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N°5 - mai 2015 le magazine des entreprises bruxelloises L'économie du partage, c'est de l'économie ! Participer aux marchés publics, oui ou non ? Kristiaan Borret : le regard du maître architecte Topic Silver Economy ISSN 2406-3738 Supplément TRANSMISSION D'ENTREPRISES

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EDITO Et pour quelques 200 millions de plus… Voici un an, le 12 mai 2014, était lancé à Bruxelles le premier appel à projets soutenu par le Fonds Européen de Développement Régional (Feder). Au programme, rien que de bonnes idées : innovation, entrepreneuriat, économie circulaire, utilisation rationnelle des ressources, lutte contre la dualisation sociale. Le tout doté de 200 millions d’euros. De quoi stimuler le paysage économique bruxellois jusqu’en 2020. BECI n’a pas été en reste : nous avons apporté notre soutien à une vingtaine de dossiers, en tant que pilote ou partenaire financier pour dix d’entre eux, et partenaire non financier d’une dizaine d’autres. Des collaborations lancées avec le secteur public, aussi bien qu’avec le secteur associatif et professionnel. Parmi tous ces projets, nous retenons plus particulièrement l’extension à toutes les entreprises du bénéfice des outils développés par ResilieNtWEB durant près de trois ans, ainsi que le support aux entreprises en difficulté, y compris pour relancer les faillis, leur offrir une seconde chance. Thierry Willemarck, Président de BECI Pour la première fois, BECI a très largement participé à cet appel à projets et est fière de la contribution de ses collaborateurs, des cellules conseil aux entreprises, développement international (avec un très beau projet favorisant l’inclusion des populations d’origine étrangère dans le tissu économique bruxellois – Ummagora) ainsi que du centre de connaissances, qui pourraient ainsi renforcer encore leur expertise au service des entreprises et de l’emploi à Bruxelles. L’appel a été clôturé le 25 juillet dernier – il y a plus de neuf mois. Et alors, me demanderez-vous ? Eh bien, rien, ou presque… Le programme, annoncé sur six ans, a déjà pris un tel retard qu’il risque bien de perdre ses premiers mois. Sauf peut-être pour certains porteurs de projets, dont BECI ne fait pas partie, qui savent déjà – avant même la proclamation des lauréats – que leur projet est retenu. Des vents favorables nous indiquent que le public pourrait bien emporter la palme, alors même qu’il s’agit de relance économique selon les termes européens. Un exemple ? Prenons l’innovation, axe où seuls des dossiers issus du public et des universités seraient actuellement retenus. Oh ! Loin de nous toute mauvaise pensée quant aux bénéficiaires ou à la pertinence de leurs projets. Mais il faudra tout de même nous expliquer comment ils comptent faire pour mobiliser les 150 entreprises prévues par le programme opérationnel, autrement que via des sessions d’information ! De là à penser qu’un programme de stimulation économique pourrait bien accoucher d’un refinancement des acteurs publics… Mais nous ne voulons pas médire… On ne demande qu’à être détrompé. BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 1

SOMMAIRE Think Tank 4 6 CHAMBRE DE COMMERCE & Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil L’économie du partage ? C’est de l’économie ! 10 Fiche réforme de l’Etat : l’accès à la profession 11 Pour ou contre la participation aux marchés publics ? 12 Kristiaan Borret : construire Bruxelles International 16 Small Business Act européen : les priorités des PME 17 Cuba, si ! Topic : silver economy 18 La Belgique vieillit : la bonne et la mauvaise nouvelle 20 Quel avenir pour les soins résidentiels à Bruxelles ? 21 Silver Economy, Golden Age? 24 Le senior, force active 26 Mieux vieillir au travail 28 Experience@Work : se ressourcer au soir de la carrière 32 50s@Work pour retrouver la confiance Entreprendre 34 Starter : Drone TechniXX 36 Entr’apprendre: des profs en entreprise 37 Chèques-services : la Région bruxelloise à la manœuvre 38 Self-employed corner 40 Nouveau souffle pour le Fonds Prince Albert Community Membre de 41 Impression of a Brit 42 Conseil resto : le Mangeoire 45 L’actualité BECI en photos 46 Agenda 50 News 52 Demandes d'admission BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMIQUE ECO DYNAMISCHE ONDERNEMING LEEFMILIEU BRUXELLES BRUSSEL ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 5 Mai 2015 N° 00 Janvier 2015 Le mois prochain Gr Mai een 2015 dossier PME Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be 2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER

SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE FAMILLE, JE VOUS AIME Souhaitons bon vent à Melchior Wathelet. L’ex-ténor cdH a trébuché sur la capitale, son plan de survol lui est retombé derrière la nuque et a décapité une carrière pourtant patiemment construite. Dommage, car le personnage avait objectivement des qualités prometteuses dans le milieu : pédagogie, connaissance de ses dossiers et une sympathie qui fait toujours plaisir, bien qu’on s’en méfie (après tout, c’est un politique ; s’il est gentil, ça sent l’arnaque !). | Michel Geyer La manière dont « Kinou » – c’est son surnom – a été lâché et même lynché par ses camarades, Joëlle Milquet en tête lorsqu’elle évoqua « l’erreur de Melchior Wathelet dont nous n’étions en rien responsable et certainement pas moi » (sic), a de quoi faire réfléchir les dynasties politiques. On pense ici aux Maingain, Ducarme, Moureaux, ou récemment à la famille Uyttendaele-Onkelinx dont l’un des éléments est devenu député régional aux dernières élections. La politique est tellement cruelle qu’offrir à son rejeton un siège de député peut en fait s’avérer un cadeau vilainement empoisonné. « En politique on n’a que des ennemis et des adversaires… et les adversaires sont dans les autres partis », paraît-il. Visiblement c’est vrai. Quand on pense qu’à l’époque, Henri Simonet avait confié son fils Jacques à Louis Michel en lui disant « prends soin du petit »... Une consigne que ce dernier a au moins su appliquer jusqu’au bout à son propre fils, Charles. Mais hélas avec le temps, ces choses-là se perdent. Les bons comptes font les bons amis Cette péripétie de carrière n’a heureusement pas gêné la gestion de Bruxelles. Gestion qui fut, c’est désormais une constante, évoquée lors du traditionnel comité de concertation Régions-fédéral. Un rendez-vous à ne jamais manquer. Souvenez-vous, la dernière fois « Onze Rudi 4 BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 La politique, c’est comme l’entreprise ou le spectacle : une grande famille : ) », allias Vervoort, avait dû s’y expliquer de comparatifs historiques douteux entre le gouvernement fédéral actuel et celui qui représentait l’occupant nazi. La volée de bois vert n’a pas tardé. Cette fois ce fut l’inverse : c’est la région qui a tancé le fédéral. Pour la manière dont il avait calculé ce qui lui revenait en fonction de la loi de financement. « Moins 12 % du budget annoncé », éructait Bruxelles. « Tout est conforme à la loi de financement », rétorquaient les comptables fédéraux. Guy Vanhenghel, le Ministre du Budget dont le parti siège à la région et au fédéral a dû avaler son sandwich de travers. Flairant le piège, il a évité autant que possible tout ce qui ressemblait à un journaliste. Tant qu’on en est à imaginer les réactions des uns et des autres, on se dit que Jacqueline Galant, elle, a dû trouver tout cela bien normal, que Pascal Smet avait certainement une proposition novatrice pour « tout gérer », que Bianca Debaets avait dans sa besace un communiqué de presse prêt à envoyer et que Fadila Laanan pensait à proposer un nouveau sac poubelle pour jeter tout ce qui déplaisait aux uns et aux autres. La scène prête à sourire. Sauf si l’on revient à l’essentiel : la répartition du fruit de l’impôt entre entités d’un même État. Alors, elle démontre l’immaturité de notre sphère politique. Et son incapacité à faire fonctionner efficacement un système fédéral qu’elle a elle-même voulu et façonné. Quant à l’entrepreneur, il ne peut que se désoler d’imaginer qu’une telle cacophonie budgétaire et managériale serait tout simplement interdite dans son entreprise. ● CORNER

SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE LE LOUP EST DANS LA BERGERIE La crise ronge, mutile, tue. Avec la complicité parfois de ceux qui devraient la combattre. | Jean Blavier Depuis l’an passé, 100e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale (9 millions de morts, c’est pour ça sans doute qu’il faut des majuscules), en attendant le mois prochain le 200e anniversaire de la bataille de Waterloo (12.000 morts, une paille), en passant par le 70e anniversaire de la libération des camps (mieux vaut ne pas avancer de chiffres) et le 100e - quelle est la différence d’ailleurs ? Qui va commémorer le souvenir de toutes ces vies détruites depuis 2008 ? Je vous le demande parce que je sais que nous tous, vous comme moi, nous ne pouvons que répondre : personne. Le loup est dans la bergerie, et tant que ce n’est pas à nos jarrets qu’il s’attaque, on fait comme si. anniversaire de la bataille des Dardanelles (100.000 morts), les funèbres jubilés se bousculent, mais il en est un bien plus insidieux dont personne ne parle : combien de victimes de la crise économique depuis 2008 ? Combien de pères de famille mis au rancart et combien de jeunes, même diplômés, qui rament pour trouver un premier job digne de ce nom ? Combien de ménages brisés parce qu’ils n’arrivent plus à payer leur prêt hypothécaire (45.000 victimes) ou leurs ouvertures de crédit (200.000 victimes) ? Vous allez dire : « la guerre, les camps, c’est pas pareil ! » Si. Le matin du jour où j’ai rédigé ces lignes, on annonçait à la radio que 400 réfugiés en provenance d’Afrique s’étaient noyés 48 h plus tôt quand leur embarcation a chaviré en Méditerranée. A votre avis, s’ils tentaient de gagner la côte italienne, c’était pour faire du bronzing ? La crise économique ronge les cerveaux, mutile les avenirs, quand elle ne tue pas en silence ou dans l’indifférence générale Sont-ils devenus fous ? On est en droit de se poser deux questions essentielles, qui ont un lien avec ce qui précède évidemment. La première : les dirigeants de multinationales sont-ils devenus fous ? Ou pire, faut-il être fou pour devenir le dirigeant d’une de ces boîtes meurtrières ? Je sais, j’exagère, mais il y a un mois à peine, un ami quinquagénaire dont on peut dire sans flagornerie qu’il avait créé de la valeur et des emplois dans notre pays pour le compte d’un groupe financier mondial, s’est fait remercier, et tous ses employés avec lui, parce que « le marché belge n’est plus assez intéressant ». Il coûte ? Non, il n’est plus « assez » intéressant. Deuxième question : que fait la police ? Il ne se passe pas un mois sans que nos autorités fédéralo-régionalo-communautaires ne clament haut et fort que les diplomates, aujourd’hui, sont d’abord les occupants des avant-postes de notre économie. Qu’attend-on pour leur demander d’organiser un guet-apens, question d’envoyer un ministre – il n’en manque pas – enguirlander un bon coup ces E.T. qui rentrent chez eux le soir et répondent « OK » à madame qui s’enquiert du déroulement de la journée alors qu’ils ont plongé des dizaines de familles dans la mouise ? Quand on s’attaque ainsi à l’économie d’un pays, on ne mérite qu’une chose : être déclaré persona non grata. Voilà un briefing de voyage de presse qui attirerait du monde : rendez-vous à la gare du Midi à 8 h, engueulade publique de Monsieur Untel à 11 h à l’ambassade de Belgique, lunch décontractant, retour à Bruxelles dans l’après-midi. Embargo minuit, question que tout soit dans la presse – avec photo – dès le lendemain matin. Puisque les victimes économiques n’intéressent pas grand monde, pourquoi ne pas célébrer au moins les héros au quotidien que sont ces patrons d’entreprises mini, midi ou maxi, qui créent de la valeur et de l’emploi contre vents et marées et osent – pas en paroles, mais en actes – faire vivre l’éthique des affaires ? Eux au moins gardent bien la bergerie, ne jouent pas au loup et savent, comme disait ma grand-mère, « qu’il y a des choses qui ne se font pas ». Sire, sans vouloir vous commander, ces gens-là mériteraient tous d’être reçus au Palais. ● Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale CORNER 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - janvier 2015 5

THINK TANK L’économie du partage ? C’est de l’économie ! Airbnb, Uber, Vayable, Peerby, ListMinut… L’économie dite « du partage », basée sur l’échange entre particuliers et organisée sur internet, se développe à grande vitesse. Mais attention : quand le partage génère un revenu, il devient un business – et le business suppose certaines règles. Emmanuel Robert P lutôt que d’acheter une friteuse, si j’empruntais celle de mon voisin ? Et si je conduisais mon voisin à la gare ? Cela lui éviterait de commander un taxi. Et si je louais le chalet ardennais de ma collègue ? Ça ferait des vacances pas chères ! En échange, je pourrais lui proposer de tailler ses haies… Les échanges de menus services entre particuliers, ça ne date pas d’hier. A priori, ça n’a que des avantages : on économise des ressources (c’est bon pour la planète), on démocratise des services, on tisse du lien social (c’est bon pour les gens)… Ce qui est nouveau, c’est que la révolution internet a démesurément élargi le cercle : aux voisins, amis, collègues, sont venus s’ajouter tous les parfaits inconnus qui habitent à l’autre bout de la ville, du pays ou du monde et qui peuvent me fournir ce que je cherche. Une multitude de plateformes sont apparues, permettant la rencontre d’une demande et d’une offre informelles, démultipliant les contacts et les échanges : Airbnb pour loger chez l’habitant, Uber pour se déplacer, Vayable pour trouver un guide touristique, Peerby pour l’emprunt d’objets, ListMinut pour des prestations de services, etc. Le web a fait émerger un nouveau modèle d’échange : l’économie du partage – ou économie collaborative. 6 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Quand le partage devient business Qui dit partage dit gratuité. Or, la plupart de ces plateformes ont substitué à la gratuité un modèle rémunéré qui va au-delà de la simple participation aux frais : quand vous montez dans une voiture Uber, le prix qui vous est demandé ne correspond pas seulement à votre part du plein d’essence ; il comprend aussi la rémunération du chauffeur, qui est venu vous chercher là où vous le souhaitiez pour vous conduire où vous le voulez. Clairement, on n’est plus dans le covoiturage mais dans le transport rémunéré des personnes. Au passage, l’opérateur de la plateforme prélève son juste pourcentage pour financer la solution qui permet cet échange. L’économie du partage est devenue un business – il suffit, pour s’en convaincre, d’examiner la valorisation d’Uber ou d’Airbnb, qui se comptent aujourd’hui en (dizaines de) milliards de dollars. Concurrence ? Oui, mais… On peut se réjouir de voir émerger des modèles innovants : ils génèrent de l’activité économique ; ils créent de nouveaux services et permettent à beaucoup de gens d’arrondir leurs revenus. S’ils réussissent, c’est aussi parce qu’ils répondent

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THINK TANK Pour un « plan taxis » cohérent à une attente et qu’ils le font parfois mieux que d’autres acteurs déjà installés : quel entrepreneur acceptera de se déplacer pour des petites retouches de peinture ? Où trouver un taxi pour une course de 2 ou 3 km seulement ? C’est une concurrence ? Oui, et une saine concurrence puisqu’elle oblige les prestataires existants à se remettre en question et améliorer leur niveau de service – voyez certaine compagnie de taxi qui a développé sa propre application mobile. Cependant… Cependant, dès lors qu’il s’agit d’un business qui génère des revenus, il y a quelques règles à observer : c’est la protection du consommateur, le respect des réglementations, le paiement des taxes… Et c’est là que le bât blesse. Quand un particulier en héberge un autre, doit-il aménager une sortie de secours, comme dans un hôtel ? Le chauffeur Uber doit-il payer une assurance pour le transport de personnes, comme un taxi ? Sous quel statut travaillent-ils ? Y a-t-il un lien de subordination avec la plateforme internet, constitutif d’un contrat de travail ? Sont-ils indépendants ? À titre principal ou complémentaire ? Déclarent-ils leurs revenus ? Doivent-ils payer des charges sociales, payer la TVA ? Et qui va contrôler tout ça ? Participatif, mais pas solidaire Dans les faits, il y a peu de contrôle, peu de limites posées aux dérives possibles. Peu ou pas de garanties pour le consommateur. Peu ou pas de transparence financière – et d’autant moins de contributions fiscales. Dans les faits, cette économie du partage, aux atours participatifs et solidaires, s’apparente souvent à de l’économie sauvage. On a réinventé l’économie de subsistance, avec des mini-jobs, et l’économie parallèle – où le travail au noir passe par internet. Bienvenue dans l’économie du partage : les réglementations, la solidarité par l’impôt, c’est pour les autres. Les autres, ce sont les hôteliers, taximen, peintres, plombiers, électriciens, aides ménagères, d’autres encore demain…, soumis à des règles, à des impôts, à des contrôles et confrontés à une forme de concurrence déloyale. Certes, le consommateur s’y retrouve : il est content de payer moins cher. Mais il n’est pas forcément conscient de payer, en fait, le prix du dumping. Pour prendre un autre exemple : je pourrais très bien faire du pain le week-end et le vendre à mes voisins. Tout le monde serait content : j’aurais un revenu d’appoint, mes voisins auraient du pain frais pour pas cher. Sûr que l’Afsca n’y verrait aucun inconvénient, pas plus que les boulangers, ni le fisc. N’est-ce pas ? Encadrer plutôt qu’interdire Il serait pourtant vain de vouloir s’opposer à l’économie du partage. Parce que, comme nous l’avons dit, elle répond à une demande réelle et aux nouvelles habitudes de consommation mobile. Elle s’imposera donc, quoi qu’il arrive. 8 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 D’un côté, des taxis qui bénéficient d’un monopole mais souffrent d’un déficit de réputation (on refuse parfois les petites courses, les paiements par cartes de crédit…). De l’autre, un nouvel acteur (et même plusieurs, il n’y a pas qu’Uber), avec une offre innovante (on peut suivre les flux, coter le chauffeur…), mais qui échappe de fait à toute réglementation pour une activité professionnelle – et qui continue à opérer dans l’illégalité à Bruxelles, en dépit de condamnations. Entre ces deux-là, un conflit qui tourne par moment au coup de poing. Un bel exemple d’« économie du partage » dévoyée. Le « plan taxis » proposé par Pascal Smet devrait y mettre de l’ordre mais, force est de le constater, dans son état actuel, il n’apporte guère de solution. Le plan propose certes une distinction selon le caractère « principal » ou « complémentaire » de l’activité, mais sans imposer de règles cohérentes qui permettraient la cohabitation. Telle qu’elle a été pensée, l’ouverture du marché ne peut en tous cas bénéficier aux taxis, aussi longtemps qu’ils seront soumis à un quota de licences et à des tarifs réglementés. Une réforme du transport des personnes permettrait cependant de moderniser le secteur, stimuler la concurrence et la différenciation des services. Pour cela, il faut une base légale cohérente, assurant des conditions de concurrence équitables (same level playing field) : un cadre et un marché uniques (mêmes normes de sécurité, mêmes règles fiscales), un déplafonnement des licences, une libéralisation des tarifs, l’identification des véhicules et l’assimilation d’Uber aux centrales de taxis… La réussite de cette réforme est sans doute un test pour l’économie collaborative à Bruxelles. Mais il y a sans doute des questions à se poser : si les nouveaux modèles, affranchis des règles, rencontrent un tel succès, n’est-ce pas le signe que ces règles sont devenues trop lourdes, trop contraignantes – y compris pour les acteurs existants ? Et si les règles existantes s’avèrent inapplicables à de nouveaux modèles, ne faut-il pas en inventer d’autres ? Plutôt que d’interdire, il est urgent d’encadrer – pour que le « business du partage » se développe dans des conditions de concurrence équitables. De ce point de vue, on ne peut pas dire que Bruxelles soit à l’avant-garde. Pour une capitale européenne, il y a pourtant un exemple à donner, dans un domaine en plein boom. ●

GRANDE ACTION #PARTAGEONSLAROUTE Touring lance un appel à tous les Belges en distribuant 1 million de duo stickers à apposer sur nos rétroviseurs. Pour mieux partager la route et ne jamais perdre de vue la présence des deux-roues. “Moi aussi, je participe” Eddy Merckx “Dans le temps, tout le monde me regardait. Il faut dire que j’étais souvent devant … Maintenant c’est plus pareil. Mais je peux toujours arriver derrière vous. Alors surveillez un peu votre angle mort …” Même les champions ont besoin d’être vus. Retrouvez le témoignage d’Eddy Merckx sur www.ensemblepartageonslaroute.be À VOUS DE JOUER ! 1. Apposez vos autocollants sur vos rétroviseurs. 2. Inscrivez-vous sur www.ensemblepartageonslaroute.be 3. Gagnez ce Tricity-scooter extraordinaire signé Yamaha (valeur € 4.390) un vélo Eddy Merckx AMX (valeur € 1.099) ou l’un de nos 100 autres prix. #PARTAGEONSLAROUTE Avec l’aimable soutien de :

THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT L’accès à la profession Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e Pour vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. La 6e réforme de l'État a confié l’accès à la profession aux Régions. En réalité, la compétence était déjà en partie défédéralisée par une autre voie : il suffit de penser à l'accès aux fonctions d'enseignement, aux postes de fonctionnaires communaux ou régionaux ou encore au secteur des taxis. Qu'en est-il actuellement ? Certaines professions ne peuvent être exercées qu'à certaines conditions d'accès et d'établissement (prouver ses connaissances de gestion de base si l'on est gérant ou administrateur d'une nouvelle PME ; démontrer ses compétences professionnelles pour certaines activités d'indépendant ; respecter certaines règles pour les professions libérales et intellectuelles). Cette réglementation d'origine fédérale reste d'application, jusqu'à ce qu'une Région décide de modifications ou de nouvelles règles. C'est ce qui était prévu par la 6e réforme de l'État, de même que l'établissement d'une liste de professions dont l'accès resterait fédéral. Entretemps, les trois Régions ont décidé d'un régime de reconnaissance réciproque en la matière. Afin de garantir un maximum de cohérence dans l'interprétation de la législation en vigueur, elles organisent le partage de leurs avis. Leurs administrations respectives se réunissent régulièrement pour assurer une bonne exécution du système actuel. Qu’en dit le Ministre bruxellois de l'Emploi, Didier Gosuin ? « Régionaliser l'accès à la profession, vu la mobilité des entreprises, n'est pas la meilleure des idées. (…) L’intérêt de Bruxelles, aujourd'hui, c'est de garder la plus grande harmonisation. (…) En fait, nous avons repris les attributions et avons convenu entre Régions de nous donner le temps de réfléchir, pour ne pas nous lancer dans des initiatives isolées. » En pratique La procédure d'accès continue à passer essentiellement par un guichet d'entreprise, qui vérifie si les conditions de capacités entrepreneuriales sont rencontrées. En Région bruxelloise, en cas de doute, les guichets adressent une demande d'avis à l'administration Bruxelles Économie et Emploi. Selon le Ministre Gosuin, il n'y a aucune raison d'estimer que la procédure devrait être plus chère ou plus longue. Quant à l'obligation d'inscription des entreprises à la Banque Carrefour, elle reste de compétence fédérale. Toute personne peut également participer aux examens du Jury central donnant accès à la profession. Signalons que les moyens transférés pour l'exercice de la nouvelle compétence sont dérisoires : 4.000 € pour la Région bruxelloise, plus les droits d'inscription (35 € par examen) au Jury central. Et demain ? À moyen terme, il faudra voir quelle direction prendront les autres Régions. Y aura-t-il des accords en vue de s'accorder sur des politiques futures ? Par exemple, la nécessité d'adapter les exigences en matière de connaissance de base de la gestion d'entreprise fait débat. Dans l'immédiat, le Ministre bruxellois annonce que des ordonnances ont été déposées « pour anticiper un vide juridique éventuel. » C'est d'ailleurs le cas, précise-t-il, pour toutes les ordonnances concernant les transferts en matière économique. 10 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 L’avis de BECI • L'accès à la profession est pertinent car il offre une première garantie au client et réduit pour celui-ci la tentation de se tourner vers l'économie informelle. Le système actuel mérite donc d’être maintenu, mais il faut néanmoins en évaluer régulièrement les critères à l'aune des évolutions technologiques et managériales. • Obtenir cet accès ne constitue pas une barrière, mais plutôt un stimulant pour les professionnels concernés. Il s'agit également d'un obstacle à la concurrence déloyale et au dumping social. • La régionalisation risque cependant de créer des différences irréconciliables entre professionnels selon la région du siège social. Au contraire, c’est au niveau européen qu’une harmonisation serait bienvenue. réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Vincent Delannoy FICHE 8

THINK TANK POUR OU CONTRE La participation aux marchés publics ? Les marchés publics représentent chaque année, en Belgique, une trentaine de milliards d’euros. Pour garantir que l’argent de la collectivité soit bien utilisé, ces marchés sont soumis à des procédures rigoureuses, qui doivent assurer une compétition équitable et la sélection objective des meilleures offres. Pour autant, les entreprises ne s’y retrouvent pas toujours. Gaëlle Hoogsteyn Yves Cabuy, Département des Pouvoirs Locaux, Ministère RBC Actuellement, la commande publique représente environ 17 % du PIB Belge. Des pans de l’économie de notre pays, comme la voierie et la construction, en dépendent. Dans le secteur des services, de plus en plus de tâches autrefois effectuées en interne s’externalisent. Pour les entreprises, les opportunités sont nombreuses. Dans le secteur de la construction, par exemple, beaucoup de sociétés réalisent près de 80 % de leur chiffre d’affaires grâce aux marchés publics. D’ailleurs, lorsqu’une offre publique est lancée, les candidats sont toujours nombreux. Par ailleurs, en tant que co-contractant public, l’entreprise a la garantie d’être toujours payée. S’il est vrai que les pouvoirs publics ont la réputation de payer tardivement, force est de constater que la situation s’est nettement améliorée. Il y a peu, une nouvelle directive révisant en profondeur les règles de paiement a été mise en place. Il y a plus de contraintes en cas de paiements tardifs et les intérêts de retard sont bien plus rentables qu’un compte d’épargne. Bien sûr, les contrats publics sont très différents des contrats de vente classiques. Leur côté unilatéral peut sembler contraignant. Mais s’il est vrai que le pouvoir adjudicateur a le droit de modifier unilatéralement le contrat, même en cours d’exécution, il ne peut le faire que dans certaines limites : l’objet du marché doit rester inchangé, la valeur de la modification doit être limitée à 15 % et une juste compensation doit être accordée au prestataire. Si l’entreprise est habituée à traiter ce genre de contrats et qu’elle a bien préparé et budgétisé son offre, tout se passe sans encombre. Pour les sociétés qui se lancent pour la première fois, il est important de bien se renseigner sur l’environnement contractuel des marchés publics. Les grandes organisations patronales ont des services de conseil auxquels il ne faut pas hésiter à faire appel. Virginie Dor, Avocate En soi, les principes de transparence et d’objectivité des marchés publics sont plutôt bons. Le gros problème est que les procédures, tant en termes d’attribution que d’exécution, sont très lourdes. Premièrement, au niveau des pouvoirs publics mêmes, lancer une offre publique n’est pas simple. Ils sont les premiers à rencontrer des difficultés pour organiser la procédure correctement. Dès lors, cela crée aussi des difficultés pour les entreprises. De plus, l’attribution prend énormément de temps. Rien que les délais de publication sont très longs. Il faut ensuite procéder à l’analyse des offres, la rédaction des rapports d’attribution, la procédure de notification… Le choix de l’entreprise qui effectuera le travail peut durer jusque six mois, voire un an. Et une fois qu’on a fait une offre, pas question de revenir sur son engagement si entre-temps le carnet de commandes est rempli ! Du côté des entreprises, le fait que les contrats soient unilatéraux est assez contraignant. En effet, c’est le pouvoir adjudicateur qui rédige un cahier des charges auquel l’entreprise doit adhérer. Elle n’a pas son mot à dire, ne peut négocier aucune clause. De plus, le pouvoir adjudicateur a le droit, en cours d’exécution, de modifier unilatéralement le marché. Même s’il y a des désaccords, l’entrepreneur est obligé d’aller au bout du projet. Par ailleurs, les pouvoirs publics ont la réputation d’être de mauvais payeurs. Même si l’entreprise a la certitude d’être payée, elle ne sait pas quand. Mais selon moi, ceci est inhérent au fonctionnement général des pouvoirs publics et non des marchés publics en particulier. Une solution serait d’aller vers une professionnalisation de la demande publique. C’est-à-dire que tant les pouvoirs publics que les entreprises devraient se spécialiser dans cette matière. Dans de nombreuses entreprises, c’est d’ailleurs déjà le cas. Pour une entreprise qui n’a jamais répondu à une offre publique, il est nécessaire de bien se renseigner avant de se lancer. Cela peut se faire auprès de fédérations comme Agoria ou la Confédération de la Construction, mais aussi auprès d’avocats ou de chambres de commerce. Donnez-nous votre avis BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 11

Kristiaan Borret : construire Bruxelles janvier. Bruxelles Métropole a rencontré l’homme qui doit améliorer la qualité Notre capitale s’est adjoint les services d’un nouveau maître-architecte depuis le 1er architecturale et l’environnement de vie de notre ville. « Bruxelles est une ville ébréchée, mais c’est ce qui la rend intéressante », dit-il. Frédéric Petitjean L e nom de Kristiaan Borret ne vous sera pas inconnu si vous vous intéressez de près ou de loin à l’urbanisme et l’architecture. Borret a été maître architecte de la ville d’Anvers de 2006 à 2014. La collaboration difficile avec les autorités locales a cependant mis un terme précoce à sa mission. L’homme est revenu à Bruxelles, où il était d’ailleurs domicilié, et est redevenu maître-architecte, mais cette fois, de la capitale. Que pensez-vous de vos nouvelles attributions ? Que du bien ! Je n’ai débuté officiellement que le 1er janvier. C’est donc encore un peu la lune de miel et je suis très satisfait jusqu’à présent. Je perçois beaucoup de bonne volonté, notamment du côté des partis politiques tant francophones que néerlandophones et je suis optimiste. Bruxelles a résolument l’ambition de se rénover de manière réfléchie. Cela figure même dans l’accord de gouvernement, ce qui est remarquable. Puisque la volonté est présente, passons aux actes. En quoi consiste la fonction du maître-architecte ? Je dois veiller au bon agencement du territoire urbain. Je m’implique autant dans les projets urbanistiques que dans des questions purement architecturales, même dans des projets privés. J’encourage et conseille donc systématiquement toutes les parties prenantes, en vue d’une gestion optimale de l’espace. Je m’occupe de l’organisation de concours d’architecture. Et puis, il y a tout le travail informel en coulisses : je rencontre des concepteurs, des fonctionnaires et des maîtres d’ouvrage pour essayer de les mettre d’accord. Personne ne dira bien sûr que la qualité est sans importance, mais entre ce que l’on dit et ce que l’on fait, le fossé est parfois bien profond ! 12 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Êtes-vous le bienvenu chez les maîtres d’ouvrage et les promoteurs ? Ils ont souvent peur que mon intervention ne retarde leur projet et en augmente le coût. Nous avons pu démontrer à Anvers que l’intervention précoce du maître-architecte peut faire gagner du temps, au contraire. Mais il faut se rencontrer le plus tôt possible, de préférence au tout début du projet. Si la demande de permis de bâtir est déjà prête et qu’on la modifie, on s’enlise évidemment dans des procédures pénibles. Vous vivez à Bruxelles depuis 20 ans. Quelles transformations y avez-vous constatées ? Je ne participe pas à la sinistrose ambiante concernant Bruxelles. Je m’y refuse et préfère un optimisme dynamique. La qualité de vie a augmenté et je constate beaucoup d’évolutions positives. Bruxelles dispose de suffisamment de capital intellectuel pour faire mieux encore. C’est souvent la cohérence de vision qui fait défaut. Bien des intervenants faisaient de leur mieux, mais il manquait un fil conducteur. Je constate aujourd’hui un sentiment d’urgence et un souci collectif de qualité. Et si nous comparions Anvers et Bruxelles ? Ouille ! Bruxelles est une ville relativement complexe. À Anvers, il y a un patron : le bourgmestre. Ici, en revanche, on traite avec 19 communes et une Région, ce qui complique la gestion. Bruxelles suit sa propre logique, que je trouve d’ailleurs fascinante. Les services administratifs de la ville d’Anvers assurent une gestion qualitative du territoire. À Bruxelles, quelques retouches ne seraient pas superflues. Mais bon, la capitale est deux fois plus grande et le défi en proportion. Quels sont les grands défis qui vous attendent à Bruxelles dans les années à venir ? La démographie et la dimension internationale. À propos de cette dernière, il faudra trouver un bon équilibre

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La diversité : une force pour votre entreprise ! La société bouge et votre entreprise bouge avec elle. Pour pouvoir tenir la distance dans la course de fond à des performances optimales, vos ressources humaines ont besoin de l’impulsion nécessaire qui leur garanti bien-être, écoute et inclusion! Saviez-vous que… Des équipes managériales mixtes en termes de genre boostent les chiffres d’affaires ? Des équipes mixtes culturellement augmentent la créativité interne et donc la performance ? Allier jeunesse et maturité dans vos équipes, c’est allier sagesse et innovation ? Appropriez-vous les aides mises à votre disposition ! BECI vous accompagne dans vos démarches de recrutement avant, pendant et après celui-ci. Appropriez-vous la diversité, qu’elle ressorte de • L’ascendance étrangère • L’équilibre hommes/femmes • L’équilibre junior/senior • L’équilibre linguistique • Le handicap • L’orientation sexuelle • … Vous souhaitez • Établir un diagnostic en diversité dans votre entreprise ? • Connaître les aides fi nancières ? • Booster les femmes aux fonctions managériales ? • Intégrer une personne malvoyante ou sourde dans vos équipes ? • Gérer des divergents culturels ? • Développer une communication interne pour l’ensemble de vos collaborateurs ? • Mettre en place des formations internes pour vos équipes managériales ou vos collaborateurs ? Faites appel à la Cellule Diversité de BECI – Des conseillers à l’écoute de vos besoins et au service de votre entreprise. Contact : Bouchra El Mkhoust -02/643.78.20 (bem@beci.be)

THINK TANK entre la vocation internationale de Bruxelles et la qualité urbaine locale telle que nous la souhaitons. Cela implique entre autres de définir comment éviter que l’UE s’installe dans la ville comme elle l’a fait jadis. Heureusement, de nombreux Européens sont devenus dans l’intervalle des Bruxellois qui s’intéressent à ‘leur’ ville autrement qu’à un simple lieu de travail. Et la démographie ? La population va augmenter dans les années à venir et il s’agira de loger tous ces gens. Il reste à savoir si cela doit absolument se faire à l’intérieur de la ville. La densification doit-elle se limiter aux limites administratives de Bruxelles ou peut-elle se concevoir aussi dans les communes périphériques ? Celles-ci font de facto déjà partie de la ville et elles en dépendent. Je pense donc qu’il faudra se poser ce genre de questions, à l’avenir. La Zone du Canal figure parmi les projets les plus visibles qui vous occupent actuellement. Quels sont les objectifs ? La Zone du Canal constitue une grande friche industrielle où l’on pourrait loger beaucoup de monde. Il faut pourtant penser à y installer aussi des entreprises, moyennes et petites, faute de quoi on rejette l’emploi local hors de la ville. Le Plan Canal s’efforce donc de densifier, de construire des logements et de maintenir les entreprises. Je ne parle pas de ces ateliers branchés où l’on développe des apps ou qui font de l’impression en trois dimensions. Non, je veux y voir un plombier, une menuiserie, une parqueterie... Bref, le genre d’activités dont la ville aura toujours besoin et qu’il ne faut pas exiler dans l’une ou l’autre zone PME en périphérie. Et puis, bien des jeunes qui ont été formés à ces métiers habitent en ville. Les petites entreprises sont nécessaires. Il faut de l’espace à la fois pour le logement, le travail et les loisirs. Ces diverses fonctions doivent s’imbriquer les unes dans les autres et notre défi dans la Zone du Canal consiste à les réunir. Tour & Taxis figure aussi à votre agenda. Oui, avec une problématique assez similaire et un dossier qui s’éternise. Il est vraiment temps de passer à l’action. L’accumulation des retards provoque immanquablement une perte de qualité. La dynamique s’étiole et on commence à tolérer des compromis pour faire avancer les choses. Une démarche à éviter à tout prix. On parle aussi de plusieurs projets de centres commerciaux. Qu’en pensez-vous ? Je ne suis guère enthousiaste. J’aime la ville et je trouve que c’est aussi là qu’il faut aller faire ses courses, plutôt que dans un shopping center démesuré. Les autorités font d’ailleurs preuve d’incohérence : d’une part, elles veulent rénover et oxygéner le centre-ville et d’autre part, elles approuvent ce genre de projets. J’ai aussi des doutes quant à la pertinence du concept de ‘shopping-expérience’. Voilà près de 10 ans qu’on essaie de nous faire croire que c’est particulièrement innovant. Est-ce toujours cela que les gens attendent ? Bruxelles a résolument l’ambition de se rénover de manière réfléchie. Puisque la volonté est présente, passons aux actes. Mais soit, s’il faut y passer, autant construire un shopping center plus ou moins relié à la ville plutôt qu’au milieu de nulle part. J’ai donc un peu plus de sympathie pour Neo que pour Uplace. Neo offre des possibilités d’accès plus réalistes pour les transports en commun. Bruxelles a subi quelques déconvenues urbanistiques majeures dans les années 60 et 70. Les cicatrices en sont toujours visibles. La ville va-t-elle en guérir un jour ? Cela demandera du temps et pas mal de travail à consentir dans les meilleurs délais. La rénovation urbaine de Bruxelles semble systématiquement faire appel à de petites techniques de guérilla, depuis quelques années. Nous sommes à un tournant et il faut passer à la vitesse supérieure, mais sans orgueil. Après tout, la ville est ce qu’elle est. Nous voulons tous une cité sûre, vivable et bien ordonnée. Pourtant, lorsque nous nous rendons en Italie ou à Istanbul, nous nous disons charmés par cette forme de chaos qui y règne. Je veux dire par là que si tout est trop ordonné, la ville perd de son intérêt. Bruxelles est une ville quelque peu ébréchée, mais c’est ce qui la rend passionnante. ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 15

INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Small Business Act : les priorités des PME En septembre dernier, la Commission européenne lançait une vaste consultation des entrepreneurs sur les priorités de la politique de soutien aux PME. Les résultats confirment, dans les grandes lignes, les options du « Small Business Act ». Emmanuel Robert Q uand l’Union européenne s’est dotée d’un « Small Business Act » (SBA), en 2008, l’objectif était de soutenir le développement des PME, vues comme les maillons essentiels du tissu économique européen. Six ans plus tard, la Commission a voulu faire évaluer le SBA par les principaux intéressés : les entrepreneurs. La consultation lancée en septembre – et relayée par Enterprise Europe Network – a récolté un vrai succès de participation, avec 1.800 réponses, soit bien plus que lors des consultations précédentes (dont 63 % provenant d’entreprises, pour la plupart de moins de 10 personnes, 14 % d’organisations professionnelles représentant elles-mêmes plusieurs millions d’entreprises, 13 % de citoyens et 10 % d’autres répondants, parmi lesquels des pouvoirs publics). On se félicitera aussi de la forte participation belge : 15 % des réponses (contre 7 % pour un pays comme l’Allemagne !), ce qui rend les résultats d’autant plus pertinents pour notre pays. Simplification administrative avant tout Le sondage confirme à la fois les attentes élevées des PME et les principales options développées dans le SBA. Les quatre piliers originels du SBA sont ainsi plébiscités par les entrepreneurs : réduction de la charge administrative, accès au financement, accès aux marchés et internationalisation, soutien à l’entreprenariat et à l’innovation. C’est la simplification administrative qui apparaît comme la première des priorités pour les PME (jusqu’à 97 % des participants l’estiment « utile à très importante »). Les mesures les plus attendues concernent l’identification des obstacles à la croissance des PME dans les législations nationales (77 % de « très utile »), la simplification des procédures fiscales pour les starters (75 %, et même 82 % pour les répondants bruxellois) et l’organisation d’une campagne européenne afin de réduire les formalités administratives (70 %). En matière de financement, les PME souhaitent un renforcement des mesures existantes, en particulier dans la mobilisation des fonds COSME (le programme de l’UE pour la compétitivité des entreprises). Nuance : les pouvoirs publics privilégient quant à eux le renforcement du marché des capitaux… Les entrepreneurs se montrent également intéressés par la suppression des obstacles au financement alternatif (financement hybride, crowdfunding, etc.) L’accès au marché pour les PME comprend deux aspects : d’une part le marché intérieur de l’UE ; d’autre part l’international. La nécessité d’un soutien au développement 16 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 international des PME fait consensus ; elle passe par le renforcement du dialogue avec les principaux partenaires commerciaux de l’UE (48 % de « très important »). Par ailleurs, les participants soutiennent la modernisation d’Enterprise Europe Network, en développant notamment la coopération locale avec les stakeholders (organisations regroupant des PME). Parmi les nouvelles mesures de soutien à l’entreprenariat, la plus appréciée (55 % de « très utile ») concerne l'intégration de l'entrepreneuriat dans les programmes de l'enseignement secondaire, devant l’élargissement du programme Erasmus pour jeunes entrepreneurs (43 %). Une attention particulière a également été réservée à la transmission d’entreprises – avec une mesure-phare : la création de plans d’action et de guichets nationaux uniques sur les transferts d’entreprises : une mesure « importante à très importante » pour 83 % des répondants bruxellois. Un cinquième pilier : la formation Les répondants ont également validé la proposition d’un cinquième pilier pour le SBA : celui de la formation des entrepreneurs et du personnel, pour faire face à une certaine pénurie de compétences. Au niveau bruxellois, les trois mesures proposées à cet égard ont récolté des scores élevés : l’amélioration de l'image des métiers techniques et de l’artisanat (54 % de « très important »), la formation professionnelle en alternance (53 %) et des programmes de formation pour les travailleurs qualifiés (43 %). Informations : J.-Ph. Mergen – BECI/Enterprise Europe Brussels – Tél : 02 210 01 77 – E-mail : jpm@beci.be. ●

INTERNATIONAL Cuba, si ! Plus de 50 ans d'embargo n'ont pas eu raison de Cuba. Lorsqu’il sera levé, le développement de l’île sera lancé et s’ancrera probablement au marché américain, voisin commercial naturel. Mais il y a des places à prendre : M. Dias de Sousa, Attaché Économique et Commercial de Bruxelles Invest & Export1 , nous en dit un mot. L'embargo sur Cuba n'est pas encore levé : le processus est-il suffisamment avancé pour justifier qu'une entreprise explore déjà ce marché ? Il y a déjà toute une série de mesures pratiques qui précèdent cette levée, comme la réouverture d'une ambassade américaine, l'assouplissement des limites de transferts de fonds, etc., sans compter les annonces claires des présidents Obama et Castro. L'embargo en lui-même est assimilé à une loi et son abrogation doit encore recevoir l'approbation du Congrès américain mais les intérêts commerciaux prévaudront certainement. Du côté de Cuba, les choses évoluent rapidement depuis l'adoption par le parti des « lignes directrices pour un nouveau modèle économique et social » qui appellent clairement les capitaux étrangers. Il y a deux monnaies légales à Cuba, qui ont toutes deux un taux de change double, le domestique et le bancaire : est-ce un obstacle ? La loi sur les investissements étrangers facilite-t-elle les choses ? Les transactions se font en dollars ou en euros et le « problème » de la double monnaie est, en ce sens, local, pas international. Il faut avoir à l'esprit qu'à Cuba, les affaires se font encore avec l'État et que votre interlocuteur est, in fine, l'autorité cubaine elle-même : vous ne vous adressez pas au secteur privé local auquel vous ne pouvez pas vendre directement mais à l'intermédiaire étatique qui, lui, s'adresse au local. Mais cette situation n'empêche en rien de faire des affaires : la loi relative aux investissements étrangers a été actualisée en 2014. En effet, les autorités cubaines ont parfaitement intégré qu'à ce stade, seuls des investissements de l'extérieur pourront initier la modernisation du pays. Cette loi est un cadre structurant qui simplifie les relations commerciales potentielles. Elle propose aussi un ensemble de mesures d'attractivité comme des conditions fiscales avantageuses et des zones d'implantation privilégiées. Ainsi, la zone de développement du Mariel offre une exemption de taxes pendant 10 ans, la possibilité d'implanter des entreprises à capitaux 100 % étrangers et donc non soumises au quota de 50 % de participation de l'État cubain traditionnellement en vigueur, etc. 1 M. De Sousa représente les trois régions de Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg à Cuba M. Dias de Sousa Quels secteurs pourraient être concernés ? Les opportunités que l'on peut rencontrer à Cuba sont-elles différentes de celles que l'on peut rencontrer dans tous les pays en voie de développement ? Tous les secteurs sont ouverts, hormis l'armée et l'éducation. Pourquoi Cuba plutôt qu'un autre pays ? Simplement parce qu’ il y a 50 ans de développement économique/ industriel à rattraper mais dans un pays qui fonctionne déjà bien. En effet, avant l'embargo, Cuba était active, voire prospère, dans de nombreux domaines. De là le fait qu'il y a des secteurs où les progrès peuvent être rapides car les Cubains ont conservé une expertise non négligeable dans certaines matières - voyez leur excellence en soins de santé. Dans ce cas de figure par exemple, le fait d'essayer de rencontrer leurs besoins en infrastructures médicales peut constituer un projet entrepreneurial pertinent. Les attachés commerciaux de Bruxelles Invest & Export sont connus pour leur efficacité ; quel beau succès avez-vous à votre actif ? Toute modestie mise à part, il est exact que notre expertise est appréciée. Par exemple, nous avons récemment aidé un acteur belge mondialement connu du secteur du dragage à remporter un très gros marché. Cela souligne d'ailleurs notre particularité, qui est d'aider aussi bien les TPE que les grandes entreprises. Notre bureau commercial est implanté à Cuba depuis 2001 et nous avons développé un réseau de relations étendu ; c'est un des facteurs qui devraient inciter nos entreprises à explorer ce marché avant qu'il ne se tourne trop rapidement vers son marché limitrophe : les États-Unis d’Amérique. Une occasion en or leur est donnée par une présence dans le Pavillon belge de la Foire multisectorielle de la Havane qui aura lieu en novembre prochain ! Info : www.invest-export.irisnet.be/fr/cuba-fihav-2015 ● Didier Dekeyser BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 17 R.A. R.A.

SILVER ECONOMY Bruxelles et la Belgique vieillissent : la bonne et la mauvaise nouvelle Depuis des décennies, les démographes évoquent l’« hiver démographique » et la dénatalité qui touchent l’Europe. D’où la modification de la pyramide des âges, qui oblige à repenser le système de sécurité sociale. En effet, le vieillissement de la population et l’allongement de l’espérance de vie entraînent une explosion des dépenses publiques. Chaque année, une part croissante de PIB sert à financer ce vieillissement. Mais il y a aussi une bonne nouvelle : ce phénomène est une opportunité pour la Silver Economy. Vincent Delannoy E n termes de finances publiques, le vieillissement d’une population entraîne un coût dont l’évidence n’est plus à démontrer (soins médicaux, charge des pensions, diminution du taux d’activité, etc.). Il n’en va pas de même au niveau sectoriel, bien au contraire. Quantités de biens et services peuvent émerger, répondre à de nouveaux besoins et même s’exporter. Comment ne pas penser, par exemple, au franc succès des téléphones mobiles adaptés aux seniors ? Cette « économie des seniors », liée à l’accroissement du nombre des « cheveux argentés », concerne tous les biens et services non-médicaux qui leur sont destinés. D’innombrables secteurs sont susceptibles d’être concernés : loisirs, tourisme, transport, alimentation, sécurité, aide à domicile, santé, logement, habitat collectif, assurance, assistance, robotique, téléphonie, internet, sport… Les cibles de la silver economy sont par définition les seniors. Ces derniers sont classiquement répartis en trois segments : les seniors actifs (encore au travail ou juste à la retraite), les seniors fragiles (septuagénaires ou octogénaires) ou les seniors dépendants. Une population qui croît numériquement et qui, généralement, possède un pouvoir d’achat nettement supérieur aux catégories plus jeunes. Ce « marché » global concerne 900 millions de personnes dans le monde actuellement, pour 2 milliards de personnes âgées de plus de 60 ans d’ici 2050. Quelles sont les activités qui dominent le marché de la silver economy ? D’après une récente enquête française, la moitié des acteurs développent des activités dans le Source données démographiques : IBSA domaine de l’accompagnement de la personne, un tiers sont actifs dans le marché de la prévention de la dépendance, un tiers également développent des services pour les aidants (ce qui nous fait plus de trois tiers, mais un même acteur peut évidemment être actif dans plusieurs domaines à la fois). Parmi les autres domaines d’activité, citons encore la nutrition, la sécurité, les loisirs, le mobilier, la distribution, la robotique, les ressources humaines, les finances, l’aménagement, l’habillement et les chaussures, les conseils... Environ 20 % des acteurs développent des activités dans la téléassistance, la santé et les technologies de l’information et de la communication (TIC). Un Belge sur cinq Sur le plan démographique, qu’en est-il exactement pour Bruxelles et la Belgique ? Par rapport à la Flandre (19 %) et à la Wallonie (17 %), Bruxelles (13 %) compte proportionnellement moins de seniors (+ de 65 ans), mais affiche un taux de personnes très âgées (+ de 85 ans) identique à celui des autres Régions, aux alentours de 2 %. Mais attention, d’ici 2030, le chiffre total de la population des plus de 65 ans va croître notablement : de 155.000 à plus de 180.000 à Bruxelles, de plus de 1,24 million à plus de 1,65 million en Flandre, de 630.000 à 840.000 personnes en Wallonie. Globalement, d’ici 15 ans, la catégorie des plus de 65 ans comptera environ 600.000 personnes supplémentaires – pour le dire autrement, elle passera de 17,7 à 22,6 % de la population : un marché non négligeable pour la silver economy en Belgique. ● 18 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015

Gestion des risques 2015 SÉCURITÉ EFFICACITÉ ORGANISATION MOBILITÉ PARTAGE ETHIAS PREVENTION REPORTER TROPHÉE DECAVI DE LA PRÉVENTION Véritable innovation en gestion des risques, la nouvelle application digitale d’Ethias facilitera le reporting des conseillers prévention en collectivités et entreprises : géolocalisation, multimédia, classification des risques en liaison avec la législation, conseils… Autant d’atouts fonctionnels qui lui ont permis de remporter le premier trophée DECAVI en prévention ! Plus d’infos sur www.ethias.be/preventioncorner Ethias SA, entreprise d’assurances agréée sous le n° 0196 Powered by

TOPIC Quel avenir pour les soins résidentiels ? SILVER ECONOMY Dans les années à venir, les maisons de repos et de soins à Bruxelles seront-elles en mesure d'accueillir toutes les demandes ? Et ce, à un tarif abordable ? Les politiques s'accordent, à l'heure actuelle, à privilégier les solutions de soins à domicile, le passage en institution devenant une étape à n'envisager qu'en dernier recours. En parallèle, la tendance est au remplacement des places en maison de repos pour personnes âgées (incapacités mineures) par des places en maison de repos et de soins (incapacités lourdes). Vincent Delannoy C ommençons par quelques chiffres. En Région bruxelloise, on dénombre quelque 15.000 « lits », dans une proportion d’un tiers de lits MRS (maisons de repos et de soins) et de deux tiers MR (maison de repos). Par rapport à la population totale, le taux de couverture en Région bruxelloise est nettement supérieur à celui des deux autres Régions. Sur 100 personnes de plus de 80 ans, il y a 30 lits à Bruxelles, 26 en Wallonie et 20 en Flandre. En revanche, là où la Flandre et la Wallonie développent une offre de lits en court séjour ainsi que des places de soins de jour, l'offre bruxelloise reste très limitée. Qui sont les acteurs des soins résidentiels à Bruxelles ? Viennent en tête le privé commercial (62 %), suivi par les CPAS (24 %) et le privé sous statut d'asbl, une répartition qui n'a quasiment pas changé au cours de ces 20 dernières années. Une particularité bruxelloise est la présence plus importante de résidents de moins de 65 ans (presque 8 %). Par contre, les soins à domicile sont le moins développés à Bruxelles : par comparaison, les plus de 65 ans les utilisent deux fois plus en Flandre. Sur la période 2010-2030, c'est à Bruxelles que l'augmentation de la demande de soins résidentiels sera la moins importante, de l'ordre de 15 %, contre 35 % en Wallonie et presque 60 % en Flandre. Cela ne signifie évidemment pas que Bruxelles ne sera pas affectée par les conséquences du vieillissement de la génération du baby-boom. Cellesci devraient se faire davantage sentir à l’horizon 2025. Actuellement, le thème du nombre de places en soins résidentiels à Bruxelles (et donc de son financement) est intimement lié à la 6e réforme de l’État qui prévoit un transfert de dotations, avec un système transitoire, permettant le basculement d’une institution relevant du secteur mono communautaire (Cocof pour les francophones, VGC pour les néerlandophones), vers le secteur bicommunautaire, la Cocom. Au terme d’une période transitoire qui s’achève au 31 décembre 2017, la gestion du financement des soins en maison de repos sera entièrement aux mains des entités fédérées. Source données démographiques sur les soins résidentiels à Bruxelles : Karel Van den Bosch, Bureau du Plan. Concernant le budget 2015 pour le financement des soins en MRS, la Cocom reçoit 200 millions d’euros. Environ 80 % de ce montant finance le forfait de soins qui couvre les soins en maison de repos et donc le personnel infirmier, soignant, kiné. À cela s’ajoute un budget évalué à 59 millions servant à financer le basculement d’institutions vers la Cocom. Parmi ces 200 millions, 11 millions vont être absorbés par la création de 1.300 lits supplémentaires (car la clé de répartition de la dotation ne tenait pas compte des lits futurs). Parmi les coûts à supporter, il faudra aussi tenir compte de la mise aux normes des MR et MRS. Pour les institutions qui dépendent des CPAS, une récente étude indique que les dépenses d’exploitation relatives aux MR et MRS atteignent 143 euros par habitant en moyenne, et les recettes 121 euros par habitant, le différentiel représentant un solde à financer. À noter que, face au vieillissement annoncé, de nouvelles formules d’habitat, innovantes, voient le jour pour répondre à des besoins nouveaux : les maisons communautaires, les maisons Abbeyfield, les formules intergénérationnelles... Bien entendu, le développement des soins à domicile et des prises en charge pour des courts séjours à Bruxelles doit aussi permettre, à terme, de « désengorger » les places en MR et MRS. C’est, en tout cas, la tendance qui se dessine. ● 20 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015

Silver Economy, Golden Age? SILVER ECONOMY Nous vivons plus vieux et plus longtemps en étant vieux. La pyramide des âges de nombreux pays riches n'en est même plus une tant les seniors se bousculent au portillon de la longévité1 , tandis qu'une natalité anémique resserre la base de ce qu'on devrait Didier Dekeyser L e marché ciblé par de nombreux produits et services demeure celui du jeune adulte et les seniors sont le plus souvent ignorés. Pourtant, ils constituent un segment de marché consommateur, qui dispose d'un pouvoir d'achat important et de temps libre. Les trop rares approches marketing dédiées concernent essentiellement des produits et services spécifiques, comme s'il n'était pas opportun d'intéresser les seniors aux objets « normaux ». Communiquer vers deux cibles différentes sur un même marché pour un même produit est sans doute difficile, mais les seniors ont le tort de n'être ni « sexy » ni « trendy »… Le senior consommateur : une cible négligée Guy-Marc Beaude CEO de Wise Management2 , souligne l'intérêt, voire l'urgence de prêter attention au potentiel important de ce que l'on appelle communément la silver economy : « Le vieillissement de la population en Europe est un phénomène occulté et souvent perçu, en partie à raison, comme un problème. C'est pourtant un fantastique gisement de croissance encore inexploité. Lorsque je suis amené à parler du vieillissement de la population dans le monde et de son impact sur l’économie et notre modèle social, j’ai droit à un silence poli dans le meilleur des cas, à des commentaires comme ‘Parler des plus âgés c’est ringard’ ou ‘ça ne fait pas vendre’ dans les autres cas. Or, les faits sont là. Considérons d'abord que nous entrerons un jour dans cette catégorie : pour quelle raison deviendrait-on soudain consommateur passif et inintéressant ? Ensuite, les dernières données sur le vieillissement indiquent que, dans les pays de l’OCDE, la durée de vie s’accroît de 1 http://www.un.org/en/development/desa/population/publications/pdf/ageing/WorldPopulationAgeing2013.pdf 2 www.wisemanagement.be BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 21 3 mois chaque année et que les 50 ans et plus représentent la part de la population qui grandit le plus vite. Or, c'est elle qui concentre une majorité des leviers en termes de croissance économique ! Enfin, le ratio de dépendance (voir l’interview de Chris Peck, pages suivantes) augmente dans notre pays comme partout dans le monde et cette croissance est plus rapide que prévu. Elle est surtout plus rapide que la croissance des moyens pour y faire face, en termes de vision politique d'une part, d'opportunités de parts de marché pour les entreprises d'autre part. » « Cette méconnaissance des faits nous maintient, à l'égard de cette population, dans une approche dépassée et négative alors quelle devrait être proactive et positive. Si nous nous en tenons à l'aspect économique, nous sommes face à un gisement de création de richesses et d’emplois extraordinaire. Remarquons, en effet, que les seniors sont majoritairement propriétaires, qu'ils sont fidèles aux produits et aux marques, qu'ils représentent 80 % de l'épargne et connaissent rarement des problèmes financiers. Citons quelques données brutes : ils achètent 50 % des voitures neuves ; ils écoutent et regardent radio et télévision 4 h par jour en moyenne ; ils concentrent près de 65 % des dépenses de restaurant, de loisirs et de voyages ; ils sont responsables de 78 % d’achat de soins de beauté ; etc. Pas mal pour une catégorie sous-estimée par les entreprises ! » « Les seniors sont multiples en termes de segmentation de marché, puisque vous trouvez dans les seniors les baby boomers de 50 à 59 ans, les ‘libérés’ jusqu’à appeler aujourd'hui la « tour des âges ». Challenge redoutable pour nos sociétés mais opportunités pour les entreprises… et pour les seniors.

TOPIC 70 ans, les ‘paisibles’ jusqu’à 80 ans et enfin les ‘grands aînés’ ; soit autant de cibles différentes en terme de produits, de services, d’attentes. Ils vont devenir prescripteurs et décideurs du fait de leur nombre et de leur pouvoir d’achat, attendant des marques et des entreprises des produits et services dédiés. Les seniors, disposant de plus de temps en bonne santé et privilégiant le maintien à domicile à 80 %, vont être à la base de nouveaux types d’emplois à domicile, de développement de nouvelles technologies (domotique, numérique, etc.), de nouveaux services dans le commerce de détail, etc. L’Union européenne, consciente de cette mutation, va investir en milliards pour accompagner cette vague : les entreprises qui décideront de la prendre en compte en tireront les bénéfices. » Consommateur spécifique, approche spécifique La Fédération de l'Industrie Alimentaire (FEVIA3 ) a mesuré l'ampleur du phénomène. Parmi ses membres, Naredi, qui représente l’industrie des compléments alimentaires en Belgique, est particulièrement attentive au marché des seniors. Hugo de Smet, son porte-parole, nous explique que la qualité « belge » est déjà un facteur de succès dans l'abord de cette cible. « Ce marché est en effet, particulièrement intéressant – il est déjà étendu et croît – et a des besoins spécifiques que l'on peut donc rencontrer avec des produits spécifiques. C'est le cas de nos compléments alimentaires. Il est réellement difficile aujourd'hui de s'alimenter sainement ou, du moins, cela demande beaucoup d'efforts. Notre fédération préconise pourtant et en premier lieu de faire cet effort, mais nous proposons ensuite de compléter notre alimentation, celle des seniors en particulier, grâce à des compléments. Même si ce marché est appelé à croître de 6 % par an, nous sommes à la traîne sur ce plan par rapport à d'autres pays, comme les USA par exemple. Le frein principal tient à notre approche de la santé, plus curative que préventive. Les coûts plus élevés à court terme pour la sécurité sociale ne sont pas mis en balance avec les bénéfices substantiels à long terme. Soulignons le fait qu'en Belgique, la réglementation très stricte et les contrôles de qualité sérieux et performants sont un gage de confiance et un atout pour valoriser nos produits. » Si tous les secteurs sont concernés, la finance est évidemment à mettre en exergue car nos seniors sont détenteurs d'épargne. Là aussi, peu d'approche dédiée : les banques se contentant souvent de faire valoir une relation client personnalisée pour englober ce marché. Le procédé est commode mais ne permet pas de rencontrer vraiment les attentes de ces clients, qui demandent le plus souvent conseil à leur entourage pour appréhender un domaine où l'offre de service est foisonnante et dont la complexité n'est pas souvent démêlée par les banquiers. Certaines banques, pourtant, ont perçu la nécessité de proposer différemment des possibilités d'investissement, à l'image de ce que fait la KBC avec son plan dépendance qui mixe une assurance vie de la Branche 21 et une assurance dépendance complémentaire. L'approche est intelligente et appropriée en ce qu'elle propose un concept facile à comprendre et d'utilité évidente pour les seniors, alors que cela recouvre un investissement relativement complexe dans le détail Les seniors achètent 50 % des voitures neuves ; ils concentrent près de 65 % des dépenses de restaurant, de loisirs et de voyages ; ils sont responsables de 78 % d’achat de soins de beauté… (versement d'un capital dans une assurance qui octroie un taux d'intérêt garanti qui permet à son tour la constitution d'une réserve finançant une assurance dépendance complémentaire). La pédagogie de la démarche est également judicieuse en ce qu'elle décrit explicitement tous les cas de figures auxquels les seniors sont attentifs, sans crainte des mots qu'ils recouvrent. ● 3 fevia.be 22 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015

Design: www.acg-bxl.be BRUXELLES, VILLE PORTUAIRE AU CŒUR DE L’EUROPE SITUATION PRIVILÉGIÉE Situé à cinq heures de navigation d’Anvers, le port de Bruxelles offre une accessibilité exceptionnelle à la navigation fluviale et maritime jusqu’à 4 500 tonnes. Le port est situé au centre d’un réseau dense d’autoroutes et de voies ferrées. OUTIL PERFORMANT Un terminal à conteneurs est opérationnel à l’avant-port, desservant les quatre modes de transport présents sur le site portuaire: fluvial, maritime, rail et route. Outre les terrains situés le long de la voie d’eau, le Port de Bruxelles offre 160 000 m2 d’entrepôts au centre TIR. AU SERVICE DE BRUXELLES Le domaine portuaire bénéficie d’un hinterland de plus de deux millions d’habitants et représente un poids économique important: près de 350 entreprises génèrent 12 000 emplois directs et indirects, et un trafic annuel par la voie d’eau de plus de 6,6 millions de tonnes. 625 000 camions en moins dans la ville chaque année – 97 000 tonnes de CO2 économisées chaque année www.port.brussels Place des Armateurs, 6 B -1000 Bruxelles T : +32 (0)2 420 67 00

TOPIC Le senior, force active SILVER ECONOMY Dans une société vieillissante, les seniors apparaîtront de plus en plus comme une ressource, tandis que l’âge de la pension apparaîtra de moins en moins comme une limite absolue. C’est ce qu’a bien compris la société américaine YourEncore, qui met en relation des retraités avec des entreprises à la recherche de leur expertise. Didier Dekeyser L e vieillissement spectaculaire de la population est peu anticipé. Or, le phénomène laissé à l'errance aura des conséquences importantes sur notre organisation sociale. Dans la plupart des pays industrialisés, le « ratio de dépendance »1 qui mesure le rapport entre l'effectif de la population qui dépend des autres et celui qui devrait les prendre en charge passe déjà et allègrement la barre des 50 % ; peu après 2030, ce taux pour la Belgique passera à 70 % (voir encadré, page suivante). En d'autres termes, un actif devra pourvoir à la subsistance de trois personnes (un actif réel ou en puissance, car les chômeurs en âge de travailler y sont inclus). Or, il est évident que les gains de productivité sur le travail ne progresseront pas avec la même ampleur dans l’intervalle. Dans ce contexte, la césure qui marque chez nous l'âge la pension semble de plus en plus inadaptée, une législation archaïque contraignant de fait les seniors à l'inactivité forcée. Ce cadre n'est pas aussi restrictif dans tous les pays, ni pour ceux qui possèdent des compétences particulières. Aux États-Unis, la firme YourEncore2 joue à fond sur le potentiel de cette nouvelle donne démographique, avec un succès remarquable et remarqué. L'entreprise a développé des activités de consultance en recrutant des experts retraités de haut niveau. Chris Peck, Expert Development de YourEncore nous en touche un mot. Quelle est la raison principale qui pousse vos consultants à rejoindre votre entreprise : l'argent, le désir de continuer à jouer un rôle dans la société, celui de transmettre leurs connaissances? Chris Peck: Il faut d'abord remarquer que le concept de la retraite a singulièrement évolué cette dernière décennie. Plutôt qu'une interruption d'activités, l'âge de la retraite signifie aujourd'hui un changement de rythme et de direction. Pour beaucoup, cela se traduit par travailler autant qu'autrefois mais exclusivement dans les matières qu'ils apprécient vraiment. Pour répondre à votre question de façon synthétique, je dirais que ces gens choisissent de travailler pour avoir un « impact », même si leurs motivations sont multiples et variées. Nos experts ont accumulés une vie de connaissance qui est valorisable, non seulement auprès d'autres entreprises mais aussi du personnel de ces entreprises. Pour la majorité de nos collaborateurs, il s'agit de transmettre des connaissances et des savoir-faire de 1 emploi.belgique.be 2 yourencore.com 24 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Chris Peck premier ordre, afin que cette richesse ne soit pas perdue. Il s'agit aussi de rester à jour dans leur pratique et de demeurer en lien avec des gens de leur domaine, qui partagent leurs intérêts. Nos experts accordent en effet, une grande importance à leurs relations professionnelles et veulent rester engagés dans le monde du travail au niveau supérieur qui est le leur. Par ailleurs, d'aucuns veulent faire face aux coûts croissants de la vie, notamment des soins de santé. Bref, les motivations de ces travailleurs hautement qualifiés sont multiples et mêlent le plaisir de participer à des projets, le désir d'exploiter leur expertise et la recherche d'un revenu supplémentaire. Quelle plus-value spécifique vos experts « retraités » apportent-ils aux entreprises qui les emploient et aux employés en place ? YourEncore a été fondée sur le principe que l'expérience est un ingrédient-clé du succès, qu'il s'agisse de cuire un cake ou d'essayer de trouver un remède au cancer ! Elle permet aux gens impliqués dans une entreprise et un projet de progresser beaucoup plus rapidement. Des travailleurs qui ont plus de 20 ans d'expériences et des connaissances accumulées savent comment appréhender un problème et R.A.

TOPIC Évolution et projection du taux de dépendance 2000 2013 Taux de dépendance global (1) REGION FLAMANDE REGION WALLONNE BELGIQUE Taux de dépendance des âgés (2) REGION FLAMANDE REGION WALLONNE BELGIQUE 51,0 54,7 DONT COMMUNAUTE GERMANOPHONE 53,0 REGION DE BRUXELLES-CAPITALE 52,9 52,4 25,3 26,0 DONT COMMUNAUTE GERMANOPHONE 24,2 REGION DE BRUXELLES-CAPITALE 25,6 25,5 savent déjà ce qui marche et ce qui ne marche pas. De plus, ils possèdent déjà une discipline et une méthode de travail, ce qui les rend immédiatement opérationnels et nécessite beaucoup moins de guidance managériale : des années d'expérience leur ont appris à s'adapter aux différents style de mangement et à former rapidement et facilement des relations de travail positives. Par rapport aux autres travailleurs, leur vitesse de réaction et leur sérénité pour aborder une tâche – ils sont dégagés du stress de faire progresser leur carrière – profite beaucoup aux équipes en place. Ils sont aussi une mine de connaissances dans leur domaine spécifique, ce qui leur 53,8 52,9 51,4 48,8 53,0 28,9 25,9 27,4 19,9 27,0 2020 58,9 56,9 56,3 50,0 57,3 32,6 29,4 31,4 19,9 30,2 2030 68,3 64,4 69,1 53,2 65,3 41,0 36,1 41,6 22,7 37,3 2040 73,8 69,0 74,9 56,5 70,2 46,5 40,7 47,9 26,4 42,3 2050 75,6 69,9 73,9 59,0 71,9 47,9 41,6 47,0 28,8 43,6 2060 76,1 71,7 75,6 60,4 72,8 48,3 43,2 48,0 30,0 44,5 Source : Direction générale Statistique - Statistics Belgium « Perspectives de la population 2013-2060 » permet de guider les autres et de leur enseigner des choses extrêmement précieuses dans le bon accomplissement d'un projet. Ils forment les générations futures en Recherche et développement et les futurs business leaders. Quelques-uns de vos succès? Grâce à l'excellence de notre sélection et de nos experts, nous comptons parmi nos clients 21 des 25 plus grandes entreprises en biotechnologies et 5 des 9 plus grandes entreprises dans le domaine de l'alimentation. Parmi les clients que nous pouvons citer, il y a Procter & Gamble et Eli Lilly. Un beau succès. ● DÉCOUVREZ NOS FORMATIONS CONTINUES  Management – Stratégie  Gouvernance  Finance  RH – People Management  Marketing – Communication – Vente  Développement Personnel ichec-entreprises.be 02/739 37 41

Mieux vieillir au travail SILVER ECONOMY Recul de l’âge légal de départ à la retraite à 67 ans, suppression des préretraites, plan d’emploi pour les « 45 + » : aujourd’hui, le travail des seniors s’impose au cœur des préoccupations, tant du politique que des entreprises. Deux experts nous livrent quelques pistes pour une fin de carrière harmonieuse. Gaëlle Hoogsteyn N otre dictionnaire définit les seniors comme des personnes de plus de 50 ans. L’Union européenne, de son côté, considère que l’on est senior à partir de 45 ans. Quel que soit l’âge retenu, à partir de 45 ans, l’opinion communément admise est qu’un salarié devient moins compétitif et par conséquent moins « employable ». Pourtant, si l’on considère l’allongement de la durée des études ainsi que le recul de l’âge de la retraite, recruter et maintenir à l’emploi des salariés de plus de 45 ans est une nécessité démographique et économique. Vincent Vandenberghe (UCL). Investir dans la formation continue L’idée est la même pour la formation continue : patrons et employés en tirent tous deux des bénéfices. « Pour l’entreprise, le défi est d’identifier les atouts et les freins des salariés seniors, tout en anticipant les besoins de l’entreprise en emplois et compétences », déclare Jan de Brabanter, Secrétaire Général de BECI-UEB. « Le travailleur, de son côté, doit prendre en compte l’allongement de sa carrière, analyser ses compétences, ses Vincent Vandenberghe, professeur à l’UCL et chercheur à l’IRES, commente : « On ne peut pas relever l’âge légal de la pension sans prendre de mesures. Ce serait dire aux travailleurs ‘c’est comme ça, un point c’est tout’. Il n’y a rien d’harmonieux là-dedans. Dès lors, il faut des aménagements. Mais ceux-ci doivent être favorables aux travailleurs ET aux entreprises. » Améliorer l’ergonomie « Les mesures touchant à l’ergonomie sont clairement un point sur lequel les intérêts des deux parties sont pris en compte », illustre Vincent Vandenberghe. Un travail sur l’ergonomie a bien sûr un coût pour l’employeur, mais ce dernier peut être vite rentabilisé grâce à une augmentation de la productivité. Du côté du travailleur, à partir d’un certain âge, il peut être difficile de rester debout, de porter des charges lourdes ou encore de travailler devant un écran toute la journée. « Si l’on veut que l’employé ait envie de continuer à travailler, il faut que ses conditions de travail soient supportables », ajoute-t-il. Dès lors, il convient de cibler les risques d’usure professionnelle des salariés seniors et d’aménager les postes de travail afin de réduire la pénibilité. 26 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 On ne peut pas relever l’âge légal de la pension sans prendre de mesures. Mais les aménagements doivent être favorables aux travailleurs ET aux entreprises. atouts, ses contraintes et ses motivations, et surtout identifier des moyens et leviers d’action. » Pour faire le point sur son expérience et ses aspirations, pour évaluer ses compétences et redynamiser sa carrière, il existe de nombreux outils (bilan à mi-carrière, bilan des compétences…), qui cependant restent aujourd’hui trop peu exploités. Ainsi, d’après le Baromètre Retraite, 63 % des salariés de plus de 45 ans aimeraient que leur employeur leur propose un bilan individuel. Développer le tutorat Autre piste à creuser : le développement du tutorat. « Un collaborateur senior est riche d’une expérience irremplaçable et souvent prêt à transmettre ses savoirs aux jeunes générations et à faire valoir ses nombreux atouts pour le R.A.

TOPIC développement de son entreprise, dont il est, le plus souvent, un des plus ardents défenseurs », assure Jan de Brabanter. Les salariés expérimentés ont un rôle essentiel à jouer dans la transmission de la mémoire, des valeurs, des savoir-faire opérationnels et des savoir-être au sein de l’entreprise. « Mieux que tout autre salarié, les seniors peuvent ainsi faciliter Il faut réfléchir à une diversification des fonctions dans l’entreprise. La question est de savoir où placer le travailleur senior pour qu’il soit le plus heureux et le plus productif. l’intégration des plus jeunes, former du personnel qualifié, une main-d’œuvre compétente qui pourra prendre le relais et assurer la pérennité de l’entreprise », ajoute-t-il. Une réduction du temps de travail Quand on touche aux aménagements du temps de travail, le professeur Vandenberghe est plus frileux. Selon lui, des mesures visant à faciliter le télétravail ou les temps partiels sont surtout intéressantes pour les travailleurs. « Je crains que de telles mesures rendent les seniors encore moins attractifs aux yeux des employeurs. Leur handicap est d’être potentiellement moins productifs que les jeunes, mais parallèlement mieux rémunérés. Jouer avec la variable temps de travail risque d’augmenter encore leur coût salarial et de les rendre moins intéressants », commente-t-il. Par ailleurs, les temps partiels s’accompagnent généralement d’une diminution des responsabilités, ce qui peut être frustrant pour le travailleur. « Cependant, dans des métiers plus physiques (bâtiment, grande distribution, entretien, horeca), cela peut être envisageable», nuance Jan de Brabanter. Accompagner les mobilités internes et externes Pour Vincent Vandenberghe, une piste actuellement sous-exploitée en Belgique est la mobilité interne… et surtout externe. Si, à partir d’un certain âge, un collaborateur est « rétrogradé » vers une fonction moins prenante, moins physique ou moins stratégique et que cela s’accompagne d’une diminution de salaire, les risques de frustration sont importants. « Je ne suis pas convaincu que ces changements soient vivables pour le travailleur au sein de sa firme historique. Le regard des collègues, le ressenti à l’égard de sa hiérarchie ou de son employeur… Ne vaut-il pas mieux recommencer dans une nouvelle entreprise ? Dans certains pays, notamment les pays nordiques ou le Japon, c’est déjà très fréquent. Et ces réorientations de carrières sont fortement encadrées ; le travailleur n’est pas livré à lui-même », explique-t-il. Le prolongement des carrières devra peut-être se faire via des changements assez radicaux. C’est l’exemple typique de Jan De Brebanter (BECI) l’ingénieur qui a travaillé 30 ans dans une grosse entreprise et qui devient ensuite enseignant. À côté de cela, de nombreux quinquagénaires choisissent la consultance pour répondre à une demande des entreprises qui, de plus en plus, externalisent certaines missions. « C’est généralement vécu par les intéressés comme acceptable, mais il est clair que financièrement c’est moins confortable », commente le professeur Vandenberghe. Jan de Brabanter ajoute : « Il faut réfléchir à une diversification des fonctions dans l’entreprise. La question est de savoir où placer le travailleur senior pour qu’il soit le plus heureux et le plus productif. Il faut aussi lever chez les travailleurs la peur du changement. » ● Lever les barrières à l’emploi Les seniors en recherche d’emploi, fragilisés par la crise, rencontrent de plus en plus de difficultés à signer un contrat de travail. Certaines entreprises estiment leur salaire a priori élevé, d’autres craignent de recruter plus compétent que le futur supérieur, ou encore que les seniors n’aient pas ou plus les compétences nécessaires. « On a affaire à une population dont la mobilisation et les compétences sont déclinantes, mais dont le coût est très élevé compte tenu de leur ancienneté. Les seniors sont souvent au sommet des grilles salariales alors qu’ils sont moins performants », explique Vincent Vandenberghe. Pourtant rien n’est perdu. En Suède par exemple, 70 % des 55-64 ans sont actifs. Le senior doit vendre sa maturité et son expertise. Il apporte un savoir-faire, la connaissance d’un métier, d’une clientèle, d’un process de fabrication, du management de projet… Sa force réside dans son vécu qui le rend opérationnel. Le senior qui accepte des missions d’intérim, de management de transition, des CDD…, enrichit son cursus et donne une image active aux recruteurs. Le problème est aussi politique, comme l’explique Jan de Brabanter : « Actuellement, tous les moyens financiers vont à la mise à l’emploi des jeunes sous-qualifiés. Comment dès lors encourager les entreprises à maintenir un certain équilibre dans la pyramide des âges ? Nous sommes demandeurs de voir diminuer le nombre de groupes-cibles qui bénéficient de réductions de cotisations sociales à l’engagement. Les entreprises doivent bénéficier d’incitants de la part des pouvoirs publics pour l’engagement de seniors. Par ailleurs, Actiris doit aussi accompagner les prépensionnés qui ont le devoir de se rendre disponibles sur le marché de l’emploi. » BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 27

Objectif : permettre aux travailleurs âgés de mieux gérer leur fin de carrière. SILVER ECONOMY Se ressourcer au soir de la carrière « Nous devrons tous travailler plus longtemps. » Voilà un mantra répété si souvent ces derniers temps que les entreprises commencent à y réfléchir sérieusement. Chez Axa, Proximus et KBC, le concept a pris la forme d’Experience@Work, qui tâche d’employer les collaborateurs seniors à l’extérieur. Peter Van Dyck L a KBC a organisé, à la fin 2012, une réunion stratégique sur le prolongement de la carrière. Conclusion : mieux vaut se préparer soi-même aux grands défis démographiques et aux mutations du monde du travail, que d’attendre des dispositions imposées par les autorités. Ainsi est né le plan Minerva. Il offre cinq alternatives de carrière aux travailleurs plus âgés. Piste 1 : poursuivre la carrière actuelle. Piste 2 : travailler moins. Piste 3 : effectuer du travail moins astreignant. Piste 4 : combiner une réduction de travail et un travail moins astreignant. Piste 5 : accepter des missions extérieures. Un contrat... psychologique Chaque collaborateur de 55 ans et plus est invité à se pencher sur sa carrière. « Je souhaite que chacun réfléchisse à son activité, au travers de quatre questions », explique Herman Verhoelst, responsable des services RH personnalisés à la KBC. « 1re et vie privée vous satisfait-il ?’ 3e question : ‘Transgressez-vous constamment vos limites ou sentez-vous que vous avez encore de la réserve ?’ Et dernière question : ‘Combien de temps pensez-vous encore pouvoir travailler ?’ Les réponses à cette introspection devront ensuite être traduites en une des cinq possibilités du plan Minerva. » Le collaborateur KBC senior s’entretient avec son supérieur hiérarchique pour définir l’alternative qui lui convient le mieux. Ils concrétisent ce choix par un ‘deal’. « J’approuve totalement le professeur américain Denise Rousseau lorsqu’elle dit que l’employé et l’employeur 28 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 doivent conclure un contrat psychologique », déclare Herman Verhoelst. « Les accords doivent comporter un engagement réciproque. » Réaliser un rêve Herman Verhoelst arrive à quelques constats étonnants : « Nombreux sont nos collaborateurs impliqués dans des activités de bénévolat ou autres, par lesquelles ils sollicitent des compétences parfois négligées dans leurs attributions à la KBC. D’autres collaborateurs me font comprendre qu’il leur plairait d’exercer d’autres fonctions dans leur profession, sans pour autant renoncer à des acquis tels que leur droit à la pension ou leur ancienneté. J’ai rencontré des personnes qui ont commencé chez nous, il y a 35 ans, comme collaborateurs commerciaux, faute de pouvoir travailler dans le secteur social. Elles étaient enthousiastes à l’idée de réaliser leur rêve initial à la fin de leur carrière. » question : ‘votre activité actuelle correspond-elle à vos compétences et à ce que vous aimez faire ?’. 2e question : ‘Le rapport entre travail C’est lors du développement du plan Minerva que M. Verhoelst fait la connaissance de HazelHeartwood, un bureau de consultance qui entend valoriser l’expérience des senior managers. La philosophie de HazelHeartwood correspond peut-être à la piste 5 du plan Minerva : des missions externes pour les employés âgés qui le souhaitaient. M. Verhoelst a donc demandé à HazelHeartwood si leur concept de transfert de connaissances était susceptible d’être élargi. Le besoin en expertise des PME Le rapprochement a donné le jour à Experience@Work, une plate-forme où certaines organisations publient leurs postes à pourvoir, et d’autres, les collaborateurs qu’elles peuvent mettre à disposition. De nombreuses

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TOPIC PME belges ne peuvent pas se permettre des experts en raison du coût. D’autre part, on trouve de grandes entreprises qui emploient de nombreux seniors dont les compétences sont insuffisamment mises à profit. La plateforme Experience@Work permet aux seniors de mettre leur expérience considérable à la disposition de petites organisations. Proximus développait depuis 2010 des solutions pour les carrières prolongées, via le projet Mature Workforce, ce qui l’a incité à se rallier à l’initiative Experience@Work, tout comme Axa, d’ailleurs. Le personnel d’Axa présente une pyramide des âges de 48 ans en moyenne, ce qui est plutôt élevé, même dans le secteur financier. « Nous avons enquêté auprès de nos collaborateurs de 55 ans et plus pour savoir comment ils souhaitent gérer la fin de leur carrière. Et nous avons organisé des ateliers avec nos collaborateurs de 45 ans et plus pour savoir ce qui leur donnerait l’énergie de travailler plus longtemps », explique François Peeraer, HR Program Manager chez Axa. « Nous avons vite découvert qu’il n’y a pas de réponses simples. La démarche de HazelHeartwood correspond en revanche à une des nombreuses pistes, à savoir les 30 % de seniors qui sont ouverts à de nouvelles évolutions et de nouveaux défis. » Corriger le tir, constamment Les responsables de la mobilité interne (Spoc : single point of contact) des divers partenaires se réunissent régulièrement pour retoucher le concept Experience@ Work. François Peeraer : « Nous tâchons par exemple d’instaurer un transfert aisé et uniforme de collaborateurs intéressés et motivés vers des missions auprès d’autres entreprises de notre plate-forme. » Les partenaires viennent de fonder la SCRL Experience@ Work. Inge Janssens, de Proximus, en est la directrice. Elle travaille avec la banque de données qui regroupe les collaborateurs-candidats et les postes à pourvoir. « En cas de correspondance entre une offre et une demande, nous pouvons conclure un contrat de services. Il peut s’agir de projets limités dans le temps, mais tout autant de fonctions à durée indéterminée. Il est parfaitement possible de travailler à l’extérieur jusqu’à l’âge de la pension. » Fierté Proximus et Axa disposent d’un certain nombre de collaborateurs dans le ‘pool de mobilité’, mais ne sont pas encore parvenus à concrétiser des échanges. A la KBC, en revanche, 16 personnes travaillent déjà selon ce système et ont été engagées dans une perspective de social responsibility en tant que conseillers PME dans diverses organisations telles que l’Unizo, Broeders van Liefde et Leuven Klimaat Neutraal. Herman Verhoelst est agréablement surpris. « Quand je constate qu’un collaborateur de la direction est aujourd’hui responsable financier auprès du Don Bosco Onderwijscentrum et qu’un ex-directeur d’agence travaille aujourd’hui au centre d’accueil De Schakel, je suis très fier que ces personnes assument aujourd’hui un rôle social totalement différent. » De gauche à droite : Guido De Grefte (HazelHeartwood), François Peeraer (Axa), Inge Janssens (Proximus) et Herman Verhoelst (KBC). La KBC organise pour ces pionniers un ‘jour de retour’ pour leur permettre, pendant un quart d’heure, d’expliquer leurs nouvelles activités aux collègues. « Ce quart d’heure se transforme vite en trois quarts d’heure, chez certains ». M. Verhoelst s’en amuse : « Leur enthousiasme fait plaisir à voir. Et pourtant, tous ont répété qu’ils se sentaient toujours membres à part entière de la KBC. » Win-win Besoin d’adaptabilité ou de coaching ? M. Verhoelst : « Le Spoc les guide. Tout n’est pas forcément clair dès le début, mais rien d’insurmontable. » La KBC, Proximus et Axa considèrent Experience@Work comme un véritable win-win. Les seniors se ressourcent au soir de leur carrière, sans risquer l’insécurité. Le maintien de leur motivation est aussi profitable à leurs employeurs. Quant aux petites organisations, elles bénéficient de ce savoir-faire à un coût abordable. Cela devrait plaire aux pouvoirs publics. Un signal aux autorités Inge Janssens veut travailler à plus grande échelle : « Plus nous avons de profils sur la plate-forme, mieux nous répondons aux attentes des PME. Nous travaillons donc à la notoriété de notre initiative dans le monde de l’entreprise. Au départ, nous avions peur des réticences, mais aujourd’hui, je perçois un intérêt tant du côté des entreprises qui mettent des compétences à disposition que du côté des organisations qui en ont besoin. Lorsque je présente Experience@Work au cours de conférences, des gens intéressés m’abordent systématiquement durant la pause. » L’extension du principe nécessitera malheureusement de nombreux aménagements du cadre légal, selon Herman Verhoelst : « Notre législation sociale n’est pas adaptée aux carrières souples. Elle date du temps où les gens ne travaillaient que pour un seul employeur. On commence à comprendre petit à petit qu’il n’est pas souhaitable pour chacun de faire la même chose tout au long de sa carrière. Il faut de la technologie de haut vol pour régler les statuts d’Experience@Work. La concrétisation d’un échange demande des efforts considérables. D’où notre signal aux autorités : si vous voulez que les gens travaillent plus longtemps, instaurez un cadre légal qui facilite ce principe. » ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 31 R.A.

TOPIC 50s@Work pour retrouver la confiance SILVER ECONOMY Sur notre marché du travail, il n’est pas facile de rebondir après un licenciement quand l’expérience, au-delà de 50 ans, voire même déjà 45 ans, devient une tare plus qu’un atout. Partant de son vécu personnel et à travers l’action de l’asbl 50s@Work, Jean-Luc Louis veut faire changer les choses. Olivier Fabes I l y a 7 ans, Jean-Luc Louis annonçait à son employeur, l’assureur-crédit Euler Hermes, qu’il souhaitait mettre fin à 30 ans de carrière en tant que directeur général de la filiale belge. Sans animosité aucune, mais pour changer de vie professionnelle et de vie tout court. « Je voulais sortir d’une certaine routine, prendre encore des risques. » l’économie bruxelloise Céline Fremault, l’asbl a réuni 35 personnes pour un premier projet pilote de cross coaching : 4 équipes de 7 à 8 personnes ont été formées pour plancher, pendant 6 mois, sur un projet d’entreprise ou de recherche. « L’objectif est de remettre les gens au travail, pas nécessairement d’en faire des entrepreneurs. Mais l’entrepreneuriat est un excellent moyen de se reprendre en mains, de se réhabituer à la vie de l’entreprise, avec une certaine discipline et un ‘dress code’. La plupart de ces personnes, d’horizons très divers et en moyenne en décrochage depuis 3 à 4 ans, n’avaient même pas une carte de visite. » Trois projets portaient sur la création d’une entreprise : une galerie d’art contemporain, une plateforme e-commerce de matériel de génie civil et une agence de recrutement spécialisée dans les plus de 45 ans. Le projet de recherche portait sur des entreprises bruxelloises qui ont mis en place des solutions de mobilité créative. Jean-Luc Louis À 60 ans, ce « jeune entrepreneur » exerce toujours une activité dans la consultance crédit à l’étranger, mais il a ajouté d’autres cordes à son arc, joignant l’utile à l’agréable : il effectue notamment des missions de conseil dans le secteur touristique pour les régions d’Ombrie et Vénétie. Il est également actif dans diverses associations professionnelles bruxelloises et administrateur d’eDebex, jeune entreprise spécialisée dans le rachat de créances en ligne, dont nous vous parlions le mois dernier. Parallèlement, Jean-Luc Louis consacre pas mal de son temps, de son expérience et de son énergie à favoriser le retour à l’emploi des plus de 45 ans. Un groupe qui risque trop souvent la marginalisation : « Beaucoup ont tendance à baisser les bras, à s’installer devant leur télé plutôt qu’à se reconstruire un carnet d’adresses », explique Jean-Luc Louis. À travers l’asbl 50s@Work in Brussels, il se bat pour changer les choses : « Ces personnes en décrochage ont surtout un besoin de se revaloriser, de regagner une image sociale vis-à-vis des autres et en premier lieu de leur famille et de leurs enfants. » Un projet pilote concluant L’an dernier, moyennant beaucoup de bonne volonté et une petite aide de 12.500 euros via l’ex-Ministre de 32 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Jusqu’à octobre dernier, les participants se sont réunis au moins une fois par semaine pour faire avancer leurs projets. Ils ont également défini eux-mêmes des sujets, qui ont fait l’objet de séminaires sur mesure. « Comment se positionner sur LinkedIn », par exemple. À ce stade, aucun projet n’a encore débouché sur la constitution d’une entreprise, mais certains en sont très proches. Chacun d’eux a donné lieu à un rapport détaillé et à un plan d’affaires, avec une trace tangible du travail réalisé pouvant être intégrée à un CV. Car le résultat le plus encourageant est que 13 des 35 participants ont déjà retrouvé du travail, pendant le stage même. « L’un des participants à l’étude sur la mobilité a été engagé par le biais du responsable logistique qu’il avait interviewé pour l’enquête. Ces 13 départs ont été célébrés dignement », se félicite Jean-Luc Louis. L’asbl 50s@Work a introduit une demande de subside auprès du cabinet Gosuin, ainsi qu’auprès d’Actiris. Elle espère trouver ainsi des moyens financiers (autour de 35.000 euros) qui lui permettraient de lancer une deuxième édition élargie à une quarantaine de personnes et engager une personne à mi-temps pour pérenniser l’organisation. « Notre initiative est assez unique sur un sujet qui n’est pas très porteur en Wallonie et à Bruxelles, où c’est surtout le chômage des jeunes qui mobilise l’attention. » ● R.A.

chefs d’entreprise qui ne craignent pas d’aller en prison Le travail pénitentiaire, plus efficace qu’on ne le pense. Tant pour les entreprises que pour les détenus. Le travail pénitentiaire paie. Chaque jour en Belgique, plus de 30 ateliers pénitentiaires mettent une force de travail flexible et motivée à votre service. Montage, reliure, emballage, confection... ? Vous beneficiez un travail de qualité à un prix attrayant. Et les détenus ? Le travail leur donne l’opportunité de prendre leurs responsabilités et d’indemniser les victimes. Ils acquièrent une discipline de vie et une expérience professionnelle qui faciliteront leur réinsertion le moment venu. Tout le monde y gagne ! Et si vous alliez faire un tour en prison ? Rendez-vous sur www.cellmade.be Régie du Travail Pénitentiaire 33

ENTREPRENDRE STARTER Drone TechniXX : une idée dans l’air ! Si le concept des drones, appelés également RPAS (Remotely Piloted Aircraft Systems), est relativement ancien – les premières tentatives d’engins volants sans pilote coïncidant avec les débuts de l’aviation –, leur popularité et leur développement sont plus récents. Du moins en ce qui concerne les applications civiles. Ce qui explique que les autorités n’aient pas encore fixé un cadre légal qui puisse permettre l’exploitation commerciale de ces petites machines volantes bourrées de technologies et dont seule, semble-t-il, l’imagination peut limiter les potentialités Guy Van den Noortgate. D e l’imagination et des idées, Pierre Desmets n’en est pas dépourvu. Après avoir passé 25 ans dans le marketing et la vente, il décide donner une nouvelle orientation à sa vie professionnelle. « En septembre dernier, j’ai découvert un reportage à la télévision française sur les gens qui changent de vie après 50 ans. Et parmi celles-ci, il y a avait une personne qui avait créé une société de drones pour réaliser des prises de vue aériennes », confie-t-il. L’idée percole. Il se renseigne sur le sujet et réalise ainsi qu’il existe également un marché en Belgique pour ce type d’activité. « Afin de vérifier des hypothèses, j’explore activement différents secteurs d’activité en rencontrant les intervenants représentatifs de ces secteurs. Dans un premier temps, mon objectif est de pouvoir développer les compétences clés et mettre en place les outils nécessaires qui contribueront à la création d’un volume d’affaires récurrent », poursuit-il. « En d’autres termes, il s’agit de pouvoir délivrer un service à forte valeur ajoutée aux professionnels intéressés. Les applications sont multiples et faire le bon choix est essentiel. Les modèles de drones sont très différents ainsi que le matériel de prise de vue. En creusant un peu le domaine, on se rend très vite compte qu’il ne suffit pas de voler et filmer. C’est un métier à part entière en pleine évolution, et les professionnels reconnus seront ceux qui auront investi dans tous les sens du terme pour réussir. » Un potentiel prometteur Mais dans la pratique, comment fonctionne le drone qu’il entend utiliser ? « Le drone est constitué de plusieurs bras, dont chacun peut être muni d’un ou deux rotors », explique-t-il. « En dessous se trouve une nacelle sur laquelle est fixée la caméra qui, en fonction du type de nacelle, est plus ou moins bien stabilisée. Nous utiliserons un matériel de prise de vue professionnel qui fournit des images haute définition. Le pilotage de l’ensemble caméra/nacelle se fait indépendamment du pilotage du drone, donc deux télécommandes sont nécessaires. En conséquence, il faut être deux en mission : le pilote et le cadreur. Le drone fonctionne grâce à des batteries dont l’autonomie peut aller jusqu’à 20 minutes environ. » 34 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Pierre Desmets Pierre Desmets a suivi une formation dans une école de pilotage et, à l’instar de ses condisciples, il attend maintenant que l’arrêté royal qui a été rédigé entre en vigueur. La procédure est en cours. Le délai relativement long s’explique par le fait qu’il y a de nombreuses parties prenantes au dossier. Mais il n’a pas attendu que l’arrêté passe pour se préparer afin de pouvoir investir avec deux associés dans ce projet d’imagerie par drone civil et de créer une société baptisée Drone TechniXX. Participant au BECI Start’Hub Challenge, Pierre Desmets continue à se préparer en attendant que le cadre législatif soit fixé pour se lancer activement sur le terrain. Le potentiel des drones dans les secteurs qu’il vise est assez prometteur. Ils permettent aux clients de réaliser de substantielles économies en évitant de devoir utiliser d’autres moyens plus onéreux en matériel, gourmands en temps ou nécessitant la présence d’hommes dans des environnements parfois difficiles d’accès et/ou dangereux. « Aujourd’hui, pour réaliser des photos de bâtiments afin de mesurer leur état de dégradation, par exemple, il faut selon les cas de recourir à des nacelles, des grues, des échafaudages ou des spécialistes en travaux en hauteur. Avec un drone, on peut selon les circonstances agir plus rapidement et à un coût plus compétitif », conclut-il. Plus d’infos: www.dronetechnixx.be ● R.A.

Mobilité : Simplifiez-vous le parking 1. Assurez votre sécurité Afin d’éviter de tourner pendant des heures pour trouver une place de stationnement en rue, au risque de gaspiller de l’essence, de vous garer au mauvais endroit ou de recevoir un PV, ayez le réflexe Pcard+ et offrez-vous l’accès aux nombreux Interparking, faciles d’accès et sécurisés. La « Pcard+ », pour stationner en toute tranquillité Il y a ceux qui tournent pendant des heures pour trouver une place de stationnement en ville, et ceux qui se rendent directement, l’esprit tranquille, dans un parking sécurisé. En Belgique, ce marché est géré, entre autres, par la société Interparking avec 71 implantations totalisant plus de 40.000 places de stationnement. 2. Gagnez du temps Le grand avantage de la PCard+, c’est qu’il vous suffit de la scanner à l’entrée des Interparking: cela vous évite de prendre un ticket et de devoir passer par une borne de paiement avant de reprendre votre véhicule. 3. Évitez les tracas administratifs Avec la Pcard+, la redevance de parking est prélevée directement via votre carte de crédit dans le cas d’une utilisation privée. Dans le cas d’une utilisation professionnelle, une facture mensuelle est envoyée à l’entreprise avec l’ensemble des cartes reprises au contrat et le détail de toutes les transactions effectuées, ce qui facilite la récupération de la TVA. Vous pouvez également suivre vos consommations en ligne. En 50 ans, Interparking s’est hissée parmi les trois plus grandes sociétés du genre en Europe et est désormais présente dans neuf pays. Un succès qui s’explique notamment par ses abonnements avantageux et son produit phare, la « Pcard+ », lancée il y a près de dix ans. Elle s’adresse tant aux professionnels qu’aux utilisateurs privés et vous facilite la vie. Avec la « Pcard+ », vous pouvez vous rendre en toute confiance 7j/7 et 24h/24 dans tous les parkings du réseau, aussi bien en Belgique qu’en Allemagne et en France. La Pcard+ vous permet de profiter aussi bien de votre parking habituel (via un forfait mensuel = abonnement) que des autres Interparking (tarification selon consommation). Un accès au réseau de la STIB et au réseau de carwash « Fleetwash » ( www.fleet-wash.com ) complètent les fonctionnalités de la carte. Mais il y a d’autres avantages à la Pcard+ : ses utilisateurs se voient accorder des promotions comme une remise de 10% sur les tarifs de certains Interparking (Bruxelles, Gand, Anvers, Bruges, etc…) et à Brussels Airport. De nombreux parkings proposent aussi un tarif soirée plafonné à 5€ à Bruxelles et à Anvers, 4€ à Namur et à Gand. Pour faciliter la vie des détenteurs de la Pcard+, Interparking a développé une application pour mobile, qui vous indiquera où trouver votre parking et le nombre d’emplacements disponibles. Rue de l’Evêque 1, 1000 Bruxelles 02/549.54.10 (service commercial) ■ pcard@servicepark.com www.interparking.be ■ www.pcard.be « Facilitez-vous la vie »

ENTREPRENDRE Entr’apprendre : des profs en entreprise Près de soixante professeurs et chefs d’atelier participent jusqu’à fin mai 2015 à un projet-pilote de stages en entreprises. Lancés par la Fondation pour l’enseignement, avec le soutien de Joëlle Milquet, Ministre de l’Education, ces stages visent à leur permettre de mieux cerner les réalités de l’entreprise et ses attentes en matière de formation scolaire M ardi 17 mars 2015. Douze professeurs du secondaire déambulent dans le centre technique de la STIB, à Haren. Emmenés par un chef d’atelier, ils examinent de près les essieux de trams, amortisseurs d’autobus et autres systèmes de freinage qui sont remis à neuf ici, échangeant entre eux sur la qualité des réparations ou sur le matériel utilisé. « Je viens ici en tant que professeur principal des 7e professionnelles », explique l’un d’eux, Jean-Philippe Favart, de l’Institut technique Saint-Luc de Mons. « J’ai travaillé aux TEC avant d’entrer dans l’enseignement, il y a 15 ans. C’est donc une reprise de contact avec le monde de l’entreprise. Pour voir ce qui a changé. Et la différence est grande ! Notamment en matière d’automatisation. C’est en tout cas très intéressant et, dans un premier temps, je me réjouis de pourvoir expliquer à mes élèves ce que j’ai vu ici. » « Ceci est une première étape », commente d’emblée François Constant, technical school & knowledge manager de la STIB. « En accueillant les stages Entr’apprendre, notre objectif est clair : augmenter les compétences des jeunes diplômés que nous engageons. Mais ça, c’est du long terme. Aujourd’hui, je constate un réel intérêt de la part des professeurs. » Cette semaine-là, D’Ieteren, la STIB et les Ateliers de la Meuse étaient les premières entreprises à accueillir des profs en stage. Depuis lors, une soixantaine de stagiaires, issus de 17 écoles, ont pu se confronter aux attentes des autres participants à ce projet-pilote: Sonaca, Heidelberg Cement, Carmeuse, Jtekt et Techspace Aero. Comprendre la réalité de l’entreprise La Fondation pour l’enseignement a été créée en juin 2013, sous les auspices, entre-autres, de BECI. Avec ce projet-pilote, elle est au cœur de la mission qu’elle s’est assignée : faciliter le rapprochement entre l’école et l’entreprise, pour favoriser la mise en adéquation de l’enseignement prodigué dans les filières qualifiantes avec les réalités et les attentes des entreprises, tant en matière de savoir-faire (compétence) que de savoir-être (comportement en entreprise). « Entr'apprendre utilise le bras de levier du professeur, qui va répercuter vers ses collègues et ses élèves ce qu’il a appris dans l’entreprise », explique Olivier Remels, secrétaire général de la Fondation pour l’enseignement. Pour mener ce projet à bien, la Fondation travaille avec les instituts de formation continue de l’enseignement franco36 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Vincent Galuszka phone (réseaux et inter-réseaux), qui ont intégré les stages dans leurs catalogues de formations. Elle anime également le comité d’accompagnement qui suit la mise en place du projet et qui prépare son extension à d’autres écoles, d’autres secteurs et d’autres entreprises. Dès à présent, les premiers retours positifs exprimés par les stagiaires, les enseignants et les entreprises incitent les partenaires à prolonger ce projet, pour lequel un appel est lancé aux entreprises bruxelloises et wallonnes en vue du programme 2016. Plus d'info : www.fondation-enseignement.be. ● Appel : recherche entreprises d’accueil pour stages enseignants • Qui ? Les entreprises de tous secteurs. • Quoi ? Accueillir les stagiaires enseignants/ chefs d’ateliers/formateurs Cefa de l’enseignement obligatoire (3e degré Technique et Professionnel et enseignement en alternance) par petits groupes, en deux phases: l’observation (une journée) et l’immersion (deux à trois jours). • Quand ? Dès le mois de janvier 2016. • Comment ? Programme à établir en partenariat avec le comité d’accompagnement, dès septembre 2015. Pour faire connaître votre intérêt : or@fondation-enseignement.be. R.A.

ENTREPRENDRE Chèques-services : la Région bruxelloise à la manœuvre La formation des travailleurs du système des chèques-services reçoit une attention particulière, en fonction de la diversité et du manque de qualification fréquent des travailleurs en Région de Bruxelles-Capitale. On sera aussi heureux d’apprendre que la régionalisation des compétences en matière de chèques-services ne devrait pas provoquer de bouleversements majeurs. Peter Van Dyck L e Fonds de formation des chèques-services est opérationnel depuis 2007 et remplit un double rôle : d’une part, il reconnaît les formations dispensées aux travailleurs des chèques-services et, d’autre part, il traite les demandes de remboursement des entreprises qui fonctionnent avec ces chèques (chacune de ces entreprises se voit d’ailleurs attribuer annuellement un budget de formation). En ce qui concerne la première mission, les entreprises peuvent s’informer quant aux formations proposées actuellement. « Elles peuvent consulter un catalogue d’environ 500 formations externes », explique Eric Maes, attaché à la Région bruxelloise. « La qualité des formations a toute son importance quand on sait que les travailleurs du système des chèques-services sont d’ordinaire peu qualifiés. Les formations existantes proposent entre autres les techniques de nettoyage, l’ergonomie ou l’organisation efficace du travail. 75 % des travailleurs du secteur de chèques-services sont d’origine étrangère, à Bruxelles. Il est donc logique que le Fonds de formation prévoie également des cours de langue. » Les entreprises de chèques-services ont aussi la faculté de proposer à l’approbation de Bruxelles Économie et Emploi (BEE) une formation non reprise dans la liste. « Tout ce qui a trait aux missions des travailleurs des chèques-services est susceptible d’entrer en ligne de compte », reprend Eric Maes. « En revanche, on n’approuvera pas – et on ne remboursera pas – les formations qui concernent l’accueil et l’organisation interne du travail dans une entreprise de chèques-services. » Pas de changements fondamentaux La 6e réforme de l’État a régionalisé les compétences en matière de chèques-services mais, à ce stade, cela ne change pas grand-chose pour la Région bruxelloise. Il est vrai qu’on envisage d’utiliser à partir du 1er janvier 2016 un autre critère d’attribution dans la définition du budget des entreprises de chèques-services, à savoir la succursale dont dépend le travailleur plutôt que le numéro d’agrément de l’entreprise, qui correspond habituellement au siège social. Le 1er janvier 2016 verra aussi l’apparition d’une société émettrice de chèques bruxelloise, désignée par adjudication publique. « Peu de choses changeront à court terme en termes de gestion », estime Eric Maes. « Nous suivrons dans les grandes lignes les voies empruntées par nos prédécesseurs fédéraux. » « Peu de choses changeront à court terme en termes de gestion », estime Eric Maes. Concertation entre Régions Les entreprises de chèques-services n’ont donc pas de raison de s’inquiéter, mais du côté des entreprises qui recourent à ces services, on craint des modifications de prix et de la déductibilité fiscale. Il est pourtant trop tôt pour s’exprimer à ce sujet. Eric Maes : « Garantir la continuité du système constitue pour moi la priorité absolue. Quand on connaît la complexité du mécanisme sous-jacent, on comprend que la mission sera déjà suffisamment ardue pour une petite région telle que Bruxelles. » Tout dépend de ce que feront les Régions wallonne et flamande. La Flandre a déjà supprimé la règle des 60 % (l’obligation pour une entreprise de chèques-services d’effectuer au moins 60 % des recrutements parmi les chercheurs d’emploi indemnisés et les bénéficiaires du revenu d’intégration). Bruxelles devra peut-être envisager une mesure similaire à terme. Quoi qu’il en soit, les Régions se concertent régulièrement au cours de réunions interrégionales. « Bruxelles y joue un rôle moteur », confie Eric Maes. « Nous venons de négocier un protocole d’accord. Il nous semble essentiel que le critère ‘domicile de l’utilisateur’ y figure pour le remboursement des chèques-services. Cela permet de corriger une situation asymétrique : la grande disparité entre le nombre de chèques-services achetés et ceux qui sont remboursés dans notre Région. » Ce protocole devra aboutir à un accord de collaboration plus étendu. Une chose est sûre : malgré la régionalisation, aucune Région ne pourra jouer cavalier seul. ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 37 R.A.

ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER L’e-réputation, risque n° 1 des dirigeants d’entreprise Que vous soyez dirigeant de TPE, PME ou grande entreprise, votre e-réputation est aujourd’hui le risque n°1 dans le développement de votre business selon Deloitte1 . Avec l’émergence du web 2.0 et l’explosion des réseaux sociaux, vous ne pouvez plus échapper à la Toile. Vos actions, vos écrits, vos paroles… passés, présents ou futurs… comme ceux d’autres personnes à votre propos peuvent être retenus contre vous ! Et les conséquences peuvent être néfastes, pour vous comme pour votre entreprise, voire aussi vos proches… A ctuellement, seuls 15 % des dirigeants se préoccupent de leur réputation sur les réseaux sociaux alors qu’ils sont 58 % à estimer le sujet important. La réputation d’un dirigeant repose sur son comportement en ligne, sur ce qu’il publie, sur ce qu’il dit, mais également sur ce que les autres disent de lui, parfois à son insu. Il faut savoir que tout propos, toute image ou encore tout comportement peut se retrouver un jour ou l’autre sur la Toile et être repris sur un média social. Et la Toile, véritable caisse de résonance de la médisance, peut massacrer une réputation. L’e-réputation, c’est ce qu’on en fait Plus que jamais, un dirigeant doit faire attention à son image. Il est l’ambassadeur de son entreprise. Aux yeux de l’opinion, il est investi d’une responsabilité. En conséquence, il doit faire attention à ses photos, à ses écrits, à ses paroles et à ses actes. Le dirigeant est également l’incarnation de l’entreprise. Mais que les dirigeants ne se méprennent pas ! Ils ne doivent pas pour autant vivre cachés car Google a horreur du vide. L’ère du « vivons cachés, vivons heureux » est désormais bien révolue. L’e-réputation peut être subie Le web 2.0 a révolutionné les usages de l’internet. Hier passif, l’internaute, quel qu’il soit (salarié, syndicaliste, consommateur, client, fournisseur, partenaire, actionnaire, journaliste, concurrent, ONG, militant…), est aujourd’hui actif sur la Toile. Il publie des commentaires, donne ses impressions sur un dirigeant… Et ses supports de propagation de l’information sont multiples : blogs, forums, réseaux sociaux, plateformes communautaires… Nous sommes entrés dans l’ère de la liberté d’expression sans limite, d’où la recrudescence d’information non maîtrisée et non vérifiée… jusqu’à la diffamation. L’atteinte à la réputation peut donc arriver de partout et sans prévenir. Et quand le mal est fait, il est très difficile d’y remédier car Google garde tout en mémoire. L’e-réputation se construit et se surveille Pour éviter d’être une cible facile, le dirigeant doit être présent sur internet et les réseaux sociaux. Au motif qu’ils n’ont pas le temps, trop de dirigeants se désintéressent de leur image numérique. « En tant que dirigeant forcément plus ou moins exposé, il est impossible de se cacher » prévient Cédric Manara2 , avant d’ajouter : « nos vies sont de plus en plus gravées dans l’espace numérique avec des contenus exponentiels, sans cesse indexés par les moteurs de recherche. La question qui prévaut désormais en termes de réputation est où et comment la foudre peut tomber ! ». D’où l’intérêt de bâtir et de surveiller son e-réputation, en mettant en place une veille, en anticipant les risques d’atteinte à la réputation, et en utilisant le tableau de bord e-réputation (www.reputationvip.com). Deloitte observe que les risques de réputation des dirigeants ne sont abordés en comité de direction que dans 15% des entreprises. Un chiffre qui, une fois de plus, démontre le peu d’intérêt des dirigeants pour leur réputation. Voir aussi le blog e-reputation de ReputationVIP : www.reputationvip.com. Pour protéger les dirigeants d’entreprise de toute atteinte à leur e-reputation, IZEO a intégré dans son package « IZEO pour CEO et dirigeants d’entreprise » une garantie juridique e-reputation. Plus d’info sur www.izeo.be. ● Sources : 1 Enquête « Exploring Stratégic Risk » menée par Forbes Insight pour le compte de Deloite, auprès de 300 dirigeants du monde entier : http://www.deloitte.com/assets/Dcom-France/Local%20Assets/Documents/publications/1311%20Exploring%20Strategic%20Risk/Exploring_strategic_risk_nov2013.pdf 2 Présentation de Cédric Manara à l’EDHEC : http://fr.slideshare.net/cedricm/dirigeants-comment-gerer-sa-reputation-en-ligne 38 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015

Ces 16 et 17 MARS, BRUXELLES FORMATION a accueilli, sur son site de bf.logistique, le village métier de SKILLSBELGIUM et l'épreuve nationale chauffeur poids-lourd. Ces 2 journées ont permis à des écoles de venir découvrir les métiers de la logistique et du transport. Le 17 mars, la Directrice générale de Bruxelles Formation, Olivia P'tito, a accueilli une dizaine d'employeurs lors d'un lunch contacts aux côtés des partenaires, le Fonds sectoriel Logistique et Transport, le Forem et le CDR IrisTL. Ce lunch était parrainé par Olivier Willocx, Administrateur délégué de Beci. Le calendrier J-30 est un outil de recrutement. Il reprend par secteur et par formation, le nombre de stagiaires formés et disponibles sur le marché du travail dans les 30 jours ainsi que les coordonnées d’une personne de contact et de conseil. Information – Contact Cellule Relations entreprises : Tél. : 02 371 74 93 relationsentreprises@bruxellesformation.be www.bruxellesformation.be

ENTREPRENDRE Nouveau souffle pour le Fonds Prince Albert C' David Hainaut est un fait. Dans le contexte économique mondial actuel, pour de nombreuses entreprises, il est souvent vital d’affirmer sa présence à l’étranger. Grand bourlingueur à l’époque où il n’était alors que le Prince de Liège, Albert n’a fait qu’anticiper l’actualité en créant, à l’occasion de son 50e anniversaire, un fonds portant son nom, justifiant quelque part son activité dans le commerce extérieur. C’était il y a une trentaine d’années, et l’objectif avoué était de soutenir et former au mieux de jeunes entrepreneurs envoyés à l’étranger. « Parce que ces jeunes sont une force : ils perçoivent le monde autrement et font face différemment aux situations », a toujours précisé l’organe, à juste titre. ger enrichissante, tout en leur permettant de découvrir un pays et, surtout, de voir leur perspectives dopées lors du retour au pays. Les domaines plébiscités vont de l’architecture à la psychologie, en passant bien sûr, par le secteur économique. Ces douze mois de stage incluent un mois de formation au siège belge de l’entreprise. Au terme de l’aventure, le candidat reçoit un diplôme accordant le titre de Lauréat du Fonds Prince Albert. Un label qui ne se refuse pas ! Passage à l’ère 2.0 Ce fonds, en fait institué par la Fédération des Entreprises de Belgique et la Fondation Roi Baudouin, a pu être mis en place grâce à une dotation de capital de ce dernier. Il agit de manière autonome, fonctionnant avec son propre comité de gestion. Et se situe actuellement à un tournant : « Outre, bien sûr, la passation de pouvoir entre Albert II et sa fille Astrid », précise Anne-Catherine Chevalier, qui œuvre pour le Fonds, « Un nouveau président et un nouveau Conseil d’administration (au sein duquel notre Administrateur Délégué Olivier Willocx, ndlr) viennent d’être désignés à l’occasion de nos 30 ans. Nous envisageons d’axer notre philosophie davantage encore sur l’entrepreneuriat, renforcer notre jury de sélection, tout en lançant une nouvelle charte graphique, essentielle à l’ère 2.0. » Le Fonds, qui sélectionne ses candidats de manière scrupuleuse via un jury indépendant, recherche en permanence des stagiaires. On précisera que ceux-ci reçoivent une bourse faisant office de salaire et que ce sont les entreprises qui prennent à leur charge les frais de déplacement et de logement, tout en versant au Fonds une indemnité couvrant les frais de fonctionnement. Chris Burggraeve, nouveau président du Fonds Prince Albert. Pour de jeunes entrepreneurs motivés Depuis 1984, ce sont ainsi 362 jeunes Belges de moins de 30 ans issus de 175 entreprises – parmi les plus actives, on épinglera Barco, Umicore, Bekaert, Solvay et UCB – qui ont pu mener, un an durant, un projet en dehors de l’Europe. Des éléments pour la plupart à haut potentiel, tout juste issus de leur cursus scolaire, voire à l’aube d’une carrière souvent internationale. Avec un point commun pour tous : la motivation ! Sans surprise, la Chine (78 projets) reste statistiquement le pays le plus attractif pour eux, devant les États-Unis (68), le Brésil (24), l’Inde (20) et Singapour (17). Une opération fructueuse, puisque ce trip d’un an leur offre non seulement une expérience à l’étran40 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Des candidats encore mieux ciblés Et pour la première fois, le président du Fonds, Chris Burggraeve, est un alumnus, à savoir un ancien lauréat du fonds (c’était en 1989). Une aubaine, évidemment. « L’occasion est idéale pour dresser un bilan, voir ce qui a fonctionné et ce que nous pouvons améliorer », dit-il. « Car en 30 ans, les choses ont bien évolué. Voyager à l’étranger n’est plus marginal, au contraire, ce qui nivelle par le haut la qualité de nos postulants et renforce notre crédibilité. Puis, le numérique devrait nous permettre d’encore mieux cibler entreprises et candidats, et par là, de renforcer leurs liens. » Voilà qui conforte tant l’utilité que la pertinence de ce Fonds qui, on l’aura compris, a encore de très belles années devant lui. Voir : http://www.princealbertfund.be. Informations générales : 02/500 45 55 Informations spécifiques : Anne-Catherine Chevalier 02/549 61 85. ● Imaginé en 1984 mais encore mal connu de certains entrepreneurs, ce Fonds permettant d’accompagner de jeunes Belges à l’étranger compte sur son nouveau président pour insuffler un regain de dynamisme. © Emmanuel Crooÿ

IMPRESSION OF A BRIT Europe’s cases of mistaken identity History suggests that it may be easier to create an identity for others than to find one for oneself. This is an extension of the ‘Us and Them’ syndrome, where the ‘Them’ are dumped all together in a separate and communal basket. No doubt this goes back to unrecorded prehistory, but it’s unrecorded… Richard Hill T he Greeks called all foreigners barbaros, simply because they couldn’t decipher their babbling. Isocrates the Classical philosopher was magnanimous in his assertion that “we consider Greeks those who partake in our culture”. This sense of cultural superiority clearly helped the cultures concerned to lump all their neighbours into a single disparaging basket. In the early Middle Ages, people of the Islamic faith were indiscriminately called Saracens or Moors. And the Arabs at the time of the Crusades got their own back by calling all westerners Franks. From the viewpoint of ‘Westerners’, all people east of the Oder were for a long time just called Slavs (a word that mutated to ‘slave’, although some etymologists think it was the other way round). According to the historian Norman Davies, about the same time, the peoples of Spain defined the Catalans as Franks while, due to the previous existence of a Visigothic kingdom centred on Toulouse, the Catalans referred to the people of southern France as Goths. From the viewpoint of ‘Easterners’, all settlers who moved from the West to fill the vacuum left by the departing Turks were classed as Swabians, even though many of them hailed from elsewhere, notably Flanders. In the meantime, the Ottoman Turks responded by indiscriminately calling all inhabitants of the Balkans Greeks, while the West responded by referring to all the good folk manning the fortresses on the borderlands of Transylvania as Saxons, when many of them came from elsewhere, including Flanders and, to a lesser extent, the Moselle and Wallonia. Rather more mysteriously, throughout Europe, people ranged east of others living further to the west tend to use words beginning with ‘Wa’ or ‘We’ to describe their generally romanised neighbours. Examples include the Wallachians (Vlachs from the Slav root Volokh) in the Balkans, Welsch in German for anybody to the southwest, Walliser to describe the inhabitants of the south-western canton of Switzerland (the Valais, to most people) and Walloons in Belgium. Not, however, the Welsh who were anything but romanised. There is even a community in the French Vosges mountains speaking a Romance dialect and known as the Welche, i.e. ‘those who do not speak German’. Maybe all these cases of mistaken identity were, in reality, forgivable. Europe’s history before the emergence of the nation states was essentially one of migration and assimilation, so that fragile embryonic identities were easily absorbed and transformed into what came later. The process of creating a nation often meant running roughshod over individual identities and papering over the ethnic cracks. The inhabitants of Hungary – supposedly as ethnically distinct a body of people as the Finns or, almost, the Basques – are not just Magyars. According to a study undertaken jointly by a Budapest research institute and a German university, the country’s citizens include more than one Magyar strain, as well as Armenians, Ruthenians, Croats, Gypsies – and the Swabians again (a splinter group of this ubiquitous race settled in the southern part of the country). At least most Hungarian nationalists have some claim to a relatively distinct identity. Pity their poor neighbours, the Ukranians, who are still looking for such an identity, having been a subject nation to, first, the Lithuan ians, then the Poles and, last of all, the Soviets… No wonder they need a bit of encouragement from the West! ● BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 41

COMMUNITY LE CONSEIL RESTO DU MAGAZINE AGENDA LE MANGEOIRE •••• On le sait, le bar à vins est un genre qui a le vent en poupe. En revanche, ce que beaucoup n’ont pas encore compris, c’est que l’on attend de ces nouveaux endroits qu’ils fassent la différence. C’est-à-dire ? Que l’enseigne cache de véritables « sourceurs », de vrais passionnés de saveurs qui dénichent des produits d’exception. Avec Le Mangeoire, vous allez être servis. Venus de Paris, Camille et Jérémy ont été nourris au bon grain. D’origine italienne, Camille possède un extraordinaire réseau pour les salaisons de Toscane et du Piémont. Jérémy, lui, a le goût de la cuisine. Tout cela donne quoi ? Un petit endroit, un peu froid certes en raison d’un anodin carrelage, mais que l’enthousiasme des propriétaires transforme rapidement en Q.G. bouillant. Un comptoir bardé de bois où lézardent des charcuteries et des fromages venus de petits producteurs, quelques tables, un coin épicerie faisant la part belle à une dizaine de vins nature, des pâtes, des anchois… voilà en gros, ce qui constitue le décor de ce lieu auquel on souhaite une longue vie. Y prendre l’apéro est un grand moment de bonheur que l’on initie avec une bouteille de « Bulle du Facteur » (28 euros), pétillant naturel, idéal pour un apéro festif, dont le goût rappelle la pomme et la poire. On accompagne ce 100% chenin d’une perle inédite à Bruxelles : des huîtres de chez David Hervé. Tout particulièrement, La Boudeuse, une variété charnue à la croissance interrompue. Ensuite, AGENDA, c’est Le magazine des sorties à Bruxelles, lu chaque semaine par plus de 150.000 personnes. Les lecteurs y trouvent un panorama complet de ce que la ville a à offrir: concerts, expositions, films, restos et bien plus encore. En plaçant votre annonce dans AGENDA, vous touchez des Bruxellois actifs francophones, néerlandophones et anglophones. Vous trouverez plus d’information sur www.agendamgazine.be/pub 42 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 on voit rouge à la faveur d’un flacon de Syrah de chez Hervé Souhaut (38 euros). Épicé sans lourdeur, ce vin fait un malheur sur une planche de charcuterie (12 euros) – saucisson toscan affiné au vin blanc, bresaola, mortadelle… On ne part pas sans avoir goûté une dernière tuerie : le foie gras mi-cuit de Jérémy, le « fait maison » étant, avec le sourcing, l’autre grande spécialité du lieu… MICHEL VERLINDEN Info 34 rue du Congrès, Bruxelles, 02-223.00.02, lu > ve, 2e & 4e sa du mois 8.30 > 21.00 Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele

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COMMUNITY L’actualité BECI en photos À l’occasion de la mission économique belge au Qatar et aux Émirats Arabes, la Chambre de Commerce de Bruxelles, représentée par Sabine Soetens (à gauche), a conclu un mémorandum d’entente avec son homologue d’Abu Dhabi, en la personne de son CEO M. Mohammed Thani Murshid Al Rumaithi (à droite). Au 2e Mme Dominique Mineur, Ambassadrice de Belgique aux Émirats, Mme Cécile Jodogne, Secrétaire d’État bruxelloise au Commerce extérieur, et SAR la Princesse Astrid, qui présidait la mission. rang de la photo, on reconnaît également, de gauche à droite, L'Auditorium Marnix d'ING au complet : une belle réussite pour la BECI Start'Hub Night, ce 10 mars 2015 ! Le réseau d'affaires de la BECI Start'hub Community s'agrandit... Rejoignez-nous ! La Chambre de Commerce de Bruxelles s’est liée à son homologue des Seychelles par un mémorandum d’entente. En photo, de gauche à droite : Philippe De Baets, Consul Général honoraire des Seychelles en Belgique, S.E. Selby Pillay, Ambassadeur des Seychelles en Belgique, Olivier Willocx, Administrateur délégué de BECI et Sabine Soetens, International Business Development Manager de BECI. BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 45 Belga Image

AGENDA Droit commercial Management & RH, Personal improvement 11.05.2015 Que puis-je faire pour prévenir le burnout de mes collaborateurs ? 19.05.2015 Communiquer avec impact 02.06.2015 Intelligence émotionnelle 05.06.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol ! 09.06.2015 Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes, ou l’Elevator Pitch 10.06.2015 60’ chrono : Il n’y a que 4 manières de faire croître son entreprise 19.06.2015 Excel : Tips ands Tricks Fiscalité et Finances Jusqu’au 10.06.2015 Cycle gestion et compta (4 modules) : La gestion, j’adore 13.05.2015 La gestion en très pratique 27.05.2015 Le calcul du coût de revient – réel – de vos produits/services 01.06.2015 La mobilité internationale - Transfert de personnel vers l'étranger 10.06.2015 Faire son budget et optimiser ses ressources Vente, marketing et communication Jusqu’au 03.06.2015 Cycle : du chiffre et des lettres 20.05.2015 Formulation subtile 21.05.2015 Associez la force du Storytelling avec la puissance de Prezi 27.05.2015 LinkedIn : comment l’utiliser 03.06.2015 Formulation tonique 08.06.2015 Vendre avec LinkedIn 09.06.2015 Présentez-vous, présentez un projet, un concept en 120 mots ou 45 secondes, ou l’Elevator Pitch 46 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Août à décembre 2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent** Septembre 2015 à février 2016 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Législation sociale 08.05.2015 Les vacances annuelles des employés 12.05.2015 Elections sociales 2016 : venez découvrir la possibilité du vote électronique ! 19.05.2015 La mise du travailleur à la disposition d'utilisateurs : un procédé fréquent en pratique et non dépourvu de risques 29.05.2015 L'occupation d'étudiants en 2015 01.06.2015 La mobilité internationale - Transfert de personnel vers l'étranger 02.06.2015 Les plans bonus en assurance-groupe 09.06.2015 Les nouvelles obligations des employeurs en matière d'égalité salariale entre les hommes et les femmes 12.06.2015 BECI HR Lunch ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 20.05.2015 Special Realty Logistique urbaine et mobilité utilitaire : l’impact du transport de marchandise sur les autres fonctions 04.06.2015 Besoins en équipements (sportifs, scolaires, culturels), potentiels de développement 15.06.2015 Perspectives de l'immobilier touristique et de congrès 22.06.2015 Quelles tendances pour l'immobilier à Bruxelles en 2025 ? 07.05.2015 Votre facture énergétique décryptée Jusqu’à juin 2016 Cycle management environnemental 15.06.2015 Les économies d’énergie : comment diminuer votre facture ? ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 - eth@beci.be 07.05.2015 Export Day 07.05.2015 Synergy Day 03-05.06.2015 Mission for Growth – Taiwan 21.05.2015 Financement européen pour la coopération et les investissements internationaux en Amérique Latine 04.06.2015 Meet with Spanish agrofood producers 09.06.2015 Business breakfast avec Monsieur Denis Robert, Ambassadeur du Canada 11.06.2015 Financements européens : une réponse pour soutenir la compétitivité des PME bruxelloises ? 17-18.06.2015 Greater Region Business Days – Luxembourg 24.06.2015 Le marché Halal : des opportunités pour vous ! ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 07.05.2015 e-Day 13.05.2015 Speed Business Lunch 21.05.2015 BECI Golf Trophy 04.06.2015 Afterwork ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** En néerlandais uniquement

La Province du Brabant Wallon : verte, authentique et si proche ! 01. Le Brabant wallon se décline dans une palette d’activités pour vous faire vivre l’expérience unique d’un séjour d’affaires à 20 km de Bruxelles. De l’accrobranche pour les uns, une visite au Musée Hergé ou un détour par la Fondation Folon pour les autres… Mais aussi la découverte d’une Abbaye majestueuse à Villers-la-Ville et d’un champ de Bataille célèbre à Waterloo. Le Brabant wallon invite au ressourcement dans ses nombreux parcs verdoyants et ses parcours de golf reconnus. Vous aurez l’embarras du choix pour trouver un hébergement de qualité, d’hôtels de standings en chambres d’hôtes authentiques il y en a pour tous les goûts. Petit plus, les produits gourmands sont nombreux en Brabant wallon : des tartes salées et sucrées, du chocolat, des bières artisanales et bien d’autres spécialités brabançonnes à découvrir sans modération. Contact : info@destinationbw.be www.destinationbw.be Faire des affaires dans un jardin plein de vie ! 02. Le Domaine des Grottes de Han-sur-Lesse Depuis plus de deux siècles, les touristes des quatre coins du monde viennent admirer les grottes de Han-sur-Lesse. Le Domaine se prête aussi à l’organisation d’événements. La Salle d’Armes, située dans les grottes, à plus d’une centaine de mètres sous terre, conférera une touche particulièrement originale à vos conférences, vos banquets ou vos cocktails. Le Tivoli, l’ancien terminus du tram, situé dans la Réserve Naturelle d'Animaux Sauvages, permet également d’organiser un buffet rustique ou une réunion. Le Domaine des Grottes de Han-sur-Lesse vous offre un large éventail d’incentives : nuitée avec les ours dans la Cabane du Trappeur, expériences de survie, parcours avec cordes, initiation à la spéléologie et visites guidées personnalisées dans ce célèbre univers souterrain. Infrastructures : • Plusieurs salles de réunion originales • Événements possibles y compris dans les grottes • Capacité : de 10 à 3 000 personnes • Large choix d’activités d’incentives • Restaurants de grande capacité Contact : events@grotte-de-han.be www.grotte-de-han.be Pour une réunion inoubliable ! © WBT-DidierBrancart © www.erikverdonck.be

Spa-Francorchamps Business Circuit Experience 03. Pourquoi organiser un congrès, un séminaire ou une foire sur le circuit de SpaFrancorchamps, si ce n’est pour l’ambiance particulière qui se dégage de ce parcours unique de Formule 1 ? Vous y découvrirez la région la plus belle et la plus naturelle de Belgique. Vos hôtes ressentiront une poussée d’adrénaline en négociant le fameux virage du Raidillon aux côtés d’un pilote professionnel. Faites-leur découvrir l’animation des paddocks en compagnie d’un guide polyglotte. De nombreuses activités teambuilding sont disponibles sur et autour du Circuit. Laissez-vous inspirez, avec votre équipe, par l’ambiance mythique de Spa-Francorchamps ! Infrastructures : • 24 salles polyvalentes jusqu’à 600m² • Capacité de restauration : 450 • Capacité de réception : 600 • Incentives sur le circuit Contact : Thomas.dooms@spa-francorchamps.be www.spa-francorchamps.be 04. Placez votre organisation en pole position ! Dolce La Hulpe Brussels Dolce La Hulpe Brussels est logé au cœur de la forêt de Soignes, le poumon vert de Bruxelles, à moins de quinze kilomètres de la capitale et de son aéroport international. Cet hôtel quatre étoiles fera de votre réunion une expérience exceptionnelle. L’espace de réunion, qui s’étend sur plus de 4500 m², est muni d’un équipement audiovisuel de pointe et desservi par une équipe dévouée et professionnelle. Dolce La Hulpe Brussels s’inspire d’un concept moderne et intelligent et propose une cuisine saine et créative. Le centre de fitness et de bien-être ainsi que le luxueux spa Cinq Mondes vous permettront de recharger vos batteries ou de vous ressourcer. Quel que soit l’objet de votre séjour, Dolce La Hulpe Brussels en règlera tous les aspects de manière à ce que vous ayez suffisamment d’énergie pour vous consacrer pleinement à vos activités professionnelles. Nouveau : The Academy by Dolce La Hulpe Brussels : un nouvel espace composé d’un auditorium et de salons privés pour accueillir les formations et séminaires et ce, en pleine nature, au cœur de la forêt de Soignes. Infrastructures : • 15 km de Bruxelles • Chambres : 264 • Espace de réunion : 4 500 m² • Capacité de l’auditorium 1 : 500 • Capacité de l’auditorium 2 : 150 • Espace d’exposition : 750 m² Contact : info@dolcelahulpe.com www.dolcelahulpe.com Un cadre d’exception pour vos réunions ! © DLHB Canopee Auditorium - Marco pastori © DLHB Aerial view - Guy de Viron

Dream Hotel Mons Adapté aux besoins des entreprises, le Dream accueille régulièrement des réunions d’entreprise, comité de direction, conférences de presse, séminaires, formations et fêtes patronales. Avec une superficie de plus de 180 m², le forum est un espace modulable composé de 3 salles de séminaire entièrement équipée pour toute projection sonore et visuelle qui peuvent accueillir jusqu’à 80 personnes en disposition « théâtre » ou 45 personnes en disposition « u ». Bien pensés, ces espaces modulables et qui peuvent être totalement indépendants, accueillent aisément de 120 à 160 personnes. Toutes les salles sont équipées de rétro projecteurs, écrans géants, micros, sonorisation à partir de clé USB ou autre support, flipboard à disposition et wifi gratuit. L’équipe expérimentée du Dream Hotel Mons saura vous guider au mieux pour mener à bien vos projets et leurs organisations, quel que soit la langue : français, néerlandais, anglais, italien, espagnol, grecque et arabe. Infrastructures : • Chambres : 57 chambres de charme • Salles de réunion : 3 • Capacité de réunion : 80 Contact : http://www.dream-mons.be info@dream-mons.be 06. Quand le charme et l’authenticité rencontre la modernité ! Le Val de Poix Au cœur de l’Ardenne, dans les environs de Saint-Hubert, se trouve le Val de Poix, la base de départ toute trouvée pour les amoureux de la nature. La grande forêt de Saint- Hubert est un cadre d’une beauté époustouflante où chacun trouvera une paix totale. Outre sa situation idyllique, Le Val de Poix est aussi réputé pour son service personnalisé, ses infrastructures pour les enfants, sa cuisine locale délicieuse et son atmosphère typiquement ardennaise. Grâce à son environnement naturel qui rafraîchit le corps et l’âme, cet hôtel est aussi idéal pour les réunions et les incentives. Visitez Le Val de Poix et découvrez les charmes de l’Ardenne ! Infrastructures : • Chambres : 42 • Salles de réunion : 3 • Capacité de réunion : 50 Contact : info@hotelvaldepoix.com www.levaldepoix.com Un lieu idéal pour les amoureux de la nature 05. © Hotel Le Val De Poix - Jacques Bourdon © Dream Hotel - Gil De Angelis © Hotel Le Val De Poix - Jacques Bourdon © Dream Hotel - Gil De Angelis

COMMUNITY NEWS IZEO entre au Conseil Économique et Social bruxellois En octobre 2012, une poignée d’indépendants et de dirigeants de PME bruxellois donnaient naissance à l’asbl IZEO, le mouvement des indépendants, dont l’acronyme (Indépendants Zelfstandigen Entrepreneurs Ondernemers) résume parfaitement l’ambition : défendre et représenter les indépendants et les dirigeants de PME, à Bruxelles et dans sa zone de rayonnement économique. BECI et Partena, acteurs majeurs des services aux entreprises et de la représentation patronale à Bruxelles, se sont naturellement portés partenaires fondateurs du nouveau mouvement des indépendants. Cette stratégie de BECI fut couronnée de succès : en deux ans, IZEO a connu une croissance importante, tant en nombre de membres qu’en présence dans le paysage socio-économique et dans la presse, de telle sorte qu’IZEO remplit aujourd’hui les critères pour être agréée comme organisation interprofessionnelle de représentation des indépendants et des PME en Région de Bruxelles Capitale. Concrètement, IZEO siègera désormais au Conseil Economique et Social de la Région de Bruxelles-Capitale, et y défendra ardemment les intérêts des indépendants (commerçants, artisans, professions libérales et intellectuelles) et des dirigeants de TPE. IZEO rendra compte régulièrement dans ces pages et sur son site www.izeo.be de ses combats et de ses victoires. Lu dans l’E-mag Et le bien-être de notre économie ? « On se lasse de tout, sauf d'apprendre » Où sont les femmes ? Label écodynamique : lancez-vous ! Incoterms Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag ESP A CE MEMBRE fbServices, la chasse aux frais inutiles Partenariat entre Brussels Airlines et eCab Brussels Airlines et les Taxis Verts s’associent afin de proposer à leurs clients une réduction de 15 euros pour leur trajet en taxi entre la Région de Bruxelles-Capitale et Brussels Airport. Les passagers Brussels Airlines peuvent bénéficier de cette réduction en s’enregistrant pour leur vol en ligne et en commandant leur taxi à l’aide de l’application mobile des Taxis Verts, eCab. L’application eCab pour téléphones mobiles et tablettes - gratuite et disponible sur les stores Apple et Google - dispose d’une interface particulièrement facile d’utilisation, qui permet de suivre en direct l’arrivée de son taxi, d’évaluer son chauffeur et de choisir son mode de paiement. Grâce à la géolocalisation, l’utilisateur n’a plus besoin de connaître l’adresse exacte pour être pris en charge. L’action se poursuivra tout le printemps jusqu’à fin juin. 50 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Forte d’une véritable expertise dans la rationalisation des coûts et des frais généraux, Brigitte Fils, Managing Director de fbServices, a développé une offre de services qui vise à améliorer durablement les résultats de l’entreprise. Son crédo : optimisation, contrôle et réduction des coûts de fonctionnement. Où faire des économies ? fbServices passe systématiquement au crible les frais, tels que les assurances, déchets, téléphonie, électricité/gaz, contrats de maintenance/location, photocopieuses, secrétariat social, TR, vêtements de travail... Les postes impactants sont renégociés auprès des fournisseurs en vue d’optimiser la situation. La gestion des contrats Au moyen d’une surveillance systématique, fbServices renégocie et résilie les contrats peu avantageux au profit de formules mieux adaptées. Le coaching des collaborateurs fbServices propose également un service de dynamisation des équipes face à la rationalisation des coûts et des processus. fbServices initie les bonnes pratiques et veille à leur implémentation durable. Et pour les entreprises qui se lancent : Starter Négo Pour les starters, fbServices effectue une recherche comparative des meilleures offres et fournisseurs afin de proposer un choix durable et judicieux. Envie de faire des économies ? fbServices • Brigitte Fils 0495/240.120 • brigitte.fils@fbservices.be • www.fbservices.be

COMMUNITY Mobilité bruxelloises : les recommandations d’IBM IBM a présenté au mois de mars le rapport préliminaire du Smarter Cities Challenge à la direction et aux différents intervenants de la Région de Bruxelles-Capitale. Une équipe de six cadres internationaux d’IBM a évalué la situation de la mobilité à Bruxelles et présenté 10 recommandations qui, à terme, pourraient améliorer la mobilité des citoyens et navetteurs bruxellois. Ces recommandations, concentrées sur la mobilité du citoyen, se déclinent en quatre thèmes : les données publiques (encourager la collecte de données en temps réel par les citoyens) ; l'infrastructure (allocation dynamique des voies de circulation pendant les heures de pointe, analyse des données de performance en temps réel et statiques, rapprochement entre transports publics, vélo et auto partagée, utilisation des technologies intelligentes…) ; l'expérience de la mobilité (communication bidirectionnelle avec les citoyens grâce aux médias sociaux, billetterie et paiement intégrés via les technologies mobiles, planificateur de voyage multimodal et interactif en temps réel, publication d’informations en temps réel à travers les divers modes de transport…) ; l'exécution et la gouvernance (une alliance du transport réunissant STIB, De Lijn, TEC, SNCB, mais aussi la publication régulière d’indicateurs de performance, et enfin une négociation avec le gouvernement fédéral visant à modifier le traitement de l'impôt sur le revenu et de la TVA pour les voitures de société). Le Smarter Cities Challenge est un programme compétitif de subventions qui finance le déploiement des meilleurs experts d’IBM auprès de municipalités et régions à travers le monde, pour les aider à résoudre les problèmes allant de l'emploi, la santé, les finances, la sécurité publique, la nourriture et le transport, au logement, les services sociaux, l'énergie, l'éducation et la durabilité. chef d’entreprise Hissez plus haut votre protection personnelle! Votre entreprise est bien assurée. Mais vous, en votre qualité personnelle de dirigeant d’entreprise, êtes-vous bien protégé ? Afin de vous apporter une protection active contre quatre risques majeurs, IZEO a développé un package spécifique pour les dirigeants d’entreprise regroupant : une protection de votre e-reputation, une protection juridique en cas de poursuites pénales, une protection fiscale et un bilan de santé préventif annuel. Pour découvrir l’ensemble de vos avantages et devenir membre pour seulement 149 € par an, visitez notre site internet. IZEO offre aussi des packages pour les starters et les indépendants à 99 € par an, et pour les professions libérales à 119 € par an. www.izeo.be BECI - Bruxelles métropole - avril 2015 51

COMMUNITY VOORGELEGD AAN DE RAAD VAN BESTUUR 20ème Siècle SPRL Avenue Pierre et Marie Curie 30 - 1050 Bruxelles Code Nace : 4759101 - Le commerce de détail de meubles 4759201 - Le commerce de détail d'appareils d'éclairage 47791 - Commerce de détail d'antiquités en magasin del. : Emmanuelle Einhorn Arabel - Al Manar Radio Belgique SA Rue de la Loi 28 - 1040 Bruxelles Code Nace : 59114 - Production de programmes pour la télévision 60100 - Diffusion de programmes radio del. : Lassaad Ben Yaghlane Banque Delen SA Avenue de Tervueren 72 - 1040 Bruxelles Code Nace : 64190 - Autres intermédiations monétaires 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite del. : Jean-François Masset Beautiful Bride Chaussée de Huy 30 - 1300 Wavre del. : Kindja Muongo Le Tour du Monde Cecoforma SA Rue de la Loi 42 - 1040 Brussel Code Nace : 85592 - Formation professionnelle del. : Stéphane Hallet Excellence SPRL Clos Joseph Hanse 7 - 1170 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d'opinion 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Georges Ziant Fasano SPRL Square Hoedemaekers 20 - 1140 Bruxelles Code Nace : 46492 - Commerce de gros de fournitures scolaires et de bureau 46696 - Commerce de gros d'instruments de mesure, de contrôle et de navigation del. : Nathalie Gilis Gerkens Toma PPE Allée du Cloître 43 - 1000 Bruxelles del. : Toma Gerkens GET - General Engineering & Technology NV Antwerpsesteenweg 107 - 2390 Malle Code Nace : 18200 - Reproduction d'enregistrements 26200 - Fabrication d'ordinateurs et d'équipements périphériques 43211 - Travaux d'installation électrotechnique de bâtiment del. : Yves Lahaut Rue Jonniaux 11 - 1040 Bruxelles del. : Benoît Jordana Mendi (Volle Gas) SPRL Rue Sans Souci 83 - 1050 Bruxelles Code Nace : 5610101 - Restauration de type traditionnel del. : Lavdim Kelmendi Mercuri Urval NV Hippokrateslaan 16 - 1932 Sint-Stevens-Woluwe Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Nathalie Mazy Mont-de Piété - Berg van Barmhartigheid EUP Rue Saint-Ghislain 21-23 - 1000 Bruxelles Code Nace : 84119 - Autre administration publique générale del. : Etienne Lambert My Brico Desk - Baudouin Vaanoorbeeck SPRL Avenue De Fré 219 - 1180 Bruxelles del. : Baudouin Van Noorbeeck Nerea Belgium SPRL Boulevard du Souverain 191 - 1160 Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d'autres logiciels 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Marina Coenraets 52 BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 Ufund SPRL Avenue Louise 235 - 1050 Bruxelles Code Nace : 59111 - Production de films cinématographiques 59112 - Production de films pour la télévision 59113 - Production de films autres que cinématographiques et pour la télévision del. : Yves Popieul Westinser - West International Services SPRL Chaussée d'Alsemberg 270 - 1190 Bruxelles Code Nace : 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias del. : Brigitte Marquilly UC belgium BVBA Culliganlaan 1 - 1831 Diegem Code Nace : 9329901 - l'Exploitation d'écoles de danse et les activités des professeurs de danse del. : Peter Veekmans Ines Wouters - Legisquadra SPRL Avenue Louise 50 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Ines Wouters Isolde transit international SARL Boulevard de Marseille Lot 880 - Abidjan - Côte d'Ivoir del. : Kouadio Kouame Jean Piquemal Consultant PPE Avenue Coghen 162 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85599 - Autres formes d'enseignement del. : Jean Piquemal Kube Real Services - KubeKonsult SPRL Avenue du Centenaire 55 - 1400 Nivelles Code Nace : 6622001 - Agents et courtiers d'assurances 6831101 - Agences immobilières et intermédiaires en achat, vente et location de biens immobiliers del. : Pierre Goffin Tiberghien SCIV SPRL Avenue du Port 86C - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Alain Van Geel Traiteur Van Eeckhout-Vanedem SA Drève Sainte-Anne 78 - 1020 Bruxelles Code Nace : 56210 - Services des traiteurs del. : Guillaume van Eeckhout Twice Entertainment NV Westlaan 159 - 8800 Roeselare Code Nace : 78100 - Activités des agences de placement de maind'œuvre 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 9004202 - Gestion et exploitation de centres polyvalents, principalement destinés à des activités dans le domaine de l'art dramatique del. : Peter Huyghe Nerinckx Véronique - Neirinckx Consult PPE Avenue de l'Etoile Polaire 3 - 1410 Waterloo del. : Véronique Nerinckx Takeeateasy.be SA Rue d'Alost 7 - 1000 Bruxelles Code Nace : 63990 - Autres services d'information n.c.a. 79909 - Autres services de réservation 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Adrien Roose

Nouvelles formations 2015-2016 Centre de connaissances BECI Cycle de formation : Management environnemental 12 modules de formation brassant l’ensemble des aspects que toute entreprise se doit de maîtriser pour faire des contraintes environnementales une multitude d’opportunités opérationnelles et commerciales. Comment gagner en s’adaptant au changement ? Atouts ◗ Formation exclusive misant sur l’interactivité, la mise en pratique et le dynamisme ◗ 12 modules de formation et 6 wébinaires répartis sur 1 an ◗ Interventions d’entreprises externes exemplaires et visites d’entreprises ◗ Flexibilité : modules à la carte ou programme complet ◗ Inscription non nominative au sein de l’entreprise ◗ Invitation exclusive au salon de clôture des Bureaux Eco-Responsables ◗ Mise à disposition d’outils pratiques de qualité Pour qui ? ◗ Responsables environnementaux et RSE ◗ Facility managers et responsables de l’économat ◗ Conseillers en prévention et sécurité ◗ Les organismes (entreprises ou autorités publiques) intéressés de mettre en place un système de management environnemental (SME), ou un agenda 21 local ◗ Organismes (entreprises ou autorités publiques) possédant déjà une démarche environnementale en interne à redynamiser ◗ Entreprises labellisées ou candidates au Label Entreprise Ecodynamique Les premiers modules Module 1 + 2 Module de base du management environnemental : 2 jours pour comprendre les enjeux et le passage à l'action vers une entreprise plus responsable. Module obligatoire pour la suite de la formation. Module 3 Module 4 Module 5 Module 6 Module 7 La mobilité en entreprise : B.A. BA de la gestion et de l'action. Mon entreprise est pleine d'énergie – faire des économies, actions innovantes, mettre en place un système de gestion efficace (y compris l’ISO50001), plan d’urgence. Des euros dans mes poubelles : la gestion et prévention des déchets en entreprise, y compris l’éco-design ; économie circulaire – est-ce pour moi ? … La dématérialisation et la réduction de la consommation de papier : comment, avec quelles limites et quels avantages pour mon entreprise ? Les obligations légales en matière d'environnement (permis d’environnement/mixte, ordonnance sols, audit énergétique, PDE,…) La formation est dispensée en français Le nombre de participants sera limité à 20 par séance pour garantir l’interactivité et les échanges. Quand ? Jusqu'en juin 2016, 12 modules de formation (demi-journée à une journée) + 5 wébinaires Intéressé ? Contactez Laura Rebreanu – Coordinateur Développement Durable – lr@beci.be Juin (à confirmer) Septembre Octobre Novembre Décembre 4 – 5 juin

L’OFFRE FIFTY FIFTY de Peugeot Professional be Avec l’offre FIFTY - FIFTY , valable sur toute la gamme, profitez de 50% de réduction sur toutes les options de votre Peugeot de société : c’est la certitude de vous faire plaisir tout en restant dans votre budget. Offre FIFTY-FIFTY valable toute l’année 2015 sur toutes les options d’usine de la gamme Peugeot, hors véhicules utilitaires et hors accessoires, pour tout conducteur de voiture de société dont la société possède en Belgique un numéro d’entreprise ou au Grand-Duché de Luxembourg un numéro de T.V.A. et dont le véhicule (jusqu’à 3,5 T de PMA) est utilisé par la société et immatriculé à son nom. 3,1 - 5,8 L /100 KM 82 - 134 G /KM Informations environnementales [AR 19/03/2004] : www.peugeot.be OFFRE

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