N° 23 - Mars 2017 le magazine des entreprises bruxelloises Où trouver de bons commerciaux ? P.12 Sales & Marketing Mes collaborateurs, mes ambassadeurs P.16 La satisfaction client : clé de la fidélité P.20 La marque « Bruxelles » fait-elle vendre ? P.27 Marketing sales ISSN 2406-3738
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EDITO Diversité : ne pas se tromper de cible Inclure dans l’entreprise tous les Bruxellois, sans distinction d’âge, d’origine, de sexe, de convictions ou de handicap : voilà un enjeu de société majeur et un enjeu économique de première importance. Nous l’avons dit et répété – notamment au travers du Livre blanc de la Diversité, publié en septembre 2015 – la diversité est une force pour l’entreprise. D’abord parce que le talent n’a pas d’âge, pas de sexe ou d’autre identité, et que le devoir de l’entreprise est de reconnaître ce talent partout où il existe. Ensuite, parce que le talent est multiple : nos modes de pensée, nos vécus, nos bagages culturels sont divers. Cette diversité, qui est celle de la société, de nos clients et de nos marchés, fait la richesse de l’entreprise. Parce qu’elle lui permet d’élargir sa vision et d’accroître son agilité. Dans le monde complexe où elles évoluent, les entreprises ne peuvent se priver de diversité. Ce serait une faute. Thierry Willemarck, Président de BECI Sur tous ces points, BECI est parfaitement en accord avec les organisations syndicales et avec le ministre de l’Économie et de l’Emploi Didier Gosuin. Là où il existe une divergence entre nous, c’est sur les moyens à mettre en œuvre pour encourager l’inclusion. Dans un projet d’ordonnance, le ministre Gosuin propose d’avoir recours au « mystery shopping » : l’envoi dans les entreprises de faux CV ou de faux candidats pour déceler (et sanctionner) ceux qui se rendraient coupables de discrimination à l’embauche. Nous pensons que ce projet relève de la « fausse bonne idée ». Il instaure le règne de la suspicion, faisant de chaque entreprise une accusée en puissance – et de chaque candidat éconduit une victime. Un projet qui sème la division et risque fort d’engendrer un rejet sans nuance. Un projet contre-productif. Est-ce à dire qu’il n’y a pas de discrimination ? Si, hélas ; nous devons le reconnaître : elle existe dans l’entreprise, comme dans les organisations publiques ou syndicales. Mais il est trop facile de rendre l’entreprise seule responsable d’un problème de société. Ce serait oublier un peu vite que, si certains demandeurs d’emploi restent sur le carreau, c’est d’abord parce que le système éducatif a échoué à les doter de compétences. Ce serait oublier un peu vite que la discrimination est aussi induite par certains clients : c’est le propriétaire qui s’adresse à une agence pour mettre un bien en location, mais qui ne veut pas de « certaines populations » ; c’est le client qui doute ouvertement des compétences d’une technicienne plutôt qu’un technicien pour réparer sa machine… Faut-il alors renoncer, avouer le constat d’échec ? Bien sûr que non ! Mais nous affirmons qu’il faut préférer à la logique de répression une logique d’incitation, avec des démarches positives : accompagnement par des consultants, actions pédagogiques, sessions d’information, workshops… Bien sûr, c’est moins spectaculaire qu’une mesure punitive qui échouera. Mais ces mécanismes fonctionnent ; l’expérience le prouve. Il faut les déployer à grande échelle, au bénéfice de tous : travailleurs et employeurs. Haussons le débat ! BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 1
SOMMAIRE Think Tank 4 Social media 7 Pour ou contre l’évaluation permanente du personnel ? International 9 Les entreprises européennes vont-elles rater le virage africain ? 10 EEN, porte d’entrée vers de nouveaux marchés Topic : immobilier & urbanisme 12 Table ronde : où trouver de bons commerciaux ? 16 Mes collaborateurs, mes ambassadeurs 20 La satisfaction client : clé de la fidélité 24 Ventes et internet : comment respecter la protection des données ? 26 Facture électronique : l’effet « boule de neige » attendu cette année 27 La marque « Bruxelles » fait-elle vendre ? Entreprendre 30 Transition : Bruxelles est-elle prête pour Vincent Callebaut ? 32 Financer un bien immobilier avec une assurancepension 33 Outils collaboratifs : des bénéfices évidents, même pour la PME 34 Starter : Bloom it Community 35 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 38 L’actualité BECI en photos 39 News 42 Index 43 Demandes d’admission 44 Agenda CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 23 – Mars 2017 Au mois d’avril : Financer l’entreprise Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Johan Debière, Vincent Delannoy, Ophélie Delarouzée, Olivier Fabes, Gaëlle Hoogsteyn, Marc Husquinet, Julien Ide, Victor Lepoutre, Guy Van den Noortgate et Morgan Van Cleven. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER
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THINK TANK Social media BECI organise un CEO breakfast parmi les dream cars Verrons-nous bientôt un budget mobilité en remplacement de l’auto de société ? Le travailleur préférera-t-il le « cash » au « car » ? Cela réduira-t-il pour autant l’engorgement du trafic ? Voilà des questions que se posent les employeurs à l’heure où les autorités annoncent l’instauration d’un budget mobilité qui pourrait bien, à terme, envoyer la voiture de société aux oubliettes. Tout cela justifiait au moins que BECI y consacre un CEO breakfast. La voiture en tant qu’outil de travail et de rémunération a un impact sur les aspects opérationnels de nos entreprises, certes, mais aussi sur la politique salariale, la motivation et le recrutement. Pendant le salon de l’auto de Bruxelles, la Febiac nous ça ouvert les portes du très exclusif palais des « dream cars ». Thierry van Kan, Président de la fédération automobile, a accueilli quelque 25 membres de BECI, avant d’esquisser le vaste contexte de la mobilité en Belgique et la place qu’y tiennent les voitures de société. Environ 80 % des voitures sur nos routes appartiennent à des particuliers, 20 % à des entreprises. 8 % de l’ensemble du parc automobile composé de 5,7 millions de véhicules sont des voitures de société qui servent aussi aux déplacements privés. C’est donc dans ce dernier groupe qu’intervient un éventuel budget de mobilité. Yannick Mathieu, de Fleet Profile, nous a ensuite livré les résultats d’une enquête récente auprès des employeurs et des travailleurs. Comment réagissent-ils aux modifications de la fiscalité automobile ? Dans quelles circonstances un travailleur préférera-t-il recevoir une somme d’argent plutôt qu’une voiture de l’entreprise ? C’est en tout cas avec les résultats de l’enquête sous le bras que la fédération automobile s’adresse à nos responsables politiques. Febiac entend plaider pour un système durable, efficace, fiscalement acceptable et directement opérationnel. 4 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017
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THINK TANK POUR OU CONTRE L’évaluation permanente du personnel ? Le management du personnel est aujourd’hui largement questionné. Certaines grandes entreprises comme General Electric, Microsoft, Netflix ou Deloitte ont déjà renoncé à la traditionnelle évaluation annuelle pour s’essayer à de nouveaux modèles plus continus. Optimiser performance et bien-être au travail ne se résume cependant pas en une simple formule. Ophélie Delarouzée Frank Vander Sijpe, directeur HR Research chez Securex En faisant des tests, on voit que les groupes qui reçoivent du feed-back sont plus performants que ceux qui n’en reçoivent pas. L’évaluation est aussi perçue comme importante par les gens, qui de nature veulent aller vers un mieux. Mais aujourd’hui, on constate que l’application du système d’évaluation au sein des entreprises n’est pas efficace. Pour l’améliorer, il faut d’abord se rappeler d’où on vient, à savoir du travail de production en usine qui est facile à contrôler et optimiser. Aujourd’hui, il faut plutôt aller vers des solutions à la tête du client et développer une expertise. Il faut être créatif car on ne peut plus avoir du prêt-à-porter. Par exemple, quand on travaille avec des employés qui ont une expertise approfondie, il est difficile de les contrôler et il est nécessaire de leur faire confiance. Le rôle du n+1, du chef, change en rapport : il n’est plus de contrôler mais de coacher. Son contrôle ne s’exerce plus qu’au niveau du résultat final, à savoir si le client est satisfait ou si le coût économique est acceptable. Avec les seuls entretiens annuels, pour les employés, c’est souvent une douche froide car on ne leur a rien dit durant l’année. Après chaque tour d’évaluation, on voit plus de gens démotivés que motivés. Il vaudrait mieux donner des évaluations informelles à chaque fois que c’est possible, oser apprécier un travail quand il est particulièrement bien ou mal fait, en dehors du fonctionnement formel. L’entretien annuel servirait alors à formaliser ce qui a été dit de manière régulière. Il est aussi fréquent de mélanger développement de soi et augmentation salariale en faussant la donne ; de s’arrêter aux reproches ou de seulement dresser un bilan du passé sans dégager des perspectives mutuelles dirigées vers l’avenir. Il faut prendre le temps de faire un entretien. Si on regarde l’ensemble des compétences d’une personne, on peut sortir du seul « fonctionnement dans une fonction » et ouvrir des perspectives d’évolution motivantes. Philippe Samek, secrétaire national CNE La question de l’évaluation se pose différemment selon la catégorie professionnelle concernée. Un cadre est en général évalué essentiellement sur ses objectifs. S’ils sont atteints, l’évaluation de son management restera secondaire, et la satisfaction au travail de ses subalternes peu considérée. Le cadre transmet aussi les pratiques de l’entreprise : s’il est soumis au stress des résultats, il renvoie ce stress sur ses services. On ne changera donc pas une entreprise en modifiant juste le système d’évaluation. C’est pour moi un enjeu secondaire, inscrit dans celui du people management. Essayer de dynamiser les relations de travail avec de nouveaux outils d’évaluation, sans modifier la gouvernance de l’entreprise, peut même se révéler contre-productif. Par exemple, introduire un système interactif où les gens notent leur n+1 et leurs collègues, mais sans vraiment lui donner de suite, risque d’avoir des retombées sur certains employés critiques. Dans les milieux comme les centres d’appels, où le taylorisme reste la norme et les agents doivent appliquer strictement des procédures, les évaluations sont scolaires et infantilisantes. On contrôle plus qu’on évalue. Dans ces entreprises, le mal-être des employés transparaît déjà au niveau de l’absentéisme, alors passer d’un entretien annuel à une évaluation permanente ne peut qu’augmenter le sentiment d’hyper-contrôle. Ces méthodes ne sont plus adaptées à la société d’aujourd’hui, qui valorise l’individu et sa réalisation personnelle, comme travailleur et comme citoyen. Beaucoup d’entreprises s’occupent encore trop peu de construire la compétence de leurs employés. Elles engagent des gens qu’elles souhaitent immédiatement performants. Dans ces conditions, l’évaluation n’est souvent qu’un rapport de fautes. Au contraire, intégrer de la décision dans le travail avec un espace de développement permet aux gens de donner un sens à ce qu’ils font. C’est surtout le modèle de management qui rendra l’évaluation bien ou mal ressentie. BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 7 © Thinkstock
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INTERNATIONAL Les entreprises européennes vont-elles rater le virage africain ? L’aversion au risque anesthésie la plupart des entreprises européennes face à l’Afrique, nouvelle frontière de la croissance mondiale. Au cours des 15 dernières années, la Chine et les États-Unis ont pratiquement organisé une autre « conférence de Berlin » sur le marché africain, reléguant l’Europe au statut de témoin assisté. L’ administration Obama a été la première à reconnaître que l’Afrique n’a plus besoin d’aide, mais de business... En août 2014, lors du US-Africa Business Forum, Washington a débloqué 7 milliards USD de nouveaux financements pour promouvoir le commerce et les investissements sur le continent. Des accords d’un montant de 14 milliards USD ont été signés entre des multinationales américaines et plusieurs États africains dans les secteurs de la banque, des bâtiments et travaux publics, de l’aviation et des énergies renouvelables. Premier partenaire commercial de l’Afrique depuis 2009, la Chine a continué à fournir de l’aide, mais en l’utilisant comme outil d’influence dans les affaires, voire comme une arme de guerre économique. Avec près de 3000 entreprises présentes dans 52 des 54 États africains, la Chine compte franchir la barre des 400 milliards USD d’échanges commerciaux avec l’Afrique en 2020. Et bien que l’Union Européenne (UE), dans sa globalité, reste son principal partenaire commercial, les échanges du continent africain avec l’Asie ont augmenté de 22 % entre 2001 et 2011, contre 15 % avec l’UE. Dans l’intervalle, la Chine et les États-Unis ont pratiquement organisé une autre « conférence de Berlin » sur le marché africain, reléguant les sociétés européennes au statut de témoin assisté. Attirante mais risquée ? L’hôpital n’est plus ce qu’il était. S’il se moque de la charité, c’est parce qu’il a désormais des impératifs de rentabilité. Ainsi va l’Afrique moderne : croissance (5 % en moyenne annuelle de 2000 à 2015, selon la Banque mondiale), démographie (un terrien sur quatre en 2050, d’après l’ONU), classes moyennes (plus de 340 millions de personnes, selon la BAD), urbanisation (2/3 des Africains vivront en ville en 2050, d’après le PNUD), mobilité (750 millions d’abonnés aux services mobiles en 2020 selon GSMA), esprit d’entreprise (le Cameroun est en tête des pays où l’on crée le plus d’entreprises, d’après Global Entrepreneurship 2016), transformation locale des ressources naturelles (instaurée dans tous les plans d’émergence sur le continent), etc. Autant d’atouts qui font de l’Afrique un immense chantier à ciel ouvert pour les opérateurs n’ayant pas l’aversion au risque chevillée au corps. Le portrait-robot de l’investisseur européen type, révélé par les cabinets d’intelligence économique, présente un individu d’une cinquantaine d’années, ne souhaitant pas courir de risque. Pour lui, l’Afrique est encore perçue comme illisible, imprévisible, corrompue, pas sûre. Belle, attirante, mais sombre et dangereuse. Une aversion au risque qui le rend théoriquement inapte à y concourir face aux Américains et aux Asiatiques. « Lorsqu’une chose bonne a un inconvénient, il est ordinairement plus prudent d’enlever l’inconvénient plutôt que la chose elle-même », écrivait Montesquieu. Il en va ainsi aujourd’hui des marchés africains. ACCI, African Center for Competitive Intelligence et Cavie, Centre Africain de Veille et d’Intelligence Économique, regroupent les meilleurs experts en intelligence économique du continent africain. Ils ont mis sur pied une veille systématique des 12 secteurs les plus importants de l’économie africaine. Leur but est de permettre aux entreprises qui souhaitent investir en Afrique ou y trouver des partenaires commerciaux, de bâtir leurs stratégies et leurs plans d’affaires sur des analyses fiables et des données actualisées. L’antenne européenne d’ACCI (www.acci-europe.org) a développé un partenariat avec BECI pour informer les entreprises belges des atouts économiques du continent africain, mais surtout pour minimiser les risques d’un investissement dans ces pays. ● Guy Gweth animera une conférence le 30 mars chez BECI. Pour aller plus loin Les entreprises européennes vont-elles rater le virage africain ? Conférence par Guy Gweth, président d’ACCI Le 30 mars à 11h chez BECI, suivi d’un walking lunch. Info et inscriptions : JP. Mergen – Tél. 02 210 01 77 ; jpm@beci.be BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 9 © R.A.
EEN, la porte d’entrée vers de nouveaux marchés Innovation, internationalisation, croissance : quelles priorités pour amener les PME bruxelloises à leurs objectifs en 2017 ? M ettre en relation des PME à la recherche de partenariats et les conseiller dans le développement de leurs affaires sur de nouveaux marchés, accompagner leur projet d’innovation : telles sont les principales missions d’Enterprise Europe Network. Réseau créé pour aider les entreprises européennes dans leur processus d’internationalisation et d’innovation, Enterprise Europe Network est composé d’organisations offrant des services personnalisés aux entreprises. La Chambre de Commerce de Bruxelles fait partie des 600 organisations composant le réseau, et offre les services aux entreprises bruxelloises conjointement avec impulse.brussels, qui se concentre sur le support à l’innovation, et notamment accompagne les porteurs de projets dans le cadre du programme Horizon 2020 et du SME Instrument. Accompagnement personnalisé Chaque client à la recherche de conseils et de contacts dans le cadre du développement de ses exportations ou importations reçoit un accompagnement personnalisé, assuré par les experts d’Enterprise Europe Network au sein des organisations partenaires du réseau. Au-delà de l’ensemble des pays européens, Entreprise Europe Network est également présent dans plus de 35 pays en dehors de l’Union européenne afin d’aider les entreprises à trouver des contacts et de l’information pour s’internationaliser sur ces marchés tiers. Au niveau européen, des informations sont données sur les réglementations en fonction des besoins des clients afin qu’ils puissent bénéficier pleinement du marché intérieur. Concrètement, un premier entretien permet de prendre connaissance des activités de la société, de ses besoins et objectifs de développement à l’international. Il permet d’évaluer la stratégie d’internationalisation de la société, la définition d’objectifs annuels et d’établir un 10 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 plan d’accompagnement axé sur les besoins et questions du client, pour l’aider à atteindre son objectif à court terme. L’impact espéré sur le développement de la société sera déterminé également. Le plan d’accompagnement conseils est validé par le client, qui s’engage à communiquer les résultats obtenus sur son activité. Mise en relation Au niveau de la mise en relation avec des entreprises étrangères, le client pourra diffuser le profil de sa société et sa proposition d’affaires sur la plateforme en ligne d’Enterprise Europe Network. La Chambre de Commerce assurera le suivi des expressions d’intérêt de sociétés étrangères et de la mise en relation avec le client jusqu’à la signature d’accords de coopération. La recherche proactive de partenaires potentiels répondant à la cible du client pourra être effectuée également. Parallèlement, le client sera invité à participer à des événements de matchmaking ciblés par rapport à son secteur d’activité. Il pourra ainsi établir son programme de rendez-vous personnalisés avec des entreprises de différents pays. En fonction de leur profil, secteur d’activité et besoins, les entreprises pourront être sensibilisées à des opportunités de bénéficier de financements européens ainsi que de la participation à des appels d’offre européens. Enfin, les sociétés sont invitées à communiquer les problèmes ou contraintes causés par certaines législations européennes. Ceux-ci seront communiqués anonymement à la Commission européenne, afin de tendre à faire évoluer les législations en tenant compte de l’avis des entreprises. ● Contact : JP. Mergen – Tél : 02 210 01 77 e-mail : jpm@beci.be www.brusselsnetwork.be © Thinkstock
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Les participants à la table ronde, de gauche à droite : Grégory Sanchez (Veolia), Angela Leone (Sales Consult), Frédéric Devisch (Alstom) et Stefan Steegmans (D’Ieteren). Table ronde : où trouver de bons commerciaux ? SALES & MARKETING BECI a invité 4 sociétés implantées à Bruxelles pour évoquer un profil désormais incontournable dans le développement des entreprises : les commerciaux. Qui sontils ? Où les trouver ? Comment les recruter ? Quelles sont leurs qualités indispensables ? La discussion – féconde et passionnante - a apporté beaucoup de réponses, parfois surprenantes. Alstom, Sales Consult, Veolia, D’Ieteren : ces 4 entreprises évoluent dans des secteurs fort différents. Equipement ferroviaire, développement commercial, gestion de l’énergie et industrie automobile. Et pourtant, ces 4 sociétés ont bel et bien un besoin fondamental commun : celui de travailler avec des commerciaux d’excellence. Comme dans beaucoup de domaines, les transformations du contexte économique et l’émergence des nouveaux médias ont imposé aux commerciaux d’évoluer. Les points de convergence de nos intervenants sont assez clairs : la fonction de commercial ne se limite plus à la seule mise en application de techniques de vente pure. Elle nécessite en outre une polyvalence accrue, une large expérience et des qualités humaines essentielles comme la passion, la curiosité, l’écoute active et l’enthousiasme. La parfaite connaissance des activités du client a aussi été fortement soulignée. Le recrutement des bons profils est par conséquent devenu une étape longue et délicate. La formation Contrairement à la France, les formations spécifiques de technico-commercial ne sont pas fort répandues en Belgique. Pour Angela Leone, administratrice déléguée de Sales Consult, ce n’est pas forcément un handicap : « Je ne crois pas qu’il faille revoir la formation des commerciaux en Belgique. Par contre, le problème se situe plus souvent au niveau du choix de l’orientation. Tout le monde n’a pas le bon profil. Régulièrement, nous avons des stagiaires très introvertis ou manquant d’assurance : si on est timide, on ne pourra pas aller vers son client. On ne doit pas non plus confondre le goût du relationnel, de la communication, avec la vente. Il y a donc des candidats que les écoles feraient peut-être mieux de décourager. A contrario, s’il faut avoir une certaine autorité, il ne faut 12 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 Julien Ide pas non plus une assurance démesurée, au risque de passer pour un ‘marchand de tapis’. » Pour Stefan Steegmans, Brand Manager Audi Retail D’Ieteren Bruxelles, responsable Audi Bruxelles, Anvers et Malines, la connaissance des langues est souvent insuffisante. « Nous recherchons des commerciaux qui sont au moins trilingues, voire quadrilingues. Dans notre secteur en Belgique, c’est devenu incontournable. » Selon Grégory Sanchez, directeur commercial de Veolia Belgique et Luxembourg, il existe bel et bien des lacunes dans les formations. « Je remarque que nos commerciaux devraient avoir de meilleures connaissances en project management. Pour vendre un produit ou un service, il faut absolument comprendre les étapes et processus qui ont conduit à sa mise en place. » Pour lui, la formation n’est pas un critère de choix déterminant. « Il m’arrive de recevoir des CV de candidats qui n’ont aucun bagage commercial. Si je pense que le profil possède des qualités intéressantes, je décide de le rencontrer. La personnalité et la motivation sont plus importantes que les études. Par contre, quelle que soit l’orientation, les jeunes sont très peu formés à ce qu’est réellement la vie en entreprise. » Les qualités Frédéric Devisch, responsable commercial d’Alstom Belgique : « Nos commerciaux doivent avant tout être des personnes de confiance car nous traitons beaucoup d’informations confidentielles. Nous travaillons principalement sur des marchés publics. Ceci implique d’être capable de trouver des solutions complexes et techniques. Le commercial idéal est un ‘business developer’ avec de bonnes compétences de marketing et de présentation. © Reporters
TOPIC En bref, il doit être polyvalent. Notre métier exige également d’être très réactif au service du client. La patience et la rigueur sont également des qualités indispensables. » Stefan Steegmans abonde, en soulignant aussi que le rôle du commercial a évolué : « Nos commerciaux ne sont plus de simples vendeurs, mais des sales advisors. Il faut plus penser à la qualité et ne pas se limiter à faire signer le client, c’est ce qui fait la différence. » Angela Leone : « Le bon commercial doit avant tout s’imposer des objectifs intermédiaires. Le trajet commercial est parfois long ; il faut savoir avancer par étapes ; se donner des indicateurs. C’est la maîtrise de chaque ‘checkpoint’ qui permettra finalement de conclure la vente. Ensuite, il doit avoir de bonnes capacités d’influence. Parfois, même avec tous les arguments, il est difficile de faire signer le client. Il faut pour cela trouver le déclencheur final, la pulsion. Il faut aussi posséder une vision stratégique du compte client et de sa chaîne de décision, pour pouvoir activer l’intérêt de chacun et converger vers l’accord. Il ne faut pas oublier que, chez le client, l’acheteur est parfois rémunéré en fonction des conditions qu’il obtient du fournisseur : il faut lui laisser des avantages et les avoir anticipés. Enfin, la satisfaction doit être réciproque. Le client de ne doit pas juste dire ‘oui’, mais ‘waouw’ ! Il paye, donc il doit y trouver un intérêt réel. » Pour Grégory Sanchez, « La première question qu’un commercial doit se poser porte sur les besoins du client. Il est donc impératif qu’il connaisse bien son client avant d’aller le voir. Un gros défaut des jeunes commerciaux est de privilégier le sms ou l’e-mail dans la communication. Or il est important d’entendre son client et de le voir, d’avoir un contact réel, humain. D’un autre côté, les techniques de vente habituelles ne suffisent plus pour convaincre. On ne vend plus tout seul. On doit davantage travailler sur les complémentarités. En développant un réseau, en allant dans des clubs d’affaires, dans les chambres de commerce... Le commercial doit construire une relation humaine avec son client. Il doit pour cela être curieux de tout, même en dehors de ses fonctions dans l’entreprise. Les connaissances en matière d’actualité, de culture et de politique sont très importantes. Un autre aspect à souligner est le rôle d’ambassadeur que doit jouer le commercial. Il représente l’entreprise dans les bons et les Votre mode d’emploi ! Nos atouts : • 50 ans d’expérience • Base de données connectée au VDAB pour la sélection de candidats bilingues • Une sélection sur les compétences et non les diplômes • Des compétences validées par la prise de références systématique CONTACTEZ NOS AGENCES DE BRUXELLES ( 02 502 32 99 Square Sainctelette 1-3 1000 Bruxelles bruxelles@konvert.be www.konvert.be VG.343/BU • 00158-406-20121029 • 00158-405-20121029 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 13 © Reporters
TOPIC mauvais moments. Et pour cela il faut beaucoup d’humilité. Et enfin, l’esprit de groupe est très important. Dans notre entreprise, les bonus sont calculés sur la marge rapportée par une équipe, et pas sur les performances individuelles. » L’expérience Selon Frédéric Devisch, l’importance de l’expérience dépend du secteur. « Dans le ferroviaire, nous recherchons des profils expérimentés. Vu l’ampleur de nos projets, nos clients souhaitent avoir des interlocuteurs expérimentés. Les commerciaux que nous recherchons doivent être également des experts. » « Il faut se rendre compte que, quand le client rencontre le vendeur, il en sait parfois plus que lui sur son marché et ses concurrents », ajoute Angela Leone. « Le processus de vente s’est déplacé en aval : le client s’est déjà informé. Le rôle du vendeur est dès lors d’aider l’acheteur à qualifier son besoin et lui démontrer qu’on a la meilleure solution pour lui. » Pour autant, l’expérience ne lui paraît pas prépondérante, « tant que la personne peut être formée en interne. La personnalité est beaucoup plus importante. Je préfère travailler avec quelqu’un qui fait preuve de débrouillardise et de bon sens que quelqu’un qui se targue d’avoir 25 années d’expérience mais qui n’aurait pas la bonne attitude. Par contre, la connaissance des nouveaux outils numériques me semble primordiale pour des commerciaux. Ils doivent être présents sur les réseaux sociaux et les comprendre. » Grégory Sanchez se démarque de ces deux points de vue : « Le marché a changé. On ne trouve plus de jeunes commerciaux prêts à s’investir comme parfois le requiert la fonction, car ils privilégient leur vie privée. Nous devons de toute façon les former nous-mêmes pendant 4 à 5 ans. Nous devrions d’ailleurs investir plus dans la formation de nos recrues. Par ailleurs, les jeunes commerciaux veulent de la flexibilité. Nous leur en donnons très peu alors que nous leur en demandons beaucoup. Nous devons évoluer de ce côté-là. » Stefan Steegmans remarque lui aussi un changement dans la mentalité des jeunes : « La distance entre le domicile et le lieu de travail est parfois un frein du côté des candidats. Ils pensent par ailleurs souvent qu’ils vont avoir de gros salaires dès le début de leur carrière. Et de plus en plus, ils font primer la vie privée sur le travail. ». Le recrutement Grégory Sanchez s’appuie encore une fois sur l’évolution du marché. « Je veux d’abord souligner qu’il faut faire la différence entre un vendeur ‘produit’ et un vendeur ‘services’. Ce ne sont pas les mêmes métiers. Nous n’avons pas encore déniché le bureau de recrutement idéal ; nous trouvons nos candidats potentiels chez nos clients ou nos fournisseurs, mais jamais chez un concurrent. Ils exercent en général d’autres fonctions que celle de commercial. Et puis, on voit apparaître la notion de mercenaire. Aujourd’hui, on change de poste beaucoup plus facilement. On observe ce phénomène même chez les plus de 50 ans. Chez les jeunes, nous avons un gros turnover avant 5 ans d’ancienneté. Mais en tant qu’employeurs ou recruteurs, nous devons également nous adapter. Par exemple, les clauses de non concurrence sont trop strictes. Il faudrait déjà limiter leur durée. Et n’oublions pas l’aspect de la rémunération. Le salaire fixe doit être suffisamment élevé. La partie variable de la rétribution doit juste être un bonus. » Selon Angela Leone, les réseaux sociaux sont incontournables dans le processus de recrutement. « Nous recevons de moins en moins de réponses lorsqu’on publie des annonces classiques. Tout passe aujourd’hui par LinkedIn. Nous nous connectons avec un maximum de personnes ; une forte activité sur le réseau augmente les chances d’entrer en contact avec des candidats potentiels. Le fait d’avoir des relations communes les rassure aussi et nous rapproche. Mais l’approche d’un candidat nécessite, outre la qualification, de déployer un argumentaire qui le motive et révèle son talent. Nous conseillons de le personnaliser : oubliez les pitchs formatés ; misez sur l’originalité et l’authenticité. » ● 14 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 © Reporters © Reporters
TOPIC Les participants à la table ronde Alstom – Frédéric Devisch, Responsable commercial Belgique Alstom conçoit et propose des systèmes, équipements et services pour le secteur ferroviaire : trains à grande vitesse, trains régionaux, métros, tramways et solutions de signalisation et d’infrastructure. En 2015/16, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 6,9 milliards d’euros et enregistré pour 10,6 milliards d’euros de commandes. Alstom, dont le siège est basé en France, est présent dans plus de 60 pays et emploie actuellement 31 000 collaborateurs. Son commercial idéal : Intègre, patient, réactif, rigoureux, proactif. Sales Consult – Angela Leone, Administratrice déléguée Sales Consult est une entreprise spécialisée en développement commercial. L’entreprise est active depuis 10 ans et réalise un chiffre d’affaire annuel de 1,5 million d’euros. Sales Consult se développe à travers 4 services : le diagnostic, le coaching, le recrutement et l’outsourcing. Son commercial idéal : authentique, passionné, fier, audacieux, ambitieux. Veolia – Grégory Sanchez, Directeur commercial Belgique et Luxembourg Présent sur les cinq continents avec 174 000 salariés, Veolia conçoit et déploie des solutions pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie. Le groupe accompagne les industriels, les villes et leurs habitants dans l’usage optimisé des ressources afin d’en augmenter l’efficacité économique, environnementale et sociale. Son commercial idéal : curieux, passionné, vrai, réaliste. D’Ieteren – Stefan Steegmans, Brand Manager Audi Retail D’Ieteren Bruxelles, responsable Audi Bruxelles, Anvers et Malines D’Ieteren assure la distribution en Belgique des véhicules des marques du groupe Volkswagen et de Porsche. Mais également la distribution de pièces de rechange et accessoires ainsi que la vente de véhicules d’occasion (My Way). Le groupe propose en outre des services de location à long terme et un éventail complet de financements automobiles. Son commercial idéal : empathique, enthousiaste, serviable, sens de la qualité. Donnez toutes les chances au talent ! t-interim Anderlecht Rue Wayez 147, 1070 Anderlecht ■ tél. 025 26 12 30 ■ anderlecht@t-interim.be BECI - Bruxelles métropol s 2017 www.t-interim.be 15 © Reporters
Mes collaborateurs, mes ambassadeurs SALES & MARKETING On entend souvent dire que les salariés sont les meilleurs ambassadeurs de leur entreprise. En effet, qui peut le mieux parler de sa société que ceux qui la composent ? Mais comment convaincre vos collaborateurs de devenir vos porte-drapeaux ? Quel sera leur rôle et comment celui-ci sera-t-il évalué ? Gaëlle Hoogsteyn V otre entreprise a un message, une vision et une identité propres. Vos collaborateurs, dès lors qu’ils y adhèrent et s’y identifient, sont de parfaits ambassadeurs de la marque. Lorsqu’ils communiquent de façon positive au sujet de votre entreprise, ils participent à sa bonne réputation et à sa crédibilité. Ils humanisent et personnifient votre marque. Mais comment les trouver et les choisir ? « Vos ambassadeurs doivent avant tout être représentatifs de votre entreprise », explique Patrick De Pauw, CEO de Social Seeder. Vous focaliser uniquement sur les managers serait une erreur. Pour recruter des ambassadeurs motivés, misez sur la diversité de fonction, d’âge, d’ancienneté… sans oublier les stagiaires, freelances, voire les collaborateurs pensionnés. « De façon concrète, vous pouvez les recruter par mail, via l’intranet, le magazine interne ou encore via une plate-forme interactive. » Enfin – et même si cela paraît évident – il faut impérativement respecter la règle du volontariat. Le collaborateur doit devenir ambassadeur parce qu’il affectionne votre entreprise et non uniquement parce qu’il y travaille. Toutes les entreprises rêvent d’employés passionnés, animés d’un fort sentiment d’appartenance. Ce n’est évidemment pas toujours le cas. Obliger, même de façon indirecte, un salarié à devenir ambassadeur (par exemple via une demande personnelle du manager lors d’un entretien d’évaluation), est totalement contre-productif. « Un salarié ne doit en aucun cas être contraint de s’exprimer sur sa société s’il n’en a pas envie et/ou ne se sent pas suffisamment à l’aise pour l’accomplir. Ignorer cette dimension revient à s’exposer à des dérapages plus ou moins malencontreux où personne ne sera gagnant au final. »1 16 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 Une meilleure visibilité et crédibilité Disposer d’un réseau d’ambassadeurs prêts à se muer en porte-parole vous permet de gagner en visibilité lors d’événements (sportifs, caritatifs, etc.). Mais, là où ils vous seront le plus utiles, ce sera sur le web et les réseaux sociaux. « De nos jours, des algorithmes complexes déterminent ce que l’on voit, partage et aime sur les réseaux sociaux. De ce fait, seul un faible pourcentage des personnes qui vous suivent sur les réseaux sociaux voit effectivement apparaître le message de votre entreprise. En demandant à vos ambassadeurs de relayer votre message (d’un simple clic !), vous élargissez le public touché », avance Patrick De Pauw. Par ailleurs, ces messages auront plus de crédibilité. En effet, les messages publiés par des ambassadeurs sont considérés comme 3 à 6 fois plus fiables que les messages partagés par l’entreprise elle-même2 . La parole d’une connaissance est jugée fiable à 78 %, là où celle exprimée par le PDG ne franchit pas le cap des 50 %3 . Une étude du groupe Nielsen4 a aussi démontré que, dans le cadre de leurs achats, 83 % des gens sont principalement influencés par leur environnement social direct. L’impact sur vos ventes peut donc être important si vos ambassadeurs relayent des messages positifs sur vos produits et services. « D’après notre expérience, un ambassadeur touchera en moyenne 300 personnes », assure Patrick De Pauw. Dans le cadre du recrutement Vos ambassadeurs peuvent aussi jouer un rôle important au niveau du recrutement en partageant les postes vacants avec leur réseau. Des collaborateurs fiers et motivés décriront votre entreprise comme un lieu de travail 1. Christophe Lachnitt – « Les collaborateurs, meilleurs ambassadeurs d’une marque sur le web social » – Superception – 24 mai 2016 2. Source : Keller-Fay Group – Article sur le Word of Mouth Advertising (bouche à oreille) - Avril 2014 3. Edition 2016 du Trust Barometer de l’agence de communication Edelman 4. Source: Nielsen Global Trust in Advertising Survey - Q3 2015 © Thinkstock
L’OUTIL INDISPENSABLE POUR DÉVELOPPER VOTRE BUSINESS AUPRÈS DES AGENCES ET DES ANNONCEURS LeFAC, c’est une base de données totalement dédiée et consacrée aux métiers et aux acteurs de la communication. LeFAC vous dit tout sur : - Les organisations, les organigrammes, les mouvements, les marques, les investissements, les dernières news … Avec LeFAC vous dépassez les frontières et vous accédez aux marchés Pan Europe (France, Benelux, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne et Portugal). - Les secteurs d’activité, adresses postales et e-mails des décideurs du Marketing et de la Communication - Les liens annonceurs et agences par marque (qui travaille avec qui ?) - Les investissements publicitaires des annonceurs par média (par ex. quel annonceur a le plus grand budget publicitaire en TV en Belgique) LeFAC est aujourd’hui l’outil indispensable pour une gestion optimisée de vos contacts et des données liées à vos clients et partenaires. DEMANDEZ UNE DEMO via www.lefac.com ou CONTACTEZ-NOUS : +32 2 737 70 20 *let’s connect is a company of TBS Group, leading intelligence solution and software provider for Marketing
Publi-reportage Dominique Leroy, CEO de Proximus. “Le stage de transition en entreprise (STE) est une formule bien pensée pour donner sa chance à un jeune. En lui offrant une première expérience de travail, il peut montrer ce qu’il sait faire, acquérir des nouvelles compétences. Par ailleurs, Actiris nous a proposé un soutien pour le volet administratif du stage, comme la rédaction du programme pédagogique.” Offrir à des jeunes bruxellois une première expérience professionnelle tout en bénéficiant de conditions avantageuses. Vous aussi vous souhaitez tester le STE ? Le principe est simple : une entreprise accueille un jeune de moins de 30 ans pour une période de 3 ou 6 mois et bénéficie d’avantages financiers. L’entreprise assure l’encadrement et le suivi d’un programme pédagogique et, au terme du stage, libre à elle d’embaucher le stagiaire ! Actiris présélectionne des candidats et organise une rencontre entre l’employeur et les futurs stagiaires : une formule avantageuse pour tous. ✓Proximus fait appel à Actiris pour recruter des stagiaires, racontez-nous ? Fin 2014, notre entreprise a fait face à une affluence de candidatures. Simultanément, le gouvernement bruxellois a mis en avant cette nouvelle formule de stage; nous avons voulu essayer le STE pour offrir aux jeunes une première expérience de travail chez Proximus. ✓Pour quels types de fonctions avez-vous proposé des stages chez Proximus ? Des fonctions diverses : support administratif, opérateur dispatching, collaborateur comptabilité, gestionnaire de dossier client, magasinier,... A l’issue du stage, une bonne partie de ces jeunes a pu trouver un emploi. La collaboration en chiffres 216 offres d’emploi 95 stagiaires 10 profils différents Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be ✓Quels sont les avantages financiers de cette mesure pour l’employeur ? Nous payons au stagiaire une indemnité mensuelle de 200 €. Bien sûr, il faut prévoir le coût de l’accompagnement en interne pour l’encadrement du stagiaire mais les avantages sont substantiels. Le stagiaire bénéficiera quant à lui d’une allocation de stage journalière de 26,82 € accordée par l’ONEM. ✓Que diriez-vous de la collaboration avec Actiris? La collaboration avec les consultants d’Actiris est excellente. Spécialistes de terrain, ils ont été à l’écoute de nos besoins et ont très rapidement compris nos attentes en termes de compétences recherchées. La personnalité et la motivation des candidats sont des éléments très importants pour nous : il ne suffisait donc pas de trier des CV et ça, Actiris l’a bien compris ! Avec le soutien du Fonds social européen
Près de 800 ambassadeurs engagés chez AG Insurance agréable. D’après Patrick De Pauw : « En impliquant vos collaborateurs dans la recherche de nouveaux talents, votre entreprise se forge une image d’employeur attrayant, et vous recevez de nombreuses candidatures spontanées, le tout à prix réduit. » Dans les grandes entreprises, on peut facilement trouver 10 à 15 % de collaborateurs-ambassadeurs. Dans les plus petites, ce chiffre peut monter jusque 80 à 100 %. Patrick De Pauw, CEO de Social Seeder Enfin, les ambassadeurs peuvent même devenir le visage de vos campagnes de recrutement. Le Service d’Incendie et d’Aide Médicale Urgente de Bruxelles (Siamu) a ainsi lancé en 2016 une grande campagne de recrutement en partenariat avec ses ambassadeurs. Les véhicules du Siamu ont ainsi été customisés par de grands panneaux « Devenez mon collègue », « Rejoignez-nous », où les protagonistes étaient en fait… les pompiers eux-mêmes. Quelques clés pour que cela fonctionne Pour que vos salariés aient envie de dire du bien de votre entreprise, il est nécessaire de leur montrer que vous vous souciez d’eux. Un collaborateur frustré n’aura pas envie de devenir votre ambassadeur. Rendez vos collaborateurs heureux, en leur offrant de bonnes conditions de travail, en écoutant leurs attentes et en les félicitant pour leur travail. « Dans les grandes entreprises, on peut facilement trouver 10 à 15 % de collaborateurs-ambassadeurs. Dans les plus petites – les entreprises familiales par exemple – ce chiffre peut monter jusque 80 à 100 % », assure Patrick De Pauw. Une autre clé du succès est aussi de faciliter la tâche des ambassadeurs. « C’est pourquoi, dans le cadre des réseaux sociaux, par exemple, nous conseillons aux entreprises de proposer des contenus ‘tout faits’ que les ambassadeurs n’ont plus qu’à partager », illustre Patrick De Pauw. Notre expert conseille aussi de ne pas les solliciter trop souvent, au risque qu’ils se lassent. « 1 à 2 sollicitation par mois est suffisante. » Enfin, il est aussi important de remercier vos ambassadeurs. Vous pouvez bien sûr les récompenser de façon matérielle (via un cadeau, un bon d’achat…), mais souvent, une reconnaissance honorifique suffit. « Mettez-les en avant sur votre site/blog, envoyez-leur un mail personnel de remerciement… Ils se sentiront reconnus et auront envie de continuer », conclut Patrick De Pauw. ● Frija Leunens Elle précise que, pour ses campagnes de recrutement ou de publicité, AG Insurance ne travaille pas avec des acteurs, mais – dans 80% des cas – avec ses collaborateurs. « L’engagement de nos ambassadeurs donne de la légitimité et de la crédibilité à notre marque. Cela nous permet de nous profiler comme une entreprise humaine et authentique », explique encore Frija Leunens. Pour elle, mesurer l’impact des ambassadeurs ne peut se faire que sur le moyen terme, soit environ 3 à 5 ans. « Entretemps, nous menons tout de même des enquêtes de satisfaction ponctuelles. Nous travaillons par exemple régulièrement avec le NPS (Net Promoter Score) qui mesure le nombre de personnes prêtes à recommander notre entreprise ». Par ailleurs, au niveau interne, renforcer l’engagement de nos équipes n’a que du positif. Des collaborateurs engagés et motivés seront plus productifs et auront à cœur de mener leur mission du mieux qu’ils peuvent avec, au final, des clients satisfaits. « Avec ce programme d’ambassadeurs, nous essayons de semer des petites graines pour une culture d’entreprise encore meilleure », conclut Frija Leunens. BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 19 « Les Jeux Olympiques de Londres, en 2012, furent en quelque sorte le berceau de notre programme d’ambassadeurs », commence Frija Leunens (Head of Branding & Sponsoring). À l’époque, la compagnie d’assurances avait lancé une plateforme interactive sur laquelle les gens pouvaient s’inscrire. Cela a bien fonctionné et, aujourd’hui, AG Insurance peut compter sur un réseau de 800 ambassadeurs, recrutés principalement via intranet. « Nous sommes toujours très actifs dans le domaine du sport (Jeux Olympiques et Mémorial Van Damme), mais nos ambassadeurs sont aussi actifs dans bien d’autres domaines », poursuit Frija Leunens. Citons, par exemple, l’animation sur les réseaux sociaux, l’écriture d’un blog, l’accueil des nouveaux collaborateurs, la présence sur des stands, l’inauguration de bâtiments, le volontariat… « Le point fort de notre fonctionnement est que chaque ambassadeur peut s’impliquer en fonction de ses propres intérêts », ajoute-t-elle. © R.A. © R.A.
La satisfaction client : clé de la fidélité SALES & MARKETING On dit qu’un client satisfait en vaut deux. Mais comment mesurer sa satisfaction de façon pertinente et efficace ? Avec quels outils et surtout que faire des résultats ? Point de vue d’expert. «B ien que ce soit a priori évident, mesurer la satisfaction des clients permet d’abord et avant tout de les garder », commence David Frenay, CEO d’Emolytics. En effet, on estime que le coût d’acquisition d’un nouveau client est de 5 à 10 fois supérieur à celui de rétention d’un client. Lorsqu’on a déjà une bonne base de clients, il faut donc mettre l’accent sur leur satisfaction. En mesurant la satisfaction des clients, on peut identifier les problèmes et les résoudre. Cela évite la « mauvaise publicité » autour de la marque. Selon l’expérience d’Emolytics, un client insatisfait aura tendance à le faire savoir à 10 personnes autour de lui, tandis qu’un client satisfait en parlera, dans le meilleur des cas, à deux personnes. Par ailleurs, il faut savoir qu’un client insatisfait dont on résout le problème deviendra par la suite plus fidèle à la marque. Pour notre expert, toutes les entreprises devraient mesurer la satisfaction de leurs clients, peu importe leur taille. « Mais bien sûr, pas de la même façon », précise-t-il. « Pour une entreprise disposant de plusieurs centaines (ou milliers) de clients, cela a du sens de mesurer régulièrement la satisfaction des clients afin de pouvoir entreprendre des actions. Ces sociétés ont aussi en général plus de moyens pour le faire. Pour une PME ou un commerce de proximité, cela a aussi du sens, mais à plus petite échelle. Cela peut, par exemple, passer par des petites enquêtes ponctuelles, via des formulaires web ou disponibles dans le point de vente. » La méthode choisie pour mesurer la satisfaction des clients dépend de l’objectif poursuivi, et chacune a ses 20 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 Gaëlle Hoogsteyn avantages et ses inconvénients. Le Net Promoter Score, par exemple, permettra de savoir combien de personnes sont prêtes à recommander votre entreprise. L’un de ses points faibles est qu’il utilise une base d’évaluation chiffrée (allant de 0 à 10) et qu’un 7 n’aura pas la même valeur selon les personnes. Travailler avec une échelle verbale (de très insatisfait à très satisfait) donne parfois une mesure plus précise. « Bien sûr, il est important de continuer à mesurer la satisfaction globale, mais de plus en plus d’entreprises intègrent cette satisfaction dans leurs KPI et mesurent la satisfaction sur des points précis (ex. : dans quelle mesure avez-vous pu joindre notre service clientèle ?) », explique David Frenay. David Frenay, CEO d’Emolytics. Vers une évaluation continue En termes de fréquence, l’idéal est de mesurer la satisfaction de façon presque continue, plutôt qu’une fois par an avec un grand questionnaire. L’une des grandes difficultés dans l’analyse de la satisfaction des clients est le faible taux de réponse, qui tourne en général autour des 10 %. « Les gens n’ont pas l’envie ou le temps de répondre à un formulaire de 100 questions auquel ils vont devoir consacrer une demi-heure. » Un autre inconvénient de l’enquête annuelle est que les résultats arrivent souvent très tard, soit quand le problème a disparu soit quand le client est déjà parti. « Mesurer la satisfaction au moment de l’expérience du client est beaucoup plus efficace. » Delhaize, par exemple, a récemment mis en place à la sortie de ses magasins des bornes tactiles via lesquelles le client indique sa satisfaction par rapport au temps d’attente aux caisses. Il lui suffit de choisir entre le feu vert, orange ou rouge. Pour David Frenay, ce n’est pas une mauvaise idée, mais cela manque peut-être un © R.A. © Thinkstock
La satisfaction, un objectif affiché L’une des principales difficultés des enquêtes de satisfaction : le faible taux de réponse. peu de données permettant d’analyser les résultats et de vérifier la représentativité de l’échantillon. « Dans un grand magasin, j’installerais plutôt des bornes dans différents rayons afin de pouvoir réagir plus activement ». Disposer d’un service de plaintes est aussi utile, car cela permet de détecter immédiatement les insatisfactions et d’essayer d’y apporter une solution. « Mais pour être honnête, seules les grosses entreprises peuvent s’offrir ce genre de département qui demande beaucoup de ressources humaines et d’investissement en formation. » Il n’est pas rare de voir des entreprises désactiver temporairement leur lien vers le service de plaintes sur leur site car les équipes derrière n’arrivent pas à suivre. Taux de participation : trucs et astuces Dans notre société, le temps est un facteur clé. Une longue enquête risque d’être abandonnée en cours de route voire directement placée dans la corbeille. « C’est pourquoi nous proposons de plus en plus des mini-questionnaires de 2-3 questions, auquel on peut répondre en moins de 30 secondes. Ces mini-sondages sont proposés directement après l’interaction avec le client (achat sur le web, visite du site, contact avec le helpdesk,…) et permettent de mieux comprendre l’expérience du client et de réagir rapidement en cas de dysfonctionnement. » Proposer des enquêtes anonymes permettra d’augmenter le taux de réponse aux enquêtes. « Les répondants n’ont pas forcément envie d’être identifiés ou recontactés. Il faut leur proposer sans leur imposer », explique David Frenay. C’est pourquoi les enquêtes en ligne prennent de plus en plus le pas sur les enquêtes par la poste ou celles menées de vive voix par des enquêteurs. « On est toujours un peu moins honnête en face à face », assure-t-il. Certaines entreprises proposent aussi de tenter de remporter un cadeau. David Frenay n’y est pas très favorable. « Cela peut fausser les résultats car certaines personnes participent plusieurs fois afin d’augmenter leurs chances de gagner. » Que faire des résultats ? Pour que ces enquêtes aient du sens, il faut bien évidemment que leurs résultats ne restent pas lettre morte. En fonction du bureau d’études avec lequel elle travaille, l’entreprise pourra disposer de rapports trimestriels, mensuels, voire Côté satisfaction client, la banque Belfius affiche clairement ses ambitions : « 95 % de clients satisfaits, on se donne à 100 % pour y arriver ». Tel est le slogan lancé par l’entreprise en 2014. Pour Lieve Schurgers, responsable Customer & Competition Research, c’est bien plus qu’un slogan : « Il s’agit de l’essence même de notre stratégie. C’est pourquoi ce taux de satisfaction a été intégré dans les contrats de management en plus des objectifs commerciaux ». Chaque année, la banque mesure donc la satisfaction de 500.000 clients. « La méthodologie n’est pas la même selon la cible », explique Lieve Schurgers. « Ainsi, nous mesurons la satisfaction des clients publics une fois par an et celle des clients privés deux fois par an ». Chez Belfius, les enquêtes de satisfaction sont organisées par deux bureaux externes et menées sur trois canaux : online, par téléphone et par écrit, avec, en moyenne, un taux de réponse de 15 %. « Par la suite, nous déterminons les points sur lesquels agir en priorité, c’est-à-dire ceux qui influencent la satisfaction globale », poursuit Lieve Schurgers. « En plus de ces grandes enquêtes, nous mesurons aussi la satisfaction de façon continue grâce à l’input de différents services comme le helpdesk, le service des plaintes, l’équipe des médias sociaux, le réseau d’agences, afin de pouvoir réagir rapidement si un problème ponctuel se présente. » Enfin, d’autres types d’enquêtes ad hoc sont effectuées lors de moments-clés (crédit, placement…). « Depuis deux ans, nous constatons que la satisfaction des clients est en hausse. Nous allons donc continuer sur cette voie », conclut-elle. hebdomadaires. « Il est très important de communiquer ces résultats en interne et d’être transparents afin que les équipes puissent comprendre les changements qu’on leur demande, s’adapter, voire prendre des initiatives. » Certains bureaux proposent aussi des pistes de solutions. Mais pour David Frenay, « c’est en général les gens du business eux-mêmes qui seront le plus aptes à trouver des mesures d’amélioration. » Le client est aussi l’une des meilleures sources d’idées nouvelles, d’où l’importance de poser tout de même au moins une question ouverte. Enfin, notre expert conclut que, selon lui, une enquête sera plus objective si elle est réalisée par un bureau externe. « Le client, tout d’abord, se sentira plus libre de donner son ressenti réel s’il sait que l’analyse est réalisée par des professionnels. Ensuite, au niveau des résultats, il sera toujours nécessaire de parler des points négatifs. Cela passe en général beaucoup mieux lorsque c’est mis en avant par un bureau de consulting que par un collègue qui n’aura pas toujours le courage de souligner ce qui va moins bien. » ● BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 21 © Thinkstock © R.A.
SALES & MARKETING Ventes et internet : comment respecter la protection des données ? Si, comme plus de 80 % des entreprises, vous disposez de votre site web, éventuellement même d’un webshop, la nouvelle réglementation européenne sur la protection des données (RGPD) qui s’appliquera dès mai 2018 vous concerne. Il ne vous reste que peu de temps pour vous y conformer. Le défi n’est pas insurmontable, mais nécessite une bonne préparation. V ous vous dites sans doute que, comme vous n’avez qu’un site purement informatif, la législation sur la protection des données, dont le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), ne vous concerne pas – puisqu’elle ne couvre que les données à caractère personnel. « Détrompez-vous ! », avertit Sabine Mersch, de Legal Consulting & Management (LCM), une société spécialisée dans le conseil légal ainsi que la conformité (« compliance ») et la certification en matière de vie privée. Au mois de février, elle animait chez BECI un séminaire précisément consacré au RGPD. « Même avec un site informatif, vous pouvez être soumis aux exigences de cette législation, notamment si votre site internet collecte des données personnelles via un formulaire d’inscription ou des cookies », précise Mme Mersch. « Dans ce cas, il est nécessaire d’informer l’utilisateur sur les données que vous collectez et l’usage qui en est fait via une ‘politique vie privée’, laquelle doit contenir une série d’informations obligatoires, sachant que le nombre de ces informations augmente avec le RGPD. En tant que propriétaire du site, il faut aussi noter que vous serez soumis à d’autres législations pour votre site. Ainsi, le code de droit économique vous oblige à faire figurer diverses mentions légales. De même, si vous utilisez des cookies, autres que strictement nécessaires pour l’usage du site, comme Google Analytics par exemple, vous devrez obtenir un consentement préalable de l’utilisateur et l’informer, via un lien informatif, sur les caractéristiques des cookies et les données qu’ils collectent, avant leur usage. Sans oublier d’indiquer les conditions d’utilisation du site, ni de protéger votre propriété intellectuelle. » 24 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 Marc Husquinet Site d’e-commerce Reste que, clairement, le RGPD aura une influence plus grande sur les sites interactifs, comme les sites d’e-commerce qui collectent et traitent un plus grand nombre d’informations à caractère personnel. Du coup, au-delà des aspects évoqués ci-dessus, ces sites devront respecter une politique vie privée très stricte et informer le visiteur de la motivation de la collecte de données et de l’utilisation qui en sera faite. Par ailleurs, il faudra conclure avec l’acheteur un contrat qui respectera le droit économique spécifique à la vente sur internet, en plus des conditions générales de vente, notamment en termes de garantie, de délai de paiement, de droit de rétraction, etc. De même, il faudra informer très précisément l’acheteur sur l’offre faite (prix TVA comprise, par ex.) et les étapes de l’offre (récapitulatif précis, confirmation claire de l’accord d’achat…). Un autre aspect important pour le propriétaire d’un site est la nécessité de demander un « opt-in » (accord d’adhésion) pour le traitement des données à des fins de marketing direct ; non seulement de la part du site qui collecte les données, mais aussi de toute société susceptible de les exploiter, par exemple une filiale dans le cadre d’une newsletter. L’utilisateur doit également se voir offrir la possibilité de s’opposer au traitement à des fins de marketing direct. Enfin, l’entreprise devra clairement décider à qui elle destine son site : Belgique uniquement, certains pays spécifiques (auquel cas l’internaute pourra invoquer la législation de son pays), ou tous les pays. Nombre des exigences évoquées ci-dessus sont définies dans le RGPD qui entrera en vigueur en mai 2018 et auquel toutes les entreprises devront se conformer. « Toutes les sociétés établies en Europe ou non et qui fournissent des services à des utilisateurs en Europe sont concernées », insiste 0111011 0111011 0111011 0111011 01110 0111011 © Thinkstock
La conformité, gage de confiance TOPIC Pour Damien Jacob, professeur et consultant en e-business, e-commerce et stratégies web, plusieurs réglementations s’appliquent au niveau de la présence et de la vente sur internet. Ainsi, l’entreprise doit présenter différentes informations sur elle-même, tant sur le web que les réseaux sociaux d’ailleurs, pour assurer une grande transparence de ses activités. De même, la législation sur la vie privée est d’application et nécessite d’indiquer quelles données sont collectées, à quelles fins, durant quel délai, etc., avec possibilité pour le visiteur du site d’en prendre connaissance et le cas échéant de les modifier. Par ailleurs, la réglementation sur l’e-commerce est d’application uniquement dans un cadre B-to-C, avec des règles strictes en matière de confirmation d’achat et de délai de rétraction notamment. « Toutes ces législations sont harmonisées à l’échelle européenne, même si l’on constate dans les faits qu’elles ne sont malheureusement pas toujours respectées. » Il faut dire que les sanctions sont rares en l’absence de plaintes, et peu de particuliers déposent plainte. Reste le risque de mécontentement sur les réseaux sociaux (une caisse de résonance à ne pas négliger) ou celui de voir un concurrent porter plainte pour concurrence déloyale. « Une étude faite fin 2016 par mes étudiants sur environ 200 sites web en Wallonie montre que plus de 80 % d’entre eux ne sont pas conformes à la législation », confie encore Damien Jacob. Qui ajoute dans la foulée que les grands sites sont eux en règle et que les infractions à la législation sont parfois minimes. « Or une rapide analyse permettrait d’identifier les problèmes, la mise en conformité pouvant se faire souvent en quelques heures. » Il conseille aux entreprises de s’informer et de se former, car « La conformité est un gage de confiance pour l’internaute. D’ailleurs, l’harmonisation européenne devrait être tout bénéfice pour un pays exportateur comme la Belgique. » Dossier téléchargeable : http://www.retis.be/dossier-reglementation-e-commerce-en-belgique/ Sabine Mersch. Et de citer le cas des hébergeurs « cloud » qui stockent des données pour ces sociétés. Bref, « Le RGPD est certes complexe, mais il faut savoir que les obligations qu’il contient existent déjà en grande partie depuis 1992 en Belgique via la ‘Loi vie privée’. Les entreprises auraient déjà pu et dû s’y conformer bien avant ». Check-list et mesures organisationnelles Pour aider les entreprises à mettre leur site en conformité avec le RGPD et les autres législations applicables, LCM propose une analyse de conformité des sites, ainsi qu’un cahier des charges multidisciplinaire qui sera soumis au développeur du site pour en garantir la conformité. Mais, rappelle Mme Mersch, « Le RGPD ne se limite pas à la conformité du site. Il porte aussi sur des mesures organisationnelles liées au traitement des données personnelles, avec notamment l’obligation de créer un registre des traitements ou de désigner un ‘data protection officer’. » Là aussi, LCM propose divers services dont la création d’une feuille de route, ainsi que de la « privacy by design » via la mise en conformité des processus de traitement des données, dès Le RGPD ne se limite pas à la conformité du site. Il porte aussi sur des mesures organisationnelles liées au traitement des données personnelles. Sabine Mersch, Legal Consulting & Management leur conception. « Notre conseil : ne cherchez pas à tout faire en même temps. Le but est de dégrossir la matière puis de faire les efforts les plus pointus sur les éléments les plus risqués. Il ne faut pas viser la perfection en tout, mais cartographier où le bât blesse le plus souvent et avec le plus de risques. » Et Sabine Mersch de conclure: « Le RGPD exigera certes un budget spécifique, mais permettra d’améliorer la compétitivité du secteur de l’e-commerce en Europe car il renforcera la confiance de l’acheteur dans le site marchand. » D’autant que les amendes en cas de non-respect de la législation sont plutôt salées : jusqu’à 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires annuel global de l’entreprise. ● Données personnelles : en savoir plus BECI étudie la nouvelle Réglementation européenne sur la protection des données (RGPD) et ses implications à travers trois formations organisées ces prochains mois : • 24/03, de 14h à 16h Les données personnelles et mon organisation – par où commencer ? • 12/05, de 14h à 16h Les données personnelles et le big data – comment implémenter la « privacy by design » ? • 23/06, de 14h à 16h La protection des données personnelles et l’Internet des objets – est-ce compatible ? Info et inscriptions : Danaï Siakoudi – dsi@beci.be ; +32 2 563 68 58 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 25 © R.A.
TOPIC SALES & MARKETING Facture électronique : l’effet « boule de neige » attendu cette année En avril 2016, le nombre de factures électroniques a dépassé le volume de factures « papier » en Belgique. Mais il reste du chemin à parcourir pour arriver au 100 % électronique, notamment dans les PME. Un nouveau cadre européen d’interopérabilité des factures électroniques – Peppol – devrait jouer un rôle d’accélérateur. Olivier Fabes À en croire l’Agence pour la Simplification Administrative (ASA), qui dépend du Secrétaire d’État Théo Francken, une majorité d’entreprises facturent désormais électroniquement. D’après une étude parue en avril 2016, le nombre de factures électroniques – estimé à un peu plus d’un milliard par an dans notre pays – est pour la première fois supérieur au nombre de factures papier. Les pouvoirs publics ont évidemment un rôle moteur à jouer. Après avoir mis sur un pied d’égalité juridique factures électronique et papier, il s’agit à présent de changer les habitudes, en particulier chez les plus petits émetteurs (les PME). Obligatoire en 2020 ? « L’État fédéral réduit sans cesse les factures en papier. Celles-ci auront totalement disparu le 1er janvier 2020. Dès juillet 2017, toute entreprise qui le souhaitera pourra facturer de manière électronique. Et dès 2018, pour participer à un marché public, il faudra facturer électroniquement. Actuellement, 52 % des factures sont électroniques, ce qui a déjà permis au fédéral d’économiser près d’un milliard d’euros (977 millions). Après le passage à 100 % d’e-facturation, attendu pour 2019 au plus tard, l’économie supplémentaire sera de 2,39 milliards », déclarait Théo Francken au journal Le Soir, en janvier dernier. Il est répété que le traitement d’une facture électronique coûterait 70 % de moins que celui d’une facture papier. Dès lors, pourquoi toutes les entreprises ne se jettent-elles pas dessus ? Outre le poids des habitudes, il y a le fait que l’automatisation complète d’un processus de facturation électronique « de machine à machine » – on ne parle pas ici de l’envoi d’une facture PDF qui finit par être imprimée – nécessite un minimum de travail informatique. Il faut qu’émetteur et récepteur parlent le même langage, dans un cadre sécurisé. Si, ces dernières années, nombre de grandes entreprises sont montées dans le train de l’e-invoicing, « aspirant » au passage leurs principaux fournisseurs, nombre de PME restent au bord du chemin. Par manque d’intérêt, temps ou compétences techniques. Peppol Un nouveau standard d’interopérabilité, sorte de lingua franca européenne promue par les autorités, pourrait changer 26 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 les choses. Son nom : Peppol ou Pan-European Public Procurement Online. Initié il y a plus de deux ans par la Commissaire européenne Nellie Kroes, en charge de l’agenda numérique, ce code européen de la facturation électronique est réellement devenu opérationnel en 2016. En Belgique, c’est le Fedict – le service public fédéral Informatisation – qui en assure la promotion et le support, vis-à-vis des pouvoirs publics comme des entreprises. L’énorme avantage de Peppol, explique le Fedict, c’est son côté ouvert, qui en fait une sorte de glossaire permettant d’interconnecter différents systèmes souvent hétéroclites (propriétaires). En Norvège, qui a facilement 3 à 4 ans d’avance sur nous en la matière, une écrasante majorité d’entreprises utilisent déjà des systèmes compatibles Peppol. Depuis le 1er janvier 2017, l’administration flamande joue un rôle pionnier en matière de migration de ses systèmes de facturation vers ce standard. D’autres niveaux de pouvoirs devraient suivre. Pour que les PME embraient, il est essentiel que les principaux éditeurs de logiciels comptables ou de facturation intègrent Peppol à leur offre. C’est déjà le cas pour les applications d’e-facturation belges Koalaboox ou POM, par exemple. Les comptables ont aussi un rôle à jouer pour promouvoir l’e-facturation. Les choses commencent à bouger du côté de l’offre mais, à en croire les experts du Fedict, les entrepreneurs ne doivent pas hésiter eux-mêmes à interpeller leurs fournisseurs informatiques. Cela ne pourra qu’accélérer l’apparition de solutions simples, intégrées et abordables. Pour que d’ici 2020, envoyer une facture « full electronic », sans intervention humaine, devienne aussi facile que d’envoyer un e-mail. ● Pour en savoir plus : www.efacture.belgium.be ; www.peppol.eu/adoption/adoption/Belgium © Thinkstock
TOPIC La marque « Bruxelles » fait-elle vendre ? SALES & MARKETING Dans quelle mesure le nom de la capitale européenne fait-il vendre ? En tout cas, de nombreuses entreprises, de tailles et de secteurs divers, s’en revendiquent. Certaines même associent « Brussels » à leur nom sans y être forcément localisées – jusqu’au « Brussels South Charleroi Airport ». Nous avons interrogé quelques entreprises « labellisées bruxelloises ». Q uelle est la valeur commerciale de la marque Bruxelles ? À l’époque où la revue Brand Channel s’était interrogée à ce sujet, elle l’avait estimée à 456 milliards de dollars, soit une valorisation supérieure à celle de la Flandre, de la Wallonie ou de la Belgique. Ce calcul, certes théorique, se basait notamment sur la notoriété et la présence dans différents médias mondiaux. Intuitivement, la marque Bruxelles assure une visibilité accrue. Qu’en pensent nos interlocuteurs ? Nous avons posé la question de l’identité à Bernard Gustin, CEO de Brussels Airlines, dont la compagnie vient de passer sous le contrôle de Lufthansa. « Sur le marché européen, on est face à des marques globales, connues dans tous les pays. Nous sommes connus en Belgique, mais pas si bien à l’international. Par contre, Bruxelles est connue dans le monde entier. Notre choix en 2001, de façon très pragmatique, a été de dire : il faut que les gens comprennent exactement qui nous sommes. Nous relions Bruxelles au reste du monde, simplement parce que Bruxelles est connue dans le monde entier et qu’on en parle tous les jours dans les médias. Nous avons construit là-dessus et on n’a pas en s’en plaindre. Quand on n’a pas une marque globale, il faut qu’on puisse reconnaître ce que vous faites. » L’actionnaire Lufthansa a d’ailleurs fait le choix de capitaliser sur la marque : « La force du groupe Lufthansa est d’avoir des marques locales très fortes, que ce soit en Belgique, en Allemagne, en Suisse, en Autriche. Il faut maintenant initier les processus, unifier ce qui peut l’être pour avoir la masse critique et la force de Lufthansa dans notre moteur, tout en gardant cette spécificité. Si l’on vient avec une marque générique et générale, comme d’autres l’ont fait, mais en partant de rien, on va juste être une ’Me Too Airline’, sans différenciation. Or, sur chacun de ses ‘home markets’, Lufthansa a par rapport à ses concurrents une vraie marque proche et forte. Ce qu’il faut, c’est capitaliser sur cette marque. » Un synonyme de qualité Mais « Brussels », ce n’est pas qu’une destination et un lieu notoires. C’est aussi un synonyme de qualité, souligne Fabienne Vaerewyck de l’association Brussels Exclusive Labels, qui fédère 80 enseignes bruxelloises de prestige, qui se distinguent par la haute qualité de leurs produits et services. Vincent Delannoy Bernard Gustin À l’international, certains secteurs sont-ils mieux connus ? « Oui, le quartier du Sablon pour ses antiquaires et les bonnes tables bruxelloises ont excellente réputation auprès des touristes et hommes d’affaires », nous répond Fabienne Vaerewyck. « Mais cela va plus loin. Nous offrons une qualité qui ne se retrouve pas à l’étranger. C’est différent des grandes maisons internationales que l’on retrouve dans chaque grande ville. » En d’autres termes, paraphrase notre interlocutrice, nous offrons des produits particuliers issus d’un savoir-faire et d’une authentique tradition artisanale. Ce que confirme la maison Vervloet, active dans les bronzes d’art et qui exporte 80 % de sa production : « Auprès de nos clients, le nom de Bruxelles est très apprécié et constitue un atout », témoigne Isabelle Hamburger. « Ces dernières années, c’est une tendance qui s’amplifie. » Pourquoi ? « C’est un gage de qualité », répondent les clients de Vervloet, qui ont connu la maison bruxelloise à travers des salons organisés au Moyen-Orient, en France, à Moscou, en Italie… « Quand les clients demandent l’origine du produit et qu’ils entendent Bruxelles, des étoiles brillent dans leurs yeux ! », affirme Isabelle Hamburger. « À Bruxelles, nous savons former et garder nos artisans. On reparle aussi de plus en plus de l’artisanat. Il était temps. » Bière… et ketchup ! Même son de cloche chez Olivier de Brauwere, co-fondateur de Brussels Beer Project : « Les bières belges ont une excellente réputation, mais le ‘Brussels’ permet de nous distinguer. Nous sommes arrivés dans un marché traditionnel dominé par quelques familles et de grands actionnaires. Nous nous démarquons par deux aspects : BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 27 © Reporters
TOPIC Brauwere. Il le confirme : être de Bruxelles, ça compte à l’international : « Les projets et les produits locaux ont beaucoup la cote. Notre nom est une manière de refléter ce sentiment de communauté, pour participer au projet. À l’exportation, les bières belges sont très reconnues, mais le créneau plus local est étonnamment très peu visité. Notre importateur japonais, qui est un grand enthousiaste de notre capitale, a choisi de s’appeler Brussels Co. » Isabelle Hamburger et les créations de la maison Vervloet. la créativité sur nos bières et notre côté collaboratif. Chez nous, pas de référence à une tradition d’abbaye, mais à la créativité et à notre savoir-faire. Notre communauté est large et cosmopolite, mais très tournée vers Bruxelles. » Pour lui, l’identité bruxelloise est « fondamentale et naturelle » : « Notre projet est né ici, notre brasserie se trouve au cœur de la ville, à la rue Dansaert. Bruxelles nous inspire beaucoup dans nos créations. Et notre équipe est composée de Bruxellois, de naissance et d’adoption, ce qui reflète d’ailleurs la réalité bruxelloise, cosmopolite et aux nombreux visages et facettes. » Le multiculturalisme est une valeur qu’il associe à Bruxelles et qui est, selon lui, en adéquation avec le côté convivial de la bière : « Cette réalité s’exprime dans notre équipe à la fois francophone, néerlandophone et multilingue. Nos collaborateurs comptent aussi des Bruxellois d’adoption qui viennent d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne… » Il est vrai qu’en matière de gastronomie, en général, la renommée bruxelloise n’est plus à faire. En témoigne encore la très savoureuse Brussels Ketjep, une entreprise active dans la fameuse sauce tomatée, lancée par un Bruxellois d’adoption qui se fait appeler par son prénom : Sylvain. L’idée : un « produit ketchup » qualitatif, à destination principalement des restaurants. Convaincus, les clients lui demandent aussi une mayonnaise de qualité ainsi que de la moutarde. Les produits font leur entrée chez Rob et envahissent la Belgique, aidés par le « Brussels » qui permet de transcender le caractère francophone ou flamand du produit en convainquant l’ensemble du marché belge. L’international se développe : France, Luxembourg, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Israël… Mais la base, explique Sylvain, est d’être un très bon produit dans son marché local, comme la bière, les frites et le chocolat. « Les sauces peuvent accompagner la vague », dit-il. Des produits simples de qualité. Une sauce ketchup réinventée – avec aussi la première sauce envoyée dans l’espace ! C’est cela aussi, la marque Brussels. Marque internationale Actuellement, même si le Brussels Beer Project réalise deux tiers de ses ventes à Bruxelles, il exporte aussi dans 20 pays, France et Japon en tête. « Nous voulons continuer à nous développer à la fois chez nous à Bruxelles, mais aussi à l’international, pour un public de ‘beer lovers’ et de ‘beer geeks’ : des clients à la recherche d’un produit rare, spécial et au goût spécifique », reprend Olivier de 28 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 Et pour Brussels Airlines ? La compagnie a la garantie d’utiliser sa marque jusqu’en 2018, mais après ? Bernard Gustin imagine-t-il une marque belge aussi forte sans « Brussels » ? « Soyons clairs : je ne pense pas qu’il y ait un moratoire sur la marque Brussels Airlines. Il se peut très bien que, dans dix ans, la marque soit toujours Brussels Airlines. Aujourd’hui, c’est une marque qui est forte en Belgique et en Afrique, mais qui n’a pas la force suffisante dans le reste du monde. Or, nous avons maintenant une ambition très forte sur le transatlantique. Et nous lançons cette année Mumbai. Si je pouvais assurer aux diamantaires d’Anvers qu’ils volent sur Brussels Airlines, bleu et rouge, mais qu’à Mumbai, je puisse repeindre l’avion en jaune et bleu et l’appeler Lufthansa Belgium, je me dis que ce serait formidable. Je dois reconnaître cette faiblesse-là. L’idéal serait un nom qui concilie notre force belge et notre dimension africaine en y ajoutant une reconnaissance internationale. Pour l’instant, il n’y pas de raison de changer, mais ce serait une erreur de dire : on ne changera jamais. » City marketing : du travail à faire En conclusion, Bruxelles fait-elle vendre ? « Oui, clairement », répond Olivier de Brauwere, « à la fois à Bruxelles et à l’international. Nous vendons de plus en plus en Flandre et en Wallonie. Sans doute davantage pour notre côté collaboratif que par l’aspect proprement bruxellois. Pour l’international, l’origine a une importance très forte dans certains pays, comme le Japon. Là, le ‘Brussels’ est un atout de taille. » Sylvain, le fondateur de Brussels Ketjep, abonde dans le même sens : « Pour la qualité des produits, les recettes utilisées. Le Brussels rassure aussi les clients. En matière de gastronomie, nous sommes réputés. Je pense que c’est un avantage par rapport à d’autres villes dans le monde. À Bruxelles, nous avons les gaufres, les bières, des chocolatiers. C’est un nom clairement lié à la gastronomie. » Olivier De Brauwere aux côtés de Dimitri Van Roy : les fondateurs du Brussels Beer Project © Reporters © Reporters
TOPIC « Oui », répond lui aussi Bernard Gustin, « mais il faut y travailler de manière plus globale, à deux niveaux. Au cours des années, on a réussi à faire de Bruxelles la capitale indiscutable de l’Europe. Nous entretenons en tant que Bruxellois une relation avec les institutions européennes qui n’est, à mon avis, pas suffisamment forte. On ferait beaucoup mieux d’être beaucoup plus proche, d’intégrer beaucoup plus cette dimension dans la ville bruxelloise et d’en faire une fierté, à l’exemple de ce que fait Washington. C’est une force et pas une contrainte. Les institutions européennes font que Bruxelles est une des plus grandes villes au monde. La deuxième chose – et on essaye d’y travailler sur nos campagnes – est que le marketing de Bruxelles n’est pas suffisamment fort pour la vendre d’un point de vue touristique. Or, c’est une ville exceptionnelle. Aujourd’hui, Bruxelles fait vendre parce que c’est la ville où les eurocrates doivent aller, ou bien pour participer à une réunion dans un siège central. À l’instar d’un Barcelone, qui a peut-être été à l’extrême, Bruxelles doit devenir une ville où j’ai envie de passer un week-end parce que je peux y faire des choses exceptionnelles et que, à 100 km, je peux aller à la mer en été, Brussels Ketjep : une gamme de sauces de qualité, estampillées « Bruxelles ». dans la neige en hiver, aller voir Bruges, Anvers… Là, un vrai travail doit être réalisé – travail que de nombreuses initiatives, telles que Sprout to be Brussels, ont entamé l’année passée peu après les attentats. À l’international, il faut faire savoir que Bruxelles est une ville exceptionnelle… Tous les atouts sont là, mais on ne les met pas suffisamment en valeur. » ● À KINEPOLIS, NOUS PRIVILÉGIONS LE SUR-MESURE POUR NOS CLIENTS. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET Il existe toutes sortes d’évènements. Exubérants ou intimes. Petits ou grands. Avec ou sans restauration. Avec ou sans fi lm… Il est donc parfaitement logique que nous proposions toujours une solution sur mesure. Trouvez l’inspiration sur kinepolisbusiness.com ou appelez Alisson Sinéchal ou Nick Peerts au 02 474 26 30 Bien plus que du cinéma. BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 29 © Reporters
ENTREPRENDRE TRANSITION Vincent Callebaut marquera-t-il Bruxelles de son empreinte ? L’architecte belge Vincent Callebaut nous avait habitué à d’impressionnants projets dans les pays asiatiques ou du Proche-Orient, mais aussi aux États-Unis ou dans les pays nordiques. Le revoici en quelque sorte de retour au bercail avec un projet qui concerne cette fois le site de Tour & Taxis. Mais Bruxelles est-elle prête ? Johan Debière L es conférences ont ceci d’intéressant qu’elles permettent parfois à deux personnalités de se rencontrer. En l’occurrence, c’est après une présentation de son travail demandée il y a deux ans par Extensa, filiale de promotion immobilière d’Ackermans & van Haaren (AvH), que Vincent Callebaut a rencontré Luc Bertrand, le président du conseil d’administration d’AvH. Intéressé par sa démarche, celui-ci lui a demandé de réfléchir à un projet out of the box qui pourrait se déployer sur le site de Tour & Taxis, propriété d’Extensa. « Je me suis mis au travail avec d’autant plus d’intérêt que je connais cette vaste zone où j’ai vécu pendant mes études », nous a confié Vincent Callebaut. Avec une réflexion intéressante nourrie par un sentiment de nécessité ; celle de « faire revenir le centre de gravité de la Région du quartier européen vers cette zone du canal qui le mérite bien ». De l’esprit foisonnant qu’on lui connaît est sorti un projet aux antipodes de ce que l’on a l’habitude de trouver en Région bruxelloise. Avec d’une part un ensemble de trois « forêts verticales » résidentielles de 100 m de haut et s’étendant sur une surface totale de 85.000 m², et d’autre part, un projet portant sur les 50.000 m² de la Gare Maritime transformée en un « biocampus » avec espaces multifonctionnels dédiés au commerce, à des espaces de bureaux et à des équipements collectifs. À l’arrivée, le projet présenté a quelque peu désarçonné ceux qui découvraient peut-être pour la première fois la patte très caractéristique et pas forcément consensuelle de l’architecte. Son projet est certes marqué, aux antipodes des immeubles plutôt rectilignes auxquels Bruxelles nous a habitués depuis longtemps, mais conforme à son style. En outre, il lui avait été expressément demandé de créer un projet original, qui réinvente l’architecture bruxelloise souvent basée sur une rentabilité immobilière immédiate et qui « tranche avec la forme des boîtes à chaussures posées les unes à côté des autres, comme on les retrouve trop souvent sur le territoire de Bruxelles-Capitale », explique-t-il. En résonance avec les maillages Bien sûr, malgré l’espace disponible sur le site, le caractère grandiose du projet donne l’impression de « manger » ce qui reste de l’espace. Habituée aux questions liées à l’urbanisme, à l’architecture et à la promotion 30 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 immobilière, la conseillère en urbanisme de BECI Lise Nakhlé se dit heureuse à l’idée que l’architecte belge puisse enfin déployer son art sur la terre qui l’a vu naître, plutôt qu’à l’autre bout du monde. Bien sûr, le projet répond à des préoccupations importantes comme l’utilisation raisonnée des ressources, la présence du vert dans la ville, mais « était-il nécessaire de faire du Vincent Callebaut précisément à un endroit déjà occupé par des bâtiments qui ont leur logique et leur histoire propres ? », s’interroge-t-elle. Et d’ajouter qu’une zone encore vierge aurait sans doute été préférable pour laisser à l’architecte la possibilité de déployer tout son art. Encore qu’avec la verdure qui caractérise sa démarche et l’omniprésence de l’élément aqueux, l’architecte belge fait joliment résonner, à cet endroit qui jouxte le canal, une réflexion intéressante des « maillages » initiée par Bruxelles Environnement et auxquels Eric Schamp, le directeur général adjoint de Bruxelles Environnement, est particulièrement attaché. Une réflexion qui inscrit dans un seul et même projet démarche architecturale, respect de l’environnement, développement économique et social. Sur ce dernier point, il est d’ailleurs utile de préciser que les coûts ne dépassent pas 1.200 €/m², aménagements durables compris, « ce qui autorise un abaissement substantiel des charges locatives » conclut l’architecte qui, s’il a bien la tête dans les étoiles, semble aussi avoir les deux pieds sur terre.. ● Info : http://vincent.callebaut.org © R.A.
12 Prix Luminus de l’Energie et de l’Environnement Vous avez développé un projet dans le domaine du développement durable ? Inscrivez-vous au Prix Luminus de l’energie et de l’environnement. Le PrIx de tous Les beLges ! Citoyen, entreprise, institution, administration, association,… Participez gratuitement à la 12e édition pour mettre en lumière votre savoir-faire, vos réalisations et vos contributions à la société de demain ! édItIon 2017 : Les nouVeLLes catégorIes q Sustainable Mobility Award q Sustainable Energy Award q Sustainable Building Award q Sustainable Education Award q Circular Economy Award cérémonIe de remIse des PrIx Des entreprises, institutions et médias récompenseront les lauréats lors d’un prestigieux événement le 8 juin 2017 sur le site de Tour & Taxis (Bruxelles). clôture des dossiers : le 21 avril 2017. PremIum Partner Partners Référence Média Creative Events Infos et inscriptions : www.eeaward.be Chacun peut agir ! MAGAZINE
ENTREPRENDRE Financer un bien immobilier avec une assurance-pension Une PLCI (pension libre complémentaire pour indépendants), un EIP (engagement individuel de pension) ou un contrat d’assurance de groupe constituent, en première instance, une épargne pour la pension, mais peuvent aussi être utilisés relativement facilement pour le financement d’un bien immobilier. Fabrice Dandois D ifférentes personnes pensent à l’achat d’une résidence secondaire en Belgique ou à l’étranger, souhaitent rénover en profondeur leur propre habitation ou veulent acheter un bien immobilier à titre de placement. Ils ont, dans ce cas, souvent recours au capital versé dans le cadre d’une assurance de groupe (PLCI, EIP, Groupe). Du fait que, hormis certaines exceptions, le versement de telles assurances est, depuis le 1/1/2016, lié à la prise de la pension légale et que le capital sera donc, dans de nombreux cas, versé plus tard, il est possible que l’achat ou la rénovation soient également reportés. Il est toutefois parfaitement possible d’utiliser une police de pension en cours pour le financement d’un bien immobilier, avant la date de versement. Toutes les sortes de biens immobiliers (maison, magasin, box de garage…) peuvent entrer en ligne de compte, ainsi que la rénovation, la réparation, l’amélioration de ces immeubles, pour autant qu’ils soient situés au sein de l’Espace économique européen. L’achat d’un terrain à bâtir ou même l’aménagement d’une terrasse ou d’une piscine peuvent également être financés. Le fait d’être plein propriétaire, usufruitier, superficiaire ou emphytéote ne joue aucun rôle. Seuls les nus-propriétaires sont exclus. Avance sur police Une première technique possible est la prise d’une avance. Chez la plupart des courtiers, un montant allant jusqu’à 60 % des réserves peut être demandé. L’avance maximale à accorder est donc calculée sur le capital déjà constitué, sans tenir compte du versement des primes futures. Il en existe trois sortes : l’avance avec paiement d’intérêts (les réserves de l’assurance-pension continuent de produire des intérêts, et des intérêts sur l’avance doivent donc être payés à l’assureur) ; l’avance avec capitalisation d’intérêts (les réserves de l’assurance-pension continuent de produire des intérêts, mais il ne faut pas effectivement payer d’intérêts sur l’avance) ; et l’avance sans intérêts (aucun intérêt ne doit être payé, seuls des frais forfaitaires doivent l’être, mais les réserves de l’assurance-pension ne produiront plus d’intérêts). A noter que les intérêts payés sur l’avance sont, principe, déductibles des revenus immobiliers dans la déclaration à l’impôt des personnes physiques. Vu que le montant de l’avance est limité à 60 % des réserves constituées, cette technique est, dans la 32 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 pratique, intéressante pour les personnes qui ont déjà constitué un capital important. Il peut être également intéressant de faire verser une importante prime de back service par la société, de manière à gonfler ainsi le montant de l’avance. Outre la prise d’une avance, le contrat peut également être donné en gage à un assureur ou un établissement financier. Une première possibilité est d’utiliser le contrat comme alternative à l’assurance solde restant dû ; on en économise ainsi les primes et l’assurance-pension continue de produire des intérêts. Une seconde possibilité est de contracter un emprunt sans remboursement du capital (un « crédit bullet »), pour lequel seul des intérêts doivent être payés et le capital emprunté est remboursé en une seule fois, lors du versement du contrat de pension. Pour la mise en gage même, des frais réduits sont parfois comptés par l’assureur. Le coût le plus important de cette formule réside dans les intérêts liés au crédit, qui sont souvent plus élevés que pour un emprunt classique. Quant à l’imposition finale des contrats sur lesquels une avance a été prélevée ou qui ont été donnés en gage, rien ne change : ceux-ci continuent de suivre les règles classiques, sauf lorsque l’avance ou le gage a été utilisé pour l’acquisition ou la construction/rénovation de l’unique habitation propre. Dans ce cas, la première tranche de 76.780 € (exercice d’imposition 2017) est imposée séparément sous le régime de rente fictive. Cela signifie que cette partie ne sera pas imposée à un tarif de 10-20 %, mais qu’elle doit être reprise pendant 10 ou 13 ans dans la déclaration fiscale, par le biais d’une rente fictive, et qu’elle sera imposée suivant les taux progressifs. ● fdandois@deloitte.com - 071/34.71.72
ENTREPRENDRE Outils collaboratifs : des bénéfices évidents, même pour la PME Si le collaboratif est souvent associé aux grandes entreprises, où la communication n’est pas toujours aisée, les petites sociétés peuvent elles aussi tirer profit des nouveaux outils disponibles – et ce, quel que soit leur secteur d’activité. C’est du moins l’avis de Loïc Vanhove, consultant en e-commerce chez Retis, bureau-conseil indépendant, spécialisé en e-commerce & e-business. A lors qu’elles travaillaient autrefois de manière asynchrone, les entreprises se doivent désormais d’être dynamiques, réactives et flexibles. Que ce soit pour la création de documents, le partage et la centralisation d’informations ou encore la gestion de projet, il existe désormais de nombreux outils susceptibles de promouvoir des méthodes de travail synchrone axées sur la collaboration. D’autant que les avantages de ces outils sont évidents, aux dires de Loïc Vanhove, consultant en e-commerce chez Retis : augmentation de la productivité, gain de temps, amélioration du confort au travail, diminution des risques d’erreur, etc. Bien évidemment, les aspects relatifs à la sécurité de l’information doivent être pris en compte, qu’il s’agisse de risques de perte, mais aussi de vol de données sensibles, surtout si l’outil collaboratif est utilisable en ligne. Pour tous « Aujourd’hui, plus personne ne contesterait l’utilisation de Word par exemple. Il devrait en être de même pour les outils collaboratifs », estime encore Loïc Vanhove. « Toute entreprise, quels que soient sa taille et son secteur d’activité, peut trouver sur le marché une solution adaptée à ses besoins, que celle-ci soit développée par un grand éditeur de solutions ou un plus petit studio. Certes, il importe d’abord de dresser un état des lieux de la situation de l’entreprise et de bien comprendre ses attentes. À cet égard, le recours à un consultant extérieur peut se révéler intéressant pour apporter un regard neuf et neutre sur les processus organisationnels et la manière de les améliorer. En outre, ce regard extérieur permettra de présenter l’offre du marché, sans parti pris, et peutêtre d’imposer plus facilement une solution originale. » « Les outils collaboratifs sont désormais particulièrement conviviaux et faciles à déployer. Il est même possible de procéder de manière progressive, sans forcément chambouler d’emblée l’ensemble des méthodes de travail existantes, ce qui permettra par ailleurs un retour sur investissement plus direct », note encore Loïc Vanhove, qui insiste sur la dimension humaine d’un tel projet. « Pour qu’un outil collaboratif soit un réel succès, il importe de bien présenter le projet, de sensibiliser les équipes et de former à l’utilisation de l’outil en expliquant ce qu’il peut apporter à chaque collaborateur. Car un outil collaboratif n’est qu’une solution parmi d’autres, qui doit répondre à un besoin concret et permettre d’améliorer une situation existante. » Par ailleurs, Loïc Vanhove insiste sur la gestion du changement inhérente à ce type de projet : « L’homme est par nature réticent au changement. Il faut donc lui faire accepter l’outil, sans le forcer, et continuer à faire vivre la solution sans faire de forcing. Il est également bon de souligner le fait que, si l’outil collaboratif est un outil numérique, il ne doit certainement pas éliminer le contact humain. Enfin, si l’outil ne rencontre pas le succès escompté, il est important d’en comprendre la raison pour continuer d’avancer en rectifiant le tir. » ● Pour aller plus loin Loïc Vanhove sera l’orateur de deux formations sur les outils collaboratifs organisées le 20 mars prochain chez BECI : 9h à 12h30 Outils collaboratifs en ligne : édition et partage de documents. Créer des documents, les éditer à plusieurs simultanément et les partager d’un simple clic grâce aux outils collaboratifs d’édition et de partage. 13h30 à 17h Les outils collaboratifs de gestion de projet. La gestion de projet, elle aussi, peut se faire de manière collaborative ! Découvrez les outils collaboratifs spécialement créés à cette fin. Info et inscriptions : Émilie Lessire - ele@beci.be ; 02 643 78 11. BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 33 Marc Husquinet © Thinkstock
ENTREPRENDRE STARTER Bloom it : compositions florales Lancée par Frédéric Ide, Bloom it propose un service de location de décorations florales naturelles et durables destinées aux entreprises et professions libérales. Guy Van den Noortgate A près ses études de marketing et de sciences économiques, Frédéric Ide a travaillé entre autres dans les secteurs des télécoms et bancaire. Deux secteurs où les réunions de travail sont monnaie courante et les salles souvent austères. « L’idée de Bloom it est née de ce constat et de la découverte des fleurs stabilisées », confie-t-il. « Il s’agit d’amener de la couleur et des émotions positives dans l’univers professionnel. Les fleurs participent au bien-être des collaborateurs. » La stabilisation végétale est un procédé qui consiste à remplacer la sève par une substance proche du sucre (glycérine). Grâce à cette technique, les plantes et fleurs conservent leurs caractéristiques naturelles sans aucun entretien ou traitement particulier durant plusieurs années. bouquets ne dégagent pas de CO2 Si l’on peut déjà s’en procurer à la pièce, notamment des roses, chez nombre de fleuristes, les compositions sont plus rares. Et moins intéressantes pour le particulier qui préfère les fleurs coupées et ainsi avoir la possibilité de changer régulièrement ses bouquets. En revanche, pour les entreprises, les fleurs fraîches nécessitent un entretien. Il faut ramasser les pétales, couper les tiges, changer l’eau, etc. « Pour leur part, les fleurs stabilisées présentent une multitude d’avantages », reprend Frédéric Ide. « Outre le fait qu’elles ne demandent aucun entretien, elles procurent des émotions positives et embellissent l’environnement de travail. Ce sont des créations uniques, réalisées avec des artisans fleuristes belges, qui sont proposées avec une formule de location mensuelle. Pour les entreprises, ce sont des frais 100 % déductibles fiscalement. Enfin, il y a un net avantage financier : les compositions que nous proposons sont moins chères à l’usage que les compositions traditionnelles. » Une offre durable Au-delà du modèle commercial, Bloom it entend mettre l’accent sur le caractère durable de son offre. Une dimension écologique à laquelle le fondateur est très sensible : « Les émissions carbone sont limitées. Ainsi, les fleurs stabilisées sont acheminées de leur pays d’origine par bateau et non par avion, comme dans le cas de fleurs fraîches. L’utilisation de bouquets stabilisés permet de rationaliser le système de livraison en réduisant par trois la fréquence de rotation chez le client, limitant là encore l’impact sur le transport et la mobilité. Le procédé de stabilisation est écologique. Il réduit la génération de déchets qui sont également 100 % biodégradables. Les compositions florales que nous proposons ont une durée de vie minimale de plus d’un an, contre 5 à 6 jours pour un bouquet classique, et les fleurs sont recyclées. Les 34 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 . » et sont non allergènes. Enfin, le transport est assuré par un véhicule roulant au CNG (Compressed Natural Gas), réduisant les émissions de particules fines et de CO2 Des arguments qui ne devraient pas laisser insensibles les entreprises, de plus en plus conscientes du rôle qu’elles peuvent jouer en matière de durabilité. Frédéric Ide a débuté ses activités en août dernier et est actif actuellement sur Bruxelles et sa périphérie. Dans un deuxième temps, il prévoit de se développer sur Anvers. « Bloom it s’adresse aux entreprises au sens large », souligne-t-il. « Si ce n’est que les compositions doivent être à l’intérieur. Elles peuvent être déposées à l’accueil, dans des bureaux, des salles d’attente, des salles de réunion, etc. Par ailleurs, on peut également imaginer mettre des décorations florales à l’occasion d’événements comme des salons ou des festivals, par exemple. » Au final, une offre originale qui combine esthétique et durabilité. ● Info : www.bloom-it.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be © Jessica Hilltout
LES ADRESSES LE ZOOM BRUSSELSLIFE Manger local, c’est bon pour nous et pour Bruxelles! Se faire plaisir tout en contribuant au respect de la planète et de ses ressources : une tendance qui prend racine à Bruxelles ! Les restaurants proposant une alimentation durable poussent comme des champignons. Entre menus alléchants et concepts originaux, une petite révolution s’installe dans la restauration bruxelloise. Utiliser les ressources de manière plus efficace, réduire le gaspillage, faire en sorte que les déchets des uns deviennent les ressources des autres, ou encore se fournir à l’échelle locale : voici quelques composantes de l’économie pour réduire notre impact sur l’environnement. De plus en plus de restaurants et de commerces en font le cœur de leur activité, et cela donne à Bruxelles une nouvelle diversité culinaire, issue d’une majorité de produits cultivés localement. Nous vous faisons découvrir les meilleurs enseignes pour déguster cette nouvelle cuisine bruxelloise et trouver les meilleurs ingrédients pour reproduire les recettes chez vous. Où bien manger... « Un respect total des consommateurs, des producteurs et des produits », voilà les valeurs du Pré de chez Nous, un restaurant situé au centre-ville et pour qui la redynamisation de l’économie locale prime, ainsi que le respect de la terre pour une plus grande valeur nutritive et gustative. On note un menu où s’accordent viandes, fruits de mer, légumes et fruits, en fonction bien sûr des saisons. Plus au sud, au niveau de la place SaintJob à Uccle, Farci propose des plats à base de légumes... farcis, à déguster sur place ou à emporter dans des contenants réutilisables. À Saint-Gilles, Hibiscus est situé dans l’enceinte du Village Partenaire (une structure d’accompagnement d’entreprises durables). Endroit idéal pour un repas du midi, il propose plats du jour, salades et sandwiches issus de cultures locales, fait pousser ses champignons sur du marc de café et PRÉ DE CHEZ NOUS Rue des dominicains, 19 – 1000 Bruxelles FARCI Chaussée de Saint-Job, 666 – 1180 Uccle HIBISCUS Rue Fernand Bernier, 15 – 1060 – Saint-Gilles ENTRE NOUS Rue de Mérode, 29 -1060 Saint-Gilles FERME NOS PILIFS Trassersweg, 347 1120 –Neder-Over-Hembeek recycle ses déchets organiques grâce à la techniques du compost et du vermicompost, ainsi que de poules qui se chargeront de grignoter tous types de restes. ... et aussi s’approvisionner Combien de fois êtes-vous sorti du restaurant, des idées de recettes plein la tête, mais sans vraiment savoir où vous procurer les bons ingrédients ? Un problème résolu grâce aux restaurants-épiceries dans lesquels vous pouvez nous seulement vous régaler grâce aux plats de la carte, mais aussi acheter les produits de base de l’excellente recette que vous venez de déguster auprès de l’épicerie intégrée au concept. Dans le quartier du Midi, découvrez la cuisine italienne d’Entre-nous : des recettes napolitaines concoctées par Sara, napolitaine elle aussi, avec des produits bruxellois, belges, et seulement après européens. On note aussi bien la collaboration avec la brasserie En Stoemelings située dans le quartier des Marolles, que les fameux grillons comestibles de Little Food mais, aussi une huile d’olive italienne dont les bénéfices servent à combattre la mafia ! Sara vous propose un menu par jour, un buffet de légumes de saison et vous aide à composer vos paniers grâce à son épicerie durable. Un peu plus au nord, à Neder-Over-Hembeek, la Ferme Nos Pilifs cultive tous types de légumes sur site propre avec l’aide de travailleurs handicapés. Elle dispose d’un estaminet, d’une épicerie et même d’un shop en ligne pour vous faire livrer chez vous. BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 35
BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 09.03 | 24.03 KLARA FESTIVAL Le KlaraFestival offre pendant quinze jours une magnifique plateforme de musique classique à travers des choix de programmation exigeants Lieux divers | entre 18€ et 74€ | klarafestival.be 10.03 | 02.07 RIK WOUTERS Les Musées des Beaux-Arts proposent une belle rétrospective de l’œuvre du peintre et sculpteur malinois, considéré comme le maître belge du fauvisme. À ne pas manquer. Musées royaux des beaux-arts | 14.50€ | www.fine-arts-museum.be 09.03 | 12.03 CREATIVA Pendant quatre jours, Brussels Expo se consacre au salon des loisirs créatifs et du do-it-yourself : déco, bricolage, mais aussi scrapbooking et cuisine créative au menu. Plus de 200 exposants sont annoncés. Brussels Expo | 8€ | brussels.creativa.eu SOUS LA LOUPE — CULTURE Le Brass’ART : un nouveau lieu culturel dans l’ancien immeuble des Abdeslam Lieu de brassage et d’échanges culturels à Molenbeek, le Brass’ART ouvrira symboliquement le 22 mars, en dessous de l’ancien appartement de Salah et Brahim Abdeslam. Brass’ART Place communale, 22 1080 Molenbeek Saint-jean www.facebook.com/brassartdigitaalcafe 4 espaces d’expérimentation Le Brass’Art, c’est d’abord un espace horeca, où l’on boira aussi bien des bières que du thé à la menthe, assorti d’une scène ouverte à tous. L’espace Ranc’art accueillera des soirées-débat, tandis que Débrouill’Art offrira Rassembler une brasserie, un programme artistique et un espace numérique au sein d’un même lieu, voilà la mission que s’est donné la plateforme Diversités-sur-Scène afin de faire découvrir aux Bruxellois la richesse culturelle de leur commune : Molenbeek. En tout, ce sont 130 m² réinvestis, donnant directement sur la place communale. une salle polyvalente avec un petit jardin idéal pour les ateliers créatifs. Enfin, un espace numérique permettra la retransmission en live des évènements sur internet, en offrant aussi la possibilité aux internautes d’interagir directement avec l’artiste sur scène. Un projet-test sur un an Financé sur fonds propres et grâce à une première campagne de crowdfunding de 11 000 €, le Brass’art se donne un an pour faire ses preuves. Les détails précis du programme ne seront dévoilés que lors de la soirée d’inauguration, mais Mohammed Ouachen, l’un des incitateurs du projet, nous donne déjà l’eau à la bouche pour les premières semaines et nous assure la tenue de pièces de théâtre, d’impro, de jams musicales, mais aussi des concerts de musique soul, de la poésie et du stand-up. 11.03 MUSEUM NIGHT FEVER 23 musées bruxellois ouvriront pour la dixième fois leurs portes pour la MNF, l’annuelle nuit des musées. L’occasion de voir vos musées favoris dans une ambiance tout autre. Lieux divers | 11€-15€ | www.museumnightfever.be jusqu’au 17.03 ATELIER GAUFRES Apprenez à réaliser les meilleures gaufres en 90 minutes. Sans oublier de les manger ! De 15h15 à 16h45 Grand Place | 28€ par personne | www.waffleworkshop.com 18.03 LE SCHARNAVAL DE SCHAERBEEK C’est l’un des plus anciens et le plus important des carnavals de Bruxelles. Départ 13h30 place Meiser, arrivée 17h sur la petite place de Helmet. Place Meiser| gratuit EN SOIRÉE 01.02 | 31.03 BRUSSELS DANCE Pour la deuxième édition, danseurs et chorégraphes affluent de partout pour s’installer à Bruxelles. L’occasion de découvrir des talents cachés. Lieux divers | Gratuit | visit.brussels/fr/tag/brussels-dance-festival 14.03 | 18.03 BANFF FESTIVAL Capturer l’esprit d’aventure, voilà le motto de ce festival du film d’aventure en montagne. Wolubilis | 16,50€ en prévente 19€ sur place www.banff.be 23.03 | 25.03 FESTIVAL XS Découvrez 22 spectacles courts de 5 à 25 minutes pour une centaine d’artistes réunis chaque soir. Théâtre National | Pass 1 jour 15€, 3 jours 25€ theatrenational.be 36 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017
BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Guido Vanderhulst, le « monsieur patrimoine industriel » bruxellois Passionné par le passé industriel et le vécu des gens de la région bruxelloise, il a œuvré la majorité de sa vie pour la revalorisation du patrimoine très riche sur l’axe du canal. Son combat pour sauver l’ancienne poêlerie Godin de Laeken, dont Docks Bruxsel a pris la place, a permis d’en préserver la « cathédrale », son édifice majeur aujourd’hui restauré. Guido Vanderhulst est commissaire d’une exposition permanente sur Jean-Baptiste Godin, qui a fondé la poêlerie et le familistère voisin, et sur l’histoire du site. Faire parler les usines et leur permettre de raconter l’histoire de Bruxelles, des différentes vagues de travailleurs qui y sont passées, de leurs conditions de vie… voilà ce qui occupe Guido Vanderhulst depuis près de 40 ans. Fraîchement arrivé d’Afrique, où il a grandi et commencé une carrière dans la coopération au développement, le jeune Guido s’installe à Molenbeek dans les années 1970. Il a une trentaine d’année et découvre un quartier en perte de vitesse économique. Alors que les capitaux fuient, Guido Vanderhulst crée l’association La Rue. Un outil pour permettre la participation active des habitants du quartier à la vie économique, politique et culturelle de Molenbeek. Ensemble, les habitants constatent que la revitalisation du quartier passe par une revalorisation de son passé. L’association La Fonderie naît ainsi en 1983, avant de s’installer trois ans plus tard sur le site de l’ancienne Compagnie des Bronzes à Molenbeek. Au fil des ans, La Fonderie élargit son champ de recherche à la Région bruxelloise toute entière, et Guido Vanderhulst devient petit à petit la mémoire vivante du passé industriel bruxellois. Également président du Conseil Bruxellois des Musées, Guido milite contre les opérations check-points pour prélever les taxes LE SAVIEZ-VOUS ? immobilières qui récupèrent petit à petit les bâtiments industriels de Bruxelles. Quand on lui a demandé s’il souhaitait travailler sur l’histoire de la « cathédrale », il a sauté sur l’occasion. Ce bâtiment, élément majeur des usines Godin, est l’un des plus vieux de Bruxelles. Il accueille aujourd’hui l’exposition permanente de Docks Bruxsel, dédiée à l’industriel Jean-Baptiste Godin, « fondateur de l’économie sociale » et premier entrepreneur à avoir logé avec ses travailleurs sur le site de son usine, d’abord à Guise dans le nord de la France, puis à Bruxelles à partir de 1858. C’est donc une collection de matériels audiovisuels, de documents, d’illustrations et de photographies que Gudio Vanderhulst a rassemblés durant des années, et alors que l’exposition a été inaugurée fin janvier, ce passionné d’histoire industrielle est déjà sur un autre projet. Avec l’aide de l’ASBL Bruxelles Fabriques, il s’affaire en ce moment à la restauration des machines de la brasserie Wielemans-Ceuppens et se bat pour le classement historique de l’avenue du Port. Guido n’a pas fini d’extraire les secrets du passé industriel de Bruxelles. Victor Lepoutre Les pavillons d’octroi : d’anciens Le saviez-vous ? Jusqu’en 1860, ces petits bâtiments, encore présents sur plusieurs portes bruxelloises, étaient destinés au prélèvement d’un impôt sur l’importation de denrées. Ces petites maisons cubiques, se faisant face, marquent le paysage à la porte d’Anderlecht, de Ninove ou encore aux abords du bois de la Cambre. Elles sont aujourd’hui investies par le Musée des Égouts, le Centre d’information, de documentation et d’études du patrimoine, ou encore une agence immobilière. Pourtant, au 19e siècle, leur utilisation était tout autre : on y prélevait l’octroi ; un impôt indirect sur les denrées et marchandises entrant à Bruxelles. Ceux situés à l’entrée du bois de la Cambre contrôlaient le passage à la Porte de Namur, jusqu’à la suppression de l’octroi en 1860. Ils furent déplacés deux ans plus tard à leur emplacement actuel et servirent longtemps de siège et d’habitation à la 6e Division de Police. Victor Lepoutre BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 37
COMMUNITY L’actualité BECI en photos Le 8 février dernier, BECI a invité l’administration régionale (Perspective.brussels) à venir présenter le projet de Plan Régional de Développement Durable (PRDD), qui définit la vision régionale en matière d’aménagement du territoire. Cette présentation a eu lieu dans le cadre de l’enquête publique qui se tient jusqu’au 13 mars. BECI a organisé, en collaboration avec Febiac, un CEO breakfast dans le cadre du récent Salon de l’Auto : budget mobilité et voiture de société en question. (voir aussi p. 4) La médiation est une méthode alternative de résolution des désaccords, moins chère, plus rapide et moins conflictuelle qu’une procédure judiciaire. BECI était partenaire du bMediation Summit, qui s’est déroulé le 26 janvier à la Vlerick Business School - nous y reviendrons dans notre prochain numéro. 38 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 © R.A. © R.A. © Reporters
COMMUNITY NEWS DANS NOTRE NEWSLETTER DE FÉVRIER Décès d’Yves Cabuy : erratum Dans notre numéro de janvier, nous annoncions le décès d’Yves Cabuy, directeur à l’administration des pouvoirs locaux du Ministère de la Région bruxelloise. Par une malencontreuse erreur, nous avons publié une photo qui n’était pas la sienne ; erreur que nous réparons ci-contre. Nous prions ses proches de bien vouloir nous en excuser. ESP A CE MEMBRE YouthStart : investir dans nos futurs jeunes entrepreneurs ! Yves Cabuy YouthStart (www.youthstart.be) stimule l’esprit d’entreprise et d’initiative auprès des jeunes défavorisés, souvent en décrochage scolaire complet. Par le biais d’une combinaison unique d’une formation pratique et d’un coaching motivant, nous rendons les jeunes plus sûrs d’eux-mêmes, persévérants et matures. Les jeunes développent un plan d’affaires sur une plateforme informatique. À la fin du cycle de formation, ils sont ouverts à s’intégrer dans la vie socioprofessionnelle. L’implication et le support de sociétés et donateurs privés socialement engagés sont absolument nécessaires pour réaliser notre objectif de croissance. Jusqu’à présent, nous avons atteint 6.500 jeunes. YouthStart répond à la problématique sociétale actuelle : chômage des jeunes, abandon des jeunes et radicalisme... Ariane Claeyssens, +32 475 31 35 06 Beneficiary re donations for YouthStart : The King Baudouin Foundation - BE10 0000 0000 0404 Mention : 191/1670/00014 - YouthStart Fund Fiscal Receipt for tax deduction purposes BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 39
COMMUNITY ESP A CE MEMBRE Litteris : le plaisir de vous lire Le lecteur qui se laisse convaincre se reconnaît dans vos textes et les lit avec plaisir. Persuader, en communication écrite, débute par la joie d’écrire et de traduire avec panache. Écrire, remanier, traduire... En 20 à 40 ans d’émois, les écrivains, philologues, linguistes et journalistes de Litteris ont appris à piloter les langues comme une Ferrari. Imaginez vos clients et prospects en passagers éblouis de vos textes GT... La traduction selon Litteris ? D’abord des retouches (gratuites) à vos textes. Non, vous n’irez pas chez le client avec une tache sur la cravate. Ensuite ? Nous ne traduisons pas les mots, phrases ou tournures. Nous réécrivons votre document dans la langue et la culture des lecteurs... leur façon d’appréhender le monde. Litteris écrit les textes ambassadeurs de vos produits et services. Sur la même longueur d’onde ? Venez nous le dire... Av. des Eperviers 38, 1150 Bruxelles 02 770 07 11 ebs@litteris.be www.litteris.be. L’UCL renforce sa politique de mobilité douce avec Commuty L’Université Catholique de Louvain (UCL) a fait appel à la start-up bruxelloise Commuty pour mettre en œuvre une politique de covoiturage. Anne-Claire Vanfleteren et Thibault Poncelet, les deux fondateurs de Commuty. Pour sensibiliser son personnel aux bienfaits de la mobilité douce, l’UCL a déjà pris une série de mesures : remboursement des frais de déplacement pour les employés qui viennent en vélo ou en transport en commun, installation de douches et de parking à vélo, collaboration avec les pouvoirs publics pour développer des pistes cyclables sur ses différents sites… L’immobilier solidaire Vous êtes investisseur à la recherche de sécurité et d’une rente mensuelle intéressante? Avec ses implantations dispersées dans la Région bruxelloise et en Wallonie, il était important pour la direction de l’UCL de proposer un outil facile et accessible pour faciliter les déplacements de ses 30.000 étudiants et près de 6.000 employés. Sachant que la mise en pratique du covoiturage n’est pas chose aisée, l’UCL a fait appel à Commuty. Cette jeune société belge propose un outil technologique performant pour le covoiturage, qui est combinable par la suite avec d’autres applications qu’elle propose notamment pour encourager le vélo, optimiser la gestion du parking ou encore introduire une dimension dite de gamification, où le jeu incite au changement de comportement. En ce qui concerne l’UCL, c’est le pôle covoiturage qui va être développé dans un premier temps. Les utilisateurs appartenant à la communauté universitaire pourront préciser les trajets qu’ils souhaitent faire et la plateforme mettra directement en relation automobilistes et covoitureurs pour des trajets de dernière minute ou planifiés. Investissez dans l’immobilier en Belgique sans payer de frais, ni de droit d’enregistrement, avec une rente locative de 4%, en participant à un vrai projet social déjà soutenu par la Fondation Roi Baudouin. 40 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 www.oxymmo.be Pour augmenter les possibilités de covoiturage, le cercle d’utilisateurs de l’UCL est connecté aux covoitureurs d’entreprises voisines, installées dans le parc scientifique de l’UCL à Louvain-La-Neuve : IBA, les entreprises membres de l’association Alliance Centre BW, etc. À terme, c’est donc la création d’un hub de mobilité qui est visée. Info : www.commuty.net
COMMUNITY La société d’intérim social Exaris fête ses 10 ans Exaris Interim a fêté ses 10 ans d’existence en présence de Didier Gosuin, ministre de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle qui, pour l’occasion, s’est prêté au jeu d’une séance de jobcoaching. Fondé il y a 10 ans par trois partenaires, Actiris, Daoust et P&V, Exaris est le premier bureau d’intérim social en Région bruxelloise. Ce modèle unique vise l’intégration des jeunes bruxellois de 18 à 30 ans moins qualifiés, en leur offrant des missions d’intérim afin qu’ils décrochent par la suite un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée. Pour une qualité d’éclairage au moins équivalente, les économies réalisées ont été estimées à 9.838 kWh en base annuelle, soit 1872 €. Des économies qui doivent permettre de rentabiliser l’investissement en moins de 18 mois. Traduit en termes de durabilité, c’est l’équivalent de 623 arbres plantés, ou encore deux voitures retirées de la circulation. La durée de vie des nouveaux éclairages est estimée à 14 ans. L’équipe d’Exaris. Soutenu par la Région bruxelloise, Exaris Interim est une société coopérative à responsabilité limitée à finalité sociale (SCRL FS). Les bénéfices générés par l’entreprise sont donc réinjectés dans l’entreprise pour financer son objectif premier : l’insertion. En 10 ans, ce sont plus de 3.650 jeunes demandeurs d’emploi peu qualifiés qui ont été mis sous contrat intérim par Exaris tout en bénéficiant d’un jobcoaching personnalisé. Ce qui a permis à 576 jeunes de décrocher des contrats fixes chez les clients d’Exaris (à durée déterminée ou indéterminée). En 2016, 988 ont été coachés et accompagnés à travers des séances individuelles ou collectives. Parmi ceuxci, 560 jeunes ont décroché une mission d’intérim. Le taux d’insertion après un an atteint 78,8 % selon une étude réalisée par l’Observatoire Bruxellois de l’Emploi en décembre 2016. Info : www.exaris.be L’éclairage, source d’économies La modernisation des éclairages offre, dans les bureaux, l’un des meilleurs potentiels d’économies d’énergie. C’est dans cette perspective que BECI a procédé à un « relampage » (relighting) de son parking, en remplaçant les 75 lampes existantes par des LED, avec l’aide du bureau de consultance énergétique Reliance. Info : www.relianceconsultants.com ESP A CE MEMBRE Pilotez le management de votre relation client pour atteindre l’excellence Bon nombre d’entreprises et d’organismes n’ont pas toujours une image objective de la qualité de leur accueil et des services qu’ils offrent à leur clientèle. Une collaboration avec MCP Quality Services leur permet de remédier à ce problème…Notre intervention débute toujours par un audit de la qualité de l’expérience client, une étape consistant à recueillir des informations essentielles sur les forces et les faiblesses de l’entité. Les résultats sont ensuite mesurés sur base d’indicateurs qui permettent de définir clairement l’écart entre la qualité souhaitée et la qualité réelle des services délivrés. Des enquêteurs mystères expérimentés visitent, par exemple, les différentes entités en jouant le rôle de clients ordinaires et en évaluant objectivement certains critères clés. Ils rédigent ensuite un rapport d’analyse qui nous est destiné et nous permet de développer pour l’entité auditée une stratégie d’amélioration de sa relation client accompagnée de conseils, de recommandations et de formations. Retrouvez l’ensemble de nos services sur mesure sur notre site www.martineconstant.com +32 (0)2 534 45 15 mcpqualityservices@martineconstant.com BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 41
COMMUNITY Audi Brussels élue « Top Employer 2017 » Le Top Employer Institute a couronné Audi Brussels pour la deuxième fois consécutive. Le jury a particulièrement honoré le système de rémunération attrayant, flexible et orienté vers la productivité, ainsi que les possibilités individuelles de développement pour les employés et l’évolution d’une charte pour les cadres. Par ailleurs, Audi Brussels a été l’une des premières entreprises en Belgique à introduire un programme complet de soins de santé destiné au personnel, notamment par le biais du programme de prévention médicale « Audi Checkup ». Depuis 2012, Audi Brussels joue également un rôle précurseur dans la formation en alternance en Belgique. L’enseignement associé crée des perspectives pour les jeunes et permet de fidéliser sur le long terme des professionnels qualifiés et compétents au sein du groupe. L’entreprise s’assure en permanence des profils de compétences et de qualifications existants tout en s’adaptant aux développements technologiques. Prochainement, les employés d’Audi Brussels participeront activement au futur de l’électromobilité. Actuellement, Audi Brussels recherche surtout des employés pour des fonctions techniques qui assureront le succès de la nouvelle Audi e-tron. « La réélection en tant que ‘Top Employer’ confirme que nous ne sommes pas uniquement gagnants dans le domaine technique mais également au niveau de l’accompagnement individuel de nos employés. Nous les formons sur mesure pour un futur novateur », déclare Thomas Neuhaus, directeur général des ressources humaines. Bruxelles n’est pas le seul site à obtenir de tels résultats en tant qu’employeur : Audi enregistre régulièrement d’excellents scores en Allemagne, en Hongrie et en Italie. Au Mexique, l’entreprise s’est placée dans le top cinq des employeurs les plus appréciés. Audi China et Audi Japan sont également certifiées en tant que « Top Employer ». Depuis 1991, le Top Employer Institute distingue des employeurs du monde entier selon des critères bien spécifiques. La certification de « Top Employer » est décernée chaque année à quelque 700 entreprises. Info : http://audibrussels.com ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Votre entreprise est membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué, nous le publierons gratuitement* ! Pour tout renseignement : er@beci.be. *à concurrence de l’espace disponible INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO ACCI Ackermans & van Haaren Actiris AG Insurance Alliance Centre BW Alstom Audi Banque Africaine de Développement Banque mondiale Belfius Bloom it bMediation Brass’ART Brussels Airlines Brussels Beer Project Brussels Exclusive Labels Brussels Expo Brussels Ketjep Brussels South Charleroi Airport Bruxelles Environnement 42 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 9 30 39-42 16-19 Agence pour la Simplification Administrative 26 39-42 12-15 12-15 ; 39-42 9 9 20-21 34 38 35-37 27-29 27-29 27-29 35-37 27-29 27-29 30 Cavie CNE Commuty D’Ieteren Daoust Delhaize Deloitte Docks Bruxsel Emolytics En Stoemelings Enterprise Europe Network Entre-nous Exaris Interim Farci Febiac Fedict Ferme Nos Pilifs Fleet Profile GSMA Hibiscus IBA Legal Consulting & Management 24-25 Litteris 39-42 9 7 39-42 12-15 39-42 20-21 32 35-37 20-21 35-37 10 35-37 39-42 35-37 4 ; 38 26 35-37 4 9 35-37 39-42 Little Food Lufthansa MCP Quality Services Musées royaux des beaux-arts My Way Nielsen P&V Porsche Pré de chez Nous Reliance Retis Sales Consult Securex Siamu Social Seeder Théâtre National Université Catholique de Louvain Veolia Vervloet Volkswagen Wolubilis YouthStart 35-37 27-29 39-42 35-37 12-15 16-19 39-42 12-15 35-37 39-42 33 12-15 7 16-19 16-19 35-37 39-42 12-15 27-29 12-15 35-37 39-42
COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Agence de Développement Local de Jemeppe-surSambre RCA Rue Vandervelde 17 - 5190 Ham-sur Sambre Code Nace : 84119 - Autre administration publique générale del. : Armand Ledieu Akti SA Parvis Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 9511001 - Entretien et réparation d’ordinateurs et de matériel informatique périphérique del. : Claude De Geynst b2boost SA Chaussée de Waterloo 1453 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques del. : Gilles Collet Barefoot SA Avenue Emile de Beco 83 - 1050 Bruxelles Code Nace : 63120 - Portails Internet 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Gus Van Rijckevorsel Chameleon PPE Avenue Notre Dame de Lourdes 50 - 1090 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle del. : Ana Figueiredo Soares ConsulTrans Solutions SPRL Rue du Parc 16 - 4432 Alleur Code Nace : 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 52290 - Autres services auxiliaires des transports 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Yves Senden De Poortere Charles PPE Avenue de Messidor 206 - 1180 Bruxelles del. : Charles De Poortere DietPlus Belgium Avenue Louise 87 - 1050 Bruxelles del. : Jacques Ley EnginioSys SPRL Allée de la Recherche 12 - 1070 Bruxelles Code Nace : 33200 - Installation de machines et d’équipements industriels 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres 74102 - Activités de design industriel del. : Yassine Ben Moussa Fang’s Food SA Rue de l’Agrafe 43-53 - 1070 Bruxelles Code Nace : 46392 - Commerce de gros non spécialisé de denrées non-surgelées, boissons et tabac 47299 - Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé n.c.a. del. : Fang Jih-Sheng Food Surplus Entrepreneurs Network - FSE Network ASBL Rue Victor Hugo 116 - 1030 Bruxelles Code Nace : 94994 - Associations pour l’environnement et la mobilité 94995 - Associations pour la coopération au développement del. : Alice Codsi Formations et Autonomie ASBL Chaussée d’Alsemberg 600 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Véronique Scheldeman Gnabehi Anne-Sylvie PPE Rue de la Vignette 68 - 1160 Bruxelles del. : Anne-Sylvie Gnabehi Laboratoires Dalembert SARL Rue de Washington 26 - 75008 Paris – France del. : Maurice Pisa Loor Compta Fisc SPRL Rue Gatti de Gamond 255 - 1180 Bruxelles Code Nace : 69202 - Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del. : Carine Guillaume MaxLite SPRL Boulevard de la Cense 15 - 1410 Waterloo Code Nace : 46473 - Commerce de gros d’appareils d’éclairage del. : Renauld Catry Mobilosoft SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d’autres logiciels 62010 - Programmation informatique 62090 - Autres activités informatiques del. : Georges-Alexandre Hanin Nguyen Thi Ngoc Lang PPE Avenue Georges Henri 337 - 1200 Bruxelles Code Nace : 96022 - Soins de beauté 9604001 - Services liés au bien-être et confort physique fournis dans les établissements de thalassothérapie, stations thermales, bains turcs, saunas, bains de vapeur, solariums, salons de massages, etc. del. : Lan Nguyen Plat4mation BVBA Schaliënhoevedreef 20T - 2800 Mechelen Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62090 - Autres activités informatiques 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del. : Gerry Appeltants Puilaetco Dewaay Private Bankers NV Van Putlei 31 - 2018 Antwerpen Code Nace : 64190 - Autres intermédiations monétaires del. : Manfred Krcmar Recupel ASBL Boulevard Auguste Reyers 80 - 1030 Bruxelles Code Nace : 38322 - Récupération de déchets métalliques 38323 - Récupération de déchets inertes 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Bruno Fierens Reliance Consultants SPRL Avenue Hippolyte Boulenger 28 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46120 - Intermédiaires du commerce en combustibles, métaux, minéraux et produits chimiques 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Grégoire Hermans Rose Collaborative Agency - Rosestudio SPRL Rue Saint-George 97 - 1050 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 74104 - Décoration d’intérieur 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Julie van de Put Schindler SA Rue de la Source 15 - 1060 Bruxelles Code Nace : 28220 - Fabrication de matériel de levage et de manutention 43211 - Travaux d’installation électrotechnique de bâtiment 43299 - Autres travaux d’installation n.c.a. del. : Annick Martin Shortcut Advertising SPRL Quai aux Pierres de Taille 29 - 1000 Bruxelles Code Nace : 5911301 -La production et la réalisation de films publicitaires et films promotionnel 7311005 - La conception d’objets publicitaires 73120 - Régie publicitaire de médias del. : Thierry Hartkamp Smart Build SPRL Avenue Herbert Hoover 118 - 1200 Bruxelles Code Nace : 42110 - Construction de routes et d’autoroutes 42120 - Construction de voies ferrées de surface et souterraines 42220 - Construction de réseaux électriques et de télécommunications del. : Valentin Stoyanov Stratec SA Avenue Adolphe Lacomblé 69-71 - 1030 Bruxelles Code Nace : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Louis Duvigneaud Structura Business Property BVBA Rue de Suisse 2 - 1060 Bruxelles Code Nace : 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux 6820302 - La location à l’année de boxes ou de lieux de garage de véhicules 6831101 - Agences immobilières et intermédiaires en achat, vente et l del. : Klara De Neve T-Groep (division T-Interim) Mechelen NV Stationsstraat 120 - 2800 Mechelen Code Nace : 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Laurence Nootens TBS Belgium SPRL Rue de l’Aurore 2 - 1000 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 9101104 - Activités de recherche visant à répondre aux demandes d’information del. : Gianni Perrotta Uber Belgium SPRL Rue de la Brasserie 120 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Joost Verdiesen Waldron Jennifer PPE Chaussée de Waterloo 880 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Jennifer Waldron BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 43
COMMUNITY AGENDA Management & RH, Personal improvement 09.03.2017 Découvrez les 7 sources de récupération 18.04.2017 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 20.04.2017 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant 12.05.2017 Comment négocier : la win-win attitude 04 & 06.07.2017 Négocier avec les syndicats : atelier pratique Fiscalité et finances 16.03.2017 Gérer votre société en personne physique ou en société ? 25.05.2017 Actualité fiscale Vente, marketing & Communication Jusqu’à 04.2017 It’s co-solutions Time! 09.03.2017 Réussir l’entretien de vente 21.03.2017 5 actions pour atteindre vos objectifs de ventes 2017 avec Facebook Business 23.03.2017 Répondre aux hésitations et aux objections client en B2B ! 27.04.2017 Organiser un événement réussi 04.05.2017 Du helpdesk à la vente proactive 11.05.2017 Créez des emails irrésistibles pour votre public-cible ! 12.05.2017 Comment négocier : la win-win attitude... 08.06.2017 Gérer les relations avec la presse Efficacité 10.03.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 44 BECI - Bruxelles métropole - mars 2017 20.03.2017 Outils collaboratifs en ligne : édition et partage de documents 20.03.2017 Les outils collaboratifs de gestion de projet 18.04.2017 Quelles différences entre une pression positive et un stress négatif ? 30.05.2017 Comment être au top au bon moment ? ICT 10.03.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote ! 20.04.2017 Excel : faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 24.04.2017 Gérer la maladie au sein de l’entreprise : conséquences pratiques pour l’employeur 28.04.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 1 04.05.2017 Les risques psychosociaux au travail : approche pratique et jurisprudence 12.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 2 18.05.2017 Statut et contrat de travail dans le secteur public – n° 3 ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Droit commercial 24.03.2017 Les données personnelles et mon organisation - par où commencer? 12.05.2017 Les données personnelles et le big data - comment implémenter la “privacy by design”? 23.06.2017 Les données personnelles et l’Internet of things - est-ce compatible? ➜ Danai Siakoudi +32 2 563 68 58 – dsi@beci.be 08.03.2017 Speed Business Lunch 09.03.2017 Start’hub Night 30.03.2017 Zinner Night 07.04.2017 Welcome Lunch 27.04.2017 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement Environnement, urbanisme, mobilité Cycle management environnemental 2017 24.03.2017 Suivre et contrôler votre gestion environnementale 28.04.2017 Dématérialisation et Green IT 19.05.2017 Des trésors dans vos poubelles ; écodesign et économie circulaire 09.06.2017 Redessinez votre politique mobilité ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be 09.03.2017 Vos contrats à l’exportation : lequel choisir ? 23.03.2017 L’exportateur face à l’environnement fiscal international 14-17.05.2017 Voyage d’affaires en Iran 23.05.2017 Maîtrisez Twitter et devenez, vous aussi, un e-influenceur 23.05.2017 Collecte d’e-mails, envoi d’e-mailings & organisation de concours en ligne : quelles sont les règles à respecter ? 22.06.2017 Le référencement condensé ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be
ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ces nouvelles offres. > Acquéreurs Vous connaissez des sociétés à reprendre actives dans … Secteur d'activité recherché Société d’intérim Conseils en ingénierie Matériel médical Chiffre d'affaires recherché (en M€) De 15 à 25 millions De 7 à 10 millions De 5 à 15 millions > Investisseurs Vous souhaitez investir dans un projet… Projet Plateforme de données génétiques Projet de plateforme de commande alimentaire Système de paiement par téléphone portable – iCatcher Fonds recherchés (en M€) 0,5 - 1 0,5 0,8 Profil d’investisseur recherché Investisseurs privés / Entreprises Pour qui ? Acquisition à titre privé Investisseurs privés / Entreprises Groupe Benelux Investisseurs privés / Entreprises > Cédants Vous cherchez à acquérir une entreprise active dans… Secteur d'activité des entreprises Service informatique et développement d’applications Fabrication de machines et d’équipements de bureau Quincaillerie industrielle Agence de communication et print management Services d’information et formations professionnelles Information et formation professionnelles 2 à 3 millions 1 à 2 millions 1 à 2 millions < 1 million 4 à 5 millions Entre 4 et 5 millions Acquisition à titre privé Localisation Wallonie/Bruxelles Belgique Belgique Pour qui ? Acquisition à titre privé Groupe Benelux Acquisition à titre privé Chiffre d'affaire réalisé (en M€) Nombre d'employés De 31 à 50 De 1 à 10 De 1 à 10 De 1 à 10 De 11 à 30 De 31 à 50 Raison de la cession Autre Départ en pension Départ en pension Départ à l’étranger Autre Opération financière Vous êtes intéressé par l’une de ces sociétés ou connaissez une société à reprendre dans un de ces secteurs ? Le Hub Transmission de BECI vous guide dans toutes les étapes de la cession et la transmission d’entreprises. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36
ENTREPRISES AVENIR PASSION JOBS CROISSANCE HOMMES Brussels Airport. L’aéroport relie les hommes et les entreprises Les aéroports jouent un rôle crucial pour le développement de la connectivité de leur pays avec le reste du monde. Brussels Airport a une vision qui veille à ce que nos entreprises restent compétitives et que des emplois supplémentaires soient créés, sans pour autant oublier les intérêts des générations futures et de la communauté environnante. Votre avis compte. Partagez-le sur www.brusselsairport2040.be /brusselsairport2040 #BRU2040
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