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N° 17 - Septembre 2016 le magazine des entreprises bruxelloises Travail et voiture : comment changer les habitude Topic Mobilité & logistique Car-sharing : la bataille de la nouvelle mobilité ISSN 2406-3738

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EDITO Ensemble, relevons vos défis ! La rentrée de septembre est, pour BECI, la saison du bilan, de la réflexion et des projets. Vous trouverez le bilan de notre action dans le rapport d’activités annexé à ce numéro. Nous vous invitons à prendre part à la réflexion, dans les prochaines semaines, à l’occasion de notre Assemblée Générale et de Brussels Meets Brussels, notre événement thématique annuel. Quant à notre projet ? C’est vous, bien sûr ! Nos membres, les entreprises actives à Bruxelles. Notre projet, pour l’exercice 2016-2017, c’est d’améliorer encore le service que nous vous rendons ; de vous être toujours plus utiles. Et pour l’atteindre, nous voulons nous rapprocher encore de vous. Mieux vous connaître, mieux vous comprendre. Comprendre vos besoins, vos attentes, pour d’autant mieux les anticiper et pouvoir soutenir plus efficacement chacun de vous, de manière ciblée et même personnalisée. Thierry Willemarck, Président de BECI L’éventail de nos services est large. Ils s’adressent aux grandes comme aux petites ou moyennes entreprises, tous secteurs confondus et à toutes les étapes de leur parcours : depuis le projet jusqu’à la création ; dans leur développement ; à travers les difficultés et à la relance ; jusqu’à la transmission à un repreneur ou à la génération suivante. À vrai dire, il serait bien étonnant que, dans ce trésor de ressources, nous ne puissions vous offrir la réponse à votre question, la solution à votre problème, les connaissances qui vous intéressent... Mais, pour vous les apporter exactement quand vous en avez besoin, pour les ajuster parfaitement à vos mesures, nous devons savoir plus précisément qui vous êtes, ce que vous faites, quelle est votre actualité… Notre objectif majeur, pour les prochains mois, est donc d’augmenter – et même de multiplier – l’interaction de BECI avec ses membres. Une première étape a déjà été franchie début septembre : vous avez reçu notre nouvelle lettre électronique, rebaptisée Bruxelles Métropole online. Nous espérons qu’elle vous aura séduits et que vous y aurez trouvé des éléments qui vous soient concrètement utiles. D’autres initiatives suivront, pour adapter notre proposition de valeur à vos réalités et à l’évolution de vos entreprises. BECI est votre organisation. Aidez-nous à l’améliorer, à mieux vous connaître pour mieux vous servir. Ensemble, relevons vos défis ! BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 1

SOMMAIRE Think Tank 5 Social network 6 Pour ou contre la réduction des parkings en voierie ? 8 International 10 Marchés asiatiques : à vos marques ! 12 Ça bouge chez les attachés économiques et commerciaux Topic : mobilité & logistique 15 Quel horizon à dix ans pour la mobilité à Bruxelles ? 18 RER : où en est-on ? Entretien avec François Bellot 19 Mobilité interrégionale : entretien avec Ben Weyts 21 Métro : et si L’Écho avait raison ? 24 Car-sharing : la bataille de la nouvelle mobilité va faire rage 27 Bientôt 15.000 véhicules électriques à Bruxelles ? 29 Travail et voiture : comment changer les habitudes 32 La fin des embouteillages par la redevance kilométrique ? 34 Quelle place pour la logistique à Bruxelles ? 38 Le drone, magasinier de l’avenir ? Entreprendre 40 Transition : The Overview Effect 42 Self-employed corner 43 Starter : Yumm’eat 44 5 starters bruxellois qui ont (déjà) gagné ! 46 Céder son entreprise : une opération humaine avant tout 47 Ouvrir son capital à un investisseur Community 48 News 54 L’actualité BECI en photos 59 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 64 Demandes d’admission 67 Index 68 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & John Stoop quitte la présidence de Belgian Chambers UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 17 – Septembre 2016 Au mois d’octobre : L’entreprise au féminin Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Sylvie De Maegd – T +32 2 643 78 43 F +32 640 93 28 - sdm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER

Sécurité … Mobilité … Emploi … Construisons une image qui s’exporte! Pensons Bruxelles pour que nous soyons fiers d’y faire du business Info & inscriptions : www.beci.be/events

THINK TANK Social media Do you love Brussels? Entreprenariat • Organiser un site de référencement des jeunes entreprises à Bruxelles ; • Créer une plateforme de « matching » entre porteurs de projets pour trouver des associés ; • Installer une barge-piscine sur le canal ; • Lancer un gin bruxellois – et, au passage, revendiquer les origines belgo-hollandaise de cette boisson, proche du genièvre ; • Organiser des « classes d’automne » pour faire découvrir la ville aux néo-Bruxellois (Belges ou expats) ; Logement • Verduriser les toits de Bruxelles ; • Installer des échelles en façade, comme à New-York, pour donner accès aux logements inoccupés au-dessus de certains magasins ; • Installer des logements temporaires sur les terrains en attente d’affectation ; • Mettre des jardins en location, pour quelques heures, le temps d’un barbecue ou d’une kids party ; Telle est la question posée par KBC Brussels, qui a lancé à l’été la plateforme www.betterfor. brussels. Un projet comme on les aime et que BECI a relayé sur ses propres réseaux. Tous ceux qui aiment Bruxelles étaient invités, jusqu’au 9 septembre, à partager leurs idées en matière de logement, de mobilité et d’entrepreneuriat dans la capitale. À l’heure de boucler cette édition, les candidatures étaient toujours ouvertes, mais la plateforme recensait déjà plus de 130 propositions. On vous en livre quelquesunes, pour le plaisir : Mobilité • Implanter un téléphérique urbain ; • Équiper les bus de porte-vélos ; • Créer une ligne de métro circulaire, le long du Ring ; • Faire rouler une ligne de tramways historiques dans le piétonnier du centre-ville (comme à San Francisco) ; • Développer la navette fluviale pour passagers, sur le canal Du 15 au 30 septembre, le public peut voter parmi 12 projets, pré-sélectionnés par un jury. KBC Brussels s’engage à investir jusqu’à 30.000 euros afin de concrétiser le projet choisi. Et les autres ? Eh bien, les idées sont lancées, le débat est ouvert… Pourquoi pas plusieurs beaux projets pour Bruxelles ? BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 5

THINK TANK POUR OU CONTRE La réduction des parkings en voierie ? Projets de piétonnisation (chaussée d’Ixelles, centre-ville), rénovations qui réduisent ou suppriment les places de parking en surface (place Dumon, place Jourdan…) : le stationnement en voierie n’a plus la cote à Bruxelles. Un bienfait pour les piétons et les vélos ; un mal pour les commerçants ? Deux avis. Adrien Dewez Jeroen Verhoeven, Policy Officer BRAL (Brusselse Raad voor het Leefmilieu) Aujourd’hui, l’automobiliste dispose de moins d’espace pour sa voiture. C’est lié à la croissance du parc automobile car l’espace public, lui, n’augmente pas. De plus, la tendance est de redonner de l’espace aux piétons, cyclistes et transports en commun. Un mouvement que nous soutenons et qui est similaire à d’autres villes européennes. Mais beaucoup de gens résistent encore à ce changement, notamment parmi les acteurs économiques et commerciaux. Naturellement, les temps sont difficiles, mais la diminution de la place de la voiture est une réalité. Il faut que les commerces s’adaptent au contexte qui change, sous peine d’être remplacés par d’autres, mieux adaptés Mais réduire la place de la voiture offre aussi plus d’espaces, notamment pour des activités économiques, et permet une plus grande densité d’habitants dans l’espace urbain – qui sont autant de clients potentiels. Aujourd’hui, la politique de parking manque de rationalité : on paye peu pour une place en voirie et cher pour les parkings hors voirie. Or, une part significative du trafic est générée par des gens qui cherchent une place en voirie au lieu se diriger vers les parkings. Il faut aller vers une harmonisation des prix afin d’entraîner un changement d’habitude. Et in fine le trafic sera fluidifié, également au bénéfice du transport public, qui peut transporter plus de passagers dans l’espace limité de la ville. La réduction de la pression automobile va dans le sens d’une meilleure fluidité et d’un meilleur cadre de vie, plus attirant pour un plus grand nombre d’habitants. Mais nous ne sommes pas opposés à la voiture ; nous sommes plutôt favorables à une rationalisation du « mix » entre les différents moyens de transport. Et cela passe par un investissement dans les transports publics, pour répondre à la demande croissante. La STIB fonctionne déjà très bien mais la situation doit encore s’améliorer. L’argent récolté par l’augmentation des tarifs de parking dans l’espace public peut, par exemple, être réinvesti dans les transports et espaces publics. 6 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Atef Wahba, Président de l’Association des commerçants de la Porte de Namur Les places de parking sont un élément indispensable de l’activité économique et commerciale de la Région bruxelloise. Elles sont nécessaires pour assurer un service correct aux clients. Pour certains commerces, il est même obligatoire que leur clientèle bénéficie d’espaces de parking. Les diminuer, c’est comme dire aux gens « Ne venez pas au centre ». Dans notre activité quotidienne, nous le voyons et l’entendons avec nos clients qui nous disent : « Je vais arrêter de venir car c’est impossible de se garer ». Fondamentalement, nous ne sommes pas contre les transports publics. Dans le cas de la chaussée d’Ixelles, par exemple, nous nous sommes certes opposés au tram mais pour une série de raisons. Le système du tram ne fonctionnait pas sur cette voirie lorsqu’il était en usage il y a quelques dizaines d’années. Mais l’association de commerçants est demandeuse du métro dans le quartier. De plus, réaménager la chaussée d’Ixelles prendrait environ quatre ans de travaux : les petits commerçants ne tiendront pas et, d’ailleurs, les grandes enseignes partiront. C’est aussi le danger des travaux d’infrastructure qui peuvent avoir un impact négatif sur les petits commerces et, partant, sur le « mix commercial » dans son ensemble. Tant que les transports publics ne seront pas au top à Bruxelles, il faut conserver les places de parking afin de soutenir l’activité économique de la Région. Les parkings de dissuasion, présentés comme une solution, ne fonctionneront pas davantage. Personne ne prend sa voiture pour la déposer à Delta, par exemple, puis prendre un métro pour arriver dans un magasin. Cela fait trop de moyens de transport différents. Le client ira directement au Dockx ou à Waterloo, où il sera facile de se garer. Je le vois bien avec mes clients car j’ai des commerces dans et hors de Bruxelles. Le challenge, c’est l’infrastructure. Avant de penser à réduire les places de parking, il faut des transports publics efficaces. Ou alors on prend une position claire : on ne fait pas de commerce à Bruxelles et on fait autre chose…

THINK TANK John Stoop quitte la présidence de Belgian Chambers Incontournables, les Chambres de Commerce! Durant 10 ans, John Stoop a présidé la Fédération des Chambres de Commerce de Belgique. Durant l’assemblée générale de juin, il a cédé le relais à Réné Branders, président de la Chambre de Commerce du Brabant wallon, non sans jeter un œil sur cette décennie passée. Commençons par le début : quel est le rôle de la fédération ? John Stoop : La mission de la fédération est très large Elle chapeaute, en premier lieu, toutes les 14 chambres de commerce en Belgique : les 7 VOKA-KvK en Flandre, BECI à Bruxelles, les 5 chambres en Wallonie et la chambre d’Eupen. Notre première tâche est de faire en sorte que ces chambres se rencontrent et collaborent, dans l’intérêt de leurs membres, 27.000 au total. Ensuite, nous organisons aussi des formations pour les chambres, défendons leurs intérêts et coordonnons l’émission des formalités à l’export. La fédération regroupe également dans son giron les 33 chambres de commerce belges à l’étranger. La majorité de ces chambres ne représente pas seulement la Belgique, mais aussi le Luxembourg. Nous entretenons d’ailleurs des liens très étroits avec nos collègues de la Chambre de Commerce du Luxembourg. Ces chambres bilatérales nous permettent d’être présents aux quatre coins du monde. Prenons, par exemple, la Chambre belgo-luxembourgeoise en Iran, qui est toujours restée active, même quand c’était plus difficile, et qui a retrouvé tout son intérêt à la suite de la levée progressive de l’embargo sur l’Iran. Comment jugez-vous vos dix ans de présidence? En toute modestie – car si je fais les choses sérieusement, je refuse de me prendre au sérieux – je pense que le parcours n’est pas trop mauvais. Au moment où je suis devenu président, la fédération s’essoufflait. Il nous manquait de la cohésion et du dynamisme. Le lien avec les membres était affaibli et, dans le paysage économique belge, nous étions relégués au second plan. Nous avons réussi à réunir les directeurs des chambres, qui sont tous sans exception des hommes et des femmes de qualité, et à créer une bonne dose d’enthousiasme pour une approche belge commune que nous défendons. Je crois sincèrement que les chambres sont à nouveau plus respectées aujourd’hui et que le monde politique le sait. Durant notre dernière mission en Iran, nous étions par exemple aux côtés des ministres Reynders et De Crem. Et naturellement, je suis aussi fier que nous nous installions bientôt dans nos nouveaux bureaux à la rue Belliard, à proximité immédiate du Parlement belge mais aussi de l’européen. Cela me semble d’emblée une localisation symbolique pour les chambres de commerce que nous sommes. Comment sont les relations avec les chambres de commerce à l’étranger? La fédération est membre d’un certain nombre d’organisations, comme la World Chambers Federation, Euro8 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 John Stoop chambres et la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF). Grâce à ces canaux, nous avons de riches et nombreux contacts avec nos collègues à l’étranger. Les chambres de commerce sont comme des membres de la famille. D’ailleurs, nous ne sommes pas seulement membres de ces organisations, mais nous siégeons toujours au conseil d’administration et dans les groupes de travail touchant aux sujets les plus pertinents, comme pour les carnets ATA et les certificats d’origine. Vous m’ôtez le mot « famille » de la bouche quand vous parlez des chambres. N’est-ce pas un peu naïf ? Les affaires restent les affaires… C’est vrai, mais l’éthique vaut aussi dans les chambres de commerce. Nous sommes tous des acteurs de terrain, nous sommes de bons ambassadeurs de notre pays et du monde des entreprises et cela nous permet de tisser des liens qui vont très souvent bien au-delà des affaires. J’ose affirmer aisément que, grâce à ces relations, nous sommes des diplomates économiques. J’ai, par exemple, participé à la première rencontre entre les Chambres de Commerce de Interview par Alain Braibant et Wouter Van Gulck R.A

THINK TANK Serbie et du Kosovo, un moment historique. Cette appartenance vaut aussi à la CPCCAF, qui compte aussi bien des chambres d’Afrique, de France, du Québec et de Belgique. Sa mission est de stimuler le développement économique de l’Afrique ; mais dans un esprit de partenariat et de solidarité, où la collaboration n’est pas seulement perçue comme un marché. Aussi, l’organisation est traditionnellement présidée par un Africain tandis que son vice-président est toujours le président de la CCI de Paris-Ile de France. LE SAVIEZ-VOUS ? Vous citez la Chambre de Paris. En France, les chambres de commerce sont des institutions publiques. N’ont-elles pas dès lors plus de poids que les chambres de commerce en Belgique ? Beaucoup de chambres en Belgique ont été créées sous le régime français et, après la révolution de 1830, sont restées des institutions publiques. Jusqu’en 1875 où, après une dispute avec un ministre de l’époque, les chambres sont devenues des organisations privées. Et finalement, ce n’est pas si mal car cela nous permet d’agir de façon flexible et indépendante. Ce statut privé nous protège aussi des difficultés financières que bon nombre de chambres publiques connaissent à présent suite aux économies des gouvernements. Il est vrai qu’en France, les chambres sont des acteurs économiques importants, qui gèrent même dans certaines villes les ports et aéroports, mais je répète que les chambres de commerce belges sont aussi devenues incontournables, un acteur essentiel pour les entreprises et les autorités publiques. Est-ce qu’une fédération nationale a encore un sens quand on voit l’évolution institutionnelle du pays? La fédération se sent comme un poisson dans l’eau institutionnelle belge. Nous sommes au-dessus des querelles politiques. Je constate qu’il y a, auprès des chambres, une volonté de collaborer. Il existe un respect mutuel entre les chambres des différentes régions. Les chambres se rencontrent au moins dix fois par an et sont toujours disposées à échanger des idées et à s’écouter. Votre successeur est René Branders, président de la Chambre de Commerce du Brabant wallon et donc un wallon. Ce qui démontre ce que je viens de dire: les chambres collaborent au-delà des régions. Du reste, cela fait longtemps que nous n’avions eu un président wallon. Un conseil à lui donner? D’abord, et avant tout, je souhaite féliciter le conseil d’administration pour son choix en la personne de René Branders. Le seul conseil que je peux lui donner est de bien écouter les membres, de privilégier le dialogue à tous niveaux et de poursuivre la collaboration avec l’administration, en particulier le SPF Economie, les douanes et le SPF Affaires étrangères. C’est ce que j’ai essayé de faire. Et puis, de travailler beaucoup mais aussi de s’amuser en travaillant, c’est très important ! J’espère qu’il sera aussi heureux que moi au terme de son mandat. ● Entrepreneurs, vous n’êtes pas à l’abri d’une fausse manœuvre ou d’un accident dans la pratique de votre activité professionnelle ou même d’un dommage causé par un produit mal installé. Si cela cause des dommages à des tiers, ils en exigeront réparation sur votre patrimoine propre ou celui de votre entreprise. Heureusement il existe une solution de protection contre ces risques : une couverture en responsabilité civile de votre entreprise. Avec ce conseil pratique, votre courtier vous apporte une nouvelle preuve qu’il est votre meilleure assurance. Il défend vos intérêts en toute indépendance. Trouvez un courtier indépendant près de chez vous sur courtierenassurances.be et découvrez comment il fait la différence. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 9

INTERNATIONAL Marchés asiatiques : à vos marques ! ENTERPRISE EUROPE NETWORK Vous mettez le cap sur les marchés asiatiques ? Pensez dès maintenant à protéger vos droits de propriété intellectuelle. Les helpdesks européens pour la Chine et l’Asie du Sud-Est peuvent vous y aider. Emmanuel Robert V oici quelques mois, Apple a perdu devant un tribunal chinois le procès qui l’opposait au maroquinier Xintong, lequel vend sous la marque IPHONE (en capitales) des portefeuilles, des serviettes en cuir, et même des pochettes pour smartphone ! Xintong a déposé la marque en 2007, à l’époque où l’Apple iPhone n’était pas encore commercialisé en Chine. Et depuis, malgré de nombreuses démarches, la marque à la pomme n’a rien pu faire pour s’y opposer. La mésaventure n’est pas rare – et qu’une multinationale comme Apple s’y fasse prendre illustre bien l’étendue du problème. C’est que, même si les lois et la pratique locales se sont rapprochées des standards internationaux, la protection de la propriété intellectuelle reste un problème commercial majeur dans la région. Lieu et temps Pour assurer cette protection, le lieu et le temps sont deux paramètres essentiels. Le lieu, d’abord : les PME européennes doivent savoir qu’en Chine et en Asie du Sud-Est, les législations sur la propriété intellectuelle sont territoriales. Ce n’est pas parce que votre marque est bien établie en Belgique qu’elle est protégée en Chine ou en Thaïlande : il faut la faire enregistrer sur place. Et il faut le faire à temps, avant d’exporter ou de s’implanter là-bas – voire même si on ne compte pas le faire. En effet, rien n’empêche qui que ce soit d’enregistrer votre marque ou votre logo sur le marché local : c’est le principe du « premier requérant ». Nombre d’entreprises européennes ont ainsi eu la surprise de découvrir des produits sous leur marque dans un pays asiatique, alors qu’elles n’y avaient jamais fait de commerce. Il arrive que les entreprises victimes de tels détournements en soient réduites à racheter leur propre marque – voire même qu’elles se fassent attaquer par le « détenteur » local ! Si vous décidez d’enregistrer votre marque sur place, pensez bien à sa transcription dans les langues et les écritures locales (en chinois, thaï, vietnamien, etc.). Déposer la marque d’origine dans sa graphie romaine ne protège pas contre le dépôt concurrent d’une marque transcrite – et les consommateurs locaux préféreront souvent cette dernière, plus compréhensible pour eux. Attention : 10 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 la transcription est un art délicat, notamment en chinois, parce que la signification des caractères, leur prononciation et leur perception visuelle peuvent affecter votre notoriété. On ne compte plus les marques mal transcrites, devenues autant d’objets de plaisanterie… Deux helpdesks au service des PME Ce qui vaut pour la protection des marques vaut aussi pour les brevets, et plus largement pour toute création soumise au copyright : logos, design d’emballage, etc. Bien que le droit d’auteur soit automatiquement établi lors de la création, la Chine et la plupart des pays du Sud-Est asiatique pratiquent l’enregistrement volontaire du copyright. La démarche est peu coûteuse et peut fournir une preuve de propriété utile dans le règlement des différends. En matière de brevets, le Patent Cooperation Treaty (PCT), facilite les choses en permettant un seul dépôt international, valable dans la plupart de ces pays. Dans le même contexte, en Asie comme ailleurs, le secret des affaires est protégé par la législation – encore faut-il anticiper et prévoir explicitement une clause de confidentialité ou de non-divulgation dans les contrats ; y compris ceux de vos employés sur place (sans oublier les clauses de cession des droits intellectuels). Enfin, les PME européennes qui veulent protéger leurs droits intellectuels doivent être prêtes à les défendre : celles qui auront solidement établi leur réputation « procédurière » seront moins susceptibles d’atteintes à leurs droits. D’où l’importance de commencer par bien établir ceux-ci. Pour en savoir plus, les PME européennes peuvent s’adresser aux helpdesks pour la Chine et l’Asie du Sud-Est, cofinancés par l'UE, qui peuvent leur fournir gratuitement des conseils en matière de propriété intellectuelle. ● Plus d’info : www.ipr-hub.eu Toute question peut être adressée à question@china-iprhelpdesk.eu et/ou question@southeastasia-iprhelpdesk.eu. R.A

Découvrez nos vols locaux La diminution constante de la population des abeilles est un phénomène préoccupant. Elle a un impact sur la nature et sur la production alimentaire. Il nous semblait important d’agir. C’est pourquoi, Brussels Airport a installé deux ruches pouvant chacune accueillir 100 000 ouvrières, 5 000 faux bourdons et 2 reines. Les abeilles sauvages ont également 4 hôtels à abeilles à leur disposition. Une belle manière de participer à la préservation de la biodiversité de notre environnement immédiat.

INTERNATIONAL BRUXELLES INVEST & EXPORT Ça bouge chez les attachés économiques et commerciaux Dispatchés aux quatre coins du globe, les attachés économiques et commerciaux accomplissent un travail fondamental au service des entreprises bruxelloises. Des ambassadeurs qui, eux aussi, connaissent leur saison des transferts... David Hainaut M ondialisation oblige, et dans un contexte où la Région de Bruxelles-Capitale a besoin de faire parler positivement d'elle, aider les entreprises bruxelloises à s’exporter fait plus que jamais sens. Les attachés économiques et commerciaux peuvent en témoigner, eux qui sont chargés, d'une part, d'accompagner les entreprises dans leur prospection à l'étranger, et d'autre part, d'attirer vers elles et vers la Région de potentiels investisseurs. Répartis un peu partout dans le monde, ils sont plus de 90 à orienter – gratuitement – les entreprises sur les marchés, tout en ciblant des partenaires et en facilitant la communication avec les autorités du pays où ils sont établis. En cette deuxième partie d'année 2016, où plusieurs d'entre eux migrent d'un pays à l'autre, l'occasion est belle d'en présenter quelques-uns. « Une organisation sans faille » Après six années à Londres, François De Vrije a été nommé en juillet dernier au bureau de Paris, où il remplace Marc Loos, fraîchement retraité. En attendant l'arrivée de son successeur, il se partage entre la France et le Royaume-Uni. « Je fais effectivement des allers-retours hebdomadaires entre les deux capitales depuis le mois de juin », précise-t-il. « Évidemment, tout entrepreneur bruxellois sait que le marché français est souvent son premier marché naturel à l'exportation. Mais c'est valable dans le sens inverse : énormément d'investisseurs parisiens cherchent à faire des affaires à Bruxelles. Ce bureau français reçoit donc une multitude de demandes spontanées, ce qui nécessite une organisation sans faille. Cela, afin de pouvoir y répondre au mieux, tout en s'assurant de la qualité du contenu envoyé aux différentes sociétés. » On rappellera que, comme n'importe quel attaché, François De Vrije revient chaque année à Bruxelles, à l'occasion des Contacts Days, en vue de rencontrer les entrepreneurs qui le souhaitent. François De Vrije 12 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Londres à l’heure du Brexit Le nom de celui qui remplacera François De Vrije dans la capitale britannique est d'ores et déjà connu, puisqu'il s'agit de Mounif Kilani. Actuellement basé au Koweït, il entrera officiellement en fonction début octobre au sein d'un marché britannique, lui aussi bien connu des sociétés belges et bruxelloises. « Il est quand même utile de rappeler », épingle Mounif Kilani, «que le Royaume-Uni est actuellement le 4e client et le 5e Mounif Kilani fournisseur de la Belgique. » M. Kilani débarquera à Londres dans le contexte particulier du Brexit, dont nul ne sait aujourd’hui quelles seront les conséquences pour les échanges commerciaux. « Le premier défi est bien évidemment le positionnement de Bruxelles suite au Brexit. Des concertations sont en cours pour définir une stratégie commune au niveau bruxellois. » Quoi qu’il en soit, le renforcement de la position des sociétés bruxelloises sur le marché britannique sera sa première priorité : « Un premier travail consistera à explorer le marché existant, aussi bien l'export que l'invest, et à construire sur cette base des projets futurs dans le cadre des évolutions politiques et administratives résultant du Brexit. » Comme ses collègues, il envisage diverses actions collectives pour atteindre ces objectifs, comme la participation à des foires, l’organisation de missions, de séminaires, etc. Bruxelles, point d'ancrage Un peu plus loin, mais un peu plus tôt dans l'année, William Delsemme, bourlingueur dans l'âme, a quant à lui quitté Singapour pour Tokyo, où il a pris ses fonctions à l’occasion des Brussels Days organisés par la Région. « En arrivant au Japon, j'ai d'emblée remarqué qu'une fois passées quelques interrogations légitimes autour des tristes événements du printemps dernier, la Belgique était très bien reconnue. Puis, tous les Japonais savent que Bruxelles constitue un point d'arrivée et d'ancrage essentiel en Europe. C'est un atout majeur pour nous ! » R.A R.A

INTERNATIONAL Pour le remplacement de ce dernier à Singapour, Rudi Mertens accomplira en ce mois de septembre un long déplacement, puisqu'il officiait jusqu’alors au bureau d'Alger. Avant cela, bien sûr, il aura déjà pris la température sur le terrain. « C'était important de s’immerger au préalable , car je ne connaissais jusque-là ce pays asiatique que par des informations recueillies sur internet ou dans différents rapports de service. Mais je suis déjà tombé sous le charme de cette ville dynamique, technologique et particulièrement bien organisée. Il faut savoir que Singapour reste un tremplin régional pour l'Asie du Sud-Est, ainsi qu'une plateforme culturelle et financière importante. Certes, absolument tout change par rapport à Alger pour moi, mais ayant grandi au Congo, je suis assez ravi de retrouver un climat tropical. C'est aussi grisant que motivant ! » Rudi Mertens Mettre en valeur nos atouts Olivier Costa, jusqu'ici coach en formation au commerce international, change lui radicalement de cap. Recruté comme attaché économique et commercial, il débutera à l'automne à Bruxelles même, plus exactement au sein de la Représentation Permanente auprès de l'Union Européenne. Il sera en charge des institutions européennes et des organisations internationales présentes ou représentées à Bruxelles, ainsi que du Grand-Duché de Luxembourg. Un poste qui mérite un éclairage : « Ma tâche », détaille M Costa, « va surtout consister à mieux positionner les entreprises bruxelloises. Cela passera par une identification des opportunités d'affaires. Par ailleurs, il s'agira pour moi, outre de mettre en valeur les atouts de la capitale et d'attirer des investisseurs, de renforcer les liens de nos entreprises avec le Grand-Duché du Luxembourg, et de servir de relais et de support pour l'ensemble des attachés du réseau.» Olivier Costa En ce qui le concerne, la question du Brexit et du rôle que pourrait jouer Bruxelles, forte de son expertise dans plusieurs domaines (arbitrage, clearing, droit européen...), constituera l'un des premiers et principaux enjeux. Son but sera notamment d'attirer certains acteurs britanniques, qu'ils soient présents au RoyaumeUni ou à Bruxelles. Il relaiera aussi les préoccupations des entreprises bruxelloises auprès des négociateurs BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 13 belges au sein de l’Union. « Ne perdons pas de vue que les Traités de Libre Échange (CETA, TTIP, etc...) que négocie la Commission européenne pourraient également présenter, à terme, de très belles opportunités pour nos entreprises », ajoute-t-il. « Pour nous, le réseautage est primordial » Comme représentants économiques et commerciaux, les attachés articulent leurs activités autour de plusieurs grands axes. Leur rôle est multiple. Outre les démarches d'internationalisation pour les sociétés, ils prospectent et élargissent en permanence leur réseau. Ils ont le réflexe de promouvoir en toutes circonstances Bruxelles, ses sociétés et ses atouts, et font office de véritables ambassadeurs dans le pays où ils officient, en ayant la faculté de le « scanner » en profondeur. «On travaille dans la continuité», indique M. De Vrije (Paris), «en étant présent de manière constante lors de certains événements et dans certains secteurs importants pour l'économie bruxelloise, comme les TIC, la mode, le design, l'audiovisuel ou l'architecture, mais on veille aussi à sortir le plus possible des sentiers battus, en explorant de nouvelles opportunités, à chaque occasion qui se présente. » William Delsemme William Delsemme, qui, avant Singapour, avait officié au Brésil, explique sa manière de procéder: « Dans notre fonction, le réseautage est primordial. C'est en partie pour cela qu'on laisse en général un attaché plusieurs années à son poste, sans quoi on lui couperait ses liens. C'est d'autant plus valable pour des pays qui nous semblent exotiques, et dont les habitudes de vie sont les plus éloignées des nôtres. » Naturellement, des ponts existent entre ces attachés, qui s'entraident systématiquement, a fortiori lors de leurs « passations de pouvoir ». « J 'ai pu le vérifier directement en arrivant à Singapour », confirme Rudi Mertens, « William m'a fourni une avalanche d'informations de qualité quant à ce marché bien spécifique. Ainsi, le plan d'actions (programme annuel d’actions collectives de Bruxelles Invest & Export NDLR) peut être suivi dans la continuité comme prévu. » Histoire d'être ainsi parfaitement lancé... Plus d’info : www.invest-export.irisnet.be/relais-a-l-etranger ● R.A R.A R.A

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TOPIC MOBILITÉ & LOGISTIQUE Quel horizon à dix ans pour la mobilité à Bruxelles ? Les idées, plans, études prospectives et techniques pour améliorer la mobilité vers et dans Bruxelles ne manquent pas. Ils sont de qualité et en nombre. En veux-tu, en voilà. La difficulté de toujours est de dégager les budgets pour les réaliser et de respecter les délais prévus. Qu’en est-il des projets en cours et des perspectives pour les dix prochaines années ? Roi Baudouin 6 Riga Tilleul Paix Liedts Colignon Verboekhoven 3 Bordet Vincent Delannoy 2 6 Elisabeth Simonis 1 Stockel 1 Gare de l’Ouest 5 Herrmann-Debroux 6 Erasme Nouvelle ligne de métro Nord-Sud Sur papier, le projet est magnifique. La ligne de métro 3, Albert-Bordet, sera en service d’ici 2024. Ceux qui l’annoncent sont-ils prêts à y mettre leur main à couper ? Probablement que non. La STIB est en tout cas dotée d’un plan d’investissements décennal de quelque 5,2 milliards orientés en grande partie vers la réalisation de cette ligne Nord-Sud qui nécessitera, notamment, le creusement de 5 kilomètres de tunnels et la création de sept nouvelles stations de métro. De la garde du Nord à Bordet, sept nouvelles stations apparaissent et, de la Gare du Nord vers Albert, les stations de pré-métro sont converties en « vrai » métro. Cette future ligne 3 permet de créer une nouvelle liaison rapide, capable de transporter 6.000 passagers par heure entre 3 Albert En 2024, la nouvelle ligne 3 du métro devrait relier Albert à Bordet. le nord et le sud de la Région. Où en sommes-nous au niveau du calendrier ? L’objectif reste d’entamer la construction de ce nouveau tronçon en 2019, avec une durée des travaux estimée à cinq ans, pour une mise en service en 2024. Le calendrier pour les études et l’introduction des permis semble, jusqu’à présent, respecté. Automatisation du métro ? Cette piste a souvent été mise en avant comme solution pour augmenter les capacités actuelles du métro en augmentant les fréquences. Toutefois, en raison de moyens budgétaires limités, cette option, qui reste intéressante, n’est plus une priorité absolue. Entretemps, l’objectif d’augmentation des fréquences pourra être partiellement atteint avec un changement de signalétique et par une augmentation des cadences, de 2 minutes 30 à toutes les 2 minutes. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 15

TOPIC Nouveau plan bus Depuis un an, la STIB a annoncé la mise en place progressive, étalée sur deux ans, d’un nouveau plan bus qui demandera au final l’engagement de 700 chauffeurs supplémentaires et l’achat de 180 nouveaux véhicules d’ici 2018. Les lignes forces du plan consistent en une augmentation des fréquences sur certaines lignes, davantage de places et la création de nouvelles dessertes. Tous les arrêts actuels sont maintenus. Sur les 50 lignes existantes, 15 restent inchangées, 33 sont modifiées d’une manière ou d’une autre et les deux restantes sont absorbées par d’autres lignes. Le plan tient compte des liaisons existantes offertes par les autres opérateurs actifs à Bruxelles (TEC, De Lijn, SNCB). Toutefois, la bonne intégration de ces réseaux demande de réaliser de manière plus poussée l’intégration tarifaire. Les modifications vont intervenir de manière progressive. Tunnels bruxellois Qu'adviendra-t-il des tunnels bruxellois ? Est-ce une bonne nouvelle de dire que les travaux d'entretien nécessaires à leur sécurisation ont été planifiés et budgétisés ? Apparemment oui, car cela ne semblait pas être le cas auparavant, faute de réelle volonté politique d'en faire une priorité. Ainsi, les 26 tunnels gérés par la Région bénéficieront au total d'un budget de 525 millions d’euros pour la réalisation d'investissements sur la période 2017-2031. Mais attention, ce programme et ce budget n'incluent pas les rénovations lourdes puisque le plan a pour but de « garder tous les tunnels en service en attendant leur rénovation lourde ». Reste en suspens la question du financement de ces « rénovations lourdes ». Quant aux travaux de maintenance et de gros entretiens prévus, encore faut-il qu’ils soient organisés de telle manière à minimiser les impacts négatifs sur la mobilité. D’ici là, Bruxelles a un réel retard à combler en matière de télé-jalonnement, ne fût-ce que pour guider les automobilistes vers les parkings disponibles et communiquer des infos trafic en temps réel. Technologies La voiture autonome Google Car en libre accès n’est pas encore une réalité, contrairement au concept d’autopartage en free floating, qui permet à son utilisateur de prendre et de laisser n’importe où un véhicule au sein d’une zone géographique délimitée. C’est le cas à Bruxelles depuis le 6 juillet avec l’offre de DriveNow, suivie de celle de ZipCar à partir du 14 septembre et de celle de Car2go annoncé pour l’automne. Selon le ministre de la Mobilité, Pascal Smet qui a donné un cadre légal à cette activité, « le système d’autopartage flexible et spontané vient parfaitement compléter le large éventail de moyens de transport publics mis à la disposition des Bruxellois et des visiteurs. » Les voitures en flotte libre disposent d’une carte de stationnement régionale qui leur permet d’être garées dans les zones bleues, vertes, grises et « événement » (sur ce même sujet, voir notre article « La bataille de la nouvelle mobilité va faire rage », par ailleurs dans ce dossier). Autre nouveauté à signaler : le lancement de scooters électriques en libre-service à Bruxelles à partir de l’automne 2016, pour une première phase qui couvre la zone de la Gare Cen16 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 La gare d’Etterbeek : l’un des « nœuds » du RER bruxellois. trale au quartier européen, en passant par l’avenue Louise. RER Difficile d’y voir clair sur la réalisation du tant attendu Réseau-Express-Régional et de ses délais de mise en service, fixés pour l’instant à 2025. Après l’épisode « On ne va pas mettre à quatre voies », il semble que l’on va quand même mettre à quatre voies les lignes Bruxelles-Nivelles et Bruxelles-Ottignies, permettant de séparer la circulation en ligne directe de celle des trains omnibus (voir également notre interview du ministre fédéral François Bellot). Qu’en est-il plus précisément des 33 gares bruxelloises et du lancement de l’offre ferroviaire suburbaine à Bruxelles, baptisée offre S ? Pour l’instant, ce ne sont que de petits pas qui ont été franchis, avec l’ouverture d’un nouveau point d’arrêt à Germoir et d’un autre à Tour & Taxis. À Germoir, la fréquence d’arrêt est d’environ quatre trains par heure, sur les lignes S5 (Hal-Malines) et S9 (Braine-l’Alleud-Landen). Quant à l’arrêt Tour & Taxis, il est desservi une fois par heure par la ligne S10 (Dendermonde-Alost) tant en semaine que le week-end. La publication d’un plan de réseau intégré (train-métro), comme il en existe dans toute métropole, est aussi à saluer. C’est maintenant aussi une réalité à Bruxelles. La mise en service du tunnel Schuman-Josaphat permet également de réaliser des gains de temps en reliant de manière directe Hal, Malines, Vilvorde et Louvain au quartier européen. Pour le reste, pas vraiment de quoi s’extasier. Le potentiel offert par les gares et le réseau ferroviaire bruxellois, qui compte 163 km de voies ferrées, reste sous-exploité. Sans compter que les usagers attendent surtout une augmentation des fréquences. Ainsi, la ligne S1 relie Uccle-Stalle à la gare de Bruxelles-Central en 12 minutes à peine, mais sa fréquence n’est que d’un train par heure. D’un autre côté, pour les tronçons particulièrement avantageux, signalons que le trajet entre la gare centrale et la gare de Jette se fait en à peine en 12-13 minutes avec une fréquence de trois trains par heure. Enfin, une augmentation des fréquences à Bruxelles pourrait intervenir ou… peut-être pas. Wait and see… ●

Accident du travail ? Demandez votre boîte de prévention gratuite ! Vous gagnerez peut-être un workshop sécurité donné par notre équipe… à la vôtre ! Voyez votre sécurité et celle de votre personnel sous le bon angle ! N’attendez pas ! Surfez sur sécuritéautravail.be Il n’est pas toujours facile d’identifi er une situation à risque sur le lieu de travail. Chaque accident du travail que vous évitez est un gain… économique, mais aussi humain ! Prenez rendez-vous avec le conseiller de votre région via www.sécuritéautravail.be. Il vous fera découvrir les atouts de notre assurance Accidents du Travail et la manière dont vous pouvez diminuer votre prime grâce aux ristournes. Demandez-lui une off re ! Vous recevrez une boîte de prévention gratuite conçue par nos experts. Elle se compose notamment d’une trousse de premiers secours et de conseils pratiques pour promouvoir le travail en sécurité au sein de votre entreprise ! www.federale.be Les ristournes évoluent avec le temps en fonction des résultats de l’entreprise et de la conjoncture économique. Elles ne sont pas garanties pour l’avenir. Les règles relatives à l’octroi des ristournes sont défi nies dans les statuts de la Caisse Commune d’Assurance contre les Accidents du Travail. Les statuts peuvent être consultés sur www.federale.be. L’assureur qui partage ses bénéfi ces avec vous.

TOPIC MOBILITÉ & LOGISTIQUE RER : où en est-on ? Selon le plan d'investissements 2004-2007, le RER est opérationnel depuis 2012. Un train circule toutes les 15 minutes en heure de pointe, les tarifs sont harmonisés et des correspondances sont optimisées entre les trains, les bus et les trams, en collaboration avec la STIB, De Lijn et les TEC. C'était sans compter l'argent indisponible, les obstacles politiques et les visions divergentes… A ujourd’hui, les lignes reliant Bruxelles à la Flandre sont terminées, sauf vers Denderleeuw. Le psychodrame qui a suivi l'annonce de l'abandon de la mise à quatre voies en Brabant wallon semble surmonté, le ministre Bellot ayant confirmé le projet. Explication : en février 2016, le fonds RER ne contenait plus que 105 millions d’euros alors qu'il en fallait au moins 700 pour achever la mise à quatre voies (et que plus de 2 milliards ont déjà été dépensés pour la réalisation du RER). En termes de gains sur le réseau, la nouvelle jonction Schuman-Josaphat permet d’économiser 10 minutes sur la ligne Grammont - Malines et 17 minutes sur la ligne Braine-l'Alleud - Louvain. Une nouvelle liaison relie Alost-Schuman-Delta-Mérode ainsi que Vilvorde en heure de pointe. Autre gain non négligeable : la multimodalité, grâce à l'accès plus direct à Schuman, en relation avec d'autres gares bruxelloises (Meiser, Evere, Bordet, Haren), les bus et le métro. Les nouveaux points d’arrêt Germoir et Tour & Taxis sont en fonction, en attendant les Arcades (à Watermael) en décembre. L’augmentation des fréquences est annoncée fin 2017, pour répondre à la saturation de la jonction Nord-Midi. Quelles solutions en vue ? Pour l’instant, rien de très concret, mais des pistes mises en évidence par l’étude Rail4Brussels, à laquelle la SNCB a contribué. Sur le volet ferroviaire, trois points en ressortent : acquérir du nouveau matériel ; optimiser l’utilisation de l’infrastructure existante grâce à l’automatisation ; à terme, réfléchir à des extensions de capacité via de nouvelles infrastructures. En fait, des solutions qui valent également pour le métro, où elles sont mises en œuvre par la STIB de manière phasée, en fonction des moyens budgétaires disponibles. François Bellot : achever le RER Le ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot, interrogé sur l’état du dossier RER, confirme l'intention du gouvernement fédéral de « mener à bien le projet comme il a été conçu dans le cadre de la Convention de 2003, avec la finalisation de la mise à quatre voies dans la zone RER autour de Bruxelles. Ma volonté est que les travaux reprennent dans les meilleurs délais avec l'obtention des permis, la mise en adjudication par la SNCB et Infrabel. » 18 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 François Bellot Pour y parvenir, le ministre évoque une stratégie à « quatre piliers » : « Attirer plus de clients ; augmenter la capacité des trains ; optimiser l’utilisation du réseau existant ; enfin, augmenter la capacité du réseau. En ce qui concerne le troisième pilier, il y a les infrastructures ferroviaires et l’offre, à savoir l’offre S, où l’objectif est d’avoir d’ici 2024 quatre trains par heure en pointe sur la ligne Bruxelles-Ottignies et deux trains par heure sur Bruxelles-Nivelles. Pour le quatrième pilier, il y a la poursuite de la mise à quatre voies ; cela se fera en phases successives, avec une amélioration de l’offre par palier pour que la clientèle puisse le plus rapidement possible bénéficier à chaque étape du renforcement de capacité. » Pour la ligne Bruxelles-Nivelles-Charleroi (L 124), François Bellot rappelle la contrainte des permis à réintroduire. « Ce qui veut dire préparer le dossier après concertation avec les parties qui avaient interjeté les recours et les autorités locales, attendre les délais de rigueur pour l’obtention, soit un délai total de trois ans. Ce n’est qu’ensuite que les travaux peuvent commencer. Mais je rappelle que la planification du chantier sera faite pour que l’offre augmente en cours de processus et non pas à la toute fin des travaux. » Une réponse et une méthode qui séduisent. L’accord politique pour emprunter un milliard supplémentaire en vue de réaliser « un endettement vertueux, appelé à produire très vite des effets positifs sur le plan socio-économique, qui plus est dans une période de taux d'intérêt au plancher », convaincra-t-il l’Europe, aux strictes règles comptables ? Pour le ministre Bellot, « on peut convaincre l’Europe de nous laisser opérer ». Les usagers, en tout cas, ne peuvent que lui souhaiter d’avoir raison. ● Vincent Delannoy

TOPIC MOBILITÉ & LOGISTIQUE La mobilité interrégionale, aujourd’hui et demain La mobilité dans notre pays ? Ça bouge. Pas trop tôt, quand on sait que les embouteillages belges sont presque champions du monde. Or, une politique de mobilité efficace se doit d’être interrégionale. D’où les questions que nous avons posées au ministre flamand de la mobilité, Ben Weyts, par ailleurs conseiller communal à Beersel. Bruxelles Métropole : Bruxelles élabore un nouveau Plan régional de mobilité (PRM) pour succéder à Iris 2. La Flandre en est-elle avertie ? N’est-ce pas une belle opportunité de collaborer ? Ben Weyts : Je suis heureux d’entendre que Bruxelles réfléchit à la mobilité et veut lui consacrer un plan. Je suppose qu’une fois que la procédure lancée, la Flandre sera consultée quant à sa propre vision, tout comme les communes limitrophes et les autres acteurs concernés. Nous sommes ouverts à une collaboration constructive. Ben Weyts À quand le Brabantnet ? Faudra-t-il attendre aussi longtemps qu’avec le Réseau Express Régional (RER) sans cesse reporté ? Quels sont les obstacles ? Le Brabantnet est dans les temps. Je voudrais que tout aille plus vite, mais il faut se plier à une série de procédures, notamment en matière de permis. Je fais le maximum pour accélérer ce dossier. Nous envisageons par exemple des trams-bus à la place de trams. Ils évitent les investissements en infrastructures ferroviaires et revêtements et ils assouplissent les trajets. Ces véhicules peuvent être mis en œuvre avant que le parcours ne soit définitif. Cette flexibilité est essentielle parce que le tracé reste le plus grand obstacle pour les communes concernées. Elles avaient des objections mais nous avons pu conclure un accord dans l’intervalle. L’avantage des tramsbus réside dans la facilité de modifier le trajet lorsque les arguments des communes se révèlent fondés. Les navetteurs et leurs 200.000 autos par jour constituent le principal défi de la mobilité bruxelloise. Considérez-vous que les parkings de transit apportent la solution ? Je ne suis pas favorable à la présence de plusieurs grands parkings en périphérie bruxelloise parce qu’ils Annick Claus attireraient davantage de trafic encore et peut-être de nouveaux problèmes. Notre objectif est une gestion répartie des véhicules via des parkings combinés d’où il sera facile d’emprunter les transports en commun. La logique est simple : retirer les voitures des routes le plus tôt possible. Nous examinons actuellement les possibilités de parkings combinés avec la SNCB. Nous nous concentrons surtout sur le Brabant flamand, compte tenu de la priorité au trafic entre le domicile et le lieu de travail. Les services de mobilité aux particuliers se multiplient. Travaillez-vous à l’intégration de la billetterie (tarifs, paiements...) des services de mobilité, tant publics que privés ? D’autres villes et régions ont par exemple développé des modèles de Mobility as a Service (MaaS), avec un interlocuteur unique pour les transports en commun, les taxis et même les voitures partagées. J’accorde personnellement de l’importance à une politique de données ouvertes. Leur accessibilité reste souvent problématique. En ouvrant nos données et en les partageant avec le secteur privé, nous l’incitons à développer des applications commerciales. Nous-mêmes, nous ne le faisons pas, parce que cela ne relève pas des missions des pouvoirs publics. Les véhicules autonomes, c’est pour demain. La Flandre n’aurait-elle pas dû prendre l’initiative et élaborer avec les autres régions et le fédéral une législation uniforme, qui la ferait figurer parmi les pionniers et lui permettrait d’accueillir les nombreux acteurs de la mobilité 2.0 ? Chacun a son rôle. Il revient au fédéral de définir les normes de produits, mais leur homologation relève des entités fédérées. Nous préparons un code of practice destiné aux constructeurs. Il s’agit de règles concrètes régissant les tests de véhicules autonomes, outre un code de conduite pour assurer la sécurité. Il faut par exemple tester d’abord sur un terrain privé, avant de le faire sur la voie publique. Cela ne concerne d’ailleurs pas seulement la Flandre et le Service Public Fédéral Mobilité. L’Agence Routes et Circulation, Agoria et ITS (Intelligent Transport Systems) font également partie de ce groupe de travail. ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 19

La smart mobility ou l’intelligence en mouvement L eader mondial des systèmes ferroviaires intégrés, Alstom développe avec Optimet une solution qui améliore la fluidité et la fréquence des métros. Tout en poursuivant le développement des métros automatiques et semi-automatiques qui s’inscrivent pleinement dans la smart mobility. « Lorsqu’on évoque les problèmes de mobilité, on oublie souvent que le transport en commun, particulièrement le métro, peut contribuer à apporter des solutions », confie Frédéric Devisch, responsable du transport urbain à Bruxelles. « Dans cette optique, nous avons développé au sein d’Alstom, une série d’applications pour le métro qui vise à rendre la mobilité plus intelligente et plus fluide. Trois applications sont ainsi déjà disponibles.» Un trafic plus fluide La première, baptisée Optimet Passenger Demand-based Regulation, est un système qui régule la fréquence des métros en fonction du nombre de passagers qui attendent sur le quai des stations. Sur base de ces informations fournies en temps réel, il peut ainsi réguler le temps d’ouverture des portes à chaque station. Dans celle où il y a peu de passagers, le temps pourra être réduit et lorsque la demande est plus forte, les portes resteront ouvertes plus longtemps. « À court-terme, cela permet d’aller plus vite et de rendre le trafic plus flexible et plus fluide », reprend Frédéric Devisch. « À plus long-terme, l’opérateur pourra améliorer encore le service offert au client, en diminuant le temps d’attente tout en augmentant le nombre de passagers transportés. » La deuxième, Optimet Live Train Density, est complémentaire de la première. Il s’agit d’informer les passagers en attente sur le quai de la densité des voitures du métro qui arrive pour leur permettre de se diriger vers les parties du métro où il y a davantage de places, permettant ainsi non seulement d’augmenter le confort des voyageurs mais également d’optimiser le temps d’arrêt dans chaque station. Un algorithme mesure en permanence le nombre de personnes qui montent et descendent à chaque arrêt et le taux d’occupation est recalculé parallèlement pour chacune des parties du métro. Dans la pratique, une bande lumineuse constituée de LED indiquera au passager sur le quai l’emplacement où il pourra trouver plus d’espace. Wi-Fi à bord des métros La troisième, Optimet e-verywhere, permet à chaque voyageur de rester connecté tout le temps aussi bien dans la station que dans la rame de métro. Ce système, géré par l’opérateur, peut être adapté aux rames existantes et assurer aux centaines de voyageurs une connexion optimale et sécurisée durant leurs déplacements. Les smartphones et tablettes sont automatiquement connectés au réseau sans fil Optimet dès que le passager pénètre dans la station. « Optimet e-verywhere rencontre les attentes des passagers qui souhaitent bénéficier d’Internet sans rupture », souligne Frédéric Devisch. « Ce service participe au concept de smart mobility et plus largement de smart city. » Leader mondial du transport ferroviaire, Alstom se développe de plus en plus en Belgique, notamment à Bruxelles. Ses bureaux sont situés en juste en face de la gare du Midi. Elle a ainsi livré la signalisation actuelle du réseau de métro de la STIB ainsi qu’une partie du matériel roulant. Optimet Live Train Density permet aux voyageurs de se diriger vers les parties du métro où il y a davantage de places, grâce à une bande lumineuse. Alstom fournit des métros automatiques (matériel roulant et signalisation) depuis plus de 20 ans et a déjà équipé de nombreuses villes comme Singapour, Milan, Lausanne, Pékin, Shanghai, Mexico ou encore Panama pour en citer quelques-unes. 1 250 km de lignes de métro ont été équipées par Alstom ; cela représente plus de 25 % des solutions CBTC (Communication Based Train Control) avec transmission radio déployées dans le monde. La solution Alstom s’interface avec tous types de matériels roulants quel que soit le fournisseur, afin de garantir le pilotage le plus performant en régulation et en précision d’arrêt et permettant de réduire l’intervalle entre deux métros en-dessous de 90 secondes. Les différentes applications qu’Alstom a développées participent pleinement à cette évolution future. Copyright : Alstom

TOPIC MOBILITÉ & LOGISTIQUE « Bruxelles mérite un métro rationnel » : et si L’Écho avait raison ? En juin dernier, parmi « 12 idées pour s’en sortir », L’Écho proposait « Un métro rationnel ». Un titre paradoxalement prudent pour une proposition plutôt ambitieuse à 12 milliards d’euros. Si l’idée n’est pas neuve, elle prend un sens opportuniste : un petit air de Brexit nous pousse en effet à penser qu’il est urgent de relancer le débat. Mettons-nous pour l’occasion dans la peau de Mr. Smith, l’agent fictif en charge de la relocalisation de la non moins fictive « Bank of Europe ». Vincent Campeol L a prospection aurait pu mieux commencer pour Mr. Smith : une simple requête dans Google lui apprendra vite que Bruxelles fait face à un problème majeur et structurel ; les bouchons y sont légion. Pis, il aura suffi de quelques mois de Belgium bashing pour polluer les premières pages de Google. Au risque de paraître alarmiste, il y a effectivement des détails qui ne trompent pas ; les records de congestion, la culture belge de la paire « voiture de société + villa », la fiscalité d’un autre temps, la complexité institutionnelle, et le manque flagrant de coopération entre les niveaux de pouvoir sont autant de signaux peu flatteurs vus de l’extérieur. Un signal est au vert tout de même ; les mentalités évoluent. Ceux qui étaient autrefois réfractaires au changement et au passage du transport public sous leurs communes s’en mordraient presque les doigts aujourd’hui. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un rapide coup d’œil sur le développement de l’Est de Bruxelles autour du métro. « Pourquoi n’a-t-on pas reproduit ce schéma sur l’ensemble de la Région ? » se demande Mr. Smith. Un manque de volonté politique sans doute, mais aussi de moyens... et les 5,2 milliards du Plan décennal d’investissement pour le transport en commun le rassureront 5 minutes, jusqu’à ce qu’un conseil avisé ne lui ouvre les yeux (voir encadré). Dommage car l’accessibilité est son critère de choix n°1 pour un nouveau pied-à-terre sur le continent... Et si Bruxelles est évidemment très accessible en avion ou en train, il en va tout autrement pour les trajets intérieurs de courte et moyenne distance. Hormis sur les principaux axes, Est-Ouest et Petite Ceinture, n’espérez pas traverser la capitale en moins de 20 minutes comme c’est possible à Paris ou à Londres. C’est encore Google qui le dit. Le métro, une obsession d’investisseur monomaniaque ? Pas tout à fait. Imaginez un Bruxelles sans les investissements consentis dans le (pré)métro pendant 20 ans, depuis le milieu des années 60. Ce n’est plus au podium européen des villes les plus embouteillées que nous aspirerions, mais Le métro bruxellois de l’avenir, vu par L’Écho bien au mondial. Certes, c’est aussi à cette période que la dette publique s’est envolée, mais le retour sur investissement se ressent encore aujourd’hui. Une capitale a besoin d’infrastructures efficaces et structurantes pour rivaliser sur un marché libre et ouvert. Mr. Smith vous le confirmerait... Vu de Bruxelles, cette « obsession » peut paraître en décalage avec les « réalités du métier ». Mais l’inverse aussi se vérifie ; vu de l’étranger, le formalisme bruxellois semble également en décalage avec certains principes de politique économique ! Ce formalisme, c’est celui qui impose d’avancer graduellement dans les modes de transport à développer. Un bus saturé engendre un bus articulé, un bus articulé saturé engendre un tram, un tram saturé engendre un tram à haut niveau de service qui, saturé, deviendra lui-même, un jour, un métro (si tout va bien). Mr. Smith pense qu’il faudrait de temps en temps déroger à la règle. Et parce qu’un exemple vaut mieux qu’un long discours, attardons-nous sur le cas de la ligne 71. Opter dès mainte BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 21

MARRE DES BOUCHONS ? Améliorer la mobilité de vos collaborateurs au quotidien, c’est possible ! TÉLÉCHARGEZ votre 1ère édition www.beci.be/mobility La Mobility Toolbox est une boite à outil évolutive qui rassemble les produits, services et dernières tendances de ressources humaines pour une mobilité d’entreprise plus durable. La Mobility Toolbox est éditée par le Hub Mobilité et le Centre de connaissances de BECI avec le soutien de Bruxelles Mobilité. La Mobil

TOPIC 5,2 milliards à relativiser... La Région bruxelloise nous annonçait en grande pompe avoir adopté un plan d’investissement de 5,2 milliards sur 10 ans pour le transport en commun, soit 520 millions par an... Passé l’effet d’annonce, on se rend vite compte que cela n’a rien de rassurant. Si l’on s’attarde sur les précédentes dotations de fonctionnement STIB, la moyenne était déjà de 510 millions par an sur ces 10 dernières années. Et si l’on fait la moyenne depuis 2012, celle-ci s’élevait à 580 millions, pour dépasser les 619 millions en 2015 ! Pis, si l’on cumule l’ensemble de la « mission 18 » du budget général des dépenses, à savoir « la Construction et gestion du transport en commun », cette même moyenne s’élevait déjà à plus de 600 millions par an pour culminer à 727 millions en 2015. nant pour un métro aurait bien sûr du sens. Pourtant, après cinq longues années de débats, nous ne devrions aboutir qu’à un système hybride (trolleybus ?), au risque de n’offrir qu’une hausse limitée de capacité, tout en retardant encore les éventuelles réflexions concernant le métro. Opter le plus rapidement possible pour le métro, c’est épargner 10 à 20 ans de « demi-mesures » et autant de chantiers. Et la voiture autonome ne résoudra pas tout, qu’on se le dise... Un modèle londonien pour attirer les « brexiters » ? Investir dans le transport n’est donc pas qu’une affaire d’offre et de demande. C’est également un levier de politique économique et de développement territorial extraordinaire – ce que nous semblons avoir oublié. Cela, les Anglo-Saxons l’ont vite compris, jusqu’à avoir totalement intégré les principes de « value for money » dans leurs modèles de gestion de projets publics. Ce sont l’ensemble des bénéfices sociétaux d’un projet qui permettent de juger de son efficacité et qui doivent être pris en compte, et pas seulement le coût d’investissement. En témoignent ces quartiers qui se sont bâtis avec l’arrivée du métro : les Docklands, Canary Wharf en tête. Pour pouvoir justifier de tels investissements et autant de bénéfices sociétaux, Bruxelles a plus que jamais besoin d’un modèle de financement en rupture avec le passé, pour soutenir la comparaison avec les meilleurs élèves européens – sans quoi nous risquerions de voir passer de nombreux investisseurs sous notre nez. N’allons pas chercher l’exemple bien loin, et puisons l’inspiration là où ça fonctionne. Un modèle londonien pour attirer les « déçus du Brexit » ? Cela fait sens, finalement... Et Mr. Smith de nous conseiller ; « rapprochez la STIB et Bruxelles Mobilité et vous aurez votre 'TFL', associez-y une société de financement déconsolidée et injectez-y la redevance des bruxellois et navetteurs via un prélèvement kilométrique, enfin, faites jouer votre effet de levier grâce à vos garanties en soulevant encore des crédits à la BEI... ». Pour la petite histoire, Mr. Smith nous a laissé une chance, c’est bien Bruxelles qu’il a choisi. Une « Bank of Europe » à 300 km des institutions européennes, ça faisait tache… ● NOS SALLES ONT ÉTÉ CONÇUES POUR LA PROJECTION DES FILMS. CELLES-CI CONVIENNENT, PARFAITEMENT, À BIEN PLUS DE CHOSES QUE LE CINÉMA. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Technologie de pointe. Fauteuils confortables. Organisation effi cace. Autant d’atouts qui contribuent à l’expérience unique chez Kinepolis Bruxelles. Non seulement pour regarder des fi lms, nos cinémas sont également l’endroit idéal pour vos séminaires, vos évènements, vos congrès (et beaucoup plus encore). Trouvez l’inspiration sur business.kinepolis.be ou appelez 02 474 26 30 e-mail : b2bbrussel@kinepolis.com Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 23 TEAM BUILDING SEMINAIRE COMÉDIE FILM CONGRÈS CULTURE

MOBILITÉ & LOGISTIQUE La bataille de la nouvelle mobilité va faire rage Autopartage, covoiturage, free floating... La mobilité se réinvente à Bruxelles comme dans tant d’autres métropoles encombrées. À la rentrée, plus d’une dizaine d’acteurs de tous poils, parfois complémentaires, parfois concurrents, vont s’affronter sur ce marché très dynamique. Tout bénéfice pour le professionnel prêt à revoir ses habitudes de déplacement. C et automne, le système de free floating annoncé en juin par le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet connaîtra son moment de vérité. Concrètement, il permettra aux conducteurs de voitures partagées de déposer leur voiture louée où ils veulent dans la ville, plutôt que dans des stations comme c’était le cas jusqu’à présent. Les sociétés d’autopartage peuvent depuis le 1er juin introduire un dossier à la Région en vue d’obtenir l’autorisation d’opérer cette location « en libre service ». On peut y voir un incitant public à une mobilité alternative, car la somme annuelle demandée aux sociétés d’autopartage sera modique (on parle d’une carte de stationnement à 50 euros l’année). Cette nouvelle facilité devrait booster un marché qui attire les convoitises : outre des pionniers comme Cambio et Zen Car, de nouveaux acteurs internationaux, liés à de grands groupes, se sont lancés dans la capitale ou se préparent à la faire : Ubeeqo, DriveNow, Car2Go, Zipcar (voir encadré p. 26). « Nous allons assister à une compétition très intéressante, avec aussi un risque de déperditions d’énergie vu le nombre d’acteurs », anticipe Frédéric Van Malleghem, le CEO de Cambio, pionnier du car sharing depuis 2002. Car derrière de soi-disant « start-ups » se cachent des entreprises hautement capitalisées, que ce soit Avis (Zipcar), Daimler (Car2Go) ou Europcar (Ubeeqo) ou, dans une moindre mesure, Ford comme partenaire de la start-up belge CarAmigo. « Nous voyons débarquer de nouveaux concurrents qui disposent de moyens colossaux. En outre, tous les grands constructeurs s’associent à des fournisseurs technologiques qui facilitent l’autopartage. » C’est notamment le cas de la start-up française Vulog, précurseur dans les technologies de carsharing de nouvelle génération. La jeune entreprise travaille notamment pour les groupes Renault et PSA, adaptant les flottes de véhicule au système de free floating évoqué plus haut. 24 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Olivier Fabes Y aura-t-il dès lors de la place pour tout le monde dans une ville comme Bruxelles ? « Dans un premier temps, ces nouveaux entrants vont nuire à notre croissance mais, à terme, ils vont booster le carsharing en général, car les positionnements de concurrents vont devenir de plus en plus complémentaires », pense M. Van Malleghem. « Venant avec une offre très sexy, très accessible et facile à utiliser, ces nouveaux acteurs vont connaître une croissance rapide. On peut faire le pari qu’ils vont convaincre des dizaines de milliers de Bruxellois dans les mois à venir. Mais assez vite, ils atteindront les limites de la complexité administrative et culturelle d’une ville-région avec des quartiers aux profils sociologiques très différents. Il est probable que la plupart des acteurs internationaux se cantonnent à l’hypercentre en ciblant en public très spécifique », poursuit le directeur de Cambio. On pense aux cadres de grosses entreprises, aux visiteurs business étrangers, etc. En gros, c’est un peu la clientèle plutôt éduquée, déjà friande d’Uber. « À côté de cela, nous sommes persuadés qu’il y aura toujours de la place pour des ‘pure players’ locaux, qui proposent des services en français, néerlandais et anglais, qui connaissent bien la diversité bruxelloise et qui sont actifs sur des périmètres plus étendus. » 85 % des déplacements actuels via Cambio sont supérieurs à 25 km. Le client type est un Bruxellois sans voiture qui fait appel à Cambio pour passer un week-end à la campagne. Le problème des parkings « L’arrivée de nouveaux acteurs va booster l’ensemble du marché, en conscientisant le public », estime Serge Starckmann, le directeur de Zen Car, pionnier bruxellois de la voiture électrique partagée. Son offre « business », lancée il y a huit mois, a déjà convaincu une centaine de clients qui utilisent ©Thinkstock

Connecting Women Businesses Globally New York 2011 │ Barcelona 2012 │ Lima 2013 │ Stockholm 2014 │ Istanbul 2015 International WOMEN’S ENTREPRENEURIAL Conference BRUSSELS 2016 • 80 inspiring women entrepreneurs • 40 awards • 20 renowned speakers • 2 days • 1 message 7 & 8 november Hôtel Métropole, Information and registration: www.beci.be/iwec Contact : Amy Kessels ake@beci.be – T 02/643.78.32 – M 0476/99.06.58

TOPIC des cartes prépayées de réservation de voiture, tandis qu’une vingtaine de véhicules sont loués à des entreprises pour de longues durées. Fidèle à son principe de stations réservées, ne fût-ce que pour les contraintes de chargement, Zen Car mise sur une extension de son réseau pour atteindre 120 stations d’ici fin 2017. Une gageure, selon Serge Starckmann, tant l’ouverture d’une nouvelle station, notamment quant au permis d’urbanisme, peut s’avérer compliquée. « Nous ne nous sentons pas soutenus par le cabinet Smet, qui ne croit visiblement pas aux véhicules électriques, pourtant plus propres. » Zen Car va notamment s’appuyer sur un partenariat avec OctaPlus pour améliorer son maillage. M. Starckmann évoque un argument pragmatique face à la nouvelle concurrence, qui mise sur le free floating : « Où va-t-on garer sur la voirie ces 800 nouveaux véhicules annoncés, si ce n’est au détriment des riverains ? Dans certaines communes, la situation est déjà intenable. En partenariat avec elles, nous croyons plutôt en l’aménagement de nouveaux espaces dédiés pour les véhicules partagés. » Et à Frédéric Van Malleghem de conclure, philosophe : « La bataille est déjà et sera rude, mais nous avons tous le même concurrent : la possession automobile. Je suis persuadé que bientôt, dans les hypercentres, il n’y aura plus que des voitures partagées, des transports en commun et des modes de transport doux. Plus on s’écartera des villes, plus on trouvera encore des propriétaires de voiture. » ● Les acteurs sur Bruxelles En autopartage (soit de son propre véhicule, soit d’un véhicule loué) : • Cambio : Pionnier du carsharing depuis 2002. Compte notamment la SNCB et la STIB parmi ses actionnaires. Près de 800 véhicules de location (pour une heure ou plusieurs jours) dans plus de 30 villes en Belgique. Fidèle au principe des stations où l’on loue son véhicule et où on le dépose (round trip). Pour l’heure, pas actif dans le free floating. Cartes « pool » pour les entreprises avec tarifs adaptés. Aujourd’hui, 35 % des déplacements via Cambio sont à titre professionnel. Tarif : combinaison de frais fixes, abonnement mensuel et prix à l’heure (ou journée) et au km. • CarAmigo : Start-up qui s’est fait connaître en 2015 avec son application permettant à quiconque de louer sa voiture à autrui. À ce titre, CarAmigo est l’acteur qui colle au plus près à la définition d’autopartage. Associé au constructeur Ford, la jeune entreprise veut mettre fin à l’ineptie qui veut qu’un véhicule personnel ne soit utilisé que 5 % du temps en moyenne. Environ 500 véhicules sur Caramigo.be. Tarif : à partir de 20 €/jour. • Zen Car : Service de location en autopartage spécialisé dans les voitures électriques. Lancé à Bruxelles en 2011. 57 voitures (Renault Zoe et BMW-I3 et même des utilitaires Kangoo ZE) et une trentaine de stations dans Bruxelles. Offre spécifique pour les entreprises (Zen Car Business). Tarif : à partir de 9 €/h, 69 €/jour. • Ubeeqo : Lié au groupe français Europcar, Ubeeqo, présente à Bruxelles depuis ce printemps une offre « 3 en 1 », combinant course en taxi (avec CarAsap), autopartage (offre Matcha) et location 26 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 de voitures. Misant sur cette flexibilité, Ubeeqo a lancé une application vers les entreprises pour des déplacements professionnels « sans notes de frais ». Tarif : sur mesure, en fonction du « panachage » choisi • ZipCar : Nouveau venu américain, faisant partie du groupe Avis Budget. A l’intention de se lancer dans l’autopartage à Bruxelles en location free floating avec quelque 200 voitures, essentiellement des Peugeot 208. Présent dans 500 villes dans le monde. Tarif : NC • DriveNow : Joint-venture entre BMW et Sixt. Proposera cet automne quelque 300 BMW ou Mini en free floating. Vise la complémentarité avec les autres moyens de transport. Tarif : NC • Car2Go : Adossé au constructeur allemand Daimler (Smart), ce nouveau venu à Bruxelles (déjà présent dans une trentaine d’autres villes du monde) va débarquer avec environ 200 voitures, également en « libre service ». Tarif : NC En covoiturage (vous proposez les places libres dans votre véhicule à d’autres passagers) : • BlaBlaCar : Le leader européen du covoiturage, simplifié par les applis mobiles, mais actif essentiellement sur les longues distances et donc pas la mobilité intra-urbaine. • Carpool.be : Service de Taxistop destiné aux navetteurs qui ne veulent plus rouler seul. • Kowo : Start-up bruxelloise opérationnelle à la rentrée. Prépare une application de covoiturage à destination des entreprises, pour des voyages non réguliers (pas uniquement les navettes domicile-travail). Les entreprises pourront acheter des « packs » de kilomètres. Le groupe Axa sera partenaire.

TOPIC MOBILITÉ & LOGISTIQUE Engie Electrabel perçoit un énorme potentiel de croissance Bientôt 15.000 véhicules électriques dans la métropole bruxelloise ? L’ambition d’Engie ? Devenir le leader de la transition vers un modèle énergétique durable en Europe. La mobilité en est un maillon essentiel. Entretien avec Griet Heyvaert, Chief Regulatory Authorities and Public Affairs Officer, Belgium, et Didier Léchaudé, Head of Sales BeLux. Que faites-vous concrètement pour la mobilité durable chez Engie Electrabel ? G. Heyvaert : En interne, nous travaillons à une approche intégrée autour de la mobilité durable. Nous limitons nos déplacements le plus possible. Nous favorisons, en outre, l’utilisation du vélo et des transports en commun. L’accès aux transports en commun est d’ailleurs un critère important dans la sélection de nos sites. Si un déplacement s’avère nécessaire, nous promouvons des solutions de mobilité plus vertes. Nous travaillons depuis 2010 avec un budget de mobilité verte qui permet aux employés de choisir parmi un portefeuille de véhicules économes en énergie. Plus la consommation de la voiture de société est faible, plus le budget disponible est élevé. Depuis 2014, les collaborateurs peuvent aussi opter pour un véhicule électrique comme voiture de société. On peut donc réellement parler de revirement de situation : en 2010, 75 % du personnel venait travailler en voiture et 25 % en transports en commun. En 2015, la proportion s’est totalement inversée. Quels sont les avantages des voitures électriques ? G. Heyvaert : «Les véhicules électriques sont plus écologiques, ne font presque pas de bruit et présentent une autonomie de minimum 150 km. C’est souvent suffisant : 80 % des conducteurs particuliers ne parcourent pas plus de 50 km par jour. Nous prônons aussi l’utilisation des véhicules au gaz naturel. Leur autonomie est plus grande et ils séduisent par leurs performances environnementales. Le prix d’achat est comparable à celui d’un véhicule classique, mais le prix du carburant est environ 25 % moins élevé. Le coût d’achat des voitures électriques est encore élevé, mais la différence de prix diminue en permanence.» Quelles sont les conditions pour le développement des voitures électriques ? G. Heyvaert : Il faut un choix suffisant de véhicules, une BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 27 disponibilité suffisante de solutions de rechargement et un coût total acceptable. Ces conditions sont désormais rassemblées pour les entreprises en Belgique. Le marché ne cessera donc de croître et le choix de véhicules de s’élargir. Le coût d’utilisation est intéressant, surtout pour les voitures de société, en raison du coût relativement faible du carburant et des avantages fiscaux : 120 % de déductibilité fiscale. Les bornes de recharge sont aussi de plus en plus accessibles, même si 90 % des rechargements se font à domicile ou au travail, contre seulement 10 % dans des lieux (semi-)publics. D. Léchaudé : Engie Electrabel propose une solution complète pour le rechargement. Nous offrons une infrastructure de recharge innovante en collaboration avec notre filiale Engie Cofely. Engie Electrabel a aussi installé une borne de recharge rapide à son siège principal de la Gare du Nord de Bruxelles. Cette borne permet de recharger 80 % de la batterie en 30 minutes. Cette borne de recharge est disponible pour tous les conducteurs électriques. Pour encore accélérer le développement des véhicules électriques, il faudra davantage d’incitants fiscaux. Et comment promouvoir les véhicules au gaz naturel ? D. Léchaudé : Il y a 3 conditions à réunir : un choix suffisant de véhicules, la disponibilité de l’infrastructure de recharge et un cadre législatif stable. Aujourd’hui, la Belgique compte 60 stations CNG, ce qui est encore peu pour alimenter les 5000 voitures au gaz naturel. Le potentiel est d’environ 125 000 véhicules d’ici 2025. En 2014, nous avons créé l’entreprise Enora avec G&V Energy Group et Elsa (Ideta). Son objectif consiste à développer, construire et exploiter des stations-service au gaz naturel. ●

Plan air-climat-énergie : contre le changement climatique et pour la qualité de l’air à Bruxelles Le 2 juin 2016, le Gouvernement bruxellois a adopté son principal outil de lutte contre le changement climatique et la pollution atmosphérique pour les cinq prochaines années : le plan régional air-climaténergie. Parmi les (très) nombreuses mesures du plan, la mise en place, dès 2018, d’une zone de basses émissions. Petit tour d’horizon… ■ Réduire les gaz à effet de serre Le plan air-climat-énergie définit les principales lignes directrices régionales dans ces trois thématiques, et les décline en 64 mesures et 144 actions. L’objectif principal ? Réduire les émissions régionales de gaz à effet de serre de 30% d’ici 2025 (par rapport à 1990). Et atteindre le respect des normes européennes de qualité de l’air. Pour ce faire, le plan cible les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques (bâtiment, transport, consommation, etc.), encourage la production d’énergie renouvelable, et favorise l’intégration des thématiques de l’air, du climat et de l’énergie dans toutes les politiques bruxelloises. ■ Rénover le bâti Tout d’abord, dans le secteur du bâtiment, principal émetteur de gaz à effet de serre, la Région entend prolonger sa politique d’encouragement de la rénovation du bâti, tout en favorisant l’emploi, notamment local, dans la construction durable. Les outils et les mesures d’accompagnement des particuliers et des professionnels sont donc prolongés ou renforcés, comme la Maison de l’Energie, le Facilitateur bâtiment durable, mais aussi les formations et l’enseignement en la matière. L’innovation est aussi encouragée via de nouvelles opportunités, tels que les appels à projet « Be Exemplary », et « Be circular - be brussels ». Le plan vise aussi à lever les obstacles à la rénovation, que ce soit au niveau légal (outils de planification, lois et règlements), ou financier en élargissant les incitants régionaux comme les primes énergie et le prêt vert. ■ La Région comme zone de basses émissions Pour limiter les émissions des polluants les plus nocifs (dioxyde d’azote et particules très fines de black carbon) et enfin remédier au problème de la mauvaise qualité de l’air et ses conséquences en termes de santé, la Région a aussi prévu de mettre en place, dès 2018, une zone de basses émissions sur tout le territoire régional. Cette mesure, très attendue, a largement fait ses preuves dans d’autres capitales européennes, comme Londres ou Stockholm (à ce jour, environ 194 zones de basses émissions sont recensées à travers 9 pays européens). Le principe d’une zone de basses émissions repose sur l’interdiction d’accès à un territoire donné pour les véhicules dont les moteurs - essence ou diesel - ne répondent pas à certaines normes. La zone de basses émissions concernera tous les véhicules de transport de personnes (voitures et bus/autocars) ainsi que les camionnettes (<3.5t) sur tout le territoire régional. Les poids lourds et les deux-roues motorisés ne seront donc pas concernés. Le dispositif sera mis en place de façon évolutive pour assurer sa compréhension et son acceptation auprès des citoyens et des professionnels. En matière de contrôle, la Région – en sa qualité de smart city – va s’équiper d’un système de reconnaissance digitale par caméras intelligentes. Cette approche évite de taxer les citoyens et les travailleurs, tout en permettant de limiter les formalités administratives pour les automobilistes. La Région se met donc ainsi en ordre de marche pour les cinq prochaines années, pour rendre un air respirable à Bruxelles, réduire sa contribution au réchauffement climatique mais aussi réduire la facture énergétique des différents acteurs. Et ceci, sans pénaliser les travailleurs. Au contraire, l’encouragement des professionnels et de l’emploi reste une priorité. Le plan intégré air-climaténergie est consultable dans son intégralité sur le site de Bruxelles Environnement. Yvan Glavie

En moyenne, le Belge parcourt 22 km par jour pour se rendre au travail. Plutôt qu’un véhicule de société, pourquoi ne pas lui proposer un « budget mobilité » ? MOBILITÉ & LOGISTIQUE Comment rendre le travailleur belge moins dépendant de sa voiture ? Le Belge est un navetteur. Peu ont la chance – ou l’envie ? – d’habiter tout près de leur boulot. Et pour faire ces déplacements domicile-travail, la voiture personnelle, ou très largement chez nous, de société, est la solution qui est privilégiée, y compris fiscalement, depuis des années. Une solution intenable pour Bruxelles, au bord de l’asphyxie. Que faire, dans les entreprises, pour changer les habitudes ? Olivier Fabes L e Belge n’aime pas vivre en centre-ville. On sait qu’à Bruxelles, contrairement à d’autres capitales, l’éloignement du centre urbain est souvent proportionnel au pouvoir d’achat. Cette « spécificité » s’est traduite, depuis des décennies, par des choix politiques qui ont multiplié la construction d’autoroutes, contournements et autres. Et ont, lentement mais sûrement, participé à un étalement urbain, dans le cas de Bruxelles, jusqu’aux confins des Brabants. Mais les centres économiques, eux, sont quand même restés fidèles aux grandes villes. Résultat : le Belge parcourt chaque jour pour se rendre au travail une distance moyenne de 22 km, très élevée par rapport aux pays voisins. En France, elle n’est que de 14 km par exemple. Le Belge roule en moyenne 23 % de plus qu’un Néerlandais, 19 % de plus qu’un Français, dans un pays pourtant plus petit. « Et pour ‘corriger’ ce déséquilibre, notre système a créé de nouveaux déséquilibres, sur le plan social et fiscal, qui incitent à habiter loin du travail. Pensons au remboursement par l’employeur des trajets domicile-travail, proportionnels à la distance, que ce soit en transport en commun, obligatoire d’office, ou en voiture, via un défraiement au km réglé par convention collective. Ces dispositifs sont assez uniques en Europe », observe Vincent Campeol, conseiller mobilité chez BECI. Dans le même esprit, et avec de surcroît une motivation salariale pour corriger le coût élevé du travail, le système belge a généralisé la voiture de société, qui dans d’autres pays est un avantage strictement réservé aux postes de direction. Ici, elle fait de plus en plus partie du package salarial, même pour un consultant débutant. Tout comme la villa quatre façades en périphérie de Bruxelles, la voiture de société est devenue une sorte de norme. Vouloir y toucher, c’est s’attaquer à des acquis autant qu’à de comportements. Pas facile donc. Cela demande un certain courage politique. Même si depuis quelques mois, des propositions ou « sorties médiatiques » semblent indiquer que le vent pourrait tourner. Budget mobilité En février, dans le cadre de son projet de réforme du marché du travail, le ministre fédéral de l’emploi Kris Peeters (CD&V) a mis sur la table du gouvernement l’idée d’un « budget mobilité » dans les entreprises, qui serait une alternative à la voiture de société. Ce budget pourrait être utilisé pour différents moyens de transport (transport en commun, achat d’un vélo, autopartage, etc.). Au sein d’une enveloppe définie, le travailleur déciderait lui-même de son affectation. Cerise sur le gâteau : ce « budget mobilité » serait isolé de la rémunération strictement dite et, à ce titre, exonéré des cotisations sociales et des prélèvements fiscaux pour le travailleur. « La motivation financière de s’accrocher uniquement à la voiture de société est ainsi supprimée », déclarait Kris Peeters au Soir, à l’époque. On saura dans les prochaines semaines comment le gouvernement fédéral traduit concrètement cette proposition sur le plan du droit social. Fin mai, le ministre des finances BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 29

TOPIC À la source, dans les Brabants Le défi énorme de la mobilité ne peut pas être résolu par la Région bruxelloise seule. Le fédéral a évidemment un rôle clé à jouer (et on peut se réjouir qu’un budget pour refaire du RER une priorité semble enfin avoir été dégagé cet été), tout comme les autres régions, sans oublier les provinces voisines de Brabant wallon et Brabant flamand. C’est de là que partent chaque jour des dizaines de milliers de navetteurs. Le ministre fédéral de l’emploi Kris Peeters a déposé sur la table du gouvernement une proposition de « budget mobilité ». Johan Van Overtveldt (NVA) s’était déclaré ouvert à une révision de l’avantage fiscal sur les voitures de sociétés, dans le cadre du « tax shift ». Le sujet apparaît donc de moins en moins tabou. Dans les entreprises elles-mêmes, les mentalités semblent évoluer. Des propositions qui paraissaient inacceptables il y a quelques années ont désormais leurs partisans. Par exemple, selon un récent sondage de BECI, l’hypothèse d’un éventuel péage urbain a autant de détracteurs que de défenseurs. Le débat est désormais ouvert. Les gens sont prêts à tester de nouvelles approches. Un coût administratif D’ailleurs, si un nouveau cadre légal du style « budget mobilité » aurait pour énorme mérite de rendre la mobilité alternative accessible à toutes les entreprises et de neutraliser l’avantage octroyé jusqu’ici à la voiture de société, certaines (grandes) entreprises n’ont pas attendu un dispositif officiel pour prendre les devants. Elles ont mis elles-mêmes en place leurs propres incitants à de nouvelles formes de déplacement, le plus souvent dans le cadre d’un « plan cafétéria » permettant de panacher divers avantages extra-légaux. Engie (ex-Electrabel) et BNP Paribas Fortis sont pionniers en la matière. Tout comme le bureau d’ingénierie Altran ou la société de leasing automobile ALD Automotive. Le bémol, à l’heure actuelle, de ces projets-pilotes est qu’ils génèrent un flot important de travail administratif, tant pour l’employeur que pour l’employé, pour un avantage fiscal qui reste insuffisamment attrayant par rapport à un véhicule de fonction. En outre, la mise en œuvre de ces « budgets mobilité » internes nécessite beaucoup de communication vers le personnel, ce qui a aussi un coût non négligeable. Reste toutefois le gain en termes d’attractivité et l’image « verte » de l’entreprise, difficilement mesurable... Convertir le 14e mois D’un point de vue légal, une des difficultés consiste à mettre un budget mobilité à disposition des travailleurs qui ne disposent pas (encore) d’une voiture de société. Impos30 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Du côté du Brabant wallon, on semble bien conscient de l’enjeu, même si on précise aussi que de plus en plus de Bruxellois prennent chaque jour leur voiture vers Wavre ou Louvain-la-Neuve... La province travaille surtout sur deux axes. Primo, le développement du réseau cyclable et son maillage avec les « nœuds » bruxellois et flamands. Cette mobilité douce est en effet une alternative viable pour les navetteurs de la proche périphérie bruxelloise, à Waterloo par exemple. Deuzio, pour ceux qui n’aiment pas pédaler, la réalisation de parkings pour favoriser le covoiturage. Des efforts sont entrepris, avec la Région wallonne, pour valoriser les parkings existants ou pour en construire de nouveaux. Après Ittre et Thorembais, un autre parking de covoiturage est en construction du côté de Nivelles Nord. Il s’agit également de mieux signaler un certain nombre de plus petits parkings. Et enfin, de faire la promotion du covoiturage, notamment dans les parcs d’entreprise, en collaboration avec l’Union Wallonne des Entreprises. sible dans ce cas d’effectuer simplement un glissement entre différents modes de transport, au sein d’une enveloppe définie et soumise à un régime fiscal bien identifié. Une des parades dans ce cas consiste à convertir en budget mobilité le 14e mois (prime de fin d’année extralégale) ou un pécule de vacances supplémentaire, en concertation avec le travailleur. Le travailleur pourrait alors allouer ce nouveau budget, soit à une voiture de société, soit à un mélange entre voiture de société de catégorie inférieure et transport en commun, soit 100 % du budget à des moyens de transport alternatifs. Il est intéressant de noter qu’en avril dernier, la commission de ruling du SPF Finances a accepté un système de rémunération qui remplace jusqu'à 10 % du salaire par des avantages de toute nature fiscalement intéressants. Il s’agissait en l’occurrence d’un budget mobilité soigneusement élaboré et argumenté destiné aux travailleurs qui ne disposent pas d’une voiture de société. Cette décision de la commission de ruling pourrait donner un second souffle aux plans cafétéria, en attendant l’officialisation d’un cadre légal qui ne réservera plus les « budgets mobilité » à quelques happy few. ●

SFR Business : la force d'un groupe international alliée à une présence locale Alors que les entreprises et le grand public connaissaient autrefois chez nous les marques Coditel puis Numericable/ Numericable Pro, le rachat par le groupe Altice s'est traduit en début d'année par un changement de nom pour l'entreprise, rebaptisée SFR (pour les particuliers) et SFR Business (pour les entreprises) – question de donner un maximum de cohérence à l'offre à l'échelle internationale. Fondée en 2001 par l'entrepreneur Patrick Drahi, expert en télécoms, Altice s'est imposée en quelques années comme un groupe mondial spécialisé en communications par câble et fibre, fourniture de contenus et multimédias/ plurimédias. Soit désormais plus de 46 millions de clients desservis par 55.000 collaborateurs sur 4 continents pour un chiffre d'affaires annuel de plus de 26,4 milliards $. « Avec 36 milliards € en acquisitions sur deux ans et demi depuis 2014 », épingle Arnauld Knapen, Chief Commercial Officer de SFR Business Belux. Réseaux Au-delà de l'offre grand public centrée sur la téléphonie (fixe et mobile) et la télévision, commercialisée désormais sous la marque SFR, le groupe propose sous le label SFR Business des solutions selon deux grands axes : l 'internet à très haut débit symétrique et la téléphonie fixe IP Centrex, tant sur fibre que coaxial, avec possibilité de configurer et de gérer le switch et les postes du client dans le cloud. Le tout associé à un service de support par call-center en 24/7 selon des SLA (service level agreements) rigoureux. Par ailleurs, SFR Business propose à ses clients wholesale (intégrateurs, donc) de la capacité réseau sur fibre noire. « Notre réseau fibre a été renforcé début 2016 », précise encore Arnauld Knapen. Avant de confier que SFR va construire d'ici fin d'année un nouveau datacenter destiné à couvrir les besoins des clients wholesale en Région bruxelloise (avant de l'étendre au reste de la Belgique, puis aux Pays-Bas). De même, SFR commercialise dans le Belux une offre mobile MVNO (mobile virtual network operator) à prix particulièrement compétitif. Une offre qui évoluera prochainement, tant en termes d'enrichissement des données (VoIP, streaming, etc.) que de nouvelles destinations. « De plus, nous sommes de 10 à 15 % moins chers que le marché », relève le Chief Commercial Officer. Différenciateurs Parmi les points forts de l'offre SFR, Arnauld Knapen évoque d'abord le débit offert sur son réseau, à savoir plus de 200 Mbit/s sur câble coaxial (et bientôt plus), mais aussi des prix particulièrement agressifs ou en ligne avec l'offre du marché, ainsi qu'un rapport débit/prix plus intéressant que la concurrence, de même qu'une qualité de service et une disponibilité de 98,6 % du réseau. « Désormais, la disponibilité est d'ailleurs l'argument n° 1, avant le prix », note-t-il encore. Arnauld Knapen Adossée désormais au groupe Altice, SFR Business entend profiter de la puissance d'un savoir-faire international spécialisé en multimédia et plurimédia, et de son taux de pénétration important en Belgique (surtout francophone), pour présenter aux entreprises une nouvelle offre originale et compétitive. « Par ailleurs, nous proposons des solutions particulièrement avant-gardistes grâce à la capacité d'innovation et la vision entrepreneuriale du groupe Altice dans des domaines comme la domotique, l'internet des objets (IoT), l'holographique, etc. Nous profitons aussi de la puissance d'un groupe international au niveau du marketing, de la capacité financière et de l'accès aux nouveaux développements. Bref, nous allions la rapidité de prise de décision d'une petite structure au support d'un grand groupe en termes techniques, financiers et de marketing." Et Sébastien Germain, Head of Marketing & Brand Management Belux d'enchaîner : « Nous sommes une petite structure appuyée par un géant. Ainsi, nous proposons la même identité qu'en France, mais avec des spécificités adaptées à chaque marché local. » Et, s'il reconnaît que SFR est une marque surtout connue en Belgique francophone, « nous ressentons d'ores et déjà les effets du groupe dans nos résultats avec un bond significatif des ventes. Certes, nous devons encore prouver des choses, mais tant le marché que la presse ont accueilli positivement notre démarche. » SFR Belgium Rue des Deux Églises 26 1000 Bruxelles www.sfrbusiness.be

Une taxe kilométrique est désormais d’application pour les poids lourds. Et bientôt pour les voitures ? MOBILITÉ & LOGISTIQUE La fin des embouteillages par la redevance kilométrique ? Une redevance kilométrique a été instaurée pour les camions en avril. Et si on faisait un pas de plus, en équipant toutes les voitures du système OBU (On Board Unit) couplé au GPS pour enregistrer les kilomètres parcourus ? La fédération belge de l’automobile Febiac y est favorable. T hierry van Kan, président de la Febiac, admet que, par rapport à la redevance « marchandises », la version automobile nécessiterait quelques adaptations. « Nous estimons que la redevance kilométrique devrait remplacer les diverses taxes actuelles sur la propriété d’un véhicule : taxe de mise en circulation, taxe de roulage annuelle et une partie des accises. Ce ‘tax shift’ ne peut, dans les faits, entraîner aucune majoration de l’imposition. N’obligeons pas le chauffeur moyen à payer davantage encore qu’aujourd’hui. » M. van Kan prône une redevance intelligente qui tiendrait compte du moment et du lieu d’utilisation de la voiture. « Il coûtera par exemple plus cher d’entrer à Bruxelles à huit heures du matin qu’à onze heures. Et si votre destination est une ville modeste telle qu’Arlon ou Deinze, le tarif sera aussi réduit. Je suis convaincu que cette mesure diminuerait de 6 % le trafic dans les embouteillages. Et quand on sait qu’avec 5 % de voitures en moins, les encombrements routiers s’éliminent d’eux-mêmes... » Investir dans la mobilité Le président de la Febiac insiste : c’est une redevance, pas une taxe ! Les revenus – estimés à 3,6 milliards – doivent servir directement aux investissements dans la mobilité. « Une taxe serait noyée dans l’ensemble des perceptions d’impôt », craint-il. « Selon nos calculs, quelque 500 millions pourraient être affectés aux transports en commun. N’y voyons pas une majoration du budget des opérateurs de transports publics, mais plutôt le moyen d’inciter les gens à adopter les transports en commun. Nous pourrions par exemple rendre le budget mobilité des travailleurs fiscalement plus avantageux. Une autre partie de l’argent servirait à l’amélioration du réseau ferroviaire, du métro et des routes – notamment le Ring de Bruxelles. Il pourrait financer 32 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Peter Van Dyck des systèmes informatisés, notamment pour des feux de signalisation intelligents. Inspirons-nous des Pays-Bas, qui ont développé, il y a 20 ans déjà, une stratégie de mobilité. Résultat : trois fois plus d’investissements dans l’infrastructure routière qu’en Belgique ! Les flux du trafic y sont beaucoup plus fluides, malgré l’accroissement du parc automobile. Et puis, il y a le stationnement. Nous pensons à de nouvelles initiatives Park & Ride aux abords des gares et en périphérie urbaine. » Les inconvénients du péage urbain La redevance verrait la fin de l’imposition du propriétaire. « La seule taxe que l’utilisateur paie actuellement, ce sont les accises sur le carburant, sans influence sur l’encombrement routier », constate Thierry van Kan. « Voilà l’atout de la redevance kilométrique : elle modifie le comportement de l’utilisateur. Il est évident qu’un péage urbain, tel qu’à Stockholm ou à Londres, incite aussi les gens à opter pour des alternatives à la voiture – les transports en commun, le vélo... – mais un tel péage ne convient pas trop à nos villes. Bruxelles et Anvers se caractérisent par leur grand nombre de navetteurs. Et ce péage handicaperait les commerçants. Une redevance générale nous semble nettement plus démocratique. » La redevance kilométrique pourrait non seulement varier en fonction du moment et du lieu, mais aussi s’adapter aux revenus de l’utilisateur (pour compenser les inégalités sociales) et aux performances écologiques du véhicule (promotion des véhicules propres). « Notre calcul prévoit une correction sociale de l’ordre de 600 millions d’euros », précise Thierry van Kan. « Nous pensons à des chèques transport pour les personnes à faibles revenus ou dont la profession ne permet pas d’éviter les heures de pointe. » Quelques chiffres concrets de l’étude Febiac : un tarif de base de 3,7 cents/km pour un véhicule léger (essence).

TOPIC Quelques considérations quant aux zones à émissions réduites La Febiac est en principe favorable à l’interdiction des véhicules diesel antérieurs à 1997 à Bruxelles dès 2018, et à la conversion de l’ensemble de la Région bruxelloise en zone à émissions réduites. « C’est une décision courageuse », estime Thierry van Kan. « 20 % de notre parc automobile a plus de 15 ans d’âge et génère 80 % de la pollution. La zone à émissions réduites contribuera à la qualité de l’air. Le but ultime serait d’avoir davantage de véhicules électriques en ville, mais l’infrastructure n’est pas à la hauteur. Les bornes de chargement devraient être bien plus nombreuses dans les villes. De même, les alternatives à la voiture – le métro par exemple – peuvent être développées davantage. Et puis ceci : comment contrôler quels véhicules peuvent accéder au centre-ville ? Comment financer le système ? Cette mesure a des implications multiples et nécessite un plan global. Sera-t-il prêt d’ici 2018 ? » Le président de la Febiac propose de puiser l’inspiration à Anvers, qui veut bannir les vieux véhicules diesel de son centre-ville un an plus tôt. « Je sais que les propriétaires bruxellois d’oldtimers se font beaucoup de soucis. Anvers a prévu une exception : les véhicules de plus de 40 ans restent autorisés dans le centre-ville. » La conclusion de Thierry van Kan : « Si chaque ville édicte son propre règlement, le citoyen ne s’y retrouvera plus. Il vaut mieux une directive fédérale. Nous estimons donc qu’une redevance kilométrique générale serait plus simple. Si nous accordons une pondération suffisante à l’éco-score dans cette redevance, nous obtiendrons sans doute les mêmes résultats qu’en instaurant une zone d’émissions réduites. » Ce tarif monterait à 8,7 cents/km pendant les heures de pointe. Il tomberait à 4,7 cents/km pour les plus bas revenus. Le bonus/malus écologique peut atteindre 0,75 cent/km, selon la catégorie CO2 du véhicule. « Plus équitable, la redevance kilométrique générale » « La redevance kilométrique des camions représente pour nous un coût énorme, que nous ne pouvons pas toujours refacturer au client, vu la concurrence féroce sur notre marché. Nous ne pouvons envisager une majoration du prix qu’en cas de commande émanant des services publics. La redevance kilométrique équivaut à un impôt pur et dur, bien plus que la vignette routière. » Voilà l’avis d’une entreprise logistique qui préfère rester anonyme. Qui plus est, le système GPS fait ses maladies d’enfance, constate le patron. « Pendant deux mois, nous avons effectué des travaux de démolition sur un site. Si nous nous déplacions d’un kilomètre sur ce terrain, le GPS indiquait que nous empruntions la voie publique. Bien sûr, nous pourrions contester ces erreurs, mais compte tenu de l’ampleur de notre parc de véhicules, la charge administrative serait Thierry van Kan, président de la Febiac. Chaque utilisateur recevrait automatiquement une facture mensuelle. On pourrait prévoir, pour les voitures de société, une formule comparable aux factures GSM : redevance à charge de l’entreprise pendant les heures ouvrables et à charge du conducteur en dehors de ces heures. « Si une telle redevance est instaurée, qu’elle soit uniforme pour toute la Belgique et même dans toute l’Europe. C’est essentiel pour notre industrie automobile. Si la législation divergeait d’une région à l’autre, l’industrie aurait le plus grand mal à y faire face », conclut M. van Kan. ● colossale. Nous devrions presque engager un employé supplémentaire pour contrôler toutes les factures. » L’entreprise en question dispose d’un terminal dans le port. La redevance kilométrique incite-t-elle à recourir plus souvent au transport par la voie d’eau ? « Nous transportons déjà pas mal par bateau. Nous n’avons pas attendu la redevance pour en comprendre l’utilité. En revanche, les volumes constituent un obstacle. Nous pouvons transporter davantage par camion et le transport fluvial est coûteux, lui aussi. Il est rare que le transport par bateau revienne moins cher que la route. » Notre interlocuteur constate que de nombreuses entreprises logistiques réagissent à l’instauration de la redevance kilométrique en optant pour des véhicules plus petits de 3,5 tonnes. « Ils répartissent les marchandises entre plusieurs véhicules utilitaires plus petits, ce qui aggrave les encombrements routiers. Une redevance kilométrique généralisée serait plus équitable, parce que chacun serait égal devant la loi et il y aurait un effet dissuasif. » BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 33

MOBILITÉ & LOGISTIQUE Quelle place pour la logistique à Bruxelles ? En termes d’espaces disponibles pour la logistique, un vrai défi se présente à Bruxelles. Parce que, à côté du discours ambiant où tout le monde s’accorde sur l’importance de cette activité dans la ville-Région, la concurrence foncière s’impose pour d’autres fonctions plus lucratives. Pour autant, les « grands » projets logistiques du moment n’en demeurent pas moins intéressants, y compris en termes de politique urbaine. Explications. Vincent Delannoy À l’heure actuelle, les « grands » chantiers logistiques en cours sont ceux du Village de la Construction au bassin Vergote et la construction d’un terminal pour le transport de voitures par voie d’eau, à l’avant-port. Deux projets autour d’un canal qui constitue, logiquement, un endroit idéal de développement logistique. Mais aussi une zone qui, entre-temps, s’est vue réinvestie d’une forte fonction résidentielle. Combiner logistique et résidentiel dans un même périmètre est un véritable exercice d’équilibriste. Village de la Construction Qu’en est-il du Village de la Construction ? Le dossier est porté de longue date par le Port de Bruxelles ; il a été maintenu sur son insistance. Initialement prévu sur la rive gauche du bassin Beco, c’est-à-dire en face de Tour & Taxis, ce projet a dû se replier vers le bassin Vergote. L’ambition initiale du projet a été revue à la baisse, sous la pression des fonctions résidentielles et récréatives. Il s’agit essentiellement d’accueillir les entreprises délogées du bassin Beco, ce qui permet l’aménagement d’un nouveau parc et la construction de la passerelle Picard au-dessus du canal. Les travaux ont démarré fin avril, pour un coût global s’élevant à 8,5 millions d’euros. Le Village centralisera le long de l’avenue du Port les métiers liés au secteur des matériaux de construction et devrait être opérationnel en septembre 2017. Il consistera en un complexe d’entrepôts dédié au commerce des matériaux de construction, combinant espaces de stockage, showroom et bureaux, pour une superficie totale de 25.000 m2 . Que va apporter ce Village de la Construction en termes de gains pour la logistique ? Une concentration des 34 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Le bassin Vergote concentre une bonne part des futurs enjeux logistiques à Bruxelles. acteurs existants, ainsi qu’une augmentation prévue du trafic grâce à l’installation d’un centre de transbordement urbain, notamment pour les matériaux de construction. En effet, si 50 % des flux de matériaux de construction sont actuellement acheminés à Bruxelles par la voie d’eau, cette proportion devrait augmenter. Ainsi, le Port de Bruxelles table sur une augmentation du trafic par voie d’eau de 210.000 tonnes par an. Béton Mais le Village de la Construction, c’est plus que cela. C’est l’ambition de constituer le « point de consolidation » de commandes d’un ou de plusieurs chantiers ; d’être le point de départ des véhicules complets vers les chantiers, en fonction de l’avancement en temps réel des travaux. Car la construction, c’est aussi le béton, qui est déjà produit au bassin Vergote et livré dans les chantiers de la capitale, à raison d’une moyenne de 800 m3 En termes de flux, le béton sorti du bassin Vergote est par jour.

TOPIC optimal : les marchandises arrivent par la voie d’eau et les clients sont à proximité. Pour produire ses 170.000 m3 annuels, Inter-Beton se fait livrer 360.000 tonnes de ciment, de sable et de graviers qui arrivent sur le site essentiellement par bateau. En moyenne, chaque livraison par bateau représente 100 camions en moins sur les routes. La position centrale du bassin Vergote, quant à elle, permet d’optimiser les trajets de livraison. Le seul hic, c’est qu’une centrale à béton en pleine ville, c’est évidemment très utile, mais c’est aussi très laid. Une opération de relifting est en cours : suite à un concours lancé auprès des écoles bruxelloises d’architecture, la centrale à béton B1 sera « intégrée dans son environnement urbain », une initiative saluée par la Région bruxelloise. Transporter des voitures par bateau C’est l’objectif de la construction d’une future plateforme de transbordement à l’avant-port de Bruxelles, à côté de la station d’épuration nord. Actuellement, le quartier Heyvaert, à cheval entre Molenbeek et Anderlecht, regroupe ce commerce de voitures d’occasion qui, après entreposage dans ce quartier, sont transportées par camions vers le port d’Anvers. Ce sont ainsi quelque 120.000 voitures par an qui prennent le chemin d’Anvers, par la route, avant de rejoindre le port de Cotonou, au Bénin, qui sert de hub pour le marché des voitures d’occasion en Afrique de l’Ouest. Le transport par barge offre ainsi un potentiel économique incontestable, sans compter le gain environnemental que représente la suppression de 60 trajets quotidiens de camions chargés de voitures. Les autorités communales, pressées de voir les garages quitter le quartier Hey vaert pour investir dans le logement, s’inquiètent du bon avancement du terminal de chargement et déchargement de véhicules, « roll-on roll-off » ou « Ro-Ro » dans le jargon. Où en est ce dossier ? Le marché de travaux pour la construction et l’exploitation du terminal Ro-Ro est lancé. Il concerne le développement d’un premier terrain de 24.000 m2 (terrain Exxon), mais pas encore les 6,5 ha initialement annoncés. Le début probable d’exploitation est annoncé pour le courant de l’année 2017, avec une finalisation du projet en 2018 – ce qui semble très optimiste. Toutefois, tel qu’il se présente, ce projet ne permettra qu’aux entreprises de voitures d’occasion les plus importantes d’être parties prenantes. Qu’en sera-t-il dès lors des autres acteurs ? Vont-ils pouvoir rester dans un quartier où ils ont commencé à opérer dans les années 70 – et qui était à l’époque à l’abandon ? Ou risquent-ils d’en être évincés ? Et dès lors, où iront-ils ? Les délais et les conditions leur permettront-ils d’investir le terminal Ro-Ro en temps utile ? Distribution urbaine À Bruxelles, le transport par voie d’eau permet non seulement d’éviter des centaines de milliers de voyages par camion, mais recèle encore un potentiel à développer en La gare de Schaerbeek-Formation, carrefour entre le rail, la route et le canal. matière de distribution urbaine : les marchandises palettisées sont rapprochées au plus près de l’utilisateur final dans un centre de consolidation urbain, où l’organisation de la livraison finale est optimisée. C’est déjà le cas au point de rencontre entre le canal, la route et la gare, à hauteur de Schaerbeek-Formation, avec un acteur comme CityDepot. Ce n’est qu’un début. Deux plates-formes CTU (centre de transbordement urbain) sont en voie de réalisation : l’une au quai de Biestebroeck à Anderlecht ; l’autre au bassin Vergote à Bruxelles-Ville. Où en sont ces projets ? Pour le premier, les travaux d’infrastructures ont été réalisés en 2015 ; l’exploitant a été désigné en avril 2016 et l’obtention des permis est en cours pour la construction d’un entrepôt pour les opérations en lien avec la distribution urbaine. Le trafic de marchandises palettisées par voie d’eau devrait y démarrer de façon régulière au début de l’année 2017. La deuxième plateforme sera mise en œuvre au bassin Vergote : il s’agit en fait de la deuxième phase d’aménagement du Village de la Construction. L’appel à projets pour son exploitation sera lancé au cours du second semestre 2016 pour une exploitation à partir de 2018. Outre les CTU, quatre points de transbordement urbains (PTU) seront prochainement mis en œuvre par la mise en place d’une signalisation sur ces sites dont l’utilisation principale, non logistique, sera poursuivie : quai public, piste cyclable… Leur répartition a été effectuée d’après un croisement entre les flux potentiels et les possibilités physiques de déchargement le long du canal. Ils seront situés à l’avant-port rive gauche, à proximité du pont de Buda ; à l’avant-port rive droite, au terminal à conteneurs ; au centre, à la Porte de Ninove rive droite ; au sud enfin, au quai d’Aa. À titre indicatif, en 2015, le port de Bruxelles a connu une augmentation du transport de palettes de 266 % et de 56 % pour les conteneurs. D’où l’importance de la réalisation des CTU et des PTU pour permettre cette croissance logistique particulièrement propre. Pour la promotion du trafic de conteneurs, le Port veille à garantir le tirant d’eau et le tirant d’air nécessaires, tout en proposant une politique tarifaire avantageuse. ● 36 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016

Le MIC stimule l'accès des étudiants IT au monde de l'entreprise Fruit d'un partenariat public-privé, le Microsoft Innovation Center Brussels se profi le comme une initiative visant à soutenir la création de start-ups et d'emplois dans le secteur TIC dans la Région de Bruxelles-Capitale. Au-delà notamment de programmes d'accompagnement destinés aux start-ups, le MIC propose depuis plusieurs années déjà des stages aux étudiants bacheliers en informatique de dernière année. D'une durée de 15 semaines (de février à fi n mai), ces stages permettent aux startups, aux PME et aux plus grandes entreprises de bénéfi cier des services d'un à trois étudiants pour la réalisation d'un projet informatique. Ce programme est notamment intéressant pour les entreprises ayant choisi d’externaliser tout ou partie de leurs besoins informatiques. Cécile Jabaudon, Operational Director du MIC Brussels, explique les aspects pratiques de ce stage : « Les entreprises nous soumettent d'abord un projet informatique qu'elles souhaitent réaliser sur la base des technologies cœur de Microsoft, comme .Net, Azure ou Xamarin notamment. Ces projets sont analysés et validés par nos coaches qui cherchent ensuite le profi l d'étudiant le plus adéquat pour ce projet en fonction d'un test de compétences préalable. Après quoi le stage peut débuter, l'étudiant travaillant 3 jours par semaine en entreprise et 2 jours au sein du MIC où nos coaches experts l'encadrent et le conseillent, que ce soit au niveau du développement technique de la solution ou de la gestion de projet notamment. Pendant toute la durée du stage, l'interaction est étroite entre l'étudiant, son mentor et l'entreprise afi n de s'assurer que le projet répondra parfaitement aux attentes de l'entreprise, tant en termes de spécifi cations que de délai. » Le programme offre un stage à une quinzaine de bacheliers par an. « Et les entreprises se déclarent particulièrement satisfaites puisqu'en 2016, 60% des entreprises qui avaient participé au programme l'année précédente ont redemandé un stagiaire », se félicite encore Cécile Jabaudon, qui confi e qu'au-delà des hautes écoles en informatique, le MIC souhaiterait inclure dans son programme de stage davantage de futurs diplômés de l'enseignement de promotion sociale, pour lesquels l'accès à un stage est souvent plus diffi cile. De même, « nous sommes constamment à la recherche d'entreprises désireuses d'accueillir de futurs diplômés en informatique, notre objectif pour cette année étant d'une vingtaine de stagiaires. » Comme le programme se déroule en anglais, tant les candidats francophones que les néerlandophones sont bienvenus. Précisons que les frais de participation au programme demandés aux entreprises sont très raisonnables au regard des coûts engendrés lors du développement d’une application ou d’un site web. Dans le cadre de sa mission de développement du secteur TIC à Bruxelles, le Microsoft Innovation Center Brussels (www.mic-brussels.be) poursuit et intensifi e son programme de stages en entreprise à l'intention des bacheliers de dernière année. Les candidatures des entreprises sont attendues d’ici fi n septembre. « Leur projet ne doit pas forcément être très détaillé au plan technique puisqu'il sera affi né et validé par la suite dans le cadre d'un dialogue avec les coaches du MIC et les étudiants », tient à insister Cécile Jabaudon. Plus d’informations :info@mic-brussels.be OUAT! accueille des stagiaires du MIC Brussels Fondée par Nicolas Vertommen et Matthieu Egloff, la start-up bruxelloise OUAT! se profi le comme l'intermédiaire entre les clients et ses contractants dans le monde des sciences du vivant et du marketing. La société s'est tournée vers le MIC Brussels pour réaliser son projet de plateforme web dans le cloud pour la confi guration de procédés en biotechnologie, leur agencement dans l'espace et leur représentation en 3D dans le cadre de la réalité virtuelle, une approche qui permet de très nombreuses possibilités d'interaction. En pratique, OUAT! a accueilli 3 stagiaires en 2015 et 1 autre en 2016, ce dernier se voyant même proposer une opportunité d'emploi. "Ce stage permet aux jeunes de se familiariser avec de nouvelles technologies de pointe dans un secteur particulièrement dynamique, tandis que nous avons bénéfi cié de ressources pointues pour le développement de notre plateforme", explique Nicolas Vertommen qui ajoute que les étudiants ont ainsi eu la possibilité de voir les résultats concrets de leur travail, ce qui est particulièrement motivant et encourageant. www.hakobio.com

DHL et PostNL utilisent déjà des drones dans l’archipel des Wadden. LOGISTIQUE & MOBILITÉ Le drone, magasinier de l’avenir ? Des drones dans la logistique ? Des robots volants qui répertorient les stocks d’un entrepôt ou contrôlent les installations extérieures... Cela pourrait se concrétiser plus vite que vous ne le pensez. L a Suisse autorise déjà la livraison de colis par drone. La demande n’existe pas encore vraiment chez nous, mais des entreprises logistiques belges étudient le recours aux robots volants pour l’inventaire d’entrepôts et le contrôle de terrains industriels. C’est ce qui a incité le Vlaams Instituut voor de Logistiek (VIL) à lancer, il y a plus d’un an, le projet « Drones et Logistique », avec le soutien technologique de la KU Leuven. Les résultats définitifs ne seront connus qu’en décembre, mais Jan Merckx, chef de projet auprès du VIL, se montre optimiste quant à la faisabilité économique des dossiers à l’étude (notamment Colruyt, H. Essers et G4S). « Je suis convaincu que l’on pourrait réaliser de très belles choses à peu de frais. Le coût d’un vol de drone est quasi nul. L’appareil consomme très peu d’énergie et il n’est pas cher : vous en trouvez déjà entre 2000 et 5000 euros. Le coût d’exploitation est également modeste parce que vous économisez sur le personnel et pouvez demander au drone de procéder à l’inventaire pendant la nuit. Les principaux investissements concernent la formation des collaborateurs qui travailleront avec les robots volants et l’installation de l’infrastructure requise, par exemple les bornes de charge en cas de longues distances. Mais là encore, ce sont des coûts uniques, facilement amortis à terme. » Scanner les palettes Le fournisseur d’énergie Elia constitue un bel exemple. Il participe au projet VIL et a impliqué l’agence spatiale européenne ESA dans la quête de solutions qui utiliseraient des drones dans la gestion du réseau de transmission électrique. Le robot volant pourrait effectuer un relevé des dégâts à un pylône de haute tension après des intempéries. « Aujourd’hui, une ligne endommagée est mise hors service et un technicien escalade le pylône pour examiner les avaries », explique Jan Merckx. « Il serait plus efficace et plus sûr de confier cette tâche à 38 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Peter Van Dyck un drone. Si cela permet d’éviter la mise hors service du réseau, les investissements seraient vite rentabilisés. » Autre motif d’optimisme pour Jan Merckx : les publications sur les utilisations concrètes en inventaire de magasins et entrepôts, en Europe. Parmi elles, InventAIRy, à laquelle H. Essers contribue. Il faut dire que l’entreprise doit faire chaque année l’inventaire d’une quantité énorme de palettes en stock. Ah, si un drone en pilote automatique pouvait scanner toutes ces palettes... « Les robots servent déjà dans les magasins de prêt-à-porter », confie M. Merckx. « L’inventaire laisse souvent à désirer, dans les boutiques. Il n’est pas évident de scanner les codes à barres d’articles empilés. La technologie RFID (identification par ondes radio) permet à de plus en plus d’entreprises de recourir à des drones et d’autres robots. » Lenteurs législatives Les entreprises sont très intéressées par les drones autonomes suivis par une salle de contrôle, mais la législation ne tolère pas ou guère ce genre d’applications. « Nous surmontons beaucoup plus vite les obstacles technologiques que juridiques », déplore Jan Merckx. « Nous disposons déjà d’une technologie ‘sense-and-avoid’ par laquelle le drone réagit de manière appropriée s’il détecte un obstacle inattendu sur le parcours prédéfini. La pression s’accroît pour exiger l’élaboration d’une législation européenne adéquate, même si le législateur ne peut rien précipiter. Il lui faut en effet répertorier d’abord tous les risques potentiels. » Il n’y a aucune objection juridique tant que les inspections et inventaires s’effectuent à l’intérieur. Le problème se pose en revanche pour des entreprises portuaires, mais aussi de grands groupes tels que Colruyt, qui rêvent de drones pour inspecter et même sécuriser des terrains à l’extérieur, ainsi que des conteneurs. « Si une alarme se déclenche sur un site, un drone peut être envoyé sur © DHL

TOPIC place pour évaluer la situation. Le personnel de sécurité reste à son poste et est prêt à réagir si une infraction a lieu simultanément de l’autre côté du site. Les entreprises portuaires, dont les activités couvrent parfois plusieurs kilomètres carrés, pourraient recourir à des drones pour livrer du petit matériel de réparation à l’un ou l’autre point du site. » Distribution de médicaments Le largage de petits colis de maximum deux kilos dans des régions reculées est déjà pratique courante à l’étranger. « DHL et PostNL utilisent des drones pour la livraison de médicaments urgents dans l’archipel des Wadden », explique M. Merckx. « La difficulté d’accès a incité les pouvoirs publics à plus de souplesse dans l’octroi des licences. La plupart des essais s’effectuent jusqu’à présent dans des villages inhospitaliers d’Asie, que les coursiers ne peuvent atteindre qu’au terme d’un parcours de plus de trois heures en vélomoteur. Les drones offrent de réelles perspectives sur le plan humanitaire. Il suffit de penser à l’aide urgente après des inondations ou d’autres catastrophes, comme au Népal. » Plus près de chez nous, il n’y a guère d’utilisations envisageables dans la livraison de colis, à part peut-être la distribution nocturne de médicaments aux cliniques ou la livraison de marchandises de secours et de moyens de communication après une catastrophe naturelle. « Nos villes sont plus petites et plus densément peuplées. L’envoi de drones sur des lieux à forte concentration humaine est loin d’être évident. Il faudra encore du temps pour que cela puisse se faire de manière contrôlée. Sans doute les véhicules autonomes joueront-ils beaucoup plus tôt un rôle important dans la distribution urbaine. Je n’ose donc pas affirmer que les drones seront le vecteur de transport par excellence dans l’avenir. » ● La logistique portuaire au profit de la mobilité C’est par le port que ce fait une grande partie de l’approvisionnement de Bruxelles, que ce soit en denrées alimentaires, en produits pétroliers, en matériaux de construction et produits métallurgiques. L’objectif du Port de Bruxelles est de développer de nouveaux types de trafics et de favoriser le report modal vers la voie d’eau et le rail. Un exemple créatif est celui du transport de palettes, pour lequel le Port de Bruxelles est un des pionniers, qui a connu une augmentation de 266% en 2015 avec près de 12 000 palettes chargées et déchargées au port, contre quelques 3 000 l’année précédente. Concrètement, le Port développe un réseau de plateformes de transbordement le long du canal, afin d’organiser la distribution urbaine par la voie d’eau et d’assurer la livraison des marchandises au plus près de l’utilisateur final de manière à réduire les coûts du “dernier kilomètre“. Ces plateformes accueilleront aussi bien des produits de consommation que des matériaux de construction. L’implication du Port dans la distribution urbaine est déjà une réalité mais celle-ci sera davantage structurée à l’issue de la mise en place du réseau de plateformes. Le projet se développe dans le cadre du “Plan stratégique pour le transport de marchandise“ de la Région. Le port devient un centre logistique intelligent au profit de la mobilité. www.port.brussels BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 39

ENTREPRENDRE TRANSITION The Overview Effect L’astronaute Ron Garan se balance au bout du bras robotisé de l’ISS, à 400 km d’altitude. Il contemple la Terre, comme hors du temps : « Cette incroyable oasis fragile m’a bouleversé et a secoué ma conscience. J’ai été touché au plus profond par notre absurdité effarante ». Sebastiaan De Neubourg R on a vécu la même expérience que bien d’autres astronautes : l’Overview Effect, la vue directe, depuis l’espace, de la minuscule boule de vie fragile qu’est notre Terre. Bien plus haut encore, le télescope Kepler sonde l’univers à la recherche de planètes semblables à la nôtre et de vie extra-terrestre. 21 planètes potentiellement habitables ont été détectées depuis 2009. La NASA estime que notre galaxie en abrite, à elle seule, plus d’un milliard. Peutêtre que sur l’une d’entre elles, une civilisation scanne l’univers à la recherche de vie, comme nous le faisons. De son point de vue, notre planète est minuscule. L ’Overview effect au sens fort. D’autres formes de vie pourraient être très différentes, mais avec un point commun : nous vivons tous sur une planète, une petite boule de vie. S’il existait, le manuel Survivre sur d’autres planètes pour les nuls mentionnerait en page 1 un conseil essentiel : « Quelle que soit la planète, recyclez tout ce que vous utilisez, toujours. » Voilà la bourde de débutants que nous commettons : nous vivons sur notre Terre comme si nous disposions d’une deuxième pour la remplacer quand elle sera épuisée. Prendre, produire et jeter : notre système économique défie le bon sens élémentaire dans l’utilisation des ressources limitées d’une planète. Les extra-terrestres doivent nous considérer comme de pitoyables imbéciles incompétents qui ne comprennent rien à la vie. Nous faisons tout de travers. Vous savez tout cela. Que n’a-t-on dit et écrit sur la nécessité d’une économie circulaire et régénérative ? Elle est aussi indispensable qu’une analyse des coûts et profits ou qu’un retour sur investissement en affaires. Elle est la conséquence évidente de notre vie sur une planète limitée. Bâtons et carottes Nous pourrions attendre que le climat devenu fou, la disette ou la législation nous obligent à changer de comportement. Nous pourrions aussi décider de concevoir nos propres carottes et de nous engager, volontairement et sans y être 40 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 contraints, dans de nouvelles voies d’utilisation des ressources naturelles. Le rêve d’un monde meilleur... Nous savons que nous devons changer, mais nous devons aussi sentir pour comprendre. Avec des alternatives pour une vie meilleure et aussi de meilleures alternatives (plutôt que de moins mauvaises). Sans doute les entrepreneurs débutants, libres de toute réflexion cadenassée ou d’intérêts établis, sont-ils le plus à même de proposer des produits et services selon des modalités radicalement meilleures. J’ai travaillé pendant cinq ans comme consultant chez Greenloop, assez pour découvrir de nombreuses initiatives qui vont dans ce sens. Ces entrepreneurs m’ont convaincu de créer une organisation à impact positif – Yuma – qui s’efforce de combattre les concepts véreux. Une conception optimisée Yuma produit les toutes premières lunettes solaires en circuit fermé, au départ de tableaux de bord de voitures, de bouteilles en PET et de bambou recyclé. Ces lunettes de haute qualité sont imprimées en 3D, localement. Les clients peuvent obtenir un nouveau modèle en bénéficiant d’une ristourne importante s’ils restituent leurs anciennes lunettes pour recyclage. Yuma s’efforce, avec les clients, de maintenir un maximum de matériaux dans un circuit fermé. Elle collaborera avec de jeunes talents fraîchement diplômés pour créer de nouveaux modèles. Les fichiers d’impression 3D seront disponibles en open source pour permettre l’impression des lunettes solaires à domicile. L’objectif est de fonctionner de manière totalement circulaire d’ici 2021. Les lunettes solaires ne résoudront pas le problème, mais peuvent lancer un débat dont nous avons bien besoin. ● Plus d’info : www.weareyuma.com. Et pour savoir ce qu’est l’overview effect depuis l’espace, jetez un coup d’œil aux superbes photos du livre The overview effect, Space exploration and human evolution, par Frank White.

Nous recyclons pour votre plus grand profi t. Nous demandons à un collecteur agréé de reprendre nos huiles usagées. Les huiles usagées sont des déchets dangereux. C’est pourquoi il existe des règles strictes pour leur stockage, leur transport et leur traitement. Ce n’est que si vos huiles usagées sont collectées selon les procédures prescrites par l’OWD, BE ou l’OVAM qu’elles seront recyclées dans le respect de l’environnement. Faites appel à un collecteur agréé pour reprendre vos huiles usagées. Et ça, pour votre entreprise, c’est une vraie plus-value. ASTUCE : de petites quantités d’huiles usagées peuvent donner droit à des compensations forfaitaires. Découvrez tous les détails sur www.valorlub.be D’ABORD LUBRIFIER, PUIS RECYCLER valorlub.be

ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Indépendants : améliorations du statut par petites touches Juste avant la pause estivale, le gouvernement fédéral a adopté plusieurs mesures qui améliorent à la marge le statut social des travailleurs indépendants. 1. L’étudiant-entrepreneur Afin d’encourager l’esprit d’entreprendre chez les jeunes, le conseil des ministres a récemment approuvé la création du statut d’étudiant-entrepreneur, répondant ainsi à une demande récurrente d’IZEO. Actuellement, un étudiant qui se lance comme indépendant a un statut équivalent à celui d’un indépendant complémentaire. Le seuil de paiement de cotisations est très vite atteint (1.440 €) ; au-delà, l’étudiant cotise au taux plein, sans ouvrir de droits en matière de sécurité sociale. Un système trop rigide pour les étudiants-entrepreneurs. L’avant-projet de loi crée un statut spécifique pour les étudiants-entrepreneurs de moins de 25 ans, régulièrement inscrits dans un établissement d’enseignement en Belgique. Ce nouveau statut prévoira un système avantageux de cotisations sociales pour les étudiants ayant des revenus inférieurs au seuil en vigueur pour les indépendants en activité principale (13.010,66 en 2016). Concrètement, ils bénéficieront d’une exonération complète de cotisations sociales si leurs revenus annuels imposables sont inférieurs à 6.505,33 €, tandis qu’ils cotiseront à 21 % pour les revenus entre 6.505,33 € et 13.010,66 €. En matière des soins de santé, ils maintiendront leurs droits en tant que personne à charge si leurs revenus sont inférieurs à 6.505,33 €, et en tant que titulaire s’ils paient des cotisations. Sur le plan fiscal, un étudiant jobiste et un étudiant entrepreneur seront sur un pied d’égalité en matière de calcul des personnes à charge : ils resteront à charge de leurs parents si leurs revenus nets ne dépassent pas 3.120 € (parents imposés conjointement) ou 4.500 € (parents imposés isolément). Ce nouveau statut d’étudiant-entrepreneur entrera en vigueur au 1er janvier 2017. 2. Droit passerelle en cas de cessation pour raisons économiques Le « droit passerelle », qui prévoit, après la cessation d’activité, le maintien des droits en allocations familiales et en assurance maladie ainsi que le bénéfice d’une indemnité de 1160 € pendant 12 mois, existe déjà pour les indépendants en cessation pour cause de faillite, de règlement collectif de dettes et de cessation forcée. Afin d’apporter un réel soutien aux indépendants en difficulté, ce droit passerelle sera élargi dès le 1er janvier aux indépendants qui cessent leur activité professionnelle en raison de difficultés économiques, sans passer par la case « faillite ». L’indépendant qui souhaite bénéficier de cette mesure devra remplir trois conditions : être bénéficiaire du revenu d’intégration, ou avoir bénéficié un certain temps d’une dispense de cotisations ; disposer d’un revenu annuel inférieur 42 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 à 13.010,66 € ; être en règle d’au moins 4 trimestres de cotisations sociales sur une période de 16 trimestres qui précède la cessation. La durée de l’allocation du droit passerelle pour raisons économiques sera liée à la durée de la carrière de l’indépendant, sans toutefois excéder 12 mois sur l’ensemble de sa carrière. 3. Alignement de la pension minimale des indépendants sur celle des salariés C’était déjà le cas au taux ménage depuis avril 2013. Cela devient vrai aussi pour les pensions au taux isolé depuis le 1er août 2016 : la pension minimum de retraite ou de survie au taux isolé est alignée sur celle des salariés. Ce n’est pas la panacée, mais une injustice est gommée. La pension minimum au taux ménage, pour les indépendants comme pour les salariés justifiant au moins 2/3 de carrière complète, est de 1.460,45 € par mois. Pour un isolé, elle s’élève à 1.168,73 €. Enfin, la pension de survie est de 1.150,35 €. La suppression de la limitation d’activité autorisée pour les pensionnés s’améliore en parallèle, tant pour les salariés que pour les indépendants : ils pourront désormais poursuivre une activité professionnelle après leur retraite, sans limitation de revenus s’ils ont atteint 65 ans ou 45 ans de carrière. Auparavant, il fallait cumuler l’âge de 65 ans et 42 ans de carrière, ce qui posait problème notamment pour les professions nécessitant de longues études. En outre, les indépendants en personne physique pourront à l’avenir, comme leurs collègues en société, accéder aux pensions complémentaires du 2e pilier, avec réduction fiscale de 30 % à l’appui. Une série de progrès bienvenus, salués par IZEO. ●

ENTREPRENDRE START’HUB Yumm’eat : hamburgers végétariens L e végétarisme a le vent en poupe. Si les végétariens stricto sensu ne représentent que quelques pourcents de la population, les personnes qui consomment occasionnellement des produits végétariens sont de plus en plus nombreuses. C’est dans ce cadre que Yasmine Al-Zuhbi et Marie Laurent ont lancé en avril dernier Yumm’eat. Si la seconde est végétarienne, la première ne l’est pas mais a goûté à la cuisine de son père, syrien d’origine, qui lui concoctait des falafels, succulentes boulettes constituées de pois chiches et de fèves mélangées à diverses épices. « Les falafels sont consommés au Proche-Orient quotidiennement », explique Yasmine Al-Zuhbi. « Ils sont préparés à la demande et agrémentés de crudités choisies par le client. Il est difficile de faire la même chose ici car il faut un débit important, puisque l’on travaille des pro duits frais. » Son associée, Marie Laurent, poursuit : « C’est ainsi qu’est venue l’idée de Yumm’eat. Nous avons choisi de travailler des légumineuses que nous proposons sous forme de burgers surgelés prêts à cuire. Dans la mesure du possible, nous utilisons des matières premières 100 % naturelles produites localement, bio ou artisanales. » Dans la pratique, elles préparent leurs « solutions gourmandes » au sein de l’espace de coworking culinaire, Cooking, situé à Anderlecht. Les burgeurs sont préparés en différents formats (classique, mini, tapas) et congelés à très basse température, ce qui permet de conserver les nutriments mais aussi de ne pas ajouter d’additifs ni de conservateurs. Par la suite, ils sont frits et servis dans un pain confectionné par la boulangerie-pâtisserie artisanale jettoise Gavilan. Les burgers sont servis avec des crudités ainsi qu’une sauce à base de yaourt et de crème de sésame appelée tahina. Depuis le lancement de Yumm’eat, Marie Laurent et Yasmine Al-Zuhbi ont participé à divers événements tels que Couleur Café à Tour & Taxis – leur tout premier festival – ainsi que le Ronquières Festival où leurs burgers ont séduit le public. « À Couleur Café, nous en avons écoulé un petit millier », confient-elles. « L’accueil a été très positif et les gens étaient curieux de goûter. Certains étaient même perplexes quant au fait que les burgers étaient 100 % végétariens. » Pour le moment, Yumm’eat propose un seul type de burger, que l’on pourrait qualifier d’oriental. À terme, elle envisage de développer d’autres saveurs afin d’offrir un choix plus large aux végétariens et non-végétariens aussi. Outre les festivals, Yumm’eat propose surtout ses services en B2B aux restaurants, bar à tapas, cantines d’entreprises, etc., ainsi que pour des soirées et événements privés. Par ailleurs, elle a récemment obtenu la deuxième place du Delinnov’ challenge organisé par Délitraiteur. Ce qui lui ouvre à terme la possibilité de développer des produits destinés à Avec Yumm’eat, Yasmine Al-Zuhbi et Marie Laurent proposent des hamburgers végétariens qui séduisent également les carnivores. Guy Van den Noortgate Marie Laurent (links) en Yasmine Al-Zuhbi. être commercialisés sous la marque Yumm’eat. Mais cette perspective n’est pas encore à l’ordre du jour, d’autant qu’elle nécessite de lourds investissements. Si elle vise les végétariens, Yumm’eat n’entend pas se concentrer uniquement sur ce segment de marché. « Nous visons également les ‘flexitariens’, c’est-à-dire les personnes qui décident de consommer moins de viande et d’essayer de temps en temps autre chose. De plus, nous pouvons également, comme il n’y a absolument pas de viande dans nos burgers, proposer nos produits aux vegans qui refusent tout produit d’origine animale. Nous avons juste dû adapter les pains afin qu’ils ne contiennent ni lait, ni œufs. » En créant Yumm’eat, Yasmine Al-Zuhbi et Marie Laurent ne se contentent pas de surfer sur la vague « veggie » mais entendent bien s’adresser à l’ensemble des personnes qui se soucient de manger sainement. Un marché qui croît sans doute davantage que celui du végétarisme. ● Info : retrouvez Yumm’Eat sur Facebook Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 43

Une séance du Start’Hub Challenge, en octobre 2015 chez ING. STARTERS 5 starters bruxellois qui ont (déjà) gagné ! Bruxelles reste la Région la plus dynamique de Belgique en termes de création d’entreprises – et ses straters gagnent ! La preuve par une véritable pluie de récompenses pour cinq jeunes entreprises bruxelloises au fil de ces dernières semaines. Leur point commun ? Toutes ont été accompagnées par Beci dans le cadre de son Start’Hub Challenge. B ruxelles reste la Région la plus dynamique de Belgique en termes de création d’entreprises – et ses starters gagnent ! La preuve par une véritable pluie de récompenses pour cinq jeunes entreprises bruxelloises au fil de ces dernières semaines. Leur point commun ? Toutes ont été accompagnées par Beci dans le cadre de son Start’Hub Challenge. Raypath Responsables de la commercialisation du projet Raypath, Christophe de Nardis et Oksana Bobik ont pris part au Start’Hub Challenge. Raypath est une méthode de nettoyage écologique, évitant de devoir utiliser des détergents pour le nettoyage des surfaces. « J’ai rencontré via le Challenge des personnes qui ont l’ambition de porter haut leur projet personnel. C’est toujours très motivant de voir d’autres personnes avec la même soif de succès. Par le biais du programme Start’Hub, de talentueux professionnels du terrain nous communiquent les recettes menant à la réussite. » (Christophe de Nardis) Raypath a récemment gagné le Prix belge de l’Énergie et de l’Environnement (Energy & Environment Award 2016). Ewala La plateforme numérique Ewala vise à faciliter les transferts internationaux d’argent. Après la présentation finale devant les partenaires lors du « Start’Hub Challenge », ce projet a reçu le premier prix du Microsoft Boostcamp #9, comprenant, entre autres, l’accès à un incubateur. « Le Start’Hub est une bonne solution pour ceux qui veulent apprendre à entreprendre (pour ceux qui sont en ‘early stage’). De plus, il offre un mentorat de qualité et des possibilités de networking pour la suite. » (Sinouhe Monteiro et Stéphane Ugeux) 44 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Yumm’eat Yasmine et Marie portent le projet Yumm’eat (voir article page précédente). Leur philosophie ? Promouvoir le gourmand tout en proposant des produits sains. Elles ont participé au Delinnov’ Challenge de Delitraiteur et se sont hissées à la 2e place sur 60 projets – avec les félicitations du jury. Ce prix leur permet d’envisager une collaboration potentielle avec le groupe de supermarchés. « Nous avons eu la chance d’être guidées par les coachs de BECI, qui nous ont challengées et obligées à rebondir, quitte à revoir les fondements de notre projet initial. Un avis extérieur, qui plus est expérimenté, est très précieux en ce genre de cas... lorsqu’on lance sa startup ! » (Marie Laurent et Yasmine Al-Zuhbi) Lunetier Ludovic Si vous passez dans le quartier du Sablon, vous avez peutêtre déjà remarqué le Lunetier Ludovic, dont la vitrine laisse entrevoir les coulisses de l’artisan. Il y propose la création de lunettes sur mesure. « Le Start’Hub m’a apporté un fameux coup de pouce pour la mise en place de mon projet. Du business model au pitching, j’ai acquis de nombreuses compétences et mon carnet d’adresses s’est agrandi grâce aux nombreuses rencontres enrichissantes faites au sein de BECI. » (Ludovic Elens) Lunetier Ludovic a participé au concours de la « Vitrine de l’Artisan 2016 » (180 inscriptions, 10 lauréats, 3 gagnants). Il a remporté le « coup de cœur du jury » (vidéo d’entreprise et 1000 euros de communication). Melting Pots Être starter, c’est aussi parfois virer de bord et changer d’idée, se réinventer… Passé par le Start’Hub Challenge,

ENTREPRENDRE c’est avec son nouveau projet Melting Pots que Greg Malcause a gagné un prix au concours Make.Brussels. C’est à l’initiative du ministre bruxellois de l’Économie Didier Gosuin que l’Agence régionale du commerce, Atrium, avait lancé l’idée de ce concours, en collaboration avec la Ville de Bruxelles : un appel à projets pour mettre du baume au cœur des Bruxellois après les tragiques attentats du 13 novembre, puis du 22 mars. « Le Start’Hub m’a permis et poussé à me frotter à la réalité. Avoir des idées sous la douche ou derrière un bureau, c’est bien. Les challenger avec des professionnels ou sur le terrain, c’est mieux ! » (Greg Malcause) Fabienne Malaise Les acteurs du changement « Un projet d’entreprise qui gagne, c’est un projet qui a été remanié, testé et confronté au marché », déclare Fabienne Malaise, responsable du Hub Starters. « Nous mettons toute notre énergie à ouvrir le réseau de Beci à ces talents afin qu’ils puissent rencontrer les acteurs clés pour le développement de leur projet. Nous avons la chance de rencontrer des personnes extraordinaires, les acteurs du changement pour l’économie bruxelloise… » « Nous félicitions chaleureusement tous ces lauréats, Christophe, Oksana, Sinouhe, Stéphane, Yasmine, Marie, Ludovic, Greg, que nous avons appris à connaître personnellement, parce que nous savons ce que cela représente comme efforts – et parfois comme renoncements – pour arriver à un projet viable et même florissant ! » Qu’est-ce que le Start’Hub Challenge ? Chaque année, Beci accompagne environ 60 projets starters à travers son programme « Start’Hub Challenge ». Le Start’Hub Challenge, ce sont 10 ateliers d’accompagnement collectif, 10 outils nécessaires au lancement d’un projet, 7 partenaires, 15 projets qui se rencontrent, un coach présent pour compléter l’accompagnement de manière individuelle… Et bien plus encore ! ● Contact Hub Starters : Fabienne Malaise: fma@beci.be Julie Frongia: jfr@beci.be starters@beci.be DÉCOUVREZ NOS FORMATIONS ichecformationcontinue.be MANAGEMENT – STRATÉGIE FINANCE – CONTRÔLE – GOUVERNANCE FISCALITÉ – DROIT MARKETING – 2.0 – VENTE RH – PEOPLE MANAGEMENT ENTREPRENARIAT – GESTION DE PME BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 45

ENTREPRENDRE Céder son entreprise : une opération humaine avant tout S’il reste primordial, lors de la cession de son entreprise, d’être bien accompagné sur un plan comptable, fiscal ou légal, l’aspect humain constitue lui aussi un facteur essentiel. David Hainaut I maginé début 2015, en vue d’aider des milliers d’entrepreneurs à vendre leur entreprise dans des conditions optimales, le Hub Transmission est, de l’aveu même de son coordinateur Erick Thiry, « un véritable succès, qui va bien au-delà de nos meilleures espérances ! ». Pour rappel, 40 000 entreprises bruxelloises devront être cédées dans les dix ans à venir. Mais ce phénomène s’anticipe, via le Hub Transmission notamment, pour parer à ses « effets collatéraux » qui peuvent être professionnels, familiaux, voire personnels. Yves Szmir (53 ans) qui, avec son frère, a cédé ses deux sociétés il y a six ans, en témoigne. « J’ai à l’époque vendu mes deux sociétés de services : l’une dans la réservation hôtelière, l’autre dans l’organisation de congrès professionnels. Elles fonctionnaient très bien, mais leur expansion m’a incité à les revendre. » Le nez dans le guidon, mais fort d’une longue expérience, Yves Szmir a luimême organisé la passation de pouvoir avec son repreneur : avocats, comptables et réviseurs d’entreprises l’ont parfaitement encadré. « Par contre », regrette-t-il, « sur un plan strictement humain, on n’était absolument pas préparés ! Ce ne fut pas simple à gérer ! » « Subitement, vous perdez un statut » En cédant, il y a une quinzaine d’années, sa boîte de communication à un groupe américain, Ariane Winckelmans a elle-même été confrontée à la transmission. Formatrice et coach, elle est aussi responsable en ressources humaines et œuvre, précisément, avec BECI dans l’accompagnement. Un sujet qu’elle maîtrise, forcément. « J’y suis d’autant plus sensible que l’humain, autour de cette problématique, a souvent été oublié. J’ai vu de nombreux cas de dépression, surtout chez les dirigeants de PME. Après une revente, il y a souvent une phase de deuil, qui peut être compliquée à vivre. Ces chefs travaillent parfois 80 heures par semaine et, du jour au lendemain, se retrouvent sans rien à faire, ni reconnaissance ! Subitement, vous perdez un statut. Le vide qui s’ensuit peut être difficile à supporter, raison pour laquelle il est impératif d’anticiper. » Sans surprise, la dépression, dans la transmission d’entreprises, touche davantage d’hommes que de femmes. « Pour beaucoup d’hommes, l’entreprise est souvent leur seul bébé, la forme de leur accomplissement. C’est moins le cas chez les femmes, bien qu’il faille éviter les généralités. » Ariane Winckelmans Un sujet de moins en moins tabou Si la cession d’une entreprise reste, auprès des plus anciens surtout, un thème encore délicat, les sociétés prennent aujourd’hui conscience de l’importance du facteur humain. « Les jeunes entrepreneurs sont dans une autre dynamique », confirme M. Szmir, « Et c’est tant mieux! Il faut pouvoir comprendre que vendre est une bonne chose : on se libère d’un poids, d’une pression, on peut se réinventer et on peut, dans certains cas, jouir d’une belle assise financière. Si l’entreprise est revendue dans de bonnes conditions, vous revoyez la vie différemment et vous pouvez réinventer de nouveaux projets ! » La transmission, longtemps considérée comme un « sujet-fardeau », pourrait bien, grâce à cette évolution des mentalités, se révéler précieuse pour la redynamisation économique. « Nous ne sommes qu’aux prémices de cette large prise de conscience », confirme Ariane Winckelmans. « L’accompagnement devrait donc avoir de beaux jours devant lui. De notre côté, nous allons continuer à bien cibler les entrepreneurs concernés, pour qu’ils puissent quitter leur société de la manière la plus saine et autonome possible ! » ● 22 septembre – Panel de discussion Destiné aux dirigeants d’entreprises souhaitant transférer leur société à moyen et à long termes, aux dirigeants voulant céder leur entreprise à leur(s) enfant(s) ou aux éventuels repreneurs Lieu : KBC Brussels – Av. du Port 2, 1080 Bruxelles, le 22/09 de 15h30 à 19h30. Info : Erick Thiry - eth@beci.be, 02 643 78 36 46 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016

ENTREPRENDRE Ouvrir son capital à un investisseur pour booster son développement La levée de fonds est un long processus qui consiste à rechercher des investisseurs extérieurs prêts à financer la création ou le développement de son entreprise. En contrepartie de leur apport en capital, les investisseurs reçoivent des parts dans l’entreprise et espèrent être rémunérés par la distribution de dividendes ou la valorisation d’une plus-value sur la cession ultérieure des parts. Se préparer à contacter les investisseurs Avant de contacter un investisseur, le dirigeant d’entreprise préparera un business plan ou business model décrivant l’analyse du marché, son offre produit, sa stratégie, son plan d’action et le plan financier qui traduira en données chiffrées le plan de développement espéré. Les investisseurs se différencient par leurs modes d’intervention, leurs critères d’investissements et le stade d’intervention dans le cycle de vie de l’entreprise, la taille des opérations qu’ils financent, ou encore par leur spécialisation ou non dans un domaine d’activité ou une zone géographique. Les investisseurs potentiels seront contactés en leur soumettant le business plan ou son résumé, parfois appelé pitch deck. En cas d’intérêt, une réunion de présentation sera organisée. Ce premier contact a comme but de présenter l’équipe et son projet d’une manière convaincante et crédible. Faire appel à un conseiller en levée de fonds Dans la phase de préparation, un conseiller en levée de fonds peut intervenir pour passer en revue le plan d’affaires et les documents de présentation. Il aide à cibler les investisseurs et à répondre aux questions. Le leveur de fonds pourra activer son propre réseau d’investisseurs et structurera l’opération (évaluation financière, conditions du partenariat…). Son expérience sur des transactions passées sera très utile afin d’éviter les pièges dans l’approche et la négociation avec les investisseurs potentiels. Le mariage repose aussi sur un bon contrat Un certain nombre de réunions seront organisées avec l’investisseur pour comprendre l’opportunité d’investissement (due diligence). La pratique veut qu’il confirme son intérêt dans une proposition d’investissement orale ou écrite (term sheet). Cette étape n’est cependant pas obligatoire et il est possible de directement négocier le pacte d’actionnaires et la convention d’investissement dès qu’un accord sur l’évaluation de l’entreprise, le montant à investir et la stratégie de développement existe. Le pacte d’actionnaires a comme objet principal d’accorder plus de pouvoir aux actionnaires minoritaires que ce qui est prévu par la loi : avoir une minorité de blocage, obtenir une représentation au conseil d’administration ou convenir de la date de revente des actions, par exemple. La transaction se terminera par la rédaction du contrat d’augmentation de capital, appelé convention d’investissement, qui contiendra principalement les informations relatives à l’investissement, le montant investi, le nombre de parts émises en contrepartie, les droits et obligations des actionnaires ou encore les déclarations et les garanties. Introduire des investisseurs dans son capital est aussi un bon moyen de financer un projet de croissance, en bénéficiant de leur expertise et en permettant le recours au levier du financement bancaire. Recourir à une levée de fonds est une décision difficile, car cela peut prendre du temps et de l’énergie au management et comporte un certain nombre de contraintes (partage du contrôle, nécessité de sortir les investisseurs…). Avant de rencontrer un investisseur, mieux vaut être bien préparé. On n’a jamais deux fois la chance de faire bonne impression ; il peut donc être utile de faire appel à un professionnel de la levée de fonds. ● Guy Van De Velde Deloitte Accountancy Mobile : + 32 497 51 53 80 gvandevelde@deloitte.com BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 47

COMMUNITY NEWS Le lifestyle en poche en permanence Le monde de l’internet est en mouvance permanente ; le smartphone a pris le dessus. Connecté et proche de vous en permanence, c’est un outil formidable pour votre vie professionnelle mais aussi pour vos loisirs. Depuis 2015, les recherches via smartphones ont dépassé celles effectuées via Google. C’est un premier signe notoire. Les applications pleuvent pour l’instant. Il a suffi d’observer, cet été, les fans de Pokemon Go en chasse virtuelle partout dans le monde pour se rendre compte que c’est plus qu’un phénomène, c’est une véritable razzia. Ne pas avoir de smartphone devient quasiment une philosophie de vie. Comme vous avez pu le découvrir dans Bruxelles Métropole depuis quelques mois, BECI a, grâce à une belle collaboration avec le site Brusselslife, pu étendre son contenu à un volet plus lifestyle à Bruxelles. Brusselslife lance durant ce mois de septembre une application gratuite, téléchargeable facilement sur Apple Store ou sur Android. Celle-ci vous guidera dans toutes vos recherches de commerces à Bruxelles. En vous géolocalisant, elle vous permet de trouver ceux qui collent le mieux à votre recherche sans devoir traverser tout Bruxelles. Vu la mobilité, c’est presque une obligation. Des programmes de fidélité vous sont proposés dans la foulée, afin de profiter des meilleures offres sur le marché et recevoir en « push » l’information qui correspond uniquement à vos centres d’intérêt. Vous serez branchés sur l’actualité lifestyle de notre capitale en permanence. Vous serez incollable sur les restaurants branchés, les sorties théâtre, les apéros éphémères, les visites exceptionnelles de musée, les nouvelles boutiques… L’application Brusselslife est donc un guide interactif et vivant. Vous ne devriez plus rater grand chose de l’activité de notre belle ville. 1… 2… 3… Téléchargez ! Info : www.brusselslife.be ESP A CE MEMBRE A great place for your events ! la Conserverie de Bruxelles Du local en bocal! Pipaillon, Nous avons pris l’initiative de combiner notre passion pour l’agriculture de qualité, les produits artisanaux locaux et la cuisine, en créant d’exceptionnelles conserves en bocaux, destinées à simplifier la vie au quotidien: confitures, tapas, chutneys, desserts et essentiels de la petite épicerie. L’atelier Pipaillon est niché au coeur de Bruxelles . C’est là que nous produisons l’ensemble de notre gamme, certifiée bio. Nous nous sommes également fait plaisir en créant une épicerie/coffee bar joliment vintage sur les quais du Vismet. L’esprit et la qualité des conserves de grand-mère, avec une touche rock aux accents d’aujourd’hui. Les secrets de la conservation ? La fraîcheur de la matière première et le savoir-faire de l’artisan. Le secret de Pipaillon ? Un mode de production artisanal, une combinaison d’épices, d’audace et la maîtrise de différents modes de conservation : au sucre, au vinaigre, à l’huile, au sel et enfin, la pasteurisation. Nous privilégions le circuit court, les producteurs locaux que nous aimons et respectons. En Belgique (pour les fruits et légumes de saison) et en Sicile (pour les agrumes, les olives, les câpres et l’huile d’olive). Le B19 vous propose la location de ses espaces mariant subtilement la modernité, l’élégance et la qualité des services proposés. Nous sommes à votre disposition pour vos formations, journées d’entreprise, soirées d’anniversaire... Nos espaces offrent une capacité allant de 2 à 200 personnes et sont modulables. Pour de plus amples informations, contactez Eric Boereboom à eric@b19.be ou au +32 (0)471 911 911. 48 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 VISIT www.B19.BE Informations pratiques Pipaillon sprl 11-13 Quai au Bois à Brûler - 1000 Bruxelles Contact: cb@pipaillon.com - Website: www.pipaillon.com

COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE EJ Lawyer, un partenaire dynamique Le droit de la propriété intellectuelle est un outil essentiel dans la création et la protection des actifs de l’entreprise. Quel que soit le secteur d’activité (technologie, divertissement, développement de logiciels, édition, internet,…), EJ LAWYER est un partenaire dynamique qui vous aide à tirer le meilleur parti de ce que vous créez. Le cabinet est présent à Bruxelles et Luxembourg et fournit un service complet (acquisition, négociation, exploitation, gestion, protection et cession de la propriété intellectuelle, conseils en stratégie, etc.). Il travaillera et explorera avec vous les différentes approches pour réaliser votre potentiel d’affaires de manière directe et différente car votre entreprise est importante et peut s’attendre à recevoir sa meilleure attention. Chaque cas est unique, c’est pourquoi le cabinet s’engage à fournir ses meilleurs efforts pour faire face à vos problèmes ou objectifs spécifiques et transformer les situations les plus épineuses à votre avantage. Visitez notre site www.jacobs.lawyer Alstom équipe le métro de Chengdu Chengdu (une ville de plus de 9 millions d’habitants, au centre de la Chine) étend son métro. La phase une de la nouvelle ligne 3, sur laquelle circulent 144 voitures de métro équipées des systèmes de traction d’Alstom, est entrée en service commercial le 31 juillet. Cette phase une, qui couvre plus de 20 km et comprend 17 stations, relie, en diagonale, le nord-est au sud-ouest de Chengdu. Au terme de trois phases de construction, la ligne 3 de Chengdu mesurera 50,4 km de long pour 37 stations. Alstom a remporté plusieurs contrats qui prévoient, ESP A CE MEMBRE ressources à vos équipes. Votre sous-traitance est maitrisée. Nous intégrons nos Devos Contracting est une entreprise à taille humaine. Nous mettons à votre disposition une équipe d’une cinquantaine de personnes partout dans le monde pour toute mission en électricité industrielle et tertiaire ainsi qu’en automatisation et tuyauterie/soudage. Dans le respect des normes de qualité, nous vous offrons un service professionnel de qualité. Devos Contracting est certifiée VCA. Nous engageons dans votre projet notre savoir-faire et notre expertise pour apporter les solutions les mieux adaptées à vos envies et à votre budget. Nous intervenons notamment dans les hôpitaux, sur des sites sensibles, dans les hôtels, dans les usines et dans les data centers. DEVOS CONTRACTING 31, avenue du Peuple Belge F- 59800 Lille • T : +33972347348 www.devoscontracting.fr contact@devoscontracting.fr

COMMUNITY NEWS au total, la fourniture de systèmes de traction pour les 432 voitures de métro de cette nouvelle ligne. Les systèmes de traction sont fabriqués par la coentreprise locale d’Alstom, Shanghai Alstom Transport Electrical Equipment Co. Ltd. (Satee), par Alstom en France pour les pièces et Alstom en Belgique pour les logiciels. Par l’intermédiaire de Satee, Alstom fournit son système de traction OptOnix, qui a été spécialement créé et développé en Belgique pour le marché chinois, conçu précisément pour améliorer la performance opérationnelle et réduire le coût du cycle de vie. Alstom a équipé de ses solutions de traction 18 lignes de métro dans 8 villes de Chine, parmi lesquelles Pékin, Shanghai, Nanjing, Qingdao et Hong Kong. Alstom et Satee fournissent des systèmes de traction pour les voitures de métro en Chine depuis plus de 15 ans. Info : www.alstom.com Europcar investit dans Wanderio, une start-up multimodale innovante Le groupe Europcar, leader de la location de véhicules en Europe, annonce un investissement minoritaire, via son Lab (son entité dédiée à l’innovation), dans la start-up Wanderio, une plateforme de recherche et de comparaison multimodale. Il s’agit d’une nouvelle étape dans le développement de la stratégie de mobilité d’Europcar dont l’objectif est de proposer une réponse multimodale aux besoins de demain. Wanderio est une start-up italienne créée en 2013. Son ambition est de simplifier la vie des consommateurs en leur proposant le meilleur moyen de transport pour aller d’un point A à un point B, suivant deux critères : le prix et la durée du voyage. Sur la même plateforme, les clients peuvent comparer, réserver et payer leurs voyages en avion, train, bus longue distance et transfert d’aéroport avec, à venir, une offre de location de voitures. Avec plus d’un million de voyages déjà planifiés, Wanderio offre des connections à plus de 700 aéroports et plus de 4 000 gares et stations de bus. L’investissement d’Europcar apportera un support important pour augmenter la présence de Wanderio en Europe. Fabrizio Ruggiero, Directeur de la Mobilité et membre du directoire du groupe Europcar déclare : « Nous sommes ravis d’entrer dans le capital de Wanderio. C’est la première fois que le Lab investit dans une entreprise de ce type car nous sommes convaincus par le potentiel du business model et leur approche unique de la comparaison des différents moyens de transports. » Info : www.europcar-group.com Les commerçants veulent plus de produits locaux dans leurs rayons Comeos, la fédération du commerce et des services, va stimuler les partenariats entre producteurs locaux et supermarchés. Pour ce faire, la fédération a présenté une brochure lors de la Foire agricole de Libramont. « 85 % des Belges achètent des produits belges au moins une fois par semaine et 42 % même une fois par jour », souligne Dominique Michel, CEO de Comeos. « Les produits locaux présentent divers avantages. En achetant local, vous soutenez un producteur local ainsi que l’économie locale. Les produits doivent être transportés moins loin, ce qui est bénéfique pour la mobilité et l’environnement. De plus en plus de consommateurs et de commerçants ont conscience de ces avantages. » « Les supermarchés belges vendent déjà beaucoup de produits locaux. Vous les reconnaissez facilement au drapeau belge », poursuit-il. « Si nous considérons les produits par catégorie, nous constatons que 99 % de la viande de porc vendue dans les magasins est d’origine belge. Pour la viande de bœuf et de veau, il s’agit de 95 % et pour les autres viandes de 77%. Le lait (91 %) et les œufs (80 %) Dominique Michel

Visitez 2 OCTOBRE DE 10 À 17 H DECOUVERTE JOURNEE ENTREPRISES 2 OKTOBER VAN 10 TOT 17 U La Journée Découverte Entreprise vous emmène à la découverte de 300 entreprises aux quatre coins du pays. Découvrez quelles entreprises bruxelloises participent dans le magazine Journée Découverte Entreprises ci-joint ou visitez www.jde.be si vous voulez pousser une pointe plus loin ! www.jde.be union wallonne des entreprises

COMMUNITY NEWS sont aussi majoritairement d’origine belge. En saison, les légumes provenant de la production locale peuvent atteindre 74 %, les fruits 72 %. Il y a bien entendu aussi les types exotiques que les agriculteurs belges ne produisent pas. » « Les commerçants entendent miser encore davantage sur ces partenariats avec des producteurs locaux. Pour encourager de tels partenariats, Comeos a organisé un séminaire lors de la Foire agricole de Libramont. Nous y avons présenté une brochure, qui explique aux agriculteurs quelles étapes ils doivent parcourir pour vendre leurs produits à une chaîne de magasins et qui ils peuvent contacter à cet effet dans les différentes enseignes. » Info : www.comeos.be La génération Y se prépare à des carrières marathons ! ManpowerGroup a récemment publié les résultats d’une étude mondiale consacrée à la génération Y (les « millenials »). D’ici 2020, pas moins de 35 % de la population active mondiale sera issue de cette génération. Des avis et stéréotypes les plus divers circulent au sujet de cette catégorie de ASSEMBLÉE GÉNÉRALE BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le mercredi 5 octobre 2016 à 16 h. Ordre du jour ● Approbation du procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2015 ● Rapport du Conseil d’Administration ● Rapport du commissaire réviseur ● Approbation des comptes pour l’exercice 2015-2016 ● Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2016-2017 ● Décharge aux administrateurs et commissaire réviseur ● Nomination du Conseil d’Administration ● Allocution du Président ● Attribution de la Médaille de BECI Thierry Willemarck Président 52 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 travailleurs. Selon certains, ils sont peu loyaux, prétentieux et fainéants. D’autres qualifient cette génération de personnes nées entre 1980 et 1995 d’entrepreneurs « digitaux » et férus d’innovation. Ce qui est certain, c’est qu’ils changent fondamentalement la relation employeur-employé. Pourquoi et comment ? C’est ce que ManpowerGroup a étudié auprès de plus de 19.000 « millennials » à travers le monde. Les résultats et les conclusions sont rassemblées dans le rapport Millennial Careers: 2020 Vision. Facts, Figures and Practical Advice from Workforce Experts. L’étude dégage cinq tendances : les « millennials » veulent travailler plus longtemps, mais de façon discontinue ; ils considèrent l’argent, la sécurité et le temps libre comme prioritaires ; ils recherchent de la variation, des opportunités et du progrès dans leur carrière ; ils sont prêts pour le nouveau monde du travail ; enfin, ils ont capté l’importance de l’apprentissage permanent. Dans son rapport, ManpowerGroup donne six conseils pratiques pour attirer ces travailleurs, les fidéliser et leur permettre de grandir. Info : http://knowledgecenter.manpowergroup.be/ ASSEMBLÉE GÉNÉRALE BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise (salles de réunion) le mercredi 5 octobre 2016 à 16 h 30. Ordre du jour ● Approbation du procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2015 ● Rapport du Conseil d’Administration ● Rapport du commissaire réviseur ● Approbation des comptes pour l’exercice 2015-2016 ● Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2016-2017 ● Décharge aux administrateurs et commissaire réviseur ● Nominations statutaires ● Allocution du Président Thierry Willemarck Président

COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Nettoyage ecologique de demain Nettoyer toutes les surfaces lavables d’un hôtel, bâtiment administratif, restaurant, école, etc. sans ne plus devoir utiliser aucun produit d’entretien ? Le tout en respectant l’ensemble des normes d’hygiène imposées ? Des éponges qui se gardent 2 ans lorsqu’elles sont utilisées intensivement tous les jours et, qui plus est, ont une garantie de 6 mois ? Des éponges qui ne transmettent pas la saleté et qui permettent, par exemple, de commencer par nettoyer les jantes d’une voiture et, ensuite, avec le côté sale de l’éponge, continuer à nettoyer les vitres sans aucune transmission des saletés sur la vitre en question ? Des éponges qui permettent également de diminuer l’empreinte écologique d’un bâtiment et de réduire considérablement les coûts annuels consacrés à l’entretien d’un bâtiment ? Oui, oui, oui, oui et oui ! Tout cela est, en effet, bien possible grâce à notre gamme d’éponges en microfibres à mémoire de haute qualité. Contactez-nous car c’est avec grand plaisir que nous nous déplaçons au sein de votre enseigne afin que vous puissiez juger en direct l’ensemble des avantages de la méthode Raypath. Méthode qui, selon les dires de nos propres clients actuels, révolutionne le secteur du nettoyage. Raypath International Avenue Louise 523 • 1050 Bruxelles info@raypathinternational.com +32 2 265 52 86 • +32 472 43 05 40 www.raypathinternational.com Les assistants belges gagnent en moyenne 2.837 € Le salaire mensuel brut moyen d’un assistant s’élève à 2.837 €. Montant dont les assistants belges sont généralement satisfaits. C’est ce qu’il ressort d’une enquête des salaires menée par Secretary Plus. Les résultats sont présentés dans le Guides des Salaires 2016. Depuis 2010, Secretary Plus organise tous les deux ans une grande enquête des salaires auprès de la niche du personnel de support. L’enquête la plus récente a été lancée en mars 2016, et près de 4.000 collaborateurs de support y ont participé. Les résultats sont condensés sous la forme de 11 observations les plus parlantes, que vous retrouvez dans le Guide des Salaires 2016. Parmi les constatations, on remarque notamment que les salaires sont les plus élevés à Bruxelles ; que c’est dans le secteur pharmaceutique que les assistants gagnent le plus ; que la plus grande avancée salariale a lieu après 10 ans d’expérience professionnelle ; que les chèques-repas et l’assurance hospitalisation sont les avantages extralégaux les plus populaires ; ou encore que six assistants sur dix sont contents de leur salaire. Téléchargez le Guide des Salaires gratuitement via www.secretary-plus.be. ESP A CE MEMBRE La fondation belge Be Planet soutient en Belgique des projets durables, innovants et locaux avec un impact positif sur l’environnement menés par les citoyens et des associations. Vous souhaitez soutenir ces actions concrètes et durables près de chez vous ainsi qu’associer votre image à l’ensemble du secteur environnemental? Alors, Be Planet est votre partenaire! Nous élaborons ensemble avec vous un partenariat sur mesure qui correspond à votre stratégie d’entrepreneuriat responsable et durable, et en échange, des projets pourront être réalisés. Intéressé? N’hésitez pas à prendre contact avec nous! Katrien Desrumaux, partnership manager, 0486/88 97 95 katrien.desrumaux@beplanet.be elles

L’actualité BECI en photos Vous étiez tous à la Garden Party Une fois n’est pas coutume, la pluie s’est invitée à la Garden Party BECI, le 21 juin dernier dans les jardins d’Axa. Pas de quoi doucher les enthousiasmes : plus de 700 participants, chefs d’entreprises et décideurs, étaient présents.

L’actualité BECI en photos BECI Golf Trophy Déjà la 11e édition du Golf Trophy : c’était le 26 mai dernier sur les greens du Golf Château de La Tournette.

L’actualité BECI en photos Quand le Green After Work rencontre la Start’Hub Night : jeunes talents, entreprises et futurs entrepreneurs se sont réunis pour célébrer la remise des diplômes aux tout premiers managers environnementaux certifiés par BECI et découvrir un tas de nouvelles initiatives durables à Bruxelles. Ne ratez pas le lancement du nouveau cycle de formation et du club d’éco-managers le 16 septembre ! Présentation des nouveaux instruments de financement européens en Afrique, le 1er juillet dernier chez BECI. Panel de discussion du Hub Transmission, le 23 juin dernier. À la table, de gauche à droite : Philippe Lhomme (Fisa Lifecom) ; Gery Dohmen (Speos Belgium) ; Olivier Kahn (consultant BECI) ; Noëlle Paré (Osmoteam Consulting) ; Angela Leone (Sales Consult) et Gauthier Wittamer (Urban Media).

Jeudi 27/10 Business to Business PRESS & COMMUNICATION AWARDS Vous voulez faire partie des lauréats des Awards récompensant le meilleur des meilleurs des médias et de la communication Business to Business ? Remettez votre dossier pour l’une des 13 catégories et surprenez notre jury professionnel composé d’éditeurs, journalistes et marketeers ! Inscrivez vous dès maintenant sur BtoBpresscom.be Informations pratiques Remettez votre dossier du 01/09 au 30/09. Les gagnants de chaque catégorie et des critères sélectionnés se verront remettre un Award lors de la cérémonie de gala le 27 octobre à Bozar. Inscrivez-vous sur BtoBpresscom.be pour rester informé ! Organisé par Sponsors offi ciels

INVITATION valable pour le vernissage ou pour la journée de votre choix Salon international d’art contemporainl i il d' Entrée gratuite* pour 2 personnes (mineurs accompagnés : gratuit) Merci de vous présenter à l’accueil, muni de cette invitation. *Pour bénéficier de cette offre, il est impératif que vous remplissiez le coupon au verso.  i BRUXELLES 22-23-24-25 sept. 2016 Parc Expo Heysel - Palais 4 jeudi 18h-23h vendredi 11h-23h samedi 11h-20h dimanche 11h-20h Restauration sur place info@art3f.com - www.art3f.com Mail .................................................................................................................................................................................. Code postal .................................................. Pays ............................................................................................................... Votre mail ne sera communiqué à aucun tiers, il ne nous servira qu’à vous proposer des invitations pour nos prochains salons d’art. OU art3f Nom + adresse ......................................................................................................................................................... ............................................................................................................................................................................................... Invité par Cette invitation n’est valable que dûment remplie Ces renseignements pourront faire l’objet d’un droit d’accès et de rectification, par application de la loi n°78-17 du 06/01/78 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Autorise art3f à utiliser mon adresse email pour des envois d’informations.

LES ADRESSES COOL BUN Rue Stevin, 168 – 1000 Bruxelles HOUTSIPLOU Place Rouppe 9 – 1000 Bruxelles KING KONG Chaussée de Charleroi, 227 – 1060 SaintGilles LE ZOOM BRUSSELSLIFE TRAM DE BOITSFORT Place Payfa – 1170 Watermael-Boitsfort Le Burger à Bruxelles Le hamburger est un emblème des Etats-Unis. Et pourtant, il vient d’Allemagne et plus précisément d’Hambourg, ville d’où il tire justement son nom. Depuis ses origines mongoles, le steak haché s’est agrémenté de nouveaux ingrédients à chaque pays traversé. Jusqu’au 19e siècle, où il commence à être siècle, SCHIEVELAVABO Rue Jacques Bassem, 111 – 1160 Auderghme CHICAGO Rue de Flandre, 45 – 1000 Bruxelles L’AMOUR FOU Chaussée d’Ixelles, 185 – 1050 Ixelles HEMGIES Rue du Bailli, 90 – 1050 Ixelles servi entre deux tranches de pain dans les bateaux transportant les migrants vers les USA. Au 21e il fait fureur à Bruxelles où il s’affiche sans complexe au menu de nombreux établissements. Certains vont même jusqu’à s’y consacrer à 100 %. Frédéric Solvel Parfois synonyme de malbouffe, le hamburger a mauvaise réputation. Néanmoins peu de personnes peuvent se targuer de ne jamais avoir céder à la tentation. Aujourd’hui, le burger a quitté le monde aseptisé des chaînes de restauration rapide pour faire son entrée dans les restos les plus tendances. Les pionniers Le tsunami burger n’avait pas encore submergé la ville quand ces pionniers se lancèrent dans l’aventure. Nous avons retenu dans cette catégorie Cool Bun ou le Houtsiplou. Les originaux Les années ont prouvé que le burger pouvait se décliner sous de nombreuses formes. Petit détour par King Kong pour une escapade culinaire au Pérou. Même si le sandwich chicharron n’a pas reçu le sobriquet d’hamburger, il en partage tous les codes. L’originalité peut également se traduire dans le décor et ce ne sont pas les habitués du Tram de Boitsfort qui vous diront le contraire. Une friterie dans un tram déposé comme par magie sur la place Payfa avec une belle carte de burgers gourmets. Cantines urbaines Comme à l’école, on s’y pose quelques instants le temps d’engloutir son repas avant de repartir vers d’autres horizons. Au contraire de certaines écoles, on y mange bien. Voici donc cinq cantines urbaines dédiées, tout ou en partie, à la tranche de viande emprisonnée entre deux morceaux de pain et quelques garnitures: Schievelavabo, Chicago, Amour Fou, Hemgies et Super Filles du Tram. SUPER FILLES DU TRAM Rue Lesbroussart, 22 – 1050 Ixelles MANHATTN’S Avenue Louise, 164 – 1000 Bruxelles ELLIS GOURMET BURGER Place Sainte-Catherine, 4 – 1000 Bruxelles MARCEL Rue Américaine, 87 – 1050 Ixelles HARD ROCK CAFÉ Grand-Place, 12A – 1000 Bruxelles BALMORAL Place G. Brugmann, 21 – 1050 Ixelles Fast-foods revisités Loin des premiers burgers engouffrés dans un McDo, le Manhattn’s propose un concept 100% new-yorkais autour du fast-food: déco, carte, service,... Après Louise, un deuxième restaurant a ouvert ses portes en septembre 2015, du côté de la Bourse. Présent dans toutes les grandes villes de Flandres, Ellis Gourmet Burger s’est naturellement installé à quelques pas de la rue de Flandre, quant à Marcel (le bouledogue), il a pris ses quartiers du côté du Châtelain. Aussi avec les yeux Le contenu de l’assiette est certes essentiel mais s’attabler dans un cadre sympathique contribue également à la réussite de votre repas. Nous vous laissons le choix entre la déco mainstream et la vue sur la Grand Place offert par le Hard Rock Café ou le décor 100 % sixties du Balmoral. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 59

BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 18.09.16 DIMANCHE SANS VOITURE Durant quelques heures, la chaussée sera dédiée aux piétons, cyclistes ou encore aux adeptes du roller. Région Bruxelloise | Gratuit | www.dimanchesansvoiture.irisnet.be 08.09 | 11.09 EAT BRUSSELS ! DRINK ! BORDEAUX Bruxelles met les petits plats dans les grands en vous proposant le festival EAT Brussels, le festival des restaurants bruxellois. Cette année encore, les plats seront accompagnés des meilleurs bordeaux. Parc de Bruxelles | www.visitbrussels.be 08.09 |30.09 BRUSSELS DESIGN Durant près d’un mois, Bruxelles devient la plateforme de rencontre des designers belges et internationaux... Rendez-vous à Bozar, Flagey, au BIP… Région Bruxelloise | www.designseptember.be 01.09 |25.09 800 ANS DE SAINT-GILLES A côté des nombreuses festivités, une exposition retrace les 8 siècles de Saint-Gilles. Cartes, gravures, dessins, tableaux vous feront découvrir l’histoire de cette commune multiculturelle. Hôtel de Ville de Saint-Gilles | Gratuit | www.stgilles800.be 16.09 |18.09 FETES MEDIEVALES A FOREST Durant trois jours, l’Abbaye de Forest vous replonge dans le passé. Chevaliers, damoiselles, troubadours vous feront revivre une page de notre histoire. Abbaye de Forest |Gratuit | www.forest.irisnet.be 18.09.16 BRUXELLES CHAMPETRE Les Bruxellois se mettent au vert le temps d’une journée ! Produits bio et locaux, animaux de la ferme, sucette aux insectes, bières artisanales, pique-nique... Le programme promet un subtil mélange entre divertissement, citoyenneté et sensibilisation. Place des Palais | Entrée gratuite | www.bruxelles-champetre.be EN SOIRÉE 01.10 NUIT BLANCHE Le temps d’une nuit, venez découvrir Bruxelles sous un autre regard : culturel, artistique, musical… La capitale s’offre à vous de 19h à 5h du matin Région Bruxelloise | Gratuit | nuitblanche.brussels 15.09 |08.12 NOCTURNES DES MUSEES Chaque jeudi, entre 17h et 22h, au moins cinq musées différents ouvrent leurs portes, le soir, et proposent des animations originales. Région Bruxelloise | 3€ | www.nocturnesdesmuseesbruxellois.be 23.09 |24.09 SAINT-JAZZ-TEN-NOODE FESTIVAL C’est l’événement jazz incontournable de la rentrée. Entre jazz classique, moderne, blues, soul et musique du monde, il y en aura pour tous les goûts. Jazz Station |apd 6€ | www.saintjazz.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Les entrailles de Bruxelles : le Musée des Egouts Là où vous ne voyez que des plaques d’égouts et des avaloirs, se cache en fait un gigantesque réseau souterrain. Le Musée des Égouts vous propose un voyage insolite à la découverte des méandres du système d’égouttage bruxellois. Pavillon de l’Octroi Porte d’Anderlecht – 1000 Bruxelles 02/513.09.64 www.museedesegouts.brussels La Senne et son voûtement sont les vedettes du musée. La visite vous apprendra quand, pourquoi et comment les égouts furent construits, quel rôle jouent les hommes dans ce monde souterrain, comment fonctionne le cycle de l’eau depuis les temps les plus reculés à aujourd’hui. Maquette, cartes en relief, films et objets insolites vous expliquent tout. Plus de 350 km de ramifications Le réseau d’égouts sous Bruxelles-Ville compte plus de 350 km de ramifications souterraines qui engloutissent chaque jour des milliers de m³ d’eaux usées. Vous aurez l’occasion de plonger dans les entrailles de Bruxelles et de marcher le long de l’égout. Horaires Durant la période scolaire, le Musée est ouvert du mercredi au samedi, de 10h à 17h. Chaque premier samedi du mois, les visites guidées sont gratuites dès 15h sous réserve des places disponibles. Un conseil : n’oubliez pas vos bottes en caoutchouc et votre lampe torche ! Hélène Remy 60 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 © Alexis Haulot

DROH!ME LA GRANDE TRIBUNE WHERE BUSINESS, CONTENT AND LEISURE MEET NATURE Au cœur de Bruxelles, découvrez un espace exceptionnel sur le site de l’ancien Hippodrome d’Uccle-Boitsfort. Niché dans un écrin de verdure préservé, en lisière de la forêt de Soignes, DROH!ME vous offre la possibilité d’organiser un événement sur mesure combinant ville et nature. Entièrement restaurée à l’extérieur, La Grande Tribune de DROH!ME met à votre disposition 5 espaces entièrement modulables, à l’ambiance fascinante rehaussée par une énergie brute dans ses espaces intérieurs. C’est l’endroit rêvé pour vos team-buildings, cocktails, réceptions, séminaires et tous types de réunions. 900 m2 de surface disponible, un anneau de course de 1,6 km, des formules de location sur mesures, possibilité de service traiteur, jusqu’à 400 places de parking, accès aisé train, tram, bus, vélo et voiture... Que vous soyez branché sport, nature, détente ou culture et éducation, La Grande Tribune de DROH!ME est disponible à la location pour faire de toutes vos activités des événements inoubliables. Pour toute information : Frédérique Knapen - T. + 32 490 11 25 52 – fknapen@drohme.be info@drohme.be - www.drohme.be

BRUSSELSLIFE Un artiste à la tête du Théâtre National LE BRUXELLOIS DU MOIS Après dix ans sous l’ère Jean-Louis Colinet, le Théâtre National a choisi un acteur, metteur en scène, comédien et directeur de compagnie de 32 ans pour diriger le Théâtre National. Fabrice Murgia a les clés du 111-115, boulevard Emile Jacqmain depuis ce 1er juillet 2016. L’artiste au centre A 33 ans, Fabrice Murgia dirigera le Théâtre National durant les cinq prochaines années ! LE SAVIEZ-VOUS ? La façade de l’Hôtel de Ville de Bruxelles est asymétrique Si vous êtes nombreux à l’avoir remarqué, savez-vous vraiment pourquoi la façade de l’Hôtel de Ville de Bruxelles est asymétrique ? Quand on se balade sur la Grand-Place de Bruxelles, on comprend assez vite pourquoi elle est qualifiée de « plus belle place du monde » mais quand on lève les yeux au ciel, on constate assez vite une anomalie : la tour de l’Hôtel de Ville n’est pas exactement au milieu du bâtiment : le côté gauche comporte dix 62 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 arches alors que le côté droit n’en possède que sept (complètes) ! Le désarroi de l’architecte Selon une légende, après avoir remarqué son erreur, l’architecte s’est suicidé en se jetant du sommet du beffroi ! La cellule patrimoine de la Ville de Bruxelles coupe toutefois très vite court aux rumeurs : les deux ailes ont été construites à trente ans d’intervalle, le temps d’exproprier certaines maisons. L’architecte n’était alors plus le même et surtout, la surface n’était pas identique. L’espace à droite n’était pas suffisant pour reproduire le même nombre d’arches qu’à gauche. Tout simplement ! Hélène Remy Cinq personnalités culturelles figuraient dans la sélection finale : Isabelle Pousseur, metteur en scène du Théâtre Océan Nord, Alexandre Caputo, conseiller artistique au Théâtre National, Serge Rangoni, directeur du Théâtre de Liège et Mathieu Goeury, du Vooruit à Gand. C’est finalement le projet audacieux de Fabrice Murgia qui aura les faveurs du Conseil d’Administration. Celui qui devient le plus jeune directeur de l’histoire du Théâtre National a déjà des idées plein la tête : organiser un nouveau festival autour d’artistes bruxellois et wallons, créer un grand événement qui mettrait le citoyen en scène et surtout faire du Théâtre National un lieu transdisciplinaire, un espace où la danse, la musique... côtoient le théâtre. La saison 2016-2017 déjà bouclée, c’est en septembre 2017 que la programmation du Théâtre National portera la touche Fabrice Murgia. Théâtre innovant A 32 ans, Fabrice Murgia n’en est pas à ces débuts dans le monde culturel. Formé au Conservatoire de Liège, il écrit sa première pièce en 2009 : Le Chagrin des Ogres (ou quand les enfants cessent d’être des enfants). Viennent ensuite, à un rythme effréné, Life : Reset, Dieu est un DJ, Les enfants de Jéhovah, Ghost Road, Notre peur de n’être... A chaque création, le directeur de la compagnie Artara invite le public à se questionner sur des faits de société tout en excellant dans le recours aux nouvelles technologies. En 2014, Fabrice Murgia reçoit un Lion d’argent à Venise pour le caractère innovant de son théâtre. Le comédien Le metteur en scène et directeur de compagnie est également acteur et comédien. En 2006, il joue Rudy, le fils de Catherine Frot, dans Odette Toutlemonde d’Eric-Emmanuel Schmitt avant de rejoindre, un an plus tard, le casting de Melting-Pot Café. Durant un peu moins de 20 épisodes, cette série 100 % belge a plongé les téléspectateurs en plein cœur des Marolles. Hélène Remy © Andréa Dainef

BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 des noms de coiffeurs à Bruxelles A côté des enseignes qui coiffent à la chaîne, il subsiste encore quelques coiffeurs indépendants à Bruxelles. Au moment de se choisir un nom, certains se coupent les cheveux en quatre et délaissent leur patronyme pour un jeu de mot. Couper des syllabes, colorer des sons et faire rimer les coupes: une spécialité de coiffeur! Frédéric Solvel Quand Tif, et son équivalent anglais hair, ne sont pas mis à toutes les coupes, les onomatopées et autres jeux de mots prennent le relais! 1 Hair France Rue de Mot, 9 - 1040 Etterbeek On pourrait l’imaginer au fond d’Uccle, mais c’est dans le quartier européen qu’Hair France fait voler ses ciseaux, planer ses colos et atterrir ses clients. Embarquement immédiat à la porte 9 de la rue De Mot. Si le patron songe à ouvrir une enseigne low cost, il pourra toujours l’appeler Ryan Hair! 2 3 Coiffure Imagine à tif Avenue Brugmann, 579 – 1180 Uccle Qu’elle soit imaginative ou récréative, la coiffure est avant tout un métier et la publicité en est un autre... Nous avons cherché, sans succès, l’enseigne Faudra Tif Hair pour nous remettre de nos émotions, nous avons opté pour une Coiffure Imagine à tif! Eau contre air Rue du Marché au Charbon, 35 - 1000 Bruxelles Eau contre air, voilà le combat que mène chaque jour les coiffeurs du salon homonyme dans le centre-ville pour parvenir à leurs fins et satisfaire leurs clients. 4 5 Ki Koup Koif Rue Georges et Jacques Martin, 40 – 1200 Woluwe-Saint-Lambert A Woluwe Saint-Lambert, le coiffeur tient également ses promesses mais plutôt en language SMS: Ki Koup, Koif ! Aucune crainte, votre coupe ne sera pas aussi vite expédiée qu’un petit texto… Imagin’Hair et Solid’Hair Cours Saint-Michel 97 - 1040 Etterbeek Rue Léon Lepage, 6 – 1000 Bruxelles Vous n’avez jamais trouvé un coiffeur capable de réaliser la coupe que vous imaginiez… Prenez rendez-vous chez Imagin’Hair! Fan de laque et de mise en plis impeccable, Solid’Hair ne devrait pas vous décevoir… BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 63 © Googlemaps

COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Al-Nabaa Commercial Services C0. W.L.L. Office 201, Building 123,Road 402 block 304 - 5463 Manama - Bahrain del. : Adel Elbrahim Faraj Aurélie Piel PPE Rue de la Mutualité 59 - 1180 Bruxelles del. : Aurélie Piel Aurum Drinks International SPRL Boulevard Général Wahis 238 - 1030 Bruxelles Code Nace : 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac 46341 - Commerce de gros de vin et de spiritueux 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général del. : Maxime Scaillon Autobus & Autocars Dujardin & fils SA Boulevard Eisenhower 253 - 7500 Tournai Code Nace : 4511301 - Commerce de détail de véhicules automobiles pour le transport des personnes, y compris les véhicules automobiles spéciaux (p.ex. ambulances), neufs ou usagés 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Autobus de Genval SA Route d’Ohain 29 - 1332 Genval Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Autobus Dony NV Sint Truidersteenweg 305 - 3840 Borgloon Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Autobussen de Reys NV Jozef De Blockstraat 73 - 2830 Tisselt Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Autocars De Boeck Leloup en Reizen André Leloup SA Rue du Witloof 35 - 1130 Bruxelles Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Axis-One SPRL Houtweg 24 - 1140 Bruxelles Code Nace : 4615002 - Intermédiaires du commerce en appareils audio-vidéo, matériel photographique et cinématographique et articles d’optique 5914001 - Projection de films cinématographiques ou de bandes de vidéo dans des salles de cinéma, en plein air ou dans d’autres installations de projection del. : Hakime Kamel Ayat SPRL Rue du Colombier 4 - 1000 Bruxelles Code Nace : 45111 - Commerce de gros d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45113 - Commerce de détail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45194 - Commerce de remorques, de semi-remorques et de caravanes del. : Hamada Ayat 64 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 Berox SPRL Avenue Louise 390 - 1050 Bruxelles Code Nace : 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Robert Becker Bertrand SPRL Place du Village 9 - 4141 Louveigne Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Black Oval - Abarkane Youssef PPE Avenue Louise 283 - 1050 Bruxelles del. : Youssef Abarkane Bloom it - Frederic Ide NP Grootheideweg 20 - 1653 Dworp del. : Frédéric Ide Business Alliances Consulting Int’l SPRL Rue Inchebroux 60 - 1325 Chaumont-Gistoux Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Geneviève Tissot Callens Thibault PPE Rue Kelle 46 - 1200 Bruxelles del. : Thibault Callens Carly Vision SPRL Chaussée de Waterloo 1188 - 1180 Bruxelles Code Nace : 3250021 - Fabrication de verres de lunetterie et de verres de contact 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers del. : Kim Vumi-Garroy Cars Gembloutois SA Avenue Baron Charles Poswick 10 - 5030 Gembloux Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Cintra SA Place de la Gare 11 - 1367 Ramillies Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant CL & G Consult SPRL Avenue Paul Hymans 117 - 1200 Bruxelles Code Nace : 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Clémentine Mukamugema Claes • Lehmann • Milde AF Avenue de Tervueren 412 - 1150 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Frédéric Robert Co.Station Brussels SA Parvis Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 68203 - Location et exploitation de biens immobiliers non résidentiels propres ou loués, sauf terrains 70210 - Conseil en relations publiques et en communication. - del. : Olivier Viaud Dauranta Catering SCRL Boulevard Sylvain Dupuis 233 - 1070 Bruxelles Code Nace : 56210 - Services des traiteurs del. : Chris Derudder De Truck - Bus4You BVBA Herenveld 3 - 9500 Herenveld 3 Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Dedicated Resources SPRL Avenue Brugmann 216 - 1050 Bruxelles Code Nace : 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Marc Dumoulin Dominique Laurent Rue du Bon Pasteur 65 - 1080 Bruxelles del. : Dominique Laurent Dress the Cloud Avenue Molière 38 - 1190 Bruxelles del. : Gaelle Bigeard Dynamik HR SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 6920102 - ctivités de conseil et de représentation (autre que la représentation juridique), pour le compte de clients, devant l’administration fiscale 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82110 - Services administratifs combinés del. : Bérangère Bernard E-Hospitality SPRL Avenue Louise 489 - 10ème étage - 1050 Bruxelles Code Nace : 63120 - Portails Internet del. : Alexandre Centner Educinvest - Supinfo Interantional University SPRL Avenue Louise 534 - 1050 Bruxelles Code Nace : 74909 - Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques del. : Alick Mouriesse Eltebe NV Vlamingveld 6 - 9870 Zulte Code Nace : 45201 - Entretien et réparation général d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Emolytics SA Rue Louis de Geer 6 - 1348 Louvain-La-Neuve Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques del. : David Hachez Esther Rusura PPE Rue Van Maerlant 11 - 1000 Bruxelles del. : Esther Rusura Etablissements George Lienad et Compagnie Autobus Lienard SPRL Rue Poucet 7 - 6460 Bourlers Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant

COMMUNITY Etablissements François Cordana et Deltenre SA Rue du Travail 3 A - 1400 Nivelle Code Nace : 45201 - Entretien et réparation générale d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 4931012 - l’Exploitation d’autobus scolaires, de navettes vers les aéroports et les gar del. : Ingrid Nuelant Euro-Spotlite SA Rue des Cottages 73 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46431 - Commerce de gros d’appareils électroménagers et audio-vidéo 46693 - Commerce de gros de matériel électrique, y compris le matériel d’installation 47540 - Commerce de détail d’appareils électroménagers en magasin spécialisé del. : Samuel Jacovy Eurobus holding SA Avenue de Navagne 62 - 4600 Visée Code Nace : 64200 - Holdings - Activités des sociétés holding del. : Ingrid Nuelant Eurobussing Brussels SA Avenue De Béjar 5 - 1120 Bruxelles Code Nace : 4520101 - Entretien et réparation générale de voitures et de véhicules légers (= 3,5 tonnes) 49310 -Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Eurobussing Wallonie SA Rue du Travail 3 A - 1400 Nivelles Code Nace : 4520101 - Entretien et réparation général de voitures et de véhicules légers (= 3,5 tonnes) 49310 -Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Flanders Bus NV Zinkstraat 5 - 1500 Halle Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Foyer Global Health SA 12 rue Léon Laval - 3372 Leudelange - Luxembourg del. : Laurent Martin Garage du Perron SA Rue de Gelée 22 - 4800 Verviers Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Georges Hoareau PPE Rue des Anciens Etangs 40 - 1190 Bruxelles Code Nace : 46190 Intermédiaires du commerce en produits divers 52290 - Autres services auxiliaires des transports 53200 - Autres activités de poste et de courrier del. : Georges Hoareau Good Earth Resources SPRL Avenue Louise 300 - 1050 Bruxelles Code Nace : 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Hamid Torabi Guizweb SPRL Rue de l’Aqueduc 150 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 73110 - Activités des agences de publicité del. : Raphael Cavalieri Heyerick BVBA Rijksweg 138 - 9870 Zulte Code Nace : 45113 - Commerce de détail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45201 - Entretien et réparation générale d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49390 - Autres transports terrestres de vo del. : Ingrid Nuelant HMV SA Rue Basse 10 - 1180 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet 56210 - Services des traiteurs 56290 - Autres services de restauration del. : Fabian Henrion HPME- Hi-Media SA Avenue des Volontaires 19 - 1160 Bruxelles Code Nace : 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 64190 - Autres intermédiations monétaires 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite del. : Renaud Baudry Innocente Sarah PPE Rue du Hameau 26 - 1640 Rhode-Saint-Genese del. : Sarah Innocente Joye BVBA Bovekerkestraat 43 - 8680 Koekelare Code Nace : 45201 - Entretien et réparation général d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Juste à temps SA Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46392 - Commerce de gros non spécialisé de denrées non-surgelées, boissons et tabac del. : Ludivine Martinet Kaho 190411 Rue du Bailli 83 - 1050 Bruxelles del. : Olivier Kasiers Keolis Belgium - Kibel SA Avenue De Béjar 5 - 1120 Bruxelles Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding del. : Ingrid Nuelant Keolis Vlaanderen NV Oostering 17 - 3600 Genk Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding del. : Ingrid Nuelant Keyteo SPRL Avenue Louise 475 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Sebastien Requier Kibel (Liège) SA Avenue de Navagne 62 - 4600 Vise Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 85531 - Enseignement de la conduite de véhicules à moteurs del. : Ingrid Nuelant La Belgique Gourmande SPRL Galerie de la Reine 17 - 1000 Bruxelles Code Nace : 1082002 - La fabrication du chocolat et de confiseries au chocolat 46360 - Commerce de gros de sucre, de chocolat et de confiserie 47112 - Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire (surface de vente < 100m²) del. : Henry de Giey Le Cinacien SPRL Allée des foires 1 - 5590 Ciney Code Nace : 45113 - Commerce de détail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Le Foyer Anderlechtois SA Chaussée de Mons 595 - 1070 Bruxelles Code nace : 68202 – Location et exploitation de logements sociaux del. : Bruno Lahousse Les Voyages François Lenoir SPRL Rue du Grand Courant 30 - 7033 Cuesmes Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 79120 - Activités des voyagistes del. : Ingrid Nuelant Liaisons Internationales et Maritimes Collard Lambert SA Rue de Hottleux 63 - 4950 Waimes Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Lienard Lisa - Rouge Caravane PPE Rue Keyenveld 7 - 1050 Bruxelles del. : Lisa Lienard Madizy SCS Chaussée de Wavre 1410 - 1160 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Ludivine Gustave Mensura SEPP - EDPB ASBL Rue Gaucheret 88/90 - 1030 Bruxelles Code Nace : 86220 - Activités des médecins spécialistes 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. del. : Jean-Charles Lysen Menu Boyana PPE Rue des Trois Rois 102 - 1180 Bruxelles del. : Boyana Menu BECI - Bruxelles métropole - 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COMMUNITY Modalizy SA Avenue Général Baron Empain 21 - 1150 Bruxelles Code Nace : 46710 - Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux et de produits annexes del. : Etienne Rigo Mutoni Joe-Bryan Rue Joseph Loossens 20 - 1090 Bruxelles del. : Joe-Bryan Mutoni Myskillcamp SPRL Chemin Belle Epine 51 - 6120 Ham-surHeure/Nalinnes Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 47789 - Autre commerce de détail de biens neufs en magasin spécial del. : Kevin Tillier Nora Fahmi Avenue de l’Indépendance Belge 120 - 1081 Bruxelles del. : Nora Fahmi Optimobil - Cambio Bruxelles SA Rue Thérésienne 7 - 1000 Bruxelles Code Nace : 52210 - Services auxiliaires des transports terrestres 77110 - Location et location-bail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) del. : Frédéric Van Malleghem Organic Elixir - Sokona Bonco PPE Bosstraat 12 - 1930 Zaventem del. : Bonco Sokona Orybany - Berguet Juliette PPE Rue des Tanneurs 62 - 1000 Bruxelles Code Nace : 14199 - Fabrication d’autres vêtements et accessoires n.c.a. 32130 - Fabrication d’articles de bijouterie de fantaisie et d’articles similaires 47512 - Commerce de détail de linge de maison en magasin spécialisé del. : Juliette Berguet Picandet Laeticia PPE Rue de la Station 1 - 1190 Bruxelles del. : Laetitia Picandet Picavet & Co Etablissements SA Avenue de la Belle Province 47 - 1420 Braine-L’Alleud Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Prinay SPRL Rue de la Station 65A - 5575 Vencimont Code Nace : 45402 - Entretien, réparation et commerce de détail de motocycles, y compris les pièces et accessoires 47785 - Commerce de détail de cycles en magasin spécialisé 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant Productions Associées ASBL Rue Emile Feron 70 - 1060 Bruxelles Code Nace : 82110 - Services administratifs combinés de bureau 90032 - Activités de soutien à la création artistique del. : Isabel Nogueras Vila Quality Training SPRL Rue du Coq 51 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62090 - Autres activités informatiques 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85592 - Formation professionnelle del. : Marie Vandenberghe Ramoudt Tours NV Vlamingveld 6 - 8490 Jabbeke Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 7911001 - La fourniture d’informations et de conseils en matière de voyages del. : Ingrid Nuelant Rebeliot - Okkio SPRL Avenue Brugmann 181 - 1190 Bruxelles Code Nace : 2530003 - La fabrication de réacteurs nucléaires 43999 - Autres activités de construction spécialisées 64200 - Activités des sociétés holding del. : Benjamin Stryckmans Reniers & Co NV Roosveld 2126 - 3400 Landen Code Nace : 45111 - Commerce de gros d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45191 - Commerce de gros d’autres véhicules automobiles ( > 3,5 tonnes ) 45201 - Entretien et réparation générale d’automobiles et d’autresvéhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) del. : Ingrid Nuelant SADAR - Autobus Régionaux SA Rue de Liège 268 - 4720 La Calamine Code Nace : 45111 - Commerce de gros d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45112 - Intermédiaires du commerce en automobiles et autres véhicules automobiles légers( = 3,5 tonnes ) 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageu del. : Ingrid Nuelant Sandton Brussels Centre (Sandton Exploitatie Antwerpen) SA Rue des Paroissiens 15-23 - 1000 Bruxelles Code Nace : 55100 - Hôtels et hébergement similaire del. : Nikolaas De Boodt Sandton Pillows Brussel SA Place Rouppe 17 - 1000 Bruxelles Code Nace : 55100 - Hôtels et hébergement similaire del. : Chaëlle Danneels Satracom SA Rue de Hottleux 63 - 4950 Waimes Code Nace : 4511101 - Commerce de gros de véhicules automobiles pour le transport des personnes, y compris les véhicules automobiles spéciaux (p.ex. ambulances), neufs ou usagés 45201 - Entretien et réparation générale d’automobiles et d’autres véhicules automobiles del. : Ingrid Nuelant Smet Magali PPE Avenue des Gerfauts 4 - 1170 Bruxelles del. : Magali Smet Sophibus SA Rue de Charleroi 1 - 5600 Philippeville Code Nace : 49310 - Transports urbains et subur66 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 bains de voyageurs 49320 - Transports de voyageurs par taxis 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Spike Communications SA Rue du Bourdon 100 - 1180 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité del. : Alain Jeanty Staca NV Leuvensesteenweg 89 - 3070 Kortenberg Code Nace : 49310 -Transports urbains et suburbains de voyageurs 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux del. : Ingrid Nuelant Stéphanie de Moffarts PPE Avenue Fond’Roy 1 - 1180 Bruxelles del. : Stéphanie de Moffarts Stratesys SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 5621002 - Organisation de noces, banquets, cocktails, buffets, lunches et réceptions diverses 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les del. : Christophe Humblet Taxis Autolux SCA Rue du Maroquin 1 - 1080 Bruxelles Code Nace : 45201 - Entretien et réparation général d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49320 - Transports de voyageurs par taxis del. : Rudy Claude Taxis Melkior SA Quai de Rome 30 - 4000 Liège Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49320 - Transports de voyageurs par taxis del. : Ingrid Nuelant TCM Cars SA Avenue de Navagne 62 - 4600 Vise Code Nace : 45201 - Entretien et réparation général d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Telenet NV Liersesteenweg 4 - 2800 Mechelen Code Nace : 61200 - Télécommunications sans fil del. : Ann Caluwaerts Training & coaching Square BVBA Hongersveldstraat 8 - 1700 Dilbeek Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Stéphane Califice Transport Penning SA Avenue Louise 72 - 6730 Saint-Vincent Code Nace : 45201 - Entretien et réparation générale d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45204 -

COMMUNITY Réparations de carrosseries 4931001 - Transport par voie terrestre de passagers, urbain ou suburbain (autobus, tramway, métro, etc.) del. : Ingrid Nuelant Trimi NV Zuidweg 10 - 2660 Antwerpen Code Nace : 43999 - Autres activités de construction spécialisées 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 77310 - Location et location-bail de machines et d’équipements agricoles del. : Ingrid Nuelant Valkuren Consulting Group SPRL Avenue de l’Observatoire 6 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Valérie Zapico Van Rompaye NV Mechelsesteenweg 134 - 2650 Edegem Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Vandermousen Jean-François PPE Rue Philippe le Bon 20 - 1000 Bruxelles Code Nace : 1813013 -Autres activités graphiques. 4673103 - Le commerce de gros de verre plat 74109 - Autres activités spécialisées de design del. : Jean-François Vandermousen Voyages Doppagne SA Avenue de France 118 - 6900 Marche-enFamenne Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. del. : Ingrid Nuelant Voyages Niclay SA Rue du Grand Courant 14 - 7000 Mons Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs del. : Ingrid Nuelant West Belgium Coach Company NV Vlamingveld 6 - 8490 Jabekke Code Nace : 49310 - Transports urbains et suburbains de voyageurs 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 77120 - Location et location-bail de camions et d’autres véhicules automobiles lourds (> 3,5 ton) del. : Ingrid Nuelant Ycare Opportunity SPRL Avenue Louise 51 - 1150 Bruxelles Code Nace : 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Yannick Bertels Youston NV Zolderse Kiezel 36 - 3511 Hasselt Code Nace : 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Pieter Vansynghel YouthStart Belgium ASBL Luchthavenlaan 10 - 1800 Vilvoorde Code Nace : 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Lena Bondue Zipcar Belgium BVBA De Kleetlaand 12A - 1831 Diegem Code Nace : 68204 - Location et exploitation de terrains 77110 - Location et location-bail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) 77120 -Location et location-bail de camions et d’autres véhicules automobiles lourds (> 3,5 ton) del. : Kate Croisier INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Alstom Amour Fou Apple Atrium Avis Balmoral Be Planet BlaBlaCar Brussels Waste Network Bruxelles Invest & Export Cambio Car2Go CarAmigo Carpool.be Chambre de Commerce du Brabant wallon CityDepot Colruyt Comeos 48-53 59-63 10 Association des commerçants de la Porte de Namur 6 44-45 24-26 59-63 48-53 24-26 BRAL (Brusselse Raad voor het Leefmilieu) 6 Brussels Life 48-53 40 12-13 24-26 15-16 ; 24-26 24-26 24-26 8-9 Chambre de Commerce du Luxembourg 8-9 Chicago 59-63 34-36 38-39 48-53 Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF) Co-oking Cool Bun Daimler De Lijn Délitraiteur Deloitte Devos Contracting DHL 8-9 43 59-63 24-26 15-16 ; 18 43 ; 44-45 47 48-53 38-39 DriveNow Eau contre air EJ Lawyer Ellis Gourmet Burger Elsa Engie Electrabel Enora Eurochambres Europcar Ewala Febiac Fédération des Chambres de Commerce de Belgique Fisa Lifecom G&V Energy Group G4S Greenloop H. Essers Hair France Hard Rock Café Hemgies Houtsiplou Imagin’Hair Imagine à tif Infrabel Inter-Beton IZEO KBC Brussels Ki Koup Koif King Kong Kowo KU Leuven L’Echo Lunetier Ludovic Manhattn’s ManpowerGroup 15-16 ; 24-26 59-63 48-53 59-63 27 27 27 8-9 24-26 ; 48-53 44-45 32-33 8-9 54-56 27 38-39 40 38-39 59-63 59-63 59-63 59-63 59-63 59-63 18 34-36 42 5 ; 46 59-63 59-63 24-26 38-39 21-23 44-45 59-63 48-53 Microsoft Musée des Égouts Osmoteam Consulting Pipaillon Port de Bruxelles PostNL PSA Raypath Renault Sales Consult Schievelavabo Secretary Plus SNCB Solid’Hair Speos Belgium STIB Super Filles du Tram TEC Théâtre de Liège Théâtre National Tram de Boitsfort Ubeeqo Uber Union Wallonne des Entreprises Urban Media Vlaams Instituut voor de Logistiek VOKA Vooruit Vulog Wanderio World Chambers Federation Xintong Yuma Yumm’eat Zen Car ZipCar 44-45 59-63 54-56 48-53 34-36 38-39 24-26 44-45 ; 48-53 24-26 54-56 59-63 48-53 15-16 ; 18 59-63 54-56 15-16 ; 18 ; 21-23 59-63 15-16 ; 18 59-63 59-63 59-63 24-26 24-26 29-30 54-56 38-39 8-9 59-63 24-26 48-53 8-9 10 40 43 ; 44-45 24-26 15-16 ; 24-26 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 67

COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 18.10.2016 Comprendre et manager les générations Y et Z 10.11.2016 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation Droit commercial 09.2016 à 02.2017 Devenir médiateur en matière civile et commerciale Stratégie et Gestion 09.2016 à 06.2017 It’s Co-Solutions Time for the Boss 09.2016 à 06.2017 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Vente, marketing & Communication 09.2016 à 06.2017 It’s Co-Solutions Time! For Sales… 20.09.2016 5 actions pour atteindre vos objectifs de ventes, avec Facebook Business 22.09.2016 Votre site est-il prêt pour la pub sur Google AdWords ? 13.10.2016 Transformation digitale: mirage ou nouvelles opportunités de croissance ? 24 et 25.10.2016 Créer des brochures, dépliants et magazines grâce à InDesign ! 15.11.2016 Linkedin & Twitter : le cocktail gagnant de votre visibilité B2B ! 18.11.2016 Transformation digitale: risque d’ubérisation ou opportunité de fidélisation ? Efficacité 23.09.2016 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ! ICT 22.11.2016 Faites parler vos données grâce aux graphiques Excel! 68 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 06.02.2017 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ! 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 15.09.2016 Temps et facilités accordés aux représentants syndicaux 20.09.2016 Pensions complémentaires : les nouveaux réflexes à avoir 04.10.2016 Actualités concernant la lutte contre la fraude sociale 20.10.2016 Droit du travail en pratique : modèles de documents 17.11.2016 Sécurité au travail, risques industriels et terrorisme : quelles obligations, quelles responsabilités ? ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 16.09.2009 Management environnemental : 1000 idées et opportunités 23.09.2016 Colloque Entrepreneuriat & Mobilité chez KBC Brussels 10.2016 à 06.2017 Cycle management environnemental 2016-2017 ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be **En néerlandais uniquement Transmission 22.09.2016 Hub Transmission – Panel de discussion 13.10.2016 Conférence des repreneurs 24.11.2016 Hub Transmission – Speed dating 01.12.2016 Hub Transmission – Panel de discussion ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 16.09.2016 How to participate to financed EU projects in Africa? 27.09.2016 Rencontres avec les attachés douaniers 27.09.2016 Matchmaking Event: Polagra Food 06.11.2016 IWEC – International Women’s Entrepreneurial Challenge 16 au 20.11.2016 Food B2B meetings Belgique-France 22.11.2016 Matchmaking Event: Food Matters Live ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - jpm@beci.be 20.9.2016 Start’hub Night 22.9.2016 After Work 23.9.2016 Colloque Mobile Together 11.10.2016 Stage Networking Event 20.10.2016 Brussels Meets Brussels ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be

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