News ● Digest N. Jijakli D.R. Selon Credendo, le climat économique mondial est globalement bon. L’Asie reste en tête de file, avec une croissance du PIB de plus 6 %. Les pays émergents d’Europe et d’Afrique subsaharienne continuent eux aussi d’enregistrer une croissance qui dépasse les 3 %. n’est donc pas étonnant que plus de quatre entreprises belges sur cinq aient confiance en l’avenir. Toutefois, quatre entreprises sur cinq également pensent que nous évoluons vers un monde de plus en plus instable, ce qu’elles attribuent à la politique du président américain Trump (72 %), la faiblesse de la politique européenne (68 %) et au changement climatique (41 %). « Les taxes à l’importation sur l’acier, la guerre commerciale avec la Chine, les États-Unis qui se retirent d’accords commerciaux, le rétablissement des sanctions contre l’Iran... La politique de Donald Trump laisse des traces sur l’économie mondiale et a des conséquences pour les exportateurs belges », précise Nabil Jijakli, Group Deputy CEO de Credendo. La tendance positive de ces dernières années pourrait prendre une autre tournure. De nombreux risques persistent ou augmentent. Les tensions géopolitiques demeurent ou sont exacerbées dans plusieurs régions du monde (Moyen-Orient, golfe persique, mer de Chine…, mais aussi plus près de nous, en Ukraine). Le risque de défaut de paiement est à nouveau en augmentation en raison de nouvelles accumulations de dettes, des taux d’intérêt en hausse, d’un renforcement du protectionnisme, etc. « Tout n’est pas noir pour autant. L’Asie reste la région la plus stable en termes de risque pays tandis que d’autres pays font leur entrée parmi les destinations d’exportation les plus prometteuses. La Chine, l’Inde, le Maroc, le Botswana présentent un niveau de risque relativement faible et des pays comme la Jamaïque, la Biélorussie et l’Ouzbékistan montrent une diminution des risques. Toutefois, il est important, à tout moment, de vous informer et de vous faire couvrir contre le risque de non-paiement. En effet, près la moitié des participants à l’enquête ont déclaré avoir subi des dommages ou des pertes dans le passé à cause de factures impayées », explique Nabil Jijakli. Info : www.credendo.com Dans les sociétés confrontées à la pénurie de maind’œuvre, le personnel se veut en effet plus ouvert à l’idée de trouver un nouvel employeur. En outre, le salaire a repris sa place au sommet des attentes, détrônant l’équilibre travail/vie privée. Plus de la moitié des entreprises belges sont aujourd’hui confrontées à la pénurie de main-d’œuvre. Et cela se ressent sur le terrain. 4 collaborateurs sur 10 déclarent avoir plus de travail qu’autrefois. Dans les entreprises touchées par les carences en personnel, l’évaluation moyenne de l’ambiance du travail et de l’agrément entre collègues (respectivement 6,5 et 6,6 sur 10) est sensiblement moindre qu’ailleurs. Quant au bonheur ressenti au travail, la moyenne, qui était de 7,2 sur 10 en 2015, est tombée à 7,0 en 2017 et 6,5 en 2018. D’après l’étude de Tempo-Team, il semblerait que la pénurie de main-d’œuvre aille de pair avec une mobilité accrue des travailleurs. Plus d’un tiers des patrons reconnaissent éprouver des difficultés à conserver les talents. Ce que confirment les travailleurs : 4 sur 10 peuvent aujourd’hui envisager un nouvel emploi auprès d’un autre employeur. Or ils n’étaient que 21 % en 2015 ! Plus d’un tiers des entreprises risquent de perdre des talents Outre de nombreux postes vacants, les carences du marché du travail suscitent de grandes préoccupations chez les employeurs, comme le confirme une enquête menée pour le compte de Tempo-Team auprès d’un échantillon représentatif de 2.904 travailleurs et employeurs. Bruxelles Métropole - janvier 2019 ❙ 7 © Getty
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