The Cham Reinvent Brussels Rapport d'activité 2017 Fr © Zoom Architecture
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3, 2, 1… The Cham ! Madame, Monsieur, Ceci n’est pas un rapport d’activité comme les autres. Bien sûr, vous y trouverez le compte-rendu de notre action des douze derniers mois, un état de l’économie régionale, ainsi que les résultats de notre enquête semestrielle auprès des entrepreneurs bruxellois… Bref, tous les éléments habituels d’un rapport. Mais celui-ci est aussi une projection dans l’avenir. Dans ce rapport, nous levons le voile sur « The Cham », un projet qui doit littéralement « changer la face » de votre Chambre de Commerce. Un projet encore évolutif, mais dont les premiers éléments sont déjà en cours de réalisation. Un projet symbolisé par trois chiffres : 300 The Cham, c’est un projet ancré dans l’ADN de la Chambre de Com merce de Bruxelles, riche de 300 ans d’histoire et d’initiatives au service de la communauté des entrepreneurs bruxellois. La Chambre innove et s’adapte, comme elle l’a toujours fait. Of 500 The Cham, c’est un lieu : le 500 avenue Louise, QG des entreprises bruxelloises. À la fois « Resource travail partagé, qui réunit des personnes-ressources (experts Beci, experts partenaires…), des espaces-ressources (infos, guichets, événements, formations, coaching), des outils-ressources (Ideation Room, Data Wall…) et des lieux de ressourcement (open office, terrasse…). Le 500, c’est « The place to be ». 2100 The Cham, c’est l’adaptation de l’image et des métiers de la Chambre de Commerce au contexte des entreprises du 21e siècle. C’est une vision d’avenir pour les décennies qui mènent à 2100, fondée sur l’évolution des technologies et des modes de travail (New Ways Of Working, Smart Ways Of Working…), pour offrir aux porteurs de projets un soutien de pointe et proposer des solutions concrètes sur des enjeux et des thématiques d’avenir. The Cham, c’est le projet que nous vous invitons à partager. Olivier Willocx, Administrateur délégué de Beci Beci Rapport annuel 2017 | 1 fice », point de rencontre et d’échanges pour les entrepreneurs locaux et internationaux. Un environnement de
Sommaire Rapport d’activité Beci 2016-2017 Editeur responsable Olivier Willocx ow@beci.be Avenue Louise 500 — 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 — F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert er@beci.be T +32 2 643 78 44 Production Graphisme : Isabelle André Impression : DB Print Traduction : Litteris Photos : Reporters, sauf indication contraire Publicité Anne Schmit asc@beci.be T +32 2 563 68 53 Membership Émilie Croin T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be Cette publication est également disponible en néerlandais. BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 LEEF MILIE U BRUSSEL 44 2016-2017 : un an d’actualité Beci en photos 46 Who’s who : équipes & départements 10-32-2225 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 3 « The Cham » : quand la Chambre de Commerce se réinvente 6 Business et new deal : quatre personnalités partagent leur vision 10 « The Cham » : le QG des entrepreneurs bruxellois 14 Indicateurs : Bruxelles en chiffres 19 Baromètre politique : l’avis des entrepreneurs 23 Thierry Willemarck : « Beci doit vivre avec son temps » 26 Beci sur les canaux numériques 28 Centre de Connaissance : la boîte à idées 34 Créer, reprendre, rebondir, c’est trois fois entreprendre ! 39 Commerce international : un monde d’opportunités ! 41 Formation : une offre sans cesse renouvelée 43 La Chambre de Commerce, c'est aussi la formation permanente 2 | Beci Rapport annuel 2017
« The Cham » Quand la chambre de commerce se réinvente « The Cham », résume Thierry Willemarck, « c’est l’adaptation de la Chambre de Commerce au contexte des entreprises du 21e siècle ». Numérisation, agilité et collaboration sont les mots-clés de cette vision, qui doit permettre de redéfinir les métiers de la Chambre pour les cinq à dix prochaines années. Avec un but : servir la communauté des entreprises bruxelloises. Cédric Lobelle & Emmanuel Robert « On voit émerger de nouveaux modèles disruptifs portés par la numérisation et la mobilité. Le travail lui-même est en plein changement, et les mutations technologiques qui s’annoncent vont encore bouleverser tous ces modèles. Dans ce contexte, nous devons obligatoirement nous remettre en question. Quelle est notre plus-value ? Et quel sens y a-t-il pour les entreprises à faire partie d’une chambre de commerce aujourd’hui ? » «T On voit émerger de nouveaux modèles disruptifs portés par la numérisation et la mobilité. Dans ce contexte, nous devons obligatoirement nous remettre en question. Thierry Willemarck, Président he Cham », ce n’est encore qu’un titre de travail sur un dossier dont les pages s’écrivent et se raturent à l’heure où nous rédigeons ces lignes. La réflexion a été lancée voici quelques mois et le projet évolue encore. Nous ne pourrons donc pas en dévoiler ici tous les détails, mais nous pouvons déjà en présenter la vision : celle d’une « chambre de commerce 2.0 », adaptée aux défis du 21e siècle. Un monde qui change « Le monde de l’entreprise est en train de changer très rapidement », constate Thierry Willemarck, le président de la Chambre de Commerce de Bruxelles. « Les racines des chambres de commerce, c’est la libre association des entrepreneurs et l’entraide », rappelle Joëlle Evenepoel, Secrétaire Générale. « Ce sont des valeurs qui n’ont pas pris une ride. Aujourd’hui encore, nous sommes une communauté d’entrepreneurs, au service des entrepreneurs. C’est notre ADN. Il est donc tout à fait naturel de rester attentifs à ce qui se passe dans le monde de l’entreprise et de nous y adapter. C’est d’ailleurs ce que nous faisons – c’est le sens, par exemple, de notre certification ISO 9001 pour la gestion de l’amélioration continue. Mais, au-delà de cette adaptation permanente aux réalités de terrain, il est également nécessaire de prendre du recul, de mener une réflexion fondamentale sur nos métiers et nos propositions, et de les replacer dans une vision cohérente à long terme. Qui voulons-nous être et que voulons-nous représenter dans cinq à dix ans ? » Beci Rapport annuel 2017 | 3
« Il ne s’agit pas de réinventer notre mission, mais nous devons nous interroger sur la manière dont nous remplissons celle-ci. C’est la condition essentielle pour que nous restions utiles à la communauté de nos membres. » Ouvrir la chambre de commerce « Le principe fondamental de cette réforme, c’est l’ouverture », explique Olivier Willocx, Administrateur Délégué : « L’ouverture au changement, tout d’abord. On l’a dit : nous vivons aujourd’hui des bouleversements, technologiques, socioéconomiques, comme peu de générations sans doute en ont connus. Nous devons être ouverts à l’innovation et rester à l’affût du changement permanent. C’est aussi l’ouverture vers nos membres : l’entreprise doit se sentir chez elle à la Chambre ; elle doit y être ‘à la maison’. Pour cela, l’accueil des membres est fondamental. Enfin, l’ouverture via notre réseau : nous réunissons les entreprises dans une communauté – pour les aider à échanger, travailler entre elles, faire des affaires, mais aussi pour agir ensemble. » « Nous voulons ouvrir la chambre de commerce, au sens propre comme au sens figuré », conclut Thierry Willemarck. « L’ouvrir aux entreprises, à l’innovation, à de nouvelles collaborations… Cela passera nécessairement par des transformations : transformation du bâtiment, numérisation, nouveaux modes de travail… ». Telles sont les pistes explorées par le projet « The Cham », dont nous vous présentons les lignes directrices par ailleurs dans ce rapport.• Le principe fondamental de cette réforme, c’est l’ouverture : ouverture au changement ; ouverture vers nos membres ; ouverture via notre réseau. Olivier Willocx, Administrateur Délégué Plan stratégique Bruxelles en 2025 L’action de Beci, s’inscrit dans un plan stratégique qu'elle a défini en 2015, qui projette une vision de Bruxelles à dix ans (soit 2025). Cette vision tient en trois objectifs majeurs : • Faire de la Région bruxelloise la région la plus riche d’Europe en termes de PIB/habitant ; • Réduire le taux de chômage à moins de 10 % (et celui des jeunes à moins de 15 %) ; • Faire de Bruxelles une région reconnue pour sa mobilité, sa sécurité, sa fiscalité attractive, la qualité de son environnement et la paix sociale – bref, une région où il fait bon vivre. Les racines des chambres de commerce, c’est la libre association des entrepreneurs et l’entraide. Ce sont des valeurs qui n’ont pas pris une ride. Joëlle Evenepoel, Secrétaire Générale Pour concrétiser cette vision, Beci a défini quatre priorités : • Développer un climat favorable aux affaires et promouvoir l’entrepreneuriat ; • Renforcer le pouvoir patronal grâce à la pertinence et à la représentativité de Beci ; • Responsabiliser les acteurs et organismes publics ; • S’assurer du respect des principes de subsidiarité et de bonne gouvernance du public. 4 | Beci Rapport annuel 2017
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Business & new deal Business is business! Sauf que le cadre dans lequel ce business se joue n’est plus celui d’autrefois. Numérisation de l’économie, nouveaux rapports au travail, freelancisation de missions… Nos entreprises ont-elles pris le train en marche ? Et quel train faut-il prendre ? Quatre personnalités du monde des affaires nous donnent leur vision des choses. Cédric Lobelle & Didier De Keyser « Le défi de la digitalisation se joue d'abord dans la tête des entrepreneurs » Thierry Geerts – Country Director de Google Belgique «L es entrepreneurs Belges sont assez conservateurs. Grâce à cela, nous évitions les ‘hypes’, ce qui est bien, mais nous sommes également beaucoup plus lents au changement. Cela nous a permis de mieux résister à la crise de 2008, mais cela nous a aussi moins donné de sentiment d'urgence pour passer au digital. En Belgique, nous sommes historiquement plus des fabricants (pharmaceutique, voitures...) que des commerçants, contrairement aux Hollandais, par exemple ; or, l'internet offre d'énormes possibilités commerciales ! Et il y a un hiatus interpellant entre le fait que le consommateur belge est totalement 6 | Beci Rapport annuel 2017 passé au digital tandis que l'entrepreneur, lui, n’y est pas encore ! » « La législation actuelle n'est pas suffisamment favorable à ce passage mais elle n'est pas non plus une source de blocage, donc elle ne constitue pas une excuse suffisante pour ne pas accélérer la numérisation. Surtout que celle-ci, en vérité, ne coûte pas très cher, n'est pas si compliquée à mettre en œuvre et peut rapporter gros. Mais il faut le vouloir, le voir et le comprendre : c'est dans la tête que cela se passe ! En ce sens, la Chambre de Commerce de Bruxelles a un rôle essentiel à jouer, aujourd’hui: la digitalisation © Reporters
représente en effet une véritable ‘révolution industrielle’ et c’est très naturellement que les entrepreneurs cherchent réconfort et informations auprès de leurs associations professionnelles. La Chambre de Commerce doit y participer, par le biais d'événements, débats, publications, mises en contact, mais aussi en tant que lobby qui influence le monde politique. » « New Ways of Working, Smart Ways of Working, création de start-up... ne prenons pas ces phénomènes de manière séparée car ils sont partie intégrante de la révolution digitale. Celle-ci change l'offre produit/service, la commercialisation et le marketing, ainsi que la façon d'envisager la production, avec l'industrie 4.0, les NWOW... De plus, à cause de la situation dramatique de la mobilité à Bruxelles, combinée avec manque de vision et de moyens politiques, le télétravail est probablement la seule solution rapide, crédible et positive à ce problème. Les voitures autonomes représentant la solution à plus long terme. Chez Google, nous n'avons pas de voitures d'entreprise et très peu de places de parking. Mais pour nos employés, clients et partenaires, nous stimulons l'utilisation des transports publics, du vélo et du télétravail, les vidéo conférences. » « Les start-up belges rêvent petit » « Il y a un grand effet retard : les start-up qui créent de l'emploi dans la Sillicon Valley ont déjà 5, 10 voire 15 ans maintenant. Chez nous, elles sont récentes : l'effet ne sera donc mesurable, si elles réussissent, que dans 5 à 10 ans. Dans l'intervalle, il faut se focaliser sur la transformation des entreprises existantes, qui ont créé et créent toujours de l'emploi. Mais il y a aussi un problème de mentalité : on rêve petit ! Si vous parlez à une start-up belge, elle a l'ambition de faire quelque chose dans sa région, au mieux de s'aventurer aux Pays Bas ou en France, éventuellement de traverser la frontière linguistique... Les Chinois et les Américains rêvent de conquérir le monde ! Nous sommes trop modestes, pas assez ambitieux et conquérants. » • « Bruxelles a d'abord besoin de trouver une vision » Luc de Brabandere – Philosophe d'entreprise, Boston Consulting Group «A ucune idée sur cette terre n'est créée bonne, il faut toujours deux temps pour qu'elle le devienne : il y a le moment où le nouveau concept apparaît puis celui où on le creuse et on le rend bon. Il faut respecter ces deux temps de la pensée : la création, puis le jugement. Mais il faut faire une distinction. La clé de la créativité, c'est de se demander, lorsqu’on pense avoir une bonne idée : ‘Oui, et ?’ et non pas ‘Oui, mais...’, qui tue l'idée dans l’œuf. » « Bruxelles a des idées ; ce qui manque, c'est une vision où elles prennent du sens. Prenez Sony, qui a inventé le walkman, mais qui n'a pas inventé l'ipod, alors que c'est la même vision générale ; prenez Kodak, qui a inventé la photo instantanée, la photocopieuse et même le CD-rom pour conserver un regard de chimiste et faire finalement faillite… À l'inverse, 3M s'est vue comme une entreprise au service des clients et on connaît sa réussite. » « Ce qui compte, c'est la vision. Il faut voir Bruxelles autrement : c'est quoi Bruxelles ? La capitale de la Belgique ? Un rassemblement de 19 communes ? Il faut la redéfinir. Pourquoi pas comme La ville du futur ou Le laboratoire de l'Europe, ou… ? Et ensuite regarder comment les idées sont porteuses dans cette vision. » « Les modèles disruptifs peuvent aider l'économie bruxelloises. La disruption, c'est passer d'un ancien modèle à un nouveau. Un modèle, c'est une simplification du monde. Par exemple, je suis officiellement pensionné mais en réalité, je me vois plus comme un grand-père qui travaille encore et veut se rendre utile. Quand des modèles ne correspondent plus à la réalité d'aujourd'hui, il faut en trouver de nouveaux. Ainsi, le monde numérique ne correspond pas au monde des biens matériels ; la valeur du travail ne se mesure plus par les heures, le temps, etc. La disruption, c'est essentiel pour accompagner la transformation de l'économie, et non la subir. » • Beci Rapport annuel 2017 | 7 © Reporters
« La flexibilité c'est bien, mais la nature humaine a besoin de stabilité » Giles Daoust – Administrateur Délégué de Daoust «D ans le cadre de la nouvelle économie, nous assistons à une augmentation du besoin de flexibilité, tant pour les travailleurs que pour les entreprises. Mais si les formes de travail flexibles, comme l'intérim, les freelances, l'économie collaborative, etc. sont d'excellents modes d’insertion professionnelle et de bons outils pour trouver sa voie, elles ne rencontrent par contre pas le besoin de stabilité de la nature humaine. Il y a un milieu à trouver car l'ubérisation et la freelancisation de l'économie ne sont pas la panacée. Du point de vue du travailleur, dans le cadre de notre économie en mutation vers le digital, la bonne question à se poser est celle-ci : dans 20 ans, le métier que je vais choisir existera-t-il encore ? Les métiers en pénurie aujourd’hui ne sont pas nécessairement ceux sur lesquels il faut se ruer. Les métiers répétitifs ou demandant peu de dextérité sont, par exemple, très susceptibles d’être remplacés par des softwares ou des robots d’ici peu. Il faut distinguer métiers en pénurie et métiers d’avenir. Celui qui envisage des études où une formation serait bien inspiré de se projeter non pas à quelques années d’ici mais à vingt ans ! » « Le client veut-il un produit ou une expérience ? » « On parle de plus en plus souvent du concept d’expérience dans le commerce et les services, avec l’Apple Store comme porte-étendard. Mais il ne faut pas se leurrer et croire que ce modèle est applicable à tous les secteurs, produits ou types de services. Il faut avant tout se demander ce que veut le client : l’expérience est-elle importante pour lui ou veut-il simplement un produit ou service bien défini, le plus facile et le moins cher possible ? Attention à l’effet ‘pétard mouillé’... » • « L'E-réputation, un défi à relever pour les entrepreneurs bruxellois » Thibaut De Norre – Directeur de The Cube «L’ apparition d’internet, des réseaux sociaux et des outils de propagation de l’information en temps réel ont bouleversé la relation des marques avec leurs consommateurs. Aujourd’hui, plus rien ne leur échappe et la tendance s’accentue. Chaque consommateur est devenu lui-même un média qui a la capacité de réagir, de critiquer, d’interagir avec la marque mais aussi différentes communautés qui s’organisent autour et prennent position face aux enjeux de société. Les consommateurs peuvent donc jouer le rôle d’ambassadeurs mais également devenir rapidement détracteurs d’une marque. D’autres phénomènes apparaissent, comme les fake news, le content marketing, etc. Ils exigent une maîtrise de la réputation. » « La majorité des entreprises n’a pas encore compris qu’aujourd’hui la réputation est 8 | Beci Rapport annuel 2017 basée sur la correspondance entre ce que la marque déclare et son comportement : si on veut être crédible, il ne suffit plus d'afficher ses valeurs dans une page cachée du site Internet ; il faut en permanence les mettre en avant de manière cohérente. Cette promotion des valeurs, à travers les produits ou les services, dépend de plus en plus de la capacité de la marque à communiquer de façon consistante via les différents médias à sa disposition (Paid, Owned, Earned). » « Une marque doit donc mesurer cette réputation, mettre en place les indicateurs de ‘santé médiatique’ ou de ‘santé consommateurs’ et les croiser avec des indicateurs financiers, de production, commerciaux… Une priorité de la Chambre de Commerce doit être la sensibilisation de ses membres à ce changement de paradigme. » • D.R. D.R.
Publi-reportage Isabelle Duvillier Chargée de Recrutement au Chirec depuis 6 ans “Ce qui compte pour nous, c’est la valeur des personnes que nous engageons. Pour travailler dans un hôpital, la motivation est un facteur essentiel mais le partage de certaines valeurs, l’expertise et l’ouverture d’esprit sont également des qualités indispensables.” ‘‘Actiris nous permet de nous décharger en confiance d’une partie du travail, extrêmement énergivore. C’est une relation win-win. ’’ Le Chirec, groupe hospitalier réparti sur 5 sites (dont 4 à Bruxelles) compte aujourd’hui plus de 3.000 collaborateurs (dont plus de 2.300 à Bruxelles). Les ressources humaines fonctionnent de manière centralisée pour l’ensemble des recrutements. En 2017, un nouveau site ouvrira ses portes à Delta. ✓Comment s’est déroulé votre premier contact avec Actiris ? En 2012, un consultant de Select Actiris est venu me présenter ses services et je me suis dit : “Pourquoi ne pas essayer ?“. Depuis, Actiris soutient le Chirec pour ses recrutements. Si je devais qualifier notre manière de travailler, je dirais que la collaboration est “fluide” et “agréable”. En plus, Actiris est très réactif. Le service est non seulement gratuit mais aussi efficace : notre contact privilégié est spécialisé dans notre secteur. ✓En quoi Select Actiris vous a aidé dans vos recrutements ? Actiris nous permet de nous décharger en confiance d’une partie du travail, extrêmement énergivore. C’est une relation win-win. Les délais sont clairs et respectés. Satisfaits des candidats présentés, nous avons amplifié notre collaboration. CHIREC en chiffres • 3.000 collaborateurs • 200 recrutements par an 42 nationalités 20 80%% de femmes Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quelles sont, selon vous, les caractéristiques d’un bon recrutement ? Il est important d’avoir un descriptif de fonction qui soit clair. L’analyse préalable des besoins est indispensable si on veut ne pas se tromper. Il est important qu’il n’y ait pas de malentendu lors de l’engagement. Au sein du Chirec, nous comptons 90 fonctions différentes : du nursing, du paramédical mais également des fonctions plus classiques (cuisine, sécurité, financier…). Dès le début du processus, nous travaillons avec le responsable hiérarchique. Select Actiris nous permet de faire une sélection à la source en tenant compte de nos critères. Nous sommes une entreprise qui fonctionne 24h/24. Le patient est toujours au centre de nos attentions, et ça Select Actiris l’a bien compris. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be
« The Cham » Le QG des entrepreneurs bruxellois « The Cham » doit redéployer les métiers de la Chambre de Commerce. Pour l’aider à concevoir et mettre un œuvre cet ambitieux projet de réforme, la Chambre a fait appel à Spacious Agency, qui a mené un large travail de consultation avant de formuler les recommandations que nous vous présentons ici. Cédric Lobelle & Emmanuel Robert © Zoom Architecture
L’ objectif du projet The Cham, c’est de créer un point de ralliement pour la communauté entrepreneuriale, où l’entrepreneur est chez lui et trouve toutes les ressources dont il a besoin. « Et qu’est-ce qu’un entrepreneur, si ce n’est un porteur de projet ? », demande Édouard Cambier, cofondateur de Spacious. « Pour que son projet réussisse, il a besoin de soutien, il a besoin d’information, mais il a aussi besoin d’échanges et d’être challengé. Tout cela, il doit pouvoir le trouver chez The Cham, en une seule unité de temps et de lieu. » « Les compétences et les services, la Chambre de Commerce les possède déjà au 500 avenue Louise », remarque Édouard Cambier. « On y trouve le guichet d’entreprises, le Customs Center, les conseillers, etc. Tout l’enjeu, c’est de rendre cette organisation plus agile, plus souple, et d’en faciliter l’accès à la communauté entrepreneuriale. » « Café des Entrepreneurs » La transformation des capacités d’accueil, donc du bâtiment, prend une place de choix dans le projet. Il faut encore affiner la faisabilité des rénovations et les budgétiser, mais l’aspect du bâtiment est sans nul doute appelé à changer. « Pour matérialiser le changement et lui donner de la visibilité, l’ambition est de poser un geste architectural sur la façade, qui serait largement vitrée et transparente, permettant au passant de voir qu’on y travaille et qu’on y fait des affaires. » Autre nouveauté très visible : The Cham devrait abriter un « Café des Entrepreneurs » (là aussi, c'est un nom de travail), dont l’objectif sera d'accueillir un public business. « À l’intérieur, les espaces seront repensés autour de concepts comme l’activitybased working, le smart office, l’open office, les SWOW (smart ways of working...) ». C’est donc aussi un projet RH : « Presque plus personne n'aura de bureau fixe. L'idée est également de permettre Les compétences et les services, la Chambre de Commerce les possède déjà. Tout l’enjeu, c’est de rendre cette organisation plus agile, plus souple, et d’en faciliter l’accès à la communauté entrepreneuriale. Édouard Cambier, cofondateur Spacious Agency aux collaborateurs et aux membres, qui seront donc nomades dans le bâtiment, ainsi qu'aux visiteurs, de pouvoir aisément se rencontrer, nouer des liens sur les plans intellectuel, contractuel, et même en termes de chiffre d'affaire. The Cham doit donner envie aux entrepreneurs de franchir la porte et leur faire ressentir une véritable expérience. » Les dernières technologies seront au cœur des investissements et des équipements. Une « ideation room » serait ainsi aménagée au sous-sol du 500. L'agencement des locaux sera complètement revu : « Avec des salles de réunion entièrement équipées, des salles multimédia, un Big Data & Mobility Wall, des espaces ouverts... Sans oublier, pour les beaux jours, la magnifique terrasse de 400 m² déjà réalisée ! » Un « Centre de Compétence » nouvelle génération La transformation fera aussi la part belle à un espace partagé. « Pas vraiment un business center, ni un coworking », précise Édouard Cambier, « plutôt un ‘Talent office’ ou un ‘Centre de Compétence’ de nouvelle génération, avec un Beci Rapport annuel 2017 | 11 © Zoom Architecture
accès direct à une série de services ainsi qu’aux collaborateurs de la chambre et de ses partenaires. Ce sera l’endroit idéal pour prendre un café avec Ischa et parler de mobilité, rencontrer Lise pour aborder une question d’urbanisme, discuter transmission d’entreprises avec Erick… » Visuellement, nous voyons The Cham comme une sorte ‘d’Apple Store’ de l'entrepreneur. Un bon modèle en termes d’aménagement ‘responsive’ et d’expérience, de services, d’innovation, de design et de simplicité. Jean de Renesse, Spacious Agency Agencé sur une surface totale de plus de 1.000 m2 , The Cham est conçu pour offrir une expérience de travail ouverte, transparente, agile et collaborative, en vue d’optimiser la performance, le bien-être et toutes les formes de coopération entre l’ensemble de ses utilisateurs : visiteurs, entrepreneurs, experts, collaborateurs de la Chambre et partenaires de la plateforme. Certaines « jeunes pousses », en lien avec les Hubs (Mobilité, Transmission, Club DRH…) pourraient même y trouver place, à titre temporaire. « Ce sera surtout un accélérateur pour travailler ensemble sur certaines thématiques, au profit de toute la communauté entrepreneuriale bruxelloise. » La disruption et l'innovation seront mises en avant. Des activités originales de support à l’entrepreneuriat seront testées, comme des solutions de « crowdworking » ou des « hackathons », pour créer par exemple un projet d’entreprise ou le développer en un minimum de temps. Toutes les formes de collaboration seront encouragées : co-création, co-financement, co-reprise, co-exportation, cocommercialisation, etc. À venir : l’app « The Cham » « The Cham », c’est aussi un projet de transformation numérique en profondeur, au niveau des supports de communication, de la gestion et de la distribution de données (data intelligence), de l’automatisation des processus opérationnels et organisationnels. La technologie est placée au cœur du réacteur dans cette nouvelle mouture de la Chambre. Achevée au printemps, la terrasse est un premier élément de transformation du bâtiment. 12 | Beci Rapport annuel 2017
Un « plus » pour les entrepreneurs membres : ils bénéficieront d'une application pour smartphones et tablettes, construite comme un réseau social. Jean de Renesse (Spacious Agency) : « Elle permettra de réserver des espaces de travail en fonction de leur disponibilité, en temps réel, de s’inscrire à des événements et à des formations, de s’informer et de réseauter via un fil d’actualité dynamique entre les membres, de publier et d’accéder à des opportunités d’affaire… » Enfin, une nouvelle signalétique sera prévue pour mieux guider le visiteur dans le bâtiment et lui donner accès à une couche de données interactive sur des sujets pratiques et d’actualité. Premières étapes dès 2018 Pour la Chambre, en densifiant son offre au sein du bâtiment, l’objectif est double : multiplier les opportunités d’affaires pour ses membres ; soutenir activement des entreprises qui apportent des solutions sur les thématiques qu’elle défend. Avec la volonté de se rapprocher de ses membres et de ses partenaires afin de leur offrir des prestations inédites, créatives et performantes. « Visuellement, nous voyons The Cham comme une sorte ‘d’Apple Store’ de l'entrepreneur », résume Jean de Renesse. « Un bon modèle en termes d’aménagement ‘responsive’ et d’expérience, de services, d’innovation, de design et de simplicité. Dans ce cadre, un café-restaurant serait un pôle d'attraction convivial, inspirant et nourrissant. Il permettrait de créer un effet de ruche au sein du bâtiment et de développer de beaux projets sur des coins de table, puis d’essaimer au sein des différents espaces disséminés au sein The Cham ». Le projet ne se matérialisera évidemment pas en un jour ; il sera mis en œuvre progressivement et n’est pas figé ; certains aspects seront sans nul doute adaptés. Mais il est en marche : les premières étapes se concrétiseront début 2018. Rendez-vous est pris avec The Cham ! • Beci Rapport annuel 2017 | 13 © Zoom Architecture
Sur base de chiffres publiés par l'IBSA (Institut Bruxellois de Statistiques et d’Analyse), nous nous penchons sur la santé économique de la Région. Le redressement, plutôt limité et lent entre 2014 et 2016, est suivi d’un rebond plus marqué en 2017. Mais les projections tablent au mieux sur une stagnation, voire un léger ralentissement en fin de période 2017-2022. La diminution du chômage devrait se poursuivre sur sa lancée actuelle. Cédric Lobelle Bruxelles en chiffres Démographie Au 1er janvier 2017, la Région de Bruxelles-Capitale comptait 1.191.604 habitants, selon le SPF Économie, soit une augmentation de 52.750 habitants en 5 ans. Mais la croissance a ralenti en 2016 (moins de 4.000 nouveaux habitants). En prenant un peu de hauteur, la population bruxelloise a cru de plus de 18 % depuis 2005 (la barre du million venait d'être atteinte). Et c'est surtout grâce aux ressortissants non-Belges de l'Union européenne. En 2005, ils étaient 158.633 (15,7 % des Bruxellois), contre 273.255 en 2016 (23 %). Les étrangers hors-UE étaient 106.578 en 2005 (10,6 %), contre 137.820 en 2016 (11,6 %). La population belge n'a que légèrement augmenté : de 741.538 en 2005 (73,7 %) à 776.815 en 2016 (65,4 %). La Région de Bruxelles-Capitale compte ainsi 10,5 % des résidents en Belgique en 2017, contre 9,7 % dix ans plus tôt. POPULATION (EN MILLIERS DE PERSONNES) 2.000 4.000 6.000 8.000 10.000 12.000 0 Belgique Région flamande Région wallonne Région Bruxelles Capitale 14 | Beci Rapport annuel 2017 I n d i c a t e u r s 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Activité PRODUIT INTÉRIEUR BRUT économique générale La Région bruxelloise reste le porte-étendard de l'économie belge tant au niveau du PIB par habitant, qu'en termes d'attractivité pour l'emploi. Bruxelles représente en effet le premier bassin d'emploi en Belgique, avec 693.832 travailleurs en 2015 (1.868 de plus qu'en 2014), selon l'ICN (Institut des Comptes Nationaux). Parmi ces emplois, environ 49 % sont occupés par les navetteurs flamands ou wallons. Dans l'autre sens, plus de 70.000 bruxellois travaillaient dans les deux autres régions. Bruxelles contribuait à hauteur de 18,2 % du PIB belge en 2015 (pour 10,5 % de la population). Le PIB par habitant a, lui, été évalué en 2015 à 63.300 € par Eurostat, soit 219 % de la moyenne des 28 pays de l'Union Européenne. Bien loin devant la Flandre (37.700€, 129 %) et la Wallonie (26.400€, 91 %), ce qui fait de la RBC la 4e région la plus riche d'Europe selon ce critère. Selon l’ICN (Institut des comptes nationaux), la croissance économique aurait été, en 2015, plus forte en Flandre (+2,0 %) qu'en Régions wallonne (+0,9 %) et bruxelloise (+0,6 %). Par ailleurs, Bruxelles restait sur deux années (2012 et 2013) de ralentissement économique (-0,7% par an en moyenne). D'après le rapport « Perspectives économiques régionales 2017-2022 » (publication conjointe du Bureau fédéral du Plan et des organismes de statistiques régionaux, dont l'IBSA), les écarts de croissance interrégionaux se seraient toutefois légèrement atténués en 2016, la Flandre passant à +1,4 % tandis que Bruxelles se maintenait avec une croissance du PIB brut en volume à +0,7 %. Pour 2017 et 2018, par contre, Bruxelles devrait doubler cette croissance (+1,4% chaque année) en raison du nouveau dynamisme de l'économie mondiale, et surtout de la demande intérieure. 100 200 300 400 500 0 de 2005 à 2015 À PRIX COURANTS (MIO €) : 2005-2015 Région wallonne Région flamande Brabant wallon Brabant flamand Région Bruxelles Capitale PRODUIT INTÉRIEUR BRUT EN VOLUME (VARIATIONS ANNUELLES, EN POUR CENT) -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 de 2007 à 2022 Belgique Région wallonne Région flamande Région Bruxelles Capitale Beci Rapport annuel 2017 | 15
La répartition par secteur Selon ce même rapport, à Bruxelles, la spécialisation relative de l’économie dans les services financiers devrait redevenir une source importante de croissance de la valeur ajoutée. Sur la période 2016-2022, l’activité dans la branche « crédit et assurances » devrait ainsi enregistrer une croissance de 1,4 % par an en moyenne. Cette branche représenterait 17,1 % de la valeur ajoutée régionale à l’horizon 2022. Les « autres services marchands » enregistreraient la croissance de la valeur ajoutée en volume la plus élevée avec +1,7 %, atteignant 29 % de la valeur ajoutée régionale en 2022. En raison du caractère urbain de l’économie bruxelloise, le secteur tertiaire domine le processus de production régionale. La part des services marchands dans le total de la valeur ajoutée devrait atteindre 71,3 % en 2022. La part des activités industrielles dans la valeur ajoutée à prix courants continuerait de décroître mais à un rythme nettement moins soutenu que par le passé. La contribution à la croissance de la branche « administration publique et enseignement » (un cinquième de la valeur ajoutée bruxelloise) pour 2017-2022 serait inférieure à 20052015. Ce repli serait la conséquence des mesures de restriction budgétaire planifiées dans les administrations régionales, communautaires et fédérale, fortement représentées en RBC. Les tableaux ci-dessous donnent les chiffres et perspectives des différents secteurs en RBC, pour la valeur ajoutée et l'emploi. (Variations annuelles, en pour cent) 1. Agriculture 2. Energie 3. Industries manufacturières a. Biens intermédiaires b. Biens d'équipement c. Biens de consommation 4. Construction 5. Services marchands a. Transports et communication b. Commerce et horeca c. Crédit et assurances d. Santé et action sociale (y.c. titres-services) e. Autres services marchands (y.c. titres-services et emplois ale) 6. Services non-marchands a. Administration publique et éducation b. Services domestiques 7. Total Valeur ajoutée brute aux prix de base en volume : Région de Bruxelles-Capitale 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 35,0 38,4 -4,0 -0,7 -4,4 -5,9 0,1 1,1 0,6 -6,2 17,8 0,1 7,2 17,1 -13,0 -0,9 3,8 -5,2 6,8 11,6 2,0 1,3 4,7 4,8 -11,0 4,1 -2,9 -1,7 -0,5 -6,5 0,1 4,2 -5,7 5,6 6,4 3,6 7,2 7,3 4,7 5,3 5,4 1,9 4,7 18,6 -26,4 -16,2 0,3 1,9 1,2 -5,1 1,9 -1,4 7,0 1,1 -1,1 -1,8 0,8 4,4 2,9 5,1 5,1 7,2 1,4 -7,3 4,3 7,5 -2,0 -0,4 -3,6 -1,8 -4,7 2,5 3,6 3,9 4,1 -14,7 0,3 76,4 -14,1 1,0 -0,8 1,7 1,8 7,4 1,8 1,0 -1,3 4,5 1,5 1,8 3,1 3,1 2,4 1,8 -1,8 -0,9 2,2 3,6 0,7 0,7 3,5 1,7 0,6 2,7 -1,0 -1,6 -0,2 -1,0 2,5 2,0 0,9 1,8 1,0 2,4 2,9 2,0 2,0 -4,5 1,9 0,4 6,0 1,5 -1,3 1,3 3,5 3,4 2,3 2,2 0,8 2,5 3,9 2,5 2,8 2,8 1,2 2,5 3,2 1,8 2,7 0,7 1,4 4,9 1,0 3,4 3,6 2,5 2,9 4,3 3,7 2,2 2,2 2,5 3,0 3,7 5,0 1,1 -0,8 1,1 2,2 2,1 2,6 1,2 2,1 2,7 4,2 2,8 2,9 2,9 2,4 2,7 2020 3,7 5,8 1,7 0,4 0,3 3,3 1,1 2,8 2,1 2,1 2,8 3,8 3,0 2,8 2,8 3,1 2,8 2021 3,8 6,2 0,6 -1,0 0,1 1,7 2,6 2,6 1,5 2,4 2,4 4,2 2,9 3,1 3,1 3,2 2,8 2022 3,7 5,1 0,6 -0,8 0,0 1,7 2,6 2,7 2,0 2,7 2,3 4,1 2,9 2,8 2,8 3,1 2,8 Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, SVR sur la base des comptes régionaux en SEC 2010 (ICN). Emploi intérieur total : Région de Bruxelles-Capitale (En personnes) (En personnes) 1. Agriculture 2. Energie 3. Industries manufacturières a. Biens intermédiaires b. Biens d'équipement c. Biens de consommation 4. Construction 5. Services marchands a. Transports et communication b. Commerce et horeca c. Crédit et assurances d. Santé et action sociale (y.c. titres-services) e. Autres services marchands (y.c. titres-services et emplois ale) 6. Services non-marchands a. Administration publique et éducation b. Services domestiques 7. Total 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 123 76 8.557 23.453 5.887 5.218 12.348 20.375 48.472 99.195 60.060 62.789 104 9.801 23.219 5.825 5.244 12.150 19.683 49.469 98.774 60.030 64.633 9.407 23.101 5.861 5.241 11.999 19.784 48.890 96.694 58.919 65.787 140 9.446 22.538 5.191 5.412 11.935 20.099 47.855 95.567 57.645 66.525 143 9.496 21.668 4.900 5.443 11.325 20.347 142 9.407 20.957 4.771 4.847 11.339 20.300 46.789 93.039 55.381 67.779 141 9.731 20.774 4.651 4.791 11.332 20.402 47.433 92.467 54.526 69.581 144 9.785 20.593 4.505 4.773 11.315 20.675 47.558 92.636 54.293 70.722 148 10.077 20.368 4.371 4.702 11.296 20.776 47.850 93.282 54.099 66.400 72.034 151 10.062 20.045 4.176 4.576 11.293 20.903 450.822 459.850 458.934 458.546 459.868 462.789 469.187 475.702 482.632 486.590 48.030 94.459 56.695 47.693 93.638 53.821 73.165 180.306 186.944 188.644 190.954 194.284 199.801 205.180 210.494 215.367 218.273 174.169 176.661 178.040 177.970 180.727 180.522 180.830 180.738 180.225 179.895 166.788 169.096 170.143 171.549 174.507 174.359 174.993 174.907 174.342 173.956 7.381 7.565 7.897 6.421 6.220 6.163 5.838 5.831 5.883 5.939 677.452 689.318 689.389 688.739 692.249 694.117 701.065 707.637 714.227 717.646 2020 155 10.104 19.766 4.035 4.438 11.292 21.428 490.889 47.789 93.826 53.797 74.411 221.065 180.338 174.301 6.037 722.679 2021 159 10.083 19.433 3.851 4.291 11.291 21.619 494.127 47.750 93.920 53.622 75.790 223.047 180.818 174.678 6.140 726.240 2022 164 10.173 19.134 3.710 4.146 11.278 21.820 497.192 47.726 93.879 53.490 77.110 224.986 181.327 175.097 6.230 729.809 Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, SVR sur la base des comptes régionaux en SEC 2010 (ICN). 16 | Beci Rapport annuel 2017
Créations et faillites Près de 89.000 entreprises ont été créées en Belgique en 2016, et 54.000 ont cessé leurs activités. Au 31 décembre 2016, la région bruxelloise comptait 101.139 entreprises actives assujetties à la TVA, soit près de 4.000 de plus en un an, selon la Direction générale Statistique du SPF Économie. 11.967 nouvelles entreprises ont été créées en 2016, en hausse de 8,2% par rapport à 2015. Parallèlement, 7.384 ont arrêté leurs activités. Avec 1.954 cas en 2016 (contre 2.142 en 2015), les faillites d’entreprises représentent un peu plus d’un quart des cessations d’activité. Sur base annuelle, le nombre de faillites à Bruxelles a baissé chaque année de 2014 à 2016, pour atteindre en 2016 le niveau POPULATION ET MAR CHÉ DU TRAVAIL : RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE (EN MILLIERS DE PERSONNES) 500 1000 1500 2000 2500 0 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 Population totale Population inactive Population active occupée Chômage le plus faible depuis 2010. Les premières données disponibles pour 2017 semblent indiquer la fin de cette dynamique positive puisqu’on comptait déjà 1.293 faillites à Bruxelles sur le premier semestre 2017, selon le SPF Économie. Dont 251 dans le secteur Horeca : une hausse de 25% par rapport au premier semestre 2016. Les causes souvent citées : le piétonnier, les conséquences des attentats, le système de caisse enregistreuse... Le marché du travail Le chômage a nettement reculé au niveau national en 2015 et 2016. Bruxelles ne fait pas exception, avec un taux de chômage passant de 20,9 % en 2014 à 18,4 % en 2016. Les causes principales, selon le rapport « Perspectives économiques régionales 20172022 » : la croissance du secteur marchand suite aux mesures de réduction du coût du travail, mais aussi les réformes du régime des allocations d’insertion. Le durcissement de la réglementation du chômage a en effet eu un plus grand impact à Bruxelles et en Wallonie qu'en Flandre. En 2013, les bénéficiaires d’une allocation d'insertion représentaient 19,3 % des chômeurs indemnisés à Bruxelles, contre 8,7 % en 2016. L’emploi indépendant en Région bruxelloise devrait continuer d’augmenter à un rythme élevé, passant de près de 80.000 unités en 2016 à plus de 87.000 en 2022. Les prochaines années Ce même rapport table sur une baisse continue du chômage et prévoit un taux de 17,4 % (fin 2017), 16,5 % (fin 2018), mais seulement 16,2 % fin 2019 car le ralentissement de la croissance de l’emploi intérieur sera beaucoup plus marqué, tandis que la croissance de la population en emploi devrait être moins rapide que les années précédentes. Mais à la faveur d’une reprise de la croissance de l’emploi, en 2020, la baisse du taux de chômage devrait s’accélérer jusqu’à 15,5 % et ensuite à 14,5 % en 2022. EMPLOI INTÉRIEUR INDÉPENDANT : RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE 200 400 600 800 1000 0 2015 2016 Agriculture Energie 2017 2018 2019 Industries manufacturières Construction 2020 2021 2022 Services marchands Services non-marchands Beci Rapport annuel 2017 | 17
Rebond de l’optimisme entrepreneurial, risque persistant de délocalisation, priorité accordée à la mobilité bruxelloise et défiance envers le gouvernement régional : telles sont les grandes tendances du sondage semestriel organisé par Beci1 . Vincent Delannoy Baromètre politique Météo stable Le politique : temps frais pour la saison Ils sont en léger rebond, après les résultats plancher de novembre 2016, mais la tendance générale reste à la baisse depuis l’installation du gouvernement Vervoort II, en juillet 2014. Le podium reste inchangé : le ministre des Finances et du Budget Guy Vanhengel (2,91/5) est toujours le plus populaire auprès de nos sondés, suivi par Didier Gosuin (Économie et Emploi, 2,86) et Céline Fremault (Environnement et Énergie, 2,54). Pascal Smet (Mobilité et Travaux publics) cède la lanterne rouge à Fadila Laanan (Collecte et Traitement des déchets, Recherche scientifique et Fonction publique). 3,5 3,3 3,1 2,9 2,7 2,5 2,3 2,1 1,9 1,7 1,5 nov 2014 juil 2015 nov 2015 juin 2016 nov 2016 juin 2017 COTEZ DE 1 À 5 L'EFFICACITÉ DES MINISTRES DE LA RBC Guy Vanhengel Didier Gosuin Céline Fremault Cécile Jodogne Rudy Vervoort Bianca Debaets Pascal Smet Fadila Laanan QUEL EST VOTRE GOUVERNEMENT BRUXELLOIS ? DEGRÉ DE CONFIANCE VIS-À-VIS DU Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant Pas du tout confiant 33% 1% 11% 14% 41% 19% La défiance des entrepreneurs envers les gouvernements reste élevée, avec une constante : le fédéral (33 % de « confiants à très confiants ») s’en sort nettement mieux que le gouvernement bruxellois (12 % de confiance seulement). Des scores qui n’ont pratiquement pas évolué depuis novembre. 1. Enquête en ligne réalisée entre le 15 juin et le 4 juillet 2017 auprès des membres et sympathisants de Beci ; 795 réponses. Beci Rapport annuel 2017 | 19 19% 29% GOUVERNEMENT FÉDÉRAL ? 2% 31% l ’ a v i s d e s e n t r e p r e n e u r s
Impulse (ABE) 2,97 variableLes acteurs régionaux : Impulse repasse en tête des organismes régionaux préférés des entrepreneurs, devant Bruxelles Invest & Export. Les scores évoluent globalement peu, sauf pour Actiris, en hausse (ce qui reflète sans doute la baisse des chiffres du chômage) et Finance. brussels (SRIB), en baisse. Bruxelles Mobilité ferme la marche, avec un score particulièrement faible. Bruxelles Invest & Export 2,94 VDAB 2,91 STIB 2,84 Actiris 2,81 Bruxelles Formation 2,73 Citydev (SDRB) 2,67 Bruxelles environnement (IBGE) 2,60 Finance.brussels (SRIB) 2,55 Bruxelles Mobilité 1,95 le retour du beau temps ? Investissement : Bonne nouvelle : les intentions d’investissement ou d’embauche de nos sondés repartent à la hausse. Le taux de « oui » (47,4 %) est le plus élevé depuis deux ans. Délocalisation : ciel nuageux Mauvaise nouvelle : si les entrepreneurs comptent investir, ce ne sera pas forcément à Bruxelles. Depuis juillet 2016, l’intention de délocaliser (en Flandre, en Wallonie ou à l’étranger) reste proche des 40 %. Il faut toutefois remarquer que notre enquête a été réalisée avant l’annonce d’un changement de majorité politique en Wallonie. ENVISAGEZ-VOUS DE RECRUTER OU D'INVESTIR DANS LES 12 MOIS ? 50 40 Juillet 2017 Novembre 2016 Juillet 2016 Novembre 2015 ENVISAGERIEZ-VOUS DE DÉPLACER UNE PARTIE DE VOS ACTIVITÉS ? 60 50 40 30 30 20 20 10 10 0 Oui Non Je ne sais pas 0 Non Oui, hors Belgique Oui, en Flandre Oui, en Wallonie Oui, dans la RBC Juillet 2017 Novembre 2016 Juillet 2016 Novembre 2015 20 | Beci Rapport annuel 2017
Priorités régionales : toujours la mobilité Le trio des priorités assignées au gouvernement régional reste identique : mobilité (65,5 %), diminution de la fiscalité (34,2 %), simplification des procédures administratives (33,7 %). On relèvera une corrélation intéressante avec la question précédente : le risque de délocalisation a augmenté entre novembre 2015 et juillet 2016 ; dans le même temps, on observait un bond de la mobilité, passée de 50 à plus de 64 % parmi les préoccupations des chefs d’entreprise. Un score qui n’a guère baissé depuis… 10 20 30 40 50 60 70 0 2015>2017 Mobilité Diminution de la fiscalité régionale et communale Simplification des procédures administratives Aide à l'investissement Propreté Image de Bruxelles comme centre d'affaires Sécurité Soutien à l'emploi Rénovation urbaine Mobilité : le vent change-t-il ? La mobilité, parlons-en ! Nos sondés ne sont pas tendres pour la politique régionale en la matière (91,4 % de « peu ou pas du tout satisfaits »), ni pour la politique fédérale (87,1 %). Ils sont aussi plus de 76 % à considérer que la mobilité se dégrade à Bruxelles. Mais alors, quelles solutions ? Nous avons interrogé les entrepreneurs sur trois idées-phares : si les avis sont très partagés sur l’instauration d’une taxe kilométrique (« inacceptable » à 47 % - et ce pourcentage est en hausse), le budget mobilité et la zone basses émissions récoltent globalement l’approbation. COMMENT CONSIDÉREZ-VOUS LA CRÉATION Une idée intéressante Je ne sais pas Une idée inacceptable D'UNE TAXE KILOMÉTRIQUE INTELLIGENTE ? 38% 15% 47% 24% 19% D'UN BUDGET MOBILITÉ EN ENTREPRISE ? 57% 17% 21% D'UNE ZONE BASSES ÉMISSIONS EN RBC ? 62% Beci Rapport annuel 2017 | 21
e Thierry Willemarck Beci doit vivre avec son temps En octobre prochain, l’Assemblée Générale de Beci désignera un successeur à Thierry Willemarck, au terme de quatre années de présidence. Nous l’avons rencontré pour évoquer avec lui le bilan de son mandat, qui s’achève par le lancement d’un ambitieux projet. Emmanuel Robert C omme le veut la formule consacrée, « la rigueur des statuts » commandera à Thierry Willemarck de céder le témoin de la présidence d’ici quelques semaines. « Et c’est une bonne chose », dit-il. « La fonction est passionnante, et c’est ce qui me motiverait à poursuivre, mais c’est aussi un effort conséquent. Et puis, je pense que, dans une telle fonction, il faut du renouvellement. » Entre 2013 et 2017, le mandat de Thierry Willemarck aura été marqué par la 6e réforme de l’État et l’installation d’un nouveau gouvernement régional, mais aussi les attentats du 22 mars 2016 et leurs suites… Voilà pour le contexte dans lequel Beci a développé son action, déterminée par quelques fils conducteurs bien identifiés : mobilité, fiscalité, gouvernance, formation, image de Bruxelles… Mobilité : « Les mentalités évoluent » Au premier chef, la mobilité aura été une préoccupation constante du président de Beci, par ailleurs CEO de Touring – c’est aussi la première priorité des entrepreneurs bruxellois, telle qu’elle ressort de nos sondages. Comment Thierry Willemarck l’a-t-il vue évoluer ? « Du point de vue de la gestion politique, je suis heureux de voir un gouvernement régional qui rend enfin la priorité à l’extension du métro. Je me réjouis aussi du projet de piétonnier à Bruxelles-Ville, mais je pleure sur sa mise en œuvre, qui crée davantage de problèmes qu’il va falloir gérer. Du côté des entreprises, même s’il est sans doute trop tôt pour le mesurer, j’ai le sentiment que les mentalités évoluent. Le fait d’en parler, d’avoir institué des responsables mobilité, le fait que le politique ait imposé des plans de déplacement d’entreprise ; tout cela a provoqué une réflexion. Chez BNP Fortis, il y a désormais 600 éco-coaches qui conseillent leurs collègues ! Le ‘plan cafétéria’ se généralise dans beaucoup de sociétés, et l’idée du ‘budget mobilité’ défendue par Beci commence à faire son chemin. En la matière, nous sommes en avance sur le fédéral, qui en reste encore à un timide ’cash for car’. » De la mobilité, on passe très naturellement à la gouvernance. L’une des revendications fortes de Beci est une meilleure approche des problématiques transrégionales. Or, force est de constater que la « Communauté métropolitaine » prévue par le législateur reste encore dans les limbes. Beci Rapport annuel 2017 | 23 n e n t r t i e
The Cham un projet pour le 21e « Si des compétences ont été transférées aux Régions, c’est parce qu’on avait des visions différentes », rappelle Thierry Willemarck. « Le monde politique ne va pas revenir en arrière. Mais je pense que, progressivement, on va reconnaître que certains projets, aux frontières régionales, méritent des collaborations. C’est vrai pour la mobilité ; c’est vrai aussi pour le stade national, par exemple. » Et d’élargir le propos : « La réforme de l’État a transféré des compétences que les Régions doivent encore apprendre à exercer. Nous sommes dans une phase de transition, mais j’observe une ouverture. On commence à collaborer, même si ça ne vas pas aussi vite ni aussi loin que nous le souhaiterions. Lors du récent Mobility Shift Summit, on a vu quatre ministres qui reconnaissaient la nécessité de travailler ensemble sur des projets. C’est nouveau. » Un bémol : le dossier de l’aéroport, « où la Région bruxelloise ne montre pas une attitude très constructive, pour dire le moins. » « Alléger, simplifier, clarifier » Si la mobilité reste le premier souci des entrepreneurs bruxellois, elle est suivie de près par la fiscalité. « Dans cet ordre, ce sont les deux principales raisons de l’exode des entreprises qui quittent Bruxelles. Au niveau régional, les entreprises bruxelloises sont pénalisées par une fiscalité immobilière désavantageuse par rapport aux autres Régions. Or, il faut garder à l’esprit que nous sommes en concurrence ! Quant à la fiscalité des communes, il faut une harmonisation des principes. Dix-neuf fiscalités communales juxtaposées, c’est une aberration ! Dans cette matière comme dans d’autres, il y a de quoi penser une simplification des structures bruxelloises. » À l’échelon fédéral, Beci se réjouit de réduction annoncée de l’Isoc. « Trop d’impôt tue l’impôt », explique le président de Beci : « C’est une vieille règle 24 | Beci Rapport annuel 2017 Avant de remettre son mandat, Thierry Willemarck aura la satisfaction de lancer un projet qui lui tient à cœur : The Cham. « The Cham, c’est l’adaptation de la chambre de commerce au contexte des entreprises du 21e siècle. Beci doit vivre avec son temps. Elle doit bien sûr continuer à fournir ses services et à remplir ses devoirs vis-à-vis de ses membres, comme elle l’a toujours fait. Mais, si on veut nourrir l’économie bruxelloise de demain, on doit aider à la naissance de nouvelles sociétés, qui participent à un nouveau type d’économie. C’est la cote attribuée par Thierry Willemarck au gouvernement bruxellois : « Le climat entrepreneurial s’est plutôt amélioré en quatre ans. Mais le gouvernement bruxellois qui n’y est pour rien. » siècle commerciale qui s’applique aussi à la fiscalité : le prix doit rencontrer le marché. Si la fiscalité devient trop lourde, on motive l’entreprise à investir dans l’ingénierie fiscale pour y échapper ; et cette ingénierie devient tellement sophistiquée que l’État ne peut plus suivre, tant il doit y investir en temps et en expertise. C’est une spirale infernale. Un juste impôt, plus simple, plus léger, est aussi plus facile à contrôler. C’est cela qui encourage l’investissement. » Même réflexion en matière administrative : « Vous avez déjà demandé un permis ? Suivi le parcours de création d’entreprise ?
Vous avez déjà demandé un permis ? Suivi le parcours de création d’entreprise ? C’est incroyablement compliqué ! A contrario, la procédure donne l’impression que l’entrepreneur est toujours présumé coupable de quelque chose. « Nous devons créer un attrait pour les métiers » Favoriser l’entreprenariat, c’est aussi permettre aux entrepreneurs de recruter des collaborateurs qualifiés, ce qui implique un enseignement de qualité. « À cet égard, l’étude McKinsey, que nous avions présentée en 2014, a aidé à identifier les problèmes. Ma grande crainte, à présent, est de voir le plan initié par Mme Milquet et poursuivi par Mme Schyns s’étioler par refus du changement ou défense des droits acquis. Au niveau des formations professionnelles, il y a aussi un fameux couac : le politique reste focalisé sur de petites formations pour mettre les sans-emploi à niveau, tandis que les entreprises recherchent des hauts profils. Il y a clairement un ‘gap’. Je reste par ailleurs convaincu que, de son côté, le monde de l’entreprise doit s’impliquer en ouvrant ses portes au monde de l’enseignement. Nous devons créer un attrait pour les métiers. » Essayé de recruter via Actiris ? C’est incroyablement compliqué ! A contrario, la procédure donne l’impression que l’entrepreneur est toujours présumé coupable de quelque chose – je ne vous parle même pas des ‘faux CV’ que l’on veut adresser aux entreprises pour détecter la discrimination. Mais où va-t-on ? » « Le gouvernement bruxellois ? 4 sur 10 ! » Autre source d’insatisfaction : l’adoption des technologies : « On est encore loin d’une Smart City ! On commence à avoir davantage de hotspots ; l’accès internet s’est amélioré, mais la capacité en bande passante, cruciale pour les développements futurs, nécessite bien plus d’efforts. Voyez Transport London, qui a ouvert l’accès aux données depuis une dizaine d’années – alors qu’à la STIB, il a fallu attendre 2016. Aujourd’hui, Transport London collabore avec plus de 400 sociétés qui développent des apps, avec des activités commerciales. » Il n’y a pas à tergiverser : « Bruxelles doit choisir la technologie. On a beaucoup parlé de 4G mais, en cette matière, nous restons liés par des normes sanitaires beaucoup plus strictes que celles de l’OMS. Peuton m’expliquer pourquoi, à Bruxelles, nous devrions être plus prudents que les meilleurs experts internationaux ? Ces normes sont-elles bien motivées par des données scientifiques ? Ou bien par l’émotion d’un électorat, que certains éduquent à la méfiance ? » Au final, le président de Beci estime que le climat entrepreneurial s’est plutôt amélioré en quatre ans – et c’est bien sûr une bonne nouvelle. « Mais ce n’est pas propre à Bruxelles : c’est grâce à la reprise économique. » Et il se montre plutôt sévère pour le gouvernement bruxellois, « qui n’y est strictement pour rien. En termes de gestion publique, je ne leur donne pas plus de 4 sur 10… » • Beci Rapport annuel 2017 | 25
Beci sur les canaux numériques Vous l’aurez sans doute remarqué, la communication en ligne de Beci a bien changé au cours des douze derniers mois : une toute nouvelle version de notre lettre électronique, un site web dédié à nos événements et formations, une présence (nettement) renforcée sur les médias sociaux, Facebook, LinkedIn et Twitter… Tout ceci dans un seul but : mieux servir nos membres. Morgan Van Cleven D ans un monde où nous sommes tous connectés, partout et tout le temps, l’importance de la communication électronique pour une organisation comme Beci ne fait pas le moindre doute. Mais elle est aussi un défi. Parce que, dans ce monde numérique, nous sommes aussi submergés d’informations de toutes sortes, à tel point qu’il peut devenir paradoxalement difficile de trouver la bonne info à bonne source. Le défi, c’est donc de bien utiliser les canaux numériques, en assurant la qualité des contenus et leur pertinence pour nos interlocuteurs. Nous avons concentré tous nos efforts sur une information intéressante, concrète et utile pour l’entrepreneur bruxellois. C’est dans ce sens que nous avons repensé notre lettre électronique. Depuis septembre 2016, nos 48.000 abonnés reçoivent Bruxelles Métropole Online. Nous avons non seulement changé l'aspect visuel de notre newsletter, mais surtout sa conception. Chaque mois, nous proposons à nos lecteurs cinq outils : checklists, 26 | Beci Rapport annuel 2017 listes de prospection, contrats-types, etc. À ces outils s’ajoutent des actualités : modifications de la législation, nouveaux process, opportunités… En bref, des choses intéressantes et utiles pour nos membres. Parallèlement, depuis un an, nous communiquons davantage sur les médias sociaux – ce qui n’est d’ailleurs pas passé inaperçu. Ainsi, le compte Facebook de Beci est passé de 420 à 2.260 abonnés en l’espace d’un an ! Les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et LinkedIn) nous permettent de vous tenir au courant de nos prochains événements et de nos formations. Nous y partageons également des articles de notre magazine « papier », Bruxelles Métropole, des articles de notre lettre électronique, ainsi que nos communiqués de presse. Et nous y présentons régulièrement nos nouveaux membres, en pitchant leur activité, avec un lien vers leur site web. Beci a pris de nombreuses initiatives ces douze derniers mois et poursuivra encore son déploiement sur les canaux numériques. Vous aussi, rejoignez-nous en ligne ! •
2.260 C’est le nombre des followers de Beci sur Facebook – nombre multiplié par plus de 5 en l’espace d’un an. Vous êtes aussi 2.006 à nous suivre sur LinkedIn et 874 sur Twitter. Quant à la lettre électronique Bruxelles Métropole Online, elle est désormais adressée à plus de 48.000 abonnés – avec un taux d’ouverture unique qui dépasse, en moyenne, les 18 %. On remarque que nos lecteurs ont été plus particulièrement attentifs aux sujets liés à la législation commerciale ou sociale, ainsi qu’à la mobilité. Bruxelles Métropole, notre mensuel « papier », a été tiré ces douze derniers mois à 15.567 exemplaires en moyenne (+ 1,2 %). Il a fourni à ses lecteurs 596 pages d’information. www.facebook.com/beci.brussels https://www.linkedin.com/company-beta/520858/ https://twitter.com/BECI_Brussels Formation et événements www.500.be Site web www.beci.be Beci Rapport annuel 2017 | 27
Centre de Connaissance La boîte à idées Défendre les intérêts des entreprises bruxelloises et les accompagner dans leur développement : voilà deux des principales missions de Beci. Deux missions auxquelles participe activement son Centre de Connaissance. Vincent Delannoy 28 | Beci Rapport annuel 2017
L e Centre de Connaissance, c’est un peu la « boîte à idées » de Beci : c’est là que se concentre son expertise dans différents domaines socio-économiques qui influencent la vie des entreprises bruxelloises. C’est le Centre de Connaissance qui alimente les prises de position de Beci, sur base de la consultation des membres, des concertations intersectorielles et par ses propres travaux. C’est aussi ce département qui soutient le travail des mandataires de Beci, partout où ils défendent les intérêts des entreprises bruxelloises. Le fruit de ce travail est condensé dans des fiches de positionnement, qui synthétisent la vision intersectorielle bruxelloise sur des dossiers d’importance pour le monde entrepreneurial. Last but not least, les experts du Centre de Connaissance sont directement au service des entreprises pour les accompagner, chacun dans leur domaine, par le biais de conseils ou de formations : qu’il s’agisse d’élaborer un plan de mobilité, un plan de gestion des déchets ou encore de s’orienter dans les demandes de permis. Régulièrement, ils interviennent aussi dans la résolution de certains dossiers individuels. Mobilité, urbanisme, environnement, énergie, emploi, formation, économie circulaire, diversité… : les enjeux seront encore nombreux en 2018 et mobiliseront les ressources de Beci, au service de ses membres. Mobilité : la préoccupation n° 1 des entreprises À Bruxelles, la mobilité, ou plutôt les problèmes de mobilité, constituent la préoccupation n° 1 des entreprises. Beci rappelle constamment la nécessité de mettre en œuvre des solutions de mobilité réalistes et concrètes, en tenant compte de l’ensemble des besoins. Nous pensons qu’à terme, l’instauration d’une taxation kilométrique intelligente pourrait être un bon outil au service de la mobilité. Ischa Lambrechts, conseiller mobilité si, Beci travaille avec ses membres pour faire progresser de telles solutions. Lors de la Semaine de la Mobilité, par exemple, les actions développées ont permis aux entreprises participantes d’explorer et de tester de nouvelles pistes. Urbanisme : redéployer l’industrie en milieu urbain Ischa Lambrechts, conseiller en mobilité chez Beci, formule et relaye les positions dans des matières complexes telles que le nouveau Plan de Mobilité proposé par la Région bruxelloise, ou sur le dossier de la Zone de Basses Émissions (ZBE) : « Ces dossiers auront un impact direct sur les activités des entreprises. Nous devons rester attentifs à chaque détail afin que l’articulation entre les différentes politiques publiques et les aides aux entreprises restent cohérentes. » Beci étudie également les meilleures alternatives pour une mobilité efficace à Bruxelles et périphérie. « Nous pensons qu’à terme, l’instauration d’une taxation kilométrique intelligente, préférable à un péage urbain, pourrait être un bon outil au service de la mobilité, dans et autour de Bruxelles. Nous travaillons donc avec nos partenaires sur cette solution, pour mettre en évidence ces avantages et opportunités.» Du point de vue des entreprises, la création d’un budget mobilité en faveur des employés représente probablement l’une des mesures les plus intéressantes. Là ausQuelle place pour l’industrie à Bruxelles, demain ? Sous quelles formes ? Quels sont les nouveaux créneaux porteurs ? Autant de dossiers suivis au quotidien et défendus auprès des décideurs en matière d’urbanisme. De manière prospective, Beci anticipe ces évolutions, en concertation avec les secteurs concernés, la Communauté portuaire, le Port de Bruxelles et Citydev. Beci est aussi partie prenante au projet international de recherches Cities of Making, aux fins d’activer les ressources pour une nouvelle industrie urbaine à travers le développement technologique, l’aménagement du territoire et une gouvernance L’une de nos missions est de veiller à ce que les entreprises actuelles puissent garder leur place en ville. Lise Nakhlé, conseillère urbanisme Beci Rapport annuel 2017 | 29
de la transition. Lise Nakhlé, conseillère en urbanisme de Beci, met en garde : « L’industrie du numérique, les imprimantes 3D, des solutions logistiques innovantes, l’économie circulaire et locale sont certainement des créneaux promis à un bel avenir, mais à condition de bien négocier le virage de la transition. Dans ce contexte, l’une de nos missions est aussi de veiller à ce que les entreprises actuelles puissent garder leur place en ville. » Les entreprises sont également nombreuses à nous contacter pour s’y retrouver dans la jungle de la réglementation. Cette année, l’administration bruxelloise de l’Urbanisme, du Patrimoine et du Logement est en pleine réforme, de même que l’ordonnance-cadre du Code Bruxellois de l’Aménagement du Territoire (Cobat). Objectif annoncé : simplifier et raccourcir la délivrance des permis. Intention louable qui ne pourra se concrétiser qu’avec le renforcement des ressources dans les administrations régionales et communales. Emploi et formation : des stages et des stagiaires de qualité De nombreux employeurs bruxellois sont à la recherche de stagiaires qu’ils contribuent à former et peuvent engager par la suite. Par ailleurs, des dizaines de métiers restent en pénurie, ce qui amène Beci à poursuivre sa collaboration étroite avec les acteurs de la formation, pour mieux accorder l’offre aux besoins des entreprises et proposer davantage de débouchés aux jeunes. Ainsi, Beci a poursuivi le développement de sa plate-forme www.monstage.be. De manière plus générale, les liens entre l’école et l’entreprise doivent encore et toujours être renforcés. C’est dans cet esprit que nous avons organisé un événement de networking de promotion des stages avec les acteurs concernés : écoles, candidats stagiaires, entreprises, Tracé Brussels, Jeep (Jeunes, École, Emploi, tout un Programme !), en collaboration avec Actiris Créer des places d’accueil, c’est à la fois créer des emplois en puériculture et lever un obstacle au travail pour les parents. Bouchra El Mkhoust, conseillère emploi et formation Des places en crèche à Bruxelles ! Parmi les multiples dossiers suivis par Beci en qualité de partenaire social, celui de l’accueil de la petite enfance mérite une vigilance particulière. Bouchra El Mkhoust, conseillère emploi et formation, constate des réalités alarmantes : « À Bruxelles, deux demandes de place sur trois restent insatisfaites. C’est une aberration ! Le manque de places en crèche peut et doit être résolu de manière pragmatique, sans tabous et sans discriminations envers les candidats accueillants sous statut indépendant et privé. » Rappelons que la puériculture reste une fonction critique à Bruxelles. « Créer des places d’accueil, c’est à la fois créer des emplois en puériculture et lever un obstacle au travail pour les parents. C’est un défi social que les acteurs de la formation, de l’emploi et le monde patronal doivent relever ensemble, dans le contexte de la régionalisation. » Développement durable : en phase avec les réalités Beci collabore régulièrement avec Bruxelles Environnement pour consulter au préalable le monde de l’entreprise, avant l’élaboration d’une législation. Des exemples ? La modification de l’ordonnance relative à la gestion et à l’assainis30 | Beci Rapport annuel 2017 Grâce à notre travail sur l’ordonnance gaz/électricité, nous sommes parvenus à l’extension de la protection du client faible à l’indépendant et à certains petits comptes professionnels. Laura Rebreanu, conseillère environnement et énergie sement des sols pollués, la révision de l’ordonnance portant sur l’audit énergétique, la rédaction du Plan Déchets, etc. Voilà qui permet l’élaboration de textes plus équilibrés et davantage en phase avec la réalité des entreprises. En dehors de ce travail, Beci formule des avis sur les propositions de textes législatifs du gouvernement. Des avis écoutés. Laura Rebreanu, coordinatrice de la cellule développement durable de Beci, a par exemple travaillé sur la révision de l’ordonnance gaz/électricité : « Nous sommes parvenus à l’extension de la protection du client faible à l’indépendant et à certains petits comptes professionnels. C’est une belle réussite qui va aider une partie de nos membres. » Ce travail, Beci ne l’accomplit évidemment pas seul, mais en concertation avec ses partenaires sectoriels tels que Comeos, Fevia, Agoria, Fost Plus, la CCB-C ou encore Essencia. Diversité : un atout « performance » pour l’entreprise À travers son Livre Blanc, publié en septembre 2015, Beci s’est positionnée sur l’importance de la diversité dans l’entreprise. Des hommes et des femmes, de tous âges, de toutes origines, avec ou sans handicap : voilà des ressources qui peuvent donner à l’entreprise un avantage compétitif, lui apporter plus de créativité et de réactivité, et doper sa performance globale !
Dans les différentes étapes de votre activité, Bruxelles Environnement Bruxelles Environnement au service des professionnels Le tissu économique de la Région de Bruxelles-Capitale est constitué de plus de 20 000 entreprises, dont un grand nombre de PME, et de plus de 70 000 indépendants. Bruxelles Environnement agit pour préserver notre environnement et la qualité de vie des habitants, tout en stimulant l’économie et l’emploi. Dans ce cadre, nous soutenons également le développement de nouvelles filières et de nouveaux métiers. Accompagnement de votre activité : Délivrance et suivi des autorisations Pour préserver l’environnement et gérer les éventuelles nuisances de votre activité, Bruxelles Environnement traite vos demandes de permis d’environnement et délivre des autorisations adaptées à la situation de votre entreprise. Avant le lancement de votre nouvelle activité, le permis d’environnement délivré par Bruxelles Environnement vous éclaire sur les obligations légales liées à votre projet. A l’aide de guides pratiques pour les exploitants, Bruxelles Environnement vous explique dans le détail ce qui figure dans votre permis d’environnement. Ces guides ainsi que les informations relatives aux procédures à suivre sont disponibles sur : http://www.environnement.brussels/ le-permis-denvironnement. Les activités économiques qui sont soumises aux permis d’environnement ainsi qu’à toutes les règlementations internationales, européennes et régionales en matière d’environnement et d’énergie sont également surveillées par Bruxelles Environnement. C’est le rôle de l’inspectorat. L’objectif est avant tout que les entreprises s’adaptent au mieux aux exigences de la réglementation, si possible grâce à une bonne information en amont et à une bonne collaboration. Parmi les chantiers suivis par l’inspectorat : désamiantage, suivi des plaintes, contrôle de l’application de la réglementation PEB (performance énergétique des bâtiments ,… Accompagnement des professionnels du bâtiment durable et accompagnement PEB Vous êtes concepteur, maître d’ouvrage, gestionnaire ou entrepreneur … et actif en Région de BruxellesCapitale ? ◗ vous informe sur la réglementation ◗ vous aide à obtenir votre permis d’environnement ◗ vous accompagne dans vos démarches pour respecter vos obligations ◗ contrôle le respect des obligations légales pour assurer une concurrence saine ◗ soutient le développement de nouvelles filières économiques dans le bâtiment, l’eau, les déchets ◗ met à votre disposition des outils d’information et de formation aux meilleures pratiques ◗ vous accompagne pour obtenir un label d’entreprise écodynamique qui récompense votre engagement environnemental. Vous voulez rendre vos projets plus durables ? Et être prêt pour demain ? Bruxelles Environnement vous offre des outils et services professionnels, pour tous vos projets de construction ou de rénovation durable. Bâtiment de Bruxelles Environnement - photo : Yvan Glavie - architectes: Cepezed/ Samyn&Partners ◗ Formations et Séminaires Bâtiment Durable Dispensés par des spécialistes, les formations et séminaires vous donnent accès aux bases théoriques, aux informations techniques, à l’actualité réglementaire, mais aussi à des illustrations via des exemples pratiques ou des visites : www.environnement.brussels/formationsbatidurable. ◗ Facilitateur Bâtiment Durable Ce helpdesk technique répond gratuitement à vos questions et vous donne des conseils personnalisés, parfois même sur site ; il répond aussi à vos questions sur la réglementation PEB (travaux, certificat et chauffage): www.environnement.brussels/facilitateur ou 0800/85.775. ◗ Guide Bâtiment Durable et Portail construction durable Ce outils en ligne vous aident à concevoir et mettre en œuvre vos projets durables de manière ambitieuse et centralisent l’information relative à la construction durable : www.guidebatimentdurable.brussels et www.portailconstructiondurable.be. Retrouvez tous ces outils, services et infos sur www.environnement.brussels/prosdubatiment.
La diversité : une force pour votre entreprise ! La société bouge et votre entreprise bouge avec elle. Pour pouvoir tenir la distance dans la course de fond à des performances optimales, vos ressources humaines ont besoin de l’impulsion nécessaire qui leur garanti bien-être, écoute et inclusion! Saviez-vous que… Des équipes managériales mixtes en termes de genre boostent les chiffres d’affaires ? Des équipes mixtes culturellement augmentent la créativité interne et donc la performance ? Allier jeunesse et maturité dans vos équipes, c’est allier sagesse et innovation ? Appropriez-vous les aides mises à votre disposition ! BECI vous accompagne dans vos démarches de recrutement avant, pendant et après celui-ci. Appropriez-vous la diversité, qu’elle ressorte de • L’ascendance étrangère • L’équilibre hommes/femmes • L’équilibre junior/senior • L’équilibre linguistique • Le handicap • L’orientation sexuelle • … Vous souhaitez • Établir un diagnostic en diversité dans votre entreprise ? • Connaître les aides fi nancières ? • Booster les femmes aux fonctions managériales ? • Intégrer une personne malvoyante ou sourde dans vos équipes ? • Gérer des divergents culturels ? • Développer une communication interne pour l’ensemble de vos collaborateurs ? • Mettre en place des formations internes pour vos équipes managériales ou vos collaborateurs ? Faites appel à la Cellule Diversité de BECI – Des conseillers à l’écoute de vos besoins et au service de votre entreprise. Contact : Bouchra El Mkhoust -02/643.78.20 (bem@beci.be)
PRDD Beci fait entendre la voix des entreprises Nous continuons à travailler avec Bruxelles Environnement pour lever les freins et les obstacles au développement de l’économie circulaire. Laurie Verheyen, conseillère économie circulaire Hayate El Aachouche, conseiller diversité chez Beci, est convaincue de cette plus-value : « Le ‘Livre Blanc’ a été la base du développement de notre service de conseil. Nous sommes convaincus que miser sur une logique volontariste, munie d’incitants à la diversité, plutôt que sur une politique de sanctions, est la clé de réussite. Ce positionnement fort nous a permis de développer des aides concrètes pour les entreprises : diagnostic, accompagnement, plan d’actions, formations… » Le programme « Performance means diversity » de Beci est d’ailleurs à la disposition de ses entreprises membres qui veulent saisir l’opportunité de la diversité pour améliorer leurs performances ! • Le Plan Régional de Développement durable (PRDD) est l’un des principaux projets de la législature régionale, qui touche à de multiples aspects du développement urbain – donc à de multiples compétences du centre de connaissances – et qui déterminera la vision de Bruxelles à moyen et long terme. Beci a participé activement à l’enquête publique par sa compétence d’avis dans divers organes, par la présentation d’analyses et de remarques. Dans ce cadre, les experts de Beci ont formulé des dizaines de recommandations circonstanciées concernant des aspects aussi variés que ceux du logement, de l’urbanisme, de l’attractivité des quartiers, de la mobilité, de l’environnement, de l’énergie, de la gestion des déchets, de l’économie urbaine, de l’économie circulaire, des activités productives et industrielles, des enjeux de la smart city… Gestion des déchets les entreprises bruxelloises en pointe ! Nous sommes convaincus que miser sur une logique volontariste, munie d’incitants à la diversité, plutôt que sur une politique de sanctions, est la clé de réussite. Hayate El Aachouche, conseillère diversité Logistique inverse, économie circulaire, gestion des invendus alimentaires, technologie 3D, outils créatifs : autant de projets innovants qui ont marqué cette année l’économie bruxelloise. Au quotidien, Beci conseille les entreprises en matière de prévention, de gestion des déchets ainsi que de transition vers l’économie circulaire dans le cadre du Brussels Waste Network (BWN). À travers les projets soutenus par le BWN, les outils et les bonnes pratiques s’étendent. Tout bénéfice pour l’environnement et les finances des entreprises ! Avec Village Partenaire, Vert d’Iris International, MPI, Traxio, Abattoir et Tridea, le programme a contribué à lancer et soutenir des projets qui ont intégré les principes de l’économie circulaire. Citons, entre autres : la valorisation de 6,6 tonnes de déchets organiques, la transformation de 8 tonnes de déchets plastiques en filaments d’imprimante 3D et en pellets, la diffusion de deux guides pratiques pour l’événementiel et les bureaux. « La notion de déchets tend tout simplement à disparaître via ce type de projets, qui mettent en lumière l’importance de la valorisation des ressources et le potentiel de création de nouveaux business models dans le développement d’une économie circulaire bruxelloise », résume Laurie Verheyen, conseillère Beci. « Nous continuons d’ailleurs à travailler avec Bruxelles Environnement pour lever les freins et les obstacles au développement de cette économie dans le cadre du Programme Régional en Économie Circulaire (Prec) lancé en 2016. » L’une des actions phares de ce plan, l’appel à projet à destination des entreprises, devrait être réitérée en janvier 2018 ! Beci Rapport annuel 2017 | 33
Créer, rebondir, reprendre C'est trois fois entreprendre ! De l’idée jusqu’à la transmission, en phase de croissance ou dans une passe difficile, voire à la relance après un échec : à chaque étape de son parcours, Beci accompagne et conseille l’entrepreneur en lui proposant un éventail de services adaptés à ses besoins, au moment où il en a besoin. Gaëlle Hoogsteyn 34 | Beci Rapport annuel 2017
Près de 12.000 entreprises (+6,7 %) ont vu le jour l’an dernier à Bruxelles1 . Beci leur offre un cadre unique – à la fois humain et physique – pour faire de ce moment le début d’une belle aventure ! G.H. 3, 2, 1… Startez ! L Beci joue un rôle clé dans la sensibilisation à l’entrepreneuriat et l’encadrement du passage à l’acte. Miguel Van Keirsbilck, responsable du programme Starters a vocation du département Starters de Beci est d’aider les entrepreneurs à mener à bien leur projet. « En amont, Beci joue un rôle clé dans la sensibilisation à l’entrepreneuriat et l’encadrement du passage à l’acte », explique Miguel Van Keirsbilck, responsable du programme Starters. « En aval, Beci offre aux nouveaux entrepreneurs des séances d’information concrètes et utiles, un réseau de conseillers, des formations adaptées à leurs enjeux, sachant qu’un entrepreneur bien entouré augmente sensiblement ses chances de réussite ! » Le starter peut ainsi compter sur les compétences de Beci, sur un réseau d’experts, coaches et mentors et sur l’appui de partenaires, auxquels s’ajoute la mise en relation entre les starters et la communauté des entreprises bruxelloises. 814 En 2016-2017, Beci a organisé pour les starters 31 séances d’information totalisant 465 participants et 814 consultations individuelles – sans compter les Starters Nights ni l’Innovation Train. Les formations sur la Marketing digital organisées avec Google en mai et juin 2017 ont rassemblé 418 participants. 1. Atlas du créateur 2017 de Graydon Belgium Beci Rapport annuel 2017 | 35 Informer et rencontrer Chaque semaine, Beci organise une séance collective d’information pour les porteurs de projet et néo-entrepreneurs. « Pendant deux heures, nous abordons d’une manière interactive tous les aspects de la création de son entreprise ou le début d’une activité professionnelle comme indépendant. » De nombreux évènements inspirants sont organisés. Citons, par exemple les Starters Apéros, organisés tous les deux mois dans un endroit nouveau ou insolite à Bruxelles (telle la nouvelle brasserie B28 près de la Gare Centrale) et réunissant plus de 500 starters. « C’est une excellente opportunité pour eux de nouer des contacts et d’élargir leurs réseaux », commente Miguel. c r é e r
Une fois par trimestre, Beci invite les porteurs de projet aux Starters Nights : de grandes soirées de mobilisation des porteurs de projets qui ont rassemblé plus de 625 porteurs de projets ! « La dernière Starters Night s’est déroulée au Coworking Atlantic sur le thème ‘l’Aventure d’entreprendre’, qui établit des parallélismes surprenants entre la création d’une entreprise et le sport extrême. Chaque fois, les participants ressortent de ces soirées gonflés à bloc ! » Et après la création ? Le programme Starters se prolonge naturellement vers la dimension Scale Up, avec une attention particulière sur les besoins de la jeune entreprise et un accent particulier sur pour l’innovation, la digitalisation et l’internationalisation. « Quel meilleur exemple à cet égard que l’opération ‘Innovation Train’ qui a emmené le 28 juin dernier 100 start-ups en Thalys, à la rencontre de la scène de l’entrepreneuriat et de l’innovation à Paris ! » raconte Miguel. « Un succès total qui pourrait en appeller d’autres. »• Créer son entreprise, bien plus qu’une formalité… Si on n’échappe pas aux formalités administratives, nous voulons faire de ce passage obligé un vraie expérience client. Francis De Molder, customer experience Bien plus qu’une formalité, la création d’une entreprise est un moment important dans la vie d’un starter : « Il entre au 500 avenue Louise avec un statut et il en sort avec un autre », explique Francis De Molder, conseiller client. Il est donc essentiel d’accorder toute l’attention voulue à celui ou celle qui vient de lancer ce qui est, le plus souvent, le projet de sa vie. « L’objectif est même d’offrir à tous les entrepreneurs qui créent leur boîte chez Beci un kit intelligent d’outils de communication qui leur permettra d’annoncer haut et fort, en ligne et hors ligne, leur légitime fierté d’avoir créé leur entreprise, et leur disposition à accueillir leurs premiers clients ». Mais créer son entreprise, c’est aussi faire enregistrer son « acte de naissance ». « Si on n’échappe pas aux formalités administratives, nous voulons faire de ce passage obligé un vraie expérience client », poursuit Francis. Ces formalités s’accomplissent au guichet d’entreprise que Beci propose en partenariat avec Partena SmartStart. Beci et Partena Smart Start ont d’ailleurs renforcé leur collaboration en triplant la puissance d’accueil du guichet. « En une seule démarche, dans un environnement accueillant et entièrement rénové au début de l’année 2017, nos starters peuvent faire l’ensemble des formalités et créer leur entreprise en 45 minutes chrono ; bref, sortir du 500 avenue Louise avec leur permis de conduire leur entreprise ! » L’accent est avant tout mis sur l’accueil, avec des heures d’ouverture plus larges (à partir de 8 h au lieu de 8 h 30 et jusqu’à 17 h), un délai d’attente réduit, et bientôt une ouverture en soirée. « Notre objectif est de traiter le triple du nombre de clients actuel, toujours avec le sourire et avec efficacité ! », conclut Francis. 36 | Beci Rapport annuel 2017
Chaque année, plus de 2.000 entreprises font faillite à Bruxelles. Pour aider ces entrepreneurs à se reconstruire et à rebondir, Beci a créé le programme reStart. G.H. ReStart, pour se remettre le pied à l’étrier L ancé en mars 2017 avec l’appui de la Région bruxelloise, reStart est un programme destiné aux entrepreneurs qui ont fait faillite. L’objectif de cette initiative, unique en Belgique, est de stimuler l’entrepreneuriat de la seconde chance. Une question particulièrement prégnante à Bruxelles, où il se crée proportionnellement plus d’entreprises que partout ailleurs dans le pays, mais où le nombre de faillites est aussi relativement le plus élevé. ReStart c’est quoi ? ReStart, c’est tout d’abord de la sensibilisation. « Nous organisons des conférences, des séances d’informations, mais aussi des ateliers de résilience économique et des tables rondes d’échange pour faire évoluer la perception de la société sur l’échec de l’entrepreneur », 2000 En dehors du rebond, Beci opère également le Centre pour Entreprises en difficulté (CEd, cofinancé par la Région de Bruxelles-Capitale). Le CEd est intervenu plus de 2000 fois en 2016-2017. Un tiers environ (34,6 %) de ces interventions concernaient la consultation financière ; un autre tiers (32,6 %) la consultation juridique ; un quart (24 %) l’accueil individualisé ; etc. explique Éric Vanden Bemden, conseiller rebond chez Beci. « Dans notre culture entrepreneuriale, l’échec est encore quelque chose de tabou, contrairement aux pays anglo-saxons où il est considéré comme une méthode d’apprentissage », ajoute Valérie Delande, chargée de mission. « Pourtant, les chiffres prouvent que les entreprises créées après une première faillite réussissent mieux. Ces entrepreneurs représentent un réservoir de talents pour la société ». ReStart, c’est ensuite de l’action, centrée sur l’humain. « Notre objectif est d’aider les entrepreneurs à grandir et à rebondir vers un nouveau projet, salarial ou entrepreneurial, grâce à un accompagnement individuel et collectif mené par des coaches certifiés, mentors et experts-conseillers ». Pour ce faire, Beci a développé une méthodologie unique. « Tout d’abord, le programme reStart est totalement gratuit », reprend Éric. L’accompagnement sur un an comprend, entre autres, la désignation d’un coach solidaire pour des séances de suivi personnel, le choix d’un mentor solidaire et un volet bien-être. Le coach a pour mission d’aider l’entrepreneur à reconstruire un socle personnel essentiel à la réussite d’une nouvelle entreprise. Le mentor est un entrepreneur bénévole, qui apporte un accompagnement dans la durée. Il participe au diagnostic professionnel, à l’identification et à l’évaluation du projet de rebond, partage son expérience et ouvre son réseau. Notre objectif est d’aider les entrepreneurs à grandir et à rebondir vers un nouveau projet, salarial ou entrepreneurial. Éric Vanden Bemden, conseiller rebond Des experts issus des domaines RH, droit, comptabilité, marketing, commercial, finance, mais aussi du bien-être, interviennent ponctuellement. Last but not least, reStart aide aussi les entrepreneurs en rebond dans leur recherche de financement. Le programme s’appuie également sur les partenaires pour trouver des solutions de transition, contribuer au fonctionnement du programme et aux solutions de rebond. Une promotion pilote À l’heure où nous écrivons, 15 reStarters participent déjà au programme, avec des résultats encourageants. L’objectif est d’intégrer 80 entrepreneurs en faillite au programme d’ici fin 2017. • Beci Rapport annuel 2017 | 37 r e b o n d i r
La transmission d’entreprises, on en parle depuis près de… 20 ans : c’est en 1994 que la Commission européenne s’est penchée pour la première fois sur la question. Pourtant, c’est une étape de la vie de l’entreprise que la majorité des entrepreneurs ont toujours du mal à envisager, donc à préparer. Depuis trois ans, le Hub Transmission de Beci travaille sur cet important enjeu économique. G.H. Transmettre sa société en toute sérénité À Nous savons aujourd’hui de manière certaine que les entrepreneurs n’ont qu’une idée très vague de tout ce qu’une transmission ou une reprise implique. Erick Thiry, conseiller transmission 40 40 sociétés sont dans le Hub Transmission, en préparation de cession, et la base de données comprend quelque 350 acquéreurs. Au cours de l’année 20162017, environ 1.200 personnes ont participé aux conférences du Hub et plus de 140 mises en relations entre cédants et repreneurs ont été organisées. Tables rondes, conférences, formations, moments de rencontre, conseils individuels, diagnostics et confidentialité… le Hub Transmission de Beci accompagne les candidats cédants et repreneurs tout au long du processus. Pour Erick, la plusvalue de Beci est d’être un acteur totalement neutre. « Dans le cadre du Hub Transmission, Beci se veut le coordinateur du projet, ce qui garantit notre impartialité et notre neutralité. » En mode TGV Trois ans après sa création, le Hub Transmission roule à pleine vitesse et n’est pas près de ralentir. « Pourtant, ce n’est que dans les mois à venir que nous commencerons vraiment à récolter le fruit de nos efforts », explique notre expert. « Une transmission durant en moyenne 3 à 5 ans, plusieurs dossiers sont actuellement en cours de finalisation. » 38 | Beci Rapport annuel 2017 Bruxelles, plus de 37.000 entreprises devront changer de mains dans les prochaines années. Mais en termes de préparation, près de 50 % des entrepreneurs qui envisagent la cession dans les deux ans n’ont encore entrepris aucune action. 147.000 emplois en dépendent. « Décider de vendre son entreprise n’est pas toujours facile », commente Erick Thiry, conseiller transmission chez Beci. « Pourtant, c’est une étape clé dans la vie d’un chef d’entreprise : il faut s’y prendre longtemps à l’avance, savoir bien s'entourer, respecter une série d'étapes et de règles et se donner la possibilité de trouver le repreneur idéal. » Et Erick d’ajouter : « Les deux premières années du Hub nous ont confortés dans l’idée que le besoin d’accompagnement était réel. Nous savons aujourd’hui de manière certaine que les entrepreneurs n’ont qu’une idée très vague de tout ce qu’une transmission ou une reprise implique. » Nouveautés et projets L’une des grandes nouveautés de 20162017 fut l’internationalisation des transmissions. Pour Erick, Beci s’est imposée comme un partenaire important pour les entreprises bruxelloises qui souhaitent changer de mains et le Hub Transmission a acquis une notoriété qui lui a permis de sortir de nos frontières. « En collaboration avec Brussels Invest & Export, avec le réseau EEN et avec notre propre service international, nous avons développé des services pour les entrepreneurs et les investisseurs étrangers qui veulent acquérir des entreprises en Belgique », explique-t-il. « C’est une autre voie pour la transmission et les premiers résultats sont plutôt encourageants. » Pour l’avenir, une intégration plus poussée avec les autres départements de Beci semble prometteuse. Enfin, le Hub Transmission peut compter sur le soutien de KBC Brussels, Belfius, Partena, Actoria et WCI. « D’autres partenariats importants sont aussi en cours de négociation », déclare Erick. « Une preuve de plus que le Hub Transmission a encore de beaux jours devant lui. » • t r a n s m e t t r e
Commerce international Un monde d’opportunités ! Bruxelles est un carrefour. C’est aussi une marque internationale. Une marque à exploiter – comme l’ont bien compris de nombreuses entreprises bruxelloises qui s’exportent avec succès. Beci leur ouvre ses réseaux internationaux, les aide à prospecter les marchés étrangers et facilite leurs formalités à l’exportation. David Hainaut & Emmanuel Robert S elon les chiffres les plus récents, un tiers environ de la valeur ajoutée produite en Région bruxelloise est exportée hors de Belgique. « Dans un petit pays à l’économie aussi ouverte que la nôtre, au cœur de l’Europe – et a fortiori dans sa capitale –, exporter est une démarche naturelle, voire nécessaire », explique Anne Georges, Senior Manager International. L’une des missions de la chambre de commerce est d’aider les entreprises à franchir ce pas – et d’abord en les aidant à évaluer le potentiel des marchés, à prospecter et nouer des contacts. EEN : partout en Europe, et au-delà ! À cet égard, Beci peut compter sur de puissants réseaux, dont Enterprise Europe Network (EEN). Beci en opère le pôle bruxellois en consortium avec impulse.brussels. Fort de plus de 600 organisations réparties dans 60 pays d’Europe – et d’ailleurs ! – EEN accompagne les PME dans la recherche de partenariats commerciaux et technologiques. 70 Dans le cadre de la mission EEN, en 2016-2017, Beci a apporté son support à 73 profils de PME bruxelloises dans la mise en relation avec des sociétés étrangères. Les profils enregistrés sur la plateforme Partnership Opportunities Database ont généré 254 mises en relation à l’international. Nous avons également fourni 43 accompagnements et conseils personnalisés. Last but not least, 6 contrats ont été signés entre des sociétés bruxelloises et étrangères, tandis que 29 autres accords sont en négociation. En dehors du pôle EEN, 781 personnes ont pris part aux 37 événements organisés par le Hub International de Beci : visites de délégations étrangères, visites d’ambassadeurs, missions à l’étranger, séminaires... Le Customs Center a délivré 18.093 certificats d'origine et 325 carnets ATA. Beci Rapport annuel 2017 | 39
Brexit c’est aussi l’affaire de Bruxelles ! Dans un petit pays à l’économie aussi ouverte que la nôtre, exporter est une démarche naturelle, voire nécessaire. Anne Georges, Senior Manager International Le consortium leur fournit aussi une base de données et une source d'informations – en matière de réglementation internationale, notamment –, tout en organisant des formations, des séminaires et des rencontres, telles que les « matchmaking events ». « En sept ans, EEN a clairement démontré sa valeur ajoutée », estime Jean-Philippe Mergen, « La priorité actuelle est plus que jamais donnée aux PME qui ont un projet de croissance internationale, afin de leur apporter une réelle valeur ajoutée et mesurer l'impact des services rendus. » Le plus grand réseau entrepreneurial Beci entretient aussi une collaboration étroite avec Bruxelles Invest & Export et le réseau de ses attachés commerciaux. Sans oublier, bien sûr, les chambres de commerce – qui constituent, ensemble, le plus vaste et le plus puissant réseau d’organisations entrepreneuriales ! Il en existe aujourd’hui plus de 12.000, implantées partout dans le monde et à tous les niveaux : local, régional, national, européen et international. Beci abrite d’ailleurs dans ses locaux plusieurs chambres bilatérales, dont la Chambre néerlandaise pour la Belgique et le Luxembourg (NKVK), CanCham (belgo-canadienne) ou Brascam (belgo-brésilienne). 40 | Beci Rapport annuel 2017 Quelles seront les conséquences du Brexit ? Quelles en sont les risques, mais peut-être aussi les opportunités, pour les entreprises bruxelloises ? Quatrième marché pour notre pays en termes d'exportations (31 milliards d'euros par an, dont 8 % pour Bruxelles), la Grande-Bretagne échange vers 700 entreprises de notre capitale. Pour faire face à cet épineux dossier, Beci a d'emblée rejoint et contribué aux analyses du High Level Group constitué sous l'impulsion de Kris Peeters, ministre fédéral de l'Économie. Parallèlement, Beci a également pris part à un sommet londonien, avec l’Alliance européenne des chambres métropolitaines, afin d’adopter une position commune et travailler ensemble. Ce sont aussi des chambres de commerces qui ont fondé l’Iwec (International Women Entrepreneurial Challenge), à la fois réseau de femmes d’affaires, challenge international et sommet annuel, dont le but est d’encourager l’entreprenariat féminin par l’exemple. Beci a rejoint le réseau l’année dernière et c’est Bruxelles qui a eu l’honneur d’accueillir la prestigieuse conférence Iwec 2016, réunissant une quarantaine de femmes entrepreneurs venues de tous les coins du monde. Un réseau désormais ouvert aux Bruxelloises, et qui est encore appelé à s’étendre. Export Toolbox Pour mieux aider les entreprises à s’exporter, Beci met à leur disposition une série En sept ans, EEN a clairement démontré sa valeur ajoutée. La priorité actuelle est plus que jamais donnée aux PME qui ont un projet de croissance internationale. Jean-Philippe Mergen, responsable Enterprise Europe Network d’outils. C’est ainsi que, trois ans après la dernière édition de son « Guide de l’Exportation », Beci a publié fin 2016 l’Export Toolbox : une douzaine de fiches pratiques qui répondent aux questions des exportateurs. Elles sont le fruit d’un travail d’équipe avec un réseau de partenaires, spécialistes dans différents domaines et aspects de l’exportation. Chacune des fiches balise une question importante pour l'exportateur : la recherche de partenaires, les types de contrat, la couverture des risques, l’application de la TVA à l’export… Chacune d’entre elles comprend les éléments de base pour connaître la matière, ainsi que des conseils, des « trucs et astuces », des exemples et des références pour aller plus loin. Customs Center À tout ce réseau de contacts, à ces outils, à ces services de conseil et d’accompagnement, s’ajoute encore le Beci Customs Center. Un guichet, accessible au 500 avenue Louise, afin de simplifier au maximum les formalités à l’exportation pour les entreprises : qu’il s’agisse de délivrer des certificats d’origine, des carnets ATA (pour exportation temporaire), de légaliser des documents ou de faciliter l’obtention de visas dans le cadre de voyages d’affaires, le Beci Customs Center vous ouvre les frontières. •
Formation Une offre sans cesse renouvelée Entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017, Beci a organisé 120 formations et réuni quelque 1.498 participants. Le taux de satisfaction s’élève à pas moins de 9/10. Grâce, notamment, à une réorganisation des formations et au lancement d’un nouveau site web. Gaëlle Hoogsteyn «L’ une de nos principales missions est d’informer les entreprises et de les aider à s’adapter, par exemple, aux changements de législation », commence Émilie Lessire, Training Coordinator. Pour elle, la Chambre de Commerce a un rôle de prévention à jouer : « Bien souvent, les entreprises attendent la dernière minute pour mettre en route ou changer des procédures alors que ces mesures nécessitent un travail de réflexion et de préparation. » Citons, par exemple, la nouvelle loi sur la collecte des données qui doit entrer en vigueur en 2018. « Notre rôle est de sensibiliser les sociétés au fait que cela va être obligatoire et qu’elles doivent s’y préparer dès maintenant. » Viser l’excellence Cette année encore, le taux de satisfaction attribué par les participants aux formations de Beci dépasse 9 sur 10. Émilie attribue ce succès à plusieurs facteurs. Premier point : être à l’écoute des besoins des entreprises. « Le monde du travail change de plus en plus vite, notamment en ce qui concerne le digital. Ainsi, il nous arrive fréquemment de créer de nouvelles formations lorsque plusieurs entreprises nous interpellent sur un sujet ». Ces besoins spécifiques, Beci les détecte en grande partie grâce aux synergies entre ses différents départements. Par exemple, le Club DRH est bien placé pour comprendre les besoins et tendances en ressources humaines. A noter que toutes les formations proposées peuvent aussi être données « en intra », c’est-à-dire au sein même de l’entreprise. Deuxièmement, Beci est très exigeante en termes de qualité : les formateurs sont des experts dans le domaine concerné ; ils sont choisis par un comité de sélection et sont évalués par les participants après chaque session. « Si la formation obtient un score inférieur à 8 sur 10, nous ne la proposons plus », précise Émilie Lessire. « Nous visons l’excellence, tant sur la forme que sur le fond. Pour Beci, chaque participant est un VIP et nous sommes très attentifs aux remarques qui nous sont adressées. Si des mécontentements ou des manquements sont détectés, nous faisons remonter l’inBeci Rapport annuel 2017 | 41
formation auprès du formateur. Nous mettons tout en œuvre pour rectifier le tir avant que la formation ne soit réorganisée. » Par ailleurs, Beci est certifié ISO 9001 pour ses formations et séminaires. « Pour les participants, c’est un véritable gage de la qualité ». 120 Entre le 1er Une communication ciblée et efficace Au cours de l’année écoulée, un gros travail de communication a été effectué par la Chambre de Commerce. Afin de répondre au mieux aux attentes des participants, la Chambre travaille par exemple avec des « centres d’intérêt ». « Cela nous permet de mieux définir quelles formations sont proposées à quelles sociétés. L’objectif étant de proposer aux entreprises des formations répondant à leur besoin. » Autres grandes nouveautés : la création d’un agenda des formations et la mise en ligne d’un nouveau site web. « Jusqu’à présent, le calendrier des formations était uniquement disponible sur le site internet de Beci », explique Émilie Lessire. Afin de mieux faire connaître notre offre et faciliter le choix des entreprises, un agenda papier est imprimé et distribué chaque trimestre. Les formations y sont classées par thèmes, avec un mot d’explication, le nom du formateur, les dates et les prix pour les trois mois à venir. « La majeure partie du temps, les participants que nous ciblons ont des emplois du temps surchargés. Afin de leur permettre de participer à nos formations, ils ont besoin de savoir longtemps à l’avance quand celle-ci aura lieu. » Depuis le mois d’avril, un nouveau site web uniquement dédié aux formations et aux événements a aussi été mis en ligne : www.500.be, qui offre aux visiteurs une vue chronologique ou thématique. « En quelques clics, ils ont ainsi très rapidement accès à l’information recherchée », assure Émilie. En dehors d’une meilleure navigation, ce nouveau site permet aussi une inscription plus rapide, un encodage plus simple, un meilleur suivi… Bref, c’est tout le processus qui est désormais plus fluide. Pour Émilie Lessire, le lancement de ce site était primordial. « Nos efforts ont payé », se réjouit-elle. « Nous recevons énormément de feedback positif, tant en interne qu’en externe. » 42 | Beci Rapport annuel 2017 juillet 2016 et le 30 juin 2017, Beci a organisé 120 formations et séminaires (soit 10 de plus que l’année précédente), en ce compris les matières juridiques et sociales ainsi que les séminaires du Centre de Connaissance. Au total, ces événements ont réuni 1.498 participants. Enfin, une page spécialement dédiée à Beci Formation a été créée sur Facebook, avec des relais sur Linkedin et Twitter. « Aujourd’hui, être présent – mais surtout actif – sur les réseaux sociaux est indispensable. Les personnes qui nous suivent sont très réactives. » Nous visons l’excellence, tant sur la forme que sur le fond. Si la formation obtient un score inférieur à 8 sur 10, nous ne la proposons plus. Émilie Lessire, Training Coordinator Plus que positif ! Quant à l’offre, Beci a, comme chaque année, revu et étoffé sa gamme de formations, avec notamment un focus sur tout ce qui touche au bien-être au travail. « C’est une thématique qui fait de plus en plus parler d’elle », commente Émilie Lessire. « Il y a une réelle prise de conscience au sein des entreprises que le bien-être des employés est un fer de lance important de leur productivité. Beaucoup de formations sur la gestion du stress, le burn-out, les entretiens d’évaluation… ont ainsi été organisées. » Actuellement, tout ce qui touche à l’organisation du travail, à la bureautique, au marketing et à la communication – notamment digitale – rencontre également beaucoup de succès. Pour Émilie Lessire, le bilan de l’année écoulée est plus que positif. Pour l’année à venir, Beci souhaite asseoir et pérenniser tout ce qui a été créé en 2016-2017. « Nous avons beaucoup investi dans le domaine des formations. La suite logique est donc de capitaliser sur ce qui a été mis en œuvre. » Bien sûr, cela ne signifie pas se reposer sur ses lauriers. Dans le pipeline, s’inscrire davantage dans une projection à long terme sera un challenge important à relever. Un planning des formations jusqu’au 30 juin 2018 a déjà été prévu. « Il sera bien entendu revu selon l’actualité et les demandes, mais cela donne déjà un aperçu de ce qui sera organisé. »•
La chambre de commerce c’est aussi la formation permanente Beci, c’est aussi le premier acteur de promotion sociale et de formation permanente à Bruxelles, via la Chambre de Commerce de Bruxelles. La Chambre est en effet fondatrice et partenaire d’établissements tels que l’EPFC (francophone, en partenariat avec l’ULB) et VTI (flamande), qui dispensent chaque année leurs formations à des milliers d’inscrits. EPFC Enseignement de Promotion et de Formation Continue • 10 000 étudiants en base annuelle • 400 modules de formation différents par an • 150 000 heures de cours • 370 membres du personnel • 17 000 attestations de réussite délivrées • 70% de mises à l'emploi Depuis le 16 août, l’EPFC a une nouvelle adresse unique : avenue de l’Astronomie, 19 1210 Bruxelles. www.epfc.eu V.T.I. Volwassenenonderwijs Talen en Informatica L angues, informatique, gestion commerciale, comptabilité, communication… : autant de compétences que l’on peut acquérir au long d’une carrière professionnelle et qui peuvent la consolider, voire en changer le cours. Parce qu’à l’heure où les carrières ne sont plus linéaires mais multiples, le métier que l’on a appris n’est plus forcément celui qu’on exerce, parce qu’il évolue – ou parce que de nouvelles opportunités se présentent, qui exigent de nouvelles connaissances. Aider les adultes à se former, à s’adapter au marché du travail, c’est donc une mission sociale. C’est aussi un engagement vis-à-vis des entreprises, à la recherche de profils et de compétences spécifiques. Cette mission, cet engagement, la Chambre de Commerce de Bruxelles les remplit au travers des ASBL qu’elle a fondées et qu’elle contribue à gérer. • • Deux campus : CVO Brussel et CVO Vilvoorde • 1.232.296 périodes/apprenant (lesuren cursist ou LUC's) en 2016-2017, dont 959.500 à Bruxelles et 272.796 à Vilvorde. • 163 membres du personnel Deuxième chance : VTI organise aussi un enseignement de « deuxième chance » (Tweedekansonderwijs, TKO), qui propose aux étudiants des programmes de base en néerlandais, mathématiques, français, sciences, ICT, etc. L’occasion, pour certains, d’obtenir le diplôme d'études secondaires qui leur manque. www.cvo-bec.net www.cvovilvoorde.be Beci Rapport annuel 2017 | 43
25.08.2016 u 03 au 08.09.2016 u Le Summer After Work n’a pas volé son nom : la météo était presque caniculaire dans les jardins du Stanhope Hotel ! À l’automne 2016, Beci accompagnait sept entreprises bruxelloises en mission économique aux Émirats Arabes Unis. Bilan fructueux : trois partenariats ont été conclus suite à cette mission ! 05.10.2016 t 20.10.2016 Sprout to do business in Brussels : tel était le thème de notre événement annuel Brussels Meets Brussels. Assemblée Générale de Beci 19.12.2016 u Les participants à notre Zinner Circle ont pu découvrir les collections d’art moderne et contemporain de la Fondation Guggenheim, à l’ING Art Center : Duchamp, Ernst, Pollock, Rothko, Calder… t 16.02.2017 Une septantaine de participants ont pu découvrir les six projets accompagnés par le Brussels Waste Network (BWN) dans le cadre de son appel à projets 2015-2017, lors de l’événement de clôture organisé chez Bruxelles Environnement. 06.06.2017 u Conférence reStart à la Factory Forty : lancé en mars avec l’appui de la Région bruxelloise, le programme reStart vise aider les entrepreneurs faillis à prendre un nouveau départ. 28.06.2017 u Beci et ses partenaires (Co. Station et BNP Paribas Fortis) ont pris l’Innovation Train pour Paris, avec 100 jeunes entreprises bruxelloises, à la découverte de la scène parisienne de l’entreprise et de l’innovation. 44 | Beci Rapport annuel 2017 09.01.2017 u Pour son numéro de janvier, notre magazine Bruxelles Métropole avait réuni quatre jeunes sociétés bruxelloises performantes autour d’une « table ronde des champions bruxellois ». t 24.02.2017 Avec ses partenaires, Beci a développé une formation en gestion environnementale, dont la 2e édition est en cours. Au programme : 12 modules, dynamiques et interactifs, avec des visites in situ.
06.09.2016 u 23.09.2016 u Lieu exceptionnel et éphémère, le Rooftop 58 a reçu un Zinner Circle Beci : une soirée de networking dédiée aux entrepreneurs néerlandophones de Bruxelles. En clôture de la semaine de la mobilité, BECI, Brussels Metropolitan, KBC Brussels, Bruxelles Mobilité et les Ministres bruxellois de la Mobilité et de l'Économie organisaient Mobile Together. t 07 & 08.11.2016 Bruxelles était en novembre la capitale mondiale des femmes entrepreneures : Beci organisait l’International Women Entrepreneurial Challenge (Iwec 2016). t 01.12.2016 190 participants, près de 20 stands de dégustation et de découvertes, de nombreux échanges : une belle réussite pour le Food After Work, au FoodMet de l’Abattoir. 20.01.2017 u 26.01.2017 u En marge du Salon de l’Auto, Beci organisait avec la Febiac un CEO breakfast. Au menu : budget mobilité et voiture de société. La médiation est une méthode alternative de résolution des désaccords. Beci était partenaire du bMediation Summit, qui s’est déroulé le 26 janvier à la Vlerick Business School. t 26.04.2017 t 18.05.2017 L’accélération de croissance : tel était le thème d’un Apéro Starters organisé à la brasserie B28. « Réussir sa transmission en 7 étapes » : c’était le titre d’une conférencedébat organisée par le Hub Transmission de Beci, animée par des comédiens improvisateurs. 06.07.2017 u Nouveau décor pour la Garden Party 2017 de Beci, début juillet : la cour du Cercle de Lorraine avait été transformée en jardin secret pour accueillir 500 participants – capacité maximale des lieux ! 3060 En 2016-2017, les activités de networking de Beci ont réuni 3060 participants (hors département international et formations). Entre autres, 75 participants aux Speed Business Lunches, 298 lors de nos soirées After Work, 290 aux Zinner Nights pour nos membres néerlandophones, ou encore 231 lors de l’événement Brussels Meets Brussels. Beci Rapport annuel 2017 | 45
Beci Équipes & départements Centre de connaissance – vos experts Économie et politique générale Vincent Delannoy 02 210 01 76 vd@beci.be • Coordination commission transversale • Gouvernance, emploi, économie, politique générale • Consultation interprofessionnelle • Supervision des contenus Mobilité Ischa Lambrechts 02 563 68 59 ila@beci.be • Coordination Hub Mobilité et commission mobilité • Développement de votre politique de mobilité • Diagnostic, plan de déplacements d’entreprise, budget mobilité… • Info : réglementations, fiscalité, politique régionales, implications pour votre entreprise et mise en relations Urbanisme Lise Nakhlé 02 643 78 21 lna@beci.be • Accompagnement des projets de rénovation, agrandissement ou déménagement • Détermination des meilleures zones d’implantation • Info : règles d’urbanisme, conditions fiscales, subsides… • Mise en relation avec les pouvoirs publics compétents Environnement et énergie Laura Rebreanu 02 643 78 26 lr@beci.be • Coordination commission environnement • Conseil en économies d’énergie et plan de continuité de votre entreprise • Accompagnement de vos projets de développement durable , mise en place d’un management environnemental • Info : réglementation et primes environnement et énergie Économie circulaire Laurie Verheyen 02 210 01 75 lv@beci.be • Économie de matières • Prévention et gestion des déchets : diagnostic et solutions • Info : réglementation, obligation de contrat, obligation de tri, sols pollués… • Mise en relation avec des collecteurs Emploi, formation & enseignement Bouchra El Mkhoust 02 643 78 20 bem@beci.be • Questions liées aux aides à l’emploi et à la diversité • Questions liées à l’enseignement et à la formation • Organisation de stages et recherche de stagiaires Diversité et emploi Hayate El Aachouche 02 643 78 34 he@beci.be • Politique de diversité et aide à l’intégration • Formation professionnelle 46 | Beci Rapport annuel 2017
Direction générale – lobby & représentation Administrateur Délégué Olivier Willocx Secrétaire Général Joëlle Evenepoel 02 643 78 14 — ow@beci.be 02 643 78 15 — je@beci.be Secrétaire Général UEB Jan De Brabanter 02 643 78 39 — jdb@beci.be Management Assistant Carine Van Lancker 02 643 78 40 — cvl@beci.be Conseil aux entreprises – vos conseillers Programme starters Miguel Van Keirsbilck 0475 56 43 56 • Programme d’accompagnement starters • Organisation d’ateliers et événements Conseil financier Makeda Berhanu Kebede 02 563 68 51 mbk@beci.be • Conseils en financement, crédits, subsides, plan financier • Conseils aux entreprises en difficulté Conseil transmission Salima Serouane 02 643 78 49 sse@beci.be Conseil juridique Danaï Siakoudi 02 563 68 58 dsi@beci.be • Conseil juridique en matière commerciale • Assistance dans l’établissement de contrats : conditions générales de vente, clauses particulières, contrats d’agent commercial, contrats de bail, etc. • Gestion de conflits, médiation • Conseil aux entreprises en difficulté Conseil rebond Eric Vanden Bemden 02 563 68 56 evb@beci.be • Accompagnement des projets de relance • Workshops d’entrepreneurs post-faillite • Diagnostic des difficultés Conseil social Frédéric Simon 02 643 78 17 fs@beci.be • Conseil juridique relatif à la relation de travail : conclusion du contrat de travail et clauses spécifiques, fin du contrat, temps de travail, relations collectives… • Anticipation des risques juridiques • Info en droit social • Préparation à la transmission de votre entreprise : diagnostic et conseil • Valorisation de votre entreprise • Mise en relation avec des acquéreurs potentiels • Accompagnement dans le processus de transmission Hub transmission Erick Thiry 02 643 78 36 eth@beci.be Beci Rapport annuel 2017 | 47
International – votre service export Senior Manager International Anne Georges 02 643 78 18 age@beci.be • Développement de vos activités internationales • Info : marchés étrangers et règles propres à chaque pays • Missions économiques et réception de délégations étrangères • Réseau de contacts avec les chambres de commerce Manager douanes Elke Teck 02 643 78 06 elt@beci.be Directeur Europe Jean-Philippe Mergen 02 210 01 77 jpm@beci.be • Programmes de financement et appels d’offre européens • Mise en relation à l’international à travers le réseau Enterprise Europe Network • Info : réglementations européennes, certifications nationales et européennes (marquage CE…) • Formalités administratives et douanières • Tous documents d’exportation (certificats d’origine, carnets ATA) • Légalisation de documents (factures, contrats, brevets, etc.) • Facilitation des visas pour vos voyages d’affaires Coordinatrice stratégie Amy Kessels 02 643 78 32 ake@beci.be • Projets à l’international • Missions économiques et délégations étrangères • Réseau de contacts avec les chambres de commerce Assistante douanes Caroline Dewet 02 643 78 03 cde@beci.be NKVK – Chambre néerlandaise de commerce pour la Belgique et le Luxembourg Tom Vansteenkiste 02 209 04 77 tom.vansteenkiste@nkvk.be Steven Odding 02 209 04 73 steven.odding@nkvk.be • Promotion des activités économiques transfrontalières au sein du Benelux • Information, conseil et mise en relations • Séminaires et formations, accompagnement individuel et conseil • Études de marché, information • Mise en relations et réseautage Michel Delwiche 02 209 04 70 michel.delwiche@nkvk.be Formalités Votre guichet d’entreprise en collaboration avec Partena SmartStart 02 643 78 09 desk@beci.be • Formalités à la banque Carrefour des entreprises • Inscription de votre n° d’entreprise • Modifications • Radiation 48 | Beci Rapport annuel 2017 Formalités administratives Jocelyne Hincq 02 563 68 57 jh@beci.be • Publications au Moniteur Belge • Extraits banque Carrefour des entreprises • Attestations de non-faillite • Activation, modification, radiation TVA
Votre réseau - vos connexions business Sales Manager Olivier Van Dorpe 02 643 78 43 – ovd@beci.be Partnerships & Business Development Manager Frederik Leloup 02 643 78 01 — fle@beci.be Business Relations Émilie Croin 02 643 78 08 – ecr@beci.be • Votre contact BECI • Mise en relation et développement de votre réseau • Identification de partenaires • Identification d’opportunités commerciales Relations d’affaires 02 643 78 31 – raf@beci.be • Recherche de partenariats • Gestion de banques de données de contacts • Mise en relation Support membership Christine Barthélemy 02 643 78 45 cb@beci.be • Gestion administrative de votre membership BECI • Enregistrement et mise à jour de vos données Evénements, séminaires et formations – votre support Events Coordinator Caroline Coutelier 02 643 78 13 cco@beci.be Events Assistant Estelle Marcq 02 643 78 47 ema@beci.be • Inscription aux événements BECI : Annual Event, After Works, Speed Business Lunches, Welcome Lunches, Entrepreneurs Nights, Golf Trophy, Garden Party… • Mise en relation et développement de votre réseau • Location de nos salles Trainings Coordinator Émilie Lessire 02 643 78 11 ele@beci.be • Développement de vos compétences et de votre expertise • Questions liées aux formations thématiques BECI (en management, RH, développement personnel, stratégie et gestion…) • Organisation de formations thématiques et formations sur mesure pour votre entreprise Communication Media Coordinator Emmanuel Robert 02 643 78 44 er@beci.be Communication Executive Morgan Van Cleven 02 643 78 12 mvc@beci.be • Votre source d’information entrepreneuriale • Relais de vos préoccupations à travers nos enquêtes et sondages • Publication de vos communiqués dans notre magazine et sur notre site web Business Relations Advisor Anne Schmidt 02 563 68 53 asc@beci.be • Conseil en communication commerciale • Gestion de vos campagnes publicitaires Beci Rapport annuel 2017 | 49 Customer Experience Francis De Molder 02 643 78 25 fdm@beci.be Support projets Brigitte van der Mensbrugghe 02 643 78 30 bvdm@beci.be Assistante Formations Myriam Michiels 02 643 78 19 mm@beci.be
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