THINK TANK Serbie et du Kosovo, un moment historique. Cette appartenance vaut aussi à la CPCCAF, qui compte aussi bien des chambres d’Afrique, de France, du Québec et de Belgique. Sa mission est de stimuler le développement économique de l’Afrique ; mais dans un esprit de partenariat et de solidarité, où la collaboration n’est pas seulement perçue comme un marché. Aussi, l’organisation est traditionnellement présidée par un Africain tandis que son vice-président est toujours le président de la CCI de Paris-Ile de France. LE SAVIEZ-VOUS ? Vous citez la Chambre de Paris. En France, les chambres de commerce sont des institutions publiques. N’ont-elles pas dès lors plus de poids que les chambres de commerce en Belgique ? Beaucoup de chambres en Belgique ont été créées sous le régime français et, après la révolution de 1830, sont restées des institutions publiques. Jusqu’en 1875 où, après une dispute avec un ministre de l’époque, les chambres sont devenues des organisations privées. Et finalement, ce n’est pas si mal car cela nous permet d’agir de façon flexible et indépendante. Ce statut privé nous protège aussi des difficultés financières que bon nombre de chambres publiques connaissent à présent suite aux économies des gouvernements. Il est vrai qu’en France, les chambres sont des acteurs économiques importants, qui gèrent même dans certaines villes les ports et aéroports, mais je répète que les chambres de commerce belges sont aussi devenues incontournables, un acteur essentiel pour les entreprises et les autorités publiques. Est-ce qu’une fédération nationale a encore un sens quand on voit l’évolution institutionnelle du pays? La fédération se sent comme un poisson dans l’eau institutionnelle belge. Nous sommes au-dessus des querelles politiques. Je constate qu’il y a, auprès des chambres, une volonté de collaborer. Il existe un respect mutuel entre les chambres des différentes régions. Les chambres se rencontrent au moins dix fois par an et sont toujours disposées à échanger des idées et à s’écouter. Votre successeur est René Branders, président de la Chambre de Commerce du Brabant wallon et donc un wallon. Ce qui démontre ce que je viens de dire: les chambres collaborent au-delà des régions. Du reste, cela fait longtemps que nous n’avions eu un président wallon. Un conseil à lui donner? D’abord, et avant tout, je souhaite féliciter le conseil d’administration pour son choix en la personne de René Branders. Le seul conseil que je peux lui donner est de bien écouter les membres, de privilégier le dialogue à tous niveaux et de poursuivre la collaboration avec l’administration, en particulier le SPF Economie, les douanes et le SPF Affaires étrangères. C’est ce que j’ai essayé de faire. Et puis, de travailler beaucoup mais aussi de s’amuser en travaillant, c’est très important ! J’espère qu’il sera aussi heureux que moi au terme de son mandat. ● Entrepreneurs, vous n’êtes pas à l’abri d’une fausse manœuvre ou d’un accident dans la pratique de votre activité professionnelle ou même d’un dommage causé par un produit mal installé. Si cela cause des dommages à des tiers, ils en exigeront réparation sur votre patrimoine propre ou celui de votre entreprise. Heureusement il existe une solution de protection contre ces risques : une couverture en responsabilité civile de votre entreprise. Avec ce conseil pratique, votre courtier vous apporte une nouvelle preuve qu’il est votre meilleure assurance. Il défend vos intérêts en toute indépendance. Trouvez un courtier indépendant près de chez vous sur courtierenassurances.be et découvrez comment il fait la différence. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2016 9
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