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Chambre de Commerce & Union des Entreprises de Bruxelles LE MAGAZINE DES ENTREPR I SES BRUXELLOI SES CA, BÉNÉFICES, CROISSANCE… les Tops des entreprises bruxelloises N°41 / JANVIER 2019 SÉDUIRE pour mieux RECRUTER LA NUMÉRISATION, un passage obligé Faut-il RESTER À BRUXELLES ? GET READY for TOMORROW Rédacteur en chef invité: EMMANUEL GOEDSEELS ISSN 2406-3738

Édito Bruxelles Métropole, un magazine augmenté Chers lecteurs, Votre magazine change. En 2019, il change de look : nouveau plus maniable ; nouveau papier, à caractère naturel ; nouvelle Voilà pour l’aspect le plus évident, le plus immédiat, qui vous Mais votre magazine change aussi d’approche : il s’ouvre dav extérieures. Dès ce numéro, nous avons proposé à un « rédac prendre les rênes et d’élaborer avec nous le dossier du mois renouveler les points de vue, bref, enrichir nos lecteurs. Emmanuel Corporate Affairs) a été le premier à se prêter au jeu : il a pris rédaction, proposé des sujets et des interlocuteurs, défini les listes. Il s’est investi avec un bel enthousiasme, jusqu’à rédiger tion du dossier « Get Ready for Tomorrow », lequel aurait sa contribution. Au fil des prochains mois, nous proposerons d’autres personnalités. Votre magazine change (un peu) de contenu, avec de nouv briques. Beci, qui s’est dotée d’un studio audiovisuel, lance miers podcasts. Des interviews d’entrepreneurs, dont vous lire les extraits dans nos pages, et que vous pourrez écouter gralité sur notre site web – de même que nous publions des e de nos lettres électroniques et de l’activité sur nos réseaux ciaux. Une démarche « cross-médias », qui rapproche le papier du numérique. Vous trouverez aussi, en fin de magazine, deux autres rubriques, plus ludiques : l’une vous fera découvrir Bruxelles dans les pas des entrepreneurs ; l’autre vous révélera les petites histoires qui font les grandes entreprises. Bref, votre magazine bouge. Il se renouvelle, s’embellit, s’enrichit de nouvelles collaborations, de nouveaux contenus, et trouve une nouvelle place parmi les médias de Beci : celle d’un « magazine augmenté », résolument entré dans l’ère numérique. À l’image d’une chambre de commerce qui évolue. Nous espérons que cette évolution vous plaira et nous vous souhaitons trouver plaisir à sa lecture. Tout comme nous vous souhaitons de janvier, bonne année et plein succès ! Marc Decorte, Présiden

Sommaire Bruxelles métropole N° 41 – Janvier 2019 Au mois de février : Urbanisme & Immobilier Editeur responsable Olivier Willocx – owillocx@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Jean Blavier, Elisa Brevet, Géry Brusselmans, Rachely Burgos Marin, Giles Daoust, Marc Decorte, Johan Debière, Vincent Delannoy, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Chantal Olivier, Morgan Van Cleven, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 News 4 11 Idées 14 15 16 18 20 Digest Beci online Pour ou contre un alourdissement de la taxe énergie ? Open Source Bruxelles, future ville pilote de la 5G ? E40 : les questions en suspens L’occupation temporaire des bureaux, plus qu’une mode International 22 10 conseils pour faire du business au Japon Get ready for tomorrow 24 27 29 32 33 36 Bruxelles, demain ? Ce sera bien ! Séduire pour mieux recruter La numérisation, un passage obligé SDG : la boussole des entreprises pour un développement soutenable Faut-il rester à Bruxelles ? « La réputation, c’est d’abord une affaire d’actes » Top des entreprises bruxelloises 39 41 42 43 44 45 Introduction aux classements Top 50 par chiffre d’affaires Top 50 par bénéfice net Top 50 par effectifs Top des jeunes entreprises Top 50 par croissance du chiffre d’affaires Entreprendre 46 47 50 52 54 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER Community 55 56 57 58 59 60 Starter : Joyn Joyn Au-delà de la faillite, reStart reste aux côtés des entrepreneurs La réforme des subsides bruxellois est en marche #DeLaRéussiteParmiVous : la diversité qui gagne ! Habitat groupé : un outil anti-gentrification L’actualité Beci en photos Au cœur de Bruxelles avec Marc Decorte Petites histoires de grands entrepreneurs Demandes d’admission Index Agenda

News ● Digest 38 % des Belges se sentent prêt à devenir entrepreneurs Qu’est-ce qui anime l’esprit d’entreprise ? Quels sont les facteurs qui conditionnent les attitudes et perceptions quant à la possibilité de lancer une entreprise ? Quels traits de personnalité les créateurs d’entreprises pensent-ils posséder ? Tel est l’objet du 8e « Amway Global Entrepreneurship Report », publié par la société de vente directe Amway, qui analyse l’entrepreneuriat dans le monde. Le rapport examine par ailleurs les capacités et attitudes vis-à-vis de la création et de la conduite d’une entreprise. En majorité, les répondants se perçoivent comme soutenus par la société (76 %), capables de s’engager dans leur projet (68 %), et à même de générer des idées (56 %). Un peu plus de 50 % estiment avoir le goût du risque (54 %), mais 45 % seulement se sentent aptes à rassembler des fonds. Quant au soutien dont les porteurs de projets estiment avoir besoin, les trois domaines le plus souvent évoqués concernent la finance, la fiscalité et les réglementations (31 %), les ressources humaines (18 %) et la mise au point de l’idée d’activité (17 %). Les aspects qui suscitent le moins d’attente en termes de soutien sont les levées de fonds (15 %) ainsi que le marketing et l’identification des clients (18 %). Info : www.amway.be Cette année, l’étude s’est penchée sur deux aspects qui freinent ou encouragent les entrepreneurs : les facteurs internes (engagement personnel, disposition au risque, aptitude à la levée de fonds) et les facteurs externes (environnement national, disponibilité des technologies, système d’enseignement). Selon le rapport 2018, 63 % des Belges interrogés jugent que les technologies sont suffisamment disponibles pour devenir chef d’entreprise. Près de la moitié (47 %) estiment que la situation économique est favorable. Ils ne sont toutefois que 42 % à considérer que le système éducatif offre un bon soutien, 31 % à penser que le gouvernement élabore des règles claires et faciles à suivre et 27 % seulement à trouver la fiscalité gérable. L’Amway Entrepreneurial Spirit Index (AESI), qui mesure trois facteurs influençant le choix de lancer une entreprise (le désir, la faisabilité et la stabilité face à la pression sociale) est légèrement en recul, de 50 à 47. L’AESI belge (41) est inférieur à l’indice global mais aligné avec la moyenne européenne (42). Parmi les Belges sondés, 37 % expriment le désir de devenir chefs d’entreprise et 38 % s’y sentent prêts. Bruxelles se dote d’un centre de cybersécurité Sirris, le Centre collectif de l’industrie technologique, a instauré la Brussels Initiative on Cybersecurity Innovation (Bici) afin de s’assurer que les nouvelles connaissances en matière de cybersécurité soient plus rapidement transmises aux entreprises. La Bici fédère le savoir-faire des centres de recherche de l’UCL, de l’ULB et de la VUB, de la haute école EhB, de Sirris, et d’autres acteurs clés de la Région de Bruxelles-Capitale en matière de recherche et d’innovation. Deux entreprises sur trois sont aujourd’hui victimes de cyberattaques. Comme les pirates informatiques recourent à des méthodes toujours plus intelligentes, le nombre de cyberattaques ciblant les entreprises est 4 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Getty © Getty

L’eau amène la vie Brussels Airport épure elle-même ses eaux usagées avant de les rejeter dans le bassin du ruisseau le Barebeek. Ainsi, l’aéroport améliore-t-elle la qualité de l’eau de ce ruisseau. Des rapports de la Vlaamse Milieumaatschapij (Société flamande de l’Environnement) démontrent que le niveau d’oxygène dans le ruisseau augment, ravivant l’écosystème. On y retrouve de plus en plus d’invertébrés et de poissons, comme l’épinoche et la tanche qui font leur retour dans le Barebeek.

News ● Digest encore appelé à augmenter. Si la Belgique possède les connaissances universitaires nécessaires pour lutter contre cette cybercriminalité, il n’en reste pas moins que leur transfert aux entreprises demeure un défi. À la faveur de la Bici, Sirris entend jeter une passerelle entre les entreprises et les universitaires de quinze centres de recherche. Sirris coordonne déjà depuis 2015 SeCloud, un projet de recherche en cybersécurité financé par Innoviris. L’interaction entre les mondes industriel et universitaire au sein de ce projet a permis de mettre en évidence le potentiel de l’innovation en matière de cybersécurité en Région bruxelloise. « Le transfert des connaissances des universités aux entreprises est plutôt difficile aujourd’hui. Les entreprises ne parviennent pas à trouver les partenaires d’expertise et de recherche appropriés. Des projets de recherche comme SeCloud nous ont appris que les mondes industriel et universitaire peuvent innover de concert. Avec la Bici, nous voulons poursuivre sur cette voie et faire de Bruxelles la capitale de l’innovation en matière de cybersécurité », indique Philippe Thiran, Directeur régional Bruxelles chez Sirris. Info www.sirris.be Ubeeqo lance une flotte de voitures hybrides en Région bruxelloise Ubeeqo, une filiale d’Europcar Mobility Group, a lancé fin novembre une nouvelle flotte de 40 voitures hybrides à Bruxelles. La société dispose déjà d’une flotte importante de voitures partagées, et a récemment acquis Scooty, une société de e-scooters partagés, opérationnelle à Bruxelles et Anvers. Ubeeqo, active dans plusieurs grandes villes européennes, parmi lesquelles Madrid, Londres, Paris, Berlin, Milan et Bruxelles, possède 100 voitures qui se trouvent dans 45 stations dans la région de Bruxelles. Ces véhicules sont donc ‘station-based’ ; ils se trouvent dans des stations spécifiques et doivent être ramenées à leur lieu de départ à la fin de la réservation. La nouvelle flotte hybride comprend 40 voitures Toyota C-HR, Yaris et Auris, basées notamment à Ixelles, WoluweSaint-Pierre et Uccle. Avec son service de covoiturage, Ubeeqo a pour ambition de remplacer, si pas le premier véhicule, du moins la deuxième voiture de famille. Selon les autorités bruxelloises, près de 370 000 voitures circulent chaque jour dans la ville. Ces voitures restent inutilisées pendant 97% de leur durée de vie. De plus, un tiers de la circulation dans les quartiers résidentiels de la capitale est causé par la recherche d’une place de stationnement. En plus d’être la cause principale de la congestion, les voitures privées représentent également plus de 25% des émissions de gaz à effet de serre. « Les voitures hybrides réduiront notre dépendance énergétique vis-à-vis des produits pétroliers, amélioreront la qualité de l’air et réduiront le bruit en milieu urbain », explique Bram Vandeperre, directeur général d’Ubeeqo Belgique. Une transition vers des voitures entièrement électriques reste néanmoins indésirable pour l’instant : la société estime que la ville n’est pas suffisamment pourvue d’infrastructures nécessaires, telles que les bornes électriques, ce qui complique cette transition. Ubeeqo reconnaît néanmoins l’importance de l’énergie renouvelable dans la mobilité et se dirigera davantage vers des solutions alternatives durables dans le futur. Info : www.ubeeqo.com Pour 4 entreprises belges sur 5, nous évoluons vers un monde de plus en plus instable C’est le résultat d’une enquête réalisée par TrendsTendances pour le groupe d’assurance-crédit Credendo, à laquelle 946 entreprises belges ont pris part – et dont il a été question lors du Credendo Trade Forum, à la mi-novembre, intitulé « America first or America alone? ». 6 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 D.R.

News ● Digest N. Jijakli D.R. Selon Credendo, le climat économique mondial est globalement bon. L’Asie reste en tête de file, avec une croissance du PIB de plus 6 %. Les pays émergents d’Europe et d’Afrique subsaharienne continuent eux aussi d’enregistrer une croissance qui dépasse les 3 %. n’est donc pas étonnant que plus de quatre entreprises belges sur cinq aient confiance en l’avenir. Toutefois, quatre entreprises sur cinq également pensent que nous évoluons vers un monde de plus en plus instable, ce qu’elles attribuent à la politique du président américain Trump (72 %), la faiblesse de la politique européenne (68 %) et au changement climatique (41 %). « Les taxes à l’importation sur l’acier, la guerre commerciale avec la Chine, les États-Unis qui se retirent d’accords commerciaux, le rétablissement des sanctions contre l’Iran... La politique de Donald Trump laisse des traces sur l’économie mondiale et a des conséquences pour les exportateurs belges », précise Nabil Jijakli, Group Deputy CEO de Credendo. La tendance positive de ces dernières années pourrait prendre une autre tournure. De nombreux risques persistent ou augmentent. Les tensions géopolitiques demeurent ou sont exacerbées dans plusieurs régions du monde (Moyen-Orient, golfe persique, mer de Chine…, mais aussi plus près de nous, en Ukraine). Le risque de défaut de paiement est à nouveau en augmentation en raison de nouvelles accumulations de dettes, des taux d’intérêt en hausse, d’un renforcement du protectionnisme, etc. « Tout n’est pas noir pour autant. L’Asie reste la région la plus stable en termes de risque pays tandis que d’autres pays font leur entrée parmi les destinations d’exportation les plus prometteuses. La Chine, l’Inde, le Maroc, le Botswana présentent un niveau de risque relativement faible et des pays comme la Jamaïque, la Biélorussie et l’Ouzbékistan montrent une diminution des risques. Toutefois, il est important, à tout moment, de vous informer et de vous faire couvrir contre le risque de non-paiement. En effet, près la moitié des participants à l’enquête ont déclaré avoir subi des dommages ou des pertes dans le passé à cause de factures impayées », explique Nabil Jijakli. Info : www.credendo.com Dans les sociétés confrontées à la pénurie de maind’œuvre, le personnel se veut en effet plus ouvert à l’idée de trouver un nouvel employeur. En outre, le salaire a repris sa place au sommet des attentes, détrônant l’équilibre travail/vie privée. Plus de la moitié des entreprises belges sont aujourd’hui confrontées à la pénurie de main-d’œuvre. Et cela se ressent sur le terrain. 4 collaborateurs sur 10 déclarent avoir plus de travail qu’autrefois. Dans les entreprises touchées par les carences en personnel, l’évaluation moyenne de l’ambiance du travail et de l’agrément entre collègues (respectivement 6,5 et 6,6 sur 10) est sensiblement moindre qu’ailleurs. Quant au bonheur ressenti au travail, la moyenne, qui était de 7,2 sur 10 en 2015, est tombée à 7,0 en 2017 et 6,5 en 2018. D’après l’étude de Tempo-Team, il semblerait que la pénurie de main-d’œuvre aille de pair avec une mobilité accrue des travailleurs. Plus d’un tiers des patrons reconnaissent éprouver des difficultés à conserver les talents. Ce que confirment les travailleurs : 4 sur 10 peuvent aujourd’hui envisager un nouvel emploi auprès d’un autre employeur. Or ils n’étaient que 21 % en 2015 ! Plus d’un tiers des entreprises risquent de perdre des talents Outre de nombreux postes vacants, les carences du marché du travail suscitent de grandes préoccupations chez les employeurs, comme le confirme une enquête menée pour le compte de Tempo-Team auprès d’un échantillon représentatif de 2.904 travailleurs et employeurs. Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 7 © Getty

News ● Digest Pour fidéliser le personnel, les travailleurs estiment que leur entreprise doit avant tout leur proposer un meilleur salaire (53 %) et plus d’avantages extralégaux (38 %). On constate un lien évident entre salaire et pénurie : en 2015, un bon équilibre entre travail et vie privée trônait encore en haut de la liste des priorités (50 %), mais le salaire est redevenu l’argument numéro 1. Un quart des patrons est disposé à consentir une augmentation salariale pour les travailleurs performants. Parmi les autres leviers proposés, plus d’autonomie (38 %), davantage de moments d’évaluation (34 %), des formations et un travail captivant (30 %). Mais malgré les problèmes de carence, 1 entreprise sur 10 dit ne faire aucun effort supplémentaire pour fidéliser son personnel. « Pour l’employeur, l’essentiel consiste à se positionner favorablement. C’est possible par une meilleure rémunération financière, mais pas uniquement. Le salaire n’est clairement pas le remède miracle, il faut réfléchir à une solution plus aboutie », explique Valérie Denis, manager CSR et porte-parole chez Tempo-Team. Info : www.tempo-team.be Les smartphones plus populaires que les laptops chez les consommateurs belges Selon la Mobile Consumer Survey de Deloitte, les Belges possèdent plus de smartphones que de laptops pour la toute première fois. 84 % des consommateurs possèdent leur propre smartphone, soit une hausse 4 % par rapport à 2017 ; 82 % des Belges possèdent un laptop, en hausse de 1 %. En 2013, seuls 38 % des Belges possédaient un smartphone. Ces achats massifs ont provoqué une saturation du marché : actuellement, on observe un ralentissement des ventes dans toutes les tranches d’âge. « Le smartphone est devenu l’appareil préféré des Belges et détrône le laptop pour toutes sortes d’opérations, des transactions bancaires aux loisirs », déclare Vincent Fosty, Industry Lead en matière de Technologies, Médias et Télécommunications chez Deloitte Belgique. Le smartphone est aujourd’hui l’appareil préféré des jeunes pour regarder de courtes vidéos. C’est aussi leur dispositif favori pour leurs achats et recherches en ligne. Les consommateurs de tous âges conservent toutefois leur téléphone plus longtemps : 55% des participants à l’enquête déclarent garder leur smartphone 18 mois au moins. « Toute nouvelle croissance interviendra dans la tranche des 45 ans et plus qui souhaitent se mettre à niveau », estime M. Fosty. « Pour les fabricants, le plus haut taux de croissance potentiel des ventes se situe dans la tranche des 65 ans et plus, où seul 69 % des gens ont un smartphone. » Globalement, les consommateurs dépenseront moins pour l’appareil en soi, mais plus pour les services et les contenus de communication. Ce changement d’habitude implique une perspective positive pour les opérateurs mobiles, les plateformes numériques et les développeurs. Info : https://mobile-consumer-survey.deloitte.be L’enquête 2018 révèle toutefois que smartphone, laptop et téléviseur coexistent comme trois appareils distincts dont le Belge se sert quotidiennement pour l’actualité, les loisirs, le shopping, les opérations bancaires et la communication. La tablette n’est pas morte, mais l’enquête 2018 montre qu’elle n’est l’appareil préféré d’aucune tranche d’âge pour les activités dans les domaines des médias, des loisirs et de la finance. Selon Vincent Fosty, les entreprises suivent le phénomène de près, les jeunes entre 18 et 24 ans étant le groupe le plus important car ils utilisent les trois écrans tout naturellement. 8 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Getty

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News Julien Hannequart, juriste dans une multinationale américaine et vigneron ● Beci online Julien, tu es ce qu’on appelle en jargon millennials un « slasheur », c’est-à-dire une personne qui cumule plusieurs jobs par envie. Quel a été le déclic ? Tout est un peu arrivé en même temps, après plusieurs années dans des cabinets d’avocats, j’en ai eu ma claque : trop de hiérarchie et de structure, j’avais besoin d’autre chose. On m’a proposé un job de juriste dans une multinationale américaine à Bruxelles. Cela faisait neuf ans que je travaillais à l’étranger et l’idée de rentrer dans mon pays natal me plaisait bien. L’étape vigneron s’est offerte à moi quelque temps après : on a un domaine viticole familial et mes parents ne pouvaient plus s’en occuper. Soit quelqu’un le reprenait, soit on le vendait. Moi, ça m’avait toujours passionné et j’ai décidé de me lancer. Comment es-tu parvenu à combiner les deux ? J’ai commencé à me former tout en demandant de la flexibilité à ma société. J’ai négocié un crédit-temps avec mon employeur : ça permet de diminuer son temps de travail, soit pour une raison précise et avec une compensation, soit sans raison et donc sans compensation. J’ai négocié un mi-temps, que j’ai pu réaliser en grande partie à distance. À partir de là, une vie extrêmement fatigante a commencé : c’était à la fois galvanisant et exigeant de mener de front deux projets. Aujourd’hui, les carrières ne sont plus linéaires, tu en es un bel exemple. Comment vis-tu ce grand écart permanent ? Aujourd’hui, ma conclusion c’est qu’on vit dans un monde qui ne suggère plus assez les passions. Si une passion est suggérée et intégrée par la personne dès Après une carrière d’avocat entre Rome, Milan et Londres, Julien Hannequart devient juriste dans une multinationale américaine à Bruxelles. Il y a trois ans, il décide de demander un crédittemps à son employeur pour reprendre le domaine viticole familial, en France. Ce jeune « slasheur » revient sur les raisons qui l’ont poussé à changer de vie. son plus jeune âge, il y a des possibilités infinies de faire des choses magnifiques. Le gros problème actuellement, c’est la hiérarchie : c’est vraiment ce qui rend les gens malheureux. Parfois, il suffit de peu pour remettre un peu de liberté dans le travail. Pour ma part, je suis vraiment content de mon crédit-temps. On peut le voir comme une belle fenêtre de dialogue dans la hiérarchie. Une fenêtre qui permet de lever le voile sur son destin personnel et sur son rôle au sein de l’entreprise. ● Elisa Brevet Écoutez Bruxelles Métropole en podcast Bruxelles Métropole se lit sur papier ou sur le site web de Beci, mais désormais, on peut aussi l’écouter ! Pour découvrir l’interview de Julien Hannequart dans son intégralité et pour écouter les podcasts que nous publierons régulièrement, rendez-vous sur https://www.beci.be/ Media/podcast. Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 11 © Reporters

News Social Media ● BECI online #BECImember : Réceptions professionnelles, événements sur mesure : Consulting Business Events vous propose des solutions de 20 à 300 participants. Voir www.consultingbusinessevents.com. Vous étiez nombreux à nous rejoindre, le 29 novembre au MAD Brussels Fashion & Design Platform, pour un afterwork dédié à l’économie circulaire. Voir aussi nos photos p. 55. Comment figurer en tête des résultats de recherche sur Google ? C’était l’objet d’une nouvelle formation donnée par l’expert Mathieu Sodoir, en décembre chez Beci. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 12 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019

News Dans vos newsletter de novembre Dans votre newsletter HR : quand et comment faut-il motiver un licenciement ? Réponses avec les avocats du bureau NautaDutilh. Inscription à la newsletter HR & Social : fs@beci.be À lire sur notre site web Retrouvez ces articles sur www.beci.be Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 13

Idées Pour ou contre Un alourdissement de la taxe énergie ? Quelques semaines après la mobilisation des gilets jaunes, l’application d’une nouvelle couche taxatoire sur l’énergie aux ménages, mais aussi à l’agriculture et à l’industrie, futelle teintée de vert ou baptisée « taxe CO2 », pose question. Antoine Geerinckx, fondateur de CO2logic Aujourd’hui, nous ne payons pas le coût réel des énergies fossiles. En ce sens, on peut dire du secteur pétrolier qu’il est subsidié... C’est en effet après avoir tenu compte de ce que l’on appelle les ‘hidden costs’ (coûts en terme de santé publique, inondations...) que l’on pourra établir une comparaison valable avec le coût des énergies renouvelables. Dès lors, je suis favorable à l’application d’une taxe, à condition que son produit soit réaffecté à celles et ceux qui en ont vraiment besoin. À cet égard, il me semble essentiel de pouvoir agir à trois niveaux : celui de l’effacement des consommations qui peuvent être évitées, celui des gains d’efficience énergétique et celui de la promotion du renouvelable. C’est un des registres sur lesquels joue la vraie transition énergétique, la Trias Energetica. Dans le secteur privé, où les moyens financiers à la disposition des entreprises sont considérables et les effets d’échelle importants, ces investissements dans un changement de paradigme ne posent aucun problème. Chez les particuliers, les connaissances techniques nécessaires à la maîtrise des questions énergétiques font souvent défaut. Et l’on n’appréhende généralement pas ou pas bien les conséquences positives qui peuvent se dégager de cette Trias Energetica. Cela engage les citoyens dans une spirale négative : les familles mal isolées, équipées de systèmes de chauffage obsolètes et de voitures polluantes voient leur budget énergétique exploser, ce qui les empêche paradoxalement d’investir dans une isolation performante ou dans des véhicules peu énergivores. Le monde économique peut assurément trouver son compte dans l’application de cette taxe qui engagerait les gens à changer, tout comme le font déjà de nombreuses entreprises. 14 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Corentin de Salle, directeur du Centre Jean Gol Chez les libéraux, nous sommes opposés au principe d’une taxe CO2 , mais avec le tax shift, nous avons prouvé qu’il était possible de faire évoluer les choses positivement en appliquant le principe d’un transfert du produit de la fiscalité sur l’énergie vers l’allègement des charges sur le travail. C’est grâce à cela que nous avons réussi à créer 219.000 emplois en Belgique. La hausse de la TVA sur l’énergie n’a eu qu’un effet dérisoire sur le pouvoir d’achat (le gain est 15 à 20 fois supérieur à la perte). La situation est différente en France, qui a adopté la taxe carbone en plus d’une lourde pression sur les accises. Mais, dans les deux pays, ce sont les ruraux qui trinquent en raison des déplacements en voiture vu la rareté de transports en commun. Cette imposition excessive sur l’énergie fossile résulte d’un empressement excessif vers la transition énergétique. Je ne remets pas en cause celle-ci, mais le rythme irréaliste avec lequel on veut l’imposer. Les solutions du renouvelable intermittent ne sont pas encore matures. Avant d’imposer l’éolien ou le photovoltaïque à grande échelle, il faut résoudre le problème du stockage de l’énergie. Prétendre soutenir efficacement ce secteur à coup de taxes CO2 est un leurre. Le développement durable est à l’intersection des préoccupations environnementales, sociales et économiques. Or, les zélotes de l’écologie ont tendance à oublier le social. Il faut se donner le temps que ce changement se produise sans heurts. Dans ce cas de figure, je ne doute pas que les plus pauvres seraient soutenus à travers l’octroi de chèques chauffage ou des tarifs sociaux. Et les industries énergivores bénéficieraient, comme en Allemagne, de prix réduits, mais quid alors de la classe moyenne ? Trop « riche » pour être aidée, elle ferait inévitablement seule les frais d’une taxe CO2 . Et cela, le libéral que je suis ne peut l’accepter. Johan Debière

Idées « Un dirigeant est avant tout un créatif ! » ● Open Source On demande souvent quelle est la caractéristique essentielle des bons dirigeants. Intelligence, talent commercial, leadership… les réponses possibles sont légion. Pour moi il n’y en a qu’une qui tienne : la créativité. Partons de la start-up. La créativité en est évidemment le moteur principal. Que l’on se lance dans le domaine des produits ou des services, et quel que soit le pays, tout commence avec une bonne idée. Une idée différente, innovante. On peut bien sûr se rêver en Thomas Edison, Steve Jobs ou Elon Musk, mais en réalité la plupart des innovations se font à une échelle bien plus modeste : un produit plus beau, moins cher, plus facile d’utilisation ; un service plus rapide… : certaines entreprises magnifiques sont parties de concepts aussi simples que ça. les « challenger ». Leur apporter des idées nouvelles, les aider à penser « out of the box ». Bref, les aider à être eux-mêmes… créatifs. Qu’une entreprise soit petite, moyenne ou grande, en croissance, en stagnation ou en décroissance, les opportunités et menaces ne peuvent pas être adressées « juste » en Giles Daoust, CEO de Daoust et Title Media suivant les bonnes vieilles recettes apprises à l’école de commerce, en lisant la Harvard Business Review ou en écoutant son consultant McDeBain. Le rôle du CEO n’est pas de gérer Une fois l’entreprise créée, il faut la développer. Encore une fois, c’est la créativité qui sera la meilleure arme du dirigeant. Sinon, comment surmonter les innombrables questions et défis auxquels personne dans l’entreprise n’a jamais été confronté ? On ne sait pas tout, nos équipes non plus, et on ne peut pas se faire conseiller (intelligemment) sur tout. On doit donc bien souvent se reposer sur notre créativité. C’est d’ailleurs ainsi que les nouvelles formes d’organisation naissent, parce qu’on est obligé d’inventer pour contourner un problème inédit. À ce sujet, la truculente autobiographie de Ray Kroc, le fondateur (ou plutôt développeur) de la chaîne McDonald’s, est à conseiller. Okay, maintenant l’entreprise est grande, voire internationale. La créativité reste-t-elle la meilleure arme de son dirigeant ? Évidemment ! Quelle est la valeur ajoutée du CEO envers son Directeur Financier, son DRH ou son Directeur Marketing ? Il n’est évidemment pas un expert dans leurs domaines respectifs. Le CEO est (ou devient avec le temps et la taille) un bon généraliste. Son rôle est de doter l’entreprise d’une stratégie cohérente et ambitieuse (un exercice on ne peut plus créatif), d’inspirer ses collaborateurs et de le « prévu », mais bien l’imprévu. Et face aux surprises que nous réserve la vie d’une entreprise, la connaissance ne suffit pas, c’est la créativité qui nous fait avancer. Une créativité… structurée. Car sans structure, la créativité ne vaut rien. Distinguer les bonnes idées des mauvaises, et les mettre en œuvre efficacement, c’est là le plus grand défi. Walt Disney aurait fait faillite cent fois sans son frère Roy, l’organisateur (et financier) de la famille. Mais Roy, sans Walt, n’aurait rien accompli du tout. Un Mark Zuckerberg ne pourrait fonctionner sans une Sheryl Sandberg. Les exemples sont nombreux. Et puis il y a le mouton à cinq pattes : le créatif qui est lui-même structuré (ascendant schizophrène). Si la créativité est l’apanage du bon dirigeant, on peut déplorer qu’elle soit si faible dans le monde politique, ou trop souvent mal utilisée. Alors qu’on reste pantois devant la créativité utilisée dans les campagnes électorales, dans l’utilisation des médias, voire dans notre remodelage institutionnel… on a le droit d’être déçus sur le plan, par exemple, de la réduction des dépenses publiques, de l’usage des technologies, ou plus généralement de la vision d’avenir. Peut-être que la structure des États modernes est tellement rigide qu’elle restreint leur créativité ? Serait-il même possible que ce soit ça la source des troubles de notre temps, du populisme des extrêmes aux mouvements anarchistes ? Dans un monde poussé par des entreprises de plus en plus innovantes, le monde politique ne manquerait-il pas… de créativité ? Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 15

Idées Bruxelles, future ville pilote de la 5G ? ● Élections 2019 E n octobre, le gouvernement bruxellois annonçait le relèvement de la norme d’émission à 14,5 volts par mètre, répondant ainsi au constat du régulateur, l’IBPT, qui établit que « la norme d’émission actuelle ne permet pas d’assurer dans le futur un réseau de qualité et performant ». Toutefois, si le gouvernement entendait suivre l’avis de l’IBPT, il conviendrait de définir une norme qui garantisse une bonne couverture et élimine les « zones blanches », tout en respectant les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dans ce contexte, la volonté affichée par Alexander De Croo, ministre fédéral des Télécoms et de l’Agenda numérique, d’ouvrir le marché belge à un quatrième opérateur mobile, n’apparaît pas comme une bonne nouvelle pour Bruxelles, ni pour les clients belges dans leur ensemble. En termes de déploiement, une telle mesure reviendrait tout simplement à annuler les possibilités offertes par la révision des normes d’émission bruxelloises. Comme le résumait le ministre-président Rudi Vervoort, « si un quatrième opérateur devait arriver, on devrait recommencer tout le débat à Bruxelles ». Le scénario du quatrième opérateur risque donc d’hypothéquer à court terme la capacité de Bruxelles de déployer la 5G sur son territoire. Un tel scénario, par ailleurs, ne semble pas rencontrer les préoccupations du secteur, ni les intérêts des utilisateurs, globalement satisfaits à très satisfaits par la qualité et les prix offerts en Belgique par leur opérateur mobile. En revanche, une guerre des prix enclenchée par l’arrivée d’un nouvel opérateur entraînerait une baisse notable de la capacité d’investissement des opérateurs télécoms. Alors que la Belgique doit massivement miser sur le déploiement de nouvelles infrastructures pour réaliser son virage technologique, l’idée de mettre sous pression les acteurs qui peuvent y contribuer n’est pas très heureuse. À titre d’exemple, en 2017, les trois opérateurs actifs en Belgique ont investi ensemble quelque 400 millions d’euros dans le maintien et le développement de leur infrastructure. Plutôt que de forcer l’entrée d’un quatrième opérateur, avec un coût d’infrastructure évalué à 1,3 milliard, il semble plus judicieux de baliser les investissements à réaliser avec les acteurs en place. Mais ce n’est pas tout : la fixation d’un cadre légal et fiscal encourageant et stable pour garantir l’attractivité et la sécurité d’investissement dans la 5G est tout aussi indispensable. Ainsi, une exemption des antennes de toute taxe communale est plus que souhaitable, comme l’indique Beci dans son mémorandum La Cité du Futur et dans ses contacts avec les décideurs politiques bruxellois. Stimuler l’innovation est plus profitable que de la taxer. Assurer un réseau de qualité et performant, c’est aussi permettre l’émergence de nouveaux services en lien avec la santé, la mobilité, la sécurité, la propreté, l’environnement, la logistique et bien d’autres domaines encore. C’est permettre l’existence et le développement d’une vraie Smart City. ● Vincent Delannoy Télécharger le mémorandum Cité du Futur : http://go.beci. be/futur 16 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 En tant que capitale européenne et capitale de la Belgique, Bruxelles est la ville tout indiquée pour servir de pilote dans le déploiement de la 5G d’ici 2020 – un élément important de la stratégie européenne de développement économique. Pour ce faire, la révision de la norme d’émission, permettant le déploiement des futures technologies, tout en garantissant la sécurité et la santé des citoyens, est en cours. D’autres défis sont encore à relever. © Getty

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Idées E40 : les questions en suspens L’intention du gouvernement bruxellois de procéder rapidement à une réduction du nombre de bandes de l’E40 a suscité l’émoi parmi les experts et les organisations critiques envers le projet. Des propos plus rassurants circulent à présent : rien d’important ne devrait se passer dans ce dossier au cours de l’année à venir. Transformer l’entrée de l’E40 en boulevard urbain ? Peut-être, mais pas avant 2020… ● Mobilité son des distances plus courtes entre les voitures. » B ruxelles veut reprendre la main sur les voies d’accès à la ville, notamment sur l’E40 et son statut très dérangeant d’autoroute urbaine. Le gouvernement bruxellois entend réduire la largeur de la portion entre la périphérie et le complexe Reyers. De quoi transformer ce tronçon en boulevard urbain et concrétiser deux objectifs : d’une part aménager – selon le plan directeur Parkway E40 approuvé en 2017 – les abords de cette portion d’autoroute, aujourd’hui soumis à une interdiction de bâtir, et d’autre part instaurer une limitation de vitesse à 70 km/h. « Ceci n’affectera pas forcément le nombre de véhicules que cette voirie est capable d’absorber », signale Jo De Witte, le porte-parole du cabinet du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort. « La vitesse réduite des véhicules permet au contraire de gérer un trafic plus intense, en raiIl n’empêche : bien des experts, entrepreneurs et politiciens flamands ne cachent guère leurs réticences. Ni leur inquiétude lorsque la presse évoque l’intention du ministre-président Vervoort de procéder, avant la fin de la législature, à la réduction de six à quatre bandes de la portion bruxelloise de l’E40. Devant la Commission Mobilité et Travaux Publics du Parlement flamand, le ministre Ben Weyts a signalé avoir réclamé à son homologue bruxellois Pascal Smet des textes et explications à ce propos. « Les informations reçues révèlent qu’aucune modification importante n’aura lieu à l’E40 dans l’année à venir, en raison des travaux en cours au boulevard Reyers », a déclaré Ben Weyts. « Le réaménagement de l’E40 n’est vraiment pas pour demain : il n’y a pas encore de permis et toutes les procédures doivent encore être entamées. » Priorité aux tunnels Reyers Les tunnels Reyers sont actuellement en pleins travaux. Quatre de leurs six extrémités subissent une rénovation. Ce n’est qu’ensuite que débutera vraiment le réaménagement du boulevard Reyers. « Ces travaux-là devraient se terminer fin 2019, mais c’est une prévision optimiste », affirme Ben Weyts. « Le projet Parkway ne ressortira des cartons qu’en 2020 au plus tôt, pour autant bien sûr que toutes les procédures soient terminées d’ici là. » Le cabinet Vervoort confirme ce calendrier. « Le gouvernement examine à présent les aspects juridiques pour procéder à un reclassement de l’E40 », explique Jo De Witte. Ce qui l’amène à reformuler avec plus de prudence les déclarations parues dans la presse : « Nous nous efforçons de progresser autant que possible durant la législature en cours. » Grand spécialiste de la mobilité, Touring, qui siège d’ailleurs à la 18 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Belga

Commission Régionale de la Mobilité (CRM) à Bruxelles, ne s’oppose pas formellement aux plans bruxellois : « Ce projet pourrait être positif pour Bruxelles en amenuisant le trafic automobile dans la ville », estime le porte-parole Danny Smagghe, même si ce projet requiert quelques mesures d’accompagnement. « Pourquoi ne pas envisager un parking de dissuasion ? », se demande M. Smagghe. « Nous plaidons depuis belle lurette en faveur d’une zone Park & Ride (P+R) à cette porte de Bruxelles, où l’E40 se transformera en boulevard urbain. Cela devrait aller de pair avec un meilleur développement des transports en commun. Il faut offrir au public des modes de transport alternatifs, et de préférence avant de réduire le nombre de bandes. C’est la seule transition élégante vers une autre forme de mobilité. » De nombreuses voix s’élèvent au sein de la CRM pour demander une phase de tests complétée de mesures d’impact. « C’est parfaitement possible », dit Danny Smagghe. « Une solution comparable est déjà opérationnelle dans les environs de la basilique de Koekelberg, pour y tester une modification des sens de circulation. Dans l’intervalle, des modifications ont déjà eu lieu à la demande des riverains. Il est toujours intéressant d’analyser l’impact sur la fluidité du trafic, lors de ces tests. Les mesures permettent d’affiner la compréhension et de retoucher les plans avant que le rétrécissement de la voirie ne soit définitif. Nous craignons pour notre part une augmentation des encombrements routiers en amont. Si cela se vérifie lors de tests, il n’est que normal que l’on en tienne compte. Il est utile d’impliquer les experts. La CRM peut y contribuer. Elle travaille avec des bureaux d’études externes : autant mettre leur savoir-faire à profit. » Pascal Smet et Ben Weyts, les ministres bruxellois et flamand de la Mobilité. Un impact réduit Le cabinet Vervoort précise que le bureau d’études chargé de la mise en œuvre du plan directeur pour l’E40 a étudié l’impact des diverses propositions. « Il a été décidé de maintenir le débit de trafic actuel, à savoir 6.000 véhicules particuliers ou assimilés par heure, à l’heure de pointe », explique Jo De Witte. « La proposition n’influencera pas seulement l’accessibilité du centre-ville : elle contribuera aussi à la qualité de vie dans les quartiers parce que les voitures rouleront moins vite et généreront moins de nuisances sonores. En outre, les voitures qui entreront dans Bruxelles bénéficieront d’une signalisation et de marquages routiers plus efficaces, pour une circulation plus fluide. » Ben Weyts, ministre flamand de la mobilité, confirme que, selon une étude bruxelloise, il n’y aurait pas d’impact sur le Ring de Bruxelles. « En Flandre, l’E40 se compose de deux fois trois bandes de circulation, avant de passer à deux fois quatre, puis six bandes à l’approche de Bruxelles », énonce-t-il. « Un impact sur le Ring serait surprenant. Nous fonctionnons aujourd’hui avec un entonnoir inversé : il s’élargit à Bruxelles. Si le gouvernement bruxellois décide de réduire la largeur de l’E40, l’impact sera plutôt modeste. Il reste à savoir quelles seront les répercussions sur les autres voies régionales et sur le réseau secondaire. » Une bonne concertation Jo De Witte estime que la première phase du rétrécissement (quelques travaux de modification rapidement effectués) pourra faire office de test. Quant à d’éventuelles mesures complémentaires telles que des investissements dans les transports en commun et les parkings de dissuasion, il répond que la logique du réaménagement s’intègre dans une démarche globale. « Le gouvernement bruxellois vient d’approuver officiellement le Plan Régional de Développement Durable. Il fera bientôt de même avec le plan de mobilité Good Move. Ces deux plans illustrent la même vision de la qualité de vie dans les quartiers, à Bruxelles. Dans cette perspective, il faudra effectivement que l’offre de transport en commun poursuive son évolution et qu’elle intègre le principe du P+R. » Ben Weyts est d’avis qu’un projet à l’essai n’est pas strictement nécessaire pour autant qu’il existe une bonne concertation entre les administrations. Il dit faire preuve de souplesse dans ses contacts avec son collègue Pascal Smet et affirme partager toutes informations utiles sur ses propres plans concernant le Ring de Bruxelles. « Mais alors, j’attends en contrepartie une transparence complète et l’ouverture à la concertation. » ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 19 © Belga

Idées L’occupation temporaire des bureaux, plus qu’une mode Fin novembre, l’Executive Master Immobilier (EMI) organisait un débat sur le thème de l’occupation temporaire des bureaux. Une conférence tenue au 23e étage de la tour WTC 1, en plein quartier Nord. Vue sur le quartier Nord : le « Manhattan bruxellois » ● Urbanisme & Immo S ur le plan immobilier, on le sait, l’attractivité de Bruxelles est au cœur de nombreux débats. Pointés du doigt : les coûts globaux des immeubles, la mobilité, les lenteurs et complexités administratives ou encore la fiscalité éloignent un nombre croissant d’investisseurs. La tendance à réduire l’occupation des bureaux dans la capitale semble irréversible, en marge du boom des espaces de coworking, qui ont doublé en un an, passant de 35 à 70 000 m². Que l’occupation temporaire des bureaux fasse l’objet de la conférence inaugurale de la 8e promotion de l’EMI, ce 22 novembre, faisait donc sens... « Nous vivons une époque où tout change extrêmement vite, et cela touche évidemment l’immobilier. Mais de plus en plus d’acteurs du secteur y travaillent ! », indiquait en guise d’introduction Anders Böhlke, un directeur de programme heureux d’avoir réuni dans son panel plusieurs experts venus des secteurs public et privé. Histoire de partager leurs expériences et leurs réflexions. « Par réflexe, le secteur immobilier reste encore friand de visions à long terme, alors qu’aujourd’hui, la durée moyenne d’un couple et d’un ménage ne dépasse plus ...7 ans ! », précisera-t-il même, faisant rire l’auditoire. Avant de reprendre son sérieux en évoquant le lieu emblématique du jour, le WTC, « Qui, s’il a connu quelques scandales à une époque, est à présent aux prémices d’une nouvelle utilisation optimale de son espace ». Pour ensuite céder la parole à Alain Deneef, animateur de cette table ronde. La deuxième vie d’un site, profitable pour tous Premier intervenant, le Français Frank Gauthier (CEO de Captown), a d’abord parlé de sa vision du marché : « Soit on le choisit, soit on le subit. Aujourd’hui, de nouvelles économies arrivent et donc, de nouveaux acteurs. On doit tous réfléchir à la place du vide, à la potentialité d’un site, et ce qu’on peut en faire », tout en montrant à l’écran quelques-unes de ses expériences, comme des bâtiments historiques laissés à l’abandon qu’il a revitalisés, grâce à des partenariats politiques et à la motivation de riverains. « Le vide suscite un enthousiasme chez les nostalgiques, mais pas chez les riverains, qui y voient un problème d’image pour leur quartier. Or, pouvoir donner une deuxième vie à un site, s’il est bien pensé, cela profite à tous : d’une exposition à un événement, en passant par des ateliers ou des parcours d’artistes. » Le parcours d’un artiste, Jacques Lefèvre (CEO du groupe BPI) connaît. Ce passionné d’art, qui a depuis longtemps saisi la mutation du marché résidentiel (comme les Jardins de la Couronne) et les avantages de projets mixtes urbains (comme le Musée Belvue), a évoqué son actualité liée à l’exploitation de l’ancien siège de Solvay, illustration parfaite d’une occupation temporaire : « Là-bas, on a donné vie à un quartier en mettant l’art au centre. À travers le travail personnel d’un artiste, Denis Meyers, ce sont 25 000 m² qui ont été peints, des 20 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Belga

murs aux plafonds. Il a pris possession du lieu pendant six mois, et même amené d’autres artistes. Résultat ? Des milliers de visiteurs, avec des retombées évidentes aux alentours, pour les commerces, etc. Au final, l’artiste s’est fait connaître, le lieu est devenu une marque et nous, nous avons même obtenu le Caïus de l’Entreprise mécène de l’année ! » Enthousiaste et maîtrisant son sujet, Lefèvre dira plus tard : « Il est toujours temps de trouver des solutions. L’occupation temporaire a certes encore parfois une mauvaise image et coûte, notamment en sécurité, mais ce type d’initiative impacte grandement et positivement la société. D’autres idées vont encore surgir. Et il le faudra, pour offrir de nouvelles opportunités aux investisseurs, étrangers compris. Des rencontres restent à faire pour encore mieux faire marcher notre écosystème, trouver de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux partenaires. Tout cela mène au mieux vivre-ensemble et ce, pour toute les couches de la société. De nos jours, la réflexion tend vers la notion de communauté : on doit se retrouver. Et les jeunes vivent tout à fait autrement ! » De nombreux espaces encore exploitables Gilles Delforge (Directeur de SAU, Société d’Aménégament Urbain), soucieux de longue date de mettre en valeur des bâtiments contribuant au rayonnement de Bruxelles (Mediapark, Citroën, Hippodrome de Boitsfort...), a évoqué les 48 000 m² des anciennes casernes d’Etterbeek, dont Bruxelles-Capitale est l’actionnaire. « L’ULB et la VUB s’y sont mises au travail, en développant des logements étudiants et familiaux, ainsi que des équipements universitaires. L’état de ce site étant préoccupant, il s’agissait d’y aller vite pour que le quartier puisse se le réapproprier, et que l’occupation puisse anticiper ce qui s’y déroulera à l’avenir. » Aussi optimiste que ses comparses, il enchaînait : « D’après moi, l’occupation temporaire est un phénomène qui va durer, à l’heure où des nouvelles start-ups arrivent et créent une nouvelle dynamique économique. N’oublions pas qu’il y encore de nombreux espaces à disposition, comme les friches ferroviaires, par exemple. » L’occupation temporaire, un but sociétal Benoit De Blieck (CEO de Befimmo, société immobilière et propriétaire du WTC) a de son côté dressé une histoire du lieu où il œuvre : « Initialement, il était destiné à rehausser la vie de cette ancien quartier populaire, mais les multinationales n’y sont... jamais arrivées ! Aujourd’hui, les choses bougent. Au-delà de cette Tour WTC – théâtre de diverses activités ou événements –, l’Espace Nord se transforme et s’assimile de moins en moins à un lieu de travail, ce qui modifie la vie de ce quartier si proche du centre historique, simple d’accès et où les compagnies technologiques se plaisent. On y réinstaure un intérêt, en tâchant de bien comprendre le quartier, de faire participer tout le monde, et en se focalisant sur les atouts multiculturels et multifonctionnels. C’est un vaste projet qui aura une suite. » Benoît De Blieck complétera son propos en faisant écho aux précédents : « L’occupation temporaire n’est pas une mode, ni un cas général. C’est un but social, voire sociétal, même si la rentabilité n’est pas toujours directe. Dans les années à venir, l’utilisation des bâtiments va encore se modifier, leur image aussi. Sachons nous l’avouer, ces immenses immeubles de bureaux ont fait leur temps. L’époque est à la flexibilité et à la convivialité ! » Dernier invité, Serge Fautré a dirigé pendant dix ans la société immobilière Cofinimmo ; il est aujourd’hui CEO d’AG Real Estate, par ailleurs président de l’UPSI et du comité de pilotage de l’EMI. « Osons, soyons audacieux, ayons une créativité débordante », concluait-il. « Prenons des risques, même en s’il faut commettre des erreurs. Tablons sur les multi-disciplines, et continuons de donner une autre image à l’immobilier, en l’inscrivant dans un contexte plus large : celui du développement global de la ville ! » ● David Hainaut Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 21 D.R. D.R.

International 10 conseils pour faire du business au Japon Pour les Occidentaux, le Japon est comme un autre monde : autre langue, autre culture, mais aussi une autre façon de faire des affaires, qui exige d’être bien appréhendée. Tel était l’objet d’un séminaire récemment organisé chez Beci en collaboration avec l’EU-Japan Centre for Industrial Cooperation. que, pour formelle qu’elle soit, la hiérarchie dans l’entreprise japonaise est en fait très égalitaire et démocratique. Quand une décision est prise, elle l’est collectivement. Les cadres supérieurs ne sont là que pour s’assurer que tout le monde a participé au processus et que la décision finale est mise en œuvre. 6. Attention à la communication : Les Japonais préfèrent ● Enterprise Europe Network D ans « Lost In Translation », Bob Harris (joué par Bill Murray) a bien du mal à obtenir ce qu’il veut. En « état de choc culturel », il ne comprend rien du mode de vie japonais. Pour éviter de vous « perdre dans la traduction » quand vous traiterez avec vos homologues japonais, suivez les conseils donnés par Mme Chieko Nakabayashi ! 1. Apportez des cadeaux ! À la première rencontre, vos homologues japonais auront prévu de vous faire un cadeau, alors n’arrivez pas les mains vides. Que choisir ? Pour des Belges, c’est facile : apportez une boîte de chocolats. Au Japon, les cadeaux qui peuvent être partagés sont les plus appréciés. 2. Prévoyez suffisamment de cartes de visite, idéalement avec votre photo. Mieux encore : à côté de votre nom, indiquez sa prononciation phonétique. Traitez bien les cartes de visite que l’on vous donne : c’est le reflet de votre comportement en affaires et dans la vie. Procurez-vous une petite boîte pour les ranger précieusement. 3. Évitez de donner un contrat d’exclusivité ! Il est rare qu’un partenaire soit bien introduit dans tout le pays. Établissez un contrat équilibré et évitez de changer de partenaire, ce qui est mal vu. 4. Misez sur l’engagement à long terme :Les patrons japonais apprécient peu les projets à court terme. Ils accordent du prix à la confiance, laquelle demande du temps. 5. Évitez l’esbroufe : Pas besoin de vous présenter comme « le patron ». Les Japonais représentent leurs entreprises et leurs équipes ; restez donc humble. Et sachez 22 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 résoudre leurs problèmes à huis clos, avec les seuls collègues concernés, afin que personne ne « perde la face ». Ne confrontez pas votre équipe devant l’équipe japonaise. De même, évitez de mettre vos partenaires japonais dans l’embarras, soit vis-à-vis de vous, soit en interne au sein de leur entreprise. 7. Présentez des références ; elles vous garantiront une certaine crédibilité et faciliteront le contact. 8. Étudiez les spécificités du marché japonais avant de lancer un produit. Les Japonais aiment les petits emballages soignés, respectueux de l’environnement ; si possible personnalisés. 9. Si vous êtes une femme cheffe d’entreprise : Soyez consciente que la société japonaise reste dominée par les hommes. À la première rencontre avec vos confrères japonais, laissez-vous présenter par un collègue masculin. C’est contrariant, mais cela vous vaudra le respect. 10. Un plus : Embauchez un collaborateur japonais dans votre entreprise ou lors de vos entretiens. Faites appel à un intermédiaire capable de traduire, mais aussi de convaincre vos interlocuteurs. Un nouvel accord UE-Japon entrera en vigueur en 2019, facilitant les relations commerciales, notamment par une diminution des tarifs d’import-export sur toute une série de biens. EU-Japan Centre for Industrial Cooperation, point de contact Enterprise Europe Network pour le Japon, dispose d’outils et d’informations, notamment des ‘factsheets’ sur l’accord de partenariat économique, et organise des webinars ainsi que des événements de matchmaking pour aider les entreprises européennes dans leur approche du marché japonais. ● Rachely Burgos Marin Info : www.eu-japan.eu www.eubusinessinjapan.eu

Get hub, stand hub for Il y a 366 jours, la Région bruxelloise se penchait sur le berceau de hub.brussels. Fruit de la fusion entre Atrium, Impulse et Bruxelles Invest & Export, notre toute jeune Agence disposait ainsi déjà, dès son premier souffle, d'une triple expertise. Combiné à une expérience de terrain et un amour de Bruxelles, ce savoir permet aujourd'hui à nos équipes d'offrir un accompagnement trois fois plus efficace à destination des entreprises, de leur gestation à leur évolution, de leur innovation à leur internationalisation. Cette nouvelle année marque notre premier anniversaire. Avec vous, nous visons de nouveaux horizons, s'étendant bien au-delà des frontières bruxelloises. Vous avez un projet pour 2019 ? Stand hub for Brussels !

Topic Bruxelles, demain ? Ce sera bien ! À l’heure où nous nous sommes tous souhaité les meilleurs vœux et avons pris de bonnes résolutions (rarement tenues), que faut-il souhaiter aux entreprises bruxelloises pour 2019 ? D Bruxelles Métropole a inauguré une nouvelle forme de partenariat, en confiant la direction de son numéro mensuel à une personnalité du monde entrepreneurial. Emmanuel Goedseels a été notre premier « rédacteur en chef invité ». es élections auront lieu en mai et dessineront les contours d’un nouveau pouvoir politique dans la Région, c’est une certitude. Mais la vie économique ne dépend pas que de la politique, et c’est une bonne chose pour les entreprises. Que peut-on dès lors souhaiter à notre métropole ? Qu’elle continue à rayonner en Belgique et hors de nos frontières ! Beaucoup de villes entretiennent des relations « amour-haine » avec leurs citoyens, leurs navetteurs, leurs entreprises et commerces, et pourtant, c’est souvent quand nous sommes loin de notre ville que nous commençons à la regretter. À son corps défendant, Bruxelles a trop donné dans le chapitre négatif ces dernières années ; il est temps de regarder de l’autre côté du miroir. Bruxelles est une capitale régionale, nationale, européenne et mondiale. Quiconque voyage aux Etats-Unis ou en Asie se rend vite compte que « Brussels » est souvent plus connu que « Belgium », sauf quand le nom de notre pays est associé à la bière et au chocolat. Sous forme de vœux de sujets à traiter, nous voudrions définir les atouts et les défis du monde économique bruxellois pour 2019 et les années à venir. 24 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Une première question de base pour une entreprise porte sur le choix d’un lieu où s’implanter ou demeurer, en évaluant l’intérêt de disposer d’un siège ou de bureaux à Bruxelles. Le nom de Bruxelles est-il un atout commercial ? Une recherche rapide sur les sites web des sociétés basées en périphérie flamande et wallonne révèle qu’elles se revendiquent toutes d’une proximité avec Bruxelles, quand elles ne créent pas une confusion (« Diegem-Brussels » pour ne citer qu’un exemple). Disposer de bureaux à Bruxelles requiert également de s’interroger sur les atouts d’un lieu en termes d’attractivité pour l’emploi, pour les Bruxellois mais aussi pour les navetteurs belges, les expatriées et les visiteurs d’un jour, en tenant compte des sempiternels problèmes de mobilité qui ne sont pas – loin s’en faut – une exclusivité locale. Et puis, l’attractivité d’une capitale est également liée à la réputation des entreprises qui y exercent des activités. Sont-elles toutes conscientes d’enjeux réputationnels ? Y accordent-elles un intérêt majeur ou à l’inverse, confondentelles réputation et communication, alors que ce sont les actes qui font la réputation ? © Reporters

Réunion de rédaction, le 19 octobre dernier chez Beci. Ci-dessus, de gauche à droite : Salima Serouane (Conseillère Beci), Gery Brusselmans (journaliste indépendant), Emmanuel Goedseels, Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci), Laurie Verheyen (Events Planner Beci) et Catherine Tricot (Partnerships & Business Development Beci). Bruxelles est une région institutionnelle mais aussi une région de service par ses commerces et ses entreprises. Quelle est sa place dans le monde numérique, qui semble s’imposer comme notre futur à tous ? Enfin, si l’activité économique et la croissance sont des moteurs, une métropole ne peut pas évoluer sans tenir compte d’un développement durable, tant au niveau social et sociétale qu’au niveau environnemental. Ce sont tous ces défis majeurs de demain que nous abordons avec vous dans les articles qui suivent. S’ils sont relevés, Bruxelles renforcera son attractivité en répondant aux besoins d’une capitale internationale, avec les dimensions et les charmes qui la caractérisent. Emmanuel Goedseels Partner Whyte Corporate Affairs Rédacteur en chef invité Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 25 En compagnie d'Olvier Willocx, CEO de Beci (à droite) © Reporters © Reporters © Reporters

Topic Séduire pour mieux recruter Trouver la perle rare est un parcours du combattant pour les entreprises. En cause, entre autres : l’accès à Bruxelles, le bilinguisme et la digitalisation des emplois. ● Get ready for tomorrow «L’ une des premières questions posées par un employeur à un candidat est désormais de savoir si venir tous les jours à Bruxelles est un problème. » Ce constat est posé par Karsten De Clerck, Managing Partner chez Egon Zehnder, cabinet spécialisé dans le recrutement des cadres dirigeants. En effet, la mobilité n’est plus seulement un problème pour les employés, c’est aussi une épine dans le pied du recruteur. Aujourd’hui, dénicher la perle rare ne se résume plus à opérer un screening de CV pour embrayer vers les traditionnels entretiens d’embauche. Il faut être réactif et innover dans la manière de « vendre » un poste. « Cette difficulté de recruter la bonne personne se remarque assez fort pour les entreprises bruxelloises », assure Grégory Renardy, directeur de Michael Page Belgique. « Cela s’explique par trois raisons. D’abord le bilinguisme, voire le trilinguisme, relativement complexe à trouver, surtout si ce critère s’ajoute à un profil déjà rare. Citons également l’accessibilité de Bruxelles. C’est particulièrement vrai pour des candidats néerlandophones, qui ont du mal à accepter de venir tous les jours à Bruxelles, surtout que leur Région est économiquement forte. Enfin, l’ouverture internationale de Bruxelles et la forte taxation de l’emploi peuvent pousser certaines entreprises à délocaliser plutôt que d’engager localement. À valeur égale, un employeur va toutefois toujours privilégier un candidat résidant déjà en Belgique. » Ajoutez à ces difficultés la baisse du chômage et une véritable complexification du marché du travail. « En dix ans, le marché s’est énormément complexifié, notamment avec la création de jobs qui n’existaient pas au début des années 2000 », poursuit Grégory Renardy. « On ne cherche pas un simple responsable marketing ou informaticien, il y a désormais différents profils pour un même métier. Le marché est particulièrement tendu depuis trois ans environ. » 70 % des employeurs estiment qu’il y a pénurie Une étude publiée fin 2019 par le bureau d’intérim Tempo-Team annonce que « 70 % des employeurs en Belgique estiment qu’il y a une pénurie sur le marché du travail. » Selon les spécialistes que nous avons interviewés, il ne s’agit pas d’un ou deux secteurs en particulier mais d’un problème plus général. Parmi les fonctions problématiques, citons la gestion des risques, les top managers ou encore les services d’aide à la personne, comme les médecins ou les infirmières. Sans oublier les métiers liés aux nouvelles technologies et à la digitalisation. Face au manque de main d’œuvre qualifiée en Belgique, des candidats d’Asie ou d’Inde viennent régulièrement gonfler les rangs des entreprises. Tous ces facteurs entraînent une situation paradoxale : « Le chômage baisse, mais nous nous retrouvons face à un chômage structurel », explique Karsten De Clerck. « Il existe un ‘mismatch’ entre l’offre et la demande. Pour une annonce publiée, nous recevons énormément de candidatures, mais les compétences sont rarement en rapport avec ce qu’on demande. » Comme l’explique Michel Verstraeten, spécialiste en gestion RH et professeur à l’ULB, « Les bons candidats sont beaucoup plus sollicités qu’avant car ils sont visibles sur les réseaux Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 27 © Getty

sociaux, tel LinkedIn. Ajoutez-y une certaine lenteur du processus de recrutement des entreprises, ce qui complexifie encore le processus. » En parallèle, les motivations des candidats ont évolué. « Voici dix ans, ils avaient des exigences encore traditionnelles », estime Grégory Renardy. « Les motivations pour intégrer une entreprise tournaient autour de l’évolution de carrière, des responsabilités ou du salaire. Aujourd’hui, les futurs employés sont en quête de sens. Ils se posent des questions sur les valeurs de l’entreprise, l’équilibre entre vie privée et professionnelle, ou encore la possibilité de faire du télétravail. Ces exigences ne sont pas uniquement posées par les millennials ; elles concernent les candidats de tous âges. » Offrir de la flexibilité Comment trouver la perle rare dans un marché si étriqué ? « Il faut apprendre à connaître les exigences du candidat, en résumé le séduire », estime Karsten De Clerck. « Un futur employé recherche généralement plus de flexibilité : réduction du temps de travail, possibilité de démarrer la journée plus tôt pour terminer plus tôt. Aménager les horaires permettra par exemple d’attirer des candidats résidant en périphérie bruxelloise. » Autre atout à valoriser dans une offre d’emploi : le transport. Pas seulement en proposant une voiture de fonction, mais aussi un leasing vélo ou un abonnement de train, par exemple. À Bruxelles, la question du logement n’est plus non plus à négliger. « Le coût du logement à Bruxelles devient également un problème majeur, surtout pour des jobs avec des salaires pas forcément élevés », précise Karsten De Clerck. « À Londres, les employeurs payent une prime pour les personnes qui logent en ville, prime qui peut être déplacée vers le trans28 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 port en commun pour ceux qui habitent hors de la ville. » Il n’y a toutefois pas de recette toute faite pour trouver le bon candidat. Nos experts l’assurent : le bouche-àoreille ou le réseautage n’ont pas perdu en efficacité, pas plus que l’appel à un cabinet de recrutement. « Les agences de recrutement auraient pu disparaître avec l’arrivée de LinkedIn et des autres réseaux sociaux, mais je constate l’inverse, car nous avons une vraie plus-value, essentiellement basée sur l’humain », affirme Grégory Renardy. Selon l’étude Tempo-Team déjà citée, l’une des solutions pour résorber la pénurie serait de voir si l’employé a le profil de l’entreprise plutôt que si le candidat correspond au poste ou à la fonction (37 % des répondants). Une autre solution serait, pour le recruteur, de se concentrer davantage sur les talents ou les compétences que sur le diplôme (35 % des répondants). ● Géry Brusselmans Grégory Renardy (Michael Page Belgique) Pr Michel Verstraeten (ULB) Karsten De Clerck (Egon Zehnder) Des robots qui facilitent le recrutement Il n’est pas rare qu’une offre d’emploi publiée sur internet génère plus de 500 candidatures, dont 80 % sont souvent peu pertinentes. Pour accélérer le traitement des candidatures, certains responsables RH s’aident désormais de robots. Il s’agit plus concrètement de programmes qui examinent les CV grâce à des algorithmes et qu’on appelle généralement OSC (Outil de Suivi de Candidature). Ces programmes analysent les CV et écartent ceux qui sont trop éloignés de la fonction, en se basant par exemple sur les diplômes ou les compétences. Ils notent les profils pour fournir un classement au responsable RH. Le recruteur peut ainsi accorder plus d’importance à un facteur en particulier. « Le futur du recrutement serait ainsi de combiner le ‘big data’ avec ces programmes », estime le professeur Michel Vertsraeten (ULB). « Une grande entreprise pourrait analyser des infos dans un CV et les croiser avec des informations reprises dans d’autres bases de données. Un type de hobby pourrait par exemple mettre en avant la qualité d’un candidat. » Attention toutefois : selon une étude récente menée par l’agence d’intérim Tempo-Team, plus d’une entreprise belge sur dix utiliserait des robots pour évaluer les lettres de candidature… mais la moitié des candidats désapprouveraient ce système.

Topic La numérisation, un passage obligé ● Get ready for tomorrow Au cœur des réunions de management, la digitalisation divise. La majorité des entreprises bruxelloises ont déjà un pied dans le numérique, mais pas complètement. En cause notamment : le coût et le manque de ressources humaines. N umérisation. Le terme est tellement mis à toutes les sauces qu’il est parfois difficile de comprendre ce dont on parle. Pour une entreprise, il s’agit autant de la mise en place d’un système de facturation électronique que de la centralisation des données ou de l’implémentation d’un système d’intelligence artificielle. « De manière générale, il s’agit de la mise en œuvre des technologies digitales radicalement différentes de ce qui était mis en place voici vingt-cinq ans », résume Bernard De Cannière, CEO d’Audaxis, société qui propose des solutions digitales aux entreprises, et responsable à Solvay d’une nouvelle formation en transformation digitale. Malgré le caractère très global du mot « digitalisation », des vérités s’imposent : que vous soyez petit commerçant, responsable d’une grande papeterie ou gérant d’une compagnie de taxis, vous devez envisager d’une manière ou d’une autre la numérisation. Ne pas le faire peut vous pousser à mettre la clé sous le paillasson ! Premier constat, plutôt optimiste : un pan de la digitalisation a déjà été Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 29 © Getty

Nous ne sommes plus face à des problèmes techniques ou informatiques, il y a un vrai défi d’innovation. Bernard De Cannière, CEO d’Audaxis opéré par bon nombre d’entreprises bruxelloises. Il concerne généralement le volet ‘paperless’, notamment l’envoi de factures par mail plutôt que par la poste ou encore la mise en place d’un système d’inscription en ligne plutôt que sur bulletin papier. L’autre constat, plus pessimiste, est qu’une entreprise, de quelque nature soitelle, doit parvenir à prendre le train en marche dans un contexte assez concurrentiel… et mondial. 5 conseils pour réussir sa digitalisation Bernard De Cannière, CEO d’Audaxis et professeur en transformation digitale à Solvay, livre cinq bonnes pratiques pour réussir sa digitalisation : 1. Comprendre ce dont on parle : Informez-vous pour comprendre la digitalisation, les différentes étapes et les possibilités dans votre secteur d’activité. La blockchain (technologie de stockage et transmission d’information), terme fort à la mode, n’est pas indispensable dans de nombreux secteurs. 2. Prendre position : Une compagnie de taxis, une entreprise de travaux publics ou une banque ne vont pas adopter les mêmes technologies. Dans son propre secteur, il faut choisir d’être pionnier ou accepter d’être un suiveur. 3. Maîtriser ses processus internes : Si une entreprise n’a pas une bonne vision du planning, du respect des délais ou des coûts, passer par la digitalisation présente un risque. L’entreprise doit d’abord avoir une ossature stable. 4. Agir sur trois niveaux : La digitalisation est utile sur trois niveaux : transformer l’expérience client, transformer le processus métier ou changer de business model. Il faut pouvoir déterminer à quel niveau est destinée la digitalisation. 5. S’inspirer : Il faut regarder autour de soi, au niveau local ou international, pour éventuellement s’inspirer de technologies, même dans un autre secteur d’activité. On peut aménager la signalisation dans un hôpital en s’inspirant d’une gare, par exemple. 30 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Mais quelles sont les priorités en matière de digitalisation ? Grégory Cosman, consultant chez Pyco Group, spécialiste en changement digital, dégage trois tendances : « Premièrement, la mise en place des technologies destinées au téléphone mobile ; deuxièmement, tout ce qui est lié aux datas. Troisièmement, la robotisation. » Une entreprise de taille moyenne appréhendera mieux la numérisation Mais pourquoi la numérisation estelle si complexe à appréhender ? « D’abord, la digitalisation englobe des centaines de métiers différents », reprend Bernard De Cannière. « Une personne qui connaît la blockchain ne connaît pas le domaine des objets connectés, et inversement. Il est donc compliqué de trouver les bonnes personnes et de savoir par quel bout commencer. Deuxièmement, les codes des entreprises occidentales, où le management est généralement sensé rassurer, sont complètement chamboulés par la digitalisation. Nous ne sommes plus face à des problèmes techniques ou informatiques, il y a un vrai défi d’innovation. » Une table ronde menée fin septembre par Beci, qui réunissait une douzaine de responsables d’entreprises, a permis de constater que les difficultés de la digitalisation sont fréquemment

Grégory Cosman, consultant Pyco Group Aujourd’hui, une vraie guerre des talents digitaux règne en Europe. C’est bien de se lancer dans l’e-commerce, mais il faut déjà voir si on trouve la main d’œuvre nécessaire. soin, et deuxièmement de rassembler des informations pour aider les décisions cliniques », évoque Vic De Corte, directrice de la Clinique Saint-Jean. « Nous avons déjà opéré tout le volet dématérialisation et centralisation des données. Nous cherchons maintenant à mieux accompagner le patient dans son trajet de soin. Les possibilités sont nombreuses. Cela peut par exemple se concrétiser par la mise en place d’un système de contrôle à distance du patient, depuis son domicile. » liées au management, souvent peu enclin à entreprendre une forme de numérisation si ce rôle s’écarte de sa mission première. Autre constat de cette table ronde, les entreprises publiques sont plus souvent sur la réserve, faute de ressources financières suffisantes allouées à la digitalisation. La mentalité est différente selon la taille et la structure de l’entreprise et « l’agilité » est clairement le maître mot. Les entreprises de taille moyenne, entre 1000 et 2000 employés, seraient les plus ouvertes au changement. Les sociétés les moins impactées par la numérisation seraient quant à elle les petites entreprises, essentiellement dans le secteur immobilier, les services et l’horeca. D’autres secteurs, notamment le domaine médical, sont confrontés à de plus gros défis. « Dans le secteur des soins de santé, le but ultime de la digitalisation est premièrement de faire participer le patient dans son trajet de 1600 euros par jour pour un développeur Étonnamment, selon nos experts, l’un des plus gros défis ne résiderait pas dans la technologie elle-même, mais plutôt dans le choix de la technologie et dans les ressources humaines nécessaires au déploiement. « Une entreprise qui veut passer vers une forme de numérisation n’en a souvent pas les ressources en interne », avance Grégory Cosman (Pyco Group). « Aujourd’hui, une vraie guerre des talents digitaux règne en Europe, aussi bien dans le domaine du business digital que de la chaîne des valeurs. C’est bien de se lancer dans l’e-commerce, mais il faut déjà voir si on trouve la main d’œuvre nécessaire. En Belgique, très peu d’écoles ou d’universités forment les talents digitaux. Il existe notamment l’École 19 mais le pouvoir public devrait développer d’autres écoles dans ce style. La génération Y ou Z doit entraîner cette évolution des entreprises. » Pour bénéficier de bonnes ressources humaines, il faut débloquer les moyens. Les entreprises doivent ainsi se tourner vers des consultants externes, dont certains coûtent jusqu’à 1600 euros par jour. « Pour passer à une vraie forme de digitalisation, il est nécessaire de faire des investissements plus importants que ne le font les entreprises actuellement », estime Bernard De Cannière. « Je remarque que les demandes des entreprises de taille moyenne n’ont fondamentalement pas changé. Elles implantent des logiciels ERP et mettent en place un système de facturation électronique. C’est essentiel, mais cela ne relève pas d’une transformation digitale profonde. » Combien coûte vraiment la digitalisation ? Impossible de le dire. Cela varie, de quelques milliers d’euros pour l’achat d’un programme de gestion Vic De Corte, directrice de la Clinique Saint-Jean Pour l’hôpital SaintJean, le budget tourne autour d’une dizaine de millions d’euros sur plusieurs années . Cette numérisation doit nous apporter un rendement. à quelques millions d’euros pour des changements globaux. « Pour l’hôpital Saint-Jean, le budget tourne autour d’une dizaine de millions d’euros sur plusieurs années », avance Vic De Corte. « Le budget n’a pas été finalisé, il est donc difficile d’être plus précis. Cette numérisation doit nous apporter un rendement. » Pour rassurer certains entrepreneurs, notons que la digitalisation peut se faire en douceur, il faut juste savoir où placer les priorités ● Géry Brusselmans Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 31

Topic SDG : la boussole des entreprises pour un développement soutenable Lutter contre le réchauffement climatique, les inégalités sociales, les discriminations de genre ou de race ou la faim : les entreprises répondent désormais « présent ». Une évolution qui semble inscrite dans une belle dynamique depuis la publication par l’ONU des Sustainaible Development Goals (ou SDG). ● Get ready for tomorrow C es SDG, dont on a beaucoup parlé cette année dans le monde entrepreneurial, consistent en 17 chantiers que chacun s’attache à faire progresser, à son niveau et selon ses moyens, là où l’on est le plus efficace. « Qu’il s’agisse de poursuivre la ‘faim zéro’, l’égalité entre les sexes ou la production et la consommation responsables, tous ces objectifs ont du sens pour nos membres. Ils permettent d’orienter leurs actions de manière proactive », indique Gaëlle Janssens, chargée de relations au sein de The Shift, une plateforme résultant de la fusion en 2015 de plusieurs associations actives dans le développement durable (dont Business & Society, Kauri et Argus). En quelque sorte, on dépasse enfin le simple ‘reporting’ qui caractérisait les rapports de responsabilité sociale pour se projeter dans l’’acting’. « Bref, on ne se regarde plus le nombril, mais on prend en compte l’intérêt commun en appliquant le triple principe cher à The Shift : connect, commit, change. » Pour les entreprises, ces enjeux sont d’un intérêt vital. Plus aucun acteur économique ne peut espérer se développer de manière fluide sans tenir à l’œil au moins une partie de ces 17 points. De manière positive, l’entreprise peut ainsi établir des relations harmonieuses avec les autorités, avec l’administration, avec les riverains qui sont parfois ses premiers clients, avec ses ressources humaines, mais aussi, bien au-delà de son pré carré, avec le vaste monde qui l’entoure. Ce n’est pas par hasard si les mondes syndical et patronal se sont intéressés aux SDG, comme ils l’avaient fait avec l’ISO 14001 ou l’EMAS (deux systèmes de management environnemental). Comme au sein du syndicat libéral CGSLB où Jan Moens s’attache à répertorier les initiatives prises au sein des entreprises pour orienter davantage l’ac32 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 tion économique vers l’entrepreneuriat durable. Pour ce faire, la CGSLB s’appuie sur Sustatools, une méthode mise au point sur le principe PDCA (Plan Do Check Act). Ou comme Beci qui a été partie prenante, au même titre que la FEB et l’UWE, du SDG Forum organisé pour la première fois à Bruxelles en octobre dernier. Management juste Dès le lancement de la charte SDG au niveau fédéral, le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération de Développement, Alexander De Croo, en avait identifié les enjeux. Il avait aussi parfaitement senti l’adhésion que ce processus nécessitait dans l’ensemble de la société civile, entreprises incluses, en indiquant que « sans coopération avec le secteur privé, une politique de développement international ne peut jamais être durable », ajoutant que la signature de cette charte marquait le début d’échanges « fructueux », avec un accent placé précisément sur l’entrepreneuriat durable, mais aussi sur les thèmes de la santé, des énergies renouvelables, de la numérisation, de l’agriculture et de l’alimentation. À l’image d’un Sodexo, qui fidélise sa clientèle en intégrant une offre juste de produits un peu plus chers, mais labellisés Fairtrade, les entreprises ne jouent pas la carte de l’honest marketing. Elles prennent simplement le pari de fonctionner de manière profitable, mais juste et donc honnête. Leur maintien est à ce prix. Thierry Nadisic ne dit rien d’autre dans le livre « Le management juste », publié tout récemment aux Presses Universitaires de Grenoble : « De même que les peuples anciens avaient besoin, avant toute chose, d’une foi commune pour vivre ensemble, nous avons de nos jours un besoin primordial de justice » ● Johan Debière 1 https://diplomatie.belgium.be/sites/default/files/downloads/charter_sdg.pdf © Getty

Topic Faut-il rester à Bruxelles ? ● Get ready for tomorrow A Choisir la localisation de son entreprise est une étape importante, voire cruciale. Si Bruxelles, en tant que capitale de l’Europe, offre de nombreux atouts, les contraintes sont aussi nombreuses. Les avantages d’une implantation en ville sont-ils supérieurs aux inconvénients ? Faut-il rester à Bruxelles ? Quatre entreprises nous répondent. vec 20 organisations européennes et 42 organisations intergouvernementales, Bruxelles est la capitale de l’Europe. La présence de nombreuses institutions politiques fait de la ville un centre décisionnel majeur. Pour Marco Ranieri, CEO de l’agence photo Reporters, la proximité de toutes ces institutions est très importante. « Dans notre domaine, et en particulier pour les missions que nous réalisons pour la presse, être au plus près des instances de décision est très important. Beaucoup d’évènements se déroulent à Bruxelles et c’est très pratique d’y être installé. Nous sommes directement au cœur de la ville pour aller faire les reportages qu’on nous commande. Cela nous permet d’être très réactifs. » En termes d’image, le fait d’être situé dans la capitale est aussi primordial. « Reporters dispose d’un studio en plein cœur de Bruxelles, et nos clients, notamment ceux venus d’autres provinces ou d’autres pays, apprécient ce cadre. Nous ne troquerions pas nos studios dans le centre contre des studios plus grands en périphérie. Cela n’a pas le même cachet », assure-t-il. Nicolas Tancredi, avocat-associé chez Younity, abonde : « Pour un cabinet d’avocats, la localisation est déterminante pour l’image. Lorsque l’on vise une renommée nationale, voire internationale, être situé à Bruxelles est indispensable. Avoir une localisation centrale permet également d’avoir une meilleure visibilité et cela dénote aussi d’une capacité sur le plan linguistique. Offrir à nos clients des services de conseil au sein de la capitale et dans différentes langues nous ouvre déjà de nombreuses portes. » La situation centrale de Bruxelles en Europe est aussi un atout. Bruxelles dispose en effet de liaisons aériennes et ferroviaires aisées. Plus de 60 millions d’Européens vivent à moins de Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 33 © Getty

300 km de Bruxelles. Paris, Londres, Cologne et Amsterdam sont toutes situées dans un rayon de 2 h par train à grande vitesse. « Avoir ses bureaux à Bruxelles permet d’offrir une situation centrale et une bonne accessibilité aux clients, qu’ils soient nationaux ou internationaux. Cela permet aussi une certaine neutralité par rapport à une localisation en Flandre ou en Wallonie. Par ailleurs, en termes d’image, c’est plus attractif d’avoir une adresse dans la capitale de l’Europe qu’en dehors », explique Marjolaine Gailly, Managing Partner chez PeterLily. Bruxelles, pas si immobile ? Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, aucune des entreprises que nous avons interviewées ne s’est appesantie sur la question de la mobilité. Même si toutes reconnaissent que l’accès à la capitale n’est pas toujours aisé aux heures de pointe, les multiples possibilités de transport en commun permettent, selon elles, de se déplacer facilement malgré tout. Marco Ranieri : « Ces dernières années, les transports en commun ont fortement évolué. Nos photographes effectuent de plus de plus de missions en transport en commun, ce qui permet de rallier facilement un point ou l’autre de la ville. » Pour lui, le coût du stationnement est davantage un problème. « Depuis quelques années, la politique du ‘tout payant’ nous impose de payer à la fois des taxes sur nos véhicules, mais aussi des abonnements de stationnement là où nous avons nos bureaux et des frais de parcmètre lorsque nous nous rendons en voiture chez nos clients. Ce système de stationnement n’a vraiment pas été pensé pour les entreprises qui travaillent à Bruxelles. Les modalités et moyens de paiement sont différents selon les communes, on n’a pas toujours de la monnaie sur nous, parfois notre mission dure plus longtemps que prévu… Bref, ce n’est vraiment pas pratique. » « Notre situation à Boitsfort nous permet de ne pas être trop éloignés des différentes instances judiciaires, tout en bénéficiant d’un environnement de travail très agréable, dans une commune moins congestionnée par le trafic que le centre-ville », indique Nicolas Tancredi. « L’accessibilité est importante, pour nos clients bien sûr, mais aussi pour nos collaborateurs. Nous avons donc choisi un endroit qui puisse répondre aux préoccupations de chacun. Par ailleurs, nous pratiquons aussi le télétravail et le travail décentralisé de manière à ne pas imposer à nos collaborateurs venus des autres régions de faire la navette tous les jours. » Un atout pour le recrutement ? Pour Vincent Joye, Reputation Ambassador chez Axa, une situation au cœur de Bruxelles est aussi un véritable atout de recrutement. L’entreNOS SALLES ONT ÉTÉ CONÇUES POUR LA PROJECTION DES FILMS. CELLES-CI CONVIENNENT, PARFAITEMENT, À BIEN PLUS DE CHOSES QUE LE CINÉMA. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Technologie de pointe. Fauteuils confortables. Organisation efficace. Autant d’atouts qui contribuent à l’expérience unique chez Kinepolis Bruxelles. Non seulement pour regarder des films, nos cinémas sont également l’endroit idéal pour vos séminaires, vos évènements, vos congrès (et beaucoup plus encore). Trouvez l’inspiration sur business.kinepolis.be ou appelez 02 474 26 30 e-mail : b2bbrussel@kinepolis.com Bien plus que du cinéma. TEAM BUILDING SEMINAIRE COMÉDIE FILM CONGRÈS CULTURE

Connecting ideas. prise, qui emploie près de 2.500 personnes dans son siège social à Bruxelles, est revenue s’installer dans le centre-ville l’année dernière. « Notre principale motivation était de garantir une meilleure accessibilité à nos employés par rapport à la localisation en périphérie qui était la nôtre », explique-t-il. Le nouveau siège social de l’assureur se trouve à quelques minutes à pied de la gare centrale et de la gare du Luxembourg, ainsi qu’à proximité d’une bouche de métro et d’une station Villo. La majorité des employés viennent travailler en transports en commun. « En plus de nous donner un avantage concurrentiel sur le plan du recrutement, cela nous permet de réduire notre empreinte écologique. Aujourd’hui, ce sont près de 1.000 employés en moins qui utilisent leur voiture pour rejoindre les bureaux. Nous encourageons d’ailleurs sans cesse nos collaborateurs à opter pour les transports en commun au lieu de la voiture, en leur offrant la gratuité de ceux-ci d’une part, et en rendant payante l’utilisation du parking. » Selon l’Union des Associations Internationales (UAI), Bruxelles est aussi la première ville européenne et deuxième ville mondiale de congrès. Les possibilités de réseauter, d’accéder aux services d’affaires et de recevoir des conseils d’experts dans de nombreux domaines d’action sont donc nombreuses. Marjolaine Gailly apprécie particulièrement le côté multiculturel de la ville. « À Bruxelles, il y a une grande diversité culturelle. Les possibilités d’entraide et de réseautage sont nombreuses, nous permettant d’entrer facilement en contact avec d’autres entreprises de l’écosystème bruxellois. Même si Bruxelles est plus chère que d’autre villes (notamment en termes de loyer et de stationnement), je considère ce surcoût comme un investissement. » Et Nicolas Tancredi d’ajouter : « Aux alentours de nos bureaux, il y a de nombreuses possibilités de se restaurer, de faire des courses, de se divertir… C’est très apprécié par les clients et par les collaborateurs. » Bruxelles, capitale de choix pour les entreprises étrangères Enfin, La Région de Bruxelles-Capitale est aussi très prisée par les entreprises étrangères. Elle abrite les sièges de nombreuses multinationales telles que Solvay, Orange, Ferrero, Audi, Carrefour, etc. Dans le dernier classement des villes européennes d’affaires « European Cities Monitor », Bruxelles se situait en 4e position, devant Barcelone et Francfort. ● Gaëlle Hoogsteyn Karlsruhe | Salons Beurzen Parc des expositions de Karlsruhe Expositiepark van Karlsruhe LEARNTEC 27ème 29 – 31/1/2019 Salon international et congrès Europe‘s #1 in digital learning 27e internationale vakbeurs en congres Europe‘s #1 in digital learning art KARLSRUHE 21 – 24/2/2019 Art moderne et contemporain Klassieke, moderne en hedendaagse kunst REHAB 16 – 18/5/2019 Réhabilitation | Thérapie | Soins | Inclusion Rehabilitatie | Therapie | Zorg | Integratie LOFT 24 – 26/5/2019 LOFT – Le grand magasin du design Meubles. Décoration intérieure. Mode. Bijoux. LOFT – Het Design Warenhuis Meubels. Woonaccessoires. Mode. Sieraden. NEW HOUSING Tiny House Festival RecyclingAKTIV 24 – 26/5/2019 05 – 07/9/2019 Salon de démonstration pour le traitement des déchets et le recyclage Demonstratiebeurs voor Afvalverwijdering en Recycling TiefbauLIVE 05 – 07/9/2019 Salon de démonstration pour la construction routière et les travaux publics Demonstratiebeurs voor Wegenbouw en Civiele Techniek Pour des informations et des dates actualisées, consultez le site: www.messe-karlsruhe.de Tel.: +49 721 3720-0 Voor actuele informatie en data gelieve de webpagina’s te consulteren: www.messe-karlsruhe.de Tel.: +49 721 3720-0 Karlsruher Messe- und Kongress-GmbH Festplatz 9 | 76137 Karlsruhe | Germany Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 35 Mise à jour / Stand : 12 / 2018 | Sous toute réserve de modification / Onder voorbehoud van wijzigingen.

Topic « La réputation, c’est d’abord une affaire d’actes » À l’heure du numérique, des réseaux sociaux et des fake news, réputation et communication semblent indissociables. Mais si toutes deux sont intimement liées, la réputation reste d’abord une affaire d’actes. Communication chez Carrefour, de rebondir : « Nous avons la chance d’être chaque jour en contact direct avec 700.000 clients. C’est une source d’informations extrêmement précieuse. Nous pouvons évaluer au quotidien le ressenti de nos clients. Si les études nous informent sur des points précis, en matière de réputation, tout commence selon moi par le sentiment. » ● Get ready for tomorrow T oute entreprise qui souhaite travailler à la gestion de sa réputation doit d’abord savoir comment elle est perçue par ses parties prenantes (ses ‘stakeholders’). « Chez Engie, nous nous basons essentiellement sur la satisfaction de nos clients et sur la perception que des non-clients ont de la marque », explique Florence Coppenolle, responsable de la communication chez Engie Benelux. Et Baptiste van Outryve, Director PR & Corporate Gérer la réputation à 360° Une fois que l’entreprise sait sur quels axes elle doit travailler pour améliorer sa réputation, elle peut mettre en œuvre un plan d’action. Baptiste van Outryve : « Fin 2017, Carrefour a décidé de faire des choix afin de clarifier son positionnement. Faire des choix, cela veut dire créer des choses, mais aussi en abandonner. Nous avons choisi de nous concentrer sur deux piliers (la numérisation et la transition alimentaire via la plate-forme Act for Food). Ne pas s’éparpiller est primordial pour donner une image claire de nos valeurs et de notre mission. » Florence Coppenolle poursuit : « La gestion de la réputation se fait à 360°. Ce n’est pas un champ à part dans la vie de la société. C’est tout à fait intégré dans la façon dont les collaborateurs, le management, la direction… présentent notre métier. Travailler à sa réputation implique de prendre des décisions, d’adopter un certain comportement, de définir des priorités. La réputation, ça ne se décrète pas. Elle se forge dans les actes, les preuves, les attitudes… » Dans ce cadre, nos experts s’accordent sur la nécessité d’impliquer tous les collaborateurs, quel que soit leur niveau hiérarchique. Pour Florence Coppenolle, la gestion de la réputation commence par le sentiment d’appartenance. « Notre groupe compte 17.000 collaborateurs en Belgique. Tous, quel que soit leur fonction, sont en partie responsables de notre réputation. Dans le domaine industriel, il faut être très pédagogique et expliquer sans cesse ce que l’on fait. L’adhésion des collaborateurs à notre projet d’entreprise est primordiale. » Même son de cloche chez Carrefour : « En 36 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 © Getty

Belgique, nous comptons 10.000 salariés et autant de collaborateurs franchisés. Toutes ces personnes sont les premiers ambassadeurs de nos valeurs. Il ne s’agit pas seulement de les informer, mais aussi de veiller à leur bien-être au travail, de les convaincre et de leur transmettre nos valeurs afin que tous les appliquent au quotidien dans l’entreprise », assure M. van Outryve. Proactivité et réactivité Vincent Joye, Reputation Ambassador cheze Axa, insiste sur le fait que la gestion de la réputation est intimement liée aux actions de l’entreprise : les consommateurs ne choisissent plus seulement un produit ou un service pour ce qu’il est ou pour son prix. L’entreprise qui le propose est un facteur de plus en plus déterminant dans leur choix. Baptiste van Outryve : « Les missions sociétales reviennent de plus en plus au cœur des préoccupations et des actes des entreprises. Et s’il y a 10 ans, la RSE était souvent gérée par un département spécifique et assez théorique, elle s’inscrit aujourd’hui de façon généralisée dans les actes des entreprises. ‘Act for Food’ n’est pas une plateforme de communication mais bien une plateforme qui nous permet de gérer, centraliser et évaluer nos actions. C’est ce que nous réalisons qui nous permet de communiquer et d’améliorer notre réputation. Les actes sont à la base de tout. » Au-delà de ce qu’est l’entreprise et de ce qu’elle fait, on ne peut toutefois exclure la communication de la gestion de la réputation. Comme le disait Warren Buffet, « Il faut 20 ans pour se construire une réputation et 5 minutes pour la détruire ». C’est d’autant plus vrai à l’heure d’internet. Autrefois, le bouche-à-oreille négatif d’un client mécontent ne touchait que peu de personnes. Avec les réseaux sociaux, ce sont des milliers de personnes qui peuvent être touchées en quelques heures. Vincent Joye : « Qu’on le veuille ou non, les gens parlent de votre entreprise sur les réseaux sociaux. Faire un monitoring efficace et continu permet de savoir ce qui se dit et de réagir aux questions. Nous essayons de résoudre les problèmes et, souvent, les personnes concernées nous en remercient. Il n’y a rien de plus gratifiant que d’avoir un détracteur, ou un détracteur potentiel, qui finalement poste un avis positif. » Chez Engie, une communication transparente et efficace participe totalement à la façon dont on crée une réputation conforme à son identité. « Nous écoutons très attentivement l’ensemble de nos parties prenantes. Par rapport à nos clients, nous avons beaucoup investi dans la multiplication des canaux leur permettant d’entrer en contact avec nous. Nous travaillons aussi proactivement en tentant d’anticiper les questions que nos clients pourraient se poser. C’est dans ce cadre que nous avons lancé un mini-site sur l’approvisionnement en électricité pour cet hiver », illustre Florence Coppenolle. Un travail de longue haleine Enfin, la gestion de la réputation est un travail dont les résultats s’inscrivent dans la durée. « Quand on veut améliorer sa réputation, la pire erreur est de vouloir évaluer le résultat des actions en se basant sur le chiffre d’affaires », avance Baptiste van Outryve. Une réputation, ça ne se mesure pas en monnaie sonnante et trébuchante. C’est quelque chose qui se travaille et s’évalue sur le long terme. Florence Coppenolle confirme que la réputation n’est jamais acquise. « L’une des clés pour Florence Coppenolle (Engie Benelux) Baptiste van Outryve (Carrefour) Vincent Joye (Axa) garder une bonne réputation, c’est de rester cohérent entre ce qui est dit et ce qui est fait. Il faut être conforme aux valeurs de l’entreprise même si celles-ci évoluent. » Vincent Joye, de son côté, pense aux risques réputationnels qu’il ne faut jamais perdre de vue. « L’un des défis dans la gestion de la réputation est la complexification de l’environnement légal, notamment pour tout ce qui touche à la gestion et à la protection des données. Aujourd’hui, une fuite de données représente un risque énorme pour la réputation, et cela va sans aucun doute continuer dans les années à venir. » ● Gaëlle Hoogsteyn Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 37

Vous souhaitez former un(e) futur(e) collaborateur(trice) dans votre entreprise ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPIE ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) comme chercheur(euse) d’emploi inoccupé(e) auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il (elle) reste chercheur(euse) d’emploi pendant la FPIE. Durée : 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la fin de la FPIE pour une durée au moins équivalente. 6 mois maximum formation f Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au (à la) stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du (de la) stagiaire = Indemnité Après 6 mois de FPIE, vous avez dans tous les cas droit aux réductions ACTIVA.(www.activa.brussels) BRUXELLES FORMATION En collaboration avec former pour l’emploi Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 74 81 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels www.bruxellesformation.brussels au minimum même durée que la formation contrat de travail dans la même entreprise Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles

Focus Bruxelles, le poumon économique de la Belgique © Getty C’est devenu une tradition. Comme chaque année à pareille époque, vous trouverez dans les lignes qui suivent cinq classements des entreprises bruxelloises fondés sur… cinq critères : chiffre d’affaires, bénéfices, croissance, effectifs et entreprises jeunes (moins de dix ans). Il en ressort ceci : le dynamisme des entreprises bruxelloises ou situées à Bruxelles fait plaisir à voir - donc à lire. C’est ce que nous vous souhaitons. ● Top des entreprises bruxelloises B eci, Chambre de commerce et Union des Entreprises de Bruxelles, représente les deux tiers de l’emploi à Bruxelles et plus de 35.000 entreprises. Comme beaucoup de nos membres ne cessent de le dire, il faut encore et toujours rappeler que la Région de Bruxelles-Capitale est le premier bassin d’emplois du pays avec 702.000 unités, soit 16 % de l’emploi belge alors que les 19 communes ne représentent qu’un peu plus de 10 % de la population belge. Comme le révèle une étude d’Actiris, le nombre des emplois bruxellois occupés par des Bruxellois, c’est-à-dire des personnes travaillant sur le territoire de Bruxelles Capitale et y avant leur résidence, est aujourd’hui de 361.000 unités. Bref, plus d’un emploi bruxellois sur deux est occupé par un Bruxellois1 . Bruxelles et une capitale à géométrie variable : capitale européenne, capitale belge, capitale de la Communauté Wallonie Bruxelles, capitale de la Flandre et… capitale d’elle-même, la bien nommée Région de Bruxelles-Capitale. Attention donc à ce que les économistes appellent « l’effet de siège ». Il y a à Bruxelles beaucoup d’entreprises étrangères ou d’origine étrangère, de filiales d’entreprises étrangères, d’entreprises dont le centre de décision est à l’étranger, etc. Est-ce que cela fausse les chiffres ? Non. Dans le Top 10 des entreprises bruxelloises affichant les plus gros bénéfices, 9 sont belgo-belges. Dans le Top 10 des entreprises bruxelloises occupant le plus grand nombre de personnes, il y a… dix entreprises dont le siège est établi à Bruxelles mais dont l’activité s’étend à tout le pays. C’est le cas de Randstad Belgium, de HR Rail2 , de bpost, de Proximus, de Delhaize Le Lion ou de Carrefour Belgium, etc. L’intérim en tête Au 31 décembre 2017, les dix plus gros employeurs bruxellois occupaient ensemble quelque 155.000 personnes. C’est énorme : 22 % des emplois recensés dans la capitale sont le fait de ces dix employeurs dont sept sont de constitution belgo-belge (HR Rail, bpost, Delhaize Le Lion, Familiehulp (le géant flamand de l’aide sociale), Proximus, la Stib (Société des transports intercommunaux bruxellois) et Daoust. Les trois autres, Randstad Belgium, Tempo-Team et Carrefour Belgium, sont contrôlés par deux groupes étrangers, Tempo-Team ayant été repris par Randstad. Avec 49.000 emplois, soit plus de 30 % du toBruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 39

Focus tal, la présence des trois entreprises de travail intérimaire dans notre Top 10 montrent que ce type d’activité est – ce n’est pas nouveau - la principale variable d’ajustement sur un marché de l’emploi où la flexibilité est devenue stratégique. Jean Blavier Quels sont les géants du chiffre d’affaires, LE critère le plus souvent retenu pour rendre compte du poids d’une entreprise ? Comme l’an passé, Toyota Motor Europe est loin en tête avec 25,3 milliards d’euros, suivie par Total Petrochemicals & Refining avec 15,9 milliards et Electrabel avec 11,3 milliards. Ceci exige un double commentaire. Primo, l’écart entre le premier d’une part, le deuxième et le troisième de l’autre, est gigantesque. Il l’est encore davantage entre le trio de tête et les sept autres entreprises de notre Top 10. L’image que l’on peut en retenir est celle d’une course cycliste avec un champion nettement en tête, deux poursuivants puis un peloton dont les chiffres d’affaires vont de 5 à 3 milliards d’euros. Attention aux mirages juridiques. Si Toyota est largement en tête, l’addition des chiffres d’affaires du n° 2, Total Petrochemicals & Refining, et du n° 4, Total Belgium, est de 21 milliards d’euros. Un des poursuivants et un des champions en tête du peloton appartiennent donc à la même équipe. Les multinationales belges Combien de fois n’entend-on pas dire qu’il n’y a pas de multinationales belges ? C’est faux ! Pour nous limiter à Bruxelles, dans le Top 10 du chiffre d’affaires il y a quatre multinationales (= ayant des activités à l’étranger) d’origine belge, même si leur actionnariat est peu ou prou étranger : Electrabel, Delhaize Le Lion, Proximus et D’Ieteren. Lorsqu’on s’intéresse aux bénéfices, 40 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Avertissement préliminaire Vous trouverez dans les pages suivantes la 5e édition du classement des entreprises bruxelloises, établi sur la base des chiffres de la Banque nationale de Belgique (BNB). Ces chiffres ne sont pas consolidés, ils ne comprennent pas les données des entreprises ayant clôturé leur exercice avant le 1er avril 2017, ni (pour les entreprises de moins de dix ans) celles des entreprises créées avant le 1er avril 2007. En ce qui concerne le Top des entreprises en croissance, le critère retenu est la croissance en valeur absolue sur trois ans. l’image se renforce. Deux entreprises ayant des activités à l’étranger trônent en tête de notre Top 10 des bénéfices, Sofina et KBC Group, avec un peu plus de 1 milliard d’euros. Delhaize Le Lion n’est pas loin avec 930 millions, de même que InBev Belgium – la filiale belge du groupe Anheuser-Busch InBev, le leader mondial de la brasserie – avec 834 millions. Il n’échappera pas à ceux qui ont de la mémoire que, cette année, le Top 10 des entreprises bruxelloises faisant le plus de bénéfices ne compte que des vedettes alors que l’année précédente on y trouvait des noms plus discrets comme Apetra (gestion des stocks pétroliers stratégiques de notre pays) ou Verlinvest (le holding des familles de Mévius et de Spoelberch). Les deux derniers critères de notre Top 10 sont la croissance (voir « Avertissement préliminaire ») et les entreprises de moins de dix ans. Pour ce qui est de la croissance, les premières places reviennent au secteur de la santé avec le doublé UCB Biopharma et UCB Pharma. Ce n’est pas tout : les entreprises chimiques Inovyn Trade Services (8e Alcodis (9e place) et ) fournissent entre autres des matières premières au secteur 1 En bonne arithmétique, le nombre des navetteurs est donc de 341.000 unités. Source : « Le marché de l’emploi à Bruxelles », Actiris 2016. 2 HR Rail est l’employeur juridique des chemins de fer belges. de la santé, ce qui accroît encore la présence de celui-ci dans le Top 10 des entreprises bruxelloises à la forte croissance. La mobilité y est également présente avec Mercedes-Benz Financial Services, Mercedes-Benz Belgium Luxemburg (3e et 4e place) et Brussels Airlines (7e), de même que le secteur de la brasserie avec Anheuser-Busch InBev (5e) et InBev Belgium (6e ). Quant au Top des entreprises de moins de dix ans, il n’échappera à personne qu’on n’y trouve guère de vrais adolescents mais beaucoup de faux jeunes comme UCB Pharma, HR Rail, Engie Energy Management, Eurelec Trading (centrale d’achats des groupes de grande distribution français Leclerc et allemand ReWe), la Société européenne de gestion de l’énergie (filale du groupe français Air Liquide), Brussels Airport Company ou Thi Factory (groupe SNCB). Les vrais ados sont nettement moins bien classés, mais il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives. Par contre, une chose est sûre : tous ces grands noms confortent le statut de Bruxelles en tant que poumon économique de notre pays. Jean Blavier

Focus Chiffre d’affaires : Top 50 Nom 1. TOYOTA MOTOR EUROPE 2. TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 3. ELECTRABEL 4. TOTAL BELGIUM 5. ARCELOR MITTAL BELGIUM 6. DELHAIZE LE LION 7. PROXIMUS 8. CARREFOUR BELGIUM 9. D'IETEREN 10. EDF LUMINUS 11. UMICORE 12. UCB BIOPHARMA 13. UCB PHARMA 14. AURUBIS BELGIUM 15. SNCB 16. MERCEDES-BENZ BELGIUM LUX. 17. BPOST 18. HR RAIL 19. INBEV BELGIUM 20. WABCO EUROPE 21. ANHEUSER-BUSCH INBEV 22. BRUSSELS AIRLINES 23. SOLVAY CHEMICALS INT. 24. AUDI BRUSSELS 25. BELGACOM INT. CARRIER SERVICES 26. BELGIAN SHELL 27. LOTERIE NATIONALE 28. MERCEDES-BENZ FIN. SERVICES BELUX 29. COCA-COLA EUROPEAN PARTNERS BEL. 30. ORANGE BELGIUM 31. INFRABEL 32. ENGIE ENERGY MANAGEMENT 33. ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 34. RANDSTAD BELGIUM 35. FABRICOM 36. ALCODIS 37. KBC GROUPE 38. EURELEC TRADING 39. BESIX 40. ELIA SYSTEM OPERATOR 41. FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM) 42. DERBY 43. INOVYN BELGIUM 44. INEOS SALES BELGIUM 45. AXUS 46. SOC. EUROPEENNE DE GESTION DE L'ENERGIE 47. INOVYN MANUFACTURING BELGIUM 48. VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 49. FCA BELGIUM 50. VIVAQUA CP 1140 1040 1000 1040 1000 1080 1140 1050 1000 1000 1070 1070 1000 1200 Forme jur. SA SA SA SA SA SCA SA SA SA SA NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes CA kEUR VA nette kEUR 70100 31/03/2019 25.394.209 598.261 46710 31/12/2017 35110 31/12/2017 31/12/2017 11.354.554 5.515.097 24100 31/12/2017 47114 31/12/2017 1030 SA de droit public 61100 31/12/2017 47115 31/12/2017 45113 31/12/2017 35140 31/12/2017 20140 31/12/2017 72110 31/12/2017 46460 31/12/2017 24440 30/09/2017 SPRL SA SA 1070 SA de droit public 49100 31/12/2017 45111 31/12/2017 SA 1000 SA de droit public 53100 31/12/2017 1060 SA de droit public 49100 31/12/2017 11050 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 51100 31/12/2017 64200 31/12/2017 29100 31/12/2017 61200 31/12/2017 46710 31/12/2017 SPRL SPRL SA SA SA SA SA SA SA 1040 SA de droit public 92000 31/12/2017 77110 31/12/2017 47252 31/12/2017 61200 31/12/2017 1200 1070 1140 1000 1130 1082 1000 1170 SPRL SA 1060 SA de droit public 52210 31/12/2017 64200 31/12/2017 47540 31/12/2017 78200 31/12/2017 42220 31/12/2017 46120 31/12/2017 70100 31/12/2017 94110 31/12/2017 41201 31/12/2017 35120 31/12/2017 45111 31/12/2017 92000 31/12/2017 46751 31/12/2017 46751 31/12/2017 77110 31/12/2017 70220 31/12/2017 20110 31/12/2017 36000 31/12/2017 45111 31/12/2017 36000 31/12/2017 1080 1000 1200 1000 1082 1160 1140 1120 1140 1130 1140 1030 1160 1000 SCRL SA SA SA SA SA SCRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SCRL SA SCRL 15.909.566 505.406 997.062 1.926.662 834.241 Bén./perte après impôts kEUR 96.212 360.183 -290.497 63.515 5.036.989 1.239.093 473.296 4.860.616 4.058.644 2.513.749 3.951.971 3.195.041 3.020.491 2.838.051 562.716 209.033 215.785 409.196 772.742 73.948 78.024 79.498 930.056 334.152 69.868 814.403 -21.525 149.816 1070 1160 1000 1050 1120 1190 1000 1000 2.354.920 1.296.541 -933.734 2.333.592 2.291.147 2.277.349 2.150.575 2.114.748 1.958.302 1.801.850 1.684.738 1.674.116 1.354.745 1.351.502 1.345.239 1.299.958 1.289.362 1.275.206 1.219.117 1.215.328 1.180.536 1.129.055 1.050.589 967.225 934.713 864.855 842.861 837.486 812.060 798.732 792.246 719.595 699.115 566.654 17.173 58.632 14.039 1.541.442 290.963 1.933.532 703.720 343.375 1.144.983 245.575 22.141 756 259.518 173.739 553.543 393.883 34.043 364.828 431.264 84.594 72.480 121.523 788.354 251.996 19.102 432.013 3.482 693.500 687.174 682.354 661.427 636.041 613.983 599.319 598.495 168.691 132.987 17.995 49.881 39.952 15.334 162.055 13.030 248.601 245.405 24.173 532.419 834.655 128.516 126.952 -61.870 -11.281 13.900 67.273 730 11.167 8.521 88.859 31.827 47.922 -28.904 81.344 6.052 15.907 9.160 1.037.917 182 89.844 96.908 1.186 15.366 -5.680 1.316 11.553 3.607 90.123 31.726 -252 35.462 Personnel 2.107 460 4.694 597 6.416 12.153 12.218 8.553 1.378 953 2.683 916 984 582 n.d. 544 23.393 30.763 2.855 61 205 2.671 44 2.437 436 210 406 61 2.103 1.399 n.d. 101 28 30.794 3.278 23 3.883 3 606 316 53 239 197 17 239 10 591 1.379 112 1.456 Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 41

Focus Bénéfice net : Top 50 Nom 1 SOFINA 2 KBC GROUPE 3 AXA HOLDINGS BELGIUM 4 DELHAIZE LE LION 5 INBEV BELGIUM 6 D’IETEREN 7 SOLVAY 8 GROUPE BRUXELLES LAMBERT 9 UCB PHARMA 10 ARCELOR MITTAL BELGIUM 11 TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 12 PROXIMUS 13 BPOST 14 AGEAS 15 NEW MAGNA INVESTMENTS 16 ERGON CAPITAL PARTNERS III 17 DRAKKAR GROUP 18 FONDATION ROI BAUDOUIN 19 EXTENSA GROUP 20 SANOFI EUR. TREASURY CENTER 21 EDF INVEST. GROUPE 22 AG REAL ESTATE 23 KBC CREDIT INVESTMENTS 24 INSI 25 INTERNATIONAL POWER CP 1040 1080 1000 1080 1070 1050 1120 1000 1070 1000 1040 Forme jur. SA SA SA SCA SPRL SA SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes 64200 31/12/2017 70100 31/12/2017 31/12/2017 CA kEUR 2.330 837.486 0 47114 31/12/2017 4.860.616 11050 31/12/2017 45113 31/12/2017 70100 31/12/2017 64200 31/12/2017 46460 31/12/2017 1.801.850 3.195.041 8.502 2.241 2.333.592 VA nette kEUR -5.342 432.013 -1.015 834.241 703.720 209.033 421.055 -11.326 772.742 24100 31/12/2017 5.036.989 1.239.093 46710 31/12/2017 15.909.566 505.406 1030 SA de droit public 61100 31/12/2017 4.058.644 2.513.749 1000 SA de droit public 53100 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 64300 31/12/2017 70220 31/12/2017 SA SA SA SA 1000 26 LOUIS DELHAIZE CIE FRANCO-BELGE D’ALIMENTATION 1000 27 COMPAGNIE BENELUX PARTICIPATIONS 28 UMICORE 29 SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. 30 WABCO EUROPE 31 ANHEUSER-BUSCH INBEV 32 EDENRED BELGIUM 33 VERLINVEST 34 FEDERALE PARTICIPATIE- EN INVESTERINGSMAATS. 35 SOC. DE PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES 36 APETRA 37 PROXIMUS GROUP SERVICES 38 SERB 39 SOLVAC 40 PUBLIGAZ 41 EUROGRID INTERNATIONAL 42 ALIAXIS HOLDINGS 43 ATLAS SERVICES BELGIUM 44 ELIA SYSTEM OPERATOR 45 CARREFOUR FINANCE 46 TOYOTA MOTOR EUROPE 47 JUVEST 48 B.S.A. INTERNATIONAL 49 EUROCLEAR 50 INOVYN MANUFACTURING BELGIUM 42 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 1000 1000 1050 1160 1000 1160 1050 1000 1000 1030 1050 1050 1000 1000 1050 1140 1000 1050 1140 1050 1070 1210 1140 SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA -41.891 -529 -15.137 -301 1000 1040 1050 1000 1080 1170 5.393 1.761 10 22.094 3.171 0 SPRL SPRL SA SA SA SA 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 20140 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 1050 SA de droit public 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 52100 31/12/2017 70100 31/12/2017 46460 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 30/09/2017 70220 30/06/2019 31/12/2017 SAFS SA SA SA SCRL SCRL SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA 64200 31/12/2017 35120 31/12/2017 70220 30/12/2017 60.604 25.504 367 2.838.051 0 1.684.738 1.674.116 42.397 358 0 0 110.715 977 18.377 0 0 844 0 1.547 792.246 4.652 766 252.374 232 1.639 -737 10.490 -5.084 -15 43.871 11.915 -3.949 409.196 294.112 343.375 1.144.983 31.595 -7.374 326 -106 44.429 483 7.517 -1.108 -211 609 -31 -550 132.987 3.153 70100 31/03/2019 25.394.209 598.261 70220 31/12/2017 64200 31/12/2017 64200 31/12/2017 20110 31/12/2017 206 113.209 547.710 636.041 32.261 287.428 248.601 1000 EUP, Fondation 66300 31/12/2017 64910 31/12/2017 64999 31/12/2017 64929 31/12/2017 68203 31/12/2017 64200 31/12/2017 64190 31/12/2017 31/12/2017 71121 3.326 10.376 400 1000 1000 1000 1040 2.114.748 1.541.442 0 0 Bén./perte après impôts kEUR 1.079.572 1.037.917 933.776 930.056 834.655 814.403 732.577 638.108 566.654 473.296 360.183 334.152 290.963 289.707 272.056 271.690 246.865 240.631 179.416 172.770 169.917 166.766 161.113 157.607 156.948 153.307 150.876 149.816 129.152 128.516 126.952 124.046 119.655 115.215 114.919 112.182 111.565 110.255 108.669 105.678 105.470 101.915 98.481 96.908 96.541 96.212 93.217 91.264 90.922 90.123 Personnel 41 3.883 n.d. 12.153 2.855 1.378 816 35 984 6.416 460 12.218 23.393 89 n.d. 1 2 88 9 22 4 115 5 n.d. 132 19 22 2.683 20 61 205 143 15 13 n.d. 4 14 2 2 n.d. 6 n.d. 12 316 16 2.107 n.d. 14 1.783 591

Focus Effectifs : Top 50 Nom 1. RANDSTAD BELGIUM 2. HR RAIL 3. BPOST 4. PROXIMUS 5. DELHAIZE LE LION 6. TEMPO-TEAM 7. FAMILIEHULP 8. CARREFOUR BELGIUM 9. STIB 10. DAOUST 11. MANPOWER (BELGIUM) 12. ARCELOR MITTAL BELGIUM 13. ISS FACILITY SERVICES 14. SECURITAS 15. ELECTRABEL 16. CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC 17. G4S SECURE SOLUTIONS 18. THUISHULP 19. FABRICOM 20. KBC GROUPE 21. INBEV BELGIUM 22. CHIREC 23. UMICORE 24. BRUSSELS AIRLINES 25. SODEXO BELGIUM 26. AUDI BRUSSELS 27. ATALIAN 28. VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 29. TOYOTA MOTOR EUROPE 30. COCA-COLA EUROPEAN PARTNERS BEL. 31. IRIS CLEANING SERVICES 32. FONDS VOOR WETENSCH. ONDERZOEK - VL. 33. DECATHLON BELGIUM 34. COFELY SERVICES 35. RANDSTAD GROUP BELGIUM 36. H & M HENNES & MAURITZ 37. FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 38. ARMONEA 39. SMALS 40. COMPASS GROUP BELGILUX 41. TEMPO-TEAM AT HOME 42. BRICO BELGIUM 43. SPIE BELGIUM 44. MULTIPHARMA 45. VIVAQUA 46. ORANGE BELGIUM 47. CLINIQUES DE L'EUROPE 48. VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 49. D'IETEREN 50. VEOLIA CP 1082 Forme jur. SA NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes 78200 31/12/2017 1060 SA de droit public 49100 31/12/2017 1000 SA de droit public 53100 31/12/2017 1080 1082 1210 1140 1000 1050 1200 1000 1000 1120 1000 1200 1020 1000 1000 1080 1070 1160 1000 1050 1050 1190 1070 SCA SA CA kEUR 934.713 1.958.302 VA nette kEUR 788.354 1.933.532 1030 SA de droit public 61100 31/12/2017 4.058.644 2.513.749 47114 31/12/2017 4.860.616 78200 31/12/2017 88101 31/12/2017 47115 31/12/2017 49310 31/12/2017 78200 31/12/2017 78200 31/12/2017 ASBL SA Soc. à fin. soc. SA SA SA SA SA SA ASBL SA ASBL SA SA SPRL ASBL SA SA SA SA SA SA 323.825 52.545 3.951.971 269.345 203.779 287.367 283.213 288.327 834.241 274.086 345.607 562.716 587.312 194.298 287.084 11.354.554 546.394 177.418 41.957 864.855 837.486 1.801.850 450.157 2.838.051 1.354.745 337.474 1030 SA de droit public 60200 31/12/2017 1140 1070 1140 SPRL SA 1000 EUP, Fondation 1130 1000 1082 1000 SA SA SA SA 1000 EUP, Fondation 1080 1060 1130 1082 1082 1070 1070 1000 1140 1180 1030 1050 1070 SA ASBL SA SA SA SA SCRL SCRL SA ASBL SCRL SA SA 1.345.239 88.700 447.666 1.215.328 93.192 0 440.747 317.908 220.832 407.812 0 233.949 256.420 997.062 390.207 170.135 130.269 251.996 432.013 703.720 187.728 409.196 245.575 154.025 259.518 70.498 219.147 Bén./perte après impôts kEUR 6.052 756 2.114.748 1.541.442 290.963 334.152 930.056 4.334 -2.113 69.868 -535 7.778 2.103 24100 31/12/2017 5.036.989 1.239.093 473.296 81220 31/12/2017 80100 31/12/2017 35110 31/12/2017 86220 31/12/2017 80100 31/12/2017 88101 31/12/2017 42220 31/12/2017 70100 31/12/2017 11050 31/12/2017 68203 31/12/2017 20140 31/12/2017 51100 31/12/2017 56290 31/08/2017 29100 31/12/2017 81210 31/12/2017 9.761 6.923 -290.497 10.099 7.809 4.242 15.907 1.037.917 834.655 17.770 149.816 -61.870 971 13.900 217 70100 31/03/2019 25.394.209 598.261 47252 31/12/2017 81220 31/12/2017 72190 31/12/2017 47640 31/12/2017 81100 31/12/2017 70220 31/12/2017 47716 30/11/2017 72190 31/12/2017 87301 31/12/2017 63110 31/12/2017 56290 30/09/2017 81210 31/12/2017 47521 31/01/2019 43999 31/12/2017 47730 31/12/2017 36000 31/12/2017 61200 31/12/2017 86101 31/12/2017 36000 31/12/2017 45113 31/12/2017 96099 31/12/2017 133.778 288.630 158.516 67.445 417.372 265.062 427.446 598.495 1.180.536 235.293 613.983 3.195.041 158.030 364.828 74.240 69.559 106.553 148.275 162.147 95.949 180.253 100.009 165.168 88.100 57.846 109.169 109.566 105.404 532.419 431.264 102.076 245.405 209.033 82.854 64.462 96.212 88.859 2.074 -38.220 14.680 8.498 -17.007 4.590 -1.910 -92 n.d. 17.605 1.263 -3.539 6.984 -50.762 35.462 31.827 -358 31.726 814.403 -824 Personnel 30.794 30.763 23.393 12.218 12.153 11.111 9.297 8.553 8.450 7.057 7.010 6.416 5.825 4.747 4.694 4.660 3.704 3.572 3.278 3.883 2.855 2.762 2.683 2.671 2.647 2.437 2.193 2.130 2.107 2.103 2.027 1.997 1.984 1.950 1.902 1.851 1.842 1.786 1.725 1.645 1.642 1.605 1.571 1.517 1.456 1.399 1.399 1.379 1.378 1.357 Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 43

Focus Sociétés de moins de 10 ans : Top 50 Nom 1 UCB BIOPHARMA 2 HR RAIL 3 ENGIE ENERGY MANAGEMENT 4 EURELEC TRADING 5 SOC. EUR. DE GESTION DE L'ENERGIE 6 INOVYN TRADE SERVICES 7 BRUSSELS AIRPORT COMPANY 8 THI FACTORY 9 SCABEL 10 CM-CIC LEASING BENELUX 11 INTERNATIONAL TRADE 12 DBFM SCHOLEN VAN MORGEN 13 AXUS FINANCE 14 AXPO BENELUX 15 HENKEL BELGIUM 16 CPS AFRICA 17 GROUPM BELGIUM 18 HUAWEI TECHNOLOGIES (BELGIUM) 19 PHILIPS BELGIUM COMMERCIAL 20 ARMONEA 21 VLAAMS ENERGIEBEDRIJF 22 PFIZER PFE BELGIUM 23 BIALIM BELGIQUE 24 UMEDIA PRODUCTION 25 BNP PARIBAS PART. FOR INNOVATION BEL. 26 BASIC-FIT BELGIUM 27 SKF BELGIUM 28 ZTE BELGIUM 29 SPECIALTY METALS RESOURCES 30 ACCOR INVEST BELGIUM 31 KRINKELS 32 L&L RETAIL BELGIUM 33 YPTO 34 UPFIELD SPREADS BELGIUM 35 INEOS SOLVENTS BELGIUM 36 ALLEGIS GROUP (BELGIUM) 37 TROPICORE SA RPM 38 CEGELEC INDUSTRY 39 EIT DIGITAL 40 ENGIE MANAGEMENT COMPANY BEL. 41 SILVA MEDICAL 42 ALIAXIS GROUP 43 TRAMCONTRACTORS 44 BLUE CUBE BELGIUM 45 TRASYS INTERNATIONAL G.E.I.E. 46 PARTENA BUSINESS CENTER 47 DIRECT ENERGIE BELGIUM 48 VALIPAT 49 AUTOREDO 50 APPLE RETAIL BELGIUM 44 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 CP 1070 1000 1000 1130 1140 1030 1060 1000 1000 1000 1000 1140 1050 1020 1050 1160 1150 1070 1080 1000 1050 1000 1050 1130 1090 1140 1200 1050 1000 1030 1000 1060 1190 1120 1000 1150 1130 1040 1000 1170 1050 1120 1000 1040 1000 1050 1060 1000 1000 Forme jur. SPRL SCRL SCRL SA SA SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes 72110 31/12/2017 1060 SA de droit public 49100 31/12/2017 64200 31/12/2017 94110 31/12/2017 70220 31/12/2017 46751 31/12/2017 52230 31/12/2017 49100 31/12/2017 46190 31/12/2017 64921 31/12/2017 70220 31/12/2017 41102 31/12/2017 64921 31/12/2017 35140 30/09/2017 46442 31/12/2017 45113 31/03/2019 73110 31/12/2017 46520 31/12/2017 46460 31/12/2017 87301 31/12/2017 73200 31/12/2017 21201 30/11/2017 70100 31/12/2017 59111 31/12/2017 62010 31/12/2017 93130 31/12/2017 46699 31/12/2017 62020 31/12/2017 46720 31/12/2017 55100 31/12/2017 81300 30/04/2019 47711 31/01/2019 62020 31/12/2017 46170 31/12/2017 46751 31/12/2017 78100 31/12/2017 46190 31/12/2017 43212 31/12/2017 72190 31/12/2017 70220 31/12/2017 86103 31/12/2017 64200 31/12/2017 43299 31/12/2017 46751 31/12/2017 62020 31/12/2017 82110 31/12/2017 35110 31/12/2017 82990 31/12/2017 45111 31/12/2017 47410 30/09/2017 SPRL SA SPRL SPRL SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA AISBL SCRIS ASBL SA SA SPRL GEIE GIE SA SA SA SPRL CA kEUR VA nette kEUR 1.933.532 72.480 3.482 13.030 12.721 384.974 95.186 1.005 14.991 3.561 23.154 141.261 1.588 50.573 14.128 2.977 Bén./perte après impôts kEUR 2.354.920 1.296.541 -933.734 1.958.302 1.050.589 812.060 661.427 548.801 521.759 474.115 406.691 313.987 302.099 295.146 238.136 223.307 217.680 206.831 183.241 183.181 139.508 133.778 132.240 118.552 114.553 109.566 106.850 103.948 102.739 100.574 97.944 96.569 89.201 84.719 81.736 74.983 67.946 64.521 63.740 63.335 60.803 55.787 54.516 50.408 49.850 49.647 46.723 45.532 45.267 45.007 44.173 44.087 756 -28.904 182 3.607 6.113 59.166 26.146 52 872 786 8.673 11.856 121 13.039 6.824 400 33.436 26.117 100.009 -1.226 19.490 -59 1.694 24.671 63.510 17.948 4.785 2.450 48.924 36.769 20.063 25.047 1.204 303 8.830 803 31.063 3.516 53.018 42.882 13.231 2.689 -2.848 39 28.058 -4.636 12.680 2.101 9.975 3.661 1.436 -92 -1.929 2.056 -109 382 193 3.904 2.084 1.319 2.040 745 4.696 -324 -758 485 172 1.532 99 424 1.832 0 266 6.948 -1 153 n.d. 0 -7.364 5.282 714 542 Personnel 916 30.763 101 3 10 n.d. 788 50 4 3 3 2 n.d. 7 247 20 27 106 195 1.786 19 37 n.d. 12 5 496 111 13 8 444 481 432 252 6 n.d. 61 2 490 13 95 n.d. 85 n.d. n.d. n.d. 249 n.d. 74 23 116

Focus Croissance 2014-2017 : Top 50 Nom 1. UCB BIOPHARMA 2. UCB PHARMA CP Forme jur. 1070 1070 3. MERCEDES-BENZ FINANCIAL SERVICES BELUX 1200 4. MERCEDES-BENZ BELGIUM LUX. 5. ANHEUSER-BUSCH INBEV 6. INBEV BELGIUM 7. BRUSSELS AIRLINES 8. INOVYN TRADE SERVICES 9. ALCODIS 10. DERBY 11. PHARMA BELGIUM - BELMEDIS 12. ENGIE ENERGY MANAGEMENT 13. VIVAQUA 14. AXUS 15. FCA BELGIUM 16. BAM CONTRACTORS 17. PEUGEOT DISTRIBUTION SERVICE 18. AXPO BENELUX 19. SERVAUTO BELGIUM 20. SOC. BELGE COMBUST. NUCLEAIRES 21. BRISTOL - MYERS SQUIBB BELGIUM 22. RANDSTAD GROUP BELGIUM 23. SOLVAY SPECIALTY POLYMERS BELGIUM 24. DAOUST 25. ES-FINANCE 26. SPECIALTY METALS RESOURCES 27. ZTE BELGIUM 28. TICKETMASTER BELGIUM 29. HEIDELBERG BENELUX 30. BASIC-FIT BELGIUM 31. ALLEGIS GROUP (BELGIUM) 32. SUEZ R&R BELGIUM 33. SCARLET BELGIUM 34. DELVAUX CREATEUR 35. UMEDIA PRODUCTION 36. SAFRAN AIRCRAFT ENGINE SERV. BRUSSELS 37. JEAN GOLDSCHMIDT INTERNATIONAL 38. B.S.A. INTERNATIONAL 39. RENT 4 LESS 40. RADISSON HOSPITALITY BELGIUM SPRL 41. IMMOBEL 42. EGOV 43. SOPRA STERIA BENELUX 44. ALTEN BELGIUM 45. MAXUS BELGIUM 46. OGILVY SOCIAL LAB 47. BESIX REAL ESTATE DEVELOPMENT 48. UMEDIA PRODUCTION SERVICES 49. AKKA BELGIUM 50. WILDCO 1200 1000 1070 1050 1140 1170 1160 1200 1000 1000 1140 1160 1120 1030 1050 1040 1000 1170 1082 1120 1050 1082 1050 1200 1020 1140 1090 1000 1082 1140 1040 1050 1000 1000 1070 1200 1130 1000 1000 1050 1060 1160 1000 1200 1050 1140 1050 SPRL SA SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SCRL SCRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SPRL SPRL SA SA SA SA SPRL SA SA SA SPRL SPRL SA ASBL SA SPRL SA SA SA SPRL SA SPRL NACE BEL 2008 Clôture derniers comptes CA kEUR Année - 3 CA kEUR Année - 2 CA kEUR Année - 1 CA kEUR Croissance 2014-2017, kEUR 72110 31/12/2017 1.260.749 1.860.171 2.005.180 2.354.920 1.094.171 46460 31/12/2017 1.285.089 1.858.058 2.228.644 2.333.592 1.048.503 77110 31/12/2017 262.234 314.342 478.315 1.219.117 45111 31/12/2017 1.324.312 1.477.857 1.716.855 2.150.575 64200 31/12/2017 957.888 1.120.582 414.753 1.674.116 956.884 826.263 716.228 11050 31/12/2017 1.164.041 1.184.512 1.594.563 1.801.850 637.809 51100 31/12/2017 762.143 830.062 820.565 1.354.745 592.601 46751 31/12/2017 87.108 579.630 583.001 548.801 46120 31/12/2017 389.777 433.776 570.535 842.861 92000 31/12/2017 304.754 543.642 654.588 699.115 21201 31/03/2019 127.256 498.981 508.008 516.617 Croissance annuelle moy. 461.693 453.083 394.361 389.361 64200 31/12/2017 695.526 788.954 1.300.897 1.050.589 355.063 36000 31/12/2017 309.739 321.163 292.416 598.495 77110 31/12/2017 431.685 977.969 633.941 682.354 45111 31/12/2017 355.533 426.245 478.124 599.319 41203 31/12/2017 166.782 171.279 393.178 380.408 45113 31/12/2017 153.687 141.200 312.232 332.157 35140 30/09/2017 68.343 122.614 113.381 223.307 47300 31/12/2017 33.470 157.734 164.945 176.249 24460 31/12/2017 175.274 165.768 276.172 316.655 46460 31/12/2017 116.260 144.810 154.528 252.309 70220 31/12/2017 119.586 190.716 211.224 220.832 22210 31/12/2017 78200 31/12/2017 135.564 158.239 177.691 41.311 35.061 101.173 220.258 166.682 196.746 203.779 64910 31/12/2017 112.998 126.596 149.435 181.058 46720 31/12/2017 30.747 97.944 62020 31/12/2017 34.483 10.935 28.978 100.574 79909 31/12/2017 46620 31/03/2019 18.300 64.754 93130 31/12/2017 78100 31/12/2017 52.644 67.401 64200 31/12/2017 58.341 61200 31/12/2017 27.026 107.659 120.210 76.530 83.259 15.225 45.790 50.625 91.665 74.995 103.948 64.521 81.894 95.764 106.797 47722 31/12/2017 24.889 44.383 70.926 59111 31/12/2017 33160 31/12/2017 85.375 46720 31/12/2017 64200 31/12/2017 45111 31/12/2017 55100 31/12/2017 41101 31/12/2017 63110 31/12/2017 62020 31/12/2017 31/12/2017 71121 70210 31/12/2017 56.933 80.977 120.313 104.351 70.892 63.979 50.023 84.724 109.566 126.855 144.568 128.264 66.429 94.332 78.594 105.870 73.785 85.795 102.806 113.209 75.286 31.451 23.319 43.118 87.278 56.178 54.656 39.507 81.757 36.129 54.055 59.524 51.453 66.448 133.026 113.332 66.589 57.814 77.304 66.963 33.965 36.029 53.398 64.304 11.271 73110 31/12/2017 20.858 41102 31/12/2017 30.219 59113 31/12/2017 31/12/2017 2.924 71121 46180 31/12/2017 35.914 50.044 40.782 7.389 39.139 13.257 36.132 38.010 10.283 9.870 20.278 8.669 42.913 21.342 49.597 46.490 58.208 30.609 63.680 37.222 288.756 250.669 243.786 213.625 178.470 154.964 142.779 141.381 136.049 101.246 95.572 68.216 68.060 67.198 66.091 64.639 56.695 51.303 49.296 48.457 47.418 46.003 45.588 42.888 39.441 39.424 38.046 35.138 34.495 34.186 30.834 30.340 29.511 28.739 27.990 27.685 27.549 26.939 23,2% 22,0% 66,9% 17,5% 20,5% 15,7% 21,1% 84,7% 29,3% 31,9% 59,5% 14,7% 24,6% 16,5% 19,0% 31,6% 29,3% 48,4% 74,0% 21,8% 29,5% 22,7% 24,8% 14,6% 17,0% 47,1% 42,9% 50,2% 60,0% 25,5% 61,8% 22,3% 22,4% 41,8% 19,6% 14,5% 16,8% 15,3% 14,6% 28,4% 35,3% 21,5% 22,8% 23,7% 53,5% 33,5% 24,4% 118,8% 20,8% 53,5% Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 45

Entreprendre Joyn Joyn : l’assistant personnel de mobilité L’application Joyn Joyn aide à choisir en temps réel la meilleure solution de déplacement dans un environnement urbain. Gratuite, elle intègre tous les moyens de transport disponibles autour de vous. ● Starter S ujet de prédilection des Bruxellois, la mobilité est devenue un véritable casse-tête. Se déplacer en milieu urbain s’apparente à un parcours du combattant semé d’embûches. Pour l’affronter, une application vient à votre secours : Joyn Joyn, lancée en septembre 2019, s’inscrit dans l’éventail des solutions qui sont notamment développées et testées au sein de Mo, l’espace pop-up dédié à la mobilité urbaine, chez Beci. « Nous avons d’abord travaillé avec un chatbot mais cela n’a pas fonctionné pour trois raisons », explique Sébastien Curnel, CEO de Joyn Joyn. « D’abord, peu de gens savent ce que c’est, à la différence des États-Unis où cette interface est très populaire. Ensuite, c’est une technologie qui est, il est vrai, peu ‘user friendly’. Enfin, elle n’est pas personnalisable. » Sans abandonner l’agent conversationnel, Joyn Joyn a remis son ouvrage sur le métier et sorti une solution gratuite, disponible sur iOS et Android, qui intègre l’ensemble des moyens de transport disponibles dans la ville. Actuellement, elle compte déjà quelques milliers d’utilisateurs, essentiellement à Bruxelles. En pratique, Joyn Joyn aide chaque utilisateur à visualiser en temps réel les meilleures solutions de mobilité partagée autour de lui. L’application compare les possibilités de transport (voitures et vélos partagés, train, tram, bus, taxis, scooters électriques, etc.) et fournit les meilleures recommandations en termes de temps de déplacement. « Actuellement, la première recommandation qui apparaît est la plus rapide. À terme, seront également proposés le trajet le plus économique et le trajet le plus écologique. » Comme 46 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 l’expliquent ses concepteurs, « Chacune de ces recommandations se veut intelligente, locale et personnalisée. Intelligente en tenant l’utilisateur au courant des meilleures options via les informations fournies par les partenaires et en tenant compte de l’environnement (météo, mobilité, pollution, etc.) ; locale, car chaque ville a sa propre dynamique ; personnalisée afin de répondre au mieux aux attentes de chacun et ainsi lui proposer les recommandations adéquates à ses besoins. » Dans le futur, Joyn Joyn permettra d’acheter un titre de transport en ligne et de le sauvegarder sur son smartphone. Actuellement, l’application intègre déjà une petite vingtaine de solutions – Zipcar, DriveNow, Cambio, Zen Car, STIB, SNCB, De Lijn, TEC, Villo, Billy, Scooty, Troty, Taxis Verts, Pickme-Up, Uber, Ubeeqo, BePark et Europcar – et son offre ne cesse de croître. Étant neutre, elle offre le même service à tous ces acteurs, qui y trouvent un moyen de se promouvoir. En proposant des solutions intelligentes, Joyn Joyn apporte une aide précieuse à la mobilité et s’inscrit dans le développement d’un transport toujours plus multimodal et intermodal. Au fil de ses utilisations, l’application devient aussi de plus en plus précise. En s’ouvrant à toute nouvelle solution de mobilité proposée, elle s’enrichira constamment au bénéfice de ses utilisateurs, dont le nombre ne peut qu’aller croissant. Mobilité oblige ! ● Guy Van den Noortgate www.joynjoyn.com Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be https://starters.beci.be/

Entreprendre Au-delà de la faillite, reStart reste aux côtés des entrepreneurs Depuis le lancement du programme reStart en 2017, près de 120 entrepreneurs faillis, répartis sur 6 promotions, ont été accompagnés par Beci dans leur relance. Une 7e promotion vient d’être lancée, preuve que le programme répond à de véritables attentes. ● Rebondir C haque année, de trop nombreux entrepreneurs font faillite. Bruxelles n’est évidemment pas épargnée. C’est pourquoi, depuis près de deux ans, Beci les accompagne humainement et professionnellement pour les aider à rebondir, via le programme reStart. Un programme soutenu par la Région bruxelloise dans le cadre du Small Business Act, lancé par le ministre de l’Économie Didier Gosuin. Depuis le lancement de reStart, en mars 2017, près de 120 entrepreneurs ont été aidés avec succès. Et au fil du temps, le programme n’a cessé de s’enrichir pour mieux répondre aux besoins des reStarters et aux réalités du terrain. Des synergies ont été créées au sein de Beci avec les programmes Starters, le Centre pour Entreprises en difficulté (CEd) et le Hub Transmission. Des contacts privilégiés ont par ailleurs été établis avec différentes structures de l’écosystème bruxellois (hub.brussels, MicroStart, les Guichets d’Économie Locale, JobYourself, Team4job, etc.). Enfin, au travers de tables rondes et de conférences, reStart a également sensibilisé l’opinion publique et les « prescripteurs » de candidats au programme tels que les curateurs, les acteurs du Tribunal de l’Entreprise, les CPAS, Actiris, etc. Pour Eric Vanden Bemden, coordinateur du programme, reStart est bien le seul outil de rebond à Bruxelles. « Hub. brussels et le 1819 mettent en œuvre les synergies au sein de l’écosystème entrepreneurial, pour faciliter l’accès à la création d’entreprises, accompagner les indépendants, développer des systèmes de financement adaptés et bien d’autres choses encore. ReStart vient compléter ces offres en valorisant l’expérience de l’échec et en orientant l’entrepreneur vers le partenaire adapté à son rebond, que celui-ci soit entrepreneurial ou salarial. » Un engagement renouvelé pour 2019 Fin 2019, une délégation de reStarters a rencontré le ministre Gosuin. Au travers de leurs témoignages, les reStarters ont évoqué des problématiques telles que l’accès au crédit, le fichage de 10 ans à la Banque Nationale, les difficultés à l’embauche liées aux préjugés sur la faillite, la lenteur administrative du Tribunal de l’Entreprise, le règlement collectif des dettes, les critères de sélection d’Actiris, etc. « Avec ces témoignages, nous souhaitions donner au Ministre des exemples concrets sur les difficultés rencontrées sur le chemin du rebond. Nous voulions aussi lui faire part d’idées et de pistes de solutions pour que ce chemin devienne moins aride et que les entrepreneurs en rebond puissent Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 47 © Getty

pleinement participer au développement de l’économie et de l’emploi en Région bruxelloise », commente Eric Vanden Bemden. Paroles de reStarters Au terme de ces échanges, Didier Gosuin a indiqué son engagement à soutenir les entrepreneurs faillis. Outre le programme reStart, diverses initiatives seront mises en place par la Région bruxelloise pour aider les entrepreneurs à rebondir. Dans le cadre de MyBusinessPass, un nouveau pass sera dédié aux entrepreneurs en rebond. Une attention particulière sera aussi accordée à la transmission d’entreprises, avec le lancement récent du site affairesàsuivre.be. La réforme en cours de finance.brussels devrait également faciliter l’accès au crédit. Le ministre a clôturé la rencontre en insistant sur la nécessité de changer les mentalités et le regard porté sur les entrepreneurs faillis car « l’échec fait partie de la vie ». Un point de vue partagé par Eric Vanden Bemden : « Ensemble, nous pouvons accélérer la réinsertion de ces profils particuliers que sont les reStarters (des entrepreneurs à haut potentiel, comme j’aime le leur rappeler) pour qu’ils redeviennent des ressources-clés en matière de dynamisme économique pour la Région bruxelloise ». Bientôt un label reStart ? Au cœur des idées pour pérenniser le projet : la création d’un « label reStart » afin d’ancrer la visibilité et le sérieux du programme. Ce pourrait être un sésame pour les futurs employeurs et organes de financement des entrepreneurs en rebond. L’ambition de Beci : accompagner 150 entrepreneurs en rebond en 2019 et 300 l’année suivante. ● Gaëlle Hoogsteyn Fin 2019, une délégation de reStarters a rencontré le ministre Gosuin. Emmanuelle : « Participer au programme reStart, pour un entrepreneur en faillite, c’est vraiment une chance. Dans un premier temps, cela permet de rompre l’isolement. Grâce aux différents outils proposés, nous pouvons retrouver une dynamique et redevenir une valeur ajoutée pour le marché de l’emploi. » Michèle : « Participer à reStart m’a vraiment permis de me retrouver en tant que personne. Car même si la faillite est professionnelle, elle a aussi énormément d’impact sur la vie privée. ReStart nous aide à nous relancer sans faire deux fois les mêmes erreurs. Toutefois, les obstacles au rebond sont nombreux. Participer au programme devrait nous donner une vraie nouvelle chance via une filière qui intègre les reStarters comme des partenaires d’affaires et d’emploi dignes de confiance. Au niveau administratif, c’est aussi très compliqué : la Capac, Actiris, les CPAS, etc. ne se parlent pas. Pour faciliter la vie du failli, très malmené et très perdu, il faudrait centraliser leur dossier. » Myriam : « L’accès au crédit est un frein important au rebond. Pour nous permettre de relancer une nouvelle activité, il faudrait faciliter cet accès et limiter dans le temps la période de fichage auprès de la BNB. En plus, la caution personnelle est exigée. Autre souci : la durée du règlement collectif des dettes. Légalement, on ne peut pas être indépendant tant que la procédure n’est pas finie. Mais celle-ci prend parfois plusieurs années. Comment rembourser nos dettes si on nous empêche de gagner notre vie ? » Jamal : « Retrouver un job après une faillite est un autre parcours du combattant, complètement déshumanisé. Joindre un recruteur devient tout bonnement impossible tant les filtres sont nombreux. Tout est devenu automatique et impersonnel. On ne reçoit pas de réponse ou alors ça prend trois mois ! L’âge ferme carrément les portes. Les plateformes sont inefficaces et Actiris nous juge. N’est-il pas temps de mettre des critères de qualité du côté des recruteurs ? ». 48 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 D.R.

Publireportage Gestion de patrimoine : des solutions pour les entrepreneurs et les indépendants KBC Private Banking & Wealth accompagne ses clients pour la planification successorale en ouvrant des pistes de réflexion et en imaginant les solutions les mieux adaptées à chacun. Des conseils qui s’adressent autant à l’entreprise qu’à l’indépendant. On s’intéresse souvent aux causes de l’enrichissement, moins à celles de l’appauvrissement. Il est pourtant intéressant de noter que, chez les Anglo-Saxons, les principales causes sont au nombre de trois : le divorce, la transmission du patrimoine à la deuxième génération, enfin de mauvais choix en termes de placements. « C’est pourquoi il est important de bien planifier sa succession », enchaîne Xavier de Bergeyck, expert KBC Private Banking & Wealth. « Chaque personne devrait se poser la question suivante : ‘Que se passerait-il s’il m’arrivait quelque chose en ce qui concerne mon entreprise et plus largement mon patrimoine ?’. Nous sommes là pour les conseiller et leur permettre d’avoir une vue globale sur cette question. » oblématique est assez imoine peut être , immobilier, financier, outre, la législation esse et offre une crue en termes de tion successorale. « Par end Xavier de Bereut aujourd’hui, lorsque , répartir l’héritage ties égales, ou bien oriser l’un des trois qui aura 4/6 et les deux es chacun 1/6. Notre onsiste à ouvrir des es de réflexion qui ermettre d’aboutir x meilleures solutions. écisons que nous ne nous substituons évidemment x avocats fiscalistes x notaires qui vont e en place ces solutions. » Si KBC Private Banking est très attentive aux entreprises et plus particulièrement aux transitions au sein des entreprises familiales, elle l’est également pour les indépendants. En témoigne la nouvelle convention de pension pour les indépendants en personne physique. Outre la traditionnelle Pension Complémentaire Libre pour Indépendants (PLCI), il est aussi possible de conclure chez KBC Private Banking une Convention de Pension pour Travailleurs Indépendants (CPTI). La PLCI permet déjà aux indépendants en personne physique de se constituer une pension complémentaire fiscalement avantageuse, d’autant que certains d’entre eux peuvent récupérer jusqu'à 60 % de leurs primes. Seul bémol : la prime à constituer est limitée à un maximum de 8,17 % du revenu net imposable, pour un maximum absolu de 3.187,04 euros. La nouvelle CPTI supprime cette restriction et offre de nombreux avantages : les primes sont versées selon la règle des 80 %, dont le calcul se base sur le revenu de référence moyen, lui-même calculé selon les bénéfices ou revenus des trois derniers exercices. Cette règle des 80 % implique que la pension totale (légale et complémentaire) ne peut dépasser 80 % du revenu de référence, avec une réduction d'impôt de 30 % sur les primes moyennant le respect de cette limite. La CPTI offre en outre l’assurance d’un rendement garanti, éventuellement complété par une participation bénéficiaire ; un impôt sur les revenus favorable de 10 % (+ taxe communale) en cas de paiement du capital final lors du décès ou du départ à la retraite ; ou encore la possibilité de souscrire une couverture décès supplémentaire. Si vous voulez savoir ce qu'une CPTI implique pour vous, vous pouvez demander une simulation auprès de KBC Private Banking. Il suffit de fournir votre revenu de référence des trois derniers exercices. Enfin, sachez que même avec un revenu de référence relativement faible, vous pouvez conclure une CPTI. Il n'est donc pas nécessaire de gagner énormément pour constituer une pension complémentaire. Sachez aussi que vous pouvez commencer par retirer l'avantage fiscal maximum de votre PCLI et le compléter ensuite par l'avantage fiscal de la CPTI. L'avantage d'un versement dans le cadre d'une PCLI peut facilement atteindre le double de celui dans une CPTI. Info : xavier.debergeyck@kbc.be www.kbcprivatebanking.be Xavier de Bergeyck

Entreprendre La réforme des subsides bruxellois est en marche Le 28 novembre dernier, chez Beci, le ministre Didier Gosuin présentait le nouveau dispositif d’aides aux entreprises, dans la lignée de l’annonce gouvernementale faite en mars 2017. Des aides parfois méconnues... ● Économie E n ce dernier mercredi de novembre, plusieurs dizaines d’entrepreneurs étaient venus écouter Didier Gosuin, le Ministre bruxellois de l’Emploi de l’Économie, ainsi qu’un panel de cinq intervenants. Le moment était important puisqu’après plus d’une décennie, la réforme des aides aux entreprises s’officialisait. « Le dispositif datait et devenait inadapté, car trop lent. L’heure est au dépoussiérage, avec un nouveau fil rouge et de nouveaux objectifs nous permettant de mieux envisager l’avenir », entamait Didier Gosuin, avec sa fougue habituelle. Le digital, enfin ! D’emblée, le ministre évoquait la mise en place d’une nouvelle plateforme numérique (Mybusinesspass, voir encadré), créée pour simplifier les démarches administratives, rendre les demandes d’aides plus accessibles, lisibles et forcément plus utilisées. « Il fallait oser cette réforme », commentait son artisan. « Cette plateforme, via son aspect digital, aidera tout le monde. Elle est le fruit d’un travail de coordination entre l’administration et les partenaires privés. Il nous fallait un regard critique pour revoir ces aides, certaines semblant parfois si inadéquates qu’elles n’ont... jamais été utilisées en dix ans ! Ou très peu, comme l’aide au recrutement. » Par ailleurs, certaines aides seront transférées, comme celles consacrées aux entreprises subissant des travaux publics – désormais reprises dans le cadre d’une ordonnance spécifiques aux chantiers en voirie – ou encore les aides en matière d’énergie, qui migreront vers un mécanisme géré par Bruxelles-Environnement, en collaboration avec les fédérations patronales. E-commerce, coworking et pré-activité Rappelant que notre monde économique change à tout vitesse, Didier Gosuin a ensuite détaillé les fonctionnalités du site, précisant que cette réorganisation s’inscrivait dans une rationalisation des outils économiques de la Région bruxelloise, qui a notamment vu des organes comme Atrium, Impulse et Brussels Invest & Export (BIE) s’unir au sein de la nouvelle Agence bruxelloise pour l’accompagnement de l’entreprises (ABAE, mieux connue sous le nom hub.brussels). « Les besoins des entrepreneurs sont aujourd’hui très variés », ajoutait-il. « C’est aussi pour cela qu’il fallait un dispositif plus facile et utilisable en permanence. Puis, cette modernisation va permettre l’octroi de nouvelles primes, dans l’e-commerce notamment où, reconnaissons-le, Bruxelles était un peu à la traîne. À présent, les PME s’y retrouveront mieux grâce à ces conditions allégées, et certains domaines seront encouragés. » Comme le coworking, qui bénéficiera de sa prime, tandis qu’une bourse de pré-activité sera créée. 29 millions alloués par an Didier Gosuin a rappelé que ces modifications étaient une suite logique à la réforme récente des aides à l’emploi : « Notre but est de continuer à aider et encourager tous les entrepreneurs, 50 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019

même s’ils sont de plus en plus nombreux. Des balises continueront bien sûr d’exister. Mais les effets se ressentent déjà, puisque nous traitons plus de 4000 dossiers, et le chiffre devrait encore grimper. Et c’est logique, vu le nombre d’opportunités encore à développer ou à saisir, en marge de la croissance qui a repris au sein de notre capitale. Cela, grâce au travail d’une législature où on a gommé quelques erreurs et optimisé nos moyens (29 millions alloués annuellement vers les PME). Et ce, rappelons-le, dans un cadre de règles qui reste limité : les lois européennes en la matière sont strictes, nous ne faisons évidemment pas toujours ce que nous voulons. » Le ministre a aussi mentionné l’importance du soutien global à l’économie circulaire, dans le cadre du développement durable. « Des soutiens formidables » Cinq entrepreneurs expérimentés, ayant déjà bénéficié de subsides régionaux, ont ensuite témoigné de leur expérience avec l’administration. Parmi eux, Sébastien Curnel, de Joyn Joyn, une start-up orientée vers des solutions digitales pour la mobilité, ou encore Julien Vandeleene (Bepark), dont la société en constante évolution demande ponctuellement des aides (consultance, commerce extérieur...). Ce dernier conseillait ainsi « de ne pas demander des aides à n’importe quel moment, et de bien les cibler en amont, en adoptant si possible une stratégie adéquate ». Naomi Smith, œuvrant dans l’économie sociale (Envie Atelier, qui emploie d’anciens chômeurs), se félicitait de ses récents débuts, parlant « de soutiens formidables et d’experts à l’écoute, (l’)ayant toujours bien aiguillée ». Alain Gillieaux, administrateur délégué de RVB (fournisseur de robinetterie haut gamme), ne disait rien d’autre : « Ces aides nous font gagner un temps précieux, ce qui est idéal pour booster sa société. » Mybusinesspass : une plateforme originale La plateforme Mybusinnesspass, qui offre donc un accès simple et privilégié à différentes aides privées et publiques dans la capitale, fonctionne de manière assez originale, avec des « pass » délivrés selon l’itinéraire entrepreneurial de chacun. Le premier, le Pass Fly, est spécialement conçu pour les nouveaux entrepreneurs, ayant lancé leur société depuis moins de trois ans. Le second, le Pass Sail, aide les entreprises de plus de trois ans à passer à la vitesse supérieure. Le troisième, le Pass Back on Track, sera utile à une entreprise en perte de vitesse ou faisant face à quelques difficultés, afin de faire rebondir l’activité. Enfin, le Pass Relay se destine aux entrepreneurs désireux de passer le relais dans les meilleures conditions possibles. On l’aura compris, chaque « pass » a été imaginé pour couvrir l’intégralité des objectifs de base de l’entrepreneuriat, en proposant du conseil, de l’information, des outils (dont un « testing » pour lutter contre les discriminations), des programmes d’accélération ou encore du réseautage. Le tout impliquant des partenaires actifs en accompagnement, en coaching, en emploi et formation, en financement ou en localisation. Bref, de quoi entreprendre ! Voir www.mybusinesspass.brussels Info : Numéro d’information 1819, disponible du lundi au vendredi de 8h30 à 13h, et le mardi de 17 à 19h30. E-mail : info@1819.brussels. L’infopoint 1819 (chaussée de Charleroi 110, 1060 Bruxelles) est ouvert de 13 à 17h. Dans ce contexte, le rôle de Beci est d’être aux côtés des entrepreneurs pour répondre à leurs questions ou les aider à trouver l’aide qui correspond le mieux à leur besoin. ● David Hainaut Contact Beci : Jacqueline Suain, assistante conseil aux entreprises jsu@beci.be Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 51

Management & RH Nous sommes au 21e siècle. Et pourtant, aujourd’hui, en 2019, être noir, arabe ou autres – biffez les mentions inutiles – est encore un facteur discriminant dans bien des domaines. Ils sont cependant nombreux, ces « étrangers », à avoir brillamment réussi ! La preuve avec la campagne #DeLaRéussiteParmiVous. #DeLaRéussiteParmiVous : la diversité qui gagne ! ● Diversité C houna Lomponda est experte en communication et médias, porte-parole du Musée Juif de Belgique et Présidente de l’ASBL Success DiverStory. Un matin, alors qu’elle parcourt sa revue de presse, la jeune femme tombe sur un article à propos du manque de diplômes chez les jeunes, illustré par des photos de personnes noires et de type arabe. « Ce genre de stéréotype, j’en vois tout le temps. Même les médias n’y échappent pas », commente-t-elle. « Cela a fait jaillir en moi l’idée d’une grande campagne de marketing sociétal pour lutter contre la discrimination. » C’est ainsi que le projet #DeLaRéussiteParmiVous voit le jour. 52 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 La preuve par l’exemple Le concept de campagne : banaliser les réussites des personnes issues de la diversité, au travers d’une photo glamour qui présente 18 parcours inspirants. Parmi ces ‘roles-models‘, on retrouve par exemple Insaf Bo, une jeune trentenaire née à Casablanca. Active dans le milieu de la communication financière, elle sensibilise les jeunes générations à l’importance de leurs finances personnelles tout en suscitant la prise de conscience quant aux enjeux économiques mondiaux. Originaire de la République Démocratique du Congo, Richard Zita est quant à lui titulaire d’un master en finance et d’un diplôme d’études spécialisées en gestion des risques financiers. Avec près de 20 ans d’expérience bancaire, Richard Zita est un consultant confirmé, actuellement en mission au sein du groupe BNP Paribas Fortis. Enfin, la Belgo-Japonaise Maya Yamaguchi est directrice financière, des ressources humaines et de l’administration au sein de l’ONG internationale SOS Villages d’Enfants. Ces modèles, Chouna les a sélectionnés sur base du caractère inspirant de leur parcours : « Les jeunes d’origine étrangère ont besoin de pouvoir s’identifier à d’autres modèles de réussite que ceux issus du sport ou de la musique. Avec ces 18 profils, notre objectif n’est pas de faire l’éloge de la réussite, mais bien de la banaliser, la sortir de l’exception et montrer qu’elle est partout dans la diversité. » La force de cette campagne est en effet de présenter des cas réels, qui, malgré les difficultés rencontrées, ont réussi à matérialiser les rêves auxquels ils croyaient. © Vaya Sigmas Success Diver Story ASBL

Inspirée de la photo des Oscars, l’affiche de la campagne se veut glamour, loin du misérabilisme habituellement utilisé lorsqu’on traite le sujet de la diversité. « #DeLaReussiteParmiVous consiste en une réponse élégante, constructive, et surtout pédagogique à l’adresse des jeunes, des médias, du grand public et des décideurs. » Rachid Azaoum, viceprésident de Beci, est l’un des 18 visages de la campagne #DeLaReussiteParmiVous. Natif du Maroc, il est arrivé en Belgique à 7 ans. Il a débuté sa carrière au sein du groupe Quick Restaurants comme étudiant et a ensuite gravi les échelons. Aujourd’hui, Rachid est patron de 5 franchises de la chaîne où il emploie environ 160 travailleurs et projette d’en ouvrir prochainement une 6e sous la bannière Burger King. En pratique… Cette grande campagne de sensibilisation – qui s’étalera sur un an – est un projet transmédia qui se décline par un site web, où sont présentés les parcours via des capsules vidéo, une communication digitale appuyée par des partenaires de taille tels que Google et Semetis. Une expo photo organisée en collaboration avec Visit.Brussels dans le cadre de Mixity.be se tient aussi Place des Palais jusqu’au 15 janvier. Des workshops et des sessions d’information sont également organisés dans les entreprises. « Nous souhaitons en effet toucher directement les entreprises et les décideurs économiques, car ce sont eux qui pourront solliciter les compétences et les talents de ces travailleurs issus de la diversité », explique Chouna. Des partenariats ont aussi été mis en place avec des écoles, hautes écoles et universités. Tout au long de l’année, des conférences, lors desquelles certains de nos ‘role-models’ viendront raconter leur parcours, seront organisées. Un dossier pédagogique a aussi été prévu pour les enseignants souhaitant aborder cette thématique avec leurs élèves. Un projet du livre de la campagne est en cours Vous souhaitez en savoir plus, soutenir la campagne ou organiser des sessions d’info sur le thème de la diversité au sein de votre société ? Rendez-vous sur le site www.sdstory.org pour plus d’infos. ● Gaëlle Hoogsteyn Engagé socialement, il est l’un des membres fondateurs de la deuxième antenne du réseau Entreprendre Bruxelles, qui a pour but d’accompagner les jeunes start’up. « Avec cette campagne, nous voulons montrer que les personnes d’origines étrangères et diverses installées en Belgique sont aussi des citoyens à part entière et qu’ils participent à la vie de notre société. Pour ma part, j’aime vivre dans ce pays qui a accueilli mes parents il y a de nombreuses années. J’ai eu la chance d’y grandir, d’y faire mes études et aujourd’hui d’y travailler. Je voudrais montrer aux jeunes générations qui sont, comme moi, issues du milieu ouvrier, qu’on peut faire un très beau parcours professionnel si on s’en donne les moyens. Beaucoup de jeunes se cherchent et je suis fier d’avoir été choisi comme une figure inspirante pour ces jeunes en quête de modèles. » Pour Rachid, les problèmes de discrimination sont profondément ancrés dans la société et, au-delà de la sensibilisation, il y a de nombreuses actions à entreprendre. « Les entreprises devraient mettre en place de vraies politiques de diversité. » Certaines le font déjà, mais elles sont encore minoritaires. « Or, mixer des équipes, tant en termes de genre que d’âge ou de culture, est un vrai plus pour les entreprises. La double culture des personnes d’origine étrangère devrait être considérée comme un atout et non comme un frein. Dans des villes très multiculturelles, comme Bruxelles, avoir des équipes représentatives de sa clientèle permet aussi de mieux l’approcher et la comprendre. Les entreprises qui font un pas vers la diversité en retirent des bénéfices, à la fois sur le plan humain mais aussi sur le plan économique. » Il estime aussi que la diversité sur le marché de l’emploi ne pourra être réussie que si elle est portée par l’ensemble des acteurs publics et privés. « Les actions menées pour lutter contre la discrimination doivent s’inscrire dans la société toute entière. Il y a des améliorations à apporter au niveau de l’enseignement, notamment en gardant en poste des personnes qualifiées, mais aussi en visant la réussite de chaque élève. Du côté des entreprises, les responsables des ressources humaines pourraient suivre des formations à la diversité afin de sortir de leurs réflexes inconscients. » Il suggère aussi de mettre en place des politiques pour favoriser l’engagement de jeunes non qualifiés et ensuite les former en entreprise. « Cela encouragerait les entreprises à engager ce profil de jeunes. » Une dernière piste, mais pas la moindre, est de soutenir ceux qui souhaitent entreprendre. Face à la difficulté de trouver un emploi, beaucoup de jeunes issus de l’immigration décident en effet de lancer leur propre affaire.

Entreprendre Habitat groupé : un outil anti-gentrification L’habitat groupé a-t-il sa place dans les grands centres urbains, et en particulier à Bruxelles ? La vitalité des mouvements de fond comme celui du Community Land Trust Bruxelles (CLTB) semble l’indiquer. ● Transition M atthieu Lietaert est aujourd’hui l’heureux propriétaire d’un logement dans le bâtiment L’Échappée, à Laeken : « Il s’agit d’un projet d’habitat groupé rassemblant 18 unités de vie destinées à des familles, des couples ou des célibataires qui ont décidé de se regrouper au sein d’une copropriété. Nous sommes donc tous ensemble propriétaires du terrain et des briques ». L’Échappée a pu se construire à partir d’une feuille blanche : « Nous avons acquis un terrain sur lequel était installé un hangar, qui a été détruit. Nous avons fait reconstruire un immeuble en béton ». Matthieu l’admet, le béton n’est pas le matériau par excellence lorsqu’on veut construire « vert », mais c’est moins cher, et donc adapté au développement d’un projet susceptible d’accueillir des gens aux profils sociaux différents. L’Échappée se rattrape plutôt bien sur d’autres aspects : « La chaufferie est commune, le toit est tapissé d’une soixantaine de panneaux solaires et les parkings qui nous étaient légalement imposés par la législation ont été revendus à des voisins. » Pour leur part, les occupants de L’Échappée se déplacent surtout en mode doux et en privilégiant les transports en commun. Belle percée du CLTB de part et d’autre du canal À la différence de L’Échappée, les projets montés par le CLTB scindent propriété du terrain et briques. Avantage : cela permet de se prémunir de la spéculation tout en luttant contre le phénomène de ‘gentrification’ (l’embourgeoisement des quartiers, qui en chasse les moins fortunés). Aujourd’hui, sur le radar du CLTB et dans le registre de l’habitat groupé, on recense pas moins de huit projets qui ont abouti ou sont en voie d’aboutir, tous situés sur l’axe nord-sud de part et d’autre du canal, en construction ou en rénovation : Abbé 54 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Cuylits, Transvaal, Tivoli (en montage des partenariats) ; les projets Liedts, Vandenpeereboom/Arc-en-ciel, Verheyden-Le Nid (en chantier), Anvers Lumière du Nord (en montage) et enfin Mariemont-L’écluse, qui a été le tout premier projet CLT concrétisé en Europe continentale... Parallèlement, on remarque d’autres initiatives : il y a peu, Coarchi tenait une réunion d’information à propos du beau projet de réhabilitation d’un immeuble situé rue de Menin. Jeanne Nguyen, chargée de la communication au sein de Twyce, le bureau d’architectes qui cornaque Coarchi : « Coarchi est un service complet de création et d’accompagnement de projets d’habitats collectifs et participatifs. Dans le cas du projet Menin, nous travaillons sur la réaffectation d’un immeuble et d’une grande annexe situés à Molenbeek, datant du début du 20e siècle et de style Art Nouveau, à l’inventaire du patrimoine immobilier – et à ce titre préservés des velléités de certains promoteurs à la recherche de biens à abattre... ». Jusqu’ici divisé en une cinquantaine de kots, le bâtiment avant sera remis en conformité avec les normes en vigueur et transformé en appartements d’une à trois chambres, le bâtiment arrière étant quant à lui valorisé sous forme de lofts. Dans ce cas-ci, c’est un agent immobilier qui a fait le lien avec la cellule Coarchi. Une diversité de modèles qui n’est pas pour déplaire à Matthieu Lietaert. Des modèles d’accès au co-habitat qui se diversifient, c’est en fin de compte la garantie d’une meilleure mixité sociale à Bruxelles. Info : https://cltb.be ; www.echappee.collectifs.net Les personnes intéressées par la démarche du co-habitat peuvent obtenir gratuitement un livret PDF écrit par Matthieu Lietaert sur les leçons tirées de l'habitat groupé : contact@echappee.collectifs.net.

Community L’actualité BECI en photos Comment traduire les concepts de l’économie circulaire dans vos relations avec vos fournisseurs et dans votre business au quotidien ? C’était l’objet d’un Green After Work organisé au MAD Brussels, un lieu rayonnant de finesse esthétique et de design durable. Alexandre McCormack (Shayp) Amandine Sellier (Bruxelles Environnement) Xavier Marichal, de la société Usitoo, qui propose une bibliothèque d’objets à emprunter. Jordi Tió et sa société Isatió, qui transforme les chutes de tissu en pièces de mode. Mimoun Ali-Belarbi présente l’activité de sa société GRSE à Michèle Pasture et Catherine Tricot (Beci) De gauche à droite : Marc Renson (Citydev), Alexandre Le Grelle (Beci) et Philippe Vasseur (ID’CO Studio) Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 55 © Belga

Community Au cœur de Bruxelles avec Marc Decorte Bruxellois pure souche, Marc Decorte, président et CEO de Shell Belgique et Luxembourg, et président de Beci, est un citoyen du monde. S’il n’est pas à l’étranger pour le business ou les loisirs, Marc aime tester de nouvelles adresses. Curieux, cet épicurien déteste la routine. Son background d’entrepreneur, sa vision internationale et son ancrage bruxellois font de lui un guide idéal pour (re)découvrir Bruxelles. ● Le Bruxelles des entrepreneurs Bruxelles, une ville aux talents cachés « Bruxelles, je la nomme la ville aux talents cachés. Lors de mes voyages à travers le monde, je me suis rendu compte que Bruxelles était mieux connue que la Belgique. Quand on a une ville plus célèbre que le pays, je pense qu’il faut en être fier et parvenir à amplifier ce phénomène à l’échelle locale. Je suis convaincu qu’on a beaucoup de potentiel à exploiter à bien des niveaux : je ne parle pas uniquement des grandes entreprises, je pense aussi aux petites entreprises et au tourisme. » Le coup de cœur : la Grand-Place « J’affectionne particulièrement le quartier de la GrandPlace, à la fois pour son héritage historique qui rassemblait autrefois toutes les grandes fédérations des entreprises et parce que, quand j’y vais, j’y retrouve le caractère international de Bruxelles. À tout moment de l’année, vous pouvez apercevoir des dizaines de nationalités qui s’y rassemblent. Cette place a su se développer au cours du temps tout en gardant son charme d’antan et sa superbe. Elle connecte Bruxelles au reste du monde et c’est ce qui me plaît. D’ailleurs, j’ai toujours grandi et vécu dans cet environnement. » Le meilleur ambassadeur : Horta « Je suis un passionné des maisons Horta. Cet architecte était incroyablement en avance sur son temps. Par exemple, il est à l’origine de la première maison avec électricité sur l’avenue Louise, dont il avait également réalisé les lustres. Victor Horta a su créer des maisons à la fois superbes et fonctionnelles. J’ai une réelle admiration pour la réflexion technique, au-delà même de l’aspect esthétique. Et, quand on peut joindre les deux, cela devient vraiment fascinant. 56 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Horta prouve une nouvelle fois que Bruxelles a toujours détenu un grand potentiel. » Un livre à lire, dans un parc « Je lisais énormément quand j’étais jeune, je vouais une grande passion aux livres de Jules Verne. D’ailleurs, c’est probablement grâce à lui que je me suis intéressé à la technologie et que j’ai choisi des études d’ingénieur. Ce qui est fou avec Jules Verne, c’est qu’il était incapable de réaliser la plupart de ses inventions, mais son imaginaire était si incroyable que d’autres ingénieurs bien plus tard ont pu s’en inspirer et rendre possible l’impossible ! Alors oui, j’emporterais un de ses livres, car ils m’ont façonné. » ● Elisa Brevet SES ADRESSES COUP DE CŒUR… Un café : le Tavernier. « C’est un bar vraiment cool où je retrouve une startup digitale que je coache. On y vend les bières du Brussels Beer Project. Quand j’y suis, inutile de vous dire que je fais monter en flèche la moyenne d’âge car c’est le repaire par excellence des étudiants de l’ULB ! » Une épicerie fine : la Maison du Thé. « C’est une belle adresse, le choix est vraiment impressionnant et, comme je ne bois que rarement du café, j’y trouve toujours mon bonheur. » Du shopping au Woluwe Shopping Center. « J’aime beaucoup ce centre commercial. C’est ici que je me rends la plupart du temps pour faire les boutiques. C’est facile d’accès et on y trouve de belles enseignes. » D.R.

Community Sam Walton, le pape du discount Fondateur de la célèbre chaîne de magasins Wal-Mart, Sam Walton est considéré comme « l’entrepreneur du XXe siècle ». Il est parvenu à transformer 25 000 $ en 476 milliards et faire d’une petite boutique de l’Arkansas, le premier distributeur mondial devenu première entreprise de la planète. ● Petites histoires de grands entrepreneurs S i aujourd’hui Wal-Mart possède 11 000 magasins et est considéré comme le 3e employeur au monde avec ses 2,2 millions de salariés (juste après les armées chinoise et américaine), il est difficile de croire que l’histoire a commencé un 2 juillet 1962 à Bentonville, une petite ville perdue de l’Arkansas. À l’époque, ses habitants étaient loin de s’imaginer qu’elle deviendrait le berceau de l’une des plus spectaculaires réussites commerciales de l’histoire. En 1945, c’est avec la modeste somme de 25 000 $ empruntée à son beau-père que le jeune Walton achète une franchise Ben Franklin à Newport. Petit à petit, il découvre le monde de la grande distribution et développe une quinzaine de magasins. Contrairement à son franchiseur, l’homme est convaincu de l’immense potentiel des zones rurales. Après quelques altercations, il décide de se lancer seul et ouvre sa première boutique Wal-Mart, issue de la contraction de Walton et Market. Le succès est au rendez-vous : l’entrepreneur a su capitaliser sur l’incroyable aspiration à consommer des ÉtatsUnis de l’après-guerre. Le modèle est simple : ouvrir des magasins dans les petites villes rurales négligées par les grands distributeurs. Walton a une philosophie : « un sou est un sou ». Il abandonne l’aspect esthétique et tout est pensé à moindre coût pour miser sur une logistique imparable. Dès 1972, Wal-Mart est introduit en Bourse et, 9 ans plus tard, il devient le n° 1 américain de la distribution : le discount est né. ● Elisa Brevet Economix, la première histoire de l’économie en BD : de la mondialisation à l’impact des guerres en passant par les grands défis actuels. Claire, précise et drôle, c’est l’indispensable à avoir dans sa bibliothèque, Les Arènes. À travers les montagnes d’Europe, Johan Lolos est le photographe belge aux 500 000 abonnés sur Instagram. Découvrez son périple de 5 mois à travers les plus beaux paysages montagneux : de la Crète à la Scandinavie, en passant par les Balkans, l’Écosse et la France, Glénat. Les frères Lehman, une épopée saisissante et trépidante au cœur du culte de la finance. Levez le voile et vivez l’ascension et la chute de Lehman Brother. L’un des romans les plus ambitieux de l’année, Globe. Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 57 D.R.

Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Africa Food World SPRL Boulevard Louis Schmidt 24 – 1040 Bruxelles Code Nace : 94995 Associations pour la coopération au développement Del. : Liehui He Alamia Ismaele PPE Clos Medicis 8 – 1050 Bruxelles Code Nace : 46190 Intermédiaires du commerce en produits divers 47910 Commerce de détail par correspondance ou par Internet 90032 Activités de soutien à la création artistique Del. : Alamia Ismaele Amar K SPRL Rue Verte 61 - 1210 Bruxelles Code Nace : 47221 Commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé, sauf viande de gibier et de volaille Del. : Karim El Morabet aSmartWorld SPRL rue de l’Industrie 20 - 1400 Nivelles Code Nace : 46520 Commerce de gros de composants et d’équipements électroniques et de télécommunication 47793 Commerce de détail de biens d’occasion en magasin, sauf vêtements d’occasion 47910 Commerce de détail par correspondance ou par Internet Del. : Geoffroy Van Humbeeck Belgian Bankers Academy ASBL Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69201 Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux Del. : Frédéric Lernoux CMI - Cockerill Maintenance & Ingenierie SA Avenue Greiner 1 – 4100 Seraing Code Nace : 2011001 la fabrication de gaz élémentaires 24510 Fonderie de fonte 24520 Fonderie d’acier Del. : Eric Franssen 58 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 Decafé SPRL Rue Lebeau 73 - 1000 Bruxelles Code Nace : 33140 Réparation d’équipements électriques 46370 Commerce de gros de café, de thé, de cacao et d’épices 4643101 le commerce de gros d’appareils électroménagers Del. : Valéria Sanna Ebury Partners Belgium SA Boulevard du Régent 37-40 - 1000 Bruxelles Code Nace : 66120 Courtage de valeurs mobilières et de marchandises Del. : Guillaume Giovannoni Flywheels NV Schoendalestraat 148 - 8793 Sint-Eloois-Vijve Code Nace : 45401 Intermédiaires du commerce et commerce de gros de motocycles, y compris les pièces et accessoires 52290 Autres services auxiliaires des transports Del. : Patrick De Cooman Hamoudi Mahdjoub Mana PPE Rue Américaine 146 - 1050 Bruxelles Code Nace : 86909 Autres activités pour la santé humaine n.c.a. 90031 Création artistique, sauf activités de soutien Del. : Mana Hamoudi Mahdjoub Huizinvest SA Avenue des Pâturins 13 - 1180 Bruxelles Code Nace : w64190 Autres intermédiations monétaires 64200 Activités des sociétés holding 68201 Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux Del. : Luc Meeùs Immo Wiels SPRL Avenue Van Volxem 327 - 1190 Bruxelles Code Nace : 41101 Promotion immobilière résidentielle 68311 Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers Del. : Jean-Paul Wouters Instituto Cervantes Soc. Avenue Louise 140 - 1050 Bruxelles Code Nace : 85599 Autres formes d’enseignement 99000 Activités des organisations et organismes extraterritoriaux Del. : Felipe Santos Rodriguez ITZU Ilgatlaan 15/0.01 - 3500 Hasselt Code Nace : 58290 Édition d’autres logiciels 62010 Programmation informatique 85599 Autres formes d’enseignement Del. : Eef Hermans jBam PPE Rue Général Gratry 84B bte 13 - 1030 Bruxelles Del. : Jean-Bastien Voisin KevlinX Belgium BVBA Avenue Louise 279 – 1050 Bruxelles Code Nace : 62030 Gestion d’installations informatiques 63110 Traitement de données, hébergement et activités connexes 63120 Portails Internet Del. : Barro Luitjes Maxime de Schaetzen (BoltStop) PPE Chaussée de Bornival 2 - 7181 Arquennes Del. : Maxime de Schaetzen PAMS Expertise et Propreté SA Route de Satigny 42 – 1217 Meyrin – Suisse Del. : Mourad El Magrebi Robertson Associates SPRL Avenue Louise 367 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 Programmation informatique 62020 Conseil informatique 62090 Autres activités informatiques Del. : Pierre Collowald

Community S.A.P. international trade Avenue de la Toison d’Or 24 - 1050 Bruxelles Code Nace : 46214 Commerce de gros d’autres produits agricoles 46370 Commerce de gros de café, de thé, de cacao et d’épices 64992 Activités des sociétés de bourse Del. : Pamela Anyoti Samiramis SPRL Chaussée de Stockel 197 - 1200 Bruxelles Code Nace : 10712 Fabrication artisanale de pain et de pâtisserie fraîche Del. : Karam Fattal Smart Office PPE Rue du Doyenne 130 - 1180 Bruxelles Del. : Jean-Bruno Madoki Wikitree SCRL Rue de l’Arbre 14 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62020 Conseil informatique 70210 Conseil en relations publiques et en communication 70220 Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Philippe Afendulis YTP Consult SPRL Rue du Centre 36 - 1450 Chastre Code Nace : 70220 Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 71209 Autres activités de contrôle et analyses techniques 85599 Autres formes d’enseignement Del. : Johan Deleuze INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO AG Real Estate Alcodis Amway AnheuserBusch InBev Apetra Atrium Audaxis Audi Axa Befimmo BePark Billy Bpost Brussels Airlines Brussels Airport Company Brussels Invest & Export Bruxelles Environnement Burger King Cambio Captown Carrefour Centre Jean Gol CGSLB Citydev CO2logic Coarchi Cofinimmo Banque Nationale de Belgique 20-21 39-40 4-8 39-40 39-40 50-51 29-31 33-35 33-35 ; 36-37 39-40 20-21 46 ; 50-51 46 BNP Paribas Fortis 52-53 BPI 20-21 39-40 39-40 39-40 50-51 55 52-53 46 20-21 33-35 ; 39-40 ; 36-37 14 32 55 Clinique Saint-Jean 29-31 CLTB 54 14 54 20-21 Consulting Business Events Credendo D’Ieteren Daoust De Lijn DriveNow Egon Zehnder EhB Electrabel Engie Energy Management Engie Envie Atelier 12 4-8 39-40 15 ; 39-40 46 Delhaize Le Lion Deloitte 39-40 4-8 46 27-29 4-8 39-40 39-40 36-37 50-51 EU-Japan Centre for Industrial Cooperation 23 Eurelec Trading Europcar 39-40 Familiehulp FEB Ferrero Google GRSE HR Rail Hub.brussels IBPT ID’CO Studio Impulse InBev Belgium Inovyn Trade Services Isatió JobYourself Joyn Joyn KBC Group 4-8 ; 46 39-40 32 33-35 52-53 55 39-40 47-48 ; 50-51 16 55 50-51 39-40 39-40 55 47-48 46 ; 50-51 39-40 MAD Brussels McDonald’s 12 ; 55 15 Mercedes-Benz Belgium Luxemburg 39-40 Mercedes-Benz Financial Services 39-40 Michael Page Belgique MicroStart NautaDutilh Omnia Travel OMS Orange PeterLily Pickme-Up Proximus Pyco Group RVB Scooty Semetis Shayp Shell Belgique Shift, The Sirris SNCB Sodexo Sofina Solvay SOS Villages d’Enfants Stib 27-29 47-48 13 22 16 33-35 33-35 46 39-40 29-31 Quick Restaurants 52-53 Randstad Belgium 39-40 Reporters 33-35 50-51 4-8 ; 46 52-53 55 56 32 4-8 46 Société d’Aménagement Urbain 20-21 32 39-40 33-35 52-53 39-40 ; 46 46 Success DiverStory 52-53 Taxis Verts Team4job TEC Tempo-Team Thi Factory Title Media Total Belgium Touring Twyce Ubeeqo Uber UCB Biopharma UCB Pharma UCL ULB Total Petrochemicals & Refining 47-48 46 4-8 ; 27-29 ; 39-40 39-40 15 39-40 39-40 18-19 Toyota Motor Europe 39-40 Troty 46 54 4-8 ; 46 46 39-40 39-40 4-8 4-8 ; 20-21 ; 27-29 Union des Associations Internationales UPSI Usitoo UWE Verlinvest Villo Visit.Brussels VUB Wal-Mart Younity Zen Car Zipcar Whyte Corporate Affairs 33-35 20-21 55 32 39-40 46 52-53 4-8 ; 20-21 57 1 ; 24 33-35 46 46 Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 59

Agenda MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 18.01.2019 Meer dan 90 praktische tips om uw tijd beter te beheren** VENTE, MARKETING & COMMUNICATION 21.01.2019 Lunch & learn : le contrat de concession de droit d’auteur 23.01.2019 Le pilotage commercial ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be FORMATIONS SUR MESURE Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be LÉGISLATION SOCIALE 25.01.2019 Les vendredis de l’actualité sociale 31.01.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique MÉDIATION JURIDIQUE Jusqu’au 22.02.2019 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale 23.05.2019 Actualité de droit social dans la fonction publique 24.05.2019 Les vendredis de l’actualité sociale 07.06.2019 Actualités « compensation & benefits » ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be DROIT COMMERCIAL 24.01.2019 Insolvabilité : comment faire face aux difficultés de son entreprise ? ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides à la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be 60 ❙ Bruxelles Métropole - janvier 2019 **En néerlandais uniquement 29.01.2019 Speed Business Lunch 04.02.2019 Zinner Circle 28.03.2019 Speed Business Lunch 14.05.2019 Speed Business Lunch 27.06.2019 Speed Business Lunch 04.07.2019 Garden Party 14.02.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : l’engagement des agents contractuels et statutaires 22.02.2019 Actualités « compensation & benefits » 28.02.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : les obligations principales des parties et la flexibilité au cours du contrat de travail 14.03.2019 Cycle statut et contrat de travail dans le secteur public : le régime disciplinaire et la rupture de la relation de travail 17.01.2019 Gardez votre agrément de médiateur : séance de supervision 12.03.2019 Ni éponge, ni autruche : se protéger et prendre du recul ➜ bMediation +32 2 643 78 47 info@bmediation.eu TRANSMISSION 29.01.2018 Petit-déjeuner conférence : réussir une transmission, les pièges à éviter ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be

Le Hub Transmission fête ses 4 ans ! Le Hub Transmission, c’est : ● L’accompagnement des entreprises réalisant un chiffre d’affaires de 1 à 3 millions € dans leurs projets de transmission ● L’expertise de partenaires de qualité, au service des cédants et des acquéreurs ● La confidentialité garantie par un tiers de confiance ● Plus de 80 entreprises accompagnées en 4 ans ● 26 entreprises transmises depuis 2015 ● Plus de 450 acquéreurs en recherche d’entreprises de tous secteurs en Belgique, pour des valeurs d’acquisition de 1 à 40 millions € Et vous ? Vous songez à céder ou reprendre une entreprise ? Contactez-nous pour un entretien confidentiel : Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseillère Transmission • sse@beci.be • + 32 2 643 78 49 Parce qu’une transmission réussie ne s’improvise pas ! Prochain rendez-vous : Petit-déjeuner conférence : réussir une transmission, les pièges à éviter Le 29/1 chez Beci, à partir de 7h15 Voir www.beci.be/events ou coordonnées ci-dessus Créé au début 2015, le Hub Transmission est la première organisation de la Région de Bruxelles-Capitale en cession/ acquisition d’entreprises.

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