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N° 24 - Avril 2017 Financer l’entreprise Crowdfunding, tax shelter, subsides, plans d’actionnariat pour employés, entrée en bourse… Financement : une aventure humaine P.14 ReStart : un entrepreneur qui rebondit en vaut deux P.31 Gestion des ressources : nos entreprises championnes ! P.40 ISSN 2406-3738

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EDITO Londres, si proche À l’heure où nous écrivons ces lignes, Mme Theresa May a officiellement lancé le processus du « Brexit », en annonçant le déclenchement par la Grande-Bretagne du fameux article 50 du Traité de l’Union Européenne. Pour la première fois, un État membre de l’UE décide d’en sortir. Même si nous le déplorons, nous devons prendre acte de ce choix, démocratiquement exprimé dans les urnes. Par la loi de la géographie, la Grande-Bretagne n’en reste pas moins notre voisine. Elle est aussi l’un de nos principaux partenaires économiques, au 4e rang de nos échanges commerciaux – et même au 1er rang en dehors de la zone euro. La Grande-Bretagne, c’est 45 % du trafic du port de Zeebruges. C’est aussi 8 % des exportations de biens de la Région de Bruxelles-Capitale. Pas moins de 700 entreprises bruxelloises, totalisant 55.000 emplois, ont des échanges avec la Grande-Bretagne. La chute de la livre sterling et la perspective de droits de douanes transmanche représentent donc de sérieux risques, dont on aurait tort de sous-estimer l’impact potentiel sur notre économie – laquelle est certainement plus exposée que celles d’autres pays européens. Notre intérêt bien compris est donc de préserver autant que possible la relation économique avec la Grande-Bretagne – et c’est aussi l’intérêt des Britanniques. Car au-delà de cet épisode douloureux, nous ne devons pas oublier ce qui est en jeu : c’est la pérennité des principes du libre-échange, qui eux-mêmes sous-tendent le marché commun, fondement de notre prospérité ces soixante dernières années. Mais le Brexit, ce pourrait être aussi une opportunité pour Bruxelles. Avant tout, dans cette période de crise où les acquis européens sont mis en doute, Bruxelles doit réaffirmer son rôle de capitale européenne – qui reste son principal atout. Carrefour économique et politique, Bruxelles concentre les institutions internationales. C’est une ville cosmopolite et polyglotte, qui présente une forte densité d’universités et de hautes écoles. Qui offre aussi un vaste parc immobilier à des prix favorables. Last but not least, c’est la capitale la plus proche de Londres, à deux heures d’Eurostar à peine. Et puisque Brexit il y a, Bruxelles peut en tirer parti. Elle a même de sérieux arguments à faire valoir pour rapatrier les sièges de certaines institutions européennes, ou pour séduire des entreprises aujourd’hui basées à Londres et qui, elles, ne veulent pas se couper du marché européen. En particulier dans le secteur financier, où 4.500 institutions bancaires ont déjà une présence à Bruxelles. Pour relever ce pari, il faudra faire preuve de clairvoyance et de cohésion : il est indispensable que la Belgique parle d’une seule voix Thierry Willemarck, Président de BECI pour positionner sa capitale. C’est ce que réclame BECI, avec force. Il serait inadmissible que les intérêts de Bruxelles – principal moteur économique du pays – soient victimes des chicaneries belgo-belges. BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 1

SOMMAIRE Think Tank 4 7 BECI online Carabistouilles 8 Pour ou contre le Pacte d’Excellence ? 9 Table ronde : mobilité partagée International 12 Transports : l’Europe en appelle aux projets 13 Serez-vous l’un des Brussels Best Exporters ? Topic : Financer l’entreprise 14 Monter un financement : une aventure humaine 18 Crowdfunding : PME cherchent fonds de roulement 21 Le tax shelter pour start-up : attachez vos ceintures ! 23 Il y a probablement un subside pour vous... 24 Les plans d’actionnariat salarié, un levier trop peu soutenu 26 La bourse veut se montrer plus accessible aux PME Entreprendre 30 Starter : Bubble’s 31 ReStart : un entrepreneur qui rebondit en vaut deux 33 Trois idées reçues sur les voitures électriques 34 Summer Workshops 35 La médiation, source de créativité sans précédent 38 Vos cotisations sociales en 2017 39 Le retour au travail après une longue absence 40 Gestion des ressources : nos entreprises championnes ! 44 Be Circular 2017 – c’est reparti ! 45 Transition : Lionel Jadot, l’artisan-designer upcycler 46 Quiz time : Testez votre savoir-vert ! Community 47 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 50 BECI-CCIB : PV de l’Assemblée Générale du 5 octobre 2016 51 BECI-UEB : PV de l’Assemblée Générale du 5 octobre 2016 53 News 55 Demandes d’admission 55 Index 56 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 24 – Avril 2017 Au mois mai : L’économie du bonheur Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Younes Al Bouchouari, Pierre Chaudoir, Johan Debière, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Thierry Duquesne, Olivier Fabes, David Hainaut, Gaëlle Hoogsteyn, Julien Ide, Tulay Kasap, Laura Rebreanu, Victor Lepoutre, Amaury Mechelynck, Patricia Mignone, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck, Miguel Van Keirsbilck, Dimitri Van Rossum, Morgan Van Cleven et Laurie Verheyen. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER

Parlons opportunités ! La Semaine des Entrepreneurs 24 27 avril Venez échanger des idées et vous créer de nouvelles opportunités Travail et vie privée, nouvelles technologies, anticiper les besoins des clients… Voici quelques-uns des thèmes abordés lors de la Semaine des Entrepreneurs. Inscrivez-vous aux conférences qui vous inspirent et élargissez votre réseau grâce aux moments de networking. ing.be/entrepreneurs « La Semaine des Entrepreneurs » : conférences gratuites organisées par ING Belgique du 24/04/2017 au 27/04/2017 inclus dans différentes villes de Belgique (Bruxelles, Gand, Ostende, Anvers, Zwevegem, Genk, Louvain, Louvain La Neuve, Liège et Frameries), réparties chaque jour entre 11h et 20h30. Participation sans obligation d’achat d’un produit ou service d’ING. Inscription uniquement possible via ing.be/entrepreneurs. Offre sous réserve du nombre de places disponibles auprès d’ING Belgique, maximum 150 places par conférence. ING Belgique SA – Banque – avenue Marnix 24 – B-1000 Bruxelles – RPM Bruxelles – TVA : BE 0403.200.393 – BIC : BBRUBEBB – IBAN : BE45 3109 1560 2789. Courtier d’assurances inscrit à la FSMA sous le numéro 12381A. Éditeur responsable : Marie-Noëlle De Greef – Cours Saint-Michel 60 – B-1040 Bruxelles.

THINK TANK BECI ONLINE Dans votre newsletter de mars Saviez-vous que BECI peut se charger d’accomplir pour vous une série de formalités obligatoires ? Activation ou radiation à la TVA, demande d’extraits de la Banque Carrefour des Entreprises, dépôt d’actes, dépôt de comptes annuels, enregistrement de baux, publications au Moniteur… Autant de démarches que BECI peut accomplir, pour vous permettre de vous consacrer à l’essentiel : le développement de vos activités. Plus d’info ? Contactez Jocelyne Hincq, 02 563 68 57 jh@beci.be. À lire sur notre site web : quelques conseils pour aborder la négociation interculturelle avec des partenaires iraniens – et mettre toutes les chances de votre côté : 1. Prenez conscience de la différence de valeurs culturelles 2. Gare aux stéréotypes 3. Ne négligez pas les préliminaires 4. Sur un pied d’égalité 5. Évitez les délais Article complet : www.beci.be/international/je_developpe/ 46,9 % 4 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 c’est le score moyen obtenu par les participants à notre quiz « écoresponsable ». Une majorité de participants ont su répondre correctement à 3 questions (sur 6), ce qui correspond à un niveau « intermédiaire ». La preuve qu’il reste un potentiel d’amélioration (et d’économies !) dans les entreprises. Et vous, voulez-vous faire le test ? Rendez-vous page 46 !

THINK TANK BECI ONLINE Social Media Faites connaissance avec nos nouveaux membres sur notre page facebook ! Parmi eux, ce mois-ci : le bureau de consultance Micropole. L’échec est un diplôme » : telle est la devise du programme reStart de BECI, pour aider l’entrepreneur failli à relancer un nouveau projet entrepreneurial. Le programme a été présenté le 9 mars en présence du ministre de l’Économie Didier Gosuin. Voir notre article en p. 31. L’Export Toolbox, ce sont une douzaine de fiches thématiques, développées en collaboration avec des experts, pour vous aider à déployer vos activités à l’international. Elles sont consultables sur notre site web. En exergue ce mois-ci : comment déterminer la TVA applicable à vos livraisons de biens et prestations de services à l’étranger ? Plus d’info : www.beci.be/international/j_exporte/ Par l’intermédiaire de BECI, le ministre Pascal Smet s’est adressé aux entreprises bruxelloises pour présenter sa vision de la mobilité urbaine. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 5

Publi-reportage Leo Grimberg Fondateur de Panadas factory. “Ingénieur informaticien de formation, je n’avais aucune expérience de travail avec des ouvriers.” “Quand on recrute, un CV ne veut pas toujours dire grand chose. Dès lors, il est parfois difficile d’y voir clair. Actiris m’aide à définir les profils que je recherche et filtre les candidats pour moi.” ‘‘Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise.’’ Fondée en 2010, Panadas Factory est une entreprise agro-alimentaire spécialisée dans la production de surgelés. Son créateur, Leo Grimberg, évoque ses recrutements depuis le début de son projet. ✓Pourquoi avoir fait appel à Select Actiris pour vos recrutements ? Quand j’ai créé Panadas Factory, je venais d’arriver en Belgique et j’avais besoin de conseils sur les aides à l’embauche. J’ai donc très logiquement contacté Actiris. Le consultant qui s’est occupé de moi a été très efficace et a agi concrètement. Mon premier employé est arrivé grâce à une FPI (Formation professionnelle individuelle). Très vite, le nombre de travailleurs dans l’entreprise a augmenté. Avec Actiris, on a mis en place un plan à moyen et long terme pour la gestion du personnel. ✓En quoi cela vous a-t-il aidé à développer votre entreprise ? Sans les aides à l’embauche de type FPI et Activa, je n’aurais jamais pu lancer mon entreprise. Maintenant, j’embauche des personnes en CDI mais, au début, cela n’était pas possible pour Panadas. Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise. Panadas Factory en chiffres • 20 collaborateurs 100% 4.000 empanadas préparés par jour des travailleurs embauchés via Select Actiris Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quels sont vos projets ? L’entreprise continue de grandir donc je vais encore recruter prochainement, toujours avec l’aide de Select Actiris. Les profils se diversifient. À chaque évolution de l’entreprise, nous faisons le point sur les possibilités en matière de personnel. Maintenant, nous allons ouvrir un restaurant et des points de vente direct. Dès lors, nous recherchons des profils bien différents de celui des ouvriers que nous avons embauchés jusqu’ici. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be

THINK TANK CARABISTOUILLES La Formule électrique repassera (ou pas…) Dans une cacophonie hallucinante entre la Ville, la Région et Koekelberg, qui prouve une fois de plus l’impossible gouvernance de notre capitale, le GP de Formule électrique prévu le 1er juillet du côté de la Basilique a donc été finalement annulé. Bruxelles aurait été le centre d’intérêt de 200 millions de téléspectateurs et d’internautes, dont 30 % de Chinois et d’Indiens. Avec à l’Europe des colloques sur l’avenir de l’électrique soutenus par le commissaire européen espagnol Miguel Arias Canete. Nos hôtels et restaurants auraient fait le plein. Tant pis, la chance repassera (peut-être). Même Audi, futur potentiel partenaire de l’épreuve, est resté les bras ballants face à ce manque de clairvoyance global. Et on rappelle que le financement était privé. Il suffisait à nos politiques de dire « oui ». 22 octobre 1972 C’est la date du dernier match officiel de football, Union-Saint-Gilloise contre Standard de Liège. 45 ans de disette pour les fidèles supporters de l’Union, qui prendront fin le 14 avril – et au Roi Baudouin s’il vous plaît ! Une forme de Manneken Pis contre Tchantchès dans le cadre des play-offs 2. Jack dans le sillage de Facebook et Snapchat Jack Abrams (ex-Pain Quotidien, ex-Wilink) a perdu ses parents très jeune et il a passé son enfance dans l’espoir de recevoir un message de leur part. C’est la genèse d’une application qui permet d’envoyer des messages programmés, que l’on ne peut ouvrir qu’à une date choisie par l’expéditeur. Rejoint par Michel Tombroff, le créateur de Softkinetic (le système qui a permis de jouer de manière interactive à la Playstation), Jack truste tous les prix. D’aucuns lui promettent le même succès que Snapchat, qui vient de faire une entrée fracassante en bourse. Un seul regret : ils ont basé leur société à Lasne… Rouler sans boîtier, plus grave que rouler sous influence ? En ville, on n’aime pas trop entendre vrombir les camions. Mais quand on fait ses courses, on apprécie de trouver des rayons bien garnis. La solution ? Bannir les camions du centre et préférer les camionnettes. C’est un peu l’idée de la taxe kilométrique pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes. Et comment ça marche, le contrôle de cette taxe kilométrique à Bruxelles ? Prenons un cas réel. Ce contrôle a-t-il eu lieu au centre-ville ou en deuxième couronne ? Pour préserver la circulation, soulager les habitants ? Pour éviter des émissions inutiles ? Pas du tout. Ce contrôle est-il représentatif ? Nous l’ignorons. Si vous êtes contrôleur en quête de performance, postez-vous de préférence en bordure de la ville et à proximité de l’autoroute. Encore mieux, placez-vous en embuscade à la sortie du dépôt d’un grossiste dont les 50 camions livrent des produits frais aux traiteurs, supermarchés, collectivités, écoles… 3.500 livraisons par semaine : vous arriverez bien à coincer quelqu’un sur les 300 mètres qui séparent le site de l’autoroute, située en Région flamande. Et ça marche ! Un boîtier qui ne s’enclenche pas au démarrage, ça arrive. Le conducteur sort à peine du site et… crac dedans. Actions correctives ? Non. Il faut payer surle-champ, sinon le camion sera immobilisé. Ce sera 1.000 euros. Comment ? Oui, 1.000 euros à débourser immédiatement. Le patron n’a qu’à venir régler l’addition. Pourquoi une telle rigueur ? En réalité, un automobiliste lambda qui a bu quatre bières pourra s’en sortir nettement mieux ! Pas de confiscation de papiers. Pas d’immobilisation du véhicule. Pas d’amende à payer sur-le-champ. Deux poids, deux mesures. Au moins, que le paiement puisse se faire plus tard. Sinon, le citoyen pourra s’interroger : rouler sans boîtier est-il plus grave que rouler sous influence ? B. Russel BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 7 Trop is teveel

THINK TANK POUR OU CONTRE Le Pacte d’Excellence L’idée d’une réforme ambitieuse de l’enseignement francophone rassemble et sa nécessité est consentie par tous. Mais le « Pacte d’Excellence » appelle des changements majeurs, notamment dans l’enseignement qualifiant. Les voies choisies restent à préciser et leur mise en pratique soulève certaines appréhensions. Ophélie Delarouzée Olivier Remels, secrétaire général de la Fondation pour l’Enseignement1 Ce Pacte est celui des acteurs de terrain et cette démarche bottom-up est historique. Il y a consensus sur les constats et les grandes ambitions qui l’animent : le chômage des moins de 25 ans avoisine encore les 27 % en Fédération Wallonie-Bruxelles ; les jeunes qui ne sont ni dans un parcours éducatif ni de formation (les « neets », ndlr) sont plus de 13 % pour 5 % d’emplois non qualifiés ; l’étude PISA 2015 classe la Belgique francophone 26e sur 38 en mathématiques, 28e en sciences et 8e en lecture, et les meilleurs résultats tendent à baisser. Il y a une forte corrélation entre le décrochage scolaire et l’indice socio-économique des élèves. Pour la première fois, les acteurs s’accordent pour traiter les problèmes de manière globale et systémique. On vise par exemple à développer les pratiques collaboratives entre enseignants, qu’on sait vecteurs de réussite. Les écoles seront mieux accompagnées grâce à la réforme de la gouvernance et le pilotage par objectifs. Des moyens importants seront dégagés pour limiter le redoublement, qui coûte cher d’ailleurs. Le pacte devrait nécessiter 220 millions en vitesse de croisière, mais l’essentiel sera trouvé dans des marges à l’intérieur du système, en faisant mieux qu’aujourd’hui. Le tronc commun sera bien davantage pluridisciplinaire. On va notamment ajouter aux domaines d’apprentissage de base l’éveil polytechnique aux métiers, à l’art, au numérique, et même l’esprit d’entreprendre. Par une orientation positive construite au sein du parcours de l’élève, on va sortir de cette logique de relégation du général vers le qualifiant. Le Pacte veut aussi simplifier le paysage, éviter d’avoir plusieurs parcours pour un même métier. De plus, des options surpeuplées mènent peu à l’emploi et d’autres sont désertées alors qu’elles offrent des débouchés. L’offre d’options tiendra mieux compte du contexte socio-économique local pour favoriser l’accès à l’emploi. L’enseignement qualifiant collaborera plus largement avec les acteurs sectoriels. Joseph Thonon, président communautaire de la CGSP-Enseignement Le Pacte n’est jamais qu’une somme de bonnes intentions. Les gouvernements successifs devront le mettre en œuvre et le diable est dans le détail. La concrétisation politique appelle une vigilance syndicale constante, aussi bien pour la qualité du système éducatif que pour les enseignants. Pour le projet de pilotage des écoles, on ne veut pas de sanctions individuelles sur un contrat d’objectifs collectif. Le contrôle et les sanctions des enseignants doivent être séparés du système de pilotage, sinon cela devient du management d’entreprise privée. La mixité devrait être renforcée avec la remédiation et avec la prolongation du tronc commun. Mais, pour qu’on n’ait pas des contenus et des niveaux complètement différents, il faudrait un référentiel beaucoup plus strict. S’il est un peu vague, les quatre réseaux continueront à avoir des programmes et des applications différents. Revaloriser l’enseignement technique et en faire un vrai choix doit aussi participer à la mixité. Ici, la première crainte tient au fait que la formation qualifiante va être réduite de quatre à trois ans. L’enseignement professionnel et l’enseignement de qualification, qui comprend plus de cours généraux et techniques, vont être ramassés en une seule filière et cela pose de nombreuses questions. Les entreprises se disent incapables de fournir les stages actuels et il est attendu qu’elles s’impliquent plus dans la formation. Quant à la certification prévue par unités, elle est encore expérimentale et cause des problèmes : lassitude de répéter une même action avant de passer à la suivante, lourdeur administrative... Si l’évaluation n’est pas positive, le pacte prévoit de penser un autre système unique. Nous avons certes reçu des garanties pour l’emploi. Les normes de fermeture des écoles de petite taille qui n’avaient que du qualifiant vont être abaissées. Les départs en pension pourraient permettre le non-remplacement d’enseignants, mais une requalification sera nécessaire afin que certains puissent glisser d’un poste à l’autre. 1. La Fondation pour l’Enseignement a présidé le groupe de travail pour nourrir la réforme de l’enseignement technique et professionnel. 8 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 © Thinkstock

TABLE RONDE Mobilité partagée : des solutions à trouver ensemble Parce qu’elle représente un enjeu fondamental pour le développement économique de tout Bruxelles, la mobilité a constitué le thème d’une récente table ronde organisée par BECI. Elle a réuni les représentants de plusieurs sociétés de la capitale liées au transport partagé. A vec des prévisions et des chiffres bruxellois assez pessimistes quant à la situation des transports d’ici 2030 – 30 secondes en plus pour parcourir un kilomètre, vitesse moyenne de circulation en chute de 25 %... – la mobilité dans la capitale reste une question cruciale. En témoigne la participation à cette table ronde d’une bonne vingtaine de représentants bruxellois de sociétés de transport partagé, visiblement soucieux et impliqués face à cette problématique. Avec comme mot d’ordre : trouver des solutions. Au plus vite, même ! L’occasion de prendre le pouls auprès de quelques entrepreneurs du secteur et d’apprécier, malgré la frustration généralement ressentie, le respect et la cordialité régnant entre les acteurs. Préoccupation partagée Serge Starckmann, qui œuvre pour Zen Car, une société de location de véhicules électriques pour les déplacements courts à Bruxelles, faisait partie des premiers à s’exprimer: « Nous sommes en train d’élargir notre réseau bruxellois sur les 19 communes. Il y un souci, chacun l’aura constaté, mais la ville jouit pourtant d’un beau potentiel et d’une belle marge de progression en la matière. » Un avis partagé par Gus van Rijckevorsel, gestionnaire d’une application de covoiturage visant les grandes entreprises (Kowo). Comme la plupart des intervenants, il faisait part de sa déception face aux problèmes de mobilités qui finissent par miner la motivation de chacun et, indirectement, le développement économique de la ville. « Nous devons trouver les solutions de mobilité tous ensemble, pour que tout le monde en profite », soulignait Laurent Baeke (CarAmigo, location de voitures entre particuliers). « Oui, il faut impérativement trouver des alternatives concrètes. Un pas est à franchir, et nous avons sans conteste chacun un rôle important à jouer », abondait Joost Verdiesen (Uber). Fiscalité Plusieurs fois, la surabondance des voitures a été évoquée, et pas uniquement pour des zones bien connues comme le boulevard Reyers, le Ring ou les Quatre-Bras de Tervuren... Une étude récente l’a encore confirmé : Bruxelles reste bel et bien l’une des villes les plus congestionnées d’Europe. Rien d’étonnant à ce que plusieurs sociétés de covoiturage (comme Taxi Stop) ou de scooters partagés (Scooty), très tendance eux aussi, se soient jointes à la table ronde. Parmi les participants qui se sont exprimés figuraient notamment Morena Krcmar et Patrick Foster (Drivy, location de voitures), Anne-Claire Vanfleteren (Commuty, covoiturage), Étienne Rigo (Octa+, mais aussi sa jeune filiale Modalizy, qui propose une carte pour gérer un BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 9 David Hainaut © Reporters

THINK TANK budget mobilité) ou Kate Croisier (Zipcar, autopartage). Des nombreux thèmes abordés, on retiendra notamment la fiscalité, peut-être à revoir dans certains cas (« Il faudrait établir un cadre clair autour de la taxation, qui se situe à un niveau anormal pour les entrepreneurs », estimait Gus van Rijckevorsel), mais aussi l’essor des taxis partagés, ainsi que le développement actuel des applications de covoiturage. Des travailleurs demandeurs Comme l’a déclaré Xavier Dehan, chargé de mission auprès de BECI, « Il serait important pour chacun de se concerter avec les syndicats, de sorte à ce que tous les travailleurs, eux-mêmes demandeurs d’améliorations pour circuler, soient concernés. Nous devons bien nous rendre compte que, si la mobilité est aujourd’hui identifiée comme le problème n°1 par la moitié des entreprises, ce chiffre va encore considérablement gonfler dans les mois et les années à venir. On annonce même une augmentation de 44 % des besoins de transport à Bruxelles, d’ici une petite quinzaine d’années ! » Gus van Rijckevorsel (Kowo) la presse, sur le projet Good Move – ce site internet permettant aux usagers d’émettre leurs avis sur la thématique de la mobilité. « Cela risque d’être utopique d’imaginer des pistes de réflexion de ce côté », commentait Ischa Lambrechts, conseiller mobilité de BECI, assez dubitatif quant à une réelle participation des utilisateurs. Ou, pour utiliser la formule plus directe d’Étienne Rigo (Modalizy), « On n’est vraiment pas sortis de l’auberge… ». Se montrer imaginatif Bref, on sent qu’il est « moins une », notamment pour éviter la fuite parfois envisagée de certains entrepreneurs bruxellois, dans le cas où ces problèmes de congestion perdureraient. Olivier Willocx (BECI) Xavier Dehan, qui a rappelé le travail de fond accompli par BECI dans son Livre Blanc de la Mobilité, régulièrement mis à jour, a par ailleurs indiqué que Bruxelles tendait curieusement à réduire le nombre de ses emplacements de parking. « Il y a pourtant encore assez de place pour tout le monde à ce niveau, mais nous venons de perdre 60 000 unités de parking en quelques années à peine. C’est beaucoup. » Prendre des engagements communs Olivier Willocx, Administrateur délégué de BECI, a quant à lui plusieurs fois insisté sur la puissance potentielle de l’effet de groupe. Un rappel utile : « C’est important et toujours plus efficace de prendre des engagements ensemble, répétons-le. Vouloir agir seul dans son coin n’a plus beaucoup de sens. La communication entre tous les acteurs est primordiale. Il s’agit aussi de convertir ceux qui ne semblent pas concernés. Si certaines personnes sont prêtes à modifier leurs comportements, alors on pourrait faire changer les comportements de tout le monde. » À la question « Que pouvons-nous faire ensemble, exactement ? », Olivier Willocx répondait, par exemple, par l’élaboration d’un catalogue d’alternatives et, pourquoi pas, une campagne réfléchie, destinée à sensibiliser tous les acteurs et le public. Sans surprise, il s’est également interrogé, comme quelques jours plus tôt dans 10 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Mais gageons que le Plan Régional de Mobilité puisse un jour – réellement – améliorer la mobilité à Bruxelles. Jan De Brabanter, secrétaire général adjoint de BECI, le répétait : « Un appel doit être lancé vers toutes les entreprises. Les partenaires doivent se consulter. Cela ne pourra qu’avoir une influence. » Parallèlement aux réactions collectives, vivement souhaitées, il appartient à chacun, entrepreneur ou particulier, de se montrer imaginatif pour entrevoir l’une ou l’autre solution. « Est-ce que sur Bruxelles, nous ne serions finalement pas capables, un jour, de prendre des engagements sociétaux ? Ne serait-ce pas là l’occasion de montrer un exemple ? », martelait Olivier Willocx. Bruxelles, via ses entrepreneurs, semble en tout cas avoir les atouts en main pour poursuivre cette vaste remise en question. Et ainsi anticiper l’avenir de la mobilité avec sérénité et lucidité. ● Étienne Rigo (Modalizy) © Reporters © Reporters © Reporters

“ Etterbeek, ma station du futur !’’ Dany Le Pionnier de la mobilité intelligente a ouvert ses portes à Etterbeek. Venez découvrir la station de la mobilité future.

ENTERPRISE EUROPE NETWORK Transports : l’Europe en appelle aux projets L’Union Européenne est décidée à améliorer ses infrastructures de transport – et elle est prête à y mettre les moyens : un appel à propositions a été lancé au mois de février, soutenu par une combinaison inédite d’instruments financiers. Emmanuel Robert L iaisons transfrontalières, gestion du trafic ferroviaire et aérien, transport routier intelligent : les besoins à combler ne manquent pas pour garantir de meilleures connexions au sein de l’Union Européenne et améliorer les infrastructures de transport. Ce chantier, prioritaire pour le développement économique de l’UE et générateur d’importants contrats pour les entreprises, va bénéficier de nouveaux financements. Au mois de février, la Commission européenne a lancé un appel à propositions d’un nouveau genre, dit « blending » (« mixte ») : il s’agit de combiner les subventions existantes du MIE (le Mécanisme pour l’Interconnexion de l’Europe), à hauteur d’un milliard d’euros, avec d’autres instruments financiers publics ou privés, au premier rang desquels l’EFSI (le Fonds européen pour les investissements stratégiques, bras financier du « plan Juncker »). Une combinaison inédite au service d’un double objectif : relancer l’investissement pour financer des projets innovants et durables, tout en soutenant les emplois nécessaires pour mettre ces infrastructures en place. L’appel contribue à la mise en œuvre de la stratégie européenne pour une mobilité « décarbonée » et soutient d’autres investissements dans le transport durable : « La mobilité du futur doit être propre, connectée et concurrentielle, et requiert de nouveaux modes de financement », déclare Maros Sefcovic, vice-président de la Commission européenne pour l’union de l’énergie. « L’appel à propositions est une première étape importante à cet égard. Il servira de base aux travaux que nous engagerons cette année afin de mettre en œuvre la stratégie européenne pour une mobilité à faible taux d’émissions.» « Concrétiser notre vision d’une mobilité sans rupture, intelligente et durable en Europe nécessite des investissements que les fonds publics ne peuvent pas financer à eux seuls », ajoute Violeta Bulc, commissaire pour les transports. « C’est la raison pour laquelle nous lançons une solution innovante qui permettra de tirer le meilleur parti de nos ressources, et de libérer le potentiel inexploité d’investissements privés. » Des opportunités pour les entreprises Afin de recevoir l’appui du MIE, les candidats devront démontrer que leur projet est financièrement suffisamment crédible pour obtenir un financement complémentaire d’institutions de financement publiques ou privées. L’accent sera mis sur les projets qui visent à éliminer les goulets d’étranglement, à soutenir les liaisons transfrontalières et à accélérer la numérisation des transports, à 12 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 garantir des systèmes de transport durables et efficaces, et à améliorer l’intermodalité et l’interopérabilité du réseau de transport. Sont notamment concernés les nouvelles technologies et les systèmes de gestion du trafic tels que le système européen de gestion du trafic ferroviaire, les systèmes de transport intelligents pour la route, ou encore le programme de recherche sur la gestion du trafic aérien dans le ciel unique européen. L’appel à propositions s’adresse à de grands projets (d’un montant est supérieur à 10 millions d’euros), mais les PME auraient tort de s’en désintéresser. D’une part, certains projets peuvent les concerner directement ; d’autre part, les projets retenus impliqueront très certainement de multiples acteurs dans la chaîne de valeur – dont de nombreuses PME, en tant que sous-traitantes d’autres acteurs. Les PME de divers secteurs potentiellement concernés (transports, mais aussi travaux publics, IT, etc.) seront donc bien inspirées de suivre l’avancement des dossiers. Seuls les travaux (et non les études) seront soutenus. Deux dates limites sont prévues pour le dépôt des propositions : le 14 juillet et le 30 novembre 2017. La procédure « blending » est alors décomposée en trois étapes : dépôt d’un dossier de demande de subvention ; puis une procédure d’évaluation et de validation des projets retenus ; enfin, la finalisation et la signature des conventions de subvention. ● Plus d’Info ? https://ec.europa.eu/inea/en/ connecting-europe-facility Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 – jpm@beci.be. © Thinkstock

INTERNATIONAL INSCRIPTION OUVERTE JUSQU’AU 21 AVRIL Serez-vous l’un des Brussels Best Exporters? Organisés par Bruxelles Invest & Export, les Brussels Best Exporters visent à récompenser et encourager les entreprises bruxelloises performantes sur les marchés étrangers. Cette année, ce pourrait être vous ! Pourquoi pas ? Gaëlle Hoogsteyn P our leur 4e édition, les Brussels Best Exporters restent fidèles à leurs objectifs : mettre en lumière les plus belles réussites bruxelloises à l’international et souligner toute l’importance des exportations pour le développement de l’économie régionale – ainsi que pour l’emploi. Le palmarès témoigne à souhait du dynamisme et de la diversité des entreprises bruxelloises : MobileExpense (catégorie services) et Sterop (catégorie biens), ont été sacrées toutes deux lauréates en 2015. La première automatise la gestion des frais professionnels via une application web et la seconde est spécialisée dans les produits pharmaceutiques. En 2013, Numeca, experte en logiciels de simulation des écoulements de fluides, et Telelingua, société de traduction, avaient remporté le Prix, précédées en 2012 par les sociétés Maille France, spécialisée en lingerie fine, et 3 E, experte en logiciels dans le domaine de l’énergie renouvelable. Six PME bruxelloises seront à nouveau nominées : trois par catégorie (biens et services). Toutes les six verront la présentation vidéo de leurs activités diffusée lors de la cérémonie. Elles recevront d’ailleurs cette capsule vidéo pour leur communication future ainsi qu’un trophée dû au créateur bruxellois Jean-François D’Or. Par ailleurs, grâce aux partenaires du concours, elles recevront une formation en langues ainsi que deux billets d’avion pour un voyage de prospection. La PME lauréate dans chaque catégorie se verra en outre octroyer le remboursement de frais consacrés au développement de son activité à l’export, à hauteur de 5.000 euros. Sans compter la reconnaissance liée au titre de Brussels Best Exporters vis-à-vis des clients, prospects et partenaires, ni le moteur de motivation que représente une nomination pour le personnel de l’entreprise ! Tenté par l’aventure ? Vous êtes une PME exportatrice établie à Bruxelles depuis au moins trois ans ? Vos produits ou services ont franchi nos frontières avec succès ? Alors vous êtes peut-être l’un des Brussels Best Exporters 2017 ! Rendez-vous sur www.invest-export.brussels pour le règlement complet. Vous avez jusqu’au 21 avril pour remplir le formulaire de participation et le transmettre via brusselsbestexporters@sprb.brussels. Un panel d’experts chevronnés évaluera votre présence à l’international sur la base des critères repris dans le règlement. Il ne vous reste plus qu’à croiser les doigts et réserver la date du 28 juin ! Les prix seront remis dans le cadre prestigieux du Palais des Beaux-Arts par la Secrétaire d’État au Commerce extérieur, en présence des attachés économiques et commerciaux de Bruxelles Invest Brussels Best Exporters 2015, aux Beaux-Arts : les deux lauréats reçoivent leur trophée. & Export à l’étranger, ainsi que des entreprises bruxelloises et des partenaires du concours. À vos marques, prêts ? Partez ! Inscrivez-vous ! ● 5 bonnes raisons de participer • Votre entreprise sous le feu des projecteurs : les lauréats et nominés bénéficient d’une fenêtre d’exposition sur leur entreprise. La cérémonie de remise des trophées est aussi une belle opportunité pour réseauter ! • De belles récompenses à la clé : les Brussels Best Exporters sont dotés de prix particulièrement utiles pour le développement de votre activité internationale. • Une source de motivation pour votre personnel : la participation à un concours comme les Brussels Best Exporters permet de souder vos équipes autour d’un projet commun. Si une nomination ou une distinction est à la clé, ce sera la cerise sur le gâteau ! • Une source d’inspiration pour les PME bruxelloises : les entreprises récompensées sont de véritables ambassadeurs pour les PME bruxelloises actives à l’exportation. Elles peuvent convaincre les entrepreneurs qu’il est possible de se faire une place dans le commerce international ! • Un label reconnu : les entreprises récompensées peuvent utiliser le label « Brussels Best Exporters 2017 » dans le cadre de leur communication : une marque de reconnaissance auprès de leurs clients, dans leurs activités de prospection et leurs contacts commerciaux. BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 13

FINANCER L’ENTREPRISE Monter un financement : une aventure humaine En 2014, près de 9 PME belges sur 10 ayant introduit une demande de crédit bancaire l’ont obtenu, en totalité ou en majeure partie. Ceci nous place nettement au-dessus des 73 % de la moyenne européenne. La qualité du plan financier, la bonne santé de l’entreprise et le secteur d’activités sont évidemment des critères déterminants. Mais il semble également que les qualités humaines et la transparence jouent un rôle non négligeable dans le financement des entreprises. D’ après une étude de la Banque Centrale Européenne (BCE), 88 % des PME belges ont obtenu en 2014 la totalité ou une grande partie de leur demande de crédit, contre 73 % pour les entreprises européennes. Si l’accès au financement est relativement aisé pour les entreprises belges, toutes ne sont évidemment pas égales face à l’octroi d’un crédit. Les inégalités Le secteur semble être un facteur déterminant pour l’octroi des crédits. Géraldine Lantin est Senior Business Banking Expert chez Belfius. Chiffres à l’appui, elle dresse ce constat : « Il y a bien plus de faillites dans l’horeca, la construction et le commerce de détail que dans les autres secteurs. Selon une enquête menée par le spécialiste financier Graydon, le taux de survie à cinq ans des entreprises dans l’horeca est de 56 %. Au niveau des professions libérales, il est de 86 %. Dans l’industrie, on est à 75 %, et la moyenne nationale est de 66 %. Le métier principal du banquier est de gérer l’épargne de ses clients et de la transformer en crédit en bon père de famille. Il sera donc plus circonspect dans les projets concernant les secteurs à risques. Les entrepreneurs devront dès lors être d’autant plus convaincants dans ce type d’activités pour nous démontrer la qualité de leur projet et leur singularité. » L’âge de l’entreprise a également une influence certaine sur le taux de refus des crédits. Selon la BCE, celui-ci est deux fois plus élevé pour les entreprises ayant moins de cinq ans d’existence. Rien d’étonnant quand on sait que 30 % des entreprises belges ne vivent pas plus de cinq ans… 14 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Julien Ide La taille de l’entreprise marque également la différence. Selon l’étude précitée de la BCE, les entreprises de 50 à 249 travailleurs ont essuyé en 2014 un taux de refus de 6 %, contre 3 % pour les entreprises dont l’effectif dépasse les 250 collaborateurs. Des résultats qui n’étonnent pas Géraldine Lantin : « Lorsqu’une entreprise est plus grande, elle bénéficie de plus d’expertise. Elle a déjà souvent passé le stade fatidique des cinq premières années et peut se prévaloir d’un historique de chiffres et diversifier ses sources de financement. Cela rassure en général les banques. » « Concepteurs de solutions » Diversifier les sources : telle est sans doute la clé pour réussir le montage d’un projet. De plus en plus, le banquier intervient à ce niveau comme un expert qui accompagne son client entrepreneur. Comme nous l’expliquait Damien Van Renterghem, CEO de KBC Brussels, il y a quelques mois, le banquier devient un « concepteur de solutions » : « Vis-à-vis des PME par exemple, si ne pouvons pas financer nous-mêmes la totalité de leurs projets, nous pouvons les conseiller et leur trouver le meilleur montage, qui pourra impliquer du cofinancement, du crowdfunding, des subsides régionaux, etc., loin d’une approche de crédit classique. » C’est ainsi que KBC Brussels a mis en place un tout nouveau département pour informer ses clients sur toutes les possibilités de subsides. « Par exemple, les investissements généraux peuvent être accompagnés de subsides allant de 5 à 30 % de l’investissement de départ. Pour les investissements spécifiques, cela peut monter jusqu’à © Thinkstock

TOPIC 40 % », explique Dimitri Van Rossum, Head of Subsidia@ KBC Brussels1 . Autre possibilité : le cofinancement par des proches, ceux que l’on appelle les « FFF » (Family, Fools and Friends), qui peuvent mettre des liquidités à disposition sous forme de de capital ou de prêt. « C’est devenu très intéressant fiscalement depuis la réforme fédérale avec le tax shift et le tax shelter pour starters », souligne M. Van Rossum. « À condition de respecter certains critères, lorsque le FFF prend une participation dans le capital de la société, il peut bénéficier d’une réduction d’impôt de 30 à 45 % sur le montant investi. S’il prête de l’argent à la société, le précompte mobilier est de 0 % sur les intérêts des premiers 15 000 € prêtés. Il est tout à fait possible de multiplier les prêteurs afin d’éviter le précompte. Pour les starters confirmés (en phase de commercialisation), le crowdfunding est une autre forme de financement qui est en train d’exploser. Il y a également les business angels, très en vogue. Ces groupements privés d’investisseurs apportent non seulement des capitaux, mais aussi leur réseau et leur savoir-faire. Si l’entrepreneur bénéficie déjà d’un financement d’une autre structure, c’est un signe de crédibilité du projet. Le banquier lui accordera donc plus facilement un prêt. » « Le fait qu’une entreprise ait déjà obtenu et bien assumé des crédits par le passé est un élément positif », souligne Géraldine Lantin (Belfius). « Pour un starter, à défaut d’historique, la banque se basera sur la crédibilité de son plan financier. Pour renforcer les projets des starters, il existe toute une série d’outils d’aides au financement proposés par les banques elles-mêmes. Je pense à la garantie du Fonds Européen d’investissement via Belfius, la SRIB ou encore le Fonds Bruxellois de Garantie. » Préparer son dossier Selon Géraldine Lantin, la préparation d’une demande de crédit d’entreprise doit respecter la « règle des 5 P »: Personne, Projet, Paiement, Protection et Perspectives. « Les personnes porteuses du projets sont centrales. Il faut mettre en avant leurs CV, leurs complémentarités et leurs expériences. Le projet doit être original et construit sur des hypothèses tangibles après une mûre réflexion. Le porteur de projet doit également garantir sa capacité de remboursement, c’est-à-dire le paiement. Il doit aussi disposer de protections qui s’expriment sous la forme de garanties, aux niveaux personnel et/ou professionnel pour le crédit sollicité. Finalement, l’entrepreneur doit s’engager dans des perspectives commerciales. Le banquier, surtout depuis les différentes normes prudentielles qui lui sont imposées, ambitionne une relation globale avec ses clients. Le porteur de projet peut montrer son engagement auprès de la banque en y plaçant son compte privé, en souscrivant à une épargne pension ou encore à des placements. Le banquier s’engagera en retour à optimiser la construction de son patrimoine professionnel et privé grâce à cette vue d’ensemble globale et à long terme. » Nicolas Dhaene est directeur adjoint de la chaîne de magasins Sequoia. Il partage avec nous son expérience de chef d’entreprise. « Il faut bien sûr un business plan bien ficelé. Mais je crois qu’il est important aussi de mettre en avant l’histoire de l’entreprise et de ses fondateurs car ce sont autant d’expériences sur lesquelles votre banquier va pouvoir s’appuyer pour vous faire confiance.» William Barrault est Senior Relationship Manager chez Triodos, dont l’objectif est de soutenir des projets de développement durable. « Bien sûr, nous sommes attentifs au business plan et à la viabilité du projet lorsqu’on nous demande un crédit. Mais nous finançons également des entreprises qui démarrent à zéro. Nous avons par exemple octroyé un crédit au restaurant Près de Chez Nous, situé dans l’Ilot Sacré. Leur créneau est l’alimentation bio et le circuit court, à l’opposé de ce qui se fait dans le quartier de la rue des bouchers. Nous avons pris le risque de financer cette entreprise qui ne comptait alors que quelques mois d’existence et moins de dix employés. » Convaincre son banquier : trois conseils Nous avons demandé à nos intervenants de livrer quelques conseils qui devraient vous aider à convaincre votre banquier. 1. Voir article p.23 NEW USE NEW MOVE NEW MOVE NEW USE Prospective 2030. New forms of mobility generate new urban uses, new urban uses generate new forms of mobility FORUM 10 & 11.05.2017 BOZAR BOZAR Center for Fine Arts Brussels 10.05.2017 – 19 :00 Lecture by JAN GHEL 11.05.2017 – 19 :00 – 18 :00 FORUM – 7 workshops - 20 speakers Informations: http://urbanistes.be/fup/ Organization With support Partners Ed. responsable : Paul Vermeylen, Architects’House rue Ernest Allard 21 à 1000 Bruxelles

TOPIC Les nouveaux métiers du banquier Géraldine Lantin : « Je recommande de maîtriser les chiffres clés relatifs au chiffre d’affaire, aux prévisions, aux marges et à la trésorerie. Lors du premier rendez-vous avec le banquier, le projet doit déjà être bien ficelé grâce à une bonne préparation et à un bon accompagnement. On n’a jamais l’occasion de faire une ‘deuxième première impression’. Il est très difficile de changer l’opinion d’un comité de crédit. Il faut aussi voir son banquier régulièrement, même quand tout va bien. Cela le rassure de voir un beau bulletin. Il est important de trouver un juste équilibre entre enthousiasme et pragmatisme. Le projet doit être crédible et convaincant. Il doit dégager une rentabilité et une pérennité. Le banquier souhaite bien connaître son client pour pouvoir lui faire confiance. D’où l’intérêt mutuel d’une relation globale. » Dimitri Van Rossum : « Pour maximiser vos chances d’obtenir un crédit, venez présenter à votre banquier un véritable business plan ; un plan financier ne suffit pas. Le plan financier fait partie intégrante du business plan dans lequel vous expliquerez également le choix de tel secteur, tel produit/service, tel prix, tel réseau de distribution, une étude de marché (fournisseurs, clients, concurrence…), etc. Ne vous oubliez pas non plus ! Présentez-vous, votre expérience, votre histoire, vos atouts… Donnez à votre banquier envie de travailler avec vous. » Nicolas Dhaene : « Il peut être intéressant de partager sa propre réalité avec son banquier en organisant par exemple une visite de l’entreprise. Je conseille de faire preuve d’empathie. L’important pour bien construire son dossier est avant tout d’écouter les réserves ou les appréhensions de votre banquier. Si vous rencontrez des problèmes ou que vous prévoyez des risques ou des obstacles, dites-le. Vous y gagnerez en confiance et en crédibilité. Soyez flexible : plutôt que de demander des conditions précises, prenez l’habitude de demander à vos banquiers la solution qui leur conviendrait le mieux. » William Barrault : « Notre décision se forge sur base des entretiens que nous avons avec teur de projet. Maîtrise-t-il son dossier cohérent ? Il est très important que le port projet ait la fibre entrepreneuriale, qu’il soit Les déceptions sont rares grâce à ces entr au cours desquels nous posons énormément de questions. Notre taux de défaut sur l crédits est donc très faible, de l’ordre de 0,1 %. Il est impératif d’être honnête et transparent, même si vous avez des faiblesses. Les avouer constitue en réalité une force. Il faut bien sûr que le produit soit commercialisable. Nous ne pouvons financer un projet que si nous le comprenons pleinement. La demande de crédit doit donc être bien structurée, argumentée et docu mentée. » ● Depuis quelques années, le métier de banquier spécialisé en entreprises se transforme. Il n’est plus uniquement prêteur ou gestionnaire de capitaux. Dimitri Van Rossum, Head of subsidia@KBC Brussels, identifie trois autres activités courantes : « Le banquier a tout d’abord un rôle d’information. Nous intervenons de plus en plus dans des colloques et des conférences pour informer les entrepreneurs sur la législation et les différentes possibilités de financement. Mais aussi sur des procédures dont ils ignorent souvent l’existence et qui peuvent les aider à vendre un service ou un produit, par exemple si celui-ci peut faire l’objet d’un subside au bénéfice du client. » « La deuxième mission du banquier est de préparer les dossiers pour les demandes de cofinancement avec le secteur public. Cela arrive lorsque la banque refuse d’assumer entièrement le risque. Dans ce cas, nous redirigeons l’entreprise vers Brussels Finance (ex-SRIB, ndlr). Malheureusement, leur gestion est encore trop complexe. » « La troisième activité du banquier concerne les garanties. Lorsque l’entrepreneur a besoin d’un garant pour son emprunt, nous nous tournons vers le Fonds de garantie bruxellois. Celui-ci peut apporter sa garantie jusqu’à 500 000 €. » Par ailleurs, certaines banques dont KBC se sont lancées dans l’accompagnement plus spécifique des jeunes entreprises. Ainsi, la plateforme Startit@KBC accueille actuellement une septantaine de starters. « Nous leur donnons accès également à du networking et du coapprentissage. Chaque starter est accompagné par un mentor externe, doit suivre certains cours et assister à des conférences dans le cadre d’une starter academy. » 16 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017

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FINANCER L’ENTREPRISE Crowdfunding : PME cherchent fonds de roulement Les entreprises débutantes ne sont pas les seules à pouvoir bénéficier d’une opération de financement participatif (crowdfunding). Rien n’empêche les PME de faire appel aux investisseurs privés. « Ne plus dépendre totalement des banques pour sa croissance : voilà de quoi il s’agit. » Peter Van Dyck L es médias limitent presque systématiquement le crowdfunding au financement des start-ups. Il s’agit alors de financement participatif par actions (equity-based crowdfunding), une façon pour les investisseurs privés d’investir dans une entreprise débutante. Or, il existe deux autres formes de crowdfunding : les dons – pour lesquels on n’attend rien en retour – et le prêt participatif (crowdlending), par lequel des particuliers prêtent de l’argent à des PME bien établies. C’est dans cette dernière catégorie qu’opère Look&Fin, fondée en 2012. « Nous sommes la première plate-forme en Belgique qui propose aux particuliers de prêter à des PME. L’atout de la formule réside dans l’opportunité donnée aux prêteurs d’investir directement leur épargne dans l’économie réelle tout en la dynamisant », explique Frédéric Lévy Morelle, CEO de Look&Fin. Des investisseurs toujours plus nombreux découvrent ce système alternatif qui diversifie leur portefeuille. « Les quelques 100 dossiers que nous avons ouverts représentent plus de 14 millions d’euros », confie M. Lévy Morelle. « Plus de 4,5 millions d’euros ont déjà été reversés aux prêteurs à ce jour. Les prêts offrent un rendement entre 4 et 11 % l’an, habituellement versé sur une base mensuelle. » Répartition du risque Les start-ups qui se risquent au finan18 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 cement participatif doivent absolument développer un réseau et vendre un concept qui persuade des investisseurs potentiels. Ceci ne s’applique pas avec la même acuité dans le cas d’un prêt participatif. Nicolas-Alexandre Verdbois, Senior Business Analyst, estime que Look&Fin attire surtout les investisseurs par son approche portefeuille : « Ils répartissent leurs investissements sur 10 à 15 entreprises en moyenne, ce qui dilue le risque. » La principale différence avec l’equity-based crowdfunding réside dans le financement d’entreprises déjà bien rodées. Look&Fin établit trois critères dans le choix des bénéficiaires : ces entreprises doivent exister depuis au moins trois ans, elles doivent générer un certain cash-flow et réaliser un chiffre d’affaires suffisant pour le remboursement des prêts. « Les dossiers que nous proposons sur la plate-forme n’y figurent pas par hasard », déclare Frédéric Lévy Morelle. « Chaque proposition de crédit subit une analyse préliminaire approfondie. » M. Verdbois insiste : « Nous consultons les comptes des résultats et les bilans de l’entreprise. Et nous tenons compte d’un Le crowdlending ouvrira de belles perspectives lorsque les PME comprendront qu’elles ne dépendent plus intégralement des banques pour leur croissance. Frédéric Lévy Morelle, CEO de Look&Fin. © R.A. © Thinkstock

TOPIC ‘worst case scenario’ : à périmètre constant, l’entreprise financée sera-t-elle en mesure de rembourser le prêt en trois à cinq ans ? » Entreprises de niche Look&Fin annonce un taux de défaut de 0,8 % – l’un des plus bas du marché. « Nous proposons intentionnellement des dossiers de haute qualité, avec un rapport risque/rendement particulièrement favorable », explique Frédéric Lévy Morelle. « La demande de ce type de placements alternatifs est forte : les comptes d’épargne regorgent d’argent qui ne rapporte rien. Nous offrons du rendement, sans les risques inhérents aux entreprises débutantes. » Les entreprises qui se créent une niche de marché semblent très appréciées du crowdlending. « Nous avons souvent affaire à des entreprises de niche souhaitant structurer des prêts mezzanine », concède M. Lévy Morelle. « Ces dossiers présentent un risque modéré. Il s’agit parfois d’entreprises à croissance rapide qui ont déjà bénéficié de crédits bancaires, mais qui ont besoin d’un fonds de roulement. Nous sommes aussi approchés par des entreprises auxquelles la banque reproche de disposer de trop peu de moyens propres. » Nicolas-Alexandre Verdbois précise : « Et puis, il y a des PME qui veulent consentir davantage d’efforts en marketing, que les banques sont moins enclines à financer. Ces mêmes banques sont tout aussi réticentes face à Nous avons encore un peu de retard par rapport à des pays limitrophes tels que la France et les Pays-Bas. C’est imputable à la réglementation stricte en Belgique. Nicolas-Alexandre Verdbois, Senior Business Analyst Look & Fin. des restructurations, précisément au moment où l’entreprise a besoin d’investissements pour se ressaisir. » Effet de levier Frédéric Lévy Morelle cite une étude de Chambres de Commerce, d’où il ressort que près de deux PME sur trois ont du mal à obtenir des crédits bancaires. « Les banques exigent systématiquement des garanties, alors que nos prêts ne nécessitent pas de telles conditions. » Le crowdfunding génère un effet de levier : il Housing in Brussels made easy YOUR NUMBER ONE FOR CORPORATE HOUSING IN BRUSSELS BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 SERVICED APARTMENTS To fi nd out why, visit www.bbf.be 19 Altran travaille depuis des années avec BBF, fournisseur de « serviced apartments », pour l’hébergement de ses expats à Bruxelles. Nous leur avons posé quelques questions concernant cette collaboration. Altran fait appel depuis des années déjà aux appartements avec services de BBF. De quand date cette collaboration ? Altran travaille avec ses clients à tous les échelons de la chaîne de valeur de leur projet, de la conception à l’industrialisation. Son expertise dans différents domaines et sa présence dans plusieurs secteurs permet à Altran d’être représentée en tant qu’entreprise par plus de 30 000 collaborateurs dans plus de 20 pays. En raison de notre présence mondiale et de notre engagement à offrir le meilleur service à nos clients, nos experts voyagent régulièrement depuis l’étranger vers la Belgique et inversement. Et c’est depuis notre plat pays que BBF nous aide à accueillir au mieux ces personnes depuis 2006. Chaque année, cela représente en moyenne 40 à 50 contrats de location à court et moyen terme. Quels sont les avantages de BBF à vos yeux ? Les avantages peuvent se résumer en deux mots : fl exibilité et professionnalisme. Chez BBF, un simple e-mail ou un coup de téléphone suffi t. Ils connaissent nos exigences, nous recevons un contrat puis une facture mensuelle par e-mail qui détaille tout : loyer, services, nettoyage... Et ce à des prix très compétitifs. Nous ne nous déplaçons jamais, BBF règle tous les problèmes éventuels. Combien de temps ces collaborateurs séjournent-ils en moyenne à Bruxelles ? La plupart séjournent ici pendant toute la durée du projet pour lequel ils viennent en Belgique : 2 semaines à 3 mois ou, dans l’attente d’une habitation adéquate pour leur famille. Selon vous, quel est le principal atout que BBF offre à vos collaPhilippe VRANCKX Benelux Human Resources & Communication Director borateurs pendant leur séjour en Belgique ? Les avantages sont nombreux : BBF propose des studios et des appartements aménagés avec tout le confort nécessaire et toujours situés à des endroits stratégiques : près des transports en commun, des institutions européennes et d’autres quartiers d’affaires, et aussi près des lieux branchés de Bruxelles, ce qui est certainement un point fort pour nos collaborateurs qui sont seuls ou qui viennent de très loin. En plus, dès qu’un problème se présente, BBF envoie un technicien sur place pour le résoudre le plus rapidement possible, si bien que nos collaborateurs n’ont aucun souci à se faire. Et quelle est la principale raison pour laquelle votre responsable de l’hébergement fait appel à BBF ? Nous entretenons une très bonne collaboration : BBF connaît nos exigences et nous pouvons dormir sur nos deux oreilles. C’est aussi la raison pour laquelle BBF est le fournisseur agréé d’Altran pour l’hébergement à Bruxelles. Les immeubles à appartements sont répartis en divers lieux de la capitale. Y a-t-il une préférence particulière pour une certaine région ? Nos collaborateurs choisissent l’endroit où ils veulent séjourner et BBF leur offre une palette géographique optimale : il y en a pour tous les goûts. Comment voyez-vous l’évolution concernant l’hébergement pour vos collaborateurs étrangers dans un avenir proche ? Tant que nous aurons besoin d’héberger des collaborateurs expats, nous continuerons de travailler avec BBF. On ne change pas une équipe qui gagne ! © R.A.

TOPIC L’épargne qui dort devient tout à coup plus simple d’obtenir des fonds complémentaires auprès de la banque. On remarquera au passage que des institutions bancaires telles que la KBC, BNP Paribas et ING ont pris le train du crowdfunding en marche. Depuis le 1er février dernier, une toute nouvelle loi impose à toute personne qui souhaite élaborer une plateforme de financement participatif, d’obtenir préalablement une licence auprès de l’Autorité des Services et Marchés Financiers (FSMA). « Mais quand une banque prend l’initiative d’organiser du crowdfunding, cette licence distincte est superflue », constate Wien De Geyter, secrétaire générale de Febelfin, la fédération du secteur financier belge. « Les entreprises saines doivent disposer de suffisamment de capital à risque. Si les opérations de financement participatif peuvent y contribuer, c’est tout bénéfice pour l’économie. » L’investisseur qui s’engage dans l’equity-based crowdfunding bénéficie d’un avantage fiscal. Le prêt participatif est exonéré de précompte mobilier sur les intérêts des prêts ; des incitants qui ne manqueront pas d’accroître la popularité de ces formules. « Ce marché poursuivra sa croissance », prédit M. Verdbois. « Nous avons encore un peu de retard par rapport à des pays limitrophes tels que la France et les Pays-Bas. C’est imputable à la réglementation stricte en Belgique. » Le CEO de Look&Fin, M. Lévy Morelle, y voit aussi une dimension culturelle. « Nous sommes un peu plus conservateurs. Malgré cela, le crowdlending ouvrira de belles perspectives lorsque les PME comprendront qu’elles ne dépendent plus intégralement des banques pour leur croissance. » Croissance Febelfin relativise toutefois, en citant quelques chiffres. Wien De Geyter : « Les divers types de crowdfunding ont collecté ensemble 29,9 millions d’euros en 2016 – trois fois plus que l’année précédente. Cela peut sembler beaucoup, mais le baromètre du crédit de Febelfin évalue le financement bancaire à 136,7 milliards. Le factoring représente 62,8 milliards. L’émission de créances sur les marchés financiers atteint 58 milliards. On est là face à des montants d’un tout autre ordre. » Elle conclut avec prudence : « Celui qui investit dans le crowdfunding doit être conscient des risques. Dans le cas spécifique de start-ups, il faut se rendre compte que les banques refusent le financement en raison d’un Les investissements de particuliers n’ont aucune raison de se limiter au crowdfunding. Diverses initiatives ont tenté de mobiliser l’épargne des Belges au cours des années écoulées, en soutien à l’économie. Belfius Insurance a créé un think tank pour approfondir ce concept, mais l’initiative s’est éteinte à petit feu. Marc Weissberg, serial entrepreneur de son état, a évoqué la formule de bourses locales qui inciteraient les épargnants à investir. Même son de cloche au gouvernement fédéral, avec d’éventuels avantages fiscaux pour les épargnants. Jan Smets, le gouverneur de la Banque Nationale, suggère de mobiliser les 260 milliards d’euros qui dorment sur les livrets d’épargne des Belges au profit des investissements dans des travaux d’infrastructure, bien nécessaires. Il ne plaide pas forcément pour la suppression de l’avantage fiscal sur les livrets, mais envisage un système comparable pour ces investissements. Commentaire de Wien De Geyter, de Febelfin : « Je tiens à préciser que l’argent de l’épargne ne dort pas. Les banques l’utilisent pour stimuler l’économie en accordant des crédits aux ménages, aux entreprises et aux pouvoirs publics. Je ne vois pas d’inconvénient à réfléchir à une modification d’un régime fiscal avantageux, pour inciter le Belge à investir son épargne d’une autre manière. Mais nous soulignons l’importance de cette épargne, qui constitue une base solide pour nos banques. Une intervention trop brutale pourrait mettre en danger la stabilité de ces fondations. » risque estimé excessif. La loi instaure donc des balises pour ce genre de placements : il est possible d’investir maximum 5000 euros dans un projet. Il est en revanche judicieux d’investir de l’argent dans plusieurs projets, ce qui répartit le risque. » ● Les entreprises saines doivent disposer de suffisamment de capital à risque. Si les opérations de financement participatif peuvent y contribuer, c’est tout bénéfice pour l’économie. Wien De Geyter, secrétaire générale de Febelfin. 20 © R.A.

FINANCER L’ENTREPRISE Le tax shelter pour start-up : attachez vos ceintures ! Quand, sous la plume d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac jette sa bourse à la foule, on lui oppose : « Cette bourse, quelle folie ! » ; et lui de répondre, avec panache : « Quelle folie, oui, mais quel geste ! ». Le « plan tax shelter pour startup » du gouvernement fédéral tient-il du panache ou du véritable levier incitatif ? Tentative d’éclaircissement. Miguel Van Keirsbilck L e constat est cinglant : l’épargne des Belges (pour 260 milliards €) somnole sur des carnets d’épargne qui ne rapportent pas grand-chose, et s’oriente pour moins de 5 % dans l’investissement à risque dans les petites entreprises. Risque qui, rappelons-le, présente néanmoins deux facettes : le risque de perdre et celui… de gagner ! Face à cette frilosité, les gouvernements s’efforcent périodiquement d’encourager l’investissement des particuliers dans les entreprises belges. Il y eut en 1982-1983 les fameux arrêts Monory-De Clercq, qui prévoyaient une réduction de précompte sur dividende pour actions nouvelles. Ici, le geste est encore plus audacieux : la réduction d’impôts ne joue pas sur les dividendes futurs, mais bien en réduction immédiate de l’impôt des personnes physiques (dès l’avertissement extrait-de rôle de l’année suivante), et ce à hauteur de 30 ou 45 %. Quelle folie ! Mais quel geste ! La question devient donc : qui attrapera la bourse lancée par le gouvernement ? Avant d’y répondre, rappelons le mécanisme dans ses grandes lignes. Ces mesures ont vu jour dans le cadre du « plan start-up » du gouvernement Michel, avec effet au 1er juillet 2015 (à ne pas confondre avec le « tax shelter cinéma », récemment étendu aux arts de la scène, qui s’appuie sur un tout autre mécanisme de déduction fiscale à l’impôt des sociétés). Ce plan « tax shelter pour start-up » prévoyait pour l’essentiel : 1. Un cadre fiscal préférentiel de type tax shelter pour les investisseurs dans les start-ups : la réduction d’impôt s’élève à 45 % du montant investi pour les investissements dans les micro-entreprises (moins de 10 travailleurs et moins de 700.000 € de chiffre d’affaires) et à 30 % du montant investi dans les PME (jusqu’à 50 travailleurs et 7.300.000 € de chiffre d’affaires) ; 2. Un cadre fiscal plus intéressant pour le crowdfunding : le même avantage fiscal s’appliquera à celui qui achète des parts ou des actions dans le capital d’une société via le financement participatif (equity crowdfunding) ou un fonds starters. On le sait, cette seconde mesure a connu un accouchement difficile et vient seulement de voir le jour en février 2017. La première mesure, quant à elle, l’investissement direct, est possible depuis le second semestre 2016. Elle est d’une puissance fiscale inédite ! Risque réduit, rendement maximisé ! Illustrons-la par un exemple. Prenons un contribuable particulier quelconque, vous par exemple, bénéficiant de revenus imposables de toute nature : professionnels, mobiliers, immobiliers, divers. Ces revenus lui valent le privilège de payer des impôts à l’IPP au taux marginal de 50 %, hors centimes additionnels. Admettons, pour la facilité de l’exemple et parce que c’est le maximum autorisé par an, qu’il investisse – l’heureux homme qui possède cette somme en liquidités et est redevable d’au moins 45.000 euros d’impôts à l’IPP – 100.000 euros en actions ou en parts sociales dans une start-up (une petite entreprise de moins de 4 ans). Eh bien, par l’effet du plan tax shelter, il bénéficiera dès l’exercice fiscal BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 21 © Thinkstock

TOPIC suivant d’une réduction d’impôts (on parle bien d’une réduction ; pas d’une déduction sur le revenu imposable !) de 45.000 euros si la start-up est une micro-entreprise et de 30.000 euros si c’est une PME. Son risque d’investissement est immédiatement diminué de 45 ou 30 % par l’effet de cette réduction d’impôts. Si, au bout de quatre ans – période minimale de maintien de l’investissement –, il retrouve toutes ses billes, il aura obtenu un rendement de 45 %. S’il a doublé sa mise, pour 55 € effectivement investis, il en retrouvera 200 ! Qui dit mieux ? Et, puisqu’il faut rappeler qu’il s’agit de capital à risque, s’il perd tout, il aura limité son risque à 55 % de son investissement. Il n’y a pas photo ! Cette mesure est l’une des plus puissantes jamais rencontrée dans l’histoire des incitants fiscaux ! Connaît-elle pour autant un grand succès ? Difficile à dire à ce stade. En effet, elle a initialement souffert d’un brouillard régnant sur le second volet – celui du crowdfunding – qui s’est éclairci dernièrement. Les investissements directs réalisés dans ce cadre en 2015 ont sans doute été limités. Pour les investissements de l’année dernière, sans cadastre officiel, il faudra attendre que les revenus 2016 des particuliers soient déclarés au fisc sous le code ad hoc avant le 30 juin 2017, que l’impôt y afférant et ses réductions soient signifiés au printemps 2018, que les statistiques soient réunies au bout du compte… Ce n’est que début 2019, de l’aveu de l’administration fiscale, qu’on pourra évaluer le succès de cette mesure. Interrogés par nos soins, les intermédiaires, banquiers et bureaux de conseil aux investisseurs, reconnaissent que la mesure a suscité plus de fantasmes (se voir rembourser 45.000 euros d’impôts…) que de passage à l’acte (investir 100.000 euros en achetant des parts sociales dans une jeune PME). Il est vrai que la mesure contient des limites que d’aucuns jugent trop étroites, au premier rang desquelles il y a la limite d’investissement que peut recueillir une startup sous ce mécanisme – 250.000 euros – et, d’autre part, l’exclusion du bénéfice fiscal pour le propriétaire et dirigeant de la start-up qui investit dans sa propre entreprise. Néanmoins, il apparaît que les aides au financement d’une start-up traditionnellement consenties par les FFF (Family, Friends and Fools) ont trouvé dans ce plan un encouragement complémentaire, d’autant que le mécanisme n’est nullement réservé aux jeunes pousses des nouvelles technologies mais est accessible aux nouvelles sociétés de tous secteurs, depuis la boulangerie jusqu’au cabinet de dentisterie ! Espérons que les chiffres de création et de croissance de nos PME soient le premier baromètre du succès de cette mesure ! Enfin, s’ouvre la voie du crowdfunding ! Les observateurs l’affirmaient : le tax shelter ne sortira ses pleins effets que lorsque les conditions d’agrément des plateformes de crowdfunding seront définies par l’autorité des services et marchés financiers (FSMA). En effet, il sera plus facile pour une start-up de trouver 100 investisseurs à 1000 €, qu’un seul à 100.000 €. Et ces 100 petits (ou moyens) investisseurs ont besoin d’une plateforme facilitant leur investissement et équilibrant leurs risques. La voie du tax shelter via le crowdfunding est ouverte depuis l’adoption de la loi du 18 décembre 2016, qui organise l’encadrement de telles plateformes électroniques. Mais, si la voie est dégagée, le sommet est encore à atteindre. Selon nos informations, le FSMA n’aurait reçu à ce jour que quelques dossiers de demande d’agrément de la part des plateformes de crowdfunding. Quatre plateformes sont aujourd’hui agréées pour le tax shelter : Ecco Nova, Bolero, Look & Fin et Mymicroinvest. Il est pourtant essentiel de recevoir la bénédiction de la FSMA, puisque la loi instaure aussi une nouvelle dispense de prospectus pour les plateformes de crowdfunding agréées. Cette nouvelle dispense implique que, pour les offres publiques d’appel à l’investissement, il n’y a pas lieu de publier un prospectus pour autant que le montant total de l’offre soit inférieur à 300.000 euros et que le montant total de souscription individuelle par investisseur ne dépasse pas les 5.000 euros. Cet agrément donne aussi droit à une exonération du précompte mobilier (actuellement à 30 %) en cas d’investissement dans la start-up via obligations. Les plateformes de crowdfunding rivalisent d’inventivité pour apporter des solutions à l’inconvénient qui aurait obligé les start-up à devoir gérer une assemblée générale pléthorique des associés ou actionnaires… Ici, ce sont des sociétés créées par les plateformes de crowdfunding qui réuniront les investisseurs et n’occuperont en leurs noms qu’un seul siège aux assemblées générales ! On constate donc aujourd’hui que toutes les conditions sont réunies dans notre pays pour que les petits ruisseaux des investisseurs forment les grandes rivières qui irrigueront les jeunes pousses prometteuses de notre économie. Que la récolte soit belle ! ● Ecco Nova, Bolero, Look & Fin et Mymicroinvest sont les premières plateformes agréées pour le crowdfunding. 22 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017

Il y a probablement un subside pour vous... FINANCER L’ENTREPRISE ... Pensez-y avant tout projet d’investissement. Car si beaucoup de PME méconnaissent la diversité et l’ampleur des aides publiques bruxelloises, elles sous-estiment aussi souvent les délais stricts à respecter. A vant toute chose, permettons-nous de rappeler aux entrepreneurs qu’une aide publique ne peut jamais être considérée comme une forme de financement, mais plutôt comme un refinancement qui permet d’alléger le coût d’un investissement. En d’autres termes, c’est la cerise sur le gâteau qui aide l’entreprise à grandir en soulageant un peu sa trésorerie. Une prime ne doit jamais justifier un investissement quelconque, mais quand la décision d’investir est prise, le chef d’entreprise devrait avoir le réflexe de s’interroger quant à un éventuel coup de pouce public. C’est là que le bât blesse. Trop d’entrepreneurs se disent « ce n’est pas pour moi ». Ou, le nez dans le guidon, ne poussent pas la réflexion plus en avant, car « c’est trop compliqué ». La probabilité est toutefois très élevée que, quel que soit le stade de développement de l’entreprise, il existe bel et bien une aide adaptée à son investissement : aides aux investissements matériels dits généraux (démarrage ou extension d’une activité, augmentation de surface d’un commerce, achat d’outils de production, etc.), aides aux investissements spécifiques (économies d’énergie, systèmes de sécurité, fabrication d’écoproduits, etc.), ou encore aides à la consultance (juridique, marketing, gestion...) accessibles également aux projets en pré-activité, pour des dépenses de quelques milliers d’euros. 50 % de refus Le second problème, quand le déclic se fait, c’est que 50 % des dossiers de demandes de subsides à la Région bruxelloise n’aboutissent pas. Principalement parce que les dossiers ne sont pas complets ou mal suivis. Un motif de refus très fréquent est tout simplement la mauvaise synchronisation du dossier, introduit hors délai ou en retard. Introduire une demande de subsides demande une expertise qui fait défaut dans la plupart des PME. Le premier conseil est donc de se pencher sur l’éventualité d’un subside préalablement à tout investissement. À cet égard, le numéro d’appel gratuit 1819, mis à disposition par la Région, permettra d’obtenir un premier diagnostic efficace. Ensuite, s’il ne veut pas y perdre trop d’énergie, l’entrepreneur aura intérêt à confier le suivi administratif de son dossier à un consultant spécialisé dans les aides publiques. Ces dernières années, des « chasseurs de primes », pour la plupart compétents, ont vu le jour à Bruxelles. Ils se rémunèrent généralement en prélevant un pourcentage de la prime obtenue. Un certain nombre de fiduciaires proposent également ce service. Dimitri Van Rossum Last but not least, depuis l’année passée, la banque KBC Brussels propose à ses clients et prospects un service Subsidia@KBC Brussels, dédié à l’accompagnement des dossiers de subsides. Autres conseils ... • Soyez confiant mais patient : Plus de 95 % des dossiers suivis par un service spécialisé débouchent effectivement sur le versement d’une aide. Il convient toutefois d’être patient. Il faut facilement attendre 4 mois après la remise d’une demande complète pour la liquidation des primes les plus modestes. Pour les aides plus substantielles, la liquidation s’étalera sur 2, voire 3 ans. • Pensez à la zone de développement : De nombreuses aides peuvent être doublées si votre entreprise se situe en zone de développement prioritaire (une large bande urbaine s’étalant le long du canal, d’Anderlecht à Evere). Bon à savoir quand vous démarrez une activité. Dans certains cas, un déménagement peut valoir la peine. • Profession libérale, vous n’êtes pas oublié ! : Certaines professions libérales comme architecte, comptable – voire avocat, vétérinaire ou agent immobilier en phase de création d’activité – sont éligibles pour certaines aides. • Ne quittez pas trop vite Bruxelles : Vous pensez que la Wallonie ou la Flandre sont plus attractives, notamment fiscalement (ou vous en avez marre des bouchons...) ? Sachez qu’il existe des aides à la délocalisation intra-bruxelloise. De quoi réfléchir à deux fois. ● Dimitri Van Rossum Head of Subsidia@KBCBrussels dimitri.vanrossum@kbcbrussels.be 23

FINANCER L’ENTREPRISE Les plans d’actionnariat salarié, un levier trop peu soutenu Stimuler et fidéliser ses employés : un casse-tête pour de nombreux services des ressources humaines, qui jouissent d’un éventail toujours plus large de possibilités mais dont la marge de manœuvre financière est parfois limitée. D’où l’intérêt de solutions alternatives aux habituelles augmentations salariales et autres avantages. Dont les plans d’actionnariat pour salariés. YAB L’ objectif de tels plans est de permettre à certains salariés, voire à l’ensemble des effectifs, de devenir actionnaires de la société pour compléter leur package salarial, tout en le liant à l’avenir de l’entreprise. Un moyen de fidéliser les salariés, donc, mais également, dans certains cas, de soutenir la paix sociale, un salarié actionnaire étant en effet amené à mieux comprendre les choix posés par la direction de l’entreprise. Une telle démarche d’association des employés au capital peut se faire selon plusieurs systèmes prévus par la législation belge. Il en existe sept en tout, mais nous nous concentrerons sur les plus fréquemment utilisés. En tout premier lieu, on notera les plans d’option sur actions, qui permettent aux employeurs d’offrir à leurs salariés le « droit d’acheter ou de souscrire, à l’occasion de l’augmentation du capital de la société, un nombre déterminé d’actions à un prix déterminé ou déterminable pendant une période déterminée ». Il y a ensuite les augmentations de capital spécifiquement réservées aux membres du personnel. Pas question, par contre, de leur donner une primauté absolue sur les actionnaires : ce type d’augmentation de capital ne peut en effet être organisé que si la société a procédé au versement d’au moins deux dividendes sur les trois exercices précédents. Il existe enfin les plans de participation aux bénéfices et/ou au capital, qui peuvent se faire sous la forme d’une rémunération en espèces ou via l’octroi de parts bénéficiaires. Tous ces systèmes sont donc disponibles, mais leur utilisation est particulièrement codifiée et les conditions pour y accéder sont strictes. Sur le terrain, les plans de participation aux bénéfices sous forme d’argent cash restent l’outil le plus utilisé, d’autant que le mécanisme, particulièrement souple, est inscrit dans nombre de conventions collectives de travail. Il n’empêche, un nombre toujours plus grand d’entreprises proposent désormais à leurs employés (et plus uniquement 24 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 aux cadres) de devenir réellement actionnaires de leur entreprise via l’accès aux augmentations de capital, qu’elles soient réservées ou non. La Belgique, véritable cancre européen « En dehors de quelques pays de l’Est, du Portugal et de l’Irlande, la Belgique est le pire élève européen en matière d’actionnariat salarié », assène Marc Mathieu, secrétaire général de l’EFES, l’association européenne de l’actionnariat salarié. « Surtout, la Belgique a connu une baisse dramatique de près de 50% du nombre de salariés actionnaires entre 2007 et 2017, pour plafonner aujourd’hui aux environs des 70.000, alors que la moyenne européenne a grimpé de 3 % sur la même période », explique-t-il. « En France, la détention moyenne d’actions par des salariés est de 6 %, ce qui en fait le champion européen. Et 40 de ses 250 plus grandes entreprises disposent d’un plan d’actionnariat salarié. » En cause, selon lui, le cadre légal trop complexe : le système qui fonctionne le mieux date de la fin des années 80 et était initialement destiné à soutenir les marchés financiers. Il nécessite systématiquement l’organisation d’augmentations de capital ; une lourdeur qui expliquerait le fait que ce sont surtout les banques et le secteur financier qui l’ont exploité. « Mais les banques ont connu les déconvenues que l’on sait et les salariés n’ont pas été incités à conserver leurs actions dans la mesure où ils n’étaient généralement pas associés à la gouvernance de leur entreprise. En France, les salariés actionnaires des grandes entreprises sont généralement représentés dans les différents conseils ; ils sont réellement associés à la gouvernance. » Et de pointer aussi le niveau de déduction fiscale octroyé à ce type de produits : « En Belgique, nous plafonnons à 750 euros par an, là où il est désormais possible de déduire jusqu’à 3.000 euros par an en Autriche. » © Thinkstock

TOPIC Il observe que la volonté politique pour soutenir ces modèles a existé, notamment durant l’ère Verhofstadt, mais que la concrétisation s’est mal passée. « À l’époque, on est allé pêcher ce qui se faisait de mieux en France, en Angleterre, en Allemagne, puis on a passé le tout au shaker : cela a donné un monstre légal qui a été utilisé par moins de 5 entreprises depuis son lancement en 2001. » Pour Marc Mathieu, les plans d’actionnariat salariés peuvent très clairement servir de mode de financement, surtout pour les plus petites entreprises : « Aux États-Unis, par exemple, il y a un mécanisme spécifiquement adapté, qui est extrêmement populaire auprès des startups et des petites entreprises. Elles y ont très fréquemment recours pour financer leur croissance. Pour les autres, l’intérêt se situe plus au niveau de la motivation, de la fidélisation des employés, et cela renforce généralement aussi leur productivité. » Easi, apôtre wallon de l’actionnariat salarié On pourra citer l’exemple du groupe Easi, champion wallon du logiciel, sacré meilleur employeur de Belgique en 2015 et 2016. Le CEO du groupe, Salvatore Curaba, souligne fréquemment que plusieurs dizaines de ses employés sont actionnaires du groupe : « Cela change complètement la culture d’entreprise. Nous n’avons que peu de départs chez Easi ; même les plus jeunes employés sont réellement incités à rester lorsqu’ils deviennent actionnaires. Ils se sentent investis et partagent un projet commun ; l’entreprise devient un projet de vie ». « Plus globalement, je considère qu’il faut se débarrasser de cette logique qui veut que la direction, les fondateurs, doivent absolument conserver le contrôle sur le capital, alors que les salariés participent aussi au destin de l’entreprise », insiste Salvatore Curaba, qui vend d’ailleurs ses propres actions aux salariés. « Il n’est pas question ici de financer l’entreprise, mais de la construire autrement : à force de vendre mes actions aux salariés, je ne serai un jour plus majoritaire (une quarantaine de salariés d’Easi détiennent actuellement 38 % de l’entreprise), mais c’est loin d’être dramatique. Si je n’avais pas fait ce choix, nous serions sans doute aujourd’hui une société de 60-80 personnes, nous n’approcherions pas les 200 employés. » À noter qu’il faut être actif chez Easi depuis au moins deux ans pour pouvoir prétendre à l’achat d’actions. Mais surtout, « le salarié doit obtenir une bonne cote lors d’une évaluation que nous avons mise en place, et qui porte exclusivement sur les valeurs portées par l’individu et par l’entreprise », ajoute le CEO, qui envisage de créer une fondation pour populariser ce modèle de gestion. « Il y a vraiment du travail parce que ce type de modèles ne perce pas encore en Belgique, faute d’incitants, mais surtout pour des questions de mentalité ». L’avantage en termes de ressources humaines est donc évident, même si la mise en place de tels dispositifs n’est pas toujours des plus simples et peut créer des tensions entre salariés actionnaires et non-actionnaires. Par ailleurs, peut-on vraiment considérer ces mécanismes comme un véritable mode de financement de l’entreprise ? Il semblerait que l’effet de financement reste souvent marginal ; les montants investis par les salariés, hors cadres supérieurs, restant généralement faibles. Là où, par contre, le dispositif a déjà fait ses preuves à l’étranger, c’est dans le sauvetage d’entreprises en difficulté. En France et en Espagne, de nombreuses entreprises au bord de la faillite et/ou lâchées par leur maison-mère ont été reprises par les employés. Des reprises parfois intégrales ou, le plus souvent, soutenues par un partenaire financier. On citera notamment les exemples célèbres de la maison de lingerie Lejaby, dont les ateliers ont été repris par plusieurs associations de salariés, avec des fortunes diverses. En Espagne, surtout, la mise en place d’un système de sociétés coopératives d’employés, destiné spécifiquement à ce cas de figure (et qui n’existe pas en tant que tel en Belgique), aurait permis le sauvetage de plusieurs milliers d’entreprises ces cinq dernières années. ● Salvatore Curaba, CEO du groupe Easi Nos atouts : • 50 ans d’expérience dans les RH • Notre base de données connectée au VDAB pour la sélection de candidats bilingues • Une sélection sur les compétences et non les diplômes • Des compétences validées par la prise de références systématique CONTACTEZ NOS AGENCES DE BRUXELLES ( 02 502 32 99 Square Sainctelette 1-3 1000 Bruxelles bruxelles@konvert.be www.konvert.be VG.343/BU • 00158-406-20121029 • 00158-405-20121029 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 25 © R.A.

FINANCER L’ENTREPRISE La bourse veut se montrer plus accessible aux PME La bourse et les PME, ce sont deux mondes perçus comme incompatibles. Au-delà de quelques frémissements milieu des années 2000, les marchés « simplifiés » d’Euronext Bruxelles que sont Alternext ou le Marché Libre ne se sont pas développés comme espéré. Pourtant, l’ancêtre du crowdfunding qu’est la bourse peut être une source de financement attrayante pour des PME en croissance. Surtout qu’elle se prépare à devenir un peu plus accessible. Olivier Fabes A lain Baetens, directeur Listing d’Euronext Brussels, c’est-à-dire en charge des admissions en bourse, le reconnaît volontiers : la bourse et les PME belges, ce n’est pas la grande histoire d’amour. En Région bruxelloise, l’agence digitale Emakina est la trop rare exception. Et il est temps que cela change. « Il reste un important travail d’éducation à faire, vis-à-vis des intermédiaires tels que les avocats, les auditeurs mais aussi les associations d’entreprises et les incubateurs ou accélérateurs de start-up. » Pour accompagner cette démarche de sensibilisation quant à l’intérêt potentiel d’une entrée en bourse pour une PME ambitieuse, Euronext elle-même est en plein chantier de rebranding. De quoi rendre ses marchés simplifiés – Alternext et Marché Libre – plus attrayants pour des entreprises moyennes, voire des start-up. Outre des souplesses déjà existantes, comme la non-obligation des normes comptables IFRS ou la non-imposition d’un cadre de gouvernance strict, les seuils de capitaux « flottants », qui doivent être mis à la disposition du public, pourraient être revus. En gros, les marchés simplifiés vont l’être encore plus : « Il sera possible, grâce à une procédure allégée, d’être coté via un placement technique, sans devoir éditer un prospectus », résume Alain Baetens. L’entrée en bourse par le biais d’un placement privé (par au moins trois investisseurs professionnels non liés à la gouvernance de l’entreprise) était déjà possible. Cette formule de cotation plus rapide 26 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Alain Baetens (Euronext Brussels) (trois à quatre mois de préparation de l’IPO, contre quatre à neuf mois pour une ouverture au public), n’a toutefois jamais rencontré son public. « Nous nous étonnons du très peu de connaissance de ce moyen de financement, qui présente l’avantage de proposer un prix de référence à de nouveaux investisseurs potentiels. » Bruxelles, premier vivier S’appuyant sur une nouvelle offre, la bourse va également revoir l’approche de ses « clients ». « Un public désormais prioritaire pour nous sera celui des acteurs et de coaches de l’écosystème entrepreneurial, qui connaissent bien les rouages financiers et se feront le relais de nos services », explique Alain Baetens. « Bruxelles sera l’un des premiers viviers, car le secteur technologique y est en pleine croissance. Regardez le nombre de start-ups et l’ampleur de © Reporters © R.A.

Mythes et vérités sur l’entrée en bourse • « C’est trop coûteux » est un reproche souvent entendu par les entrepreneurs. « Une entrée en bourse doit être vue comme un investissement marketing car, outre des fonds pour grandir, l’entreprise gagne en visibilité. La bourse rassure les clients, le personnel, les fournisseurs », répond Alain Baetens. Frédéric Desonnay (Emakina Group) certaines levées de fonds. Un autre public potentiel est celui des sociétés familiales en plein développement, très présentes à Bruxelles. » Emakina : la bourse comme moteur de croissance Ce pas, Emakina l’a franchi il y a plus de dix ans déjà. La PME bruxelloise, entrée sur Alternext en 2006, est entretemps devenue un groupe international indépendant de près de 800 personnes, dans 15 bureaux et 9 pays. « Dans la course à la taille qui anime le secteur du digital, le chiffre d’affaires du groupe a été multiplié par 15 », explique le directeur financier d’Emakina Group, Frédéric Desonnay, pour qui l’introduction en bourse a contribué très significativement à cette croissance. « En effet, en 2006, il n’était pas aussi facile que maintenant de convaincre des banquiers ou investisseurs institutionnels d’investir dans une start-up ‘digitale’ de quelques 50 personnes. La bourse nous a aussi amené de la visibilité, ce qui est toujours appréciable pour une agence ‘marketing’. Enfin, au-delà de l’apport de fonds initial, la bourse nous a permis de mener une politique de croissance externe plus aisée, en rémunérant une part non négligeable de nos investissements en actions. Sans la cotation, il est certain que la part payée en titres aurait été significativement moindre, car beaucoup moins attractive et liquide. » Frédéric Desonnay ne le cache pas, l’entrée en bourse a nécessité de sérieux efforts en interne : « Elle a surtout amené de la rigueur et de la transparence au niveau de nos processus de gestion et de bonne gouvernance, ce qui constituait une base indispensable à notre objectif affiché de forte croissance. Nous avons dès lors renforcé notre management exécutif au niveau du groupe et notre conseil d’administration. Nous avons également investi dans un logiciel de gestion, de reporting et de vente intégré, afin de garantir un niveau de contrôle interne adéquat. » Mais il ajoute aussitôt que le marché Alternext offre par ailleurs une réglementation plus flexible que son grand frère Euronext (publication semestrielle et non trimestrielle, par exemple), donc des coûts plus adaptés à la taille d’une PME. Plus d’avantages que de contraintes L’entrée en bourse a-t-elle modifié l’ADN de l’entreprise ? « Pas fondamentalement », répond Frédéric Desonnay. « Je dirais même, au contraire, que nous sommes plus que jamais pilotés, dans l’essentiel de nos entités, par les fondateurs et managers historiques. Le succès de notre croissance, externe, ne se limite pas à des opérations • « Je perds le contrôle ». Certes, la bourse force à une certaine transparence, toutefois moins extrême que ce que d’aucuns l’imaginent (du moins pour les marchés simplifiés). Alain Baetens : « Une entrée en bourse est un moyen d’assurer une certaine pérennité à l’entreprise, avec l’avantage d’apporter de la liquidité. À cet égard, elle est bénéfique autant aux fondateurs qu’aux investisseurs et in fine à la survie de l’entreprise. Mais elle implique une vision à relativement long terme, à l’opposé de certains entrepreneurs de start-up qui veulent réaliser un ‘exit’ après trois ans. » Sachez tout de même que les frais d’une entrée en bourse (banques, avocats, auditeurs...) peuvent peser jusqu’à maximum 10 % du montant qui sera levé. « Euronext ne représente que max. 5% de ces frais. » • « Ça bouffe du temps ». Alain Baetens ne nie pas le côté chronophage : « Il faut que le management soit disposé à consacrer du temps et que celui-ci ne soit pas considéré comme bloquant pour les autres activités. La bourse doit au contraire avoir un effet d’entraînement. » Sur les ventes, le marketing, les RH, etc. d’acquisition rondement menées mais résulte aussi de l’art d’intégrer ces nouvelles structures sans détruire de valeur. » Alors que d’autres (Spadel, Pairi Daiza) ont fait l’actualité en quittant la bourse, Emakina, au contraire, est restée. « La balance des avantages de la cotation par rapport aux contraintes est clairement favorable au maintien d’Emakina Group en bourse, dès lors pourquoi sortirions-nous ? » En quête d’intermédiaires Pour que cet exemple en inspire d’autres, l’un des défis pour Euronext Brussels est désormais de faciliter l’émergence d’un marché d’intermédiaires, qui accompagnent les PME dans leur entrée en bourse. Alain Baetens reprend : « En France, il existe ainsi un marché très dynamique d’une dizaine de ‘brokers’ qui facilitent des cotations en bourse pour des entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions d’euros. » L’institution bruxelloise compte elle-même proposer des services de préparation du management, pour aider notamment les dirigeants d’une PME à présenter un dossier solide à la banque. On peut dès lors espérer qu’Emakina se sente bientôt un peu moins seule sur les tablettes d’une institution qui, pour les distraits, a quitté le prestige suranné du Palais de la Bourse, pour la modernité d’un open space à proximité de la Gare Centrale. Parmi ses voisins figure l’accélérateur pour start-up Co.station. Tout un symbole. ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 27 © R.A.

A la recherche d’un oiseau rare pour votre entreprise ? La FPI EN ENTREPRISE vous permet de former vous-même un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel recherché. En pratique : Un contrat reprenant le plan de formation est conclu entre Bruxelles Formation, l’entreprise et le ou la stagiaire. Durant la phase de formation, l’entreprise s’acquitte d’une indemnité de formation, dont le montant varie en fonction de la situation du stagiaire concerné. L’indemnité correspond au salaire brut prévu pour la fonction exercée dans l’entreprise, amputé des cotisations ONSS et des revenus sociaux de la personne. Employeurs concernés : Secteurs privé et public, professions libérales, ASBL. Public cible : Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) chez Actiris. Durée de la FPI en entreprise : De 1 à 6 mois. Un contrat de travail à l’issue de la FPI en entreprise pour une durée au moins égale à celle de la formation. Intéressé(e) par cette formule, contactez le Service relations entreprises par téléphone au 02.371.74.81 ou par mail à fpie@bruxellesformation.be www.bruxellesformation.be UNION EUROPÉENNE Fonds social européen

Bruxelles Formation accroît ses FPI en entreprise « Qualifier mieux, qualifier plus », telle est la visée du Plan de formation 2020 « Qualifier les Bruxellois pour l’emploi », adopté en décembre par le gouvernement bruxellois et la Commission communautaire française. Il prévoit notamment d’augmenter les places en formation professionnelle individuelle (FPI) en entreprise. Olivia P’tito, Directrice générale de Bruxelles Formation, lance un appel aux employeurs. En quoi consiste la FPI en entreprise ? C’est une relation triangulaire entre le stagiaire, l’entreprise qu’elle soit publique ou privée et Bruxelles Formation, qui valide le plan de formation. La durée s’étend entre 1 et 6 mois fois 2 : la période de formation et celle du contrat de travail ensuite sont identiques. Il y a un accompagnement systématique, avec une personne de référence au sein de l’entreprise. On coache les stagiaires en amont et on les suit sur la durée pour veiller à ce que tout se passe au mieux. Les employeurs ne sont pas seuls, les stagiaires ne sont pas seuls, le service public est garant de la réussite de cette relation et au bout du chemin il y a un poste à pourvoir. Le temps investi au début est capitalisé pour la suite. Investir dans la formation est un gage de compétitivité et de performance. L’employeur s’acquitte d’une indemnité de formation, dont le montant varie en fonction de la situation du stagiaire concerné. L’indemnité correspond au salaire brut prévu pour la fonction exercée dans l’entreprise, amputé des cotisations ONSS et des revenus sociaux de la personne. Cette formule a-t-elle fait ses preuves ? La FPI en entreprise existe depuis plus d’une vingtaine d’années. Plus de 80% des personnes qui vont jusqu’au bout reste dans l’entreprise ou décroche un contrat à durée indéterminée après. En 2015, on avait environ 1.500 personnes en FPI et en 2016 on dépasse les 1.600. Avec le nouveau Plan de formation, on vise les 2.500 FPI en entreprise par an d’ici 2020. Lorsque les services publics et les entreprises se mobilisent pour permettre aux jeunes et aux moins jeunes d’accéder à l’emploi, on obtient des résultats. On doit bien sûr rester modeste vu la taille de l’enjeu. Quels avantages pour les employeurs ? Bruxelles Formation leur propose des candidat(e)s qui répondent à leurs besoins, mais ils peuvent aussi les choisir eux-mêmes. Les employeurs peuvent prendre le temps de former le ou la stagiaire aux pratiques de l’entreprise. L’intérêt de la formation en début de relation est souvent sous-estimé alors qu’elle permet de travailler en confiance durablement. Quel est le profil des stagiaires ? Il n’y a pas de condition d’âge ou de formation, mais on a plutôt des personnes qui ont un certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS), voire parfois du supérieur y compris non reconnu. On a globalement une bonne répartition entre les moins de 25 ans, les 25-29 ans et les 30-44 ans. C’est globalement un public qui s’oriente vers le commerce et la vente, le management, les métiers administratifs et les nouvelles technologies. A partir du moment où l’entreprise ouvre ses portes, les stagiaires ont la possibilité de démontrer leurs compétences. C’est particulièrement important à Bruxelles dans la mesure où les chercheuses et chercheurs d’emploi - jeunes et moins jeunes - manquent surtout de réseau, au niveau familial comme social. On dévalorise encore souvent une partie de la population qui a des compétences mais qui n’a pas forcément de diplôme reconnu. On compte aussi des personnes qui ont fait des études à l’étranger, qui ont suivi une formation ici et qui ont donc beaucoup à apporter à une entreprise. La FPI en entreprise connecte des gens qui sinon ne se rencontreraient pas. C’est vraiment un win-win qui aide à trouver l’oiseau rare potentiel à côté duquel on serait sans doute passé sans ce genre de formule. Peut-on oser la comparaison avec le modèle de formation allemand ? J’avais participé en 2015 à la mission royale en Allemagne pour faire connaître la FPI en entreprise et comparer les systèmes. En Allemagne, il y a des ateliers dans les entreprises qui accueillent des stagiaires – des jeunes dès 14-15 ans et des moins jeunes - de façon systématique. Si les systèmes sont différents, je pense que la FPI en entreprise participe de cette dynamique. Elle s’est ainsi ouverte à tous les domaines professionnels. Certains secteurs et travailleurs n’ont pas encore assez ce réflexe de formation et Bruxelles Formation veut être le partenaire des entreprises dans cette opportunité de grandir. La formation a de la valeur et les personnes formées également.

ENTREPRENDRE STARTER Bubble’s : bulles de bien-être Lancée par Aurélie Piel, Bubble’s organise des événements autour du bien-être individuel et collectif à destination des particuliers, associations et entreprises. Guy Van den Noortgate L es salons et foires consacrées au bien-être se sont multipliés ces dernières années et rencontrent un succès grandissant. Mais il arrive souvent que le visiteur ou l’exposant se sente un peu perdu dans la masse et ne trouve pas nécessairement chaussure à son pied. En outre, certaines activités organisées autour d’une thématique précise, comme le yoga ou le feng shui par exemple, semblent au premier abord s’adresser exclusivement aux initiés. Bref, la personne qui souhaite découvrir un domaine lié au bien-être peut avoir du mal à s’orienter. C’est forte de ce constat qu’Aurélie Piel a décidé de lancer Bubble’s. Bubble’s a pour objectif d’organiser des événements autour du bien-être individuel et collectif, à destination des particuliers, associations et entreprises. « L’idée est de proposer aux participants un espace de rencontre où ils peuvent découvrir les différents métiers présentés », explique Aurélie Piel. « Tant le professionnel que le visiteur disposent ici de temps pour se rencontrer et échanger. Pour les particuliers, l’événement se déroule le dimanche où, durant une demi-journée, 4 à 5 ateliers sont proposés autour d’une thématique liée au bien-être. Le but étant que chaque participant puisse découvrir trois disciplines durant l’événement qui réunit entre 40 et 50 personnes, soit une dizaine de personnes par atelier, lequel dure une heure. » Le premier événement organisé par Bubble’s a eu lieu en novembre dernier et s’intitulait « Un hiver plein de peps ». Les cinq ateliers étaient consacrés au yoga, à la nutrition, à la gestion de l’énergie, à la connaissance de soi au travers du théâtre, à la luminothérapie et au soleil. Un deuxième événement, « Savourez malin », s’est déroulé en mars. Le prochain, « Corps & Âme », est prévu le 25 juin prochain. Tous les renseignements sont repris sur la page Facebook de Bubble’s (bbbsevent). « Pour les particuliers, outres ces événements qui sont organisés au centre Champaca à Ixelles, d’autres formats sont possibles », enchaîne Aurélie Piel. « Par exemple, on peut organiser deux ateliers pour 8 à 12 personnes, d’autres jours que le dimanche ou encore à la demande. » Aussi pour les entreprises Bubble’s ne se limite pas aux particuliers et s’adresse également aux associations et entreprises. Ainsi, Aurélie va collaborer ce mois avec Avempace, un nouvel espace de co-working pour les étudiants en médecine. « En ce qui concerne les entreprises, il s’agit d’offrir des solutions d’incentives et de teambuiliding différenciantes, avec du 30 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 sens afin d’offrir davantage de performance au sein de l’entreprise. » Dès le mois de mai, Bubble’s va proposer trois formats selon le nombre de personnes et les demandes : soit en extérieur pour la journée, avec 3 à 4 ateliers ou activités ; soit à l’intérieur pour une demi-journée, avec 2 ateliers ; soit dans un lieu insolite, avec 3 à 4 ateliers ou activités. En optant pour une offre à dimension humaine, Aurélie Piel permet d’une part aux personnes intéressées par le bien-être de découvrir ses multiples facettes, et d’autre part aux professionnels de disposer de temps pour présenter leurs services et/ou produits. Outre la rencontre qui peut s’approfondir autour d’une thématique, ces événements sont également des lieux de découverte, de partage et d’échange. Les participants ont ainsi l’occasion de tester via des ateliers diverses activités et de voir si elles leur conviennent ou pas. Dans un premier temps, Bubble’s est concentrée sur Bruxelles et sa périphérie. Mais en fonction des demandes et de l’intérêt suscité par ses premiers événements, elle envisage par la suite de décliner son concept dans d’autres villes du pays. ● Info : https://www.facebook.com/bbbsevent/ Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be © R.A.

ReStart : un entrepreneur qui rebondit en vaut deux Avec l’appui de la Région bruxelloise et d’impulse.brussels, BECI vient de lancer un programme novateur, unique en Belgique, pour accompagner les entrepreneurs faillis qui veulent rebondir. ReStart vise à coacher individuellement 80 « restarters » cette année. Olivier Fabes «O n ressort plus fort d’un échec, pour autant que l’on puisse capitaliser sur les expériences acquises. Car on fait rarement deux fois la même erreur. » Personne ne contredira Didier Gosuin. Mais le ministre bruxellois de l’économie de regretter tout de même que, « si beaucoup d’entrepreneurs essaient tant bien que mal de se relever, l’intégration de l’échec à notre culture entrepreneuriale n’est pas encore notre marque de fabrique en Europe, contrairement aux pays anglo-saxons. » Selon une étude allemande publiée en 2010, le taux de rebond des entrepreneurs en Europe varierait de 3 à 8 %, alors qu’il tourne autour des 25 % aux États-Unis. C’est précisément pour stimuler cet entrepreneuriat de la seconde chance – un des axes du Small Business Act du gouvernement bruxellois – que le ministre a donné le signal de départ, le 9 mars dernier, du programme BECI reStart. La question de l’entrepreneuriat de la seconde chance est particulièrement prégnante à Bruxelles, région où il se crée proportionnellement plus d’entreprises que partout ailleurs dans le pays, mais où le nombre de faillites est aussi relativement le plus élevé. Financée à 75 % par la Région bruxelloise, et avec le soutien opérationnel d’impulse.brussels (à travers notamment le numéro gratuit 1819), reStart est une initiative unique en BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 31 © Thinkstock

ENTREPRENDRE BECI reStart en pratique Pour 2017, le programme reStart s’est fixé les objectifs suivants : Belgique, orchestrée par BECI, pour aider les chefs d’entreprise ayant fait faillite ou clôturé une activité entrepreneuBECI reStart s’inspire d’initiatives comme 60.000 Rebonds en France, qui a aidé depuis 2012 autant d’entrepreneurs à s’engager dans une nouvelle aventure. riale à rebondir dans un nouveau projet. À travers un réseau de coaches et un cycle de conférences, ce projet doté d’un budget de quelque 130.000 euros vise à les accompagner personnellement et professionnellement. Et plus largement, à contribuer à changer le regard de la société sur l’échec. Le programme s’inspire d’initiatives semblables, en France notamment, où l’organisation bénévole 60.000 Rebonds a aidé depuis 2012 autant d’entrepreneurs à s’engager dans une nouvelle aventure post-faillite. En Belgique, davantage au nord qu’au sud du pays, des conférences de sensibilisation comme Failing Forward ou les soirées informelles Fuckup Nights, venus en droite ligne des États-Unis et qui promeuvent le partage de (mauvaises) expériences entre fondateurs de start-up, contribuent à faire évoluer les mentalités. Un enjeu socio-économique On ne peut que se réjouir que les pouvoirs publics prennent (enfin) la mesure de l’enjeu du rebond entrepreneurial sur le plan social (préservation et création d’emplois) autant qu’économique (contribution positive au PIB d’entreprises rendues plus solides). Ces dernières années, BECI a pu recouper un certain nombre de diagnostics sur base de focus-groupes avec des entrepreneurs faillis ainsi que des groupes de travail avec des experts (juges consulaires, avocats, huissiers, experts-comptables, fiscalistes, …). Le principal enseignement de ces réflexions est que les entreprises créées après une première faillite réussissent mieux et ont une durée de vie plus longue que la moyenne des starters. Autrement dit, un entrepreneur qui rebondit en vaut deux. Le programme reStart est un premier pas important pour faire en sorte que l’entrepreneur qui a échoué soit moins stigmatisé socialement, mais aussi financièrement – l’un des principaux freins de l’entrepreneur failli restant l’accès aux crédits bancaires. Outre le soutien psychologique, un des axes majeurs du programme est d’aider les entrepreneurs en rebond dans leur recherche de financement. Plus largement, BECI reStart encouragera toutes les initiatives qui améliorent l’environnement juridique, financier et social, notamment au niveau de la procédure de clôture de faillite. Car pour bien rebondir, il faut savoir tirer les leçons tout en tournant la page. ● Plus d’info ? Eric Vanden Bemden, Conseiller reStart : +32 2 563 68 56 ; evb@beci.be. www.facebook.com/becirestart • L’organisation de 3 conférences grand public (dont celle de lancement ce 9 mars, devant plus de 120 personnes) ; • La mise en place de 5 ateliers « restart » de résilience économique ; • Ces événements seront chapeautés par des séances d’information toutes les 2 semaines, conjointement tenues avec la cellule Starter de BECI ; • L’accompagnement individuel de 80 entrepreneurs « restarters » par un coach (7 x 1h30) ; • L’établissement d’un diagnostic de la personnalité entrepreneuriale de chaque restarter ; • Les entrepreneurs désirant relancer une activité se verront attribuer un parrain-mentor et les conseils de consultants à hauteur de maximum 3 rendez-vous d’1 heure ; • Des ateliers techniques collectifs seront également offerts aux restarters afin de présenter leur projet de relance devant un panel d’experts (avocat, comptable, experts en stratégie et marketing) ; • Proposer en fonction des nécessités de chaque entrepreneur différentes formations ; Les restarters seront ensuite redirigés vers la cellule Starter de BECI s’ils désirent bénéficier d’un accompagnement supplémentaire dans la réalisation de leur business plan, démarches juridiques, etc. Pour qui ? La participation à reStart est gratuite pour les entrepreneurs. L’accompagnement individuel est toutefois conditionné à un certain nombre de critères : • Avoir fait aveu de faillite ou mis sa société en liquidation auprès du tribunal de commerce dans les 24 mois précédents, ou être en PRJ (procédure de réorganisation judiciaire) ; • Avoir son siège social ou être domicilié en Région bruxelloise ; • Vouloir s’engager dans un processus de rebond et accepter l’accompagnement proposé ; • Il n’y a par contre pas de restriction de secteur (outre bien sûr les secteurs généralement considérés comme exclus dans le cadre d’aides publiques). L’accompagnement est possible, que l’entrepreneur ait déjà identifié un nouveau projet ou pas, que celui-ci soit un projet entrepreneurial ou une autre option (salariat ou autre). Un projet entrepreneurial se définit comme toute activité indépendante : création ou reprise d’entreprise, franchise, profession libérale… Afin de créer les meilleures conditions d’accompagnement, BECI procède à une première évaluation des entrepreneurs post-faillite, dont certains peuvent être réorientés, puis à un entretien dédié. Les entrepreneurs retenus entrent dans le programme d’accompagnement et sont d’ores et déjà considérés comme des entrepreneurs en rebond. 32 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017

MOBILITÉ Trois idées reçues sur les voitures électriques Si le nombre de voitures électriques sur nos routes croît chaque année, quelques idées reçues empêchent encore nombre d’automobilistes d’opter pour ce véhicule écologique. En voici trois, démenties par les faits ! 1. L’autonomie des voitures électriques est trop faible Si cet argument pouvait être avancé il y a encore un an, les technologies ont évolué. De sorte que plusieurs modèles permettent aujourd’hui de parcourir 250 km avec une seule charge. « La Renault Zoé de 40 kWh roule plus que 300 km », note Ward Bosmans, Sustainable mobility chez Engie Electrabel. « La Hyundaï Ioniq et la Nissan LEAF, 250 km. C’est amplement suffisant quand on sait que le trajet moyen domicile-lieu de travail des Belges est de 15,7 km et que moins de 10 % des voitures électriques font quotidiennement des trajets plus longs que 250 km. » De plus, si l’on part du principe que chaque fois qu’on démarre la voiture, elle est complètement chargée, une recharge en cours de route ne sera pas nécessaire. 2. Les bornes de chargement sont peu nombreuses Une directive européenne a fixé à 21.000 le nombre de points de recharge publics en Belgique d’ici 2020. Il y en aurait à ce jour environ 1.000, selon la section belge du réseau européen du secteur des voitures électriques, dont 50 bornes rapides (qui offrent une charge de 80 % de la batterie en 30 minutes) sur les principales autoroutes du pays. « Charger son véhicule est aussi plus aisé qu’avant car de plus en plus d’entreprises, stations-services, hôtels, restaurants et communes ont installé des bornes », se réjouit Ward Bosmans. 3. Une voiture électrique coûte plus cher Si le prix affiché est plus élevé qu’un véhicule « traditionnel », il faut néanmoins prendre en compte qu’une voiture électrique est déductible à 120 % pour les entreprises. En Flandre, elle est également exempte de taxe de mise en circulation (TMC) et de taxe de roulage jusqu’en 2020. En Wallonie et à Bruxelles, la TMC est calculée en fonction de la puissance du véhicule et la taxe de circulation est plafonnée au montant minimum. « En outre, parcourir 100 km ne coûte que 2 €, soit un tiers du prix de l’essence ou du diesel ! », ajoute Ward Bosmans. Vous souhaitez acheter un véhicule électrique en tant Parcourir 100 km ne coûte que 2 €, soit un tiers du prix de l’essence ou du diesel ! Ward Bosmans, Sustainable mobility chez Engie Electrabel. que particulier ? En Flandre, grâce à la prime en vigueur, il est possible d’économiser jusqu’à 4.000 € sur le prix d’achat. De sorte qu’il est déjà possible de s’offrir une voiture électrique pour 15.000 € (une Nissan Leaf). La déductibilité à 120 % ne concerne par contre pas les particuliers. ● Pour en savoir plus, téléchargez « Votre guide pour choisir et charger votre voiture électrique à la maison et en entreprise » sur www.engie-electrabel.be/mobilityguide. BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 33

ENTREPRENDRE Summer Workshops : offrez un lifting estival à votre entreprise Si, comme nous, vous trouvez trop bête que les vacances mettent le monde de l’entreprise en veilleuse, vous allez apprécier cette nouvelle initiative de Beci, conçue à l’intention des entrepreneurs qui aiment découvrir pour évoluer et pour qui le travail est tout le contraire d’une corvée. Patricia Mignone B izarre, cette habitude – terriblement handicapante pour la vie des entreprises – qui consiste à mettre l’activité en veilleuse parce que les enfants sont en congé. Trois mois de ralentissement ! Encore une histoire belge ! C’est mortellement frustrant et d’autant moins justifiable que les entrepreneurs n’aspirent peut-être pas autant aux vacances que les enseignants ou les salariés. Au moins autant de stress, certes ; mais, souvent, plus de sens, d’enjeux, de passion et de motivation. Voilà ce qui amène la plupart d’entre nous à regretter ces trop longs temps de latence absurdement liés aux rythmes scolaires. Voici les Summer Workshops ! Chez BECI aussi, l’été, on se languit. C’est pourquoi le binôme de choc Pierre Guilbert/Frederik Leloup a sorti une nouvelle bonne idée de son chapeau : vous proposer de nous retrouver durant la dernière quinzaine d’août pour préparer une nouvelle année encore meilleure que les précédentes, toujours axée sur l’évolution de votre entreprise, bien sûr, tout en mettant l’accent sur sa composante la plus précieuse : l’humain. Sans l’engagement de nos collaborateurs, en tant qu’entrepreneurs, nous sommes cuits et notre entreprise ne prend pas l’envol dont nous rêvons. Et donc, si des termes comme absentéisme, présentéisme, turnover, engagement, productivité… évoquent des situations dont le souvenir vous empêche de dormir, les Summer Workshops sont calibrés pour vous. L’ambition de Pierre Guilbert est claire – et Pierre sait de quoi il parle, puisqu’il a lui-même créé et fait prospérer une entreprise sur base des principes qu’il partage dans ses ateliers : il s’agit, en 3 ou 5 jours à peine, de vous permettre d’intégrer une nouvelle vision et de nouvelles pratiques grâce auxquelles, à l’avenir, vous ferez en sorte que 100 % de vos entretiens professionnels soient porteurs de motivation. C’est ambitieux, certes, mais surtout, c’est réaliste, puisque c’est du vécu ! Et c’est tout ce qu’on demande ! Pour vous en convaincre, lisez le témoignage ci-contre. Une ambition, trois déclinaisons La proposition de base des Summer Workshops : vous aider à fluidifier la communication et le people management au sein de votre entreprise. Par expérience, on sait qu’une communication défectueuse suscite le désengagement, voire le sabotage et qu’au contraire, une communication fluide, qui informe et inclut les collaborateurs, induit l’implication dont l’entreprise a besoin pour évoluer selon ses ambitions. 34 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Alors, ça vous dit d’apprendre à oser tout dire à vos collaborateurs ? D’acquérir les clés de la confiance en vos N-1 ? D’intégrer au quotidien les 4 déclencheurs de la motivation ? De maîtriser la communication interne pour souder l’esprit d’équipe et garantir les résultats visés ? Rejoignez Pierre et Frederik pour un petit déjeuner super tonique au cours duquel vous pourrez palper concrètement ces concepts et choisir la formule adaptée à vos disponibilités. Nous avons tout prévu pour rendre votre participation possible, y compris une flexibilité quant aux dates de votre participation aux petits déjeuners. Intéressé ? Envoyez un e-mail à cosolutions@beci.be ou inscrivez-vous en scannant ce QR code. Dans les deux cas, vous serez en contact avec Simon Sarrasin, le facilitateur de Frederik Leloup. ● « Pierre a sauvé la maison médicale de Tournai qui était en passe d’imploser. Il a remis en place une structure et une direction, ce qui, au départ, n’est pas la culture d’entreprise chez nous qui avons des organisations du type autogéré. Si les gens sont encore là aujourd’hui et continuent à fonctionner, c’est grâce à Pierre. » « Je ne sais pas si cette maison aurait pu prendre le tournant qu’elle a pris aujourd’hui s’il n’y était pas passé. » Serge Perreau, coordinateur des Maisons médicales, Bruxelles. © Image by StockUnlimited

Le Business Mediation Summit s’est déroulé fin janvier à Bruxelles. BUSINESS MEDIATION SUMMIT La médiation, source de créativité sans précédent Les conseillers juridiques rechignent souvent à recommander la médiation à des chefs d’entreprise confrontés à des litiges. Œillères, peur du changement ou méconnaissance du domaine ? Quelques participants au dernier Business Mediation Summit (BMS) se prononcent sur la question. Peter Van Dyck L a quatrième édition du Business Mediation Summit, fin janvier à Bruxelles, a tenté une fois de plus de promouvoir la médiation en tant qu’alternative à une procédure judiciaire chronophage et onéreuse. Nous avons rencontré quelques-uns des orateurs : Pierre Schaubroeck (président de l’entité organisatrice bMediation), Patrick Van Leynseele (médiateur et avocat associé chez Daldewolf) et Inge Geerdens (CEO de l’entreprise informatique CVWarehouse). Ils ont débattu avec nous des idées qui ont émergé durant le BMS. La Vlerick Business School a présenté lors du sommet une enquête qui illustre la profondeur du fossé entre les chefs d’entreprise et leurs conseillers juridiques. Entrepreneure depuis 15 ans déjà, Inge Geerdens n’en revient pas : « Pourquoi les juristes adoptent-ils si peu le point de vue de l’entrepreneur ? Celui-ci n’a que faire de tout ce ramdam autour de différends : il veut avant tout éviter de gaspiller du temps et de l’énergie. Bizarrement, leurs conseillers ne semblent pas s’en rendre compte. » Les juristes portent-ils des œillères ? « L’entrepreneur doit tenir compte d’innombrables personnes – collaborateurs, clients, prospects... – et s’ouvre d’office à des visions multiples », déclare Inge Geerdens. Elle est donc sidérée du peu de sens des responsabilités des conseillers, que révèle l’enquête Vlerick. « Il est inconcevable qu’ils estiment que les entrepreneurs n’ont qu’à tout savoir, y compris les possibilités de la médiation. Leur rôle n’est-il pas de nous informer ? » Elle est choquée d’apprendre que les conseillers juridiques pourraient privilégier les procédures judiciaires parce que plus « juteuses » en honoraires. Patrick Van Leynseele lui donne raison et met en garde : « Celui qui estime que la médiation résout trop vite les conflits et génère trop peu d’honoraires pèche par imprévoyance. L’avocat qui réfléchit à long terme sait que les solutions durables sont synonymes de clients satisfaits. » Cache-cache M. Van Leynseele se montre peu indulgent envers les juristes d’entreprise qui s’abritent derrière la responsabilité finale du CEO. « J’entretiens de nombreux contacts avec des services juridiques en entreprise ; assez pour en retenir l’impression que les juristes regardent souvent ce que font les autres – une sorte de politique du parapluie ou un jeu de cache-cache auquel les avocats s’adonnent aussi, de temps à autre. » Les entrepreneurs n’ont que faire de conseils flous. Si le juriste ne veut pas prendre position et que l’entrepreneur n’a pas les connaissances voulues pour mesurer les conséquences d’une décision, on n’a pas avancé d’un iota. « Du temps où j’étais juriste d’entreprise, j’avais affaire à des avocats qui présentaient trois alternatives et qui estimaient qu’il revenait au client de choisir », se souvient M. Schaubroeck. « Notre département juridique examinait alors les avantages et inconvénients de chaque formule et, bien souvent, aucune ne sortait du lot, aucune n’était sans risque. Mon critère, dans le conseil à mon employeur, était de trouver l’alternative qui présentait le moins de risques de complications juridiques ultérieures. Le juriste d’entreprise est censé connaître l’entreprise de fond en comble. La décision finale incombe au chef d’entreprise, mais elle s’appuie sur une concertation avec le juriste et l’obtention d’un consensus. » BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 35 © Studio Dann

ENTREPRENDRE Une question de principe Le président de bMediation explique le fossé non seulement par une attitude erronée, mais aussi par l’ignorance. « Les chefs d’entreprise autant que leurs conseillers sont insuffisamment familiarisés avec la médiation en tant qu’outil. Ils ne connaissent pas d’autre moyen de résoudre un conflit que la négociation, le tribunal et l’arbitrage. » Loin des yeux, loin du cœur, estime Patrick Van Leynseele : « Quand bien même le concept de médiation est connu, l’ignorance prévaut quant au détail et au fonctionnement. Trop peu de personnes, dans le monde de l’entreprise autant que chez les avocats, sont conscientes des perspectives qu’offre la médiation. » La partie prenante garde le contrôle durant une médiation, ce qui n’est pas le cas devant le tribunal. Il y a en Belgique des avocats qui osent conseiller à leur client de ne pas assister à la séance. Ils prétextent une perte de temps, mais veulent surtout éviter que le client se mêle trop du dossier. En revanche, le chef d’entreprise est toujours présent lors d’une médiation. « Je crois que certains avocats s’obstinent surtout à refuser toute forme de changement », déplore Pierre Schaubroeck. Pierre Schaubroeck Certaines entreprises demandent d’office à leur avocat d’aller en justice dès qu’un problème se pose. Dans certains secteurs – les assurances, par exemple – la médiation n’est guère entrée dans les usages. D’autres en font une question de principe (pas question de tolérer une attaque à l’encontre de membres du personnel). « Le recours au tribunal est presque inévitable dans le cas d’une atteinte à la propriété intellectuelle, par exemple », explique Pierre Schaubroeck. « On se doit de défendre la marque ou le brevet. Et pourtant, la négociation reste possible. La médiation peut constituer une issue au cours d’une procédure judiciaire. Même en cas de citation à comparaître, rien n’empêche de changer de cap et d’essayer la médiation. » Moins d’animosité Inge Geerdens a parlé de médiation à un de ses amis avocats, après le BMS. Sa réaction : « C’est ce que nous faisons déjà une fois sur deux. Nous essayons de trouver une solution sans tribunal, mais cela ne s’appelle pas de la médiation. » Patrick Van Leynseele obtient les mêmes échos : « La médiation n’est rien d’autre que la négociation assistée par un tiers, qui est neutre. De nombreux avocats prétendent ne pas en avoir besoin. Il y a, dans le monde des employeurs et des travailleurs, des avocats spécialisés qui se connaissent bien, se font confiance, et donc négocient efficacement. De fait, ils obtiennent souvent 36 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 un accord correct, sans l’intervention d’un tiers externe. » Inge Geerdens M. Van Leynseele reste pourtant convaincu que les avocats ne peuvent connaître les atouts de la médiation que s’ils y ont pris part personnellement. « Sinon, pas possible de comprendre la valeur ajoutée. J’ai été impliqué, en tant que médiateur, dans des conflits ou les deux parties avaient déjà essayé de négocier par avocats interposés, en vain. La médiation parvient malgré tout à élaborer une solution parce qu’elle suscite une dynamique qui force les gens à changer de point de vue et à manifester moins d’animosité. » Pierre Schaubroeck abonde : « Il est parfois difficile de mettre les deux parties autour d’une table, en raison de la charge émotionnelle. La valeur ajoutée du médiateur réside dans sa capacité à appréhender la situation avec un certain recul. Cela déclenche un scénario subtil, dont la psychologie n’est pas absente. Le médiateur ne peut pas prendre ou forcer de décision. Tant que les parties n’ont pas signé un accord, une des deux peut se retirer et aller en justice. L’obtention d’un consensus est un des grands avantages de la médiation. » Un jeu de rôles révélateur La neutralité du médiateur doit être incontestable. Il ne peut se ranger d’aucun côté et devra l’éviter à tout prix, même s’il estime en son for intérieur qu’A a peut-être davantage raison que B. Il n’incombe pas au médiateur de proposer une solution, mais Patrick Van Leynseele constate que parfois, lorsque les négociations s’enlisent, on demande au médiateur s’il ne peut pas faire davantage que sa mission de facilitateur. Bref, s’il ne peut pas formuler un conseil neutre. « Je viens de conduire une médiation dans le cadre d’une chambre de commerce internationale. Au terme de la première réunion classique, les deux parties étaient du même avis : ‘Sans doute n’y parviendrons-nous pas de cette façon. Pouvez-vous, en tant que médiateur, nous donner votre opinion ?’ Certains médiateurs y seront a priori très réticents, mais si les deux parties le demandent, pourquoi refuserais-je ? » Il y a une quinzaine d’années, M. Van Leynseele a entendu des avocats prétendre que la médiation est comparable à de l’arbitrage. On aurait pu les croire mieux renseignés. Aujourd’hui, les choses évoluent positivement mais il subsiste du flou. La prise de conscience n’est donc pas terminée. Pierre Schaubroeck se souvient qu’une simulation de médiation organisée durant la Mediation Week de la Commission Fédérale de Médiation en octobre 2016 a fait merveille. Une centaine de participants ont suivi Patrick Van Leynseele © Studio Dann © Studio Dann © Studio Dann

Ce qu’il faut savoir de la médiation • La médiation est une procédure volontaire et confidentielle destinée à résoudre des conflits entre des parties qui font appel à un médiateur indépendant. Il ne s’agit ni d’un juge ni d’un arbitre, mais d’un intermédiaire qui facilite le dialogue. Il ne prend pas de décision et n’impose rien. • La médiation est un processus qui s’engage de façon volontaire. • Son objectif final est d’atteindre un accord qui met fin au litige. • Chaque partie impliquée garde le contrôle du processus. L’étude présentée par la Vlerick Business School illustre le fossé entre chefs d’entreprise et conseillers juridiques. d’abord une explication théorique de la médiation, mais le véritable déclic s’est produit lorsque deux personnes du public ont été invitées à prendre part à un jeu de rôle. Elles ont endossé le rôle des deux parties dans un litige, avec Patrick Van Leynseele comme médiateur. Changement de mentalité Les choses ne changent vraiment qu’en montrant comment et pourquoi fonctionne une médiation. « Les témoignages sont utiles », estime Pierre Schaubroeck. « Ceux qui ont pris part à une médiation s’en font les ambassadeurs. Même une médiation qui a échoué est perçue comme constructive. Et si elle réussit, c’est toute la puissance de la méthode qui se révèle. Quelques personnes se réunissent pendant une demi-journée, parfois plusieurs jours. Il est stupéfiant de constater à quel point la créativité et la compréhension réciproque émergent de cette démarche. L’énergie créative qui s’en dégage est impressionnante. » Le rôle d’ambassadeur peut stimuler un changement de mentalité. Les statistiques européennes révèlent qu’après la Roumanie, la Belgique détient le plus de procédures judiciaires par an et par 100 habitants. Quel contraste avec les Pays-Bas, à l’opposé du classement ! M. Van Leynseele illustre la situation : « Je suis avocat et un de mes clients est en conflit avec une entreprise néerlandaise. Leur contrat contient une clause de médiation qui prévoit qu’en cas d’échec de ladite médiation, il sera fait appel à l’arbitrage. Mon client affirme qu’il y a déjà eu tellement de tentatives de négociation que la médiation sera peine perdue. Je le regrette, mais je comprends ce qu’il veut dire. Nous voulons escamoter l’étape de la médiation et passer directement à l’arbitrage, pour ne Organisé par : • Les intervenants s’efforcent d’atteindre un consensus. Un accord imposé obtenu sous la pression n’apporte habituellement pas une solution durable. • Les experts estiment qu’une médiation est au minimum 10 fois plus rapide – dans 75 % des cas, le litige est réglé en quelques heures – et au minimum trois fois moins chère qu’une procédure judiciaire. pas perdre de temps. Stupéfaction des Néerlandais : ils estiment que nous n’avons pas encore tout tenté ! Je ne peux qu’approuver leur attitude. Voilà qui en dit long sur la différence de mentalité, chez nos voisins du Nord. » L’enseignement a un rôle à jouer Nos trois interlocuteurs pointent le rôle de l’enseignement dans l’évolution des mentalités. Pierre Schaubroeck : « Lorsque j’étais étudiant en droit – il y a longtemps, il est vrai – on ne parlait jamais de médiation. Et il n’existait pas de cours de négociation ». Patrick Van Leynseele, qui suit l’évolution des universités du coin de l’œil, ne constate guère de changements. Le cours de médiation n’est qu’une option. Toute la formation repose sur la conception qu’il revient aux tribunaux de résoudre des conflits. Inge Geerdens souhaite élargir le débat sur l’enseignement : « À l’heure où l’entreprenariat est tellement tendance, j’aurais apprécié d’être initiée à la médiation avant de me lancer dans l’entreprise ». Pierre Schaubroeck va plus loin encore : « La collaboration offre bien plus de perspectives que la polarisation. Elle est meilleure pour notre santé mentale et physique. Elle devrait donc être enseignée dès l’école secondaire. Une meilleure diffusion dans nos écoles permettrait de combattre la confusion et l’ignorance auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui. » ● En collaboration avec : Orde van Vlaamse Balies BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 37 © Studio Dann

ENTREPRENDRE Vos cotisations sociales en 2017 Un indépendant paie des cotisations sociales calculées sur le revenu de l’exercice même. Mais la caisse d’assurances sociales ne prend connaissance de ce revenu qu’après avoir réceptionné les informations nécessaires envoyées par l’administration fiscale (généralement, deux ans plus tard). Afin d’y remédier, une étape intermédiaire a été intégrée, à savoir le paiement de cotisations « provisoires » calculées sur le revenu enregistré trois années auparavant. Tulay Kasap I l en résulte donc qu’un indépendant recevra encore des régularisations après la cessation de son activité indépendante en raison d’un départ à la pension ou de la transition vers un statut de travailleur salarié (voire même après son décès). Les cotisations sociales (et les régularisations) sont toujours fiscalement déductibles au cours de l’année du paiement et réduisent la base de calcul des charges sociales de cette année. Optimaliser Si votre revenu de 2017 est supérieur à celui de 2014, deux solutions s’offrent à vous en 2017 : soit payer les cotisations provisoires (trop faibles) et payer le complément lors de la régularisation intervenant deux ans plus tard ; soit payer des cotisations sociales volontaires (plus élevées). De cette manière, vous pouvez vous prémunir d’une surprise désagréable en 2019 lors de la régularisation. Il est cependant possible qu’à la date de réception des régularisations, vos revenus soient moindres (par exemple, en raison d’une invalidité ou d’une maladie de longue durée), de sorte que vous ne puissiez pas totalement profiter au cours de cette année de la déductibilité fiscale des régularisations réclamées. Si votre revenu de 2017 est inférieur à celui de 2014, une réduction de vos cotisations doit faire l’objet d’une demande (motivée) adressée à la caisse d’assurances sociales (pour autant que certaines limites de revenu soient respectées). Et si vous prenez votre pension avant 2019 ? Sous certaines conditions (notamment, la cessation complète des activités professionnelles lors du départ à la pension), vous pouvez choisir de ne plus faire régulariser les cotisations portant sur l’année au cours de laquelle la pension prend effet, et sur les trois années précédentes. Vous pourriez envisager cette solution si votre salaire a augmenté au cours des trois dernières années et si vous ne souhaitez pas acquitter de charges sociales sur 38 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 ce salaire, ou si d’éventuelles régularisations seraient difficiles à supporter en votre qualité de retraité sans activité professionnelle. Souvent, la déduction fiscale n’est plus optimale dans ce dernier cas. Faire payer ses cotisations par la société ? Le fait que la société acquitte directement les charges sociales ou un montant identique octroyé sous la forme d’un salaire ne fait aucune différence. Tant le net pour l’indépendant que le coût final pour la société sont identiques dans les deux cas. Les autorités ont cependant annoncé la révision du taux d’imposition des sociétés à la baisse pour les prochaines années. Dans cette optique, il pourrait être intéressant de payer des cotisations élevées en 2017, et donc de bénéficier d’une déduction plus élevée dans la société. Remplir spontanément le déficit éventuel La plupart des caisses d’assurances sociales permettent d’effectuer un paiement supplémentaire spontanément en 2017, afin de combler des déficits éventuels dans les charges sociales de 2016 (ce versement est fiscalement déductible en 2017). Ceci est possible si vous mentionnez explicitement sur votre virement l’année de cotisation concernée (2016). Vous ne pouvez cependant pas avoir de dettes de cotisations et le montant maximal annuel ne peut pas être dépassé. Il est donc souhaitable de recueillir des renseignements à l’avance concernant les modalités concrètes. ● tkasap@deloitte.com

ENTREPRENDRE Retour au travail après une longue absence : à quelles conditions ? L’employeur peut-il refuser qu’un travailleur reprenne une activité à mi-temps après une longue incapacité de travail ? Quelques éléments de réponse au travers d’un cas réel. L e retour d’un travailleur après une incapacité de longue durée est souvent une situation particulièrement complexe à gérer pour une entreprise. Ainsi, l’employeur doit veiller à réagir adéquatement lorsqu’un travailleur lui demande de revenir travailler dans le cadre d’un horaire de travail adapté après une longue absence pour maladie. Dans ce cas, se posera la question de savoir dans quelle mesure l’employeur peut refuser cet horaire aménagé sans méconnaître la loi du 10 mai 2007 tendant à lutter contre certaines formes de discrimination. En effet, cette loi interdit toute discrimination sur la base d’une liste de critères, parmi lesquels le handicap et l’état de santé. « Limitation durable » Le Tribunal n’a pas suivi cet argument et a considéré que la tendinite de la travailleuse ne constituait pas un handicap. Il n’est question de handicap que lorsque le travailleur est atteint de problèmes de santé qui limitent durablement ses capacités professionnelles. Or – constate le Tribunal – rien n’indiquait que la tendinite présentait un caractère durable. En effet, les certificats médicaux déposés par la travailleuse ne couvraient jamais une période supérieure à deux semaines et, après le refus du mi-temps médical demandé, elle avait repris ses prestations à temps plein. Depuis sa reprise, elle ne s’était plus plainte de problèmes médicaux. Le Tribunal rappelle qu’en dehors de l’hypothèse d’un handicap, l’employeur est en droit de refuser que le contrat de travail à temps plein soit presté « à moitié ». Le refus de l’employeur d’accorder un mi-temps médical n’était donc pas discriminatoire. Thierry Duquesne et Amaury Mechelynck. C’est précisément cette question que le Tribunal du Travail de Bruxelles a été appelé à trancher (jugement du 16 septembre 2016). Dans l’affaire soumise au Tribunal, une travailleuse affectée à l’encodage souffrait d’une tendinite au poignet. Après une longue absence pour maladie, celle-ci a sollicité son retour au travail dans le cadre d’un mi-temps médical. Cette demande fut refusée par l’employeur. La travailleuse a porté l’affaire devant le Tribunal du Travail de Bruxelles. Elle s’appuyait sur les dispositions légales qui obligent tout employeur à réaliser des aménagements raisonnables, de façon à ce que les travailleurs souffrant d’un handicap puissent poursuivre leurs prestations au sein de l’entreprise. La loi précise que le refus de mettre en place de tels aménagements s’assimile à un acte de discrimination en raison du handicap. En tant que tel, ce refus peut être sanctionné par le paiement au travailleur d’une indemnité égale à six mois de rémunération au minimum. La travailleuse estimait que sa tendinite devait être considérée comme un handicap et que l’employeur était donc tenu de faire droit à sa demande visant à bénéficier d’un horaire de travail aménagé. Ce jugement illustre bien le fait qu’en principe, l’employeur est libre d’apprécier s’il accepte ou non une demande de mi-temps médical. Néanmoins, lorsqu’il prend cette décision, l’employeur doit veiller à vérifier s’il dispose d’éléments qui indiquent que le problème de santé dont souffre le travailleur risque de réduire ses capacités professionnelles de façon durable. Si tel est le cas, refuser le mi-temps médical risque d’être considéré comme un acte de discrimination à l’égard du travailleur. ● Épilogue : pour aller plus loin Juste après avoir refusé le mi-temps médical demandé par la travailleuse, l’employeur l’a licenciée en invoquant une évaluation négative réalisée oralement peu après son retour au travail. Un employeur peut-il se baser sur une seule évaluation négative pour licencier un travailleur malade ? Il s’agit d’une des nombreuses questions qui seront abordées au cours du séminaire organisé par BECI le 24 avril, en collaboration avec le cabinet NautaDutilh, qui traitera de l’influence de l’incapacité de travail sur l’exécution et la rupture du contrat de travail sous divers aspects. Où ? BECI, avenue Louise 500, 1050 Bruxelles Quand ? Le 24 avril 2017 de 14 à 17 h. Info et inscriptions : www.beci.be ; trainings@beci.be BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 39 Thierry Duquesne et Amaury Mechelynck © R.A. © R.A.

ENTREPRENDRE BRUSSELS WASTE NETWORK Gestion des ressources : nos entreprises championnes ! Logistique inverse, économie circulaire, suppression des sacs plastiques, gestion des invendus alimentaires, technologie 3D, outils créatifs : autant de projets porteurs d’avenir, que des entreprises bruxelloises ont développé avec l’accompagnement du Brussels Waste Network. Bilan de 18 mois de travail. L e 16 février, une septantaine de participants ont pu découvrir les six projets accompagnés par le Brussels Waste Network (BWN) dans le cadre de son appel à projets 2015-2017, lors de l’événement de clôture organisé chez Bruxelles Environnement. Des projets innovants, créateurs ou inspirateurs de nouveaux business, qui vont marquer l’économie bruxelloise et la rendre plus durable. Génératrice d’une plus grande valeur ajoutée – pour moins de déchets. L’économie circulaire comme clef de voûte Comme une évidence, certains de ces projets ont intégré les principes de l’économie circulaire locale au cœur même de leur entreprise. Ainsi Vert d’Iris International, actif dans le maraîchage local bruxellois, a incorporé dans son business model la collecte des déchets organiques. Des déchets utilisés pour alimenter un compost qui nourrit les cultures bio de Vert d’Iris au potager de Plusieurs millions de tonnes de déchets sont produits chaque année par les entreprises de Bruxelles. Qu’en sera-t-il demain ? Laurie Verheyen, conseillère en économie circulaire chez BECI et coordinatrice du BWN n’a aucun doute : « Le principe du ‘pollueur-payeur’ s’imposera de plus en plus aux entreprises qui n’auront pris aucune initiative en cette matière, facture à la clef. L’innovation est appelée à jouer un rôle important, chaque activité spécifique pouvant être pionnière dans le contexte du jour. C’est justement cette innovation que nous soutenons quotidiennement dans le Brussels Waste Network et au travers des appels à projets. » « En six ans nous avons vu naître des projets extraordinaires avec Agoria, la Brussels Hotels Association, Febelgra ou encore Atrium. L’édition 2015-2017 a été particulièrement source d’innovation et de créativité. Nous avions pris la décision, avec le cabinet Fremault et Bruxelles Environnement, d’orienter davantage l’appel à projets vers les entreprises, en ciblant des secteurs et des objectifs bien spécifiques. Nous n’avons pas été déçus ! » 40 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Neerpeede, dont les produits frais sont ensuite livrés en échange de nouveaux déchets organiques : la boucle est bouclée ! Ce projet de logistique inverse a réuni 10 horecas volontaires dans la démarche et a permis de valoriser 6,6 tonnes de déchets organiques. Un nouveau service local en circuit court est né à Bruxelles. Pionniers en la matière, Vert d’Iris est passé à travers toutes les étapes administratives et législatives (AFSCA, permis d’environnement, enregistrement comme collecteur de déchets, etc.) que comporte ce type d’activités innovantes, ouvrant le chemin pour les suivantes. Une autre initiative provient de la jeune starter bruxelloise Tridea. L’idée de ses initiateurs : utiliser les déchets émis aujourd’hui par votre entreprise pour créer les objets que vous utiliserez demain avec vos clients et collaborateurs, grâce à la technologie de l’impression 3D. Leur partenariat avec un collecteur bruxellois, MCA Recycling, leur a permis de collecter, trier et transformer plus de 8 tonnes de déchets plastiques en filaments d’imprimante 3D et en pellets. © Reporters © Reporters

ENTREPRENDRE Enfin, Village Partenaire, acteur déjà fort engagé dans l’économie circulaire et la sensibilisation, a exploré de nouvelles pistes de valorisation locale de déchets : centres de tri multi-flux, poulailler, (vermi-)compostage, échange de flux entre locataires, récupération de marc de café, réutilisation d’encombrants. Un guide des 14 bonnes pratiques identifiées par Village Partenaire, qui ont permis d’éviter 2315 kg, soit 23 % des déchets produits par le centre par an, a été diffusé au réseau des centres d’entreprises bruxellois. Une belle démonstration que nos déchets valent de l’or ! Des outils inspirants pour les secteurs D’autres projets ont vocation de travailler sur des secteurs d’activités spécifiques, pour lesquels certains aspects de la prévention et de la gestion des déchets restent à perfectionner. C’est le cas de l’organisation des marchés, source d’une production importante de déchets. Le marché des Abattoirs d’Anderlecht n’a pas attendu que les Régions prennent position sur l’usage des sacs plastiques dans les commerces pour prendre l’initiative. Cet acteur incontournable du paysage bruxellois, déjà très engagé dans l’environnement, a lancé manière la plus appropriée de les traiter, en conformité avec la réglementation. L’outil permet à la fois de sensibiliser la profession à une bonne gestion de ses déchets spécifiques, souvent très dangereux, et de rendre accessible la législation assez complexe qui réglemente leur pratique. Ces projets, très variés quant aux acteurs, aux secteurs d’activité, aux types de déchets concernés, se réunissent autour de valeurs importantes : un ancrage fort dans la réalité de terrain des entreprises, une volonté de repousser les limites et de changer les habitudes des entreprises. « La notion de déchets tend tout simplement à disparaître de nos esprits via ce type de projets qui, plus que jamais, mettent en lumière l’importance de la valorisation des ressources et le potentiel de création de nouveaux business models dans le développement d’une économie circulaire bruxelloise », conclut Laurie Verheyen. Le BWN poursuit son travail de sensibilisation et de conseil auprès des entreprises bruxelloises, même s’il n’organise pas de nouvel appel à projets. Un autre appel, Be Circular, développé dans le cadre du Programme Régional d’Economie Circulaire, s’y substituera avec des moyens financiers beaucoup plus conséquents (voir article p.44). ● avec le BWN un projet pilote visant à supprimer radicalement ces sacs dans l’enceinte du marché. En créant la plateforme www.marchepropre.be, rassemblant les différents outils créés à destination des gestionnaires de marché, Abattoir a l’objectif de les guider vers le chemin d’un marché plus propre et respectueux de l’environnement. Un autre secteur gros producteur de déchets est celui de l’organisation d’événements professionnels. Pour le sensibiliser et lui offrir de nouvelles solutions, Meeting Professional International (MPI) a pris l’initiative, avec l’aide des bureaux d’études 21 Solutions et Yuzu, de travailler sur la question. Sur base de quatre ateliers thématiques et d’accompagnement d’entreprises, MPI a réalisé le guide Meeting Go Green. Son ambition est de réduire drastiquement l’empreinte environnementale du secteur en lui offrant les outils nécessaires pour faciliter ce changement. 24 pages de conseils concrets, d’adresses utiles et de solutions innovantes pour rendre vos événements plus écoresponsables. Enfin, Traxio (ex-Federauto) a créé un outil 3D de visualisation interactive d’un garage, qui permet aux professionnels de limiter les déchets produits dans leur atelier ainsi que d’étudier la Brussels Waste Network : un soutien à la gestion des déchets Voulu par la Région bruxelloise, le Brussels Waste Network a été créé en 2010, en collaboration avec BECI. Grâce à l’appui de la Ministre de l’Environnement Céline Fremault et de son administration, il accompagne les entreprises bruxelloises au quotidien dans la prévention et la gestion des déchets, ainsi que dans la transition vers l’économie circulaire. Les trois appels à projets lancés dans ce cadre par le BWN ont constitué des outils pour soutenir le secteur privé à concrétiser de nouvelles idées. Plus d’info ? Laurie Verheyen, conseillère en économie circulaire : lv@beci.be ; 02 210 01 75 www.brusselswastenetwork.eu BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 41 © Reporters © Reporters

La Région bruxelloise mise sur le photovoltaïque : NRClick , SolarClick et autres actions Particuliers, entreprises, pouvoirs publics…Nous devons tous contribuer à un nouveau système énergétique durable. En ce sens, le 22 février, le coup d’envoi a été donné à deux mesures phares pour la Région bruxelloise : SolarClick, un programme ambitieux d’installation de panneaux photovoltaïques et NRClick, une offre complète de services énergétiques. Tous deux ciblent les bâtiments publics des pouvoirs locaux et régionaux bruxellois et doivent aider la Région à atteindre ses objectifs en matière énergétique et climatique, soit entre autres le doublement de ses capacités de production d’énergie renouvelable actuelles d’ici 2020. D’autres mesures, à destination des PME et des particuliers, suivront dans le courant 2017. ■ SolarClick : développer le photovoltaïque En matière d’énergies renouvelables, le potentiel est limité dans notre Région pour l’éolien, la biomasse ou la cogénération. C’est pourquoi la Région mise beaucoup sur le développement du photovoltaïque. SolarClick vise donc à équiper de panneaux photovoltaïques les toitures des bâtiments publics, régionaux et communaux. Avec SolarClick, ce sont près de 85.000 mètres carrés de toitures qui seront équipés d’ici 2020 de panneaux photovoltaïques, augmentant ainsi d’environ 20 % la puissance photovoltaïque actuellement installée à Bruxelles. En contrepartie de la mise à disposition de leur toit, les pouvoirs publics bruxellois bénéficiaires recevront l’électricité produite par les panneaux pour leur autoconsommation. Le surplus sera injecté sur le réseau pour couvrir les pertes de Sibelga. Les certificats verts générés seront reversés à la Région, pour que le projet s’autoalimente au maximum à terme. Ce programme bénéficie d’un budget de 20 millions d’euros sur 4 ans (2017-2020). ■ NRCLick : diminuer les consommations énergétiques des bâtiments Bien entendu, placer des panneaux photovoltaïques n’a de sens que si les toitures ont d’abord été isolées et que la consommation énergétique des bâtiments est suivie de près. C’est l’objet de NRClick, qui comprend un outil de comptabilité énergétique, une centrale de marchés et divers services d’audit et d’intervention technique. NRClick vise à diminuer rapidement les consommations de gaz et d’électricité des bâtiments publics, respectivement de 15 % et de 5 %. Ce programme bénéficie d’un budget de 7 millions d’euros sur 4 ans (2017-2020).

■ A la manœuvre : Bruxelles Environnement et Sibelga NRClick est une extension du service de comptabilité énergétique que Sibelga, le gestionnaire bruxellois des réseaux d’énergie, fournit aux communes bruxelloises depuis 2011 et qui a déjà fait la preuve de son efficacité. Ses résultats lui ont d’ailleurs valu un prix aux Belgian Environment & Energy Awards 2014. Le Gouvernement a confié à Sibelga, en collaboration avec Bruxelles Environnement, la mise en œuvre de NRClick et de SolarClick. Forte de son expérience dans l’utilisation performante et rationnelle de l’énergie, Sibelga accompagnera et conseillera en toute neutralité les pouvoirs publics pour qu’ils puissent pleinement jouer leur rôle d’exemple auprès des Bruxellois. ■ Pouvoirs publics : donner l’exemple Sont visés par ces premières actions les pouvoirs publics suivants: ◗ Les pouvoirs locaux : les communes, les CPAS, les zones de police et les associations qu’ils ont créées ou qu’ils contrôlent (hors logements sociaux, visés par une aide spécifique à l’investissement en énergie renouvelable), soit les crèches, les piscines publiques, les centres culturels, … ◗ Les pouvoirs régionaux : les autorités régionales (cabinets et administrations) et les organismes qui en dépendant (organismes d’intérêt public). ■ Autres actions à venir : PME et particuliers Ces deux premières initiatives à destination des pouvoirs publics s’insèrent dans un panel plus large d’actions que la Région entend mener avant 2020. Parmi celles-ci sont prévus déjà un accompagnement (coaching) des petites et moyennes entreprises pour les encourager à passer au photovoltaïque, avec la mise en place d’un prêt spécifique pour leur permettre de réaliser l’investissement de départ. Pour les particuliers, est prévu fin 2017 le développement d’un outil cartographique (sorte de Google Maps des toits de Bruxelles) afin qu’ils puissent calculer le retour sur investissement de la pose de panneaux photovoltaïques et les économies réalisées grâce à ceux-ci. Aussi, pour les copropriétés, la Région planche sur un contrat-type afin que les propriétaires puissent partager leur production d’électricité renouvelable. Objectifs de la Région et moyens disponibles Aujourd’hui, la Région de Bruxelles-Capitale produit environ 2% d’énergie renouvelable. Le Gouvernement doit doubler cette production à 4% d’ici 2020 pour respecter son objectif qui découle des obligations européennes. Il s’est aussi fixé de réduire de 30% la production de gaz à effet de serre d’ici 2025. Pour ce faire, un budget de 64 millions sur quatre ans va être dégagé pour promouvoir le photovoltaïque et l’efficacité énergétique auprès de tous les acteurs concernés. Ce budget provient du Fonds Climat (75 millions d’euros au total), instauré dans le COBRACE, et alimenté par la part bruxelloise des recettes de la vente des quotas de CO2 des industries belges. Cette somme a été versée suite à la conclusion de l’accord « burden sharing » qui porte sur la répartition intra-belge des objectifs 2020 qui pèsent sur la Belgique en matière de climat et d’énergie. Plus d’info sur SolarClick et NRClick: ◗ A Bruxelles Environnement : Ariane CATALA, acatala@environnement.brussels, tél. 02/563 41 40 (pour Solarclick) ou Julien DONEUX, jdoneux@environnement.brussels, tél. 02 563 43 37 ◗ Chez Sibelga : Thomas RAES, thomas.raes@sibelga.be ou 02 549 45 10 ou Stéphane GODFRIND, stephane.godfrind@sibelga.be, 02 274 34 95

ÉCONOMIE CIRCULAIRE Be Circular 2017 – c’est reparti ! Bruxelles est dans le peloton de tête des régions qui appuient l’économie circulaire. Elle a d’ailleurs été récompensée par le Regional Innovation Award 2016 de l’Association européenne des Régions pour son programme en la matière. Pour réaliser ses ambitions, un deuxième appel à projets Be Circular vient d’être lancé. Laura Rebreanu, BECI L’ économie circulaire a le vent en poupe ! Il faut dire que les opportunités offertes par la transition économique vers un modèle circulaire ont de quoi retenir l’attention. Ainsi, selon la Commission européenne, la prévention des déchets et la réutilisation des ressources pourraient entraîner des économies nettes allant jusqu’à 600 milliards d’euros par an pour les entreprises européennes. L’optimisation et l’accroissement de la productivité des ressources de 30 % d’ici 2030 pourraient augmenter le PIB de près de 1 % et créer plus de 2 millions d’emplois. Toujours à l’horizon 2030, le potentiel de nouveaux jobs est évalué à 80.000 aux Pays-Bas – et jusqu’à 800.000 ETP en France. En Belgique, Agoria, la fédération des industries technologiques, estime que 10.000 à 20.000 emplois seront créés dans l’industrie belge grâce à l’économie circulaire. Bref, l’évolution vers ce nouveau modèle de production et de consommation n’est pas seulement pleine d’opportunités ; elle est indispensable. Bruxelles l’a bien compris en lançant, en 2016, le Programme Régional en Économie Circulaire. Initié par les cabinets Gosuin (Économie), Fremault (Environnement), et Laanan (Collecte et traitement des déchets), ce plan vise à transformer l’économie bruxelloise en profondeur et montrer que l’économie circulaire ne se limite pas à un beau concept, mais qu’elle est un moteur d’innovation et de développement économique. Un premier appel à projets Be Circular a été lancé en 2016. Sur 85 dossiers introduits, 41 projets ont été sélectionnés, bénéficiant de subsides pour un montant total de près de 1,7 million d’euros. De quoi permettre à chaque entreprise retenue de financer un tiers à un cinquième des investissements nécessaires. Le budget total des projets soutenus approche 8 millions d’euros et couvrira des investissements en équipements, des études de faisabilités, et la création de plus d’une trentaine d’emplois. De l’alimentation à l’informatique Les projets sélectionnés couvrent de nombreux secteurs dont l’alimentation, la construction, la logistique, et les actions prévues sont variées : bibliothèques de vêtements, démontage de chantiers, valorisation des drèches de brasserie… Par exemple, Travie (anciennement Travail & Vie), en collaboration avec Delhaize et Coduco, a développé un projet de récupération des fruits et légumes invendus du centre de distribution Delhaize de Zellik. Ils seront transformés en produits à valeur ajoutée, tels que soupes et jus de fruits, distribués dans les magasins Delhaize : une 44 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 revalorisation de produits qui auraient fini en déchets, alors qu’encore parfaitement propres à la consommation. Dans un autre domaine, Mister Genius, société de vente de matériel informatique, va développer Dropstore : un point de collecte et revente de matériel informatique et technologique « seconde main ». Une mise à disposition, par abonnement, de matériel reconditionné (« hardware as a service ») est également prévue. On le voit, les idées ne manquent pas. La volonté politique non plus : la Région a relancé l’appel à projets Be circular – be brussels, mouture 2017. Doté d’un budget de 1,5 million d’euros à destination des PME, TPE, indépendants et asbl, le nouvel appel veut soutenir toute démarche ou projet innovant en économie circulaire, ou visant à faire évoluer le business model de l’entreprise vers plus de durabilité et circularité. Quatre domaines spécifiques sont couverts : les « 3R » (réparer, réutiliser, recycler), l’alimentation (hors production agricole), la construction, et enfin les nouveaux modèles économiques. Comme précédemment, il s’agira d’un cofinancement avec un montant maximum de 80 000 euros par projet. Les dossiers sont à introduire d’ici le 15 mai 2017. ● Plus d’info ? Voir www.circularprojects.brussels. Une séance d’information sera également organisée le 19 avril chez Impulse. Contact : Laura Rebreanu, Coordinatrice développement durable BECI – 02 643 78 26 ; lr@beci.be © R.A.

TRANSITION Lionel Jadot, l’artisan-designer upcycler Elles sont rares, les activités économiques qui parviennent à réunir dimension artistique, valorisation des matériaux normalement voués à la destruction, le tout dans le respect d’une tradition artisanale. C’est ce défi que relève depuis plus de 30 ans l’artiste-designer Lionel Jadot. Johan Debière I l est appelé de partout pour aménager des établissements comme le Jam (un hôtel trois étoiles situé sur la chaussée de Charleroi), pour donner une âme à des endroits particuliers comme le restaurant de 250 couverts que Marc Veyrat s’apprête à ouvrir à Paris, pour aménager l’intérieur de particuliers ou pour penser des espaces de travail différents. Sa dimension artistique est reconnue, puisqu’il a exposé il y a peu au Centre d’Innovation et de Design du Grand-Hornu, dans le cadre de l’exposition « Mixed Grill ». Cet homme tourné vers la récupération de matériaux en vue d’en faire des objets ou du mobilier sublimé, c’est Lionel Jadot. Un aspect du Jam Hotel, aménagé par Lionel Jadot. Fils d’un couple d’artisans, Lionel s’est intéressé très tôt aux chutes qui traînaient dans l’atelier de fabrique de fauteuils de ses parents : « Toutes les dépouilles de bois, de cuir, toutes les matières dont les morceaux tombaient à terre étaient pour moi une source d’inspiration. Dès l’âge de 6 ou 7 ans, je construisais mes propres jouets à partir de plaques de métal, de morceaux de cuir, de bois... Ça a complètement transformé mon mode de pensée créatif à plusieurs niveaux », explique-t-il. De fil en aiguille, ce qui était un jeu est devenu la vocation de Lionel Jadot : il allait marcher dans les traces de ses parents tout en prenant le parti très particulier de travailler avec des matériaux de récupération. Paradoxalement, les objets fabriqués à partir de chutes ont un prix de revient plus élevé que celui d’objets que l’on trouve dans les supermarchés design. « Ces points de vente fonctionnent avec des ressources vierges qu’elles transforment en s’appuyant sur la main-d’œuvre bon marché des pays émergents. Tout au contraire, notre démarche consiste à la fois à utiliser des matériaux de récupération et à privilégier de la main-d’œuvre locale qualifiée. Les plaques de métal, de bois, les morceaux de cuir que je suis amené à récupérer n’ont en soi aucune valeur économique, mais je pars de ce point pour essayer de donner à l’objet ou à l’aménagement une plus-value, une valeur artistique élevée. » Si l’optimisation des processus a une place dans sa démarche ? « Je me méfie toujours des tendances consistant à simplifier les processus de transformation en vue d’arriver à un prix plus bas. Un outil artisanal qui tend à se simplifier rime forcément avec perte de valeur et de savoir-faire. Les anciens ne transmettent plus leur savoir parce que celui-ci n’est plus utilisé, au motif que cela ne correspondrait plus au modèle économique actuel. De ce fait, pas mal de choses disparaissent. Et j’avoue que cela m’énerve...» Collaboration avec Rotor à Bruxelles Lionel Jadot est un artiste assumé, chez qui la récupération de matériaux agit comme moteur créatif. Mais l’aspect environnemental occupe également une place prépondérante dans sa démarche : « Je déteste jeter. Récupérer les objets, c’est une seconde nature chez moi », avoue le designer dont les trouvailles occupent chez lui un volume impressionnant. « Je travaille avec l’asbl bruxelloise Rotor, dont l’objectif est de récupérer un maximum d’éléments dans les immeubles voués à la destruction ou à la déconstruction. Avec Maarten Gielen, le responsable de cette association, j’ai par exemple récupéré des dizaines de portes en bois que j’ai utilisées pour barder un plafond chez un client. Nous essayons, Maarten et moi, de créer des ponts, de raccourcir la distance entre Rotor et mon activité pour faire en sorte que ce qu’il démonte puisse rapidement se retrouver dans ce que je crée de mon côté ». En somme, un circuit court assumé, où les deux entités prennent en compte les aspects liés à l’épuisement des ressources naturelles, en limitant le transport des matières premières secondaires (ndlr : nom officiel donné aux déchets que l’on réutilise dans un processus de production). Et Lionel Jadot de conclure en disant que « si la valorisation est totalement réalisée à partir d’une création locale, l’argent reste en prime totalement en Belgique ». ● Info : www.lioneljadot.com ; http://rotordb.org 45 © Oana Crainic

ENTREPRENDRE QUIZ TIME Testez votre savoir-vert Pour bien construire sa stratégie en termes de management environnemental dans son entreprise, il faut maîtriser quelques notions essentielles. Testez ici vos connaissances en 6 questions et mesurez-vous aux entrepreneurs bruxellois. A. Serez-vous capable d’identifier le déchet PMC parmi les suivants ? 1. Gobelets 2. Capsules de bières 3. Barquette en plastique du lunch B. Quel flux d’emballage est le plus recyclé en Belgique ? 1. Plastique 2. Verre 3. Métaux Scores 0-2 bonnes réponses : début Vous êtes au début train de découvrir et continuez : les enjeux sont importants et les gains potentiels valent les efforts consentis. 3 ou 4 bonnes réponses : Intermédiaire Vous connaissez déjà pas mal de choses, mais il reste encore beaucoup à découvrir et à mieux maîtriser. Vous commencez déjà à en percevoir les bénéfices. Alors, ne vous arrêtez pas en si bon chemin ! C. Quelle est la consommation moyenne annuelle de papier par employé en Belgique ? 1. 50 kg 2. 120 kg 3. 70 kg D. À partir de combien de temps de lecture, est-il plus écoresponsable d’imprimer un document plutôt que de le lire sur ordinateur ? 1. Jamais 2. 15 minutes 3. 4 minutes 5 ou 6 bonnes réponses :Expert L’environnement n’a plus de secrets pour vous ou presque ! Votre expérience en matière d’environnement et vos connaissances font de vous un mentor potentiel pour vos collègues et partenaires. Toutefois, vous êtes toujours intéressé d’apprendre plus, de découvrir de nouvelles initiatives et d’échanger des bonnes pratiques et bonnes idées. Réponses 186 personnes ont participé à ce quiz diffusé dans notre newsletter du mois de mars. Parmi elles, seule la moitié a su répondre correctement à 3 questions au moins. Avez-vous fait mieux ? Développer un système performant en matière de management environnemental présente de nombreux avantages. Vous réalisez des économies, vous vous alignez sur les valeurs de vos employés, vous diminuez votre impact sur l’environnement au sens large, vous vous démarquez sur le marché... Si vous voulez vous lancer dans cette aventure ou vous perfectionner dans ces matières, BECI vous propose des modules de formation adaptés à chacun ! Contactez Laurie Verheyen, conseillère en économie circulaire : lv@beci.be ; 02 210 01 75 E. Quel est le secteur le plus consommateur d’énergie finale à Bruxelles ? 1. Transport 2. Résidentiel 3. Industrie F. Quelle est la part d’énergie renouvelable en termes de production nette d’électricité en Belgique ? 1. 24% 2. 15% 3. 5% 46 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 A = 2 ; B = 2 ; C = 1 ; D = 3 ; E = 2 ; F = 1

LES ADRESSES PARCOURS BD Durée : 2h30 | Prix par guide : 130 € pour 25 personnes max. Tine Anthoni et Marie-Aude Plavaux 02/219.19.80 ou visit@cbbd.be VISIT BRUSSELS Rue Royale 2 — 1000 Bruxelles 02/513.89.40 | Visit.brussels LE ZOOM BRUSSELSLIFE Des visites guidées originales à Bruxelles À l’arrivée des beaux jours, quoi de mieux que de se balader à travers les rues de Bruxelles pour en apprendre un peu plus sur l’histoire, l’architecture, la culture où encore la gastronomie de notre merveilleuse capitale ? À pied, à vélo ou même en 2 CV, l’offre de visites guidées ne cesse de se développer à Bruxelles. Petit tour d’horizon de celles qu’il ne faut pas rater. Victor Lepoutre On le sait, en termes de culture et d’histoire Bruxelles n’a rien à envier aux autres capitales. C’est aussi la conviction du nombre croissant de guides qui emmènent touristes et Bruxellois à la découverte du cette ville qui les passionne. À travers l’histoire des quartiers, les coutumes d’hier et d’aujourd’hui, et la nature qui fait partie intégrante du paysage bruxellois, des guides professionnels ou amateurs vous font découvrir leur ville et partagent avec vous leurs connaissances et leur point de vue. Les classiques de Bruxelles Si, pour vous, Bruxelles rime avec gastronomie, Europe ou bande dessinée, art nouveau ou art déco, vous n’aurez aucun mal à vous diriger à travers les offres complètes des institutions publiques. Le Centre belge de la BD organise le parcours BD, qui vous emmènera à la découverte des nombreuses fresques murales à travers le centre-ville et la commune de Laeken. Visit Brussels, office régional de tourisme, organise quant à lui un grand nombre de visites guidées pour groupes sur ces différents thèmes chers à Bruxelles. Bruxelles à vélo ou en 2 CV Depuis peu, de nouveaux modes de transports on fait leur apparition dans l’offre de visites touristiques. Avec Once in Brussels, enfourchez votre vélo électrique et partez pendant 4 heures à la découverte du développement urbain, socio-économique ou architectural bruxellois. Ici, pas question de rester uniquement dans le Pentagone. Les différents parcours de « Once upon a time in Brussels » vous emmèneront aussi bien dans le quartier de l’ULB que le long de la vallée du Maelbeek, dans le quartier européen ou encore dans les Marolles. De deux roues on passe à 4 avec Brussels on Wheels, des virées en 2 CV décapotable avec un guide/conducteur qui vous permettra aussi de sortir du centre-ville tout en vous en faisant redécouvrir l’histoire et la culture bruxelloise en passant par les fritkots les plus connus, la Porte de Hal ou encore l’Abbaye de la Cambre. À la rencontre des Bruxellois et de leur histoire La meilleure façon de découvrir la ville est encore de se faire guider par ses habitants. Greeters est un réseau de Bruxellois bénévoles et passionnés qui, durant leur temps libre, vous mèneront à travers les trésors de la capitale et la diversité de ses quartiers. Ils vous livreront leurs propres anecdotes et leurs coups de cœur. Une occasion de découvrir un autre point de vue sur la vie bruxelloise. Bruxelles, c’est aussi une histoire, une évolution sociale, industrielle, économique et architecturale. C’est ce que valorise La Fonderie, musée bruxellois des industries et du travail, à travers ses visites thématiques. À pied ou en bateau, ses guides vous emmèneront à la découverte de biens des facettes de la vie bruxelloise d’antan, comme celle du commerce, de l’industrie alimentaire, de la route de la laine, ou encore de l’ordre public et de la justice à Bruxelles. Et pour prouver que l’offre des visites guidées vit avec son temps, l’ASBL Fais le Trottoir vous fera découvrir la culture graffiti dans les différents quartiers de la capitale. BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 47 ONCE IN BRUSSELS Rue des Tanneurs, 62 — 1000 Bruxelles 02/850.60.90 | onceinbrussels.be BRUSSELS ON WHEELS Durée : 1h30 | Prix par guide : environ 160 € pour 3 passagers max. | brussels-on-wheels.be GREETERS Durée : variable | Prix par guide : gratuit bruxellesgreeters.be LA FONDERIE Durée : variable | Prix par guide : gratuit www.lafonderie.be | Réservations au 02 410 99 50 ou parcours@lafonderie.be FAIS LE TROTTOIR Durée : variable | Prix : 10€ | www.faisletrottoir.com © bxl on wheels

BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 20.04 | 13.08 LE MUSÉE ABSENT Pour fêter son 10e anniversaire, le WIELS initie une exposition de grande envergure qui présentera des œuvres de 45 artistes emblématiques de la scène artistique contemporaine. WIELS | 10 €| www.wiels.org 29.03 | 20.08 YVES KLEIN Klein s’est fait connaître grâce à ses monochromes « bleu marine ». Considéré comme le précurseur du happening et du body art, Yves Klein présente ici des chefsd’œuvre jamais exposés, des images rares, qui ont révolutionné le monde de l’art. Bozar | 14.50€ | www.bozar.be 23.04 ERFGOEDDAG Une réflexion sur la culture flamande à Bruxelles. On ne parle pas ici d’architecture mais de coutumes et de folklore ayant traversé les âges. Lieux divers | Gratuit | www.faronet.be SOUS LA LOUPE — CULTURE Pour ses 10 ans, le Wiels affirme son identité. Le Wiels fêtera bientôt son dixième anniversaire. Pour l’occasion, le centre d’art contemporain installé dans l’ancienne brasserie Wielemans-Ceuppens à Forest à repensé sa place au sein de la capitale de l’Europe grâce à une nouvelle exposition : « Le musée absent ». WIELS Av. Van Volxem 354 1190 Bruxelles www.wiels.org À l’inauguration du Wiels, le 25 mai 2007, Dirk Snauwaert, Herman Daled et les autres mécènes avaient une vision : donner à Bruxelles un centre ouvert pour présenter les différents aspects de l’art contemporain. Lieu d’exposition pour des artistes nationaux et internationaux, résidence tremplin pour les talents émergents et centre d’activités éducatives et socio-artistiques, le Wiels a réellement tenu son pari. À tel point qu’il est entré dans le langage des Bruxellois en tant que « musée Wiels » ; une fausse attribution puisqu’il ne dispose pas de collection permanente. Qu’à cela ne tienne ! En dix ans, et malgré une situation financière parfois instable, le Wiels a aujourd’hui pris la place de ce musée d’art contemporain absent du paysage culturel bruxellois. Du 24 avril et jusqu’au 13 août 2017, et en attendant l’ouverture du musée d’art contemporain dans le bâtiment Citroën (prévu pour 2020), le Wiels en propose une préfiguration avec l’aide de 47 artistes qui prendront possession des trois anciens bâtiments de ce centre d’art contemporain : le Blomme, le Brass et le Métropole. 10.04 | 16.04 FESTIVAL HOPLA ! 11e édition de cette fête des arts du cirque dans différents lieux culturels bruxellois. Tous les jours un goûter a lieu après le spectacle. Lieux divers | Gratuit | www.hopla.brussels 27.04 | 07.05 BRUSSELS SHORT FILM FESTIVAL Le Brussels Short Film Festival vous plonge dans l’univers du court-métrage. Un genre qui se déguste à toutes les sauces… Lieux divers | 6€ par séance, pass : 33€ bsff.be 14.04 | 05.05 VISITES DES SERRES ROYALES DE LAEKEN C’est un rituel vieux d’un siècle: chaque année, au printemps, les Serres Royales de Laeken ouvrent leurs portes au public Parc Royal de Laeken | 2€50 par personne www.monarchie.be EN SOIRÉE 21.04 25.04 BRUSSELS INTERNATIONAL GUITAR FESTIVAL Un rassemblement pour les amoureux de la guitare à Bruxelles, proposant une série de concerts autour de la guitare classique sur le thème de l’échange des cultures. Maison Grand Place -Théâtre du Vaudeville 15€ par soirée | www.bigfest.be 14.04 | 16.04 FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM FANTASTIQUE (BIFFF) Au programme, du cinéma fantastique, de la science-fiction et de l’épouvante. Vampires, zombies, loups-garous sont de retour pour cette 35e édition du festival Bozar | 38€ pass 5 séances | www.bifff.net 20.04 | 23.04 BALKAN TRAFIK FESTIVAL Durant trois jours, la culture de l’Europe du Sud-Est est à l’honneur à travers des concerts, du théâtre du cinéma, des ateliers et des animations. Bozar | 20€ en prévente 25€ sur place www.balkantrafik.com 48 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017

BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Khadija Hamouchi, fondatrice de l’application éducative Sejaal à une plateforme en ligne qui leur proposerait, tous les jours, du contenu éducatif, soigneusement sélectionné pour eux et via lequel ils pourraient interagir : Sejaal pour Support, Educate, Join, Accelerate, Achieve, Learn. « Bien sur, ces jeunes connaissent déjà Facebook », indique la jeune entrepreneuse. « Mais les gens postent de tout sur Facebook ; Seejal aura du contenu sélectionné pour sa qualité et ses vertus éducatives. » Khadija a 26 ans et travaille actuellement au lancement de Sejaal, une application mobile qui vise à connecter les jeunes arabophones de 15 à 25 ans grâce à des ressources éducatives en ligne. Ayant grandi à Bruxelles, Khadija est passée par Londres, Berlin et la Sillicon Valley pour mener à bien son projet qu’elle devrait lancer l’an prochain. Retour sur le parcours d’une jeune entrepreneuse bruxelloise. C’est lors d’un voyage en Égypte, il y a près de 5 ans, que Khadija tombe une première fois sous le charme de la jeunesse locale. Elle écoute, dialogue, et entend les plaintes des jeunes… Ils veulent un accès aux autres cultures via des informations fiables et de qualité. Elle pense alors LE SAVIEZ-VOUS ? Au 63 chaussée d’Ixelles, un trésor patrimonial reverra bientôt le jour Le saviez-vous? Cet immeuble, conçu par l’architecte Ernest Delune en 1923 était inhabité depuis les années 1960. Sa rénovation permettra de lui rendre son esthétique d’origine. Si vous êtes un adepte du shopping sur cette grande artère ixelloise, vous reconnaîtrez sûrement cette enseigne sportive qui occupait le rez-de-chaussée du bâtiment. Pourtant, au début des années 1920, l’endroit abritait un showroom automobile, tandis que les étages étaient occupés par des particuliers qui accédaient à leur logement grâce à une entrée au fond du commerce. L’entrée fut condamnée durant les années 1960 et les étages désertés. Plus personne donc pour admirer la structure ancienne d’Ernest Delune, cachée au rez-de chaussée par des faux plafonds. C’en est bientôt fini ! 40 ans plus tard, le nouveau projet immobilier, initié en février dernier, permettra une mise en valeur de la structure métallique dessinée par Delune et la réhabilitation des six logements initiaux. Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 49 Cette dose de culture quotidienne permettrait donc à la jeunesse du monde arabe de mieux maitriser son destin, aussi bien sur le thème de l’emploi, par exemple, qu’en lui offrant une ouverture sur une culture étrangère peu connue des jeunes arabophones, comme le Japon. De retour à Londres pour terminer son master, Khadija se documente alors sur l’éducation et le leadership afin d’aiguiser son idée. Elle une obtient une place dans un programme de business, innovation et leadership à l’Unversité de Stanford, aux États-Unis, et c’est là que son idée commence à séduire. Avec Sejaal, elle remporte d’abord le prix du Do School Innovation Lab de Berlin, qui lui permettra de poser les premières pierres de son projet. Puis le prix africain de l’entreprenariat ; une récompense de 25.000 dollars qui a permis le développement de la plateforme. Et c’est grâce à une campagne de crowdfunding que Khadija a pu se rendre pendant trois mois à la Silicon Valley pour développer la partie quantitative de son projet, un business plan, un plan de développement et un prototype. Alors qu’elle vient d’atteindre, au Maroc, la fin de son voyage de documentation à travers 9 pays du monde arabe, Khadija a la tête remplie de témoignages. Des discussions avec des jeunes aux quatre coins de la région ont confirmé une certaine ressemblance entre les jeunes de différents pays. Ils privilégient le développement personnel et professionnel, ce qui confirme la raison d’être de Sejaal. Le développement devrait prendre encore quelques mois puisqu’une version béta est prévue pour septembre et le lancement officiel en janvier 2018. Bruxelles, Khadija y revient souvent. Elle y aime les transports en commun, synonymes de liberté, mais aussi le foisonnement du monde de la technologie belge. Bruxelles, Smart City en devenir, est un terrain fertile pour le business, notamment grâce à tous les incubateurs qui y ouvrent aujourd’hui. Mais la jeune Bruxelloise à la bougeotte et s’ennuie vite dans une vie trop sédentaire ; elle a donc échangé sa vie citadine pour celle de la route et des rencontres. Victor Lepoutre

COMMUNITY BECI-Chambre de Commerce de Bruxelles PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 5 OCTOBRE 2016 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16 h par M. Thierry Willemarck, Président, qui préside l’Assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président : M. Alexandre Cleven, Vice-Président, M. Roland Cracco, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l’ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l’ordre du jour a été publiée dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de septembre 2016. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier.. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2015 Le procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 1er octobre 2015 a été publié dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool d’avril 2016. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de septembre 2016. L’Assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2015-2016 A. Présentation des comptes Les comptes de l’exercice écoulé et le 50 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 projet de budget de BECI- Chambre de Commerce de Bruxelles ont été distribués à l’entrée de la salle de réunion. Par ailleurs, conformément à l’article 48 al. 2 des statuts, le détail des comptes et du budget a été mis à la disposition des membres au siège de BECI-CCIB, huit jours avant la date de l’Assemblée Générale. Le Trésorier, M. R. Cracco, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par E&Y Réviseurs d’entreprise conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2016 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de BECI-CCIB. L’Assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2015-2016 à l’unanimité. 4. Projet de budget pour l’exercice 2016-2017 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2016-2017 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2016-2017, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Ce budget est adopté à l’unanimité. Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 1,5% : Quant aux associations professionnelles, leur cotisation HTVA est, comme les années précédentes, calculée en fonction du nombre de membres affiliés. CATÉGORIE ENTREPRISE OCCUPANT A C D E Personne physique Entreprise jusqu’à 19 personnes Entreprise de 20 à 49 personnes Entreprise de 50 à 99 personnes L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires À la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’Assemblée de sa confiance. 6. Élection du Conseil d’Administration La rigueur des statuts fait que trois membres du Conseil d’Administration partent en année sabbatique. Il s’agit de Brigitte Borremans, Theo De Beir et Jean-Claude Vandenbosch. Cinq membres du Conseil d’Administration nous quittent. Il s’agit de Patrick Bontick, Francis Jespers, Martine Maelschalk, Ann Maes, Ine Mariën Le Président tient à dire à ces collègues combien nous avons apprécié leur collaboration et à les remercier pour le concours actif qu’ils ont apporté à nos travaux dans un esprit particulièrement constructif. Il lui est agréable de pouvoir leur rendre publiquement hommage et il propose de les applaudir pour le dévouement dont ils ont fait preuve. Enfin, le Président donne lecture des candidatures valablement présentées pour la formation du nouveau Conseil d’administration : PROPOSITION 2016-2017 HTVA 212 € 597 € 966 € 2.691 €

COMMUNITY Retour d’année sabbatique : Rachid Azaoum, Laurence Battaille, JeanJacques Delens et Vincent Querton. Nouvelles candidatures : Marc De Corte (NKVK), Baudouin de Troostembergh (start-up Factory), Natalya Berdikyan (Vanparys), Jennifer Salat (Synersys) et Bernd Lehman (Euler Hermes). Leur nombre n’étant pas supérieur à celui des mandats à conférer, il n’y a pas lieu à scrutin. Le Conseil d’administration serait ainsi composé comme suit pour l’exercice 2016-2017: 1. Agie, Sandrine 2. Ataya, Georges 3. Azaoum, Rachid 4. Battaille, Laurence 5. Berdikyan, Natalia 6. Bissen, Jean-Paul 7. Ciarniello, Julien 8. Cleven, Alexandre 9. Cracco, Roland 10. De Bièvre, Michel 11. De Corte, Marc 12. Delforge, Denis 13. Delens, Jean-Jacques 14. Delescaille, Hugues 15. De Troostembergh, Baudouin 16. Evenepoel, Joëlle 17. Govaerts, Michel 18. Henry, Catherine 19. Jaucot, Jean-Pierre 20. Konings, Pierre 21. Leclercq, Sophie 22. Lehman, Bernd 23. Lhomme, Philippe 24. Loncour, Frédéric 25. Loyens, Peter 26. Marcolini, Pierre 27. Martens, Marie 28. Mechbal, Mohamed 29. Ouriaghli, Sadik 30. Ozcan, Yilmaz 31. Querton, Vincent 32. Rouvez, Frédéric 33. Salat, Jennifer 34. Sanders, Christian 35. Tilleux, Anne 36. Turkoz, Mehmet 37. Van de Brande, Philippe 38. Van de Kerckhof, Sam 39. Van Perlstein, Philippe 40. Van Thournout, Marc 41. Van Weyenbergh, Rodolphe 42. Wachtelaer, Philemon 43. Wibo, Jean-Charles 44. Willemarck, Thierry 45. Willocx, Olivier 46. Zurstrassen, José L’Assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2016-2017. Conformément aux statuts, les mandats que vient d’attribuer l’Assemblée Générale sont valables pour un an. Il appartiendra au Conseil d’Administration ainsi constitué de désigner en son sein un Président, trois Vice-Présidents et un Trésorier et de nommer les membres du Comité Exécutif. 7. Allocution du Président Le Président aborde quelques points marquants de l’année écoulée. 8. Attribution de la médaille de BECI-Chambre de Commerce de Bruxelles Le Président remet la médaille de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles à des entreprises affiliées depuis respectivement 75, 50 et 25 ans. Il tient à leur adresser au nom du Conseil d’Administration de vibrantes félicitations et de chaleureux remerciements. Il invite l’Assemblée Générale à les applaudir. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 16h45. Thierry Willemarck, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué BECI-Union des Entreprises de Bruxelles PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 5 OCTOBRE 2016 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16 h 45 par M. Thierry Willemarck, Président, qui préside l’Assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président: M. Alexandre Cleven, Vice-Président, M. Roland Cracco, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Délégué et Mme Joëlle Evenepoel, Administrateur-Secrétaire Général. Mme Joëlle Evenepoel est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l’ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l’ordre du jour a été publiée dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de septembre 2016. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 1er octobre 2015 Le procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 1er octobre 2015 a été publié dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool d’avril 2016. Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues Bruxelles Métropole et Brussel Metropool du mois de septembre 2016. L’AssemBECI - Bruxelles métropole - avril 2017 51

COMMUNITY blée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2015-2016 A. Présentation des comptes Le Trésorier, M. Roland Cracco, présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. B. Rapport du Commissaire Réviseur Le rapport rendu par E&Y Réviseurs d’Entreprises conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2016 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de BECI-UEB. L’Assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2015-2016 à l’unanimité. 4. Projet de budget pour l’exercice 2016-2017 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2016-2017 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 20162017, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Willocx donne lecture à l’Assemblée. Le Conseil propose d’indexer les montants des cotisations de 1,5 %. L’Assemblée Générale approuve à l’unanimité le projet de budget et l’indexation des montants des cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires À la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’Assemblée de sa confiance. 6. Élection du Conseil d’Administration Le Président informe l’assemblée que les personnes suivantes ont démissionné : Bart Brusselaers, Philippe de Halloy de Waulsort, Jean-Antoine De Muylder, Marc Lambotte, Jean-Marie Lefèvre et Stephan Londoz. Il soumet les nouvelles candidatures suivantes : Marc Debussche (Delhaize), Jean-Claude Delen (FEBETRA), Floriane de Kerckhove 52 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 (Agoria), Thibauld Jongen (Sabca), Ine Mariën (Ine Mariën & Company), Philippe Mercelis (ING), Nicolas Van Ro (Securex). En renouvellement de mandat pour 6 ans : Michel Eeckhout, Pierre Hermant, Chris Moris, Pierre-Alain Scharff, Stéphan Sonneville et Christian Velten Jameson. Le Conseil d’Administration pour l’exercice 2016-2017 sera donc composé comme suit : Beaude, Guy-Marc Borremans, Brigitte Bouffioux, André Broze, Bernard Cleven, Alexandre Colmant, Bruno Cracco, Roland Craeninckx, Herman Cremer, Andreas Daoust, Jean-Claude De Beir, Theo de Bièvre, Michel Debussche, Marc Decadt, Hilde de Crombrugghe, Amaury De Kerckhove, Floriane Delen, Jean-Claude Delens, Jean-Jacques Delforge, Denis De Meeüs, Brieuc Dessart, Paul-Marie De Vrieze, Chantal De Vry, Mario Dewulf, Etienne Eeckhout, Michel Evrard, Eric Fabecq, Pierre Fautré, Serge Feist, Arnaud Flausch, Alain Gaspar, Regis Gillion, Philippe Gorteman, Denis Govaerts, Michel Gustin, Bernard Hajjar, Pierre Hermant, Pierre Hujoel, Luc Janssens, Alain Janssens, Patrick Jongen, Thibauld Joseph, Véronique Konings, Pierre Lacroix, Philippe Lambrecht, Philippe Léchaudé, Didier Loyens, Peter Malcorps, Christiane Malherbe, Didier Mariën, Ine Miller, Jean-Pierre Mercelis, Philippe Moris, Chris Noppen, Marc Petit, Charles Petit, Christophe Pierlet, Xavier Piret, Gaëtan Platieau, Jacques Potvliege, Claire Rigo, Etienne Rouvez, Frédéric Sanders, Christian Scharff, Pierre-Alain Sonneville, Stéphan Tiebout, Joris Toledo, Marc Vancamp, Franck Vanderroost, Chris van Innis, Emmanuel Van Kan , Thierry Van Ro, Nicolas Velge, Baudouin Velten-Jameson, Christian Willemarck, Thierry Willocx, Olivier L’Assemblée approuve à l’unanimité les candidatures et la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2016-2017. 7. Allocution du Président Le Président passe en revue quelques points marquants de l’année écoulée avec un accent particulier sur le dossier de mobilité à Bruxelles. Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 17 h. Thierry Willemarck, Président Olivier Willocx, Administrateur délégué

COMMUNITY NEWS Le métro de Lyon en pilotage automatique, grâce à Alstom Alstom fournira les nouveaux systèmes de pilotage automatique sur les lignes B et D du métro de Lyon, dont la mise en service est prévue respectivement fin 2019 et mi-2023. Ce contrat, d’un montant de 91 millions d’euros, intervient dans le cadre du programme «Avenir Métro» du Sytral, le syndicat des transports lyonnais. Il vise à accroître la capacité de transport du métro de Lyon, pour faire face à l’augmentation de la fréquentation estimée à 30 % dans les prochaines années. ESP A CE MEMBRE Nous aimerions faire connaissance! L’agence de voyages Omnia Travel est spécialisée dans les voyages d’affaires, les voyages incentives, mais aussi dans les voyages d’agrément. Les agences Omnia Travel sont réparties dans les provinces flamandes du pays ainsi qu’à Bruxelles (285 de l’avenue Louise). En 2015 Omnia Travel a racheté l’agence BTS Brussel. L’équipe s’est donc vue renforcée afin de servir au mieux la clientèle. L’atout d’Omnia Travel est son service personnalisé qui lui permet de se démarquer par rapport à la concurrence, qui propose souvent des call centers. Nous sommes donc à l’écoute de nos clients afin d’offrir un service sur mesure. Depuis 2007 Omnia Travel fait partie du Global Travel Lufthansa City Center, un réseau international d’agences de voyages indépendantes de taille moyenne. Cette alliance est représentée dans plus de 90 pays à travers le monde. L’agence Omnia Travel de Bruxelles vous ouvre ses portes le jeudi 4 mai entre 11 h et 14 h afin de faire plus ample connaissance avec son personnel, découvrir tous nos produits et services mais aussi rencontrer certains fournisseurs. Merci de nous envoyer un mail afin de recevoir votre invitation. Omnia Travel Bruxelles Av. Louise 285, 1050 Bruxelles Branch office manager : Chantal Olivier Tél 02/645.56.06 email : chantal.olivier@omniatravel.be Alstom fournira sa solution Urbalis 400, déjà déployée sur plus de 1000 kilomètres de lignes de métro dans le monde. Pionnier du CBTC radio en 2003, Alstom équipe aujourd’hui 25 % des automatismes de métro en service. Le métro lyonnais bénéficiera d’un système éprouvé et continuellement enrichi (ordinateurs de bord équipés des dernières technologies, calculateurs sécuritaires et disponibles à plus de 99 %, chaîne de localisation par balises…). Totalement optimisé, Urbalis est aussi respectueux de l’environnement, permettant de réduire significativement la consommation d’énergie. Info : www.alstom.com Une logistique « zéro émission » pour Deutsche Post DHL d’ici 2050 Deutsche Post DHL Group, la plus grande société de courrier et de logistique au monde, veut réduire à zéro toutes ses émissions liées à la logistique d’ici 2050. L’entreprise entend ainsi contribuer aux objectifs de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21), ainsi qu’à l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable. Mais Deutsche Post DHL Group souhaite également devenir leader sur le marché de la logistique verte. Elle prévoit d’étendre son portefeuille de produits et services écologiques pour aider ses clients à atteindre leurs propres objectifs en matière de protection du climat. « Les décisions que nous prenons aujourd’hui détermineront la façon dont nos enfants vivront dans 30 ans », déclare son PDG, Frank Appel. BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 53

COMMUNITY NEWS triels fixé par les autorités (80 %) – objectif largement atteint et même dépassé. Par ailleurs, Val-I-Pac a mis en place un système de stimulant pour le tri sélectif, par l’intermédiaire de primes aux entreprises. En 2016, plus de 35.000 entreprises sont entrées en ligne de compte pour en bénéficier. » L’objectif fixé s’applique tant aux activités de l’entreprise qu’à celles de ses sous-traitants de transport. Il est soutenu par quatre objectifs intermédiaires, à atteindre d’ici 2025 dans le cadre du programme GoGreen défini par le groupe. Globalement, Deutsche Post DHL Group augmentera de 50 % l’efficacité carbone de ses propres activités et de celles de ses sous-traitants de transport, par rapport à l’année de référence 2007 ; au niveau local, le groupe fournira 70 % de ses services « first and last mile » avec des solutions vertes (par ex. à vélo ou en véhicule électrique) ; plus de 50 % des ventes intégreront des « solutions vertes » ; enfin, le groupe formera et certifiera 80 % de ses salariés comme spécialistes GoGreen d’ici 2025. En outre, l’entreprise prévoit de planter un million d’arbres chaque année. Le programme GoGreen repose sur deux principes fondamentaux : « burn less » et « burn clean ». L’approche « brûler moins » consiste à réduire la consommation d’énergie sans changer de source d’énergie (il s’agit par exemple d’améliorer la capacité de charge). « Brûler propre » se concentre sur l’utilisation de sources d’énergie verte. Info : www.dpdhl.com Nouvel agrément pour Val-I-Pac Val-I-Pac, l’organisme créé en 1997 à l’initiative du monde économique belge afin de stimuler et coordonner le recyclage des emballages industriels, a obtenu tout récemment son nouvel agrément : c’est le 5e en date, qui portera jusqu’en 2021. Francis Huysman, le nouveau directeur général de ValI-Pac, se dit globalement très satisfait des termes de ce nouvel accord : « Les résultats positifs enregistrés depuis la création de l’organisation, la bonne gestion de nos ressources et les initiatives proposées pour stimuler toujours plus d’entreprises à trier, ont été autant d’éléments qui ont favorisé l’obtention de notre nouvel agrément. Notre ‘core business’ est toujours d’atteindre les taux de recyclage d’emballages indus54 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 Notre équipe est à votre disposition à Bruxelles pour répondre à toutes vos questions. N’hésitez pas ! RG Invest sprl Rue aux laines, 21 – 1000 Bruxelles GSM : 0492 390 006 contact@rginvest.be http://rginvest.be À côté de ces deux principes de base, de nouvelles initiatives ont été proposées aux autorités : la prime « démarrage » de 100 €, déjà existante pour les entreprises qui entamaient une démarche de tri de leurs déchets en carton, est désormais étendue à tous les types de déchets d’emballages industriels ; Val-I-Pac va également étendre ses « diagnostics emballages » gratuits. Plusieurs projets ont été lancés pour collecter et recycler de nouveaux flux de plastique, tels que les liens de cerclage, l’EPS (frigolite) et les films plastique. Par ailleurs, la méthode de calcul simplifiée (pour les entreprises responsables de moins de 5 tonnes par an) sera étendue et son seuil porté à 10 tonnes par an. Enfin, Val-I-Pac améliorera son reporting quant aux flux de matériaux et au nombre d’entreprises qui trient leurs déchets. Info : www.valipac.be ESP A CE MEMBRE RG Invest vous aide et vous conseille dans toutes vos problématiques immobilières RG Invest est un cabinet de conseil spécialisé dans l’immobilier professionnel, répondant aux besoins des utilisateurs de bureaux, retail ou locaux industriels. Nous accompagnons les sociétés, asbl ou organismes publics, dans leurs projets de déménagements, de renégociation de loyer ou autres. Nous réalisons aussi des études permettant à ces utilisateurs de prendre les meilleures décisions.

COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Adessa Consulting SA Rue Saint Roch 63 - 1360 Perwez Code Nace: 58290 - Édition d’autres logiciels 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Gaëtan Masson Aviex SA Rue du Broek 96 - 1082 Bruxelles Code Nace: 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers del. : Alain Vandevelde Belview SPRL Rue Royale 97 - 99 - 1000 Bruxelles Code Nace: 81210 - Nettoyage courant des bâtiments 81220 - Autres activités de nettoyage des bâtiments; nettoyage industriel del. : Cemal Sagsoz Centry Global SPRL Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles del. : Sophie Vanslambrouck Certech - Centre de Ressources Technologiques en Chimie ASBL Rue Jules Bordet, Zone Industrielle C - 7180 Seneffe Code Nace: 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles del. :Thierry Randoux Copytec SA Chaussée de Saint-Job 670 - 1180 Bruxelles Code Nace: 2630001 - Fabrication de caméras de télévision 46433 - Commerce de gros d’appareils photographiques et cinématographiques et d’autres articles d’optique 46660 - Commerce de gros d’autres machines et équipements de bureau del. : François Deroubaix Eprod SPRL Centre Dansaert Rue d’Alost 7 - 1000 Bruxelles Code Nace: 18130 - Activités de prépresse 73110 - Activités des agences de publicité 74103 - Activités de design graphique del. : Julie Leunen Innergic SPRL Avenue de la Ramée 56 - 1440 Braine-le-Chateau Code Nace: 63990 - Autres services d’information n.c.a. 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Damien Dallemagne Laboratoire de Prothèses Dentaires Draily Alain SPRL Rue de Tenbosch 85 - 1050 Bruxelles Code Nace: 32500 - Fabrication d’instruments et de fournitures à usage médical et dentaire del. : Alain Draily myGo SPRL Rue du Trône 236 - 1050 Bruxelles Code Nace: 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Abderrahmane Saadouni PGI - Programmations Générales Immobilières SA Avenue Beau-Séjour 71 - 1180 Bruxelles Code Nace: 41101 - Promotion immobilière résidentielle del. : John Van Cauwenberghe Proteo SPRL Rue de la Citronnelle 11 - 1348 Louvain-la-Neuve Code Nace: 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85599 - Autres formes d’enseignement del. : Laurent Avella Shaw Resources Global Professionals (Belgium) SA Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles Code Nace: 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre del. : Marie Brown Sandermans - Sholts SPRL Brixtonlaan 3C - 1930 Zaventem Code Nace: 49420 - Services de déménagement 4942003 - La livraison de meubles et équipements ménagers del. : David Scholts SNAB SA Lozenberg 13 - 1932 Sint-Stevens-Woluwe Code Nace: 45113 - Commerce de détail d’automobiles et Soprism SA Rue Arthur Delaby 5 - 7100 La Louvière Code Nace: 73110 - Activités des agences de publicité del. : Angelo Geraci Sparagus PPE Chaussée de Saint-Job 592 A - 1180 Bruxelles del. : Arlindo Simao TC Float SPRL Rue Victor Hugo 198 - 1030 Bruxelles Code Nace: 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres 72190 - Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Cyrille Colard Teximo SA Rue de Aa 6 - 1070 Bruxelles Code Nace: 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers del. : Marc Hostyn The Major Tom Company SA Rue Jonniaux 23 - 1040 Bruxelles Code Nace: 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Juan Arcas Wyn Partners SPRL Boulevard du Régent 37 - 1000 Bruxelles Code Nace: 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 78100 - Activités des agences de placement de main-d’œuvre 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Alexandre De Vooght XY Design and Diffusion SA Asia building Chaussée d’Alsemberg, 993 - 1180 Bruxelles Code Nace: 46423 -Commerce de gros de vêtements, autres que vêtements de travail et sous-vêtements 46494 - Commerce de gros d’articles ménagers non électriques 46498 - Commerce de gros de maroquinerie et d’articles de voyage del. : Didier Ingber INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 3 E 13 60.000 Rebonds Abattoir Agoria Alstom Atrium Audi 31-32 40-41 40-41 ;44 53-54 40-41 7 Banque Centrale Européenne 14-16 Banque Nationale de Belgique 18-20 Belfius bMediation Bolero Bozar 14-16 ;18-20 35-37 21-22 47-49 Brussels Hotel Association 40-41 Brussels On Wheels Brussels Waste Network CarAmigo Centre Belge de la Bande Dessinée (CBBD) CGSP-Enseignement Co.Station 47-49 40-41 Bruxelles Environnement 40-41 Bubble’s 30 9-10 47-49 8 26-27 Coduco Commuty CVWarehouse Daldewolf Delhaize Deloitte Easi Ecco Nova Emakina Engie Electrabel Euronext Fais le Trottoir Febelfin Febelgra Hyundai Jack Jam Hotel 44 9-10 35-37 35-37 44 38 Deutsche Post DHL Group 53-54 Drivy 9-10 24-25 21-22 26-27 33 26-27 European Federation of Employee Share Ownership (EFES) 24-25 47-49 18-20 40-41 Fondation pour l’Enseignement 8 Fonderie (La) Greeters 47-49 47-49 33 7 45 KBC Brussels Kowo Lejaby Look&Fin Maille France MCA Recycling Micropole Mister Genius MobileXpense Modalizy Mymicroinvest NautaDutilh Nissan Numeca Octa+ Omnia Travel Once in Brussels Pain Quotidien Pairi Daiza Près de Chez Nous Renault RG Invest Meeting Professional International (MPI) 14-16 ;23 9-10 24-25 18-20 ; 21-22 13 40-41 40-41 4 44 13 9-10 21-22 39 33 13 9-10 53-54 47-49 7 26-27 14-16 33 53-54 BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 55 d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45193 - Commerce de détail d’autres véhicules automobiles ( > 3,5 tonnes ) 45320 - Commerce de détail d’équipements de véhicules automobiles del. :Frédéric Prevot Scooty 9-10 Sequoia Softkinetic Spadel Sterop Taxi Stop Telelingua Théâtre du Vaudeville Travie Traxio Tridea Triodos Uber Val-I-Pac Vert d’Iris Village Partenaire Visit.brussels Vlerick Business School Wiels Wilink Zen Car Zipcar 14-16 7 26-27 13 9-10 13 47-49 44 40-41 40-41 14-16 9-10 53-54 40-41 40-41 47-49 35-37 47-49 7 9-10 9-10

AGENDA Efficacité Management & RH, Personal improvement 18.04.2017 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 20.04.2017 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant 12.05.2017 Comment négocier : la win-win attitude 04 & 06.07.2017 Négocier avec les syndicats : atelier pratique Fiscalité et finances 25.05.2017 Actualité fiscale Vente, marketing & Communication Jusqu’à 04.2017 It’s co-solutions Time! 24.04.2017 Le kit de survie du référencement naturel 27.04.2017 Organiser un événement réussi 04.05.2017 Du helpdesk à la vente proactive 11.05.2017 Créez des emails irrésistibles pour votre public-cible ! 12.05.2017 Comment négocier : la win-win attitude... 23.05.2017 Apprenez à maîtriser Twitter et ses codes 25.05.2017 LinkedIn start : découvrez les 1001 facettes du réseau 08.06.2017 Gérer les relations avec la presse 12.06.2017 Collecte d’e-mails, envoi d’e-mailings, concours en ligne : les règles à respecter 13.06.2017 Time is money 15.06.2017 La nouvelle plateforme LinkedIn : au secours ! 56 18.04.2017 Quelles différences entre une pression positive et un stress négatif ? 30.05.2017 Comment être au top au bon moment ? ICT 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics 23 & 24.05.2017 Une image vaut mieux qu’un long discours : apprenez à utiliser Photoshop ! 31.05 & 01.06.2017 Simplifiez la gestion de vos projets grâce à MS Project ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 21.04.2017 Le crédit-temps : rappel des principes et nouveautés 2017 24.04.2017 Gérer la maladie au sein de l'entreprise : conséquences pratiques pour l’employeur 27.04.2017 Rémunérations flexibles – plans « cafeteria » 28.04.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 1 04.05.2017 Les risques psychosociaux au travail : approche pratique et jurisprudence 08.05.2017 Travail faisable et maniable : quelles nouvelles mesures en temps de travail 12.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 2 16.05.2017 Les vacances annuelles des employés 18.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 3 ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be **En néerlandais uniquement Droit commercial 12.05.2017 Les données personnelles et le big data - comment implémenter la “privacy by design”? ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 28.04.2017 Dématérialisation et Green IT 19.05.2017 Des trésors dans vos poubelles ; écodesign et économie circulaire 09.06.2017 Redessinez votre politique mobilité ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 27.04.2017 Life+, programme de financement européen pour vos projets environnementaux 11.05.2017 Que signifie le marquage CE pour mon entreprise ? 08.06.2017 Passez à l’électronique: facture, signature, recommandé… 15.06.2017 Les marchés publics européens ➜ Beci’s International Department +32 2 563 68 54 - nao@beci.be 27.04.2017 Speed Business Lunch 27.04.2017 After Work 13.06.2017 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be

ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ces nouvelles offres. > Acquéreurs/ Investisseurs Nos acquéreurs/ investisseurs recherchent des sociétés avec les profils suivants : Secteur d'activité recherché Conseil en ingénierie dans les domaines de : • L’énergie et la sécurité • La conception et gestion de projets • La conception en termes de construction et d’infrastructure Secteur pharmaceutique : distribution produits pharmaceutiques, matériel médical, tout écosystème autour du secteur hospitalier et de la santé Logiciel informatique : création de logiciel de gestion pour entreprises dans les secteurs bancaire, assurance, … Entreprise active dans la taille de pierre recherchant associé actif avec prise de capital pour son développement (*) Chiffre d'affaires recherché (en M€) De 7 à 10 Localisation Belgique Pour qui ? Groupe Bénélux De 5 à 15 Belgique De 5 à 35 De 0,5 à 1 > Cédants Vous souhaitez reprendre une entreprise active dans… Secteur d'activité des entreprises Services informatiques : ERP, développement d’applications, architecture de l’entreprise Secteur pharmaceutique : grossiste en produits pharmaceutiques et vente d’appareils correspondants Secteur alimentaire : producteur et distributeur de produits frais sur la région Bruxelloise (activité niche) Secteur informatique : CD, DVD, Bluray, Supplies, Raid, Storage, Archiving et Medical Storage Chiffre d'affaire réalisé (en M€) Entre 2 et 3 Entre 0,5 et 1 Entre 1 et 2 Entre 1 et 2 Nombre d'employés Raison de la cession De 31 à 50 Départ en pension De 1 à 10 De 11 à 30 De 1 à 10 Départ en pension Départ en pension Autre Vous êtes intéressé par l’une de ces sociétés ou connaissez une société à reprendre dans un de ces secteurs ? Le Hub Transmission de BECI vous guide dans toutes les étapes de la cession et la transmission d’entreprises. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Belgique Belgique Investisseur privé Groupe étranger Investisseur privé / Entreprises (*) Les cases marquées d’une étoile signifient que l’entreprise cherche un investisseur.

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