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le magazine des entreprises bruxelloises N° 19 - Novembre 2016 e magazine des entreprises brux Topic Commerce international ISSN 2406-3738

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EDITO Seuls contre tous ? Que nous enseignent les dizaines de millions de morts et bien plus de vies brisées, sacrifiées à l’autel du protectionnisme, cette idéologie érigée en modèle au début du 20e siècle ? Que le repli sur soi, traduit par l’érection de barrières douanières et le frein serré sur les migrations, n’a mené qu’à la guerre. Deux pour être précis. Nationalisme, fascisme, populisme en ont été les catalyseurs. Depuis 1945, le libre-échangisme a permis le développement d’une prospérité inégalée à ce jour. Dès la mise en œuvre du plan Marshall (celui du général, pas le wallon) jusqu’à l’émergence de la monnaie unique européenne, que de chemin parcouru ! Fautil rappeler le travail des pères de l’Europe ? Monnet, Schuman, Adenauer, Spinelli… Et chez nous Paul-Henri Spaak. De la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) à l’Union européenne, le chemin a été parsemé d’embûches et, avouons-le, d’échecs – le premier d’entre eux remontant à 1954 avec la communauté européenne de défense (CED). Et pourtant, cette période unique dans l’histoire, 70 ans de paix, est mise à mal aujourd’hui. Comme si les enfants de l’Europe remettaient en cause tout l’héritage, le reniaient même. Mais être critique par rapport à des positions prises dans le passé n’impose pas de casser tous les acquis indiscutables de la construction européenne. Faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain ? Car comment comprendre autrement le réflexe britannique qui a poussé au Brexit ? Certains ont agité un chiffon rouge devant d’autres qui n’en demandaient pas tant ! En même temps, il est étonnant que les responsables du résultat s’en soient ensuite mordu les mains tant les conséquences sont probablement désastreuses, à l’encontre de l’objectif poursuivi. Aujourd’hui, d’autres se battent contre le CETA ou le TTIP, ces accords négociés depuis des années par une Commission européenne dument mandatée par les États membres. Pourquoi donc accepter un accord avec le Vietnam et le refuser – aux mêmes conditions – avec le Canada ? Certes, il est plus facile d’agiter des chiffons rouges que de rassurer les inquiets… Seulement, voilà, l’Européen de la rue ne voit plus les opportunités que présente le libre-échange, mais uniquement les menaces. Avec une économie ouverte à plus de 80 %, la Belgique a plus à perdre qu’à gagner, n’en déplaise à certains dans le pays. Le libre échange doit rester la norme, la contre-proposition à la guerre. Bien sûr, il faut le canaliser, réglementer et ajuster. Tout système est perfectible. Mais qui veut faire la guerre pour un bout de fromage, sur le plateau de Herve ou de Cheddar, aussi bon soient-ils ? Thierry Willemarck, Président de BECI BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 1

SOMMAIRE Think Tank 4 Social media CHAMBRE DE COMMERCE & 5 Pour ou contre l’anglais dans l’administration bruxelloise ? Topic : commerce international 6 UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 19 – Novembre 2016 Brexit : une pint à moitié pleine pour Bruxelles 11 Cécile Jodogne : « Donner du temps et des moyens à nos entreprises » 15 La diversité de Bruxelles pour attirer les investisseurs 19 Missions économiques : booster son entreprise en voyageant 22 Enterprise Europe Network : en soutien des PME 24 Las Vegas, rendez-vous mondial de l’IT 27 Échanges bruxello-néerlandais sur le textile circulaire 28 Un œil averti sur les Pays-Bas 30 Exportations : les mesures de précaution en douane 32 Atterrissage en douceur pour les expatriés Entreprendre 36 Transition : Bruxelles fait sa révolution des emballages 38 Self-employed corner : les impayés, ça use, ça use… 40 Starter : Ewala 41 Devenir un athlète d’entreprise Community 42 L’actualité BECI en photos 44 News 47 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 51 Demandes d’admission 51 Index 52 Agenda Au mois de décembre : Gestion des risques Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Dries Bertrand, Tom Cachet, Pierre Chaudoir, Johan Debière, Ophélie Delarouzée, Olivier Fabes, David Hainaut, Julien Ide, Hélène Remy, Frédéric Solvel, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER

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THINK TANK Social media Mon job, mon choix : des métiers ouverts à tou(te)s Pourquoi n’y aurait-il pas plus d’électriciennes, de conductrices ou de puériculteurs ? Voici un an, en septembre 2015, BECI et Bianca Debaets, la Secrétaire d’État bruxelloise à l’Égalité des Chances, lançaient « Mon job, mon choix ». Un projet associant écoles et entreprises, enseignants et professionnels, afin de casser les stéréotypes de genre dans le choix des métiers, en particulier pour les métiers en pénurie. « Sage-homme », technicienne… Un an (et des poussières) plus tard, le 13 octobre dernier, 150 élèves bruxellois de 17-18 ans ont participé à l’événement « Mon Job, mon Choix », organisé dans les bâtiments de la menuiserie-ébénisterie bruxelloise Rigobert (en photo, sa directrice générale Myriam Moussebois). Ils y ont rencontré des « ambassadeurs » du projet, des femmes et des hommes exerçant un métier habituellement dévolu à l’autre sexe : une femme maçon, un « sage-homme », une dirigeante dans le secteur de la construction, une technicienne… Leurs témoignages auront permis de briser quelques préjugés quant aux choix professionnels. Des métiers d’avenir « En Région bruxelloise également, les jeunes font des choix de carrière dictés par des stéréotypes. Dans le secteur des soins à domicile, où on constate de la pénurie, 75 % de femmes sont employées. Et à contrario, dans le secteur informatique, où il y a aussi une demande de personnel, on retrouve des hommes à 73 % », analyse Bianca Debaets. « Avec la politique d’Égalité des Chances, je tiens à garantir à chacun la chance d’exercer l’emploi qu’il ou elle souhaite exercer, et pour lequel il existe un avenir. Il y a des femmes qui veulent être plombier ou informaticienne, mais qui n’osent pas se lancer car notre société est stéréotypée et réserve ces professions aux hommes. Or elles pourraient apporter beaucoup dans l’évolution de l’économie digitale de demain. C’est important de confronter des jeunes avec des professionnels qui, par leur choix de métier, ont précisément brisé ces stéréotypes. L’événement ‘Mon Job, mon Choix’ et le site internet interactif associé peuvent certainement jouer un rôle important dans cette dynamique. » Plus d’info ? Voir www.monjobmonchoix.be 4 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016

THINK TANK POUR OU CONTRE L’anglais dans l’administration bruxelloise ? L’idée, lancée voici quelques années déjà, vient de ressurgir à la faveur du Brexit : faut-il introduire l’anglais comme langue de travail dans les administrations bruxelloises, à l’instar du Luxembourg et d’Amsterdam ? Lancée à la conquête des entreprises britanniques, la France a pris les devants en acceptant d’enregistrer les sociétés en anglais. Ophélie Delarouzée Eric Corijn, professeur en études urbaines à la VUB, vice-président du Brussels Studies Institute Bruxelles est devenue à 90 % une ville de services. Une large part de cette nouvelle économie relève du fonctionnement international, avec environ 40.000 emplois dans les institutions européennes ; 120.000 en comptant ceux en lien avec l’OTAN, dans les lobbies ou autres dérivés de la mondialisation, et plus de 200.000 personnes qui en dépendent si on élargit aux familles. L’anglais est donc déjà la seconde lingua franca, à côté du français. Presque 90 % des Bruxellois disent aujourd’hui avoir une bonne connaissance du français, 30 % de l’anglais et 23 % du néerlandais. L’anglais est aussi devenu la principale langue d’échanges au niveau européen et, avec l’extension de l’Union Européenne vers l’est, ce statut va être maintenu, même sans la Grande-Bretagne au sein de l’UE. Si on réagit bien au Brexit, Bruxelles pourrait en bénéficier fortement d’un point de vue économique. Quand on regarde les fonctions internationales, dans les ONG par exemple, on voit que Londres et Bruxelles sont vraiment les « villes-monde ». Avec Londres qui se détache de l’Europe institutionnellement, Bruxelles pourrait attirer des activités reliées à l’UE, qui sont pour l’instant localisées à Londres. Paris mène déjà une politique proactive. Certains, comme les nationalistes flamands, s’opposent au multilinguisme des institutions à Bruxelles. Chaque culture développe des rapports de forces dans ses approches linguistiques. Mais, rendre des services en anglais, ne veut pas dire fonctionner en anglais. L’anglais est indiscutablement devenu une langue technique pour les interactions au niveau mondial. Résister à cela, c’est manquer une bonne part de connectivité au reste du monde. De plus, la majorité de la population bruxelloise est déjà dans le multilinguisme. Selon le baromètre linguistique, 61 % des ménages sont multilingues et 14 % combinent français et néerlandais. Seuls 5,5 % des ménages ne parlent que le néerlandais chez eux, et 33 % uniquement français, contre 56 % en 2005. Le multilinguisme devient donc la règle. Rudy Janssens, secrétaire général de la centrale CGSP de Bruxelles L’application des langues a un impact sur l’organisation des services administratifs et la carrière des fonctionnaires. Introduire l’anglais toucherait à la loi linguistique. Dans les services publics bruxellois, la règle applicable est le bilinguisme des agents ; c’est une obligation. Si on ajoute l’anglais en imposant un trilinguisme, on ne va pas accepter et on va réagir ! Si on ouvre le bilinguisme à la possibilité de parler anglais à la place du français ou du néerlandais, il y aura à mon avis des tollés côté flamand pour des questions de pouvoir et de parité. On a déjà des plaintes pour des contractuels qui ne parlent pas néerlandais, dans les CPAS notamment, et il y a des analyses à ce sujet en Flandre. Maintenant, dans certaines administrations, il peut y avoir un cadre linguistique avec des quotas de néerlandophones, de francophones et de bilingues qui ont une prime de bilinguisme. Je pense qu’il faut maintenir les conditions du bilinguisme, le cadre linguistique quand nécessaire, et qu’il faut rémunérer d’autres connaissances comme celle de l’anglais, si on les demande. Avec un salaire de base d’environ 1.250 euros dans les communes, tout le monde cherche aujourd’hui le petit « plus » financier. Mais, si on trouve une formule, il faut vraiment que le cadre soit justifié et il faut savoir où le mettre. Je sais que c’est une demande pour la police et les centres hospitaliers. Du côté de Schuman, d’Etterbeek, de Bruxelles, voire d’Ixelles, il y a une certaine logique à introduire l’anglais, quoique l’Union Européenne ne parlera peut-être plus anglais avec le Brexit – à cet égard, la Grande-Bretagne avait une sorte de position dominante, avec d’autres pays ; ce ne sera plus le cas. Par contre, il y a peu d’anglophones à Molenbeek. À Saint-Gilles, on parle plus facilement espagnol et portugais. Si on ouvre les services publics à l’anglais, je pense qu’il faudrait élargir à d’autres langues maternelles plus couramment parlées, comme l’arabe ou l’espagnol. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 5 © Thinkstock

L’avenir des relations euro-britanniques reste pour l’heure dans le fog. COMMERCE INTERNATIONAL Brexit : une pint à moitié pleine pour Bruxelles Depuis le 24 juin, les sujets de Sa Gracieuse Majesté se préparent donc à rayer la mention « European Union » de leur passeport. Quelles en seront les conséquences pour l’économie belge et bruxelloise en particulier ? Gérer, c’est prévoir... Olivier Fabes F in mars 2017, le Royaume-Uni va donc officiellement entamer sa procédure de divorce d’avec l’Union. Une négociation qui, si tout va bien, ne devrait pas excéder deux ans, mais chacun sait qu’une séparation se déroule rarement sans heurt. En l’occurrence, qui aura la garde des échanges commerciaux ? Comment partager les « meubles » en matière de droit social, de libre circulation des travailleurs ou d’immigration ? Quelles seront les modalités de la pension, plus qu’alimentaire, versée aux fonctionnaires euro-britanniques ? Et quel sera encore le moral de la livre et de la City ? Nobody knows... En attendant, les prévisionnistes de tout poil y vont de leurs scénarios, du plus optimiste au plus catastrophiste. En se réconfortant du fait que la situation serait de toute façon moins préoccupante de ce côté-ci du Channel que sur la perfide Albion. Pour anticiper une période d’incertitude, mieux vaut en tous cas bien connaître un certain nombre de réalités sur les échanges belgo-britanniques. Histoire de ne pas simplement regarder passer l’Eurostar le moment venu. C’est dans cette optique que BECI, dans la foulée des initiatives prises au niveau fédéral, a réuni depuis juillet un groupe d’experts afin d’étudier les menaces et opportunités que présente le Brexit pour Bruxelles. Ce groupe d’experts, autour de la Secrétaire d’État en charge du Commerce extérieur Cécile Jodogne, réunit des professionnels de secteurs potentiellement les plus concernés. On pense notamment à l’immobilier et à la finance. Quels en sont les constats à ce stade ? 6 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 La Belgique parmi les plus impactés Notre pays est, par rapport à son PIB, le 3e pays de l’Union potentiellement le plus impacté par le Brexit, après les Pays-Bas et l’Irlande. Le Royaume-Uni est notre quatrième partenaire commercial, et le premier en dehors de la zone euro. Il représente 5,5 % des importations belges et 7,7 % des exportations. Ces dernières pesaient pas moins de 18,3 milliards d’euros en 2015. Nous exportons surtout des véhicules, engins motorisés et équipements de transport, des produits chimiques et des produits alimentaires. La demande britannique génère par ailleurs une bonne part de la valeur ajoutée du textile et du secteur de l’énergie. Dans un rapport de juin, la banque ING estimait que les cinq secteurs les plus importants influencés directement par la demande britannique représentent près de 60.000 emplois. Des emplois qui, sans être directement menacés, pourraient être mis sous pression. La valeur ajoutée générée par la demande britannique représenterait 2,8 % du total des emplois, ce qui fait de la Belgique le quatrième pays de la zone euro le plus exposé à une chute de la demande outre-Manche. En attendant de connaître les modalités du divorce, la plupart des projections vont dans le sens d’un impact a priori négatif dans les prochains mois. Le PIB belge reculerait de 0,3 à 0,7 % en 2017. En ce qui concerne spécifiquement les exportations de marchandises, la perte pourrait à moyen terme varier entre 0,7 % (si un large accord de libre échange est conclu avec le Royaume-Uni) et 2,4 % dans le cas contraire. Bruxelles moins touchée que la Flandre, mais... Sur les quelque 18,3 milliards d’euros d’exportations outreManche, près de 15 millions sont le fait de la Flandre : plus que la part du lion. L’économie bruxelloise, surtout © Thinkstock

De l’eau pure ? Nous nous y engageons. La consommation journalière d’eau de 50 000 passagers et des 350 avions qui atterrissent à Brussels Airport nous confronte à une énorme quantité d’eaux usées. Mais parce que chaque goutte compte pour la nature, ces eaux usées sont traitées dans notre propre station d’épuration.

TOPIC Good to know... • Le Royaume-Uni capte 7,7 % des exportations belges (très majoritairement flamandes). • Il y a environ 20.000 Britanniques domiciliés en Belgique (soit 2% de la population étrangère) • La plupart habitent en Région bruxelloise et du côté de Waterloo. Rien que la commune d’Ixelles compte plus de 1.500 ressortissants britanniques. • Le nombre de fonctionnaires britanniques dans les institutions européennes tourne autour de 2.000 personnes. À la Commission, ils ne représentent que 3,5% des effectifs, mais souvent à des postes intermédiaires importants et influents. Les derniers accents donnés par la Première Ministre Theresa May semblent aller dans le sens d’un Brexit « dur ». orientée services, n’exporte que quelques centaines de milliers d’euros vers la Grande-Bretagne. Mais on sait aussi que pas mal d’exportations de services, singulièrement dans les PME, échappent aux statistiques. Et puis, parmi les quelques grosses entreprises industrielles que compte encore la Région bruxelloise figure... Audi Brussels, pour laquelle le Royaume-Uni est un marché-clé. Lors du lancement de l’Audi A1 (en 2013), pas moins de 20 % des voitures de ce modèle étaient exportées outre-Manche... Bruxelles compte également quelques entreprises du secteur de la transformation alimentaire pour lequel le marché britannique est stratégique. Un certain nombre de menaces… Le principal risque à moyen terme est celui d’une récession de l’économie britannique, combinée à une dépréciation de la livre déjà bien entamée (les experts tablent sur une perte de valeur de 10 à 20 % par rapport à début 2016). Ce gros coup de mou de l’économie britannique et du pouvoir d’achat des entreprises comme des consommateurs se ferait évidemment sentir dans nos exportations. La grosse inconnue est la durée du ralentissement en question. La situation pourrait être aggravée par la réintroduction de taxes douanières pour certains types de biens et services. Le scénario le plus rassurant à cet égard serait le maintien du Royaume Uni dans la zone économique européenne (comme la Norvège ou l’Islande), ce qui préserverait largement la libre circulation des biens, des services, des gens et des capitaux. Mais les plus ardents défenseurs du Brexit diront que cela reviendrait dans les faits à un statu quo. À l’opposé, le Royaume-Uni et l’Union européenne se contenteraient d’un accord de libre-échange bilatéral. En sachant que la taille d’un tel costume sur mesure peut prendre des années... Au-delà des effets négatifs potentiels d’un recul (temporaire) de la demande britannique, le principal risque, pour la Belgique et pour Bruxelles, est de voir l’Union aux prises avec d’autres forces centrifuges. Inspirés par le Brexit, d’autres pays pourraient être tentés, si pas de brandir la menace d’un référendum national, de revendiquer certains avantages de type autonomiste. On pense à la remise en cause de la libre 8 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 circulation des personnes. Diverses études ont démontré que la réintroduction de contrôles aux frontières aurait un impact négatif à long terme sur les échanges intra-européens et sur la croissance économique en général. Ce ne serait pas une bonne nouvelle pour une économie très ouverte comme la nôtre. …et des opportunités pour Bruxelles Une période d’incertitude peut aussi être source d’opportunités. Refroidies par le Brexit, certaines multinationales vont peut-être être tentées de relocaliser une part de leurs activités ailleurs, sur le continent. « Quelle que soit l’issue du divorce qui va s’entamer, il est nécessaire de défendre et améliorer la position de Bruxelles dans le compétition que se livrent les villes de taille internationale », déclarait Cécile Jodogne, lors de la réunion du groupe d’experts début juillet. On connait les atouts de Bruxelles comme tremplin pour accéder à l’ensemble du marché européen. Mais on sait un peu moins que, malgré la crise de 2008 et les annonces encore récentes de restructurations dans certaines banques, Bruxelles et ses alentours occupent une place respectable dans le secteur de la finance et des technologies qui y sont liées. Avec des sièges internationaux comme ceux de Swift, Mastercard, Ogone ou Euroclear, mais aussi quelques startup « fintech » prometteuses. La Belgique était récemment classée 7e d’un large peloton européen (+ Israël) pour les investissements à risque dans les fintech, devant les Pays-Bas, l’Italie ou l’Espagne. La plupart de ces start-up de la banque 3.0 sont situées à Bruxelles et ont d’emblée des ambitions internationales. Pour faire valoir des alternatives à la City ? Indépendamment du secteur d’activité, Bruxelles devra faire valoir et amplifier certains de ses atouts face à des concurrents de premier ordre comme Amsterdam ou Dublin : sa créativité, matérialisée notamment par ses écosystèmes naissants de start-up dans les technologiques ou les sciences de la vie ; sa main-d’œuvre jeune, multilingue et multiculturelle ; sa qualité de vie ; sa connexion aux réseaux de transport internationaux ; et enfin, une offre de location de bureaux parmi les plus compétitives d’Europe. Ces atouts devront pallier le fait que le coût salarial d’un employé qualifié est supérieur à celui d’Amsterdam, Francfort ou Dublin, mais inférieur à Londres, Zurich ou Paris. ● © Reporters

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COMMERCE INTERNATIONAL Cécile Jodogne : « Donner du temps et des moyens à nos entreprises » Entre deux missions économiques, Cécile Jodogne, Secrétaire d’État bruxelloise au commerce extérieur et aux investissements étrangers, évoque, entre autres, la réforme en cours de Bruxelles Invest & Export. Un organe qui, pour rappel, épaule les entreprises bruxelloises dans leur développement à l’étranger, tout en assistant les sociétés internationales désireuses de s’implanter dans la capitale européenne. Interview par David Hainaut Bruxelles Métropole : Bruxelles Invest & Export traverse actuellement une importante phase de réformes. Pourriez-vous en dire davantage ? Cécile Jodogne : En effet. En marge de la politique générale du gouvernement autour du monde entrepreneurial, il y a une volonté commune de rassembler tous les organismes qui s’adressent aux entreprises. Dans un premier temps, la réforme a été lancée autour d’Atrium (l’agence régionale du commerce) et d’Impulse (axée sur la création d’entreprises et l’innovation). Mais assez vite s’est posée la question de Bruxelles Invest & Export. Face à ses deux sœurs, l’Awex (l’Agence Wallonne à l’Exportation et aux Investissements) et la FIT (Flanders Trade), il y avait pour nous une plus grande difficulté à se positionner, car BIE, à l’inverse des deux autres, dépend du ministère. Ce qui, comme représentation de service public, constitue un atout non négligeable lorsqu’on se rend à l’étranger, mais qui reste parfois une contrainte en termes de flexibilité et de rapidité de réaction. J’ai donc proposé que BIE prenne le train de ces changements, pour ainsi créer une véritable structure fédératrice, à tous les niveaux : dans leur phase de naissance, de croissance, d’internationalisation – pour certaines –, d’accompagnement vers la transmission parfois, voire tout autre type de développement. On se dirigerait donc, pour chacun et en particulier pour vous, vers plus de souplesse ? Voilà. L’objectif serait de rendre plus lisible l’utilité de ces organismes, d’abord pour les entreprises basées chez nous. Car précisons-le, même si c’est souvent une nécessité pour notre territoire, toutes les entreprises bruxelloises n’ont pas vocation à aller à l’international. Mais en effet, tout cela devrait amener une plus grande latitude dans la gestion, tout en restant, je le répète car c’est capital, un organisme émanant d’un service public. Il s’agit bien de continuer de s’adresser à toutes les entreprises et de les aider, mais plus concrètement, sous la forme d’une société anonyme de droit public à finalité sociale. C’est donc tout cela qui se met actuellement En 2017, l’éco-construction pourrait constituer un bon fil conducteur pour nous. en place. Des étapes concrètes ont déjà été franchies, géographiquement notamment, puisqu’Atrium et Impulse se trouvent désormais chaussée de Charleroi, où BIE les rejoindra au printemps prochain. Les organes pourront ainsi partager l’ensemble des services. Cela dit, au-delà de cette nouveauté, on distinguera toujours BIE, tant en Belgique qu’à l’étranger. Bruxelles Invest & Export gardera bien son label et son image. L’objectif est surtout d’améliorer les aides. On pense donc qu’en rationalisant certaines choses, on dégage du temps et fatalement, des moyens, au bénéfice des entreprises. C’est bien là l’essentiel ! Mettre en place ce type de réforme, cela nécessite du temps ? Oui, parce que tout changement provoque beaucoup d’inquiétudes, de questionnements et de réflexions. Puis, il BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 11 © R.A.

TOPIC faut opérer différents choix en analysant bien toutes les possibilités en amont, de concert avec les entreprises. Répondre à leurs attentes, via différents séminaires ou la mise en place de groupes de travail. Là encore, nous suivons les démarches d’Atrium et d’Impulse. Il ne faut pas non plus perdre de vue qu’il y a beaucoup de travailleurs derrière tout cela, qu’il fallait les consulter, ainsi que les syndicats. Le processus est assez long, mais nous avançons plutôt bien, puisque notre planning est respecté, et notre programme de 2017 est déjà finalisé. De quoi, précisément, se composera-t-il, en quelques grandes lignes? Si plus de la moitié de notre action se tiendra en Europe, où nous gardons une majorité de contacts, nous avons la volonté de faire un focus sur l’Afrique – un continent où plusieurs pays présentent une forte croissance, où la classe moyenne et le pouvoir d’achat augmentent, et indirectement, la demande de bien et de services. Nous avons là-bas pas mal de relations particulières avec des pays partageant notre langue, parfois même notre histoire et notre culture. En ce moment, nous concrétisons ainsi un solide plan d’action avec Maroc Export. Car si des pays peuvent valoriser leurs actions entre eux, ils peuvent ensemble se diriger vers d’autres marchés. En l’occurrence le Maroc, qui reste une porte d’entrée importante vers les pays africains. Dans certains domaines, c’est une plus-value indéniable pour séduire d’autres acteurs. Peutêtre qu’un fil conducteur serait de se focaliser sur tout ce qui touche à la construction dans son aspect écologique. Mais le développement durable concerne aussi les pays asiatiques. L’an dernier par exemple, nous avons signé un projet avec une petite entreprise bruxelloise qui œuvre à améliorer les économies d’énergie sur des bâtiments déjà construits, avec des gains allant jusqu’à 30%. Nous avons aussi des missions en Amérique du Nord, dans le secteur de la construction. Nous avons des opportunités à saisir à Londres. Raison pour laquelle nous y mènerons des actions spécifiques et déterminées. En cette fin d’année 2016, comment se porte à l’étranger la réputation de la Belgique en général, et de Bruxelles en particulier ? Au niveau économique, les événements tragiques de novembre 2015 et surtout mars 2016 n’ont pas eu d’influence quant à la réputation de qualité de nos produits et de nos services. Notre savoir-faire est reconnu ; nos exportations n’ont jamais été en baisse. En revanche, chez nous, il est clair qu’il y a des conséquences dramatiques dans les secteurs de l’horeca, du tourisme et des musées. Potentiellement, il y a eu des impacts sur la volonté d’investir à Bruxelles voire en Belgique. Bruges, par exemple, a beaucoup souffert elle aussi. Raison pour laquelle, comme je l’ai fait au Japon, en Pologne ou m’apprête à le faire en 12 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Tunisie, il est important de rappeler les atouts de Bruxelles et de valoriser notre belle capitale. D’ailleurs, autour des mesures post-attentat du gouvernement, il y a un volet spécifiquement consacré au commerce extérieur. Nous devons rappeler que Bruxelles est à la fois la capitale de l’Europe, un endroit idéal pour s’installer, que sa qualité de vie reste excellente et qu’elle regorge d’autres atouts : du logement à ses infrastructures de santé, son offre d’enseignement et de formations, sa verdure croissante, sa culture et ses loisirs, son coût de la vie largement abordable, sa gastronomie, sa convivialité, ou encore son caractère multiculturel. Nous devons bien mesurer ces atouts, qui font partie de notre marque de fabrique. Concernant le Brexit, jusqu’ici, vous vous êtes relativement peu exprimée. Pourquoi ? C’était assez intentionnel, à vrai dire. On m’a plusieurs fois demandé de réagir à chaud, de filer de toute urgence à Londres, mais tout cela avait à mes yeux peu de sens. Pourquoi ? Parce que les conséquences du Brexit ne peuvent se mesurer qu’à moyen, voire à long terme. Et puis, nous n’allons pas, seuls, récupérer les 300 000 emplois du secteur financier, car Londres va se battre pour en garder le plus possible, quitte à faire traîner les choses. La capitale britannique reste un concurrent pour nous, notamment en ce qui concerne les investisseurs asiatiques. Mais cet été, j’ai rencontré différents acteurs du secteur financier, immobilier et surtout de l’arbitrage, pour lequel Bruxelles reste un acteur majeur. Nous avons eu beaucoup des contacts avec notre attaché économique et commercial basé à Londres. L’objectif pour nous serait de mener des actions spécifiques et déterminées, autour de différentes thématiques, car je pense que nous avons de sérieuses et nouvelles opportunités à saisir. Bruxelles jouit bel et bien d’une place économiquement enviable ! ● © R.A.

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Innoviris, un soutien financier pour vos partenariats internationaux Bruxelles, petite région par sa taille, mais qui en matière d’entrepreneuriat peut clairement concurrencer les plus grandes. Avec ses 51 institutions d’enseignement supérieur et près de 13.000 chercheurs, la capitale de l’Europe dispose de bien des connaissances pour permettre aux entreprises innovantes de se développer et d’être actives. Et elles sont nombreuses à l’avoir compris… Selon les derniers chiffres du Bureau Fédéral du Plan, plus de la moitié des entreprises bruxelloises sont actives dans la RDI. Cela représente près de 8% de plus que la moyenne européenne. Bruxelles possède donc un énorme potentiel, mais elle doit oser sortir de ses frontières. Pour ce faire, Innoviris, l’Institut bruxellois pour la recherche et l’innovation, aide les entrepreneurs innovants dans leur quête de partenariats internationaux par le biais d’un éventail de financements et de programmes européens pour soutenir le secteur de la R&D. Un soutien financier sur mesure Quel genre de programme Innoviris finance-t-il ? En complément aux aides régionales et nationales à la R&D, il existe au niveau européen une large palette de programmes. Les financements peuvent venir de l’Union Européenne, des agences de financement nationales ou être issus d’un cofinancement impliquant l’Union et les agences nationales. Le programme de financement pour le secteur RDI le plus connu est celui de la Commission Européenne, Horizon 2020. Ce programme dispose d’un budget de 79 milliards d’euros pour la période 2014-2020 afin de soutenir les projets des acteurs de la recherche et de l’innovation dans les thématiques jugées prioritaires en Europe. Innoviris soutient les candidats bruxellois via un financement de la phase de montage des projets. Parallèlement à ce programme, Innoviris dispose d’un important budget pour soutenir des projets collaboratifs innovants orientés marché et donnant une place prépondérante aux entreprises. Ce réseau réunissant 41 pays, appelé EUREKA, fonctionne principalement selon une approche bottom-up ouverte, sans limitation des thématiques technologiques. Eurostars, un programme européen en phase avec la réalité bruxelloise Dans une industrie qui compte de très nombreuses PME, le programme Eurostars, qui fait partie du réseau EUREKA, est complètement en phase avec ce fait. De par la taille Tous les services centralisés Innoviris, Institut Bruxellois pour la recherche et l’innovation, agence de financement pour les programmes européens. www.innoviris.brussels Personne de contact Mathilde Reumaux, International Projects Advisor, mreumaux@innoviris.brussels Enterprise Europe Network : Services présents dans 63 pays (développés conjointement à Bruxelles par Impulse et BECI.) de soutien à la recherche de partenaires et d’opportunités pour l’internationalisation et l’innovation. National Contact Point Brussels reconnu par la Commission européenne afin de fournir des services de soutien relatifs au programme Horizon 2020 pour la recherche et l’innovation. Les services du NCP sont centralisés chez Impulse. www.ncpbrussels.be/ Bâtiment UNO, Chaussée de Charleroi 110, 1060 Bruxelles. réduite des projets introduits et son fort taux de succès, Eurostars permet à des PME n’ayant jamais participé à un projet européen mais démontrant d’un très haut potentiel d’innovation technologique, d’avoir une première expérience de collaboration internationale. L’objectif de ce programme est le développement d’un nouveau produit, procédé ou service technologiquement innovant, en vue d’une commercialisation rapide. Nanomegas et Excelsus Structural Solutions, deux entreprises bruxelloises dans un projet Eurostars Nanomegas développe et commercialise des outils hardware et software à destination des microscopes électroniques à transmission (TEM) et propose actuellement une gamme de solutions permettant la précession pour la diffraction électronique. Excelsus Structural Solutions propose, quant à elle, des services de consultance dans le domaine de l’analyse structurelle et micro-structurelle des matériaux en utilisant le synchrotron et la technique de diffraction des rayons X par les poudres. Le projet, en collaboration avec Boras, PME norvégienne, a comme objectif d’adapter une méthode d’analyse, basée sur la mesure des distances entre paires d’atomes, utilisée largement pour la caractérisation sur synchrotron de matériaux inorganiques, sur un microscope à transmission électronique afin de caractériser les phases amorphes de composés. Cette méthode associera une solution software et un détecteur hardware adaptables sur ce type de microscopes. Non seulement ce projet a comme objectif le développement d’une méthodologie combinée rayons X- électrons, mais il a également pour but de rendre la méthode apte à l’utilisation industrielle et donc accessible pour les entreprises à un coût compétitif. Grâce au financement Eurostars, Excelsus Structural Solutions et Nanomegas ont pu renforcer le staff scientifique pour se concentrer sur les aspects scientifiques du transfert de cette technologie et donc, de ce fait, affiner leurs compétences. Par ailleurs, ceci a rendu possible des efforts de R&D normalement difficiles pour des PME car non rentables à court-terme. © The Swiss Light Source.

COMMERCE INTERNATIONAL La diversité de Bruxelles pour attirer les investisseurs L’image de Bruxelles a été ternie ces deux dernières années. Le piétonnier et la fermeture de certains tunnels ont mis à sac la mobilité, avec des conséquences économiques désastreuses. Et puis il y eut les attentats… Et pourtant, Bruxelles possède beaucoup d’atouts qui attirent les entreprises étrangères. Multiculturalité, multilinguisme, présence des institutions européennes, position géographique… Autant de qualités qui font de notre capitale une place de choix. Julien Ide A ujourd’hui, plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes. En 2050, ce seront les deux tiers. Les métropoles attirent les foules et donc, logiquement, les entreprise. Bruxelles, fille d’une Belgique toujours en proie à ses démons institutionnels, ne s’en sortirait pas si mal. La fondation japonaise Mori Memorial publie depuis quelques années le Global Power City Index, qui classe les grandes villes mondiales en fonction de leur pouvoir d’attractivité sur les citoyens et les entreprises. Six critères sont pris en compte : l’économie, la R&D, l’interaction culturelle, la viabilité, l’environnement et l’accessibilité. Bruxelles est classée 25e Moscou (36e (27e , devant ), Genève (28e ), ou encore Bangkok (33e ), Chicago ). Le top 5 est occupé par Londres, New York, Paris, Tokyo et Singapour. Cette position honorable est confirmée par le fait qu’une trentaine d’entreprises étrangères s’implantent à Bruxelles chaque année. Un chiffre relativement stable, qui n’a pas (encore) subi les effets collatéraux des attentats terroristes. « La plus belle place du monde » Selon Alexander von Maillot, CEO de Nestlé Belgilux, Bruxelles est un choix stratégique important : « Nous sommes implantés à Bruxelles depuis 1925. Nous n’avons jamais pensé à nous délocaliser. Nous avons d’ailleurs investi l’an dernier 7 millions d’euros dans notre bâtiment d’Anderlecht. Un des gros avantages de Bruxelles est que l’on y trouve très facilement des employés bilingues, voire trilingues. La position centrale de la capitale est aussi très importante pour les communications avec le reste du pays. » Jean-Philippe Mergen est directeur de l’export chez BECI. Pour lui aussi, la position centrale de Bruxelles est un atout indéniable. « Bruxelles se situe au cœur de l’Europe occidentale. La présence des institutions européennes renforce les possibilités de city marketing. La proximité avec le port d’Anvers est également un atout important au niveau logistique. » Pour Jeroen Langerock, Director Public Affairs & Communications Belux chez Coca-Cola, Bruxelles est un marché-test de premier choix. « Nous avons développé à Bruxelles le plus grand centre de R&D après Atlanta. Plus de 135 personnes y travaillent à l’invention de nouvelles boissons pour plus de 100 pays. Nous employons plus de 15 nationalités. Nos collaborateurs ont donc une bonne connaissance des pays étrangers, ce qui est un atout considérable pour nos recherches. Et comme Bruxelles est très diversifiée aux niveaux culturel et démographique, cela en fait un excellent marché-test. » Jeroen Langerock insiste également sur l’aspect humain qu’offre Bruxelles : « Le climat de vie est très agréable. Il y a beaucoup d’ouverture dans les conversations. Ces qualités sont difficiles à trouver dans d’autres grandes métropoles comme Londres ou Paris, où l’on se sent bien plus anonyme. » L’attractivité de Bruxelles dépend fortement du secteur d’activité, comme le souligne Emmanuel de Beughem, responsable de la cellule Attractions des Investissements étrangers au sein de Brussels Invest & Export. « Bruxelles est avant tout une ville de services, attractive dans de nombreux secteurs, mais certaines niches y sont particuBECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 15

TOPIC L’analyse SWOT Pour rappel, réaliser l’analyse SWOT d’une organisation revient à identifier quatre catégories de facteurs afin de déterminer une stratégie de développement sur son marché. Les deux premiers ont une origine interne à l’organisation, et donc maîtrisables par celle-ci : les forces (Strenghts) et les faiblesses (Weaknesses). Les 2 suivantes ont une origine externe à l’organisation, et donc non maîtrisables par celle-ci : les opportunités (Opportunities) et les menaces (Threats). L’organisation est ici bien sûr la Région de Bruxelles-Capitale. Le marché est constitué des entreprises étrangères déjà ou potentiellement installées à Bruxelles. Les concurrents sont les grandes villes européennes. Strengths • Multilinguisme • Personnel qualifié • Productivité • Multiculturalité • Présence d’universités • Qualité de vie • Atmosphère agréable et conviviale • Coût de la vie • Coût de l’immobilier • Niveau de vie élevé Weaknesses • Complexité et problèmes institutionnels • Contraintes administratives • Coût du travail • Mobilité • Puissance des syndicats • Concurrence des fonctions urbaines (logement, entreprises, infrastructures…) dans un espace limité. Selon Jean-Philippe Mergen, la mobilité et la concertation sociale sont deux points d’attention si l’on veut favoriser l’implantation d’entreprises étrangères à Bruxelles et en Belgique. « Notre pays devrait développer des plans de mobilité à l’échelle interrégionale. Les transports publics sont trop peu efficaces. Le métro bruxellois est clairement trop peu développé. Notre statut de capitale européenne vaut aussi à Bruxelles d’accueillir de très nombreuses manifestations, ce qui ne facilite pas les choses. Par ailleurs, les organisations de travailleurs sont bien implantées et assez puissantes chez nous (certes moins qu’en France). Il faut éviter que les aléas de la concertation sociale puissent intimider des investisseurs. » Opportunities • Force de la « marque Bruxelles » à l’international • Position géographique centrale en Belgique et en Europe • Présence des institutions européennes • Proximité du port d’Anvers • Potentiel de la zone métropolitaine • Sécurité • Crises européennes • Concurrence de places financières voisines • Évolution institutionnelle du pays Threats lièrement représentées. Je pense aux essais cliniques, au traitement des transactions financières, à la construction durable ou encore aux bureaux d’affaires publiques. La forte activité dans ces domaines attire les investissements étrangers. Nous aidons précisément les sociétés étrangères à s’implanter à Bruxelles, en partenariat avec Impulse, Visit Brussels et des fédérations d’entreprises comme BECI, Febelfin ou BeCRO. D’autre part, on essaie de faciliter le démarrage des activités d’entreprises qui veulent s’implanter à Bruxelles. Avec l’appui de la Région, nous leur mettons à disposition un bureau gratuitement pendant trois mois. Les organisations bénéficient également de tous les avantages et subsides accordées aux entreprises 16 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 belges, même si ce dernier point n’est pas un critère de choix déterminant. » Petit pays, petit esprit ? Lorsqu’il évoque les faiblesses de la capitale, Alexander von Maillot ne mâche pas ses mots : « Je suis choqué par l’état de la mobilité à Bruxelles. Nos deux boutiques Nespresso ont notamment subi des pertes financières très importantes à cause des travaux. L’argent des taxes devrait servir à améliorer les infrastructures de transports. Il y a trop de voitures, dont beaucoup de véhicules de société. D’autre part, le coût du travail en Belgique est un des plus élevés en Europe et manque de flexibilité. C’est clairement un frein au développement. » « Sprout » to do business in Brussels Pour Jean-Philippe Mergen, les améliorations doivent notamment venir du monde politique. « Le commerce extérieur est régionalisé. Lorsqu’un attaché commercial est à l’étranger pour attirer un investisseur, il tente de l’attirer vers la région qu’il représente. Cela veut dire qu’il ne défend qu’une seule région et se passe des qualités et atouts des deux autres. C’est contre-productif. Nous aurions plus à gagner en rassemblant les forces des trois régions, mais il faut pour cela une réelle volonté politique. » Il insiste sur l’importance de la communication vers l’étranger : « Bruxelles est une marque performante. Il faut vendre davantage ses atouts et son image dans le monde. Mais aussi montrer comment des entreprises étrangères implantées en Belgique ont réussi à se développer. » Emmanuel de Beughem insiste sur la place de la langue de Shakespeare. « Il faudrait mettre à disposition des entreprises certains documents administratifs en anglais, comme les permis de travail, les cartes professionnelles et pourquoi pas les contrats de travail, si toutes les parties l’acceptent. Même si cela paraît dérisoire, cela nous permettrait de gagner des points dans les rankings internationaux et ainsi attirer plus d’entreprises. » ●

Publi-reportage Leo Grimberg Fondateur de Panadas factory. “Ingénieur informaticien de formation, je n’avais aucune expérience de travail avec des ouvriers.” “Quand on recrute, un CV ne veut pas toujours dire grand chose. Dès lors, il est parfois difficile d’y voir clair. Actiris m’aide à définir les profils que je recherche et filtre les candidats pour moi.” ‘‘Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise.’’ Fondée en 2010, Panadas Factory est une entreprise agro-alimentaire spécialisée dans la production de surgelés. Son créateur, Leo Grimberg, évoque ses recrutements depuis le début de son projet. ✓Pourquoi avoir fait appel à Select Actiris pour vos recrutements ? Quand j’ai créé Panadas Factory, je venais d’arriver en Belgique et j’avais besoin de conseils sur les aides à l’embauche. J’ai donc très logiquement contacté Actiris. Le consultant qui s’est occupé de moi a été très efficace et a agi concrètement. Mon premier employé est arrivé grâce à une FPI (Formation professionnelle individuelle). Très vite, le nombre de travailleurs dans l’entreprise a augmenté. Avec Actiris, on a mis en place un plan à moyen et long terme pour la gestion du personnel. ✓En quoi cela vous a-t-il aidé à développer votre entreprise ? Sans les aides à l’embauche de type FPI et Activa, je n’aurais jamais pu lancer mon entreprise. Maintenant, j’embauche des personnes en CDI mais, au début, cela n’était pas possible pour Panadas. Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise. Panadas Factory en chiffres • 20 collaborateurs 100% 4.000 empanadas préparés par jour des travailleurs embauchés via Select Actiris Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quels sont vos projets ? L’entreprise continue de grandir donc je vais encore recruter prochainement, toujours avec l’aide de Select Actiris. Les profils se diversifient. À chaque évolution de l’entreprise, nous faisons le point sur les possibilités en matière de personnel. Maintenant, nous allons ouvrir un restaurant et des points de vente direct. Dès lors, nous recherchons des profils bien différents de celui des ouvriers que nous avons embauchés jusqu’ici. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be

Projet européen BAMB : projet pilote sur le campus de la VUB Le projet européen BAMB (Buildings as Material Banks) vise à concevoir des bâtiments qui soient également des « banques de matériaux ». Développé dans le cadre du programme-cadre Horizon 2020 de l’Union Européenne, il a pour but d’optimiser l’utilisation de ressources et plus spécifiquement de matériaux tout au long du cycle de vie des bâtiments, dans une vision d’économie circulaire. Le projet rassemble un consortium de 16 partenaires issus de l’Europe tout entière, dont la Vrije Universiteit Brussel. Bruxelles Environnement est le coordinateur de BAMB. Un des deux projets pilotes menés à Bruxelles concerne la résidence pour étudiants du campus de la VUB à Etterbeek. ■ Résidence Van Der Meeren Un des aspects remarquables du campus de la Plaine de la VUB à Etterbeek est l’ensemble de logements pour étudiants au milieu de son espace vert central. Conçues en 1973 en utilisant le système Variel de préfabrication de l’architecte belge Willy Van Der Meeren, ces 352 chambres d’étudiants sont toujours utilisées aujourd’hui. Elles présentent néanmoins un niveau de confort bien en-dessous des normes actuelles, en particulier en termes de qualité technique et énergétique, et d’accessibilité. Si le master plan initial prévoyait la démolition et le remplacement de tous les modules de la résidence étudiante, l’université, consciente de la valeur historique et culturelle de cet ensemble, a récemment envisagé une alternative. L’idée est d’investiguer et de démontrer à travers ces modules comment le ‘Reversible Building Design’ permet de facilement transformer les modules selon les nouveaux besoins présents et à venir, en évitant les déchets de démolition futurs et en rénovant les bâtiments existants. ■ Futur de la résidence : Living Lab Un bloc de 8 modules va être reconfiguré suivant les principes de conception de bâtiments réversibles, en collaboration avec la Vrije Universiteit Brussel et des partenaires industriels. Ces modules pourront ainsi être transformés de manière fonctionnelle à travers le temps, par exemple passer d’une maison d’accueil écologique à un espace de travail temporaire, ou encore à un café littéraire ! Grâce à la collaboration avec les partenaires industriels, des solutions innovantes en matière de construction seront développées et intégrées, permettant aux modules d’être améliorés ou adaptés par la suite, en même temps que tous les composants pourront être réutilisés. Les modules existants vont être réorganisés afin que leur structure puisse mieux se prêter aux évolutions futures : les installations techniques et les blocs sanitaires vont être réorganisés et regroupés pour faciliter les changements d’affectation dans le temps. Par ailleurs, l’utilisation de connexions réversibles et de matériaux de construction durables pour la façade et les cloisons internes sont des aspects cruciaux pour assurer un cycle de vie durable à ces modules rénovés en fermant toutes les boucles de matériaux. En tant que participant au projet BAMB, ce projet pilote sera utilisé pour tester les protocoles de conception réversible et les méthodes d’évaluation, en particulier celles en lien avec la rénovation. La phase de conception du projet testera également le concept de passeports des matériaux (une manière de pouvoir suivre le parcours de réutilisation des matériaux de construction tout au long de leurs cycles de vie). Enfin, tout le processus sera suivi de près pour cartographier les opportunités et les obstacles à l’implémentation de l’économie circulaire dans l’industrie de la construction. Plus d’info : www. BAMB2020.eu. This project has received funding from the European Union’s Horizon 2020 research and innovation programme under grant agreement No 642384.

Mission économique aux Émirats Arabes Unis, en septembre dernier. COMMERCE INTERNATIONAL Missions économiques : booster son entreprise en voyageant Régulièrement, BECI accompagne des entrepreneurs bruxellois lors de missions économiques. Quelques participants témoignent de leur expérience, rappelant au passage le rôle précieux de ces séjours professionnels à l’étranger. David Hainaut P our beaucoup d’entrepreneurs bruxellois, les missions économiques font sans conteste partie intégrante de la représentation et du développement de leur société à l’étranger. De tels voyages d’affaires sont régulièrement organisés à l’initiative de BECI, qui avait notamment rouvert la voie vers l’Iran il y a deux ans. Cette année, une mission BECI s’est rendue aux Émirats Arabes Unis et une autre est prévue prochainement en Inde. Organisés par le service international de BECI, le rôle de ces trips internationaux est multiple. D’abord, celui de permettre à chacun d’analyser et de mieux comprendre la situation économique d’un pays déterminé, tout en jaugeant, en parallèle et en fonction du secteur, les conditions d’accès à un (nouveau) marché spécifique. Un autre objectif est d’épauler au mieux les entreprises bruxelloises exportatrices – en aidant aussi celles déjà implantées localement –, par la promotion de notre capitale comme site d’accueil potentiel pour les investisseurs. Enfin, un voyage de ce type constitue souvent le relais idéal, au sein d’un pays d’implantation, pour répondre à toute interrogation, qu’elle soit administrative, commerciale ou financière. L’occasion était belle de prendre le pouls auprès de quelques entrepreneurs à avoir tenté l’expérience. Qui, très souvent, suscite un certain enchantement... « Des interlocuteurs de haut niveau » Ce n’est un secret pour personne, la péninsule arabique constitue en ce moment, pour sa position stratégique, son ouverture économique et son style de vie – entre autres – une destination assez tendance pour le business et l’investissement. Cette année, une mission a ainsi été organisée par BECI pour les entrepreneurs désireux d’étendre leurs activités à Dubaï – qui sera par ailleurs hôte de l’exposition universelle en 2020 –, Abu Dhabi et Sharjah. Awad Chamas, consultant pour les laboratoires pharmaceutiques Trenker, est rôdé aux missions économiques, puisqu’il a notamment profité de missions en Tunisie et à Taïwan dans le passé et possède des bureaux en Europe, en Afrique du Nord et dans le Golfe. Suite à ce triptyque, il témoigne : « En plus d’une organisation et d’un soutien parfaitement adéquats, il faut admettre que les missions économiques, en particulier celles organisées par BECI dont il faut souligner le professionnalisme, permettent d’aller à la rencontre d’interlocuteurs de très haut niveau et donc, de gens sérieux. » Ces missions permettent en effet de rassembler de nombreux experts basés sur place, qu’ils soient, par exemple, attachées commerciaux ou collaborateurs spécialisés dans leur secteur. De la PME aux poids lourds du monde entrepreneurial, les sociétés de toutes tailles y sont Awad Chamas représentées. « Les pays du Golfe ont actuellement le vent en poupe, c’est évident. On peut donc y négocier énormément de choses en ce moment, car il y a encore beaucoup à y faire. Mais de manière générale, je dirais qu’une mission, où qu’elle soit, permet toujours d’aller beaucoup plus loin dans une négociation, ce qui, souvent, aboutit à la concrétisation de contrats. C’était d’ailleurs encore le cas ici, pour moi ! » « Des expériences qu’on a envie de réitérer » Les missions économiques regorgent de services en tout genre : en plus BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 19

TOPIC Ana Figueiredo Soares de la possibilité d’affiner sa connaissance sur un pays ou dans un domaine, elles permettent d’obtenir de précieux contacts, qu’ils soient commerciaux (agents, distributeurs...), industriels (producteurs...) ou institutionnels. Sans parler de judicieux conseils pour une éventuelle implantation. « Une mission, cela nous offre l’avantage de rencontrer un nombre incalculable de sociétés intéressantes en une période très courte. C’est un peu comme si on faisait un gigantesque bond dans le temps ! On ne peut qu’en sortir enrichis, tant professionnellement qu’humainement, d’ailleurs », explique Ana Figueiredo Soares qui, l’an dernier, a lancé Chameleon, un service de formations sur mesure pour les entreprises. « De manière indirecte, cela provoque facilement la création de nouveaux liens, et cela ouvre la porte à de nouvelles possibilités de partenariats avec d’autres entrepreneurs, qu’ils se trouvent sur place ou non. À titre personnel, je me suis ainsi rendue à Dubaï et cela m’a permis de nouer des contacts avec des sociétés anglaises, avec lesquelles nous sommes, en ce moment, en discussion pour différents projets. C’est donc extrêmement enrichissant. Et ce sont des expériences qu’on a forcément envie de réitérer. J’y songe déjà pour l’année prochaine ». Même son de cloche du côté d’Ana Maia, une architecte qui oeuvre pour Mini Archi, une société qui crée des jeux et des meubles pour enfants, et qui elle aussi, a opté pour le Proche-Orient. « Moi, j’ai par exemple pu rencontrer des groupes de Grecs, d’Italiens... C’était riche dans le sens où cela nous donne une autre perspective des choses, du terrain de jeu où l’on se situe exactement. Et c’est l’occasion de se rendre compte que notre petit pays jouit d’une excellente réputation dans les affaires, malgré tout ce qu’on peut parfois en penser ici. » Développer un réseau La durée d’une mission oscille en moyenne entre trois et cinq jours. « On rêverait tous évidemment de bénéficier d’un peu plus de temps », indique encore Awad Chamas, « Mais vu les agendas de chacun, on peut considérer que c’est un timing qui se justifie. Dans les affaires, mieux vaut parfois privilégier la qualité à la quantité. Sur place, étant donné qu’on se soucie particulièrement bien de nous, on peut donc avoir l’esprit libéré et être très productifs en matière de networking, autour des rencontres, des séminaires, des lunchs etc... Les programmes sont à ce point équilibrés et intéressants qu’on sort de ces Le Port, partenaire incontournable pour la ville Avec un domaine de 105 ha, le Port de Bruxelles offre aux entreprises une localisation idéale au cœur de Bruxelles, qui leur permet de déployer des solutions de transport innovantes et adaptées au marché bruxellois. Grâce à une accessibilité exceptionnelle par la voie d’eau, le rail et la route, le port offre à Bruxelles un outil économique et de mobilité de premier plan : environ 200 entreprises 20 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 concessionnaires, 6,5 millions de tonnes transportées par la voie d’eau et 12 000 emplois directs et indirects. Le rôle primordial du port est l’approvisionnement de la métropole bruxelloise : depuis les matériaux de construction destinés aux chantiers, jusqu’aux textiles des boutiques du centre-ville, en passant par les produits alimentaires et le gasoil de chauffage, les entreprises portuaires se chargent du transport et du traitement logistique d’une part importante de ce qui est consommé dans la Région de Bruxelles Capitale. Le Port dispose également d’un vaste centre logistique, situé à proximité du centre-ville. Une partie de ce centre logistique est par ailleurs progressivement reconverti en centre de distribution urbaine, pour aider à la rationalisation de la distribution des marchandises à Bruxelles. Le terminal à conteneurs de l’avant-port a traité en 2015 près de 20 000 EVP. Le Port développe également le transport palettisé par voie d’eau, un secteur qui a connu une progression spectaculaire en 2015. Quelle que soit la taille de l’entreprise, le Port peut vous offrir des solutions personnalisées. www.port.brussels

TOPIC missions professionnellement plus forts, boostés voire même conquérants au retour ! » Si une mission reste certes limitée dans le temps, nombreux sont donc les entrepreneurs à maintenir un contact avec leurs interlocuteurs fraîchement rencontrés, voire à les prolonger pour créer un véritable réseau : les uns se retrouvent ainsi d’une mission à une autre, les autres n’hésitent pas à développer ensemble une activité. Autant en profiter, après tout... l’enthousiasme général de ces témoignages recueillis indépendamment mais qui, très souvent, se rejoignent, les missions économiques attestent plus que jamais de leur sens et de leur utilité, souvent bien au-delà d’un aspect purement professionnel. Voilà largement de quoi donner l’envie à d’autres de tenter l’expérience. Ana Maia « Capital, dans le contexte actuel » « Le résultat et les effets d’une mission économique ne sont pas forcément et systématiquement immédiat pour nous », ajoute encore Ana Maia. « Mais il me semble que, dans le contexte économique international actuel, c’est capital pour les entreprises belges et bruxelloises de voyager, histoire de garder un œil sur le réseau étranger et ce qui se fait ailleurs. Chez Mini Archi, nous n’avions pas l’ambition, en nous déplaçant en Orient, de nous y installer, mais bien de mieux comprendre les données administratives et fiscales là-bas, de sorte à ouvrir notre activité en ayant éventuellement l’un ou l’autre point de vente là-bas. Car nos produits s’inscrivent dans une activité artistico-culturelle en plein boom là-bas, comme par exemple le Musée d’Art Contemporain qui ouvrira bientôt aux Émirats Arabes Unis. En ce sens, nous pouvons dire que nous avons été pleinement gagnants ! » On l’aura compris, à travers Les inscriptions sont clôturées pour l’Inde, au mois de novembre, mais d’autres missions sont encore au programme : un retour en Iran est prévu au printemps 2017, avant Taïwan au mois de juin. Restez attentifs aux prochains rendez-vous. ● Info : Nastasja Otte, International Trade Advisor de BECI – nao@beci.be, 02 563 68 54. THE WORLD EXHIBITION ON INVENTIONS, RESEARCH AND NEW TECHNOLOGIES Free entrance if online booking: www.brussels-innova.com The international meeting place dedicated to innovation. Inventors, universities, researchers and innovative companies will present their products with the intention of them being marketed. 17 > 19 NOV. 2016 embr www.conceptum.eu

TOPIC COMMERCE INTERNATIONAL Enterprise Europe Network : en soutien des PME Imaginé en 2008 afin de soutenir les entreprises européennes, en matière d’innovation et d’internationalisation surtout, Entreprise Europe Network (EEN) joue un rôle essentiel pour une pléiade de PME bruxelloises. Elles sont accompagnées par BECI et impulse, les points de contacts locaux du réseau. À la fois base de données, source d’information – notamment en matière de réglementation internationale – organisatrice de formations et de séminaires, bref, véritable tour de contrôle économique, EEN gère en outre, dans le cadre de son réseau, des « matchmaking events » : des rencontres internationales à un coût de participation très abordable. « Un peu comme pour les missions économiques, les ‘matchmakings’ donnent l’opportunité aux entreprises de rencontrer, en un même lieu, de nombreux partenaires potentiels », détaille Jean-Philippe Mergen, responsable EEN chez BECI. Avec son équipe, il est là pour conseiller les sociétés et répondre aux questions, des plus anodines aux plus pointues. « Les entrepreneurs peuvent sélectionner leurs contacts au préalable via notre plateforme et ensuite fixer des rendez-vous ; parfois dix à quinze sur une seule journée, puisqu’ils durent en moyenne trente minutes. Chaque société, comme cela se passe pour une mission, peut ainsi avoir un programme sur mesure et rencontrer des entreprises de son secteur. » EEN orchestre des dizaines d’activités de ce type par an, souvent en marge de salons professionnels à caractère international, qui permettent aux sociétés qui le désirent d’y tenir un stand, mais qui offrent également à ceux qui visitent le salon d’y avoir des rendez-vous pré-organisés. « La formule est relativement simple et standard ; il suffit de s’enregistrer via un formulaire de présentation. Si certains salons restent incontournables annuellement, d’autres varient en fonction de thèmes bien dans l’air du temps. Comme par exemple un événement autour des drones, ou un autre, lié à la thématique des Smart Cities, etc. » Créer du lien : voilà qui intéresse Catherine Bodson qui, avec Julien Leclercq, cultive une passion pour l’agriculture et la cuisine de qualité, en produisant des conserves d’exception en bocal sous l’enseigne Pipaillon. En février dernier, ils ont participé au salon Biofach, à Nuremberg – le plus important salon européen des produits agroalimentaires bio. « Cela a été utile à plusieurs niveaux. La rencontre avec d’autres producteurs bruxellois a été importante, car c’était notre premier salon professionnel à l’étranger, et nous savons que les premières années sont loin d’être évidentes. Je suis revenue avec un solide carnet d’adresses, avec de nouveaux clients et fournisseurs. Nous avons été impressionnés par la solidarité entre entrepreneurs, les échanges d’expériences et les conseils de qualité ! Biofach nous a également permis d’avoir un feedback intéressant sur nos produits, et de peut22 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 David Hainaut Catherine Bodson, devant l’enseigne de sa conserverie. être mieux nous positionner. Ce salon nous a donc donné un bel aperçu sur le marché actuel. On peut dire que le séjour a été fructueux, puisque nous avons notamment pu trouver un moyen de diviser nos coûts d’étiquettes par quatre, ce qui n’est pas négligeable ! » Catherine Bodson a notamment participé à un matchmaking avec un producteur de soupes bio aux Pays-Bas : « À nouveau un bel échange d’expériences. Nous envisageons sérieusement de faire appel à eux pour la production de la gamme de soupes Pipaillon ; notre matériel actuel ne nous permettant pas de produire à un coût acceptable. Nos recettes, leur savoir-faire. » Salués pour leur modestie, leur discrétion, leur souplesse, leur sérieux, et surtout leurs importantes facultés d’adaptation, les entrepreneurs belges gardent une belle cote à l’international. Des éléments qui se révèlent souvent intéressants pour mieux faire connaître quelques-unes de nos marques. « Nous restons à l’affût pour bien identifier quels événements peuvent convenir aux sociétés bruxelloises. Qu’il s’agisse du secteur alimentaire, de la mode, des services ou tout autre », conclut M. Mergen. Chaque année, le réseau EEN, constitué de centaines d’organismes issus d’une cinquantaine de pays, fournit des informations et des services à plus de deux millions de PME. Un rôle-clé, à une époque où le monde entrepreneurial doit composer avec de nombreuses évolutions, notamment technologiques. ● Contact : Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 jpm@beci.be

Des rapports de réunion sur mesure DATA TRANSLATIONS INTERNATIONAL (UBIQUS GROUP) Fournisseur de prestations linguistiques au sens large, Data Translations International lance un nouveau service : la prise de notes en réunion suivie de la rédaction de comptes rendus. Membre du groupe Ubiqus, Data Translations International (DTI) est depuis des années un fournisseur de prestations multilingues reconnu sur le marché belge. Avec la traduction, l’interprétation, le sous-titrage ou encore la révision linguistique, DTI propose déjà à ses clients une belle offre qu’elle vient d’enrichir d’un service complémentaire : la prise de notes en réunion combinée à la rédaction du compte rendu correspondant. « La rédaction est le core business de nos sociétés sœurs Ubiqus France et Ubiqus UK », souligne Ania Barbé, CEO de DTI. « Ubiqus France est leader de son marché pour cette activité et nous avons pu nous appuyer sur leur savoir-faire et leur expertise pour former nos équipes. » Solutions à valeur ajoutée DTI fournit déjà ce service rédactionnel à un grand groupe agro-alimentaire dont elle couvre les réunions d’entreprises mensuelles et extraordinaires dans deux langues (néerlandais et français). Dans la pratique, DTI dépêche un collaborateur sur place qui assiste aux débats, prend des notes et enregistre les échanges. Il retravaille ensuite ses notes en fonction des besoins et desiderata du client, du type de réunion et du niveau de détail souhaité. « Cette tâche ne se résume pas à une ‘simple’ prise de notes et une ‘simple’ retranscription », précise Ania Barbé. « Nous pouvons fournir divers types de rapport qui vont de la transcription fidèle mot à mot au rapport succinct. En concertation avec le client, nous allons lui créer une solution sur mesure avec une réelle valeur ajoutée. » Ce service s’adresse à toutes les entreprises qui organisent des réunions statutaires et/ou qui souhaitent se décharger de cette tâche. « L’idée est de faire gagner du temps aux personnes dans l’entreprise qui consacrent de longues heures ou journées à la rédaction des rapports qui suivent les réunions », souligne Ania Barbé. « C’est un coût caché car il s’agit souvent du personnel administratif qu’il serait peut-être plus intéressant de faire participer aux débats et/ou à qui il pourrait être plus utile de confier la relecture (et non plus la rédaction) du procès-verbal que nous aurons rédigé selon leurs instructions précises. » Outre les réunions du conseil d’entreprise, ce service peut également être précieux pour des réunions de type événementiel comme des colloques, congrès ou présentations afin que les participants puissent disposer d’un compte rendu des divers débats et interventions. Avantages concrets pour les entreprises Externaliser la prise de notes et la rédaction du procès-verbal offre aux entreprises de nombreux avantages. Le premier et non le moindre est le gain de temps. On peut aussi pointer la possibilité qui est donnée par DTI de réaliser cette prestation en français, néerlandais et anglais, avec ou sans service d’interprétation sur place et/ou de traduction du compte rendu final. L’entreprise peut, en outre, recourir aux compétences de DTI de manière ponctuelle ou régulière. « Nous assurons un service sur mesure avec discrétion, confidentialité et neutralité garanties », ajoute Ania Barbé. « Les synthèses et comptes rendus que nous délivrons sont rédigés par des rédacteurs professionnels et multilingues, puis soumis à une relecture interne avant d’être transmis au client. Ania Barbé Ce dernier peut ensuite nous faire part de ses éventuelles remarques, ou approuver le rapport tel quel. » Basée à Zaventem, DTI est active dans toute la Belgique. Ce nouveau service rédactionnel s’ajoute à la palette de prestations du bureau de traduction qui se positionne dans le top 10 en Belgique. Il peut s’appuyer sur un staff d’une vingtaine de professionnels en interne ainsi que sur des collaborateurs indépendants, ce qui lui permet d’offrir la meilleure flexibilité à ses clients. DATA TRANSLATIONS INTERNATIONAL (UBIQUS Belgique) Olmenstraat 64, 1930 Zaventem T 02 725 23 70 - F 02 725 49 33 www.datatra.com

TOPIC Las Vegas, rendez-vous mondial de l’IT COMMERCE INTERNATIONAL Las Vegas n’est pas seulement la capitale du jeu (et du spectacle !). En janvier, la ville du Nevada se transforme en capitale mondiale de l’électronique grand public. Comme tous les ans, du 5 au 8 janvier, Las Vegas accueille le Consumer Electronic Show : le plus grand rendez-vous du secteur IT. Enterprise Europe Network se propose de vous y emmener. C omme tous les grands salons de leur secteur, le Consumer Electronic Show (CES) tient un peu de Disneyland ou des Jeux Olympiques : c’est là que sont présents tous les fournisseurs, là où sont lancées toutes les nouveautés, là où l’on peut rencontrer tous ceux « qui comptent », là où il faut être, où il faut voir et être vu. Et l’événement, bien sûr, est très largement couvert par la presse, qu’elle soit ou non spécialisée. Quelques chiffres pour s’en convaincre : le CES 2017 devrait réunir plus de 3.800 exposants ; on y attend 170.000 visiteurs (c’est la capacité maximale), dont environ 30 % d’étrangers en provenance de 150 pays. Plus de 6.000 journalistes seront présents et plus de 20.000 annonces (lancements, innovations) y seront faites, dans des domaines aussi variés que le gaming, les drones, l’impression 3D, la réalité augmentée, les smart technologies… « Pour les entreprises européennes, c’est devenu un rendez-vous incontournable », estime Sébastien Torre, président de l’European American Enterprise Council (EAEC), partenaire d’Enterprise Europe Network aux États-Unis. Au mois d’octobre, il est venu animer, chez BECI, un séminaire de préparation au CES organisé en collaboration avec Vlaio (l’agence flamande pour l’entrepreneuriat et l’innovation), Flanders Invest &Trade et le Bureau Économique de la Province de Namur, autres partenaires du réseau EEN. Pour Sébastien Torre, le salon de Las Vegas est le perfect moment : l’opportunité idéale pour les start-ups, y compris les européennes : « Depuis quelques années, le CES leur consacre un palais réservé, l’Eureka Park, où sont concentrées toutes les startups. En 2016, plus de la moitié d’entre elles étaient européennes. » CEO, investisseurs, acheteurs : ils sont tous là Même si l’on n’y va pas pour exposer, le CES vaut le voyage. Non seulement pour la visite et pour le programme de conférences, mais aussi, tout simplement, pour y faire des affaires, nouer des contrats et des partenariats. « Le CES, ce n’est pas qu’un show. C’est aussi un ‘sommet’ où l’on peut croiser tous les CEO de la Silicon Valley, les investisseurs, les acheteurs… En s’organisant bien, on peut non seulement rencontrer tous ces gens mais aussi prolonger son séjour et pousser jusqu’à la Silicon Valley, à moins de mille kilomètres. Cela peut être l’occasion de revoir certaines personnes. » D’où l’importance de bien se préparer, pour rentabiliser au mieux le voyage. « Il faut d’abord savoir pourquoi y aller », 24 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Emmanuel Robert poursuit Sébastien Torre. « Allez-vous chercher des partenaires ? Des investisseurs ? Êtes-vous déjà prêt à vous lancer sur le marché, ou bien partez-vous en exploration ? » Enterprise Europe Network peut vous accompagner, en vous aidant à choisir vos interlocuteurs et en planifiant vos rendez-vous – notamment lors du « Matchfest » organisé par EAEC en marge du salon, pour lequel une plateforme web vous permet de vous inscrire. Le Matchfest se déroulera pendant deux jours, les 4 et 5 janvier, à l’Euro Tech Business Lounge : un business center temporaire installé au Planet Hollywood, sur le célèbre « Strip », offrant des salles de conférences, salons et bureaux. Avant le départ, Sébastien Torre délivre encore quelques conseils : « Ayez quelque chose de tangible à montrer à vos interlocuteurs, même si vous n’exposez pas. Et n’emmenez pas vos cartes de visite européennes. Ayez une adresse aux États-Unis, même si ce n’est qu’une boîte aux lettres. Cela montrera que vous êtes sérieux ; que vous ne venez pas au CES en touriste mais en professionnel – et que vous venez régulièrement aux US. » ● Consumer Electronic Show 2017 Las Vegas, du 5 au 8 janvier https://www.ces.tech Matchmaking event EEN : Matchfest@CES Las Vegas, les 4 et 5 janvier https://www.b2match.eu/eaec-ces2017

A la recherche d’un oiseau rare pour votre entreprise ? Proposez un à un(e) SECTEURS CONCERNÉS : • arts & industries graphiques • bâtiment • construction – éco-construction • bureau & comptabilité • bureau d’études • commerce & vente • confection • gestion & management • finance-communication-marketing • horeca • industrie & mécanique • informatique • logistique & transport • nettoyage • santé – social • technologies du web chercheur(euse) d’emploi formé(e) à Bruxelles Formation Stage de fin de formation à l’issue d’une formation qualifiante dans un centre de formation de Bruxelles Formation ou d’un partenaire. Durée du stage : 2 mois maximum Le/la chercheur(euse) d’emploi reste sous contrat de formation durant le stage. Il/elle bénéficie de ses allocations. Un(e) délégué(e) relations entreprises sectoriel(le) se charge des démarches administratives et permet un démarrage rapide du stage. Le stage est entièrement gratuit pour l’employeur. stage de fin de formation Plus d’info sur cette mesure ou toute autre modalité de formation en entreprise : BRUXELLES FORMATION Cellule relations entreprises +32 (0)2 371 74 61 ou 81 relationsentreprises@bruxellesformation.be www.bruxellesformation.be former pour l’emploi UNION EUROPÉENNE Fonds social européen

Départ : formation Arrivée : emploi Union européenne Fonds social européen Initiative pour l’emploi des jeunes 0800 555 66 www.bruxellesformation.be

TOPIC COMMERCE INTERNATIONAL Échanges bruxello-néerlandais sur le textile circulaire Par l’entremise du réseau Enterprise Europe Network, une vingtaine de professionnels du textile à Bruxelles ont pu visiter, à Amsterdam et Enschede, des entreprises pionnières de l’économie circulaire appliquée aux vêtements. La révolution est en marche. U ne majorité des déchets de vêtements partent toujours à l’incinération, en dépit de taux de collecte et de tri qui s’améliorent chaque année. Quand seconde vie il y a, le scénario le plus probable, pour les vêtements encore en bon état, est une revente en seconde main ou, dans le cas contraire, un recyclage des fibres dans des applications non textiles, typiquement dans l’automobile (capitonnages) ou la construction (panneaux isolants). La troisième voie, celle d’un textile « circulaire », consiste à développer de nouveaux vêtements à partir de fils de coton, viscose ou polyester issus de fibres recyclées. Cette approche « textile2textile » reste pour l’heure embryonnaire, en dépit de progrès technologiques. Tant que le prix du coton reste bas, l’industrie de la mode, si ce n’est pour cultiver son image verte, n’a pas intérêt à trop bousculer ses habitudes. Il n’empêche que la mode « durable » intéresse un nombre croissant de créateurs, soucieux de se différencier en combinant esthétique, innovation sociale et environnementale. C’est le cas de la vingtaine de professionnels du textile bruxellois qui ont participé à une mission de deux jours sur ce thème aux Pays-Bas, sous la houlette d’Enterprise Europe Network, d’impulse.brussels et du Rijskdienst voor Ondernemend Nederland. Le pays veut se positionner à la pointe du textile circulaire en Europe. À cet égard, nos voisins du nord sont sur la même longueur d’ondes que la Région bruxelloise qui, en mars dernier, lançait son Programme Régional d’Economie Circulaire (PREC) en identifiant le textile parmi les principaux gisements exploitables. Outre les opportunités de « matchmaking » entre professionnels, le point culminant de la mission a été la visite de Frankenhuis, dans la région d’Enschede. Cette entreprise de plus d’un siècle est désormais spécialisée dans la transformation de ballots de vêtements usagés (principalement des jeans) en fibres de qualité pour une large palette d’applications. Même si ce n’est encore qu’une part minime de ses débouchés, la PME, co-dirigée par une Belge, commence à produire des fibres de denim recyclées qui sont filées pour recréer des vêtements (notamment via la marque Blue Loop). Des retours très concrets «Nous avons eu la démonstration qu’une alternative existe pour des créateurs de vêtements à la fois durables et abordables », expliquent Juliette Berguet et Liliane Malemo, les cofondatrices d’Oribany, une boutique de mode installée aux BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 27 La délégation bruxelloise en visite chez des pionniers néerlandais de l’économie circulaire dans le textile. Tanneurs, qui mise à 100 % sur l’upcycling. Elles ont carrément ramené une grosse bobine de fils de coton recyclé pour de nouvelles créations. « Et puis, c’est une belle opportunité de sortir de chez nous, de faire partie d’un réseau. » « Je retiens surtout l’importance de travailler en amont pour faire évoluer les mentalités, pour lutter contre les préjugés comme quoi le tissu recyclé serait de moindre qualité. Une entreprise comme Frankenhuis n’est pas attentiste, elle anticipe les besoins des designers », retient Benjamin d’Ieteren, conseiller en éco-conception au MAD Brussels (Mode and Design Center). « Cette mission me sert surtout à rassembler des éléments objectifs et scientifiques dans un secteur qui nécessite beaucoup de pédagogie. Cela me permet de semer des graines pour mon marketing », résume Marc Vanhoomissen, de la PME bruxelloise Veramtex, spécialisée dans le traitement de finition de vêtements (surtout professionnels). « Jusqu’à présent, les clients se souciaient peu que leurs vêtements soient durables, mais cela commence à changer. » « Après ces deux jours, je suis confortée dans l’idée qu’on peut boucler la boucle d’un textile circulaire à 100 %. Je reviens avec des pistes de partenariat très concrètes. Et en plus, j’ai bien avancé dans mon projet de m’implanter à Amsterdam, d’ici fin 2017 », se réjouit Anna Balez, fondatrice de la boutique de location de vêtements TaleMe. ● Olivier Fabes © R.A.

TOPIC Un œil averti sur les Pays-Bas COMMERCE INTERNATIONAL Voisins de la Belgique, dont ils sont proches par la taille et par la culture, les Pays-Bas sont aussi l’un de nos principaux partenaires commerciaux (ils sont notre premier fournisseur et notre troisième client). Depuis juin 2016, BECI a renforcé ses liens avec le monde économique néerlandais en se rapprochant de la NKVK-Beluned. Les deux organisations partagent désormais la même adresse : le plus court chemin vers les Pays-Bas passe par l’avenue Louise. Interview par Morgan Van Cleven L a NKVK-Beluned est le fruit d’une alliance stratégique entre la chambre néerlandaise de commerce pour la Belgique et le Luxembourg et la chambre de commerce belgo-luxembourgeoise aux Pays-Bas. Tom Vansteenkiste, directeur général de la NKVK-Beluned, s’en explique. Que représente votre organisation ? La NKVK-Beluned veut stimuler l’activité économique transfrontalière au sein du Benelux. La Belgique et les PaysBas sont des partenaires commerciaux mutuels et majeurs. Les deux pays se ressemblent en termes de langue, de superficie et de spécificités de marché. Ces convergences stimulent l’attractivité réciproque et ouvrent de nombreuses opportunités. N’oublions pas pour autant les différences et obstacles entre ces deux pays. Le succès des activités transfrontalières nécessite une bonne préparation. La NKVK-Beluned apporte le soutien voulu. Quelle aide proposez-vous aux membres ? La NKVK-Beluned développe quatre approches. La première est celle de la formation, avec l’accent sur la conduite des affaires par-delà les frontières. Les formations abordent des thèmes bien définis, en soulignant les disparités au sein du Benelux. Le réseautage est notre deuxième approche. Nous nous efforçons par exemple de réunir un auditoire autour de conférenciers captivants. Ces orateurs ont eux-mêmes développé une expérience des affaires transfrontalières au sein du Benelux. Nous organisons en outre des événements sociaux tels qu’une réception de Nouvel An et des événements de réseautage réservés exclusivement aux grandes entreprises néerlandaises actives en Belgique et aux chefs d’entreprise néerlandais à la tête d’une entreprise belge. Troisièmement, la promotion du commerce. Nous mettons des fournisseurs potentiels en contact avec des 28 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Tom Vansteenkiste, directeur général de la NKVK-Beluned. entreprises par le biais d’événements B2B. Il s’agit souvent de secteurs de la vente au détail ou industriels. Citons encore nos activités de matchmaking : la mise en contact d’entreprises avec d’autres, à l’étranger. Nous réalisons par ailleurs des études de marché pour stimuler le commerce. Nous nous efforçons d’élaborer une cartographie détaillée des divers secteurs au sein du Benelux, pour que nos membres perçoivent plus clairement la situation actuelle du marché. Nos membres bénéficient enfin d’un accompagnement individualisé. Nous sommes là pour les conseiller, pour répondre à leurs questions précises ou pour leur renseigner les instances compétentes, le cas échéant. Nous accompagnons par exemple nos membres dans la création de leur entreprise et nous les soutenons lors d’une transmission éventuelle. Vous collaborez avec BECI depuis peu. Quel en a été le déclencheur ? Nous cherchions un cadre plus vaste pour étoffer nos activités. C’est ainsi que nous avons trouvé BECI. Par-delà la collaboration, nous restons deux organisations distinctes. Notre rapprochement est tout frais et nous cherchons encore quelque peu nos marques. Le partenariat est essentiellement pratique, à ce stade. Nous utilisons les ressources de BECI. Nous cherchons quelles pourraient être les possibilités en termes de contenu et comment nous pourrions nous renforcer mutuellement. Quelles activités pourrions-nous organiser conjointement ? Qu’avons-nous à apprendre l’un de l’autre ? Il nous faut encore répondre à ces questions. ● NKVK-Beluned Avenue Louise 500, 1050 Bruxelles +32 2 219 11 74 www.nkvk.be © R.A.

LES DÉTAILS qui font la différence Omnia Travel L’agence Omnia Travel doit sa croissance à sa spécialisation dans les voyages d’affaires. « Nos conseillers expérimentés réfléchissent avec le client. Cela génère une véritable valeur ajoutée. » « Nous nous situons en 5e place dans le secteur des voyages d’affaires », annonce Jan Van Steen, General Manager. « Notre atout réside dans notre centre de décision en Belgique, alors que nos concurrents sont des filiales d’organisations internationales. Chez nous, la responsabilité finale se trouve en Belgique. D’où notre réactivité. » Les voyages d’affaires représentent environ 68 % du chiffre d’affaires d’Omnia Travel. Les voyages de groupe et les incentives (un peu moins de 20 %) et les destinations de vacances (environ 12 %) complètent le tableau. L’agence a procédé à quelques acquisitions récentes pour atteindre son objectif : une agence performante dans chaque province flamande et à Bruxelles. « Notre situation financière est saine et nous n’avons jamais dû emprunter pour financer des acquisitions. Il y a deux ans, nous avons repris Squatra à Gand. Et l’an passé, c’était au tour de BTS Business Travel, à Bruxelles », explique Jan Van Steen. Les collaborateurs de BTS ont emménagé l’année dernière dans les bureaux rénovés d’Omnia Travel à l’avenue Louise. « L’ambiance est bonne. C’est important, parce que quelqu’un qui travaille avec plaisir assure un excellent service », déclare le General Manager. « Nous disposons à Bruxelles d’une équipe d’une quinzaine de personnes qui partagent volontiers leurs solutions. Voilà une dynamique qui contribue à la qualité du service. » M. Van Steen y voit la raison de la croissance de l’entreprise : elle a réalisé en janvier un chiffre d’affaires égal à celui obtenu en un an, il y a une dizaine d’années. « Nous nous concentrons sur la qualité. D’autres agences visent le prix le plus bas, mais nous donnons la priorité au service. Nos collaborateurs sont expérimentés et réfléchissent avec le client pour résoudre chaque problème. Ce sont de véritables spécialistes. Certains concurrents se plaignent de voir leur activité filer vers l’internet, mais j’affirme qu’il reste assez de possibilités si on choisit la bonne niche et que l’on offre un service de qualité. Nos clients ont leur interlocuteur privilégié à l’agence. Cette personne reste responsable du dossier, depuis le départ et jusqu’au retour du client. » Duty of care Jan Van Steen illustre cette démarche par un exemple concret : « Dans le cadre de la menace terroriste actuelle, nous gardons méticuleusement les coordonnées et les informations des clients, pour savoir qui se trouve où, et à quel moment. Nous demandons aussi les numéros de GSM des personnes à contacter en cas de besoin. C’est notre ‘duty of care’. Et nous ne mettrons jamais de clients sur un vol d’une compagnie aérienne qui figure sur la liste noire. » « Nous proposons d’autres services que les voyages d’affaires. Omnia Travel est en quelque sorte un one-stopshop. Une fois de plus, nous offrons davantage et le client est au centre de tout. Tout est fait sur mesure. » « Prenons le cas d’un incentive : une entreprise veut se rendre à l’étranger avec un grand groupe. Nous commençons par nous rendre sur place avec le client. Lorsqu’une entreprise consent l’effort de récompenser ses collaborateurs, on ne peut pas prendre le risque d’un hôtel décevant. Nous tenons même compte des émissions de CO2 . Si nous pouvons proposer le train sans allonger la durée, nous préférons cette option. D’où notre slogan : ‘Les détails font la différence’. » À l’origine, des pèlerinages L’activité de voyages d’affaires s’est développée progressivement. À l’origine, Omnia Travel s’appelait Agri Reizen, une agence fondée en 1973 et spécialisée dans les pèlerinages à Lourdes. Elle est devenue Omnia Travel en 1998, lors de l’intégration dans le Groupe KBC. Les premiers clients de l’agence full service étaient les voyageurs du Boerenbond et de KBC. C’est ainsi que se développa l’idée d’une spécialisation en voyages d’affaires et d’un service personnalisé à un nombre sans cesse croissant d’entreprises, sur la base d’une analyse du budget du client. Omnia Travel reste une filiale à 100 % de la KBC. « Nous constituons une société à part, mais avec la culture d’entreprise de la banque. C’est un gage de solidité financière et de sérieux. Nous ne pourrions pas nous permettre de nous comporter en cow-boys sur ce marché. » Omnia Travel Avenue Louise 285, 1050 Bruxelles T: 02 645 56 00 - F: 02 645 56 01 brussels@omniatravel.be - www.omniatravel.be

TOPIC Exportations : les mesures de précaution en douane Le commerçant qui souhaite exporter des marchandises depuis la Belgique vers un marché en dehors de l’UE doit absolument se conformer aux formalités douanières en vigueur. L’exportateur est tenu d’informer les services de douanes des marchandises qu’il souhaite exporter et en faire déclaration. Tom Cachet et Dries Bertrand, Deloitte • La déclaration : l’exportation doit être déclarée par la voie électronique (présentation du Single Administrative Document ou SAD). Cette formalité doit être effectuée avant le départ des marchandises, avec, en principe, présentation de celles-ci à la douane (sauf régimes simplifiés). Au cas où l’exportateur ferait appel aux services d’un agent en douane, ce dernier doit recevoir des consignes claires et complètes pour satisfaire à toutes les exigences. Les droits et devoirs mutuels devraient, pour bien faire, faire l’objet d’un contrat. Les éléments essentiels : • La classification des marchandises : Les codes tarifaires et codes de marchandises permettent de répartir les marchandises en diverses catégories. Le code marchandise est utilisé pour contrôler les marchandises destinées à l’exportation. Quant au code tarifaire, il permet au pays importateur de déterminer le montant des taxes à l’importation. • La valeur des marchandises : Cette valeur doit pouvoir être établie au départ de documents (p. ex. une facture). Cette valeur servira également dans la plupart des cas au calcul des droits à l’importation dans le pays de destination. Ceci relève de la responsabilité de l’importateur sur place. Quant à l’exportateur en Belgique, il est responsable de l’exactitude de l’information soumise aux douanes belges. • L’origine des marchandises : concerne la nationalité économique du produit. Le pays d’origine est habituellement celui où le produit a été fabriqué ou du moins suffisamment transformé. • Les douanes belges ont le pouvoir discrétionnaire de demander des documents supplémentaires qu’elles estiment nécessaires pour effectuer une analyse de risque correcte des marchandises. Il s’agit par exemple d’une facture et/ou des documents de transport. Certaines marchandises nécessitent des documents complémentaires en raison des particularités du produit ou des spécificités de l’utilisateur ou du destinataire final : • Un certificat d’origine préférentielle devra être soumis par l’exportateur si les marchandises sont exportées sous un régime préférentiel vers leur pays de destination. Ceci peut se traduire par l’application de tarifs d’importation réduits, notamment suite à des accords de libre-échange entre l’UE et le pays concerné. Ce certificat prouve que le régime de faveur s’applique bel et bien aux marchandises en question. Les douanes le valident. Des mesures de simplification sont possibles (par exemple des déclarations sur facture pour établir l’origine). • Diverses raisons peuvent imposer des permis à l’exportation pour certaines marchandises. Une autorité peut soumettre l’exportation de marchandises à des règles destinées à protéger l’environnement ou le consommateur. L’exportateur ne pourra obtenir un permis d’exportation que s’il satisfait à ces règles. Un permis est également exigé pour les produits à double usage (civil et militaire : les produits dits ‘dual use’), afin de s’assurer qu’ils soient utilisés à bon escient. • L’interdiction d’exportation s’applique à l’exportation vers des pays frappés d’embargo, ainsi qu’à destination de personnes ou d’entités qui ont fait l’objet de sanctions (par les autorités belges, l’UE ou les Nations Unies) en raison de pratiques illicites. Formations BECI sur les formalités douanières Contact : Nastasja Otte – nao@beci.be - +32 2 563 68 54 Deloitte Conseils Fiscaux Customs and Global Trade tcachet@deloitte.com • dbertrand@deloitte.com • +32 2 600 66 76 • www.deloitte.be 30 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016

BRUXELLES PIÉTONNIER Accessibilité mode d’emploi Interparking dispose de 24 parkings à Bruxelles dont 7 à l’intérieur du pentagone, aux abords de la zone piétonne étendue. Afi n d’y accéder aisément, nous vous invitons à découvrir le trajet spécifi que recommandé pour chacun via parkingpietonnier.be TOUJOURS PROCHE

Atterrissage en douceur pour les expatriés COMMERCE INTERNATIONAL L’intégration rapide des expatriés profite à tout le monde. Ils ont besoin d’aide, notamment de la part des relocation companies et de l’Expat Welcome Desk. Peter Van Dyck «L a mobilité internationale ne cesse d’augmenter », constate Ellen Van Arenthals, Global Mobility Consultant auprès du bureau de conseil Mercer. « Le secteur technologique est incontestablement celui qui, aujourd’hui, recrute le plus de talents aux quatre coins du monde. » Pourquoi est-il essentiel que Bruxelles et sa vie économique restent attractifs pour les expatriés ? Parce que la présence internationale à Bruxelles représente environ 121.000 jobs (81.000 directs et 40.000 indirects), soit 16,7 % de l’emploi total. Ellen Van Arenthals remarque deux tendances fortes, chez ses clients. « D’une part, beaucoup de gens nous viennent de Chine, d’Inde ou d’Amérique du Sud. Ils viennent se former dans les villes occidentales ; de quoi se constituer un an d’expérience et emporter ensuite ce savoir-faire dans leur pays d’origine – ou ailleurs. D’autre part, les entreprises européennes recrutent souvent des étrangers au niveau senior pour s’acquitter ici d’une fonction de management. Ces profils diffèrent de l’expatrié classique d’antan, qui résidait ici entre trois et quatre ans. Les contrats des nouveaux managers internationaux sont souvent à durée indéterminée. » Besoin d’assistance La consultante de Mercer insiste sur l’importance d’un « atterrissage en douceur », qui permette aux expatriés de s’intégrer sans encombre. « Certaines entreprises préfèrent assurer elles-mêmes l’assistance voulue, pour garder le contrôle. Mais nous constatons que, de plus en plus souvent, cet encadrement est sous-traité à des ‘relocation companies’, qui connaissent bien les particularités locales et sont capables de préparer rapidement le travailleur et son entourage à l’intégration locale. Il ne faut vraiment pas sous-estimer un déménagement vers un autre pays. » Ellen Van Arenthals (Mercer) 32 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Eléonore van Rijckevorsel et Pauline Six ont en commun un passé d’expatriées, notamment en Asie. Il y a trois ans, elles ont fondé le bureau de relocation Bright Expats. « Nousmêmes, lorsque nous sommes parties à l’étranger, avons dû improviser », se souvient Eléonore. « Nous savons d’expérience que les expatriés ont vraiment besoin d’assistance. Nous fournissons d’une part des services essentiellement pratiques, par lesquels nous entendons soulager les expatriés d’une partie des soucis logistiques et administratifs, notamment la recherche d’un domicile. Nous assurons en outre du coaching. Nous aidons les expatriés à prendre des décisions en toute sérénité, pour une transition sans trop de soubresauts. Ils manifestent surtout un grand besoin d’informations fiables. » Éliminer les incertitudes Un déménagement peut être riche en émotions, mais aussi en angoisses et déceptions. « Nous ne sommes pas psychologues, mais nous éliminons pas mal d’angoisses et d’incertitudes rien qu’en offrant les réponses adéquates à leurs questions », confie Eléonore van Rijckevorsel. « Nous veillons à ce que les expatriés se sentent compris et nous ne les laissons jamais dans l’ignorance d’une information nécessaire. Il est particulièrement utile d’élaborer avec eux une ‘road map’, pour savoir à tout moment quelle démarche entreprendre. » Selon Bright Expats, les travailleurs étrangers se posent beaucoup de questions sur la mobilité, la sécurité et les écoles pour leurs enfants. © R.A. © Thinkstock

Débrouiller l’écheveau fiscal Les travailleurs envoyés en mission à l’étranger bénéficient habituellement d’un régime fiscal de faveur. La réglementation varie d’un pays à l’autre. La Belgique prévoit notamment une réglementation spécifique relative à une série d’indemnités non taxables (Cost of Living Allowance, prime d’hébergement et tax equalization), ainsi qu’une exonération pour les journées prestées à l’étranger (ce que l’on appelle le travel percentage). L’administration fiscale belge applique une tax equalization allowance pour éviter que des expatriés ne paient davantage d’impôts que s’ils n’avaient pas accepté la mission à l’étranger. Cela implique une comparaison entre la charge fiscale sur le salaire de base en Belgique et celui dans le pays d’origine. Quand on sait que le calcul de la rémunération varie en fonction du pays d’origine, on débouche inévitablement sur un embrouillamini comptable dès l’instant où l’on emploie plusieurs expatriés. « Trouver une bonne école est un véritable défi, à Bruxelles », dit Pauline Six. « Cela reste relativement simple lorsqu’on peut se permettre une école internationale. Mais les choses se corsent quand il faut faire un choix parmi les écoles locales. Celles-ci ne se préoccupent que très peu de leurs Le nouveau service Tax & Payroll Integrated (TPI) de SD Worx élimine ce problème. Orange Belgium fait déjà appel à cet outil web-based. Le nouveau système intègre automatiquement les calculs de salaire spécifiques de chaque expatrié dans la gestion salariale de tous les employés de l’entreprise. « Nous dégageons des gains de temps et de précision considérables depuis que les données salariales de tous les membres du personnel sont introduites dans un seul système par l’utilisation de codes salariaux », explique Wim Lavaerts, Manager International Employment chez SD Worx. Les expatriés et leur employeur auront accès d’ici la fin de l’année à une plate-forme cloud où ils trouveront toutes les données qui interviennent dans le calcul des salaires. Les expatriés veulent voir clair dans leur statut fiscal, déclare M. Lavaerts. « Ils veulent par exemple connaître l’impact sur leurs impôts de l’arrivée d’un enfant à charge ou d’un emploi pour leur épouse. » relations publiques. Et ne parlons pas des procédures d’inscription : elles sont épouvantablement complexes. Il est quasi impossible de trouver une école adéquate sans une aide de notre part. On finit toujours par y parvenir, mais cela demande beaucoup d’efforts. » Niveau de vie élevé Bright Expats s’efforce de donner une image aussi claire et réaliste que possible de la situation en matière de mobilité, et attire l’attention des expatriés sur des alternatives telles que le vélo et les transports en commun. Malgré la densité du trafic, la plupart des NOS FORMULES-CADEAUX FONT NON SEULEMENT PLAISIR MAIS IL Y EN A AUSSI POUR TOUS LES GOÛTS ET DE TOUTES LES TAILLES. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET Vous connaissez probablement déjà les chèques-cinéma traditionnels de Kinepolis. Mais ce ne sont pas les seules formules-cadeaux pour votre entreprise. Les chèques-cinéma 2D et 3D, les vouchers Food&Drink et les boîtes-cadeaux en diff érentes versions (et éventuellement dans un emballage cadeau) : tout le monde y trouvera son bonheur. Regardez sur business.kinepolis.be ou appelez le 02 474 26 30. Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 33

TOPIC expatriés apprécient Bruxelles pour son confort de vie. Eléonore reprend : « Ils apprécient beaucoup la ‘way of life’ des Belges. La ville est multiculturelle et de nombreux étrangers se sentent rapidement chez eux, ici. L’effervescence de la ville jour et nuit attire les jeunes travailleurs. Et les ménages avec enfants se réjouissent des nombreux espaces verts. » Amélie Bovy est, quant à elle, conseillère auprès de l’Expat Welcome Desk (le bureau d’accueil du Commissariat pour l’Europe et les Organisations Internationales). Elle reçoit les mêmes échos lors des contacts avec les travailleurs étrangers. « Ils sont nombreux à nous dire que la qualité de vie à Bruxelles est meilleure que dans d’autres grandes villes européennes. Ils apprécient le marché immobilier, globalement moins cher, la richesse de l’offre culturelle, la qualité des soins de santé et la gastronomie de notre ville. » Pas le Bronx La Quality of Living Survey 2016 du bureau conseil Mercer déplace Bruxelles de la 22e à la 21e place dans le classement des villes les plus vivables au monde. Notre capitale obtient ainsi un score nettement meilleur que Paris (37), Londres (39) et New York (44). Mercer a également étudié pour la première fois la sécurité personnelle dans les grandes villes mondiales. Là, Bruxelles obtient de moins bons résultats et se retrouve à la 41e place. Cette sécurité joue incontestablement un rôle dans la décision de multinationales d’envoyer ou non des expatriés. Les entreprises établies à Bruxelles pourraient réagir par des formations à la sécurité et des environnements de bureau sécurisés. « La sécurité retient l’attention, effectivement, mais curieusement sans rapport direct avec les attentats ter3 Amélie Bovy, conseillère auprès de l’Expat Welcome Desk. 34 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 conseils pour les entreprises qui accueillent des expatriés • Veillez à faciliter l’intégration des expatriés. L’échec de missions à l’étranger est souvent imputable à des problèmes d’adaptation : les collaborateurs ne trouvent pas de bonne école pour leurs enfants ou ils n’ont pas de réseau social sur place auquel ils peuvent faire appel... • Prévoyez des formations pour préparer vos collaborateurs à la confrontation avec une nouvelle culture. Un cours de langue est certainement recommandé pour faciliter un bon départ dans un nouvel environnement. • Signalez-leur l’existence de l’Expat Welcome Desk. Il est essentiel que les expatriés soient bien informés et bien préparés à leur séjour à Bruxelles. Infos Expat Welcome Desk : www.commissioner.brussels roristes », constate Eléonore van Rijckevorsel. « Les gens se préoccupent surtout de la criminalité dans les rues de Bruxelles. De nombreux expatriés ont entendu parler de la mauvaise réputation de certains quartiers. Ils se demandent s’ils peuvent se promener seuls en rue, le soir. » Sa collègue Pauline Six craint qu’ils ne se laissent trop influencer par les récits des collègues : « Les conseils des collègues ne correspondent pas toujours à la réalité. Nous nous efforçons de rester aussi objectifs que possible et de nous baser sur les faits. Nous faisons appel au bon sens. Bruxelles, ce n’est pas le Bronx. » Ellen Van Arenthals (Mercer) confirme : « Nous ne recevons quasiment aucune question à propos de la menace terroriste. En revanche, les entreprises examinent de près leur ‘risk management’. Elles veulent par exemple s’assurer de l’efficacité de leurs systèmes d’alerte. Ce n’est pas propre à Bruxelles ; c’est une tendance générale. » Pagaille administrative Le carrousel administratif qui attend les expatriés à Bruxelles leur laisse un arrière-goût beaucoup plus amer. Ils en ont vraiment peur. « Ils ne parviennent pas à comprendre », ajoute Eléonore van Rijckevorsel. « Ils estiment qu’il faut beaucoup trop de temps pour régler la moindre formalité. Nous entendons souvent dire qu’ils n’ont jamais vécu Pauline Six (à gauche) et Eléonore van Rijckevorsel (Bright Expats). une telle pagaille. » Voilà qui est difficilement conciliable avec l’atterrissage en douceur que souhaite Ellen van Arenthals : « Les pouvoirs publics doivent se rendre compte de la nécessité de documents disponibles rapidement et en plusieurs langues », dit-elle. L’Expat Welcome Desk offre un soutien administratif aux personnes qui s’établissent à Bruxelles, dans le cadre de leur activité professionnelle auprès d’institutions européennes et internationales. « Les nouveaux arrivants qui, par exemple, ne savent pas comment demander leur permis de travail, peuvent s’adresser à nous », explique la conseillère Amélie Bovy. « On nous interroge également sur la déclaration d’impôts que les expatriés reçoivent de l’administration fiscale au mois de mai et qui leur parvient soit en français, soit en néerlandais. Je comprends très bien que les expatriés ne s’y retrouvent absolument pas. Les procédures administratives sont d’une complexité effarante, à laquelle s’ajoute le problème linguistique. Il vaudrait mieux que les étrangers viennent se renseigner chez nous avant de s’installer à Bruxelles. Plus tôt ils font appel à nous, mieux nous pourrons les guider. » ● © R.A. © R.A.

ENTREPRENDRE TRANSITION Bruxelles fait sa révolution des emballages O n connaissait le statut de la Belgique, championne du tri des déchets d’emballages ménagers. On ne lui connaissait pas encore celui de capitale de la R&D en matière de conception d’emballages. À l’approche de la Semaine européenne de la réduction des déchets, dont le thème sera précisément cette année « moins d’emballages », le sujet était incontournable. « Ces progrès concrets autour du tri, du recyclage, de l’écoconception, mais aussi de l’étude des fonctions de l’emballage sont bien soutenus, encouragés, recensés et largement diffusés par Preventpack, la plateforme mise en place par Fost Plus et par Val-i-pac en plus des outils Pack4Ecodesign, Pack4Recycling et des visites que nous faisons régulièrement au sein des entreprises », explique Fatima Boudjaoui, porte-parole de FostPlus. Des innovations non cadenassées A Forest, au siège d’Unilever, les équipes de Dove ont cogité des années durant sur la miniaturisation du packaging des déodorants Dove. Senior Brand Manager chez Unilever, Ankatrin Pessemier a guidé les évolutions de la gamme compressed. Celles-ci ont permis une réduction de 20 % de la quantité d’aluminium nécessaire pour le packaging et de 50 % du gaz propulseur, et ce pour la même quantité de produit. Le travail aura nécessité près de sept ans de recherche, mais le jeu en valait visiblement la chandelle. Ankatrin Pessemier : « Si un million de Belges optent pour une formule ‘compressed’, on économise 530 tonnes de C02 par an et 28 tonnes d’aluminium ». Des chiffres d’autant plus impressionnants que la part de marché détenue par Dove est, en chiffres absolus, supérieure à ce contingent d’un million de personnes... La miniaturisation est aussi tout profit pour le transport et pour le distributeur, qui dispose de plus de place dans ses linéaires. Sans oublier le consommateur, chez qui la formule compressed prend moins de place dans les armoires. L’innovation technique s’est accompagnée d’une autre évolution chez Unilever, d’ordre légal celle-là : l’emballage compressed n’a fait l’objet d’aucun dépôt de brevet. Une ouverture qu’Ankatrin Pessemier explique très simplement : « En permettant aux concurrents de reproduire cette technologie, nous contribuons à sa diffusion à grande échelle ». Une ouverture qui se révèle payante puisque la chaîne Kruidvat a déjà décidé d’emboîter le pas d’Unilever en mettant à son tour sur le marché un déodorant compressed sous marque distributeur. 36 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Les flacons compressed d’Unilever ont permis d’économiser 20 % d’aluminium et 50 % de gaz propulseur. Pas si loin de la coupe au recyclage À Berchem-Sainte-Agathe, c’est un autre contenant innovant qui fait la fierté de Suez Belgique : Cup2paper. Bien plus qu’une tasse recyclable, Cup2paper est un concept imaginé par Suez Belgique et Pays-Bas en collaboration avec BioLogical Solutions, à destination des entreprises où sont proposées des boissons chaudes. Les tasses sont mises à disposition des entreprises, ainsi qu’un kit de communication et un conteneur spécifique pour la collecte des tasses usagées. Le tout est ensuite collecté par Suez avant d’être recyclé. Voilà qui résout l’éternel dilemme entre plastique et verre, jetable ou lavable, tout en éliminant les erreurs de tri. Les concepteurs ont pensé à tout puisque chaque tasse comporte une zone où l’utilisateur peut marquer son prénom afin de réutiliser la même tasse tout au long de la journée. Lieven Fermon : « La formule de la Cup2paper offre pas moins de dix avantages : elle préserve l’arôme de la boisson, offre un recyclage à 100 %, un impact environnemental minimal, est totalement compensée en terme d’émissions de CO2 du papier durable, ne nécessite pas de collecte séparée, permet de réduire le poids des déchets résiduels, n’utilise que du maïs sans OGM et contribue à l’image durable des entreprises qui l’utilisent ». Résultat : une nouvelle activité commerciale pour Suez, un environnement encore mieux préservé et des ressources épargnées. ● Info : Laurie Verheyen, Conseiller Économie Circulaire BECI, lv@beci.be, 02 210 01 75. Voir aussi : www.preventpack.be www.pack4ecodesign.org www.pack4recycling.be www.cup2paper.com Les emballages offrent la possibilité de changements bénéfiques pour l’environnement, pour le consommateur et pour l’entreprise qui les conçoit. La preuve avec Unilever et Suez Belgique. Johan Debière . Elle recourt uniquement à © R.A.

Trier au travail ? En deux clics, trois mouvements, rien de plus facile avec La boutique de tri ! Le tri des PMC est obligatoire pour les entreprises. Pourtant, dans la pratique, ce n’est pas toujours évident à organiser. Par où commencer ? Où placer au mieux les poubelles ? Comment motiver les collaborateurs à trier correctement ? Et comment signaler clairement quels déchets font partie ou non des PMC ? Vous trouverez la réponse dans La boutique de tri. Celle-ci vous offre une multitude de trucs et d’astuces pour trier toujours plus et toujours mieux. Vous pouvez même y commander ou télécharger des autocollants, des affiches et des guides de tri. Tout le matériel est disponible en trois langues et est entièrement gratuit ! Des affiches et des autocollants vous attendent sur www.laboutiquedetri.be. Ensemble > Trions bien > Recyclons mieux

ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Les impayés, ça use, ça use L’activité la plus pénible pour un indépendant est sans aucun doute la chasse aux factures impayées. Un problème qui peut parfois tourner au drame : litiges en série, trésorerie en panne, voire faillite. Et la législation sur les retards de paiement protège mal les PME. L ucas est architecte. Comme de nombreux indépendants, c’est le soir ou le week-end qu’il s’occupe de l’administration et de la comptabilité. « Le plus pénible pour moi, c’est rédiger les rappels de paiements. Ça fait quinze ans que j’exerce ce métier. Et systématiquement, tous les mois, il y a une part de mes revenus qui s’évapore. C’est rageant. » Il y a quelques années, Lucas s’est retrouvé à deux doigts de la faillite. Son client s’est réfugié derrière d’obscures raisons pour ne pas payer les honoraires. « J’ai dû intenter une action en justice. Le tribunal m’a donné raison sur toute la ligne. C’est après, quand il a fallu exécuter le jugement, que ça s’est corsé. Après d’interminables procédures, j’ai fini par renoncer. Au final, non seulement je n’ai jamais récupéré la somme qui m’était due, mais il m’en a coûté près de la moitié en frais d’avocats et de procédure. » En moyenne, les entreprises perdent 3,1 % de leur chiffre d’affaires en défauts de paiement. À l’échelle de l’Europe, c’est 289 milliards d’euros qui, chaque année, disparaissent en fumée. Que d’investissements perdus, que de créations d’emplois gâchées ! La Belgique est un des pays où le fossé est le plus grand entre délais contractuels et délais effectifs de paiements. Pire, 75 % des défauts de paiements en Belgique sont intentionnels. C’est bien au-dessus de la moyenne européenne de 68 %. C’est que, dans certains secteurs, la sanction infligée à un mauvais payeur est faible. Si vous ne payez pas votre abonnement de GSM, on vous le coupera après deux rappels, non sans vous avoir facturé de belles indemnités de retard. Mais si vous êtes peintre en bâtiment, essayez donc d’aller retirer la belle couleur appliquée au plafond ! Ainsi, dans le secteur de la construction, c’est 5,1 % du chiffre d’affaires qui est perdu en créances irrécupérables (davantage que la moyenne européenne, qui est de 3,9 %). Les PME sont les plus touchées par ce problème. D’abord parce que les grandes entreprises disposent de moyens juridiques plus puissants. Ensuite parce que les plus grandes sociétés déplacent le fardeau sur le dos des PME. Elles jouent de leur poids économique pour négocier des délais plus longs avec leurs fournisseurs plus petits. Une 38 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 enquête du European Payment Index révèle que 43 % des PME déclarent avoir été sollicitées par leurs gros clients pour consentir des conditions de paiement plus souples. De nombreuses PME se retrouvent donc coincées entre le marteau de leurs gros clients et l’enclume des petites factures. Le chiffre : 1 sur 4 C’est la proportion de faillites en Belgique dues à des factures impayées. Pour éviter ces ennuis, IZEO propose à ses membres un service de recouvrement des factures impayées. www.izeo.be. IZEO exige une réglementation mieux adaptée aux indépendants et aux PME. On réglemente les tarifs de roaming téléphonique, la vente par correspondance et même la fabrication des tartes au riz. Pourquoi ne pas renforcer la législation sur les délais de paiement ? Petits montants, gros soucis ! Paiements tardifs, clients insolvables, litiges : sur de petits mon© Thinkstock

ENTREPRENDRE L’injonction à payer… efficace ? Une nouvelle procédure d’injonction à payer a été introduite fin 2015. Désormais, il ne sera plus nécessaire de passer par un juge pour enclencher une procédure de recouvrement. Par ailleurs, le montant dû sera augmenté du coût du recouvrement et des majorations légales. Malheureusement, la procédure ne porte que sur des créances non contestées. Comment attester que la contestation d’une facture est fondée ? La loi ne dit rien à ce propos. Inutile de dire que le client « à problèmes » va s’engouffrer dans la brèche et utiliser le moindre prétexte pour paralyser la procédure. La loi impose de passer par un avocat. Cela représente un coût préalable qui découragera le petit indépendant. D’autant que la loi fixe un plafond de 1.860 euros au-delà duquel la procédure n’est pas applicable. Pour IZEO, il est impératif de relever ce plafond. Enfin, la loi ne s’applique pas aux transactions avec des particuliers. Dans de nombreux secteurs, les indépendants se retrouvent exclus de la procédure. En France, la loi Macron de 2015 a durci les amendes administratives pour les débiteurs qui ne respectent pas les délais de paiements. Et les sanctions sont publiées. Peut-être une piste à suivre ? tants, le problème est souvent insoluble. La machine à mettre en marche pour recouvrer les créances est trop lourde et chère. Olivier est photographe indépendant. Beaucoup de petits clients, beaucoup de petites factures. « Un tiers de ma clientèle paie au-delà du délai convenu de 30 jours. C’est agaçant, même si ça se résout après deux ou trois rappels. Mais il y en a toujours deux ou trois par an qui payeront après 90 jours, voire qui ne payeront pas. Qu’est-ce que je fais dès lors ? J’appelle une société de recouvrement de créances qui va engloutir ma marge bénéficiaire ? J’ai recours à un avocat pour 250 euros impayés ? Non ! Je fais une croix dessus. » Seules 20 % des PME recourent à la Justice pour récupérer les impayés. À peine 15 % font appel à des bureaux de recouvrement. Et bonne chance si vous êtes fournisseur de l’État. En Région bruxelloise, le Siamu (pompiers) paie 86 % de ses factures en retard. A la STIB aussi, la ponctualité fait défaut : 102 millions d’euros de factures hors délais. Essayez donc de déposer plainte contre la lenteur administrative… En Belgique, la loi de 2013 dite « B2B » fixe à 30 jours le délai normal de paiement. Ses effets sont positifs : les paiements à plus de 90 jours sont passés de 15 % à 8 % en quatre ans. Mais la loi autorise des exceptions au délai normal sur la base « d’accords équitables ». C’est la porte grande ouverte à ces pressions des grandes entreprises auxquelles les petits fournisseurs ne peuvent pas résister. Ensuite, la loi ne concerne que les transactions entre entreprises ou pouvoirs publics. Elle ne s’applique Seules 20 % des PME recourent à la justice pour récupérer les impayés. pas aux particuliers. Or de nombreuses PME facturent précisément… aux particuliers. Bras croisés, mauvaise solution En résumé, que faire ? Appeler un huissier est difficilement envisageable pour un petit indépendant isolé. Le recours à un avocat est probablement la meilleure solution, mais elle est chère et absurde pour les petites créances. Les bureaux de recouvrement de créances disposent sans aucun doute d’une « force de frappe » efficace. Mais il faut bien s’assurer qu’ils ne se payent que sur les sommes récupérées. « C’est quand même incroyable qu’il faille payer pour être payé », s’insurge l’architecte Lucas. La plus mauvaise solution est de ne rien faire. « J’ai appris la leçon », ajoute Lucas, « je réagis plus vite. Dès l’approche de l’échéance, j’envoie un petit mot courtois au client que je sais lent à la détente. J’ai aussi appris à renoncer à certaines affaires si je sens que ça peut tourner mal. » Il faut aussi savoir qu’une facture impayée reste considérée comme un revenu imposable. Idem pour la TVA qui reste due tant que la facture est en cours. Le certificat d’irrécouvrabilité atteste du caractère définitivement perdu d’une créance. Ce document est délivré par un organisme accrédité par l’État, par exemple une société de recouvrement. Grâce à ce certificat, l’entreprise peut passer ses factures impayées comme perte définitive dans sa comptabilité. Pour ne plus tourner en rond… une table ronde Chaque année, les PME belges perdent près de 9 milliards d’euros en raison des factures impayées. C’est un problème majeur pour lequel il n’existe aucune solution toute faite. IZEO va donc prendre l’initiative d’organiser une table ronde réunissant tous les professionnels impliqués dans cette question : huissiers, avocats, sociétés de recouvrement, présidents de tribunal de commerce, etc. Nous examinerons les pratiques innovantes dans ce domaine. Nous tenterons d’identifier les approches les plus efficaces pour améliorer la situation des PME et des indépendants. ● BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 39 © R.A.

ENTREPRENDRE STARTER Misao : une note poivrée Sandrine Vasselin met à l’honneur une épice encore méconnue mais qui mérite le détour : le poivre du Kivu. Dans le cadre d’un projet mené en collaboration avec l’association locale Cernadi Kivu. Guy Van den Noortgate S i elle est passionnée d’épices et de cuisine, Sandrine Vasselin n’est pas pour autant active dans les métiers de bouche ; elle travaille dans le secteur bancaire. C’est un peu le hasard qui l’a mise, ou plutôt remise, sur le chemin de cette épice. À l’instar de la madeleine de Proust, c’est lors d’une réunion de famille, en ouvrant une boîte de poivre, qu’elle a retrouvé les saveurs de l’enfance en Afrique d’où est originaire sa maman. Plus précisément du Kivu. Cette ancienne province située à l’est du Congo est aujourd’hui subdivisée en trois provinces : le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Maniema. « Comme pour le café ou le cacao, il existe différentes variétés et qualités parmi les épices », explique Sandrine Vasselin. « On compte entre 20 et 30 poivres d’exception. Certains sont connus comme le poivre du Sichuan, le poivre sauvage de Madagascar (Voatsiperifery) ou encore le poivre de Kâmpôt. Le poivre du Kivu est un poivre sauvage qui dégage des arômes exceptionnels. » Avant de se lancer dans son entreprise, qui commence à tourner aujourd’hui avec une production estimée à une centaine de kilos pour le cru 2016, Sandrine Vasselin a d’abord fait goûter ce poivre à ses amis ainsi qu’à des grands chefs. Ces derniers, toujours à la recherche de produits de qualité, ont été rapidement séduits par les échantillons qu’elle leur a apportés. Dans la foulée, elle a glané le maximum d’informations auprès de spécialistes des épices auxquels elle a également présenté son produit. Même accueil positif. La demande existant, il fallait se tourner vers l’offre. « Or, c’est un poivre sauvage que les gens utilisent pour la consommation locale », poursuit Sandrine Vasselin. « Je me suis donc rendu dans la région où j’ai encore de la famille, afin de voir les possibilités d’exploitation de cette ressource naturelle. Je me suis appuyée sur une asbl locale, Cernadi, qui mène des projets éducatifs dans le Kivu. » Produit d’exception pour gastronomes Elle s’est rendue à de multiples reprises sur les lieux de cueillette au cœur de la forêt. « Ce sont des endroits difficiles d’accès qui nécessitent souvent plusieurs heures de marche depuis le village. En outre, la région n’est pas sûre », précise-t-elle. Le poivre cueilli se présente comme une baie rouge qu’il faut ensuite travailler, en la lavant et la séchant. Après la dessiccation qui diminue le poids du poivre d’une bonne 40 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 moitié, celui-ci est prêt à être exporté en vrac via Goma, et ensuite Addis-Abeba par avion. « Tout ce qui concerne la production, le séchage et le traitement des baies a été mis au point avec l’ULB avec qui nous collaborons. Tous les procédés sont traditionnels. » Le poivre du Kivu est destiné aux gastronomes. C’est pourquoi on le retrouvera d’abord à la table des chefs étoilés ainsi que dans des épiceries fines et magasins bio. Dans ces derniers, il sera commercialisé sous la marque Misao. Dans un premier temps, Sandrine Vasselin a prospecté le marché belge, mais il est clair que le poivre de Kivu va conquérir d’autres palais que ceux du royaume. Tout en sachant que la production n’atteindra jamais, et c’est fort heureux, un niveau industriel. Tout au plus songe-t-elle déjà à planter d’ici trois ans une pépinière près des villages, facilitant ainsi le travail des collaborateurs locaux. Outre la qualité du produit, ce projet permet de valoriser une ressource locale et durable et d’apporter aux populations des revenus qui s’avèrent souvent plus rémunérateurs que ceux qu’ils peuvent retirer de l’exploitation minière. Des revenus qui seront, de plus, réinvestis localement au bénéfice de la population. Sans oublier les emplois qui découleront en Belgique de la distribution des produits Misao. ● Info : www.misao.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be

ENTREPRENDRE LA PERFORMANCE HUMAINE COMME MOTEUR ÉCONOMIQUE Devenir un athlète d’entreprise C ette transition d’un modèle où l’on divise le travail vers un modèle où l’on partage les rôles implique une responsabilisation des individus, laquelle implique un stress additionnel à gérer. Les tâches se multiplient et se complexifient. Le temps assigné à chacune diminue et il faut pouvoir rester performant sous pression. Une caractéristique des athlètes de haut niveau. Alain Goudsmet, fondateur de Mentally Fit et coach mental de sportifs au niveau olympique, relève de nombreuses similitudes entre athlètes et managers : tous ont leurs entraînements et leurs matchs, leurs zones de confort et leurs marges de progression, leurs talents et leurs potentiels. Il propose le concept d’« athlète d’entreprise ». Son travail prend en compte les quatre axes qui font la complexité de la performance humaine : la tête, le cœur, le corps et l’esprit sont analysés et développés. L’axe mental, l’axe émotionnel, l’axe physique et l’axe spirituel constituent ses terrains de jeu. De la participation à la victoire « Même le meilleur athlète d’entreprise peut choisir de s’inscrire dans le changement et de progresser, ou bien résister et freiner la progression de l’entreprise. En effet, il y a plusieurs niveaux de performance que l’on peut attendre de ses collaborateurs, sans jugement de valeur. Mais, si l’entreprise désire atteindre le top niveau, il lui faudra franchir plusieurs stades d’évolution, de la culture de la participation à celle de la victoire. » « Au stade de la participation, l’entreprise atteint son objectif quand elle fait partie du jeu », explique encore Alain Goudsmet. « En sport, cela correspond à une première qualification pour les JO. » Ensuite vient la performance : « Nous sommes présents, alors autant tenter notre chance et aller chercher une médaille. C’est la PME qui décroche un gros contrat international. » Dans la culture de la victoire, il ne s’agit plus d’être présent ou de rêver de médailles, mais d’aller les chercher ! C’est l’objectif avoué et clair pour tous. En sport, on pense à Roger Federer lorsqu’il foule le gazon de Wimbledon… Évidemment, cette culture de la victoire ne peut exister qu’à travers les individus et les équipes. L’organisation, pour être performante dans la durée, va devoir compter sur leur efficience. Il faut donc trouver la formule parfaite entre liberté et structure, entre rôles et règles, entre performance individuelle et efficacité collective. Ceci demande de l’exercice et de l’accompagnement. Car, comme en sport, il ne suffit pas d’avoir d’excellents joueurs, encore faut-il qu’ils jouent bien ensemble ! Nos sociétés changent. Les modèles hiérarchisés disparaissent, la pyramide s’aplatit et laisse place à une structure en réseau. L’employé devient un collaborateur. Il n’obéit plus, il contribue. Il n’est plus exécutant, il est responsable. Alors, comment travailler en équipe ? Comment libérer sans perdre le contrôle ? « Il faut poser le cadre ! », répond Alain Goudsmet. « C’est ce qui leur permettra de remplir leur rôle à 100 % et en toute liberté. La clarification de la règle, paradoxalement, n’amène pas la restriction mais la libération. » Au minimum, le cadre doit créer l’alignement sur trois points : l’objectif commun, les règles et les rôles. « Focalisons-nous sur le tempo plutôt que sur la vitesse. Comme en F1, ce n’est pas le plus rapide en piste qui gagnera la course. En entreprise, prenez le temps, comme les mécanos avec les bolides, de vérifier les paramètres de votre équipe, de travailler régulièrement sur les priorités de vos collaborateurs. Investir dans ses travailleurs, c’est investir dans la performance durable. Le succès aujourd’hui dépend de la capacité à devenir un véritable athlète d’entreprise. Pour cela, nous traitons les managers comme les grands sportifs, les équipes comme des Dream Teams et les entreprises comme des clubs centenaires : avec rigueur, obsession pour la performance et vision à long terme. » ● Pour aller plus loin Votre corps est votre outil de travail. Pour vous apprendre à l’écouter et à le respecter, BECI et Mentally Fit vous proposent un programme de formations « athlète d’entreprise », par modules indépendants d’une demi-journée. Prochains rendez-vous : 21.11 Quelles différences entre pression positive et stress négatif ? 12.12 Comment être au top au bon moment Info : Emilie Lessire, tél. +32 2 643 78 11 – ele@beci.be BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 41 © Thinkstock

COMMUNITY Assemblée Générale BECI Les membres de BECI à l’honneur L’Assemblée Générale de BECI est, chaque année, l’occasion d’honorer nos membres les plus fidèles. Cette année, ils étaient deux à se voir attribuer la « grande médaille d’argent » pour 75 ans de membership : ADB et Drugmand & Meert sont affiliés depuis 1941. Sept organisations ont été distinguées pour 50 ans de membership et neuf autres pour 25 ans. M. Christophe Drugmand, administrateur délégué de Drugmand & Meert Ets., reçoit le diplôme de 75 ans d’affiliation des mains de Thierry Willemarck, président de BECI. Dorel Belgium, représenté ici par M. Ingmar van den Berg, directeur commercial : 50 ans d’affiliation chez BECI. M. Charles Simar, gérant de la société Psimar. M. Rudolf Mecs, Managing Director de Studio Tech. 50 ans d’affiliation également pour Laretex, représentée par M. Gregory Dehandschutter. Petite médaille d’or pour Me Lambert van Deuren, avocat. Les médaillés 2016 M. Theo De Beir (Agrementor Brussels) reçoit la médaille de bronze des 25 ans d’affiliation. M. Angelo Portolani, gérant de B.C.D. Express. Grande médaille d’argent (75 ans d’affiliation) • ADB • Drugmand & Meert Ets. Petite médaille d’or (50 ans d’affiliation) • Dorel Belgium • Jones Lang LaSalle • Laretex • Michel Van de Wiele • PwC - PricewaterhouseCoopers Belgium • Randstad Group Belgium • van Deuren Lambert Petite médaille de bronze Médaille de bronze remise à M. Jean-Thierry Snyers d’Attenhoven, pour le Center for Creative Leadership. 42 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Mmes Ségolène Geeraert (à gauche) et Françoise Vidts, du cabinet Matray, Matray & Hallet, aux côtés de Thierry Willemarck. (25 ans d’affiliation) • Agrementor Brussels • BCD Express • Center for Creative Leadership • Dartevelle Pierre • Devimo-Consult • Ef Education • Matray, Matray & Hallet • Psimar • Studio Tech

COMMUNITY Session d’information avant le lancement, en janvier, de notre deuxième cycle de formation en management environnemental. Notre partenaire KBC Brussels accueillait fin septembre un panel de discussion du Hub Transmission. De gauche à droite : Myriam Malou (MM Management), Anne Bataille (Créaset), Olivier Kahn (modérateur), Luc Van Acker (Nickel Car) et Isabelle Hamburger (Vervloet). En clôture de la semaine de la mobilité, BECI, Brussels Metropolitan, KBC Brussels, Bruxelles Mobilité et les Ministres bruxellois de la Mobilité et de l’Économie organisaient Mobile Together. Le thème ? Entreprendre en mobilité : les startups pourront-elles sauver la mobilité bruxelloise ? Le 6 octobre dernier, chez Google, une centaine de personnes ont pris part à l’e-Day, consacré à la numérisation et sa mise en œuvre dans le commerce électronique et international. Stage Networking Event, le 11 octobre : une rencontre entre employeurs et monde de l’enseignement, en présence du Ministre Gosuin. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 43

COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE ISOPIX, an experienced team of professional photographers Portraits of business leaders - Conferences - Business reports - Business reception - Year reports - Brochures - Press releases and Press Conferences - Cocktails - Inaugurations - Exhibitions - Working lunches. Increase the image of your business through the work of professional photographers who know how to establish good contact to put at ease the person who’s being photographed. Our experience in this field is a guarantee for quality images and remarkable creativity. We have photographers in Brussels and all over Belgium and a network of photographers in most European countries. Contact us: Bernadette Lepers : bernadette.lepers@isopix.be Tel +32 2 420 30 50 Our portfolios: http://corporate.isopix.be La Journée Découverte Entreprises a attiré 600 000 visiteurs Quelque 600 000 personnes ont pris part à la Journée Découverte Entreprises, le dimanche 2 octobre à travers tout le pays. L’opération, dont BECI était partenaire, impliquait plus de 300 entreprises. Le thème de cette 23e édition était « Tous connectés ». Un autre axe fort de la journée était un focus sur le recyclage et la gestion des déchets, ainsi que la participation de starters : 13 entreprises de moins de 3 ans ont pu accueillir le grand public ce dimanche. Le but de la Journée Découverte Entreprises est de faire découvrir les entreprises de l’intérieur, en donnant accès aux coulisses et aux petits secrets de fabrication dans des usines, des ateliers, des sites qui d’habitude sont fermés aux visites. 44 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Quelques chiffres de fréquentation, à titre d’exemple : les différents sites d’Infrabel ont attiré 10.500 visiteurs, SCA Hygiene Products (ex Mabelpap) à Stembert a accueilli 7000 visiteurs, le Domaine du Chant d’Eole à Quévy-le-Grand 1300, BMW Brussels 1300, Westinghouse à Nivelles 750, la Brasserie de Namur 800, TVH Equipment à Nivelles 400. En Flandre, les entreprises ont ouvert leurs portes sur le thème « S.T.E.M. », pour science, technologie, engineering et mathématiques ! La prochaine édition de la Journée Découverte Entreprises se tiendra le 1er peuvent d’ores et déjà s’y inscrire. Infos : http://www.jde.be/entreprises Les Belges et leur smartphone Menée dans plusieurs pays, la Global Mobile Consumer Survey de Deloitte porte sur les utilisateurs de téléphones portables. L’étude 2016 révèle différentes tendances pour la Belgique ; notamment le fait que 3 Belges sur 4 possèdent à la fois un smartphone et un laptop ; que 23 % d’entre eux utilisent toutes les semaines leur téléphone portable pour parcourir des sites web ou applis de shopping, mais qu’ils ne sont que 4 % à l’utiliser pour payer un produit. Les gens ont tendance à utiliser leur portable lorsqu’ils sont fort occupés, plutôt que lors de pauses ou moments de détente. Enfin, plus de la moitié des utilisateurs belges prennent leur téléphone dans les 30 minutes qui suivent leur réveil. « Notre étude montre que le Belge préfère son smartphone à tous les autres appareils. Il veut pouvoir se connecter aisément partout et à tout moment de la journée », explique Vincent Fosty, TMT Industry Leader chez Deloitte. « Il est étonnant de constater que les gens utilisent davantage leur téléphone lorsqu’ils regardent la TV ou lorsqu’ils sont au travail que durant des périodes de pause, pendant un trajet un train ou en bus par exemple. » octobre 2017. Les entreprises

COMMUNITY NEWS L’étude nous enseigne également qu’en Belgique, le succès du smartphone dépasse la performance des autres appareils, et que l’adoption de la 4G est en hausse (au point de devenir le principal réseau data), mais que le WiFi reste important (il recueille la préférence de deux personnes sur trois). Enfin, selon l’enquête de Deloitte, seul un utilisateur sur quatre entre 18 et 24 ans utilise son téléphone mobile pour appeler sur une base quotidienne. L’échange de messages de texte reste la méthode de communication la plus répandue, toutes catégories d’âge confondues. Les réseaux sociaux l’emportent sur l’e-mail, qui n’en demeure pas moins très populaire. Info : www2.deloitte.com/be Bruxelles Formation inaugure son nouveau bâtiment Bruxelles Formation et le Ministre en charge de la Formation professionnelle, Didier Gosuin, ont inauguré le 16 septembre dernier, au 157 de la rue Adolphe Max, le bâtiment qui abrite désormais le pôle bf.bureau & services, le nouvel Espace Public Numérique de Formation (EPN), ainsi que le Centre de référence beezy. brussels. de travail et une offre de formation à destination de tous les chercheurs d’emploi bruxellois, ainsi qu’une panoplie de services (espace de travail accessible, mise à disposition d’ordinateurs, plateforme d’e-learning, etc.). Enfin, le Centre de référence beezy.brussels, dédié aux métiers de la ville et à la fonction publique, existe depuis décembre 2012. Son rôle est notamment de promouvoir ces métiers et de préparer aux examens du Selor et du Siamu. ESP A CE MEMBRE Brussels Innova 2016 : une 65e édition explosive ! Le salon Brussels Innova ouvre à nouveau ses portes du 17 au 19 novembre 2016 au Palais 10 de Brussels Expo pour vous révéler les secrets du Big Bang ! Quelles sont les inventions nées cette année des cerveaux bouillonnants des chercheurs, créatifs et inventeurs du monde entier ? Vous le découvrirez en explorant les allées colorées du Palais 10 de Brussels Expo lors de cette nouvelle édition de Brussels Innova, durant laquelle un ensemble d’innovations et d’inventions détonantes vous seront présentées. Comme chaque année, les meilleures inventions et innovations se verront récompensées lors de la remise des prix du concours Brussels Eureka qui aura lieu le samedi 19 novembre 2016. Brussels Innova, c’est non seulement 250 innovations internationales présentées dans ses pavillons belge et internationaux, mais aussi : Une exposition pour découvrir les secrets de l’univers : L’exposition « emmènera à la découverte de notre vision moderne de l’Univers et de ses mystères. « Accessible et visible au centre de Bruxelles, ce nouveau lieu consacré aux métiers du tertiaire illustre notre volonté d’innovation en formation professionnelle, tout en rapprochant les opérateurs de formation et d’emploi que sont Bruxelles Formation et le CDR beezy.brussels », a déclaré le Ministre Didier Gosuin. Le pôle bf.bureau & services organise des formations qualifiantes avec différents partenaires, notamment dans une série de fonctions critiques. Il est ouvert à tout chercheur d’emploi bruxellois et occupe actuellement 31 salles de cours, dont 16 informatisées, réparties sur 6 étages. L’EPN Formation vise à encourager et développer les activités à distance, en mettant à disposition un espace Le choc des idées grâce à l’économie collaborative : L’économie collaborative permet l’assemblage de particules d’idées élémentaires pour accélérer l’innovation, grâce à l’intelligence collective. Retrouvez des exposants tels que Caliban, The Idea Monopoly ou encore Raizers, plate-forme de crowdfunding. Venez nombreux à Innova 2016, pour être les explorateurs de l’univers de demain ! Infos pratiques : 17-19/11/2016 10h à 18h (Samedi >17h00) Entrée gratuite sur www.brussels-innova.com BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 45 L’univers : Face A – Face B » vous

COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Programme exécutif en gestion de l’innovation (certificat universitaire) En 13 jours, devenez un Champion de l’innovation ! Prochaine session : 26 janvier 2017 – les inscriptions sont ouvertes ! Information et inscription: www.louvaininnovation.be Contact: gestion-innovation@uclouvain.be Cécile Jodogne en visite chez Telelingua Telelingua International a accueilli dans ses bureaux à Bruxelles Mme Cécile Jodogne, Secrétaire d’État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargée du Commerce extérieur. Communication Package fête cinq ans d’existence Le bureau Communication Package célèbre son cinquième anniversaire avec d’importantes réalisations, dont sa présélection au sein du consortium MCI, pour appuyer la Direction Générale de la coopération internationale et du développement à la Commission européenne (DG DEVCO-EuropeAid) dans la diffusion mondiale de ses actions. « Cette nouvelle référence confirme notre expérience dans les appels d’offre de la Commission européenne et appuie la qualité de notre travail. Nous nous sommes positionnés comme une équipe d’experts en communication pour la coopération et le développement, avec un accent particulier sur les actions extérieures de l’Union européenne en Afrique et en Amérique latine », explique Carlos Corao, directeur général de Communication Package. La société possède une vaste expérience dans la mise en œuvre de campagnes de communication sur toutes sortes de supports, de la conception jusqu’à la livraison finale. Récemment, elle a lancé un nouveau produit, « Brussels EventWire », destiné aux clients souhaitant distribuer et faire connaître les résultats de leurs séminaires et conférences en 24 heures sur les réseaux sociaux, via des vidéos, interviews et communiqués de presse. Info : www.communicationpackage.com ESP A CE MEMBRE FacilityLockers lance son service de gestion de colis Telelingua est une société spécialisée dans la gestion de projets de traduction technique, médicale et pharmaceutique multilingue. La ministre s’est dite « impressionnée » par le dynamisme de cette entreprise 100 % belge qui exporte ses services dans le monde entier et qui s’est d’ailleurs vu décerner le prix Best Exporter Company en 2011 et le Brussels Best Exporter Award dans la catégorie services en 2013. « C’est fascinant de voir comment depuis plus de 30 ans cette PME d’origine bruxelloise tire son épingle du jeu dans un secteur en constante évolution où il y a de la concurrence à l’échelle mondiale. », a-t-elle commenté. La ministre a pu visiter toute la ligne de service chez Telelingua, de la réception d’un document source jusqu’à la livraison de la traduction finie. « À l’heure de la mondialisation, nous entendons aider nos clients à augmenter leur chiffre à l’exportation, en adaptant tous leurs documents et leur communication aux langues du marché auquel ils s’adressent. », a précisé Jean-Didier Boucau, CEO du groupe Telelingua. Créée en 1985 à Bruxelles, Telelingua compte aujourd’hui huit filiales dans le monde, aux USA, en Europe et en Chine. Le groupe emploie environ 220 personnes, dont une cinquantaine à Bruxelles. Info : www.telelingua.com 46 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 Aux endroits équipés d’une installation FacilityLockers, se faire livrer ses achats en ligne deviendra bientôt aussi simple qu’ouvrir une porte. Littéralement. Créée en 2013, la société propose d’installer des systèmes de casiers intelligents dans les immeubles résidentiels et de bureaux en Belgique. Cette start-up bruxelloise propose ainsi une solution logistique au problème bien connu du «last-mile delivery». Et ces casiers ne se limitent pas à la simple réception des colis. Grâce au logiciel de gestion, le destinataire est notifié par email/SMS sitôt le dépôt effectué. Il peut alors venir le retirer via un code d’accès unique. La majeure partie du processus est donc automatisée : finies les réceptionnistes débordées et les piles de colis s’entassant en attendant récupération. Découvrez les solutions FacilityLockers sur notre site web. FacilityLockers Rue du Serpentin 18, 1050 Ixelles www.facilitylockers.com - info@facilitylockers.com

LES ADRESSES FRITERIE DU MIROIR Place reine Astrid – 1090 Jette CHEZ CLEMENTINE Place Saint-Job, 40 – 1180 Uccle CHEZ FERNAND Avenue Georges Henri, 187 1200 Woluwe-Saint-Lambert FRITERIE DE LA BARRIERE Avenue du Parc, 5 – 1060 Saint-Gilles FRIT’FLAGEY Place Flagey – 1050 Ixelles LE ZOOM BRUSSELSLIFE Les fritkots à Bruxelles Envie de pomme de terre cuisinée sous sa forme la plus belge, une fois ? Les friteries foisonnent dans la capitale et souvent la dégustation vaut le détour ! Voici notre sélection des meilleurs fritkots où engloutir une petite, moyenne ou grande frite à Bruxelles... Frédéric Solvel & Hélène Rémy Visiter Bruxelles sans goûter un cornet de frites est un crime de lèse-majesté ! Pour éviter d’offenser le Roi Philippe, voici quelques adresses où savourer cette merveille de la gastronomie belge dans la plus pure tradition ! Chaque quartier de Bruxelles dispose de SA baraque à frites attitrée. L’adresse incontournable où tout le monde se rend, peu importe la longueur de la queue qui s’allonge devant l’enseigne ! Bruxelles, une ville qui a la frite Les friteries les plus renommées de Bruxelles comme la Friterie du Miroir, Chez Clémentine, Chez Fernand ou encore la Friterie de la Barrière (Friterie du Parc) sont facilement reconnaissables par les files qu’elles produisent. Eh oui, l’attente est un gage de qualité et des frites de qualité, ça se mérite ! Célèbre pour sa position sur la place Flagey, Frit’Flagey est également un monument du genre. Là aussi, vous devrez cependant faire preuve d’un peu de patience ! Selon la rumeur, le top du classement est tenu par la friterie « Chez Antoine » Place Jourdan. Si beaucoup doutent de son statut de meilleur fritkot de Bruxelles, l’enseigne est certainement la plus populaire de la capitale. Pour un prix démocratique et un service rapide dans le centreville, Fritland vous ouvre ses portes à n’importe quelle heure du jour (et surtout de la nuit). FRITERIE CHEZ ANTOINE Place Jourdan, 1 – 1040 Etterbeek FRITLAND Rue Henri Maus, 49 – 1000 Bruxelles FRITERIE TABORA Rue de Tabora, 2 – 1000 Bruxelles FRITERIE BOMPA Avenue de la Couronne, 71 – 1050 Ixelles FRITERIE MERCIER Place Cardinal Mercier, 1 – 1090 Jette FRITERIE PANNENHUIS Rue Charles Demeer – 1020 Laeken FRITERIE CHARLES Place Dumon, 24 – 1150 Woluwe-Saint-Pierre FRITURE RENE Place de la Résistance 14 – 1070 Anderlecht Celles qui ne paient pas de mine Certaines petites enseignes comme la Friterie Tabora ou la Friterie Bompa méritent aussi d’être mentionnées. Elles valent toutes leur pesant d’or… frit bien sûr ! À Jette, la friterie Mercier vous propose de déguster vos frites en terrasse ou dans un des cafés de la place Cardinal Mercier. A côté de la station de métro Pannenhuis, la cuisson de la pomme de terre n’a plus de secret pour Steve, le sympathique tenancier : l’essayer, c’est l’adopter ! Pour ceux qui auraient un petit creux après une soirée arrosée, la plupart de ses fritkots sont ouverts toute la nuit. Les monuments Ils ont la frite dans la peau…Plusieurs fritkots bruxellois maitrisent l’art de dorer les pommes de terre depuis des générations : la Friterie Charles sur la Place Dumon à WoluweSaint-Pierre ou encore la Friture René sur la Place de la Résistance à Anderlercht allument leur enseigne depuis plus de 50 ans maintenant. BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 47

BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 25.11 | 01.01.2017 PLAISIRS D’HIVER Durant plus d’un mois, la magie de Noël s’empare du centre-ville de Bruxelles. Plus de 200 chalets, des manèges, une grande roue, une patinoire et un gigantesque sapin sur la plus belle place du monde. Centre-ville | Gratuit | www.visitbrussels.be 19.11 | 27.11 SALON COCOON Les amateurs de déco vont à nouveau s’en donner à cœur joie. Durant près de 10 jours, plus de 200 exposants présenteront leurs dernières tendances. De la cuisine, à la salle de bains en passant par les luminaires : il y en aura pour tous les goûts, toutes les bourses et toutes les maisons. Brussels Expo | 8€ en ligne | www.cocoon.be 26.10.16 | 05.03.17 PICASSO.SCULPTURES EXPO Plus de 80 sculptures sont exposées. Elles expriment à merveille la force créatrice insondable d’un artiste qui ne cessa d’innover par le recours à de nombreux matériaux et à de multiples techniques. BOZAR | 19€ | www.bozar.be 03.12.2016 CORTEGE DE SAINT-NICOLAS C’est désormais une tradition, chaque année, Saint-Nicolas défile dans les rues du centreville avant un lâcher de friandises du haut du balcon de l’Hôtel de Ville. Grand-Place | Gratuit | www.ilotsacre.be EN SOIRÉE 02.12 | 09.12 FESTIVAL DU CINEMA MEDITERRANEEN Durant une semaine, le Med, pour les intimes, investira le Botanique, le Cinéma Aventure et Bozar. Des dizaines de films en provenance du bassin méditerranéen sont en compétition. Région bruxelloise | Entre 5 et 10€ www.cinemamed.be 24.09.16 | 22.04.17 LES SAMEDIS D’ANIMA Durant un après-midi, le samedi, les petites têtes blondes pourront découvrir plusieurs courts métrages d’animation. Flagey | 5€ la séance | www.animafestival.be 10.12 | 29.12 CASSE-NOISETTES THEÂTRE Les plus jeunes découvriront la magie du conte d’Hoffman sur une musique de Tchaïkovski. Théâtre Royal du Peruchet | 9€ www.theatreperuchet.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Le TTO s’offre une nouvelle salle Le Théâtre de la Toison d’Or inaugurera une seconde salle, ce samedi 22 novembre 2016 : le Little TTO. Théâtre de la Toison d’Or Galerie de la Toison d’Or 396 1050 Ixelles www.tto.be C’est un vieux rêve qui se réalise, le célèbre théâtre de la Porte de Namur ouvre enfin son Café-Théâtre. « Pas trop léché, pas peint, un peu rock’n roll, le Little TTO se voudra turbulent mais sans jamais renier son grand frère… » Voilà l’objectif de Nathalie Uffner, la directrice artistique du TTO. La salle, plus intimiste que la première, pourra accueillir une centaine de sièges. Intimiste, mais aussi modulable : elle proposera aussi bien des spectacles assis que débout. 50 mille euros en 30 secondes Pour mener à bien ce projet, le Théâtre de la Toison d’Or avait lancé une opération de crowdlending (le particulier prête directement à une société) en mars 2016. Il avait besoin de 50.000 euros pour compléter son enveloppe destinée aux travaux de rénovation de sa deuxième salle. Ces 50.000 euros ont été récoltés en 30 secondes seulement ! Il faut dire que le rendement était intéressant pour les investisseurs : 7 % sur 4 ans ! Hélène Remy 24.11 | 27.11 NOCTURNES DU SABLON Depuis une quinzaine d’années, les 150 commerçants du Sablon invitent chaleureusement le public à découvrir ou à redécouvrir la charmante place du Sablon et ses rues avoisinantes, somptueusement décorées, à la veille des fêtes de fin d’année. Sablon | 9€ | www.sablon.org 12.11 | 27.11 FESTIVAL ARS MUSICA C’est le Japon qui sera à l’honneur de l’édition 2016 de ce festival international de musique contemporaine. Au total, plus de 50 concerts dans une vingtaine de lieux dont BOZAR ou le Botanique. Région Bruxelloise | apd de 7€ www.arsmusica.be 48 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 © Cinéma Public film

BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Alex Vizorek n’est pas du tout un chef d’œuvre en péril Comme Walter, Alex Vizorek est monté sur les planches avec succès. Il est devenu chroniqueur sur France Inter et on commence à le voir régulièrement sur nos petits écrans. Fraîchement diplômé de Solvay, il comprend que son parcours ne sera pas un parcours conventionnel. Il entame les excellents cours Florent et il accepte que cela ne soit pas non plus une carrière à la Delon. Il écrit son propre spectacle : « Alex Vizorek est une œuvre d’art ». Dans le titre, on retrouve l’arrogance de certains ex étudiants de Solvay et leur excès de confiance en eux. Etonnant parcours que celui de ce diplômé de Solvay devenu un saltimbanque du rire. LE SAVIEZ-VOUS ? Le célèbre tube « Kili Watch » est bruxellois Dans les années soixante, un tube résonne sur la scène rock internationale : Kili Watch. Saviez-vous que quatre bruxellois se cachent derrière ces paroles… Kili kili kili kili watch watch watch watch ké um ken ké ala… Vous avez certainement déjà fredonné cet air sans savoir qu’il était bruxellois. En 1960, huit jeunes musiciens écument les soirées branchées de la capitale pour faire danser la jeunesse bruxelloise. Ils se font appeler « la jeune équipe ». Début juillet, le groupe est engagé pour animer la soirée d’anniversaire d’un nouveau club situé sur la Grand-Place. Le bistrot s’appelle « Les Cousins » en référence au dernier film de Chabrol. L’établissement est si petit que seul quatre membres du groupe peuvent s’y produire. Le succès est au rendez-vous. Ils seront repérés par un producteur belge et « The Cousins » enregistreront leur premier titre dans le studio Philips, à quelques pas de la Place de la Chapelle…Ils seront les premiers artistes belges à recevoir un disque d’or pour un morceau rock’n’roll. Olivia Regout BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 49 De la scène au studio Très vite après son spectacle - poussé par un jeune producteur qui monte, qui monte, qui monte – à savoir Giles Morin (du Kings of Comedy), il rejoint la famille des Enfants de Chœur sur Vivacité. Ensuite, Vizorek et son poisson Sigmund envahissent nos écrans le dimanche sur la RTBF. Ses cafés serrés égaient nos matinées sur La Première. Puis, c’est Paris qui l’aspire sur France Inter, avec sa copine Charline Vanhoenacker. Depuis, c’est la consécration ! Un agenda bien rempli : une émission quotidienne à préparer, une chronique dans la matinale le mardi, Comédie le mercredi, La Première, le jeudi, France 5 le vendredi et le week-end sur scène. Un stakhanoviste de l’humeur car, entre tout cela, il faut se nourrir du quotidien pour alimenter le travail. « Sans être riche, je peux dire que je gagne la même chose que mes camarades de promotion à l’ULB», enchaîne-t-il dans un formidable fou-rire. Loin des yeux. Près du cœur Vivant à Paris quasi en permanence, il va voir ses compatriotes sur scène. Il regrette de ne pas pouvoir assez se taper la cloche au Relais St Job, le marché du Châtelain qui l’adore et ou il crèche, le cimetière d’Ixelles avec sa Bastoche, son café Montmartre et bien sûr le Comedy Club. « Heureusement, Virginie Hocq nous a dégoté une véritable friterie belge près des Grands Boulevards. Une friterie qui cuit les frites deux fois avec une somptueuse Jupiler », déclare-t-il. Pierre Chaudoir © www.cdandlp.com © Mathieu Buyse

BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE TOP 5 des œuvres d’art dans le métro bruxellois Les 69 stations de métro de Bruxelles constituent la plus grande galerie souterraine d’art de Bruxelles. Plus de 80 œuvres d’artiste belges garnissent les stations, quais et couloirs. Frédéric Solvel 1 Porte de Hal : François Schuiten Passage inconnu 2 Pour son œuvre monumentale de la Porte de Hal, François Schuiten a imaginé un univers en lien direct avec ses bandes dessinées qui lui ont valu le Grand Prix du festival d’Angoulême en 2002. Modernité et authenticité se côtoient dans une harmonie de couleurs. Les gratteciels pointent vers la surface tandis que, comme à la Bourse, le vieux tram 81 regarde passer ses successeurs avec la Porte de Hal en arrière-plan … Stockel : Hergé Tintin dans le métro Tintin est partout dans la ville et Bruxelles et partout dans les aventures du reporter du Petit Vingtième. Sur les deux bas-reliefs, de part et d’autre des quais, ce sont plus de 140 silhouettes issues des albums de Tintin qui se succèdent pour le plus grand plaisir des navetteurs de 7 à 77 ans. Tintin ouvre la voie suivi des personnages rencontrés depuis le Congo jusqu’au San Theodoros. 3 Vandervelde : Paul Gobert La Grande taupe et le petit peintre Pour patienter à la station Vandervelde, Paul De Gobert propose un saut dans le passé. Son acrylique représente le voisinage de la station avant qu’il ne soit dévoré par la pression urbanistique : la vallée de la Woluwe, ses vallons et quelques maisons. Les quatre saisons se succèdent au gré des tableaux pendant que votre voisin, mis en attente par un opérateur téléphonique, fredonne Vivaldi… 4 Gare de l’Ouest : Stephan Vanfleteren Mode in retro Pour sa galerie de portraits de la Gare de l’Ouest, Stephan Vanfleteren a imaginé une recette originale : des créations de grands couturiers belges portées par des mannequins d’un jour. Photographiez bien les visages, vous pourriez les recroiser dans le métro. 5 Montgomery : Jean-Michel Folon Magic City On ne présente plus Folon, ses affiches et ses hommes volants qui clôturaient entre 1975 et 1983 les programmes de la nuit d’Antenne 2. La fresque que l’artiste a réalisée tente d’amener, dans le réseau souterrain, quelques rayons magiques du soleil. 50 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 © luniversdezoe.files.wordpress © www.brusselspictures.com © stibstories.be/flickr

COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Almedia Sergio PPE Boulevard Louis Schmidt 2D - 1040 Bruxelles del. : Sergio Almeida Ancropic - Adventech/Trekk4x4 BVBA Mercuriusstraat 24 - 1930 Zaventem Code Nace : 29201 - Fabrication de carrosseries de véhicules automobiles 29320 - Fabrication d’autres équipements pour véhicules automobiles 45111 - Commerce de gros d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) del. : Antonin de Crombrugghe C-UP PPE Chaussée de Boondael 349 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les afffaires et autres conseils 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises 96099 - Autres services personnels del. : Marius Magy Compass Management SPRL Rue Warandeveld 64 - 1120 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Vincent Nanni EFJ Consult SPRLU Woluwelaan 115 - 1831 Diegem Code Nace : 49410 -Transports routiers de fret, sauf services de déménagement 51210 - Transports aériens de fret 5229043 - Les activités des commissionnaires-expéditeurs, etc. del. : Jamal El Farouri Entreprises Générales du Bâtiment Orban SA Avenue Orban 209 - 1150 Bruxelles Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels del. : Danielle Orban Environment & Economics for Total Quality ASBL Windmolenberg 5 - 1200 Bruxelles Code Nace : 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Pascale Sinnaeve Epidote Consulting SPRL Avenue Louise 367 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Cédric Garrigues Ezzaoui Nisrine PPE Rue du Château Beyaerd 48 - 1120 Bruxelles del. : Nisrine Ezzaoui G.E.I. Génie Civil SA Avenue Mozart 4 - 1620 Drogenbos Code Nace : 7112101 - Conception et réalisation de projets intéressant le génie électrique et électronique; le génie minier, chimique, mécanique et industriel, l’ingénierie de systèmes, les techniques de sécurité, etc. 7112102 - Le dessin industriel 7112104 - Elabor del. : José Dermont GTG Sports VOF Mechelstraat 124 - 1850 Grimbergen Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 90021 - Promotion et organisation de spectacles vivants 93199 - Autres activités sportives n.c.a. del. : Tom Gillis Haulot Roxane PPE Chaussée d’Alsemberg 295 - 1190 Bruxelles Code Nace : 55100 - Hôtels et hébergement similaire 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. del. : Roxane Haulot IQ-KBE - Koezio SA Quai des Usines 163 - 1000 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Philippe Crickx J’adore SPRL Avenue Kersbeek 308 - 1180 Bruxelles Code Nace : 10820 - Fabrication de cacao, de chocolat et de produits de confiserie 46389 - Commerce de gros d’autres produits alimentaires n.c.a. 47242 - Commerce de détail de chocolat et de confiserie en magasin spécialisé del. : Frederik Bernard JohnRizzo SPRL Rue de Wansijn 44 - 1180 Bruxelles Code Nace : 4321102 - l’installation de systèmes d’alimentation de secours (groupes électrogènes) 58290 - Édition d’autres logiciels 62020 - Conseil informatique del. : John Rizzo Low Europe SPRL Rue de la science 14 - 1040 Bruxelles Code Nace : 64200 -Activités des sociétés holding 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Sally Low Move2 SARL Rue Grande Duchesse Charlotte 28 - 9515 Luxembourg del. : Jean-Luc Hannosset de Moxhe Raquez Estelle PPE J.B. Vandenboschstraat 76 - 1652 Alsemberg del. :Raquez Starleads SA Rue des Francs 79 - 1040 Bruxelles del. : Alexis le Holey TAG / Mini Archi SPRL Boulevard du Régent 24A - 1000 Bruxelles Code Nace : 74104 - Décoration d’intérieur 74109 - Autres activités spécialisées de design 74201 - Production photographique, sauf activités des photographes de presse del. : Ana Maia Van der Poorten drukkerijk NV Diestsesteenweg 624 - 3010 Kessel-Lo Code Nace : 18120 - Autre imprimerie (labeur) del. : Dirk Van der Poorten INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO ADB Agrementor Brussels Atrium Audi Awex BCD Express BeCRO BioLogical Solutions BMW Brussels Brasserie de Namur Bright Expats Brussels Metropolitan Brussels Waste Network Bruxelles Formation Bruxelles Invest & Export Bruxelles Mobilité Cernadi CGSP Chameleon Chez Antoine Chez Clémentine Chez Fernand Coca-Cola Communication Package Créaset Deloitte Devimo-Consult Domaine du Chant d’Eole Dorel Belgium Dove Drugmand & Meert Ets. Ef Education Enterprise Europe Network Bureau Économique de la Province de Namur Center for Creative Leadership 42 42 11-12 6-8 11-12 42 15-16 36 44-46 44-46 32-34 43 36 44-46 11-12 ;15-16 43 24 42 40 5 19-21 47-50 47-50 47-50 15-16 44-46 43 30 ; 44-46 42 44-46 42 36 42 42 22 ; 24 ; 27 Euroclear European American Enterprise Council Expat Welcome Desk FacilityLockers Febelfin Flanders Invest & Trade Fost Plus Frankenhuis Friterie Bompa Friterie Charles Friterie de la Barrière Friterie du Miroir Friterie Mercier Friterie Tabora Frit’Flagey Fritland Friture René Google Impulse Infrabel ING Innova Isopix IZEO Jones Lang LaSalle KBC Brussels Kruidvat Laretex Louvain School of Management Maroc Export Mastercard Matray, Matray & Hallet Mentally Fit Mercer Mini Archi 6-8 24 32-34 44-46 15-16 11-12 ; 24 36 27 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 47-50 43 11-12 ; 15-16 ; 27 44-46 6-8 44-46 44-46 38-39 42 43 36 42 44-46 11-12 6-8 42 41 32-34 19-21 Misao MM Management Mode and Design Center Brussels Nestlé Belgilux Nickel Car NKVK-Beluned Ogone Oribany OTAN Pipaillon Psimar PwC - PricewaterhouseCoopers Belgium Randstad Group Belgium Rigobert Rijskdienst voor Ondernemend Nederland SCA Hygiene Products SD Worx Siamu STIB Studio Tech Suez Belgique Swift TaleMe Telelingua International Théâtre de la Toison d’Or Trenker TVH Equipment Unilever Val-i-Pac Veramtex Vervloet Visit Brussels Vlaio VUB Westinghouse 40 43 27 15-16 43 28 6-8 27 5 22 42 42 42 4 27 44-46 32-34 38-39 38-39 ; 47-50 42 36 6-8 27 44-46 47-50 19-21 44-46 36 36 27 43 15-16 24 5 44-46 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 51

COMMUNITY AGENDA 11.05.2017 Créez des emails irrésistibles pour votre public-cible ! Management & RH, Personal improvement Jusqu’à 04.2017 It’s co-solutions Time! 10.11.2016 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation 21.11.2016 Quelles différences entre une pression positive et un stress négatif ? 01.12.2016 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant : apprenez à gérer vos différentes casquettes 12.12.2016 Comment être au top au bon moment Droit commercial Jusqu’à 02.2017 Devenir médiateur en matière civile et commerciale Vente, marketing & Communication Jusqu’à 04.2017 It’s co-solutions Time! 14.11.2016 Organiser un évènement réussi 15.11.2016 Linkedin & Twitter : le cocktail gagnant de votre visibilité B2B ! 18.11.2016 Transformation digitale : risque d’ubérisation ou opportunité de fidélisation ? 29.11.2016 Calquer votre processus de vente au cycle d’achat du client grâce à la Buying Clock® 06.12.2016 Comment négocier : la win-win attitude... 08.12.2016 Simplifiez la gestion de vos réseaux sociaux grâce à Hootsuite ! 13.12.2016 C’est vrai puisque c’est dans le journal : comment gérer les relations avec la presse ? 15.12.2016 Transformation digitale : dépenses inutiles ou investissements rentables ? 16.02.2017 Créer des présentations captivantes grâce à PowerPoint ! 52 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2016 ICT 22.11.2016 Faites parler vos données grâce aux graphiques Excel! 06.02.2017 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ! 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 07 ou 10.11.2016 Protection des données à caractère personnel : nouveautés et impacts sur votre gestion RH 08, 15, 22 et 29.11.2016 L’essentiel du droit du travail 14.11.2016 Tout savoir sur le règlement de travail 17.11.2016 Sécurité au travail, risques industriels et terrorisme : quelles obligations, quelles responsabilités ? ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 01 à 06.2017 Cycle management environnemental 2017 ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Transmission 24.11.2016 Hub Transmission – Speed dating 01.12.2016 Hub Transmission – Panel de discussion ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 09.11.2016 Idées reçues en matière de prestations de service sur le marché français 16.11.2016 Vente en ligne: la TVA sur le marché belge et étranger 16 au 20.11.2016 Food B2B meetings Belgique-France 22.11.2016 Matchmaking Event: Food Matters Live 24.11.2016 Impact du nouveau code douanier de l’Union pour les importateurs et exportateurs 29.11.2016 Se faire payer par ses e-acheteurs belges et étrangers 1.12.2016 Food Afterwork 13.12.2016 Astuces, pièges et risques juridiques d’un e-business 03.01.2017 Matchmaking Event : CES 2015 05.2017 Voyage d’affaires en Iran ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - jpm@beci.be 17.11.2016 After Work 15.12.2016 After Work Xmas Edition 16.12.2016 Welcome Lunch 19.12.2016 Zinner Circle ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement

ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ces nouvelles offres : > Acquéreurs Nous recherchons pour nos investisseurs les sociétés correspondant aux critères suivants : Secteur d’activité Informatique (Développement de logiciels dédiés) Produits pharmaceutiques et/ou matériel médical Société d’intérim De 15 à 25 Wallonie / Bruxelles Société belge active dans le secteur de l’interim Vente d'épices en B2B De 1 à 2 millions 1 à 10 Départ en pension De 5 à 15 Belgique Chiffre d’affaires recherché (en M€) De 5 à 35 Localisation recherchée Belgique Acquéreur < Cédants Nous recherchons acquéreurs pour les entreprises suivantes Secteur d'activité Société informatique étrangère Investisseurs privés belges Chocolat et confiserie personnalisés Direct marketing De 3 à 4 millions 1 à 10 Départ en pension Chiffre d'affaire réalisé (en M€) De 1 à 2 millions Nombre d'employés 1 à 10 Raison de la cession Départ en pension Si vous êtes intéressé par l’une de ces sociétés ou connaissez une société à reprendre dans les secteurs susmentionnés, veuillez prendre contact avec le Hub Transmission : Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission eth@beci.be • +32 2 643 78 36

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