THINK TANK CARABISTOUILLES La Formule électrique repassera (ou pas…) Dans une cacophonie hallucinante entre la Ville, la Région et Koekelberg, qui prouve une fois de plus l’impossible gouvernance de notre capitale, le GP de Formule électrique prévu le 1er juillet du côté de la Basilique a donc été finalement annulé. Bruxelles aurait été le centre d’intérêt de 200 millions de téléspectateurs et d’internautes, dont 30 % de Chinois et d’Indiens. Avec à l’Europe des colloques sur l’avenir de l’électrique soutenus par le commissaire européen espagnol Miguel Arias Canete. Nos hôtels et restaurants auraient fait le plein. Tant pis, la chance repassera (peut-être). Même Audi, futur potentiel partenaire de l’épreuve, est resté les bras ballants face à ce manque de clairvoyance global. Et on rappelle que le financement était privé. Il suffisait à nos politiques de dire « oui ». 22 octobre 1972 C’est la date du dernier match officiel de football, Union-Saint-Gilloise contre Standard de Liège. 45 ans de disette pour les fidèles supporters de l’Union, qui prendront fin le 14 avril – et au Roi Baudouin s’il vous plaît ! Une forme de Manneken Pis contre Tchantchès dans le cadre des play-offs 2. Jack dans le sillage de Facebook et Snapchat Jack Abrams (ex-Pain Quotidien, ex-Wilink) a perdu ses parents très jeune et il a passé son enfance dans l’espoir de recevoir un message de leur part. C’est la genèse d’une application qui permet d’envoyer des messages programmés, que l’on ne peut ouvrir qu’à une date choisie par l’expéditeur. Rejoint par Michel Tombroff, le créateur de Softkinetic (le système qui a permis de jouer de manière interactive à la Playstation), Jack truste tous les prix. D’aucuns lui promettent le même succès que Snapchat, qui vient de faire une entrée fracassante en bourse. Un seul regret : ils ont basé leur société à Lasne… Rouler sans boîtier, plus grave que rouler sous influence ? En ville, on n’aime pas trop entendre vrombir les camions. Mais quand on fait ses courses, on apprécie de trouver des rayons bien garnis. La solution ? Bannir les camions du centre et préférer les camionnettes. C’est un peu l’idée de la taxe kilométrique pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes. Et comment ça marche, le contrôle de cette taxe kilométrique à Bruxelles ? Prenons un cas réel. Ce contrôle a-t-il eu lieu au centre-ville ou en deuxième couronne ? Pour préserver la circulation, soulager les habitants ? Pour éviter des émissions inutiles ? Pas du tout. Ce contrôle est-il représentatif ? Nous l’ignorons. Si vous êtes contrôleur en quête de performance, postez-vous de préférence en bordure de la ville et à proximité de l’autoroute. Encore mieux, placez-vous en embuscade à la sortie du dépôt d’un grossiste dont les 50 camions livrent des produits frais aux traiteurs, supermarchés, collectivités, écoles… 3.500 livraisons par semaine : vous arriverez bien à coincer quelqu’un sur les 300 mètres qui séparent le site de l’autoroute, située en Région flamande. Et ça marche ! Un boîtier qui ne s’enclenche pas au démarrage, ça arrive. Le conducteur sort à peine du site et… crac dedans. Actions correctives ? Non. Il faut payer surle-champ, sinon le camion sera immobilisé. Ce sera 1.000 euros. Comment ? Oui, 1.000 euros à débourser immédiatement. Le patron n’a qu’à venir régler l’addition. Pourquoi une telle rigueur ? En réalité, un automobiliste lambda qui a bu quatre bières pourra s’en sortir nettement mieux ! Pas de confiscation de papiers. Pas d’immobilisation du véhicule. Pas d’amende à payer sur-le-champ. Deux poids, deux mesures. Au moins, que le paiement puisse se faire plus tard. Sinon, le citoyen pourra s’interroger : rouler sans boîtier est-il plus grave que rouler sous influence ? B. Russel BECI - Bruxelles métropole - avril 2017 7 Trop is teveel
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