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N° 11 - Janvier 2016 le magazine des entreprises bruxelloises e magazine des entreprises brux Transmission d'entreprises : 250 000 000€ pour sauver l'emploi Top des entreprises bruxelloises ISSN 2406-3738

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EDITO Bruxelles plus fun en 2016 ? Quelques semaines après les effroyables attentats de Paris et leurs suites bruxelloises – six jours sous « alerte 4 » et des blindés sur la Grand-Place – on commence à mesurer les dégâts collatéraux pour l’économie de notre capitale et son image. Au-delà des réservations annulées, des événements reportés, des commerces qui ont vu fuir leurs clients (fort heureusement, ils ont commencé à revenir), ce que l’alerte a cruellement mis en lumière, c’est la fragilité de l’image de Bruxelles. Certes, Bruxelles jouit d’une renommée mondiale, mais qui est en partie fondée sur un malentendu. Si nos contemporains connaissent notre ville, c’est parce qu’elle est un forum international, un carrefour diplomatique et une ville de décision. Parce que « les chefs d’État se sont réunis à Bruxelles », parce que « Bruxelles a décidé »… Rien de mal à cela bien sûr, mais en dehors de cette réputation un peu terne, le renom de Bruxelles ne dépasse guère l’Atomium, la Grand-Place ou le MannekenPis. Quoiqu’il y ait aussi la bière et le chocolat… Thierry Willemarck, Président de BECI Tout cela ne fait pas forcément de Bruxelles une ville « à ne pas manquer ». Une ville où l’on a envie de s’attarder, où l’on rêve de venir étudier, de s’installer, de faire carrière… Cela, c’est pour Londres, New York ou Paris… Bien sûr, Bruxelles ne peut se comparer à ces world cities. Notre point de repère, c’est plutôt Amsterdam, Barcelone ou Vienne – qui nous devancent régulièrement dans les classements mondiaux d’attractivité ou de réputation. Sauf parmi les villes d’affaires, ce qui est tout de même moins sexy… Pourquoi ? Parce que ces villes – qui sont aussi nos concurrentes dans l’attraction des talents et des investissements – possèdent de longue date une image positive, vivante, excitante… Parce qu’elles sont tout simplement fun. La « marque Bruxelles » est un atout économique extraordinaire, c’est vrai – et nous ne pouvons le laisser à la merci du terrorisme. Mais la réputation de notre ville, trop modeste, ne peut être bâtie seulement sur le dynamisme des affaires et sur les institutions. Bruxelles a d’autres attraits, une qualité de vie, une offre culturelle de haut niveau… Bruxelles aussi doit devenir fun. Toutes les forces vives bruxelloises doivent s’unir pour y travailler. Pour notre part et dans cet esprit, nous inaugurons dans ce magazine un partenariat avec le site web BrusselsLife.be, qui proposera à nos lecteurs d’autres plaisirs bruxellois. Bonne découverte ! BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 1

SOMMAIRE Think Tank 4 Speaker’s Corner : l'actualité économique et politique d’un autre œil 6 Pour ou contre une réforme des rythmes scolaires ? 8 10 Tribune : la politique bruxelloise, vue de l’opposition 14 Baromètre politique BECI 16 Fiche réforme de l’Etat : la concertation sociale International 18 EEN : plus d’excuses pour ne pas exporter ! Top des entreprises bruxelloises 21 Introduction aux classements 23 Top 100 par chiffre d’affaires 25 Inovyn, leader des chlorovinyles 26 Sappi : quand un papetier se met au vert... 28 Top 50 par bénéfice net 29 Schneider Electric, toujours en croissance 30 Top 50 par croissance du chiffre d’affaires 31 IRIS Cleaning Services : vecteur d’emplois peu qualifiés 32 Classements internationaux : compétitivité et notations extra-financières 33 Ageas : le marché asiatique, moteur de croissance 34 Top 50 par effectifs 35 Top 50 des contributeurs Focus : Enterprise lifecycle 36 BECI Start’Hub : entreprendre ensemble 38 Boostez votre business 39 CEd : faire face aux difficultés 41 250 millions pour la transmission d’entreprises Entreprendre 44 Hôtellerie : des étoiles pour la prévention des déchets 45 Self-employed corner 46 Smart mobility pour villes intelligentes 48 Cas vécu : comment éviter le procès ? 49 Diversité dans l’entreprise 50 Starter : Eatmosphere 51 L’aventure de la création d’entreprise Community 52 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 57 Impression of a Brit 58 L’actualité BECI en photos 61 News 63 Demandes d'admission 64 Agenda 65 Index CHAMBRE DE COMMERCE & UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Réforme fiscale bruxelloise : menace ou opportunité ? Bruxelles métropole N° 00 Janvier 2015 N°11 - Janvier 2016 Au mois de février Urbanisme : Bruxelles, Le mois prochain Mai dossier PME ville nouvelle Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey - T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 - msa@beci.be Membership Catherine Mertens - T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2

Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit. organise des Jobdatings pour vos recrutements. A vez-vous déjà pensé à organiser un Jobdating pour vos recrutements ? Le principe est simple : l’employeur confie ses offres d’emploi à Actiris qui présélectionne des candidats et organise le Jobdating dans ses locaux ou ceux de l’employeur. Le jour du Jobdating, l’employeur présente son entreprise et les postes vacants. Ensuite, il organise un entretien individuel avec chaque candidat intéressé. En une journée le tour est joué ! Témoignage Cela fait déjà quelques années que le géant suédois de la mode (132.000 personnes dans plus de 59 pays) collabore avec Select Actiris pour ses recrutements bruxellois. Rencontre avec Nathalie Herman, Responsable régionale RH (Bruxelles-Hainaut) : Racontez-nous comment se sont passés les premiers contacts avec Select Actiris ? C’est une consultante employeurs qui m’a contactée et m’a proposé l’organisation d’un jobdating. J’avais justement des besoins en recrutement pour des postes de Sales Advisor (collaborateur de vente), je me suis dit : pourquoi ne pas essayer ? Nathalie Herman Responsable régionale RH (Bruxelles-Hainaut) Combien d’engagements le jobdating vous a-t-il permis de réaliser ? Lors de la dernière séance, sur 40 personnes présentées, nous en avons engagé 16. Vous aussi vous souhaitez tester le jobdating ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Actiris change l’avenir de votre entreprise : www.actiris.be Combien de temps entre l’idée de mettre en place un jobdating et la réalisation concrète? Cela a été très vite, moins d’un mois entre le premier contact avec la consultante et l’organisation du jobdating. Select Actiris a fait un boulot extraordinaire ! Le jobdating m’a permis de trouver les candidats que nous recherchions en un temps record. Est-ce que vous feriez encore appel à Select Actiris pour vos prochains recrutements ? Oui, absolument ! Que diriez-vous du travail de présélection, Select Actiris a-t-il été à l’écoute de vos attentes ? Tout à fait, j’ai rencontré moi-même les conseillers en recrutement pour bien expliquer quelles étaient nos attentes et nos besoins pour leur permettre de faire leur travail de présélection en ayant connaissance de nos critères. Après le jobdating, nous avons fait un debreifing avec les conseillers pour leur dire pourquoi nous n’avions pas retenu certains candidats. Ce type d’exercice permet d’améliorer la connaissance mutuelle et d’améliorer les éditions ultérieures. Recommanderiez-vous à un autre employeur de faire appel à Select Actiris pour ses recrutements ? Absolument ! La formule est idéale si l’on doit recruter plusieurs candidats, elle permet de rencontrer un maximum de personnes en une journée, de présenter l’entreprise et d’avoir des entretiens individuels. Actiris prend en charge toute l’organisation ce qui est un énorme gain de temps pour nous, et en plus c’est gratuit. Avec le soutien du Fonds social européen

SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE IL EST TEMPS D’APPRENDRE À NAGER « Avec toutes leurs fusées, ils vont finir par détraquer la météo », disait ma grand-mère, à qui, avec le recul, on ne peut pas donner tout-à-fait tort. Heureusement, nous avons un accord ! | Pierre Chaudoir Ouf, on respire mieux ! À la Cop 21, le mois dernier, les grands de ce monde sont parvenus à un accord pour sauver le climat, quelque part entre 1,5 et 2 °C – le Diable se cache dans les décigrades. La cause de la planète a donc fait un grand pas en avant, comme à Rio (1992), Kyoto (1997), Johannesburg (2002), Rio encore (2012), où l’on était chaque fois parvenu à signer un papier. Il n’y a plus qu’à ratifier. Les petits Belges aussi, de leur côté, sont parvenus in extremis à un « accoreke » qui sauve davantage la face que le climat, pour répartir entre eux l’effort de réduction des gaz à effet de serre. Apparemment, il serait un peu plus solide que les trois ou quatre « quasi-accords » pré-conclus depuis un an. Il n’y a plus qu’à ratifier. Cela aura du moins permis à nos excellences de se rendre à Paris, en conservant leur dignité, mais ne nous aura pas évité le « Prix Fossile » décerné par les ONG environnementales (partagé avec la Nouvelle-Zélande, tout de même). Cela étant dit, M. Patate alias Charles Michel a fait un premier discours sans connaître le scénario final. Un grand numéro d’improvisation, donc. Notez que… D’un point de vue bruxellois, le réchauffement climatique pourrait avoir des avantages. Si l’eau monte suffisamment, le Grand Piétonnier d’Yvan 4 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Mayeur pourrait être illico converti en Grand Canal, avec gondoles et vaporetto pour faire plaisir à Pascal Smet. VisitBrussels n’y avait même pas pensé !Les amoureux de la Senne à ciel ouvert retrouveraient une voie d’eau dans la ville – et même plusieurs. Ce serait Bruxelles-lesBains tous les jours, et Pic Nic the Street au bord de l’eau ! Par contre, il faudrait sans doute trouver une petite place pour les réfugiés climatiques de Knokke-leZoute. Sans oublier l’aubaine économique pour le Port de Bruxelles, qui pourrait accueillir des super-tankers et enfoncer Anvers (qui aura d’ailleurs coulé) ! Ah non, on a justement décidé de réduire la consommation d’énergies fossiles ; plus de super-tankers… Bon, eh bien imaginons que les paquebots de la Costa Concordia pourraient s’amarrer à la Grand-Place, alors ? Bruxelles redevient la Bruxelles Joyeuse, le nirvana de La Croisière s’amuse. Zinneke Parade tous les midis, Ommegang tous les soirs. Roller parade en fin d’après-midi. Un vrai parc d’attractions. Plus concrètement, en vertu de l’accord belgo-belge-wallo-flamando-bruxellois, Bruxelles devra réduire ses émissions de 8,8 % d’ici 2020. C’est dans quatre ans. Comment faire ? On songe bien sûr à nos légendaires bouchons, où le CO2 est émis avec prodigalité mais en pure perte. Encourager les changements d’habitude, la voiture électrique, le le télétravail, le vélo… Et interdire les barbecues, comme on y songe à Louvain ? Mais on sait aussi qu’en ville, c’est surtout le chauffage des bâtiments (et la perte énergétique) qui contribue aux émissions : il faudra encore rénover, isoler… À quand un (vrai) « facilitateur énergie » bruxellois pour aider nos entreprises, comme en Flandre et en Wallonie ? Au fait, dommage que la réforme fiscale bruxelloise concentre l’effort immobilier sur le bâti existant plutôt que le neuf… Et puis bien sûr, innover. Rapprocher les universités et hautes écoles des entreprises, favoriser la recherche, encourager les coopérations, les entrepreneurs sociétaux, développer les démarches citoyennes, déclencher dans chaque quartier une démarche collective… Bref, c’est au pied du mur que le maçon… voit le mur. Retroussons-nous les manches et cessons les effets de ces mêmes manches. Histoire de pouvoir refiler notre « Prix Fossile » à quelqu’un d’autre, la prochaine fois. ● covoiturage, CORNER

SPEAKER’S LE MOIS ÉCONOMIQUE ADIEU, ÉCONOMIE DE MARCHÉ Les grands pôles économiques mondiaux, donc nos destinées, sont aux mains des technocrates. Etonnant ? Non, puisque nous avons laissé faire. | Jean Blavier 2015 restera comme l’année où le lent enfoncement de l’économie de marché dans la montée des eaux technocratiques a atteint le niveau d’alerte. Tout cela fait penser au dérèglement climatique (est-il vraiment trop tard ?), aux menaces qui pèsent sur la démocratie (ah, Bertolt Brecht !) et à la détestable ambiance nihiliste, à cette anxiété sournoise qui nous mine et dont le thermomètre le plus révélateur est le montant que nous déposons sur des comptes d’épargne : 260 milliards. Ce n’est pas de l’investissement, c’est du liquide, qui permettrait à lui seul de rembourser plus de la moitié de la dette publique belge. Nous sommes tous devenus de petits vieux trouillards. Puisque nous n’avons à la bouche que le mot « shift » (n’oubliez pas le « f ») et que « to shift » signifie glisser, on peut dire que, comme dans « Ces gens-là » de Brel, « nous sommes morts d’une glissade ». Sans nous en rendre compte, nous avons laissé filer le pouvoir que nous avions sur nos économies, donc sur nos vies. Qui pilote l’avion aujourd’hui ? Sûrement pas les élus que nous multiplions à tous les étages. Ils disposent tout au plus d’une capacité d’inflexion. Non, le vrai pouvoir, ce sont les banques centrales qui le détiennent. Et 2015 a été l’année des banques centrales. Si l’homme universel que vous êtes n’a pas entièrement oublié ses cours d’économie politique, pourquoi ne s’est-il pas étranglé, à la mi-décembre, quand Wall Street a gagné des points le jour même où la Réserve fédérale annonçait la première hausse de ses taux directeurs depuis dix ans ? Hausse boursière et hausse des taux, c’est pourtant comme l’eau et le feu, non ? Eh bien non. Les banques centrales en ont décidé autrement. Les grands classiques économiques ? Hop, à la rivière ! La Banque du Japon rêve de relancer l’inflation dans un pays qui souffre de déflation depuis vingt ans. Si elle y arrive, elle aura réussi là où l’économie de marché et les multiples gouvernements japonais qui se sont démocratiquement succédé auront lamentablement échoué vingt ans durant. Si la Banque centrale européenne est dans votre cœur (elle a une bonne image auprès de la plupart des Européens), elle est surtout dans votre portefeuille. Suivez de près cette hydre qui compte autant de têtes qu’il y a de pays dans la zone euro. C’est elle qui pilote nos économies intégrées. C’est elle qui a décidé de relancer les exportations et l’inflation en pesant de tout son poids sur l’euro (super) ; c’est elle qui, comme le souhaitent les Etats, ne cesse d’abaisser ses taux directeurs et, par capillarité, ceux auxquels nos dirigeants (sur)endettés ont conclu marché avec les investisseurs institutionnels (mmouais...) ; c’est elle qui, par la même occasion, procède à ce qu’Etienne de Callataÿ appelle « l’euthanasie du rentier », en réduisant quasiment à zéro le rendement des placements à revenu fixe que sont les comptes bancaires, les obligations et les assurances vie (aïe). C’est énorme comme pouvoir. Et la Chine ? Ce pays qui vivait encore au Moyen-Âge il y a un demi-siècle est devenu aujourd’hui la 2e économie de la planète et il passera en tête tôt ou tard. Qui y fait la pluie et le beau temps ? Sa banque centrale, contrôlée de près (comme la banque centrale japonaise) par son gouvernement. C’est la Banque populaire de Chine qui pilote l’énorme mutation économique en cours dans ce pays, qui en a assez d’être l’usine du monde et entend céder aux sirènes hédonistes de la consommation. Pour que ce tour du monde soit complet, il faut s’intéresser à la Banque d’Angleterre. Comme les autres, elle est aux commandes. Ce n’est plus de l’économie de marché, c’est de l’économie technocratiquement dirigée. Dans le cockpit des grands pôles économiques mondiaux, seuls les pilotes savent où nous allons. Pas les passagers que nous sommes. Adieu, économie de marché. ● Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale CORNER 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - novembre 2015 5

THINK TANK POUR OU CONTRE Une réorganisation des rythmes scolaires ? En un siècle, les rythmes scolaires ont peu changé. Autrefois, les enfants arrêtaient l’école d’avril à septembre pour aider leurs parents dans les champs. Aujourd’hui, la société s’est profondément modifiée. Faut-il les revoir ? Le sujet fait débat. Bernard Hubien, Secrétaire général de l’UFAPEC (Associations de Parents de l'Enseignement Catholique) L’UFAPEC a mené une grande enquête autour des rythmes scolaires. Au niveau annuel, l’ensemble des acteurs que nous avons rencontrés se rejoignent autour de l’idée qu’il faut raccourcir les vacances d’été de deux semaines pour allonger les congés de Toussaint et de Carnaval à deux semaines. Une semaine de congé ne suffit pas pour se reposer vraiment. Le corps n’en profite pas immédiatement et ce n’est qu’à partir de la deuxième semaine que le bénéfice du repos se marque vraiment. Par ailleurs, l’hiver est plus difficile que le printemps. Ces congés de deux semaines devraient donc être principalement consacrés au repos, non à des travaux ni à de l’étude. En parallèle, les recherches sur les rythmes biologiques ne cessent de s’affiner. L’obligation de se rendre à l’école dans des horaires précis impose un rythme qui n’est pas nécessairement en phase avec l’horloge biologique. Un adolescent sur deux se plaint de manque de sommeil. S’il est communément admis que la vigilance des élèves est primordiale pour l’apprentissage, c’est quelque chose qui semble oublié lorsque l’on parle des rythmes scolaires. Dans l’idéal, les cours nécessitant une grande concentration devraient avoir lieu entre 10 et 12 h puis entre 16 et 19 h. Les activités plus sociales, sportives ou manuelles trouveraient une place plus adéquate avant 10 h ou entre 12 et 16 h. L’une de nos propositions est que l’école commence à la même heure mais se termine plus tard, par exemple à 17 h, avec un temps de midi plus long pour des activités qui échappent à l’encadrement classique des cours. Au-delà des avantages en termes d’apprentissage, cet horaire serait aussi plus en adéquation avec ceux des travailleurs. La réforme sera complexe, mais peut-être d’autant plus bénéfique aux acteurs de l’école. Tout dépend du curseur : ce à quoi on va accorder la priorité ! Au bien-être des enfants, à l’intérêt pédagogique, aux coûts éventuels de la réforme, au confort de l’habitude, aux priorités des acteurs économiques… ? 6 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Le débat sur le changement des rythmes scolaires existe depuis longtemps. Avec la création du Pacte pour un enseignement d’excellence, il a été remis au cœur de l’actualité. En effet, revoir les rythmes scolaires pourrait être l’un des leviers de la réussite pour tous les élèves. Nous ne sommes pas contre une réflexion sur le sujet, mais cette dernière doit s’inscrire dans un plan stratégique, dans un vrai « projet d’école ». À l’heure actuelle, les propositions qui sont faites, principalement en termes de réaménagement des horaires journaliers, se font au détriment des enseignants. En allongeant la journée de cours pour permettre d’autres activités et mieux s’adapter aux rythmes de travail des parents, c’est surtout la journée des enseignants qu’on allonge. Or, quand on sait que les enseignants travaillent déjà en moyenne 45 h par semaine (en comptant les préparations et les corrections), nous avons vraiment le sentiment que cette réforme se fait « sur leur dos ». Par ailleurs, ces nouveaux horaires sont-ils adaptés à tous les élèves, du fondamental jusqu’à la rhéto ? Un bambin de 3 ans a-t-il assez d’énergie pour rester à l’école aussi tard alors qu’il a peut-être l’occasion de rentrer à la maison ? Un ado de 15 ans a-t-il besoin d’être encadré jusque 17 h alors qu’il a souvent des devoirs à réaliser à domicile et dispose déjà d’une certaine autonomie ? Si réforme il y a, elle doit se faire de façon réfléchie et segmentée. Les nouveaux rythmes doivent être une situation win-win pour toutes les parties. La question des vacances est moins complexe. Cela pourrait, en tout cas, être mis en place plus facilement. Elèves, parents, enseignants… tout le monde a peut-être à y gagner. Il faut tout de même se poser la question de la rémunération des enseignants temporaires, qui est normalement assurée par le chômage durant l’été et dont deux semaines supplémentaires devraient alors être prises en charge par la Fédération Wallonie Bruxelles. Donnez-nous votre avis Gaëlle Hoogsteyn Laurence Mahieux, Secrétaire communautaire, CSC Enseignement

La réforme fiscale régionale doit notamment favoriser l’achat immobilier par les Bruxellois ; mais les mesures se concentrent sur le marché secondaire, au détriment du bâti neuf. Réforme fiscale : menace ou opportunité ? Une réforme fiscale est toujours sensible pour un gouvernement. Parce qu’elle touche au portefeuille et à des grands principes, mais aussi parce qu’elle fait planer la menace d’effets secondaires que la projection budgétaire n’aurait pas anticipés. Lise Nakhlé, BECI À Bruxelles, tout le monde s’accorde à dire que des mesures vigoureuses doivent être prises pour dynamiser l’économie et l’emploi, et assurer aux Bruxellois une fiscalité plus juste. Celles proposées par le gouvernement bruxellois suscitent évidemment le débat : d’abord parce que l’on se questionne sur leur impact réel dans un contexte de concurrence fiscale (entre Régions, mais aussi entre communes), ensuite parce qu‘axées majoritairement sur la fiscalité immobilière, elles auront des conséquences pour le secteur économique. Dans la foulée de la 6e réforme de l’État, le champ d’action des Régions s’est considérablement élargi, permettant ou nécessitant une refonte du système fiscal à l’échelle régionale. En effet, qui dit « émancipation » dit également « autonomie » : en 2025, les régions devront subvenir seules à leur équilibre fiscal. Cette fin d’année 2015 nous a livré les premiers volets des mutations, et ce, fait rarissime, dans un timing plus ou moins coordonné entre fédéral et Région. Une réforme « mesurée » Pour le gouvernement bruxellois, les grandes lignes pourraient se résumer ainsi : simplifier la fiscalité régionale, la rendre plus équitable et plus favorable aux Bruxellois. Autrement dit, supprimer les petites taxes administrativement contraignantes et peu rentables (sur les ménages, additionnel d’agglomération sur l’IPP), favoriser l’acquisition d’un premier bien via un abattement sur les droits d’enregistrement jusqu’à 500.000 euros (avec pour corollaire la suppression du woonbonus), et renforcer la charge foncière pour une plus grande contribution des multipropriétaires non-résidents, via une augmentation des centimes additionnels d’agglo. Également en projet et sur le point d’aboutir : une diminution de la déductibilité (de 30 à 15 %) des chèques 8 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 services, une taxe supplémentaire sur les automates bancaires et un régime plus avantageux sur les droits de donation. Notons que nous sommes passés à côté de la péréquation cadastrale tant attendue par certains (et tant décriée par d’autres), tout en annonçant une « remise à jour progressive » du cadastre de 1975… Sans s’attaquer directement aux chantiers les plus délicats et les plus coûteux, les propositions du gouvernement « rectifient » et équilibrent, parfois à la marge. Mais une accumulation de mesures constitue-t-elle une réforme ? Il semblerait que la dimension économique ait quelque peu été retirée de l’équation… Pourquoi, par exemple, proposer une fiscalité à l’avantage du marché secondaire, au détriment du logement neuf (soumis au régime TVA et non aux droits d’enregistrement), pourtant plus durable et pourvoyeur d’emplois ? Dans un contexte de boom démographique, l’accroissement du parc immobilier neuf était l’un des objectifs du gouvernement ! Sans développer de nouveaux systèmes, des mesures spécifiques devraient être envisagées. Par exemple, une compensation basée sur la déductibilité fiscale d’une partie des frais pour une construction neuve ou une rénovation lourde. Une telle mesure privilégierait le recours à des entrepreneurs agréés, produisant des factures ; elle favoriserait des projets cohérents de rénovation et maintiendrait l’attractivité du logement neuf. L’augmentation des centimes additionnels d’agglo à hauteur de 989 (actuellement 589) vise un report de la charge sur la fiscalité immobilière, et donc sur les propriétaires. Ne risque-t-elle pas de se répercuter sur les loyers ? Dans le cas des immeubles à vocation économique, cette augmentation impactera le propriétaire, voire directement le locataire, sans qu’aucune mesure de compensation ne soit évoquée.

THINK TANK Un cadre fiscal global Un autre sujet inquiète : quelle sera l’attitude des communes, elles-mêmes souveraines dans la perception des centimes additionnels communaux et d’une série d’autres taxes ? Les communes connaissent déjà des situations financières déficitaires et la tentation de faire usage de leur autonomie fiscale, au risque d’annihiler la réforme régionale, devrait mobiliser l’attention. C’est pourquoi un « pacte fiscal » effectif, accompagné de moyens financiers pour répondre aux besoins des communes (fonds de compensation) et d’une réelle harmonisation des différentes taxes communales, doit voir le jour. Rappelons que, parmi les taxes compromettant la viabilité économique des entreprises, la taxe sur les espaces de bureaux est payée pas moins de trois fois : à la Région, à la commune et encore une fois par le biais du précompte immobilier… Il revient donc à la Région de créer un cadre fiscal global. Si ce dernier peut légitimement encourager l‘acquisition, ce ne peut être au détriment du logement neuf. Si une diminution de la pression fiscale sur les ménages est plus qu’appréciée, elle doit également avoir un pendant pour les commerçants et les indépendants, qui verront leurs charges augmenter sans compensation. Enfin, la Région doit s’assurer que les 19 communes reconnaissent, soutiennent et respectent les mesures fiscales. ● Guy Vanhengel : « Pas une réforme superficielle » La réforme fiscale implique de nombreux acteurs. Nous avons interrogé Guy Vanhengel, Ministre des finances, du budget et des relations extérieures du Gouvernement bruxellois s’y sont ajoutés en 2014. Nous sommes maintenant à plus de 27 millions par an et l’accord de gouvernement prévoit d’autres augmentations. Le Ministre-Président, en charge des administrations locales, y travaille. Des négociations avec les communes s’annoncent. En ce qui concerne l’harmonisation, nous régionaliserons en 2016 les taxes sur les antennes relais et les hôtels. Nous réformerons aussi le fonds de compensation en fonction de ces taxes destinées aux communes. Elles devront s’entendre entre elles. Comment l’administration fiscale de la RBC se prépare-t-elle aux nouvelles compétences ? Bruxelles Fiscalité emploie une centaine de perBruxelles Métropole : Quel sera l’impact positif des mesures proposées sur l’emploi et l’économie ? Guy Vanhengel : Les Bruxellois sont les plus taxés des Belges. Une réduction d’impôt augmente leur pouvoir d’achat et stimule l’économie et le commerce. La Région a peu de leviers fiscaux pour stimuler l’économie, à part le précompte immobilier, que nous supprimons sur le matériel et l’outillage. L’impôt des sociétés, la TVA etc. relèvent du fédéral. Nous pouvons faciliter la transmission des entreprises en allégeant les droits de donation et de succession ; c’est prévu pour 2017. En matière d’emploi, nous allons dégager de nouveaux moyens pour le contrat d’intégration. Ce système – ainsi que la Garantie Jeunes que nous maintenons – vise à intégrer plus rapidement les jeunes Bruxellois au marché de l’emploi. Y a-t-il des pourparlers avec les communes en vue de l’exécution d’un pacte fiscal ? Il existe un pacte fiscal depuis 2007. Les communes recevaient alors 15 millions d’euros par an. Dix autres millions sonnes. Ce nombre doublera à terme. Hélas, les recrutements durent facilement un an, dans le secteur public. Le gouvernement vient donc d’autoriser le recours à de l’assistance et de la consultance externes, surtout dans les domaines informatique et juridique. Les compétences de Bruxelles Fiscalité s’étoffent : reprise de la perception fédérale du précompte immobilier (2017), soutien aux communes, reprise des taxes de roulage et de mise en circulation (2019). Pourquoi privilégier le marché secondaire par rapport au bâti neuf ? Il y a beaucoup d’isolés et de jeunes couples à Bruxelles. Ils ne cherchent habituellement pas des bâtiments neufs. La réforme veut les inciter à acheter un logement à Bruxelles et y rester vivre. Nous sommes une ville qui crée la classe moyenne mais, trop souvent, cette population achète hors Bruxelles pour des raisons fiscales. C’est ce que nous voulons éviter. Annick Claus BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 9

THINK TANK TRIBUNE La politique bruxelloise, vue de l’opposition Voilà bientôt 18 mois que le gouvernement Vervoort II a prêté serment. L’heure est à un premier bilan de la politique régionale, pour lequel nous avons donné la parole aux chefs de file de l’opposition au Parlement bruxellois, MR, Écolo et N-VA. Adrien Dewez et Annick Claus Vincent De Wolf (MR) : « Le tax shift bruxellois est une occasion manquée » Le gouvernement a entamé une série de réformes fiscales. Comment les jugez-vous ? Nous sentons clairement la patte libérale dans le tax shift bruxellois et c'est positif, notamment pour deux mesures que nous soutenons depuis longtemps : la suppression de la taxe régionale de 89 euros et celle de l'agglo. Sur la fiscalité immobilière, la fin du bonus logement et l'augmentation de l'abattement à 175.000 euros vont pousser à l'achat de maisons anciennes ; le bâti neuf deviendra inabordable. De plus, ce changement n'est intéressant qu'au début : à l'achat, il permet une économie de 12 ou 13.000 euros. Mais cette somme ne compense pas les 30.000 euros que l’on gagnait auparavant en déductibilité fiscale sur un emprunt de 20 ans. Au final, le Bruxellois perd grosso modo 20.000 euros sur 20 ans… Ce tax shift était l'occasion de repenser la fiscalité dans son ensemble, en matière de bâtiments neufs, de droits de succession et d’entreprises... C'est une occasion manquée. En matière de mobilité, le métro va être prolongé vers le nord. Une bonne chose ? Il y a des villes où l'automatisation du métro existe depuis trente ans. Cette technologie permet de doubler la capacité de transport des voyageurs. Ici, le projet a été postposé ; il coûte trop cher apparemment. Nous proposons depuis longtemps que la STIB élargisse ses sources de financement, notamment via les partenariats public-privé ou avec des solutions inventives, telles qu’une mobilisation de l'épargne des Bruxellois. Et rien ne se passe. Vous savez, aujourd'hui, des morceaux de plafond tombent des tunnels, comme au Léopold II ou à Rogier… Nous pouvons résumer l'action du ministre de la mobilité en un exemple : jusqu'à présent, Pascal Smet n'a déposé aucun projet d'ordonnance en plus d'un an. Rien. Comment évaluez-vous la politique de l'emploi ? Il est vrai qu’on observe une baisse du chômage, mais ce n'est pas le fait du gouvernement. Il s'agit d'une tendance conjoncturelle qui se manifeste dans toute la Belgique. À Bruxelles, la situation demeure catastrophique : 102.000 chômeurs et un tiers de la population sous le seuil de pauvreté. Quand le gouvernement dit qu'il a affecté 500 millions d'euros à l'emploi, c'est vrai et faux à 10 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Vincent De Wolf la fois. Il s'agit principalement des transferts de compétences héritées de la réforme de l'État et des moyens qui arrivent avec elle. L’augmentation réelle des moyens est plutôt de l'ordre de 4 %. Le problème réside dans les qualifications des jeunes. Nous, nous proposons d'axer la politique de l'emploi sur trois priorités : l'apprentissage linguistique obligatoire pour tous les chômeurs (avec des cours adaptés au niveau de chacun), la formation et un coaching individualisé. Sur ce dernier point, nous n'inventons rien. La formule existe notamment en Allemagne, où elle fonctionne très bien. Le gouvernement va créer une nouvelle agence pour le tourisme. Oui, mais le tourisme, c'est principalement le secteur privé qui s’en occupe ! Aujourd'hui, Bruxelles totalise 7 millions de nuitées en un an, soit une augmentation de 40 % sur quatre ans. L'horeca et la culture sont importants dans le secteur touristique, qui peut engager et former des jeunes sans qualification. La nouvelle agence hébergera finalement un comité stratégique composé de représentants de ces secteurs, mais qui ne pourra rendre d’avis contraignant pour le conseil d'administration que si cet avis est unanime ! Nous ne comprenons pas cette décision ; on ne réussit une politique touristique qu'avec le secteur privé. Enfin, on n’entend plus parler du Plan Canal… Beaucoup de temps perdu et beaucoup d'erreurs. Avec ce plan, on a eu droit à de grandes déclarations, une présentation au Mipim, de grandes dépenses et puis… plus rien ! Selon nous, le canal est le poumon économique de la capitale. Il faut parvenir à une mixité entre logements et industries. Évitons la politique qui crée des ghettos.

De l’eau pure ? Nous nous y engageons. La consommation journalière d’eau de 50 000 passagers et des 350 avions qui atterrissent à Brussels Airport nous confronte à une énorme quantité d’eaux usées. Mais parce que chaque goutte compte pour la nature, ces eaux usées sont traitées dans notre propre station d’épuration.

THINK TANK L'un des grands changements du tax shift concerne la fiscalité immobilière. Votre évaluation ? Nous trouvons que le dossier évolue dans la bonne direction ; il fallait de toute façon retravailler le bonus logement. Dans le budget régional, la moitié du bonus partait vers les deux déciles les plus élevés : une population qui n'en a pas forcément besoin. Le nouveau système est, par contre, linéaire. Nous aurions préféré une vision plus ciblée, pour inciter les classes moyennes à rester dans la capitale. Nous ne comprenons pas que, dans les deux autres Régions, il n'y a eu que deux mois entre la décision et l'application de la fin du bonus. Ici, on nous l'annonce pour 2017. Nous risquons clairement une surchauffe des prix immobiliers, et particulièrement pour les petites et moyennes habitations. Zoé Genot Zoé Genot (Écolo) : « Le drame de ce gouvernement, c'est qu'il ne fait rien ! » Comment jugez-vous l'action du gouvernement bruxellois ? Le plus grand drame de ce gouvernement, c'est qu'il ne fait rien ! Je vous donne un exemple : au Parlement wallon, Écolo reçoit de nombreux textes consistants à étudier, tandis qu'à Bruxelles nous ne recevons presque pas de projets d'ordonnance. On vote des textes anodins. Il y a très peu de grandes décisions. Quand j'étais au gouvernement fédéral, nous recevions beaucoup de textes techniques et intéressants, nous mobilisions des experts pour rendre un avis. Ici, il faut se battre pour avoir du travail ! Bruxelles se débat avec un taux de chômage élevé. Que pensez-vous des mesures prises par le gouvernement ? Au niveau du discours, le gouvernement en parle et nous trouvons que les choses vont dans la bonne direction. Des moyens sont dégagés, il y a une volonté de renforcer l'accompagnement et nous voyons que le chômage baisse, même s’il est difficile de savoir si c'est conjoncturel ou lié aux actions du gouvernement. Ceci dit, même si le gouvernement se congratule beaucoup, les retours que j'ai des jeunes à Saint-Josse sont très différents de ce que j'entends au Parlement. Lorsqu'ils s’adressent aux structures, on leur dit « Nous n'avons rien pour vous » ou « Pourquoi revenez-vous ? ». La collaboration avec Actiris et Bruxelles Formation est renforcée, ce qui est une bonne chose. Maintenant, avec les moyens qui ont été investis, il nous faut des résultats. 12 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Question mobilité, le gouvernement veut étendre le métro vers le nord, aménager 80 km de pistes cyclables... Nous soutenons des alternatives sérieuses à la voiture, mais demander aux personnes de prendre un bus englué dans le trafic n'a aucun sens. L'idée actuelle est de construire un métro vers le nord très profondément enfoui. Des travaux coûteux, qui ne sont pas forcément la meilleure alternative. Pourquoi ne pas utiliser les lignes bruxelloises de la SNCB ? Il existe aussi des solutions de site propre pour trams avec un contrôle des feux de signalisation. Nous sommes également partisans de créer plus de sites propres pour les bus, mais nous voyons que le budget d'Avanti, la cellule de la STIB spécialisée dans ce type d'aménagement, a été réduit de 6 millions… À Bruxelles, tout fonctionne sans objectif. La capitale reçoit un refinancement et le gouvernement préfère saupoudrer le budget pour faire plaisir à tout le monde. Annoncé en grandes pompes, le Plan Canal semble au point mort. Rudi Vervoort ne parle plus du Plan Canal. On a créé un nouvel OIP, la SAF ; on sait qui sera à la tête de l'institution avant même qu'elle ne soit créée ! En France, il existe de petites structures non politisées, composées de spécialistes, avec des objectifs clairs ; elles donnent de beaux résultats. En Belgique, on voit trop grand, on engage un architecte mais sans définir d'objectif. Selon moi, ce qui cloche, c'est la maîtrise d'ouvrage : un architecte doit recevoir des instructions, un plan de travail clair, etc. À Bruxelles, tout fonctionne sans objectif. La capitale reçoit un refinancement suite à la réforme de l'État et le gouvernement préfère saupoudrer le budget pour faire plaisir à tout le monde.

THINK TANK Johan Van den Driessche (N-VA) : « Les budgets ne cessent de gonfler, mais nous ne voyons pas d’amélioration » Bruxelles Métropole : Quel regard la N-VA porte-t-elle sur l’actuel gouvernement régional bruxellois, plus d’un an après sa mise en place ? Dans l’accord de gouvernement, on peut lire cette phrase : « Plus que jamais, Bruxelles se trouve à la croisée des chemins ». C’est toujours le cas, puisqu’on n’a pas fait le moindre pas en avant. La gestion pèche par laxisme. Il existe à présent la possibilité de sanctionner en matière de chômage, mais on ne l’applique pas. Il faut veiller à ce que les jobs disponibles trouvent preneur. S’il faut la connaissance des langues, obligez les chercheurs d’emploi à suivre des formations linguistiques, précisément. On ne veut pas se montrer trop sévère, on ne veut pas pénaliser, mais parfois, il n’y a que la peur qui fonctionne. N’est-il d’ailleurs pas possible de fusionner les six zones de police pour améliorer considérablement la coordination de la sécurité ? Ne peut-on pas rassembler les structures de management plutôt que de créer une nouvelle structure qui supervise le tout ? Il est d’ailleurs grand temps de remédier aux innombrables structures dans notre région. De la cinquantaine d’organes politiques en Région bruxelloise, un tiers fonctionne, un tiers ne fonctionne pas et le troisième tiers fonctionne à contre-courant. Tout cela coûte énormément d’argent. Vous vous offusquez régulièrement des aspects financiers ? Le budget est en équilibre et c’est très bien, mais Bruxelles n’a aucun mérite. Le gouvernement fédéral, les communes et les autres Régions doivent se serrer la ceinture, mais Bruxelles voit ses dotations majorées. Ce confort financier conduit à un manque d’efficacité et des dépenses inutiles. Le garage Citroën est une icône architecturale, c’est vrai, mais il n’est pas adapté à une conversion en musée. Et puis, le nouveau stade de football : faut-il vraiment que la région y contribue ? Les cabinets ministériels coûteront 17 % de plus, soit environ 3 millions d’euros supplémentaires par an... Enfin, un dernier exemple : les anciens ministres peuvent employer deux collaborateurs pendant cinq ans. Ramener ce modèle à sa version flamande – un collaborateur pendant deux ans – permettrait d’économiser 4 millions d’euros en une seule législature. On s’est beaucoup agité autour du virage fiscal. Qu’en pensez-vous ? On veut freiner l’exode des Bruxellois et garder les classes moyennes sur place. Fort bien ! Sauf que dans la pratique, on ne constate pas grand-chose. Il faut davantage d’efforts, par exemple pour améliorer la sécurité et la propreté. Les budgets ne cessent de gonfler, mais nous ne voyons pas d’amélioration. Les mesures proposées sont insuffisantes ; le virage fiscal en est une belle illustration. On veut supprimer le bonus logement et le Johan Van den Driessche compenser par une baisse des droits d’enregistrement. Cela se tient, sur le plan budgétaire, mais les ménages à deux revenus contribuent donc davantage, puisqu’ils profitent actuellement à deux du bonus logement. Il n’y a plus d’avantage à faire construire ou à acheter une habitation neuve, sur laquelle il faut payer la TVA, mais pas de droits d’enregistrement. On veut également diminuer l’impôt des personnes physiques et le compenser par une majoration du précompte immobilier. Les entreprises qui créent de l’emploi sont dupées dans cette affaire. Quelle est votre proposition pour Bruxelles, notamment en ce qui concerne l’économie et les entreprises ? Supprimons les impôts qui freinent les entreprises. Je pense à l’impôt sur le personnel, à l’impôt sur la force motrice ou encore aux taxes que de nombreuses communes prélèvent sur les pylônes de relais GSM. L’organisme suisse BAK Basel Economics situe Bruxelles tout en bas du classement numérique européen ! Il y a des problèmes de couverture de mobilophonie à Bruxelles ? Que l’on permette aux entreprises télécoms d’y investir ! En matière de formation, il n’y a pas que la connaissance des langues qui pose problème : bien des gens ne disposent même pas des compétences essentielles. Il est urgent que l’enseignement francophone travaille à améliorer sa qualité. Cela pourrait se faire en définissant des objectifs finaux détaillés et en responsabilisant davantage le directeur, notamment en termes de recrutement. Et pour terminer, sachez que nous voulons maintenir l’aéroport dans sa fonction de pourvoyeur d’emplois. Cela n’affecte toutefois en rien la nécessité d’une législation pour réglementer les vols de jour et de nuit et mettre un terme à l’incertitude en la matière. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 13

THINK TANK La voix des entrepreneurs bruxellois Que pensent les entrepreneurs bruxellois des politiques régionales et fédérales ? Quelles sont leurs attentes et leurs priorités ? C’est l’objet du « baromètre politique » que BECI réalise à intervalles réguliers. Résultats du dernier sondage, réalisé au mois de novembre1 . Emmanuel Robert 1. Confiance stable pour le gouvernement fédéral, en berne au régional Dix-huit mois après les « super-élections » de mai 2014, on est frappé par la divergence dans le degré de confiance accordé aux gouvernements fédéral et régional. Tandis qu’à l’échelon fédéral, confiance et défiance s’équilibrent autour des 40 % (chiffres stables par rapport à juin), le gouvernement bruxellois voit sa cote de confiance plafonner à 20 % (en baisse de 1,3 point). Quel est votre degré de confiance visà-vis du gouvernement bruxellois ? 0% 4% 16% 20% 38% 30% 39% 25% 19% 9% Confiance totale Plutôt confiant Neutre Peu confiant Pas du tout confiant Quel est notre degré de confiance vis-à-vis du gouvernement fédéral ? 2. Tax shift : aller plus loin L’allègement des charges patronales a été amorcé par le « tax shift » : cette demande est logiquement en recul dans notre sondage… Mais elle reste malgré tout en tête, à 37 % ! D’autres priorités prennent de l’ampleur : réduction de l’IPP, de la taxation sur les bénéfices, incitants à l’investissement et à l’embauche… Quelles mesures pensez-vous utiles à prendre pour les différents niveaux de pouvoir ? Allègement des charges sociales patronales Réduction de l'impôt aux personnes physiques 60% Incitants fiscaux à l'embauche 50% Réduction des taux de taxation sur les bénéfices des sociétés 40% Incitants fiscaux à l'investissement 30% Autres 20% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 10% Juin 2015 Novembre 2015 0% Mars 2012 Mars 2013 Nov. 2013 Nov. 2014 Juin 2015 Nov. 2015 3. Délocalisation : non, ou alors en Flandre De sondage en sondage, les chiffres restent assez stables : les entrepreneurs bruxellois, dans leur majorité (58 %) ne veulent pas quitter la Région. Mais s’ils envisagent de déménager, c’est à l’étranger (16 %) ou vers la Flandre (10 %), qui a plus que jamais la cote. Envisageriez-vous de déplacer une partie de vos activités ? Oui, dans la RBC 70% Oui, en Wallonie Oui, en Flandre Oui, hors de la Belgique Non 1 Sondage réalisé entre le 16 et le 30 novembre 2015, soit au lendemain des attentats de Paris et pendant la période d’alerte « niveau 4 » à Bruxelles, ce qui a pu influencer les réponses à certaines questions. 14 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016

THINK TANK Quels sont les trois thèmes à traiter en priorité par le gouvernement bruxellois ? Mobilité Diminution de la fiscalité régionale et communales Simplification des procédures administratives Aide à l'investissement Sécurité Soutien à l'emploi Conseil aux candidats entrepreneurs Image de Bruxelles comme centre d'affaires Propreté Promotion des formations qualifiantes Rénovation urbaine Recherche scientifique Autres 0% 10% 4. Mobilité : ça coince toujours ! Quoi, encore la mobilité ? Eh oui, toujours la mobilité ! Selon notre sondage, la perception de la mobilité par les entrepreneurs bruxellois s’est encore dégradée (de 3 points par rapport à juin). Certes, la perception, ce n’est pas forcément la réalité. Au dernier classement Inrix, Bruxelles circulerait même un petit peu mieux. Notre ville ne serait plus la plus embouteillée d’Europe (Londres est passée devant). N’empêche : il n’y pas de quoi se flatter de notre 2ème place. Et puis, chacun sait que la perception est la seule chose qui compte vraiment. Or, justement… Notre baromètre indique aussi un retournement d’opinion à l’égard du piétonnier bruxellois, avec un effondrement des avis favorables et une majorité désormais hostile (à 50,3 %). Question de communication ? L’idée d’un péage urbain, quant à elle, reste clivante : « intéressante » pour 33 % de nos sondés, elle est jugée « inacceptable » par 45 % d’autres. 60 Quel est votre avis sur le piétonnier sur centre-ville ? 50 Juillet 2015 Novembre 2015 70% 20% 30% 40% 50% Novembre 2015 Juin 2015 Novembre 2014 Novembre 2013 60% La mobilité dans et autour de Bruxelles s'est-elle améliorée en 2015 par rapport à 2014 ? 3% 7% 28% Non, la situation est restée stable Non, la situation a empiré Sans avis La création d'un péage urbain ou d'une taxation au kilomètre est : Une idée intéressante 40 22% 33% 30 20 45% 10 0 Favorable Neutre Défavorable Mieux informer les employeurs sur les opportunités de la diversité La discrimination n'est pas un thème qui nous intéresse Imposer dans les entreprises les chartes diversités Mieux informer les employeurs sur les interdictions Imposer des quotas Notre entreprise s'intéresse à cette question et souhaiterait être mieux informée pour agir dans ce domaine Autre 0% 10% 20% 30% Nov. 2013 40% Nov. 2014 50% Juil 2015 60% Nov. 2015 15 5. Diversité : l’indifférence gagne Interrogés sur la lutte contre les discriminations, les entrepreneurs continuent à privilégier l’information « sur les opportunités de la diversité » (à 32,8 %). Mais ce résultat baisse régulièrement au fil de nos sondages depuis deux ans, tandis que le désintérêt pour la « thématique diversité » augmente en parallèle. Le résultat a de quoi interpeller, mais il est bien là. Faut-il changer d’approche ? Les commentaires des sondés pointent surtout vers l’enseignement et la formation. Une diée inacceptable Je ne sais pas Oui, la situation s'est améliorée

THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT La concertation sociale Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e Pour vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. La concertation sociale s’est toujours déroulée en Belgique à plusieurs niveaux (fédéral, Régions, secteurs, entreprises…), mais son aspect régional, renforcé par la réforme de l’État, s'affirme avec une vigueur nouvelle. Certes, une bonne part des matières concernées reste inscrite dans le cadre fédéral : les règles relevant du droit individuel et collectif du travail, en ce compris le bien-être au travail, et les règles relevant de la sécurité sociale, de même que les dispositifs de concertation sociale et la politique salariale, l’index, l’âge de la retraite... Ainsi, les interlocuteurs sociaux, au sein du fameux « Groupe des 10 », continueront à négocier entre eux pour tenter de conclure un accord interprofessionnel (AIP) bisannuel, valable pour tout le Royaume. Mais pour le reste, les changements sont plutôt importants. Le marché de l'emploi De nombreux aspects liés au travail et au marché de l'emploi ont été régionalisés : groupes-cibles, activation des demandeurs d'emploi, titres-services, dispositifs de formation, congé-éducation payé, etc. Cette réalité a été anticipée par les représentants patronaux, avec la création dès 2012 de la Concertation des employeurs interprofessionnels (CEI), qui regroupe la représentation fédérale (FEB) ainsi que d’autres organisations représentatives dans les Régions, dont BECI à Bruxelles. Santé, aide aux personnes, familles Au niveau régional proprement dit, Bruxelles disposait déjà de forums de concertation : le Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale (CESRBC), le Comité bruxellois de concertation économique et sociale (CBCES) et, pour les matières communautaires, le CBCES « élargi ». Autant d’instance qui se voient accorder un rôle grandissant. C’est là que se discuteront, pour des budgets nettement plus importants, de nouvelles compétences en lien avec la politique de la santé, l'aide aux personnes et les prestations (allocations) familiales. Exemple ? Le gouvernement bruxellois planche sur la création d'un organisme d'intérêt public (OIP) unique, chargé de la gestion des matières de santé, d'aide aux personnes et d'allocations familiales. Cet organisme (Iriscare) sera géré de façon paritaire – employeurs et travailleurs – avec également la voix consultative des organismes assureurs. Avec le transfert de ces compétences, c'est un pan énorme de la vie des Bruxellois qui tombe sous la coupe de la concertation sociale régionale ! Conclusion La 6e réforme de l'État amène les interlocuteurs sociaux régionaux à prendre beaucoup plus de décisions et de responsabilités communes – à l’échelon bruxellois, ils se retrouvent également au sein d’un nouveau « Groupe des 6 », calqué sur le « Groupe des 10 » fédéral. Ce qui est vrai à l'échelon national l'est aussi au niveau régional : pour préserver au mieux leurs intérêts, ces interlocuteurs sociaux devront s'entendre. Inévitablement, la confrontation à des défis proprement régionaux est de nature à rapprocher les points de vue. 16 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 L’avis de BECI • La 6e réforme de l’État renforce notablement le rôle de BECI, comme organisation patronale de référence pour les entreprises actives à Bruxelles. • Pour exercer ce rôle, il convient que BECI (ainsi que les autres interlocuteurs sociaux) soit reconnu comme acteur spécifique de premier plan, actif dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des projets. • BECI souhaite une gestion intégrée des matières transférées à Bruxelles, ainsi qu’une gestion paritaire des OIP, afin de préserver le caractère particulier de ces matières et optimiser leur mise en œuvre au travers d’une programmation budgétaire consolidée. • À cette fin, BECI a demandé l’installation d’un Comité de gestion globale, composé de représentants du gouvernement, des employeurs et des travailleurs bruxellois. • BECI réaffirme le triple objectif de son plan stratégique : faire de Bruxelles la région la plus riche d’Europe en PIB/habitant ; ramener son taux de chômage à moins de 10 % ; en faire une région reconnue pour sa mobilité, sa sécurité, sa fiscalité, la qualité de son environnement et sa paix sociale. réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Vincent Delannoy FICHE 14

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INTERNATIONAL Plus d’excuses pour ne pas exporter ! ENTERPRISE EUROPE NETWORK Selon une étude européenne, seules 13 % des PME basées dans l’UE sont actives sur les marchés extérieurs. Or, 90 % de la croissance économique mondiale sera générée hors de l’UE dans les cinq prochaines années. Et parmi ces marchés extérieurs, les pays émergents devraient représenter 60 % du PIB mondial d’ici 2030. Pas encore convaincu d’exporter ? Les programmes européens vous mettent le pied à l’étrier ! Emmanuel Robert T rop compliqué pour une PME de franchir les frontières européennes ? Il faut s’informer, c’est vrai. Étudier les marchés, prendre des contacts commerciaux, se renseigner sur les réglementations, les autorisations, les taxes, les tarifs préférentiels, les barrières non-tarifaires, les droits de propriété intellectuelle… Une « montagne » qui a de quoi effrayer plus d’un chef d’entreprise. Et pourtant, exporter – surtout, exporter loin – devient une nécessité. Il faut se rendre à cette évidence : la croissance économique se fera, dans les prochaines années, hors des frontières de l’Union Européenne. Reportez-vous aux trois chiffres cités en introduction de cet article… Soucieuse de la compétitivité internationale de ses PME, l’UE a donc développé au fil des ans de multiples outils et programmes destinés à les aider face aux défis de l’exportation. Le réseau Enterprise Europe Network, aujourd’hui déployé dans 63 pays, en est à la fois l’exemple et le point d’accès. BECI - Chambre de Commerce, en partenariat avec Impulse, est son relais à Bruxelles. Des outils en ligne et gratuits Brièvement, on rappellera l’existence de la Partnership Opportunities Database – l’une des plus grandes banques de données commerciales au monde, avec plus de 20.000 profils –, ainsi que l’organisation de nombreux événements internationaux de « matchmaking » et de missions économiques (« Missions for Growth »). Ces instruments sont déjà bien connus de nos lecteurs. Moins connus peut-être, les « Business Cooperation Centres », développés en collaboration avec Eurochambres, sont les points de contact EEN dans plusieurs pays hors UE. Ils informent les entreprises européennes sur des marchés régionaux, identifient des partenaires potentiels et organisent des rencontres : EBTC (sur le marché des cleantechs en Inde), EABC (Thaïlande), EIBN (Indonésie)… La Commission européenne soutient également différents helpdesks voués aux droits propriété intellectuelle (protection des marques et des brevets) en Asie du Sud-Est, en Chine et en Amérique latine. D’autres offrent un support pour l’accès au marché local, comme l’EU SME Centre China. Elle finance aussi le programme ELAN, voué au transfert de connaissances et de technologies vers l’Amérique latine. 18 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Autre outil européen, très utile et trop peu connu, la Market Access Database (MADB) offre en ligne une information sur les marchés d’exportation : tarifs douaniers appliqués, formalités et documentation d’importation, statistiques commerciales… La MADB comprend aussi un registre des plaintes ouvert aux exportateurs et investisseurs de l’UE sur les barrières au commerce. En sens opposé, l’UE a également mis en place un helpdesk pour les importateurs européens et exportateurs non européens (EU Export Helpdesk : la dénomination est une question de point de vue). On y trouve de l’information sur les conditions d’importation dans l’UE, les tarifs douaniers, les réductions tarifaires et, là encore, des chiffres et des statistiques commerciales. La plupart de ces instruments, spécifiquement conçus pour les PME, sont accessibles en ligne et gratuits. Comme le dit Martin Pilser (DG Commerce à la Commission européenne), « Les PME n’ont plus d’excuses pour ne pas exporter ! ». ● Pour en savoir plus Market access database : http://madb.europa.eu EU Export Helpdesk : http://exporthelp.europa.eu Partnership Opportunities Database et calendrier des événements EEN : www.brusselsnetwork.be Info: Jean-Philippe Mergen, 02 210 01 77 – jpm@beci.be

Le prix Rise prépare les jeunes entreprises à toucher les étoiles Le prix Rise – Innovative Starters soutient fi nancièrement le développement des jeunes entreprises à haut potentiel technologique de la Région de Bruxelles-Capitale présentant les meilleurs plans stratégiques d’innovation (PSI). Au cours des 5 dernières années, près de 50 candidats ont introduit un dossier et 12 lauréats ont pu bénéfi cier d’un fi nancement représentant 4,8 millions d’euros au total. Ce 5e anniversaire est le moment idéal pour faire le bilan. L’ appel à projets Rise, programme mis en œuvre par Innoviris, l’Institut bruxellois pour la recherche et l’innovation, vise à soutenir fi nancièrement et à mettre en lumière les jeunes entreprises bruxelloises les plus innovantes de l’année. Concrètement, cette action vise à récompenser la meilleure entreprise technologique, via l’octroi d’un subside pouvant atteindre jusqu’à 500.000 € des dépenses liées à la mise en œuvre de son PSI. Rise, à l’écoute des start-ups En 5 ans, le prix Rise est devenu la rampe de lancement des fl eurons technologiques bruxellois de demain. A l’origine, il a été créé en vue d’encourager l’innovation au sein des jeunes entreprises à haut potentiel technologique de la Région. Innoviris est parti du constat de base suivant : les start-ups technologiques font face à des coûts de mise en route opérationnelle généralement élevés, et la commercialisation des solutions est de ce fait différée dans le temps ; cela crée un trou de fi nancement d’autant plus important pour les entreprises ayant un besoin crucial en R&D dès leur démarrage. François Billen, Economic Advisor chez Innoviris et responsable de l’action Rise souligne le fait que « Rise est une approche intéressante en vue de combler ce trou. La mise en compétition des startups candidates assure par ailleurs un réel challenge, et induit de facto une recherche de l’excellence et une optimisation des besoins humains et fi nanciers dans le chef des candidats, d’ailleurs évalués sur la pertinence technologique et fi nancière de leurs choix stratégiques à court ou moyen terme ». Une région consciente du potentiel existant En 5 ans, les retombées du prix Rise se font directement ressentir sur la Région. En effet, les 12 entreprises fi nancées emploient aujourd’hui près 300 personnes. De plus, 40 emplois temps plein ont directement été fi nancés pour la réalisation des PSI. La Secrétaire d’Etat en charge de la Recherche Scientifi que, Fadila Laanan est consciente de l’importance de cette action, « Grâce au prix Rise et à l’ensemble de nos aides à l’innovation, nous voulons faire émerger, aujourd’hui, l’entrepreneuriat et l’innovation qui contribueront, demain, à la croissance et à la compétitivité de notre Ville-Région ». UN SOUTIEN À TOUTE ÉPREUVE Innoviris, via cette action, souhaite accompagner les entreprises dans leur croissance, créer et maintenir des compétences techniques de pointe et assurer une valorisation signifi cative en Région de Bruxelles-Capitale, notamment en termes d’emploi. Pour ce faire, il est important qu’Innoviris offre son expertise tout au long du développement du projet : le suivi de la mise en œuvre des PSI assure une guidance optimale et permet de réorienter le cas échéant, par le biais de l’expertise des membres du jury, les stratégies d’entreprise en temps réel. La confrontation à ces experts et la présentation de résultats intermédiaires est particulièrement appréciée des lauréats. Issus de secteurs divers les lauréats du prix Rise sont conscients de l’impact que l’action a directement sur leur évolution. Guillaume Wegria, fondateur de Fyteko, évoque sa collaboration avec Innoviris « Notre start-up de 3 personnes a eu la chance d’être lauréate du prix Rise 2014. Grâce à cela, nous avons à présent les moyens de nous concentrer sur la fi nalisation de la R&D et le démarrage de la commercialisation d’un nouveau produit biostiumulant. En continuant à innover de la sorte, nous visons à créer une valeur ajoutée concrète et plusieurs emplois en biotechnologie au sein de la Région de Bruxelles-Capitale d’ici 2020 ». Pour Real Impact Analytics, le prix Rise a également été d’une grande utilité. Selon Gautier Krings, Directeur R&D, « Au travers du prix Rise remporté en 2014, Innoviris nous apporte un soutien fi nancier mais également un regard critique sur nos projets qui nous aide à avancer. De plus, 30 emplois techniques ont été créés à Bruxelles. Cela nous permet de devenir une entreprise qui compte dans le secteur technologique bruxellois ». Les trois nouveaux lauréats du prix Rise seront révélés lors d’un évènement organisé le 26 janvier 2016 à The Hotel Bruxelles. La Secrétaire d’Etat Fadila Laanan sera présente afi n de célébrer les 5 ans de l’action. Plus d’informations sur: www.innoviris.brussels

BLOODY LOUIS BRUSSELS GUEST DJ’S DJ GRACE DAVE LAMBERT 28 JAN 2016 10PM SUBSCRIBE NOW ON MERIT

La crème de la crème des entreprises bruxelloises Bruxelles riche ? Oui. Bruxelles dont les (grandes) entreprises ne paient pas d’impôts ? Non. Même à l’endroit des amateurs de discours sans nuances, il faut corriger le tir. Bruxelles est la riche capitale d’un pays riche, et les entreprises bruxelloises paient des impôts. Beaucoup d’impôts. Descendons d’un étage et voyons de plus près à quoi ressemble le tissu économique bruxellois. Le problème pour ceux qui aiment que les choses soient précises, c’est qu’elles... ne le sont pas. Bruxelles est une « Région à part entière » de 19 communes, dont seule Bruxelles-Ville est la capitale du pays. Quant à la capitale de l’Europe : Bruxelles n’est que le siège des (principales) institutions européennes. Bruxelles ne peut vivre sans son hinterland, la fameuse Région métropolitaine. En gros, les deux Brabant – mais c’est une notion purement économique. Capitale, Région, commune(s), hinterland… tout cela forme une belle soupe julienne dont ni vous, ni moi, ni surtout les statisticiens ne parviennent à identifier les composantes. Ce n’est pas très grave. Bruxelles va donc apparaître dans ce classement comme étant moins riche qu’elle ne l’est réellement (c’est le poumon de la Belgique et seuls ceux qui sont de mauvaise foi le nient), mais en même temps... plus riche grâce à ce que l’on appelle l’effet de siège. Une entreprise qui travaille dans tout le pays mais dont le siège est à Bruxelles est considérée comme bruxelloise. Et inversement, mais là l’effet est nettement moindre. La deuxième édition de ce Top 100 de BECI se fonde, comme la précédente, sur les données issues de la Centrale des bilans de la Banque nationale. Attention, si en principe toutes les entreprises actives en Belgique y apparaissent, il y a quelques exceptions. Hélas non des moindres puisqu’il s’agit des banques et des compagnies d’assurance qui, justement, pèsent très lourd à Bruxelles. Ces chiffres ne sont pas non plus consolidés. Sur ces bases, nous avons établi cinq tops : chiffre d’affaires (minimum 1 million EUR), bénéfice net, croissance (en valeur absolue sur trois exercices), effectifs et contribution à la collectivité (impôt des sociétés et cotisations patronales, donc hors TVA, taxes régionales et communales). On y va. Le top 10 du chiffre d’affaires montre à la perfection ce que peut être l’effet de siège. Les deux (seules) entreprises à avoir réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 20 milliards EUR sont Total Petrochemicals (23,7 milliards) et Toyota (19,6 milliards). Electrabel vient en 3e (6,6 milliards) et Delhaize (4,7 milliards). position (12,4 milliards). Suit alors un peloton emmené par Total Belgium Le top 10 du bénéfice en est lui aussi le reflet puisque le n° 1 est Anheuser-Bush InBev (1,6 milliard EUR), suivi par GDF Suez (1,12 milliard), Electrabel (1,1 milliard) et KBC (1 milliard). Le groupe qui suit s’étire de 900 millions de bénéfice (Atlas) à 500 millions (Solvay). Troisième catégorie, la croissance. Le champion est la Société européenne de gestion de l’énergie (Air Liquide), suivie de près par la STIB. La suite de notre top 10 s’étire sur un large éventail où l’on trouve à la fois des multinationales (Mercedes), le secteur public (ONDRAF) et une entreprise bien bruxelloise celle-là, CIT Blaton. Pour ce qui est des effectifs en personnel, le n° 1 est HR Rail (SNCB, 34.000 personnes occupées), suivi, ce qui est fort étonnant, par Randstad Belgium (25.700 personnes) et, ce qui est moins étonnant, bpost (25.000 personnes). Le solde du top 10 est constitué de Proximus, Carrefour, Delhaize et, une fois encore, deux entreprises de travail intérimaire, Manpower et Tempo-Team. Au total, le top 10 emploie environ 150.000 personnes. Reste le critère qui, sans doute aucun, va à l’encontre du cliché tenace ressassant que les grandes entreprises ne paient pas d’impôts. C’est faux. Nous avons élargi la notion d’impôt pour arriver, avec l’addition des cotisations patronales sur les salaires, à la notion de contribution à la collectivité. Les chiffres sont astronomiques : la contribution annuelle des deux leaders de ce classement, bpost et HR Rail, est de 350 millions EUR (chacun). Proximus est à... proximité avec 270 millions EUR. Un groupe d’échappés qui comprend Arcelor Mittal Belgium, Delhaize, Randstad et Electrabel apportent chacun quelque 150 millions par an à la collectivité. Pour rappel, ceci ne concerne ni la TVA, ni les taxes régionales et communales, pas plus que l’impôt des personnes physiques, ni les taxes régionales et communales sur les salaires payés au personnel. Voilà qui donne un éclairage cru sur une réalité que certains ne veulent pas voir et à laquelle tant d’autres sont indifférents. Pas vous, et c’est l’essentiel. ● Jean Blavier

Bravo aux entreprises bruxelloises PRATIQUEMENT BRUXELLES FORMATION Bruxelles Formation s’est doté d’un but ambitieux-: former des chercheurs d’emploi à des métiers d’avenir pour répondre aux attentes des entreprises bruxelloises. Que ce soit à l’issue de leur formation à Bruxelles Formation ou de leur formation en entreprise avec un suivi de nos équipes pédagogiques, les résultats sont au rendez-vous. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que de nombreuses sociétés ont joué le jeu, à leur avantage et au bénéfice de la Région bruxelloise. Cette expérience ne peut qu’amener de nouvelles solutions à la croissance des entreprises bruxelloises et leur fournir la main-d’œuvre adéquate, qui recèle plus d’avantages que l’on ne pense. Nous souhaitons aujourd’hui les remercier de nous avoir fait confiance. En un mot comme en cent, MERCI ! L’envie de faire ses preuves Chaque employeur bruxellois peut dès aujourd’hui accueillir un stagiaire dans son entreprise. En échange de conditions de rémunération particulièrement avantageuses, la société s’engage à former le jeune qui a peu ou pas d’expérience dans le monde de l’entreprise. Tout le monde y gagne : si vous êtes satisfaits, vous pouvez engager un jeune déjà prêt à relever vos défis. Pour trouver la juste personne, nous mettons à disposition une équipe de conseillers mobiles, qui connaissent votre secteur, connaissent les stagiaires, viennent sur place discuter de vos besoins et signer le contrat. Rapidité, efficacité et accueil personnalisé sont les maîtres mots de la relation avec Bruxelles Formation. TÉMOIGNAGE Jean-Manuel Farcy & Annette Eckhardt, Blue Pepper, Société de livraison d’alimentation créative Une première expérience positive nous a convaincu de poursuivre avec Bruxelles Formation. Nous avons pu compter sur une excellente conseillère, disponible, qui réalise une bonne présélection des candidats. Le système est très avantageux du point de vue financier mais ce gain se compense par du temps fourni dans la formation. Lorsque nous accueillons un stagiaire, nous considérons que, s’il convient, nous l’engagerons à la fin de sa formation, car nous avons investi du temps à le former à notre réalité d’entreprise et à l’intégrer dans l’équipe. De là, les stagiaires savent que le marché de l’emploi est difficile et que c’est une opportunité pour eux. Ils s’investissent, sont motivés, dynamiques et ponctuels. Un exemple, l’un de nos stagiaires fait 1h30 de bus chaque matin et chaque soir pour arriver au travail et je ne l’ai jamais vu une seule fois en retard. Infos : www.bruxellesformation.be (onglet employeurs) Tél. :+32 (0)2 371 74 93 Email : relationsentreprises@bruxellesformation.be BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi

Chiffre d'affaires : Top 100 Nom 1. TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING 2. TOYOTA MOTOR EUROPE 3. ELECTRABEL 4. TOTAL BELGIUM 5. ETS DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION 6. ELECTRABEL CUSTOMER SOLUTIONS 7. PROXIMUS 8. CARREFOUR BELGIUM 9. ARCELOR MITTAL BELGIUM 10. EDF LUMINUS 11. UMICORE 12. D'IETEREN 13. ENI GAS & POWER 14. SNCB 15. AURUBIS BELGIUM 16. BPOST 17. HR RAIL 18. SOLVAY CHEMICALS INTERNATIONAL 21. BELGACOM INTERN. CARRIER SERVICES 22. AUDI BRUSSELS 23. BELGIAN SHELL 24. WABCO EUROPE 25. MERCEDES-BENZ BELG. Luxembourg 26. UCB PHARMA 27. UCB BIOPHARMA 28. LOTERIE NATIONALE 29. MOBISTAR 30. COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 31. INBEV BELGIUM 32. INFRABEL 33. KBC GROUP 34. ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 35. ANHEUSER-BUSCH INBEV 36. ELIA SYSTEM OPERATOR 37. RANDSTAD BELGIUM 38. BRUSSELS AIRLINES CP 1040 1140 1000 1040 1080 1000 1030 1140 1000 1000 1000 1050 1040 1070 1000 1000 1060 1120 19. CARREFOUR BELGIUM RETAIL ASSOCIATES 1140 20. SAPPI EUROPE 1170 1000 1190 1050 1160 1200 1070 1070 1040 1140 1070 1070 1060 1080 1130 1000 1000 1082 1050 39. GDF SUEZ ENERGY MANAGEMENT TRADING 1000 40. INOVYN BELGIUM 41. BASE COMPANY 1120 1200 Forme jur. SA SA SA SA SA SA SA de droit public SA SA SA SA SA SA SA de droit public SA SA de droit public SA de droit public SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA SPRL SA de droit public SA SPRL SA SA de droit public SA SA SA SA SA SA SCRL SA SA NACE BEL 2008 Clôture dern. Année CA kEUR VA nette kEUR 46710 31/12/2014 23.749.370 70.386 70100 31/03/2015 19.678.866 487.169 Bén./Perte ap. impôts kEUR -65.868 215.376 35110 31/12/2014 12.411.937 1.294.462 1.113.769 46710 31/12/2014 6.615.366 1.612.885 47114 31/12/2014 4.703.451 846.639 35110 31/12/2014 4.390.191 -53.182 61100 31/12/2014 3.964.134 2.398.143 49.301 -118.143 -40.799 746.531 47114 31/12/2014 3.961.801 566.272 24100 31/12/2014 3.824.280 773.386 35140 31/12/2014 3.169.828 283.669 70100 31/12/2014 2.794.326 405.367 45113 31/12/2014 2.577.450 202.092 35220 31/12/2014 2.442.290 49100 31/12/2014 2.385.147 -95 -2.423 24440 30/09/2014 2.319.058 51.149 53100 31/12/2014 2.236.162 1.695.929 78100 31/12/2014 2.107.367 2.078.066 64200 31/12/2014 1.827.886 46900 31/12/2014 1.728.549 46492 30/09/2014 1.723.280 24.306 29.471 21.577 61200 31/12/2014 1.573.125 163.483 29100 31/12/2014 1.526.763 279.045 46710 31/12/2014 1.494.509 503.292 64200 31/12/2014 1.417.966 183.955 45111 31/12/2014 1.324.312 65.780 46460 31/12/2014 1.285.089 368.329 72110 31/12/2014 1.260.749 735.590 92000 31/12/2014 1.209.248 378.275 61200 31/12/2014 1.194.026 431.015 11070 31/12/2014 1.190.187 355.092 11050 31/12/2014 1.164.041 639.368 42110 31/12/2014 1.162.654 125.733 70100 31/12/2014 1.025.868 513.413 46693 31/12/2014 995.850 64200 31/12/2014 835.845 35120 31/12/2014 786.849 78200 31/12/2014 765.058 51100 31/12/2014 762.143 70100 31/12/2014 695.526 46751 31/12/2014 689.024 61200 31/12/2014 679.603 42.959 234.085 194.619 503.837 170.393 650.807 200.145 7.566 15.512 25.533 11.795 131.238 -4.336 -32.826 -512.310 -4.052 296.884 -4.325 16.272 -7.447 -8.171 84.858 30.294 -1.299 126.023 17.216 34.336 9.639 4.177 65.736 101.754 183.098 -3.746 1.079.845 141.428 1.674.504 112.631 3.636 -4.157 1.127.690 2.929 -14.628 Personnel 534 2.093 5.266 616 12.739 n.d. 13.209 8.545 7.019 955 2.894 1.441 290 n.d. 518 25.210 34.288 47 n.d. 70 378 2.451 262 49 531 1.200 895 420 1.473 2.287 2.532 n.d. 5.170 29 160 300 25.731 2.395 56 198 679 ➤ p. 24 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 23

TOPIC 42. COFELY FABRICOM 43. INEOS SALES BELGIUM 44. BESIX 45. INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 46. PROXI FUEL 47. UPS EUROPE 48. UNILEVER BELGIUM 49. FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM) 50. BELMEDIS 51. S.T.I.B. 52. SOC. EUROPEENNE DE GESTION DE L'ENERGIE 53. RAFFINERIE TIRLEMONTOISE 54. INOVYN MANUFACTURING BELGIUM 55. FLUXYS BELGIUM 56. MITSUI & CO BENELUX 59. VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 60. BRUSSELS AIRPORT COMPANY 61. EUROCLEAR 62. VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 63. CHIREC 64. WORLDLINE 65. AXUS 66. SOC. INT. DE TELECOM. AERONAUTIQUES 67. BRICO BELGIUM 68. PHILIPS BELGIUM 69. OCTA+ GROUP 70. H & M HENNES & MAURITZ 71. ELIA ASSET 72. ALCODIS 73. MULTIPHARMA 74. SCANSOURCE EUROPE 75. TESSENDERLO CHEMIE 76. AMP 77. FCA BELGIUM 78. INNO 79. L'OREAL BELGILUX 80. AIR LIQUIDE INDUSTRIES BELGIUM 81. APETRA 82. CELIO INTERNATIONAL 83. B LOGISTICS 84. COMPAGNIE D'ENTREPRISES CFE 85. SODEXO BELGIUM 86. VIVAQUA 87. DECATHLON BELGIUM 88. NESTLE BELGILUX 89. HENKEL BELGIUM OPERATIONS 90. SOLVAY 91. PFIZER 92. RECTICEL 93. AGRIUM EUROPE 94. TEMPO-TEAM 95. PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS 96. COFELY SERVICES 97. SIBELGA 98. DANONE 99. MSD BELGIUM 100. CENTRE EUR. DE REPARTITION PHARMA 24 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 1000 1120 1200 1130 1040 1200 1190 1082 1000 1000 1130 1150 1120 1040 1160 57. EUROPEAN OWENS CORNING FIBERGLAS 1170 58. CLINIQUES UNIVERSITAIRES ST-LUC 1200 1030 1030 1210 1030 1180 1130 1140 1140 1082 1070 1150 1000 1000 1170 1070 1130 1050 1070 1160 1000 1082 1130 1000 1060 1030 1160 1050 1000 1130 1070 1080 1120 1050 1140 1050 1082 1070 1000 1000 1160 1200 1070 SA SA SA SPRL SA SPRL SA SA SA Soc. de droit public (autres) SA SA SA SA SA SPRL ASBL SCRL SA SA SA de droit public ASBL SA SA SCRL SA SA SA SA SA SA SCRL SPRL SA SA SA SA SA SA SAFS SA SA SA SA Intercom. SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SCRL SA SPRL SA 25110 31/12/2014 665.941 46751 31/12/2014 664.450 41201 31/12/2014 660.186 46510 31/12/2014 652.845 46710 31/12/2014 647.279 49410 30/11/2014 629.131 46392 31/12/2014 622.583 45111 31/12/2014 613.513 46460 31/12/2014 556.845 49310 31/12/2014 544.619 70220 31/12/2014 540.503 10810 28/02/2015 529.784 20160 31/12/2014 527.619 35220 31/12/2014 525.665 46751 31/03/2015 500.862 13200 31/12/2014 488.364 86101 31/12/2014 486.907 36000 31/12/2014 481.902 64200 31/12/2014 476.328 64200 31/12/2014 449.107 60200 31/12/2014 444.218 68203 31/12/2014 438.413 66199 31/12/2014 435.806 45113 31/12/2014 431.685 61200 31/12/2014 431.335 47521 31/01/2015 431.032 46693 31/12/2014 422.175 64200 31/12/2014 412.862 47716 30/11/2014 396.422 35110 31/12/2014 394.093 46120 31/12/2014 389.777 47730 31/12/2014 389.492 46510 30/06/2015 386.744 20130 31/12/2014 373.651 46491 31/12/2014 369.054 45111 31/12/2014 355.533 47192 30/09/2014 353.886 20420 31/12/2014 352.989 35220 31/12/2014 352.468 52100 31/12/2014 348.633 66300 31/01/2015 338.514 49200 31/12/2014 326.125 41201 31/12/2014 324.777 56290 31/08/2014 324.252 36000 31/12/2014 321.163 47640 31/12/2014 319.434 10860 31/12/2014 315.440 20411 31/12/2014 314.933 20130 31/12/2014 304.958 46460 30/11/2014 303.708 22210 31/12/2014 298.737 46751 31/12/2014 295.926 78200 31/12/2014 292.815 27401 31/12/2014 291.181 81100 31/12/2014 290.694 35130 31/12/2014 289.818 10510 31/12/2014 289.298 21201 31/12/2014 279.484 46460 31/12/2014 277.477 250.466 7.666 112.185 233.464 5.861 1.902 41.966 24.260 23.224 536.284 20.654 118.360 108.989 365.475 5.346 40.078 357.598 209.143 351.649 251.616 200.911 196.779 186.357 236.147 87.747 108.929 44.266 632 102.518 273.836 8.329 107.056 21.323 84.092 34.853 15.708 79.879 91.928 70.945 -435.280 -17.512 29.443 54.639 147.253 203.754 82.484 51.840 60.440 127.478 84.739 104.465 -5.464 248.678 167.070 145.239 108.507 74.994 62.692 12.618 11.072 2.202 19.241 -1.536 245 -6.959 -11.325 -2.519 2.054 672 4.195 33.103 -2.188 47.785 1.352 20.352 385 3.936 86.517 236.051 -13.959 18.112 42.978 16.276 0 -2.921 1.465.335 363 14.035 51.767 1.199 7.012 3.951 48.611 657 -6.454 15.030 17.265 23.390 -458.987 -21.277 -38.540 37.052 5.778 67.982 12.558 11.561 4.903 549.930 19.619 -9.542 -5.365 -8.574 -15.170 17.731 37.381 71.862 6.937 1.040 3.591 16 595 1.683 56 252 281 57 372 7.101 9 580 560 961 32 113 4.582 1.425 746 1.707 2.289 2.568 1.044 235 788 1.603 622 n.d. 1.690 752 23 1.355 129 754 457 93 1.102 509 205 5 31 493 595 2.670 1.554 1.449 291 307 819 279 1.007 23 10.053 1.127 1.893 n.d. 550 228 218

TOPIC LES ENTREPRISES QUI FONT BRUXELLES Inovyn, leader des chlorovinyles, entre Londres et Bruxelles Inovyn a fait son apparition dans le Top 50 des entreprises basées en Région bruxelloise, sur base du chiffre d’affaires. Le nom ne vous dit sans doute pas grand-chose, et pour cause : il s’agit d’une nouvelle entreprise. À vrai dire une co-entreprise, résultat de la fusion effective, cet été, des activités dans les chlorovinyles du géant belge Solvay et de son homologue suisse Ineos, également leader mondial dans les produits pétrochimiques. Olivier Fabes L es chlorovinyles comprennent le PVC – 3e plastique le plus utilisé au monde – la soude caustique et les dérivés du chlore. 50 % Solvay pour 3 ans Inovyn, bien qu’ayant son siège social à Londres, conserve des liens étroits avec la Belgique et Bruxelles, vu que la moitié du « board » vient de Solvay. La joint-venture, en plus d’intégrer tous les actifs européens de Solvay en matière de chlorovinyles, hérite en outre des activités de PVC détenues auparavant par Solvin, elle-même jadis une co-entreprise entre Solvay (75 %) et BASF (25 %). Quatre des 18 usines d’Inovyn sont situées en Belgique, à Anvers, Jemeppe et Tessenderlo. La joint-venture emploie dans notre pays 820 collaborateurs (sur quelque 4.300 dans le monde). Les bureaux de Bruxelles, à Neder-Over-Heembeek, emploient quelque 140 employés, dans des fonctions opérationnelles et commerciales. Inovyn y a également hérité de Solvay un « important centre de recherche et innovation », nous explique Roger Mottram, responsable communication de la toute jeune co-entreprise. N’ayant pas encore un exercice comptable complet à son actif, Inovyn reste très prudente quant au chiffre d’affaires réalisé en Belgique, mais indique pouvoir compter sur « un marché majeur, avec une base de clients bien établie ». Le bassin pétrochimique du port d’Anvers constitue notamment un débouché important Chris Tane, CEO d’Inovyn BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 25 pour l’entreprise, qui lui fournit des produits chimiques de base. Un PVC de plus en plus omniprésent Quel est l’avenir d’un produit « mature » comme le PVC ? « Le PVC est surtout utilisé dans la construction – pour des portes et fenêtres, des sols, des structures de plafond, des isolants de câble, etc. À court terme, la demande tend à fluctuer en fonction de l’état de santé du secteur de la construction. Toutefois, à plus long terme, le PVC est appelé à jouer un rôle de plus en plus important pour répondre à un certain nombre de défis. » Roger Mottram pense par exemple au vieillissement de la population : « Les produits en PVC sont les plus utilisés pour les équipements médicaux – poches de sang, cathéters, etc. – ainsi que pour les emballages pharmaceutiques. Ils sont également largement utilisés dans les hôpitaux, sous forme de revêtements de sols ou de cloisons murales, pour limiter le nombre de bactéries. » À en croire le porte-parole d’Inovyn, le PVC serait un produit « pauvre en carbone », certainement par rapport à d’autres plastiques. Il serait surtout de plus en plus utilisé pour des applications qui améliorent l’isolation et l’efficacité énergétique. Par exemple, pour rendre les voitures plus légères et donc moins polluantes. « Le fait que nos produits soient ‘traditionnels’ et bien établis ne nous empêche pas d’être un leader sur le plan de l’innovation. Nos produits sont également appelés à jouer un rôle croissant dans la vie quotidienne : dans le traitement et le transport de l’eau pour éviter la propagation de maladies infectieuses, par exemple. De nombreux médicaments sont issus du chlore. » Les relais de croissance futurs pour Inovyn semblent donc nombreux, avec de belles retombées en perspective pour ses activités en Belgique et à Bruxelles. Gageons que le fait que Solvay se soit engagée à sortir dans trois ans de la co-entreprise (en échange d’un paiement futur estimé à 280 millions d’euros, complémentaire aux 150 millions déjà reçus), faisant d’Ineos le seul propriétaire à terme, n’aura pas d’impact sur l’ancrage belge d’Inovyn… ● R.A.

TOPIC LES ENTREPRISES QUI FONT BRUXELLES Quand un papetier se met au vert... Un papetier en bonne santé à l’ère du numérique ? Sappi démontre que c’est possible avec une bonne structure de coûts et une stratégie de différenciation. Peter Van Dyck S appi n’a pas échappé à la contraction du secteur graphique, pas plus qu’à une série de restructurations, au cours des années écoulées. Mais tout n’est pas noir pour autant, loin s’en faut : « Le publipostage a toujours la cote », déclare Berry Wiersum, CEO de Sappi Europe. « La publicité sur papier reste nettement plus efficace que son homologue en ligne. Les périodiques ont encore du mal à se maintenir, bien sûr, mais je suis confiant : ils retrouveront bientôt un nouvel équilibre. Cela n’a rien d’anecdotique, car notre division graphique réalise un tiers de son chiffre d’affaires dans le secteur des magazines. Il est toujours possible de faire du bénéfice dans l’industrie graphique si l’on s’appuie sur une bonne stratégie de marché et une structure de coûts saine. » Sappi dispose également d’une division « spécialités » (comprenez : « emballages ») qui représente déjà 10 % des activités de l’entreprise mais qui, contrairement à la division graphique, peut tabler sur de belles perspectives de croissance. C’est donc précisément pour doubler ses capacités dans ce domaine que Sappi a modifié en profondeur une grosse machine destinée précédemment aux activités graphiques, dans son usine allemande d’Alfeld. Les livraisons de papier léger – destiné à l’emballage de denrées alimentaires telles que les potages et le yaourt – connaissent une belle progression. Sappi a dès lors investi dans les « technologies barrières » pour s’aligner sur les exigences sanitaires rigoureuses du secteur de l’alimentation. C’est ainsi que l’Algro Guard a vu le jour. M. Wiersum s’explique : « Les barrières que nous intégrons aux emballages évitent que des huiles minérales nocives ne s’infiltrent dans l’aliment contenu. » Partenaire de l’Europe Le groupe mondial Sappi est d’origine sud-africaine. Berry Wiersum estime logique que le siège européen se situe à Bruxelles, en raison des multiples nationalités présentes dans l’équipe de direction et de la communication rapprochée avec les institutions européennes. Cette proximité est d’ailleurs essentielle dans la perspective de la collaboration public/privé que le Biobased Industries Consortium (auquel Sappi appartient) a instaurée avec la Commission européenne en matière d’énergies alternatives. Berry Wiersum figure depuis le départ du projet dans l’équipe qui en assure la gestion. Cette collaboration a pour objectif de rendre l’industrie européenne moins dépendante du pétrole. La recherche 26 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Berry Wiersum se porte entre autres sur le développement éventuel de nouveaux produits au départ de déchets ou de biomasse. Les efforts ont notamment abouti à une toute nouvelle technologie qui convertit le bois en pâte tout en réduisant radicalement les émissions. Le projet travaille en outre à l’élaboration d’une technologie de séchage du papier nettement moins énergivore. Le CEO de Sappi reconnaît qu’une mutation profonde est en cours. L’industrie papetière, jadis perçue comme destructrice des arbres et de l’environnement, joue à présent résolument la carte de la durabilité. « Notre industrie a été pendant longtemps en conflit avec des activistes environnementaux. Aujourd’hui, nous pouvons démontrer que nous contribuons à l’extension des forêts et à leur santé. » ● Un historien aux commandes Originaire de La Haye, Berry Wiersum se considère comme un CEO atypique. Ce citoyen néerlandais a décroché un diplôme en histoire en Écosse. « Les autres CEO sont des technocrates. L’avantage pour moi, c’est de ne pas être formaté par les règles de la technique. Il m’arrive de débarquer avec des idées bizarres, auxquelles d’autres n’ont pas pensé, mais qui débouchent parfois sur des choses intéressantes. L’histoire aussi, est intéressante. Un coup d’œil en arrière nous apprend que la situation économique actuelle présente beaucoup de similitudes avec la crise des années 20 et 30. Chaque fois que nous avons détricoté des mesures de soutien à l’économie, cela nous a coûté cher. » M. Wiersum a rejoint Sappi en 2007 et y a introduit rapidement quatre valeurs d’entreprise : l’intégrité, le courage, la collaboration et la rapidité. Il pressentait l’arrivée de mutations profondes et a donc voulu constituer un socle solide pour prendre des décisions pertinentes face à l’avenir. Cette année, la valeur « collaboration » a cédé la place à « smart decisions ». Berry Wiersum a déjà résidé dans de nombreuses villes européennes dans le passé, mais il affirme se sentir vraiment chez lui à Bruxelles. R.A.

Les énergies renouvelables à votre portée, grâce au Facilitateur Bâtiment Durable Vous souhaitez améliorer les performances énergétiques de votre bâtiment ou produire votre propre énergie ? Le service Facilitateur Bâtiment Durable, entièrement gratuit, s’adresse aux professionnels du bâtiment ou aux maîtres d’ouvrage dont le projet concerne un bâtiment du secteur tertiaire ou de logements collectifs. Ses domaines d’expertise : tous les thèmes liés à la gestion, la rénovation ou la construction d’un bâtiment. Depuis 2010, plus de 12.375 demandes ont été introduites auprès du Facilitateur Bâtiment Durable. Focus sur deux retours d’expérience en lien avec les énergies renouvelables. ■ « The Hotel » : une cogénération rentabilisée en moins de 3 ans Le groupe Pandox, propriétaire notamment des hôtels Crown Plaza, The Hotel et Bloom, à Bruxelles, a fait appel à l’expert en énergies renouvelables via son responsable énergie, Frédéric Musin, pour l'installation d'une unité de cogénération à The Hotel, Avenue Louise. "Il s'agissait d'un projet à risques : pour un investissement de 250.000€, l'unité devait être rentable en moins de 4 ans. Nous avions besoin d'informations et le facilitateur nous en a communiquées de nombreuses, notamment en prenant exemple sur d'autres sites, hôteliers ou non, où ce type d'installations fonctionnait parfaitement. Il nous a également indiqué les points sur lesquels nous devions être vigilants et les obstacles à éviter. Nous avions besoin d'avoir une confiance absolue dans notre projet, ce qui a été possible grâce aux conseils avisés de cet expert en bâtiment durable. Les résultats ne se sont pas fait attendre : en moins de 3 ans, l'unité de cogénération installée à The Hotel a été rentabilisée. Elle permet de réaliser des économies considérables, avec une réduction de plus de 25 % sur les coûts annuels d'énergie." ■ « Urbani » : une installation solaire thermique à nouveau fonctionnelle Dans un contexte tout à fait différent, Antoine Hupin, gérant de la société immobilière privée Urbani, a fait appel au facilitateur car son installation solaire thermique pour produire l'eau chaude sanitaire ne fonctionnait pas correctement. Il s'agit d'un immeuble de 14 appartements (du studio aux 3 chambres), commercialisé en 2010. " Nous voulions quelqu'un de neutre : l’expert en énergies renouvelables du service Facilitateur Bâtiment Durable était la personne adéquate. Nous avons réalisé plusieurs monitorings et constaté que deux des Urbani : une installation solaire thermique à nouveau performante, grâce à l’intervention du Facilitateur Bâtiment Durable. Le responsable énergie de « The Hotel » a fait appel au Facilitateur Bâtiment Durable pour l’installation d’une unité de cogénération, ce qui a permis des économies considérables. trois échangeurs n'arrivaient pas à fournir le maximum de leur capacité. Ce manque de puissance était sans doute lié à un encrassement. Dans les ballons, l'eau avait une température de 50 degrés mais à l'arrivée, chez les locataires, elle n'était plus qu'à 30 degrés. Un nouvel entretien des échangeurs à plaques a été effectué et nous avons constaté une nette amélioration. En conclusion : le Facilitateur Bâtiment Durable spécialisé en énergies renouvelables de Bruxelles Environnement est très professionnel, réactif et communique de façon transparente : des qualités indéniables dans ce type de consultation." Vous aussi, faites appel au Facilitateur Bâtiment Durable. Plus d'infos : 0800 85 775 - facilitateur@environnement.brussels. Retrouvez toute l’info de Bruxelles Environnement pour les pros du bâtiment sur www.environnement.brussels/prosdubatiment.

Bénéfice net : Top 50 Nom 1 ANHEUSER-BUSCH INBEV 2 PHILIPS BELGIUM 3 GDF SUEZ ENERGY MANAGEMENT TRADING 4 ELECTRABEL 5 KBC GROUP 6 ATLAS SERVICES BELGIUM 7 PROXIMUS 8 GROUPE BRUXELLES LAMBERT 9 SOLVAY 10 WORLD PARTNERS 11 REDEVCO RETAIL BELGIUM 12 EDF INVESTISSEMENTS GROUPE 13 INTERNATIONAL POWER 14 BPOST 15 PROXIMUS GROUP SERVICES 16 SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER 17 EUROCLEAR 18 ENI FINANCE INTERNATIONAL 19 TOYOTA MOTOR EUROPE 20 SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. 21 DANONE FINANCE INT. 22 VOLKSWAGEN GROUP SERVICES 23 INTERFIN 24 LE PEIGNE 25 INBEV BELGIUM 26 AXA HOLDINGS BELGIUM 27 STATKRAFT TREASURY CENTRE 28 KBC CREDIT INVESTMENTS 29 GDF SUEZ CC 30 INT. MANAGEMENT AND CONSULTING COMPANY 31 CARREFOUR FINANCE 32 AMELIE-FIN 33 ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. 34 TOTAL FINANCE GLOBAL SERVICES 35 SOC. BEL. DES AUTEURS COMPOSITEURS ET EDITEURS 36 COBEMA 37 UMICORE 38 AG REAL ESTATE 39 WABCO EUROPE 40 FLUXYS 41 BKCP IMMO IT 42 BESINS HEALTHCARE 43 PREVAL 44 VINCI FINANCE INTERNATIONAL 45 CIMENTERIES CBR 46 ELIA SYSTEM OPERATOR 47 FEDE. PARTICIPATIE- EN INVESTERINGSMAATS. 48 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 49 UCB 50 RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS 28 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 CP 1000 1070 1000 1000 1080 1140 1120 1170 1000 1050 1000 1040 1210 1040 1140 1050 1160 1050 1000 1050 1070 1170 1000 1080 1000 1200 1050 1200 1130 1040 1040 1000 1000 1210 1160 1040 1000 1050 1200 1050 1170 1000 Forme jur. SA SA SCRL SA SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 64200 46693 70100 35110 70100 70220 1030 SA de droit public 61100 1000 SCS SA SA SA SA SA SA SA 41102 62090 71121 1000 SA de droit public 53100 1030 SPRL SA SA SCRL SA SA SA SA SA SCRL SA SA SA SA SA SCRL SA SA SA SPRL SA SCRL SA SA SA SA SA 1070 1200 SPRL SA SA 70100 82990 64200 70100 70100 64200 66199 70100 13100 11050 64929 64200 70100 70220 46693 70100 59203 70100 68203 64200 49500 64922 46460 69109 23510 35120 1050 SA de droit public 64200 1070 11070 64200 64200 20130 Date de clôture dernière année disp. 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 28/02/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/03/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 30/12/2014 30/06/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 30/06/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 30/06/2014 CA kEUR. 835.845 422.175 695.526 12.411.937 1.025.868 3.772 3.964.134 1.649 304.958 0 174.645 0 44.476 2.236.162 2.238 261 449.107 877 19.678.866 0 0 38.421 0 83 1.164.041 0 0 0 126.881 n.d. 4.643 n.d. 995.850 0 157.354 0 2.794.326 15.153 1.417.966 8.080 8.096 7.796 n.d. 0 250.728 786.849 0 1.190.187 0 0 VA nette kEUR 503.837 44.266 7.566 1.294.462 513.413 -1.780 2.398.143 -11.273 127.478 -477 162.737 -980 32.659 1.695.929 1.819 -969 251.616 -3.992 487.169 258.134 -436 36.310 -145 -346 639.368 -4.257 -388 -1.056 73.385 -53 2.675 -9 194.619 -381 153.162 -160 405.367 12.993 183.955 -4.455 -1.028 1.613 48 -329 201.446 170.393 -4.702 355.092 12.456 -151 Bén./perte après impôts kEUR 1.674.504 1.465.335 1.127.690 1.113.769 1.079.845 904.224 746.531 736.615 549.930 498.662 448.201 434.003 415.041 296.884 276.423 244.621 236.051 217.692 215.376 191.618 189.223 188.598 185.938 183.417 183.098 179.632 171.204 160.416 154.112 149.497 145.265 142.503 141.428 134.091 133.740 133.060 131.238 126.573 126.023 123.883 121.625 120.447 119.324 117.913 115.466 112.631 109.320 101.754 101.512 101.503

TOPIC LES ENTREPRISES QUI FONT BRUXELLES Schneider Electric : depuis 102 ans à Bruxelles et toujours en croissance Spécialiste de la gestion de l'énergie et des automatismes, le groupe d’origine française Schneider Electric est un géant mondial. Il emploie 170.000 personnes dans le monde et a réalisé en 2014 près de 25 milliards d'euros de chiffre d'affaires. E n Belgique, l’entreprise est fidèle à son siège social du Dieweg, à Uccle, depuis 1913 ! Elle s’appelait anciennement Gardy. Avec quelque 560 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires de 216 millions d’euros, la filiale belge de Schneider Electric n’est certes qu’une pièce du puzzle du leader mondial, qui emploie désormais plus de travailleurs en Asie qu’en Europe. Au niveau régional toutefois, Schneider Electric est un acteur économique non négligeable, sachant qu’environ 20 % de ses travailleurs habitent en Région bruxelloise. Surtout, les produits électriques et électroniques de l’entreprise – quelque 1,2 million de références, du détecteur de fumée au générateur – sont omniprésents dans la vie des Bruxellois : des feux rouges au système de scanning de votre supermarché, en passant par les portails automatisés du métro ou des parkings. Travaillant essentiellement via des professionnels installateurs électriques et tableautiers industriels, le groupe est également présent dans nombre de chantiers de construction majeurs, comme le nouveau site de l’OTAN par exemple. L’entreprise revendique en Belgique 50 % de parts de marché pour les équipements de moyenne tension. Ces dernières années, Schneider Electric a également vu se développer une importante activité « datacenters », dans le secteur bancaire ou les soins de santé. Peu connue du grand public vu son focus B2B, l’entreprise affirme être présente d’une façon ou l’autre dans une maison sur trois en Belgique. Ses produits s’étalent en outre dans les rayons d’une chaîne de bricolage bien connue. Comment cette entreprise séculaire explique-t-elle ses excellentes performances financières chez nous, sur un marché de l’électricité a priori mature ? « Primo, le secteur de l’énergie est très porteur. Le marché belge est à la recherche de solutions à valeur ajoutée, en termes de domotique, de design et surtout d’éco-efficacité. Deuzio, l’entreprise a procédé ces dernières années à de nombreuses acquisitions partout dans le monde, au bénéfice de nos clients locaux. Enfin, nous sommes très attentifs à soigner la qualité de nos services aux clients, de telle sorte que ceux-ci n’ont pas d’intérêt à aller acheter des produits ‘low cost’ ailleurs », résume Jean-Paul Brees, directeur général de Schneider Electric Belgique. En plus de son activité commerciale, le siège d’Uccle abrite l’une des 125 usines du groupe, spécialisée dans la Olivier Fabes Jean-Paul Brees fabrication de petites et moyennes séries d’appareillages modulaires, dont plus spécifiquement des appareils de contrôle-commande et des auxiliaires de disjoncteur. Elle produit pour le monde entier. La Chine était jusqu’à l’année passée son premier marché à l’exportation. « Nous sommes parmi les petites unités de production les plus performantes du groupe, nécessitant un personnel qualifié car cette activité ne peut pas être complètement automatisée. » Une centaine d’ouvriers y travaillent. IoT pour de meilleures performances énergétiques Pour l’avenir, l’entreprise espère tirer profit d’un secteur de l’énergie de plus en plus omniprésent. « La convergence entre technologies de l’information et de l’énergie, soit l’Internet des objets (IoT) appliqué au domaine de l’énergie, permet de mieux contrôler et anticiper l’utilisation de l’énergie et des ressources. Le monde de l’énergie devient plus connecté, plus réparti, plus électrique et plus efficace. Cette transformation est rapide. Agilité et vitesse sont essentielles pour y contribuer. » Très présente à la récente COP21 sur le changement climatique, Schneider Electric a pris des engagements clairs en matière de réduction de son empreinte carbone, d’éco-conception et d’éco-production, tant au niveau mondial que local. À Bruxelles, une part croissante des produits seront fabriqués à partir d’électricité provenant de panneaux photovoltaïques. Schneider Electric figure en 9e position des entreprises les plus performantes en matière de développement durable, selon le classement Corporate Knights. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 29 R.A.

Croissance du chiffre d'affaires 2012-2014 : Top 50 Nom 1 SOC. EUROP. DE GESTION DE L'ENERGIE 2 S.T.I.B. 3 IP BELGIUM 4 MERCEDES-BENZ FIN. SERVICES BELUX 5 CIT BLATON 6 ONDRAF - NIRAS 7 IRIS CLEANING SERVICES 8 MAES 9 SAGEVAS 10 FUEL CARD SERVICES 11 DC RESOURCES 12 COFELY AXIMA 13 GRONTMIJ BELGIUM 14 FLABEL CORPORATION 15 MSF SUPPLY 16 EGENCIA BELGIUM 17 HERPAIN ENTREPRISE 18 ALIAXIS GROUP 19 ODISEE 20 UMEDIA PRODUCTION 21 ZTE BELGIUM 22 TICKETNET BELGIUM 23 INTERNATIONAL POWER 24 SPMT-ARISTA 25 ETAMINT 26 VALISANA 27 CEGELEC INFRA TECHNICS 28 IRIS 29 FED. ROYALE NOTARIAT BELGE 30 COMPAREX SOFTWARE BELGIUM 31 SOLVAY ENERGY 32 G4S AVIATION SECURITY 33 INGENICO E-COMMERCE SOLUTIONS 34 ECONOCOM GROUP 35 VISTA TRADE FINANCE AND SERVICES 36 SPV 162 CP 1130 1000 1030 1200 1030 1210 1140 1082 1040 1150 1050 1190 1000 1030 1050 1210 1180 1150 1000 1050 1200 1000 1000 1000 1000 1210 1130 1140 1000 1020 1120 1020 1200 1050 1180 1060 37 SOCIETE D'APPLICATIONS ET DE TRAVAUX 1030 38 COGNIZANT TECHNOLOGY SOLUTIONS BEL. 1020 39 NTS BELGIUM 40 SPECIALTY METALS RESOURCES 41 RAC 1 42 MEADWESTVACO EUROPE 43 E-GRAPHICS 44 XPERTHIS 45 ELBA LEASEHOLD 46 BESIX REAL ESTATE DEVELOPMENT 47 G&G IMMO 48 BANIMMO 1040 1050 1000 1140 1050 1040 1000 1200 1000 1040 49 VERKEER SIGNALISATIE EN ELEKTRONIEK 1120 50 HERBALIFE INTERNATIONAL BELGIUM 1000 Forme jur. SA Soc. de droit public (autres) SA SA SA Soc. de droit public (autres) SA SA SA SA SA SA SA SA SCRL SA SA SA ASBL SPRL SA SA SA ASBL SA ASBL SA SA ASBL SPRL SA SA SPRL SA SA SA SA SA SPRL SA SCS SPRL SA SA SPRL SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 70220 49310 73120 77110 41203 38222 81220 46660 92000 82990 46739 43222 73200 30300 46460 79110 41201 70220 85422 59111 62020 90023 71121 96099 64200 86103 43211 43342 69102 46510 46120 80100 70220 62010 46190 42110 41201 62020 47820 46720 68203 46769 73110 46510 55100 41102 41101 41102 43212 46450 Date clôture dern. année disp. 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/03/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/03/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 CA kEUR 2012 596.424 258.369 199.757 190.762 153.528 118.843 74.196 38.778 31.847 86.246 11.784 102.133 52.822 25.928 47.322 48.863 10.693 13.163 50.799 64.114 27.552 10.390 24.862 25.271 53.708 10.474 9.061 29.119 22.615 32.362 34.242 31.545 38.165 12.680 21.331 0 41.283 19.194 28.965 27.560 21.945 27.361 14.866 24.631 12.509 24.096 3.700 12.022 29.461 18.066 CA kEUR 2013 226.073 244.601 71.919 164.273 119.318 92.752 76.803 29.239 10.394 56.271 9.950 73.113 49.510 7.498 38.303 38.733 27.681 8.933 48.269 38.273 11.342 6.968 21.931 24.863 41.726 10.152 11.808 29.601 8.687 28.204 18.067 27.587 28.835 12.173 10.083 22.014 26.972 16.409 18.487 17.034 2.996 19.893 1.688 11.180 8.853 18.404 19.926 5.106 12.563 15.748 CA kEUR 2014 540.503 544.619 196.252 262.234 193.876 162.802 141.629 79.507 57.861 96.884 49.664 111.943 88.086 38.814 66.712 65.829 54.471 35.205 74.024 63.979 34.483 29.608 44.476 47.081 63.299 31.213 32.614 49.957 28.520 46.762 35.771 44.716 45.394 28.676 26.367 37.948 42.588 31.496 32.326 30.747 16.248 32.926 13.977 23.429 20.740 30.219 31.591 16.510 23.608 26.495 Croissance 2012-2014, kEUR 314.429 300.018 124.333 97.960 74.559 70.050 64.826 50.268 47.467 40.614 39.714 38.830 38.576 31.315 28.409 27.096 26.791 26.272 25.755 25.706 23.141 22.639 22.545 22.218 21.573 21.061 20.806 20.357 19.833 18.558 17.704 17.129 16.559 16.502 16.284 15.934 15.616 15.087 13.839 13.712 13.251 13.033 12.289 12.250 11.888 11.814 11.666 11.404 11.046 10.747 30 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016

TOPIC LES ENTREPRISES QUI FONT BRUXELLES IRIS Cleaning Services : vecteur d’emplois peu qualifiés Le nom même d’IRIS est un clin d’œil à Bruxelles. Fondée en 1946 à Schaerbeek (désormais basée à Evere), l’entreprise familiale a choisi comme patronyme la fleur symbole de Bruxelles. La plante a bien poussé, faisant d’IRIS Group un des leaders des services facilitaires et industriels en Belgique, employant plus de 3.600 personnes pour un chiffre d’affaires avoisinant les 120 millions d’euros. Olivier Fabes L es branches se sont diversifiées depuis le rachat à l’origine de Gazelec, une filiale de ce qui allait devenir Electrabel, spécialisée dans le traitement anticorrosion des installations de transport de gaz et électricité. Au fil des décennies, IRIS Group a réussi à croître en préservant son actionnariat familial, toujours aux mains des familles Janssens van der Maelen et Zurstrassen. IRIS Cleaning Services, spécialisée dans les services de nettoyage, est la plus grosse filiale opérationnelle du groupe, à côté des pôles dédiés aux services multi-techniques (IRIS Building), à la création et l’entretien des espaces verts (IRIS Greencare), au métier « historique » de traitement anticorrosion (IRIS Anticorrosion) et au métier de facility service (IRIS Facility). Active dans le nettoyage intérieur et extérieur des bâtiments administratifs et industriels, mais aussi dans les soins de santé et l’industrie agro-alimentaire, elle emploie quelque 3.100 collaborateurs, dont 1.370 en Région bruxelloise. Le nettoyage est souvent assorti de services complémentaires comme la réception, la gestion du courrier interne (mailroom), la gestion des animaux nuisibles (pest control), la gestion des déchets, les tapis anti-poussière et certains petits travaux de dépannage ou entretien. Patrick Janssens van der Maelen divers besoins. » L’entreprise est un important pourvoyeur d’emplois peu qualifiés, notamment parmi les populations allochtones. « Nous participons en tant qu’employeur au processus d’intégration de ces populations, en leur permettant de mettre un pied sur le marché du travail avec peu de qualification. Certains de nos collaborateurs nous sont fidèles depuis 15 ou 20 ans », explique Patrick Janssens van der Maelen, qui a succédé à son père en 1995. « Nous misons sur l’engagement et la formation de notre personnel. Les qualités de nos collaborateurs sont reconnues par nos clients et nous permettent de gagner des parts de marché. » Le personnel du groupe est à 60 % composé de femmes, un peu plus pour la division Cleaning. 600 personnes à la Commission La Région bruxelloise, vu l’importance de son secteur tertiaire, est le plus gros marché d’IRIS Cleaning Services en Belgique, devant la Flandre. La présence des institutions européennes pèse également lourd dans la balance, puisque l’entreprise nettoie et entretient la totalité des bâtiments de la Commission européenne, soit une septantaine de sites. Pas moins de 625 personnes veillent ainsi quotidiennement à l’état impeccable de ce qui constitue l’une des principales vitrines internationales pour la Région. « Nos clients sont de plus en plus exigeants sur le plan de la protection de l’environnement et nous devons nous en réjouir. Pour réduire l’empreinte carbone de nos activités, nous sommes par exemple occupés à constituer une flotte de véhicules électriques à Bruxelles. Par ailleurs, l’utilisation de produits détergents biodégradables est quasiment devenue la norme, sans oublier que l’entreprise est certifiée RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprise), niveau 3 », conclut Patrick Janssens van der Maelen. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 31 Sur un marché du nettoyage en stagnation depuis une dizaine d’années, IRIS Cleaning Services réussit à maintenir une croissance annuelle moyenne de 10 % ces six dernières années. Elle « recrute » environ 1.600 personnes par an, essentiellement à travers l’obligation de reprise du personnel lorsqu’elle succède à l’un de ses concurrents, en remportant un appel d’offre. « Nous parvenons à maintenir une croissance grâce à la compétitivité de nos services ainsi qu’à leur complémentarité. Nous proposons en effet des services multiples qui dépassent le nettoyage : entretien des espaces verts, services ‘handyman’ (ndlr : littéralement ‘homme à tout faire’). Sur un marché très concurrentiel, beaucoup de clients apprécient de trouver chez nous un ‘magasin unique’ pour R.A.

TOPIC COMPÉTITIVITÉ : LA BELGIQUE PROGRESSE (UN PEU) La Business School suisse IMD publie chaque année un classement des économies les plus compétitives au monde. Avec un indice de 75,442 (pour un indice de référence 100), la Belgique a repris quelques places au classement 2015, remontant du 28e 23e rang (qu’elle occupait en 2011). C’est vraisemblablement le au résultat des mesures déjà prises par le gouvernement sortant, notamment en matière d’accès aux allocations de chômage et de relèvement de l’âge de la pension – on peut raisonnablement espérer que les nouvelles mesures en faveur de la compétitivité des entreprises accentuent cette tendance. La qualité de notre enseignement, notre productivité élevée et le caractère ouvert de notre économie restent nos points forts. L'emploi (47e place, sur 61 pays classés) et la politique fiscale (60e !) restent nos points faibles. Info : www.imd.org/wcc IMD World Competitiveness Ranking 2015 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Etats-Unis Hong Kong Singapour Suisse Canada Luxembourg Norvège Danemark Suède Allemagne Taiwan 12 Emirats Arabes Unis 13 14 15 16 17 18 19 20 Nouvelle-Zélande Australie Grande-Bretagne Finlande … 23 Belgique 0 20 40 60 80 100 BELGIQUE, REPAIRE DE TALENTS ? La Belgique brille par contre au World Talent Report – un autre classement que publie l’IMD. Notre pays y figure au 9e Qatar Malaisie Pays-Bas Irlande Notation Standard Ethics : le palmarès belge L’agence Standard Ethics a publié les notations extra-financières des 20 plus grandes entreprises belges. Aucune d’entre elles n’obtient la note la plus élevée (EEE), mais quatre sont notées EE+ : Cofinimmo, Delta Lloyd, Proximus et Umicore. Standard Ethics est une agence indépendante, basée à Londres, qui vise à promouvoir les principes standards de durabilité et de gouvernance, sur la base de documents et directives publiés par l'Union Européenne, l'OCDE et les Nations Unies. Son Standard Ethics Rating (SER), créé en 2002, est une notation de durabilité, qui permet de mesurer le risque de réputation des entreprises et leur niveau d’adoption volontaire des principes et normes en matière de responsabilité sociale et de gouvernance d’entreprise. Les notations finales sont réparties en neuf classes, allant de EEE (la plus élevée) à F (la plus faible), la note EE- indiquant un « bon niveau de conformité ». Info : www.standardethics.eu Standard Ethics Rating – les entreprises belges Cofinimmo Delta Lloyd Proximus Umicore Bekart rang, devant Singapour, la Suède, Hong Kong, l’Australie ou même… les USA. Le rapport analyse le développement, l’attraction et la rétention des talents en se fondant sur des indicateurs quantitatifs et qualitatifs. World Talent Ranking 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 14 32 Suisse UCB Danemark Luxembourg Norvège Pays-Bas Finlande Allemagne Canada Belgique Singapour … Etats-Unis 0 20 40 60 80 100 AB Inbev Ageas Colruyt D’Ieteren Bpost Elia Befimmo Ackermans van Haaren Engie KBC Group Solvay EE+ EE+ EE+ EE+ EE EE EE EEE+ E+ E+ E+ E+ E E E E Groupe Bruxelles Lambert E Telenet Group Delhaize Group E en suspens

TOPIC LES ENTREPRISES QUI FONT BRUXELLES Ageas : le marché asiatique comme moteur de croissance Groupe d'assurance international, Ageas est classé dans le Top 20 européen de l'assurance. Ses activités se répartissent sur quatre secteurs : Belgique, Royaume-Uni, Europe continentale et Asie. Elles sont menées à 100 % par des filiales d'Ageas ainsi qu’en partenariat avec des institutions financières de référence et des distributeurs de renom. Gaëlle Hoogsteyn E n Belgique, via AG Insurance, Ageas est le leader dans les segments vie individuelle et employee benefits, et se profile aussi comme acteur de référence en nonvie. Ageas emploie plus de 13.000 personnes dans les entités consolidées et plus de 30.000 dans les partenariats non consolidés, et a réalisé en 2014 un encaissement annuel de près de 26 milliards d’euros. CEO du groupe, Bart De Smet tire pour nous un premier bilan de l’année 2015 : « Sur base des trois premiers trimestres, on peut dire que 2015 fut une bonne année pour Ageas. Le chiffre d’affaire du groupe est en hausse, principalement grâce à notre présence en Asie. Les marges opérationnelles évoluent positivement et nous avons pu compléter notre portefeuille d’activités avec une entrée au Vietnam et aux Philippines, le renforcement de notre présence au Portugal et la vente d’une activité à Hong-Kong. En valeur boursière, Ageas a enregistré une augmentation de 40 % depuis le début de l’année. » Les clés du succès ? Bart De Smet les situe avant tout sur le marché asiatique, « moteur de croissance car il est très porteur ». Ageas s’implante dans des pays où la population est très importante, où les revenus sont en hausse et où la pénétration des assurances est encore très basse : « Aux Philippines, par exemple, le taux de pénétration des assureurs n’est que de 1 %, ce qui laisse un potentiel de marché très important. Par ailleurs, nous accordons beaucoup d’importance à l’aspect local de nos activités. En effet, les métiers de l’assurance doivent être vraiment ancrés dans la communauté. Il y a beaucoup de différences d’un pays à l’autre, qu’elles soient législatives, pratiques, culturelles… Nous déléguons donc de nombreuses responsabilités à nos entités locales. Nous faisons régulièrement des enquêtes de satisfaction locales et nous avons pris l’engagement de donner une importance sans cesse croissante aux résultats de ces dernières. » Ambition 2018 En septembre dernier, Ageas présentait un nouveau plan stratégique à trois ans, baptisé « Ambition 2018 » et articulé autour de trois axes principaux que détaille le CEO : « Le premier : les choix que l’on a fait. Dans le passé, nous avons fait certains choix qui n’ont pas changé de manière significative. Nous en avons cependant affinés certains, comme le fait de travailler désormais en ‘omni-chanel’ et plus en Bart De Smet ‘multi-chanel’. Au niveau de nos partenariats, nous allons aussi en conclure avec des distributeurs technologiques. Nous nous engageons aussi à être plus proches de nos consommateurs, à ne plus seulement travailler en B2B, mais aussi en B2C. Enfin, nous allons aussi développer des ‘smart synergies’ afin de détecter des ‘best practices’ dans les 13 pays où nous sommes implantés et d’en tirer des enseignements. Le deuxième axe est celui des valeurs. Nous avons confirmé nos valeurs d’engagement, de passion et de respect du local. Le dernier axe est celui des défis financiers. Nous nous sommes fixé certains objectifs comme celui d’un revenu sur fonds propres de 11 à 13 %, d’un ratio de solvabilité de 175 % et d’une politique de dividendes dans laquelle nous distribuerons 40 à 50 % de nos bénéfices aux actionnaires. Nous souhaitons apporter une valeur ajoutée à tous nos stakeholders : des rentrées pour nos actionnaires, de belles offres pour nos clients et nos partenaires et également un environnement de travail agréable et stimulant pour notre personnel. » À titre personnel, Bart De Smet figurait parmi les nominés du « Manager de l’Année », dont le lauréat sera connu au moment où paraîtra cet article. « C’est très flatteur, bien sûr », reconnaît le CEO, « mais le mérite de cette nomination revient à toute l’équipe d’Ageas. Ce concours se base sur le chemin parcouru par l’entreprise au cours de l’année et les progrès que nous avons réalisés sont le résultat d’un travail d’équipe. Si Ageas en est là aujourd’hui c’est parce que nous travaillons avec des employés courageux, motivés et ambitieux. » ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 33

Effectifs du personnel : Top 50 Nom 1 HR RAIL 2 RANDSTAD BELGIUM 3 BPOST 4 PROXIMUS 5 ETS DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION 6 MANPOWER (BELGIUM) 7 TEMPO-TEAM 8 FAMILIEHULP 9 CARREFOUR BELGIUM 10 S.T.I.B. 11 ARCELOR MITTAL BELGIUM 12 ELECTRABEL 13 KBC GROUP 14 DAOUST 15 CLINIQUES UNIVERSITAIRES ST-LUC 16 SECURITAS 17 THUISHULP 18 COFELY FABRICOM 19 G4S SECURE SOLUTIONS 20 UMICORE 21 SODEXO BELGIUM 22 CHIREC 23 INBEV BELGIUM 24 AUDI BRUSSELS 25 BRUSSELS AIRLINES 28 TOYOTA MOTOR EUROPE 31 RANDSTAD HOUSEHOLD SERVICES 32 IRIS CLEANING SERVICES 33 EUROCLEAR 34 SMALS 35 H & M HENNES & MAURITZ 36 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 37 EUROCLEAN 38 FONDS VOOR WETENSCHAPPELIJK ONDERZOEK - VL. 39 BRICO BELGIUM 40 VIVAQUA 41 COMPASS GROUP BELGILUX 42 MOBISTAR 43 DECATHLON BELGIUM 44 D'IETEREN 45 CENTRE HOSPITALIER UNIV. MONT-GODINNE 47 CLINIQUES D'EUROPE 48 ARMONEA 49 MULTIPHARMA 50 VEOLIA CP Forme jur. 1000 1200 1082 1210 1140 1000 1000 1000 1080 1050 1200 1120 1000 1000 1020 1000 1050 1180 1070 1190 1050 1070 1140 SA SA NACE BEL 2008 1060 SA de droit public 78100 1082 1030 SA de droit public 61100 1080 SA SA SA ASBL SA Soc. de droit public (autres) SA SA SA SA ASBL SA ASBL SA SA SA SA ASBL SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA 78200 53100 47114 78200 78200 88101 47114 49310 24100 35110 70100 78200 86101 80100 88101 25110 80100 70100 56290 68203 11050 29100 51100 26 VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 1030 SA de droit public 60200 27 COCA - COLA ENTERPRISES BEL. 29 FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 1000 EUP, Fondation 72190 30 COFELY SERVICES 1000 1082 1140 1210 1060 1000 1130 1070 ASBL SA SPRL SA SA 81100 78200 81220 64200 63110 47716 46510 81210 1000 EUP, Fondation 72190 1082 1000 1130 1140 1130 1050 1030 46 VLAAMSE MAATS. VOOR WATERVOORZIENING 1030 1180 1080 1070 1070 Intercom. SA SA SA SA ASBL SCRL ASBL SA SCRL SA 47521 36000 56290 61200 47640 45113 86101 36000 86101 87302 47730 81100 11070 70100 Date clôture dern. année disp. 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/08/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/03/2015 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 30/11/2014 31/12/2014 30/09/2014 31/12/2014 31/01/2015 31/12/2014 30/09/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2011 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2014 CA kEUR VA nette kEUR 2.107.367 2.078.066 765.058 650.807 2.236.162 1.695.929 3.964.134 2.398.143 4.703.451 846.639 238.725 248.678 335.223 241.718 292.815 49.710 3.961.801 566.272 536.284 544.619 3.824.280 773.386 12.411.937 1.294.462 1.025.868 513.413 135.564 486.907 241.963 38.379 665.941 158.072 127.806 357.598 230.093 125.761 250.466 147.391 2.794.326 405.367 324.252 438.413 147.253 196.779 1.164.041 639.368 1.526.763 279.045 762.143 444.218 290.694 75.373 141.629 449.107 228.659 396.422 652.845 70.525 0 431.032 321.163 146.873 180.628 145.239 64.359 200.145 200.911 1.190.187 355.092 19.678.866 487.169 0 116.265 251.616 157.790 102.518 233.464 59.890 102.983 108.929 203.754 79.226 1.194.026 431.015 319.434 82.484 2.577.450 202.092 156.221 481.902 226.058 103.280 389.492 148.942 110.515 209.143 100.769 78.589 107.056 78.324 Bénéfice/ Perte après impôts kEUR -4.325 3.636 296.884 746.531 -118.143 -350 -8.574 2.779 15.512 672 25.533 1.113.769 1.079.845 997 385 5.604 4.208 11.072 975 131.238 5.778 18.112 183.098 30.294 -4.157 -13.959 101.754 215.376 8.937 17.731 982 1.795 236.051 n.d. 14.035 -1.536 660 278 -2.921 67.982 2.048 65.736 12.558 -4.336 -701 3.936 -2.961 1.241 7.012 99 Personnel 34.288 25.731 25.210 13.209 12.739 12.707 10.053 8.986 8.545 7.101 7.019 5.266 5.170 4.614 4.582 4.400 3.873 3.591 3.304 2.894 2.670 2.568 2.532 2.451 2.395 2.289 2.287 2.093 2.082 1.893 1.882 1.761 1.707 1.696 1.690 1.683 1.634 1.622 1.603 1.554 1.497 1.473 1.449 1.441 1.431 1.425 1.386 1.364 1.355 1.295 34 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016

Contributeurs - Impôts et cotisation sociales : Top 50 Nom 1 Bpost 2 HR RAIL 3 PROXIMUS 4 ARCELOR MITTAL BELGIUM 5 ETS DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION 6 RANDSTAD BELGIUM 7 ELECTRABEL 8 STIB 9 KBC GROUP 10 FAMILIEHULP 11 EDF INVESTISSEMENTS GROUPE 12 TOYOTA MOTOR EUROPE 13 CLINIQUES UNIVERSITAIRES ST-LUC 14 CARREFOUR BELGIUM 15 AUDI BRUSSELS 16 ENI FINANCE INTERNATIONAL 17 COFELY FABRICOM 18 FLUXYS BELGIUM 19 UMICORE 20 TEMPO-TEAM 21 MOBISTAR 22 SECURITAS 23 INBEV BELGIUM 24 PUBLI-T 26 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 27 EUROCLEAR 28 SOLVAY 29 MANPOWER (BELGIUM) 30 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 31 WORLDLINE 32 SODEXO BELGIUM 33 COFELY SERVICES 34 G4S SECURE SOLUTIONS 35 BRUSSELS AIRLINES 36 CHIREC 37 IRIS CLEANING SERVICES 38 BELGACOM INT. CARRIER SERVICES 39 TRACTEBEL ENGINEERING 40 SMALS 41 TOTAL BELGIUM 42 GDF SUEZ CC 43 REDEVCO RETAIL BELGIUM 44 D'IETEREN 45 DAOUST 46 SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER 47 UCB BIOPHARMA 48 ACCENTURE 49 THUISHULP 50 DANONE FINANCE INTERNATIONAL CP Forme jur. NACE BEL 2008 Date de clôture CA kEUR Bén./ perte de l'ex. avant impôts, kEUR 1000 SA de droit public 53100 31/12/2014 2.236.162 447.124 1060 SA de droit public 78100 31/12/2014 2.107.367 -4.312 1030 SA de droit public 61200 31/12/2014 3.964.134 837.370 24100 31/12/2014 3.824.280 1000 1080 1082 1000 1000 1080 1210 1050 1140 1200 1140 1190 1040 1000 1040 1000 1082 1140 1120 1070 1000 1130 1210 1120 1200 1070 1130 1050 1000 1020 1050 1180 1140 1000 1200 1060 1040 1000 1000 1050 1050 1040 1070 1000 1000 1160 SA SA SA SA Soc. de droit public (autres) SA ASBL SA SA ASBL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SCIV SCRL SPRL SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA ASBL SA SA SA ASBL SA SCRL SCS SA SA SA SPRL SA ASBL SA 25.126 47114 31/12/2014 4.703.451 -118.494 78200 31/12/2014 765.058 3.638 35110 31/12/2014 12.411.937 1.107.447 49310 31/12/2014 544.619 819 64190 31/12/2014 1.025.868 1.083.218 88101 31/12/2014 64200 31/12/2014 49.710 0 0 512.936 45111 31/03/2015 19.678.866 237.805 86101 31/12/2014 486.907 47114 31/12/2014 3.961.801 29100 31/12/2014 1.526.763 70220 31/12/2014 0 15.573 44.294 877 25110 31/12/2014 665.941 49500 31/12/2014 525.665 281.957 16.933 87.167 70100 31/12/2014 2.794.326 130.582 78200 31/12/2014 292.815 61200 31/12/2014 1.194.026 80100 31/12/2014 241.963 -8.571 75.735 10.738 25 VLAAMSE RADIO- EN TELEVISIEOMROEPORG. 1030 SA de droit public 60200 31/12/2014 444.218 63110 31/12/2014 652.845 82990 31/12/2014 449.107 20130 31/12/2014 304.958 78200 31/12/2014 241.718 11050 31/12/2014 1.164.041 181.602 35100 31/12/2014 1.371.827 245.796 -13.933 194 236.559 525.288 1.181 11070 31/12/2014 1.190.187 111.777 62090 31/12/2014 435.806 56290 31/08/2014 324.252 81100 31/12/2014 290.694 80100 31/12/2014 158.072 51100 31/12/2014 762.143 68203 31/12/2014 438.413 81220 31/12/2014 141.629 63.326 9.730 21.531 1.675 -4.129 0 3.455 61100 31/12/2014 1.573.125 109.245 41201 31/12/2014 276.259 63110 31/12/2014 228.659 19200 31/12/2014 6.615.366 70100 31/12/2014 126.881 68203 28/02/2015 174.645 45113 31/12/2014 2.577.450 78200 31/12/2014 135.564 82990 31/12/2014 31.970 0 64.420 168.691 490.304 -4.287 2.125 261 46460 31/12/2014 1.260.749 70220 31/08/2014 236.925 88101 31/12/2014 66199 31/12/2014 38.379 0 270.507 17.451 14.369 0 213.517 Bén./ perte de l'ex. après impôts, kEUR 25.210 34.288 13.209 7.019 12.739 25.731 5.266 7.101 5.170 8.986 8 2.093 4.582 8.545 2.451 33 3.591 961 2.894 10.053 1.473 4.400 2.532 1.221 2.289 1.683 1.707 819 12.707 2.287 1.044 2.670 1.893 3.304 2.395 2.568 1.761 378 1.098 1.696 616 475 43 1.441 4.614 14 895 868 3.873 6 Effectif moyen du personnel 2014 Impôts kEUR 2014 Cotisations patr d'ass. Sociales, kEUR 2014 296.884 154.989 194.712 -4.325 13 746.531 99.689 25.533 55 -118.143 3.636 227 2 1.113.769 4.259 672 147 1.079.845 5.419 2.779 0 434.003 78.933 215.376 22.429 385 0 15.512 30.294 61 14.000 217.692 64.389 11.072 47.785 6.002 131.238 -8.574 65.736 5.604 183.098 40.999 745 3 23.188 5.134 64 170.779 48.394 -13.959 -1.536 27 236.051 549.930 -350 101.754 42.978 5.778 17.731 975 -4.157 18.112 1.795 84.858 25.760 0 49.301 1.755 1.053 7.248 1.540 8.793 21.683 3.958 3.819 700 31 0 1.660 24.386 6.789 0 15.208 154.112 15.183 448.201 26.431 -4.336 997 117 1.127 244.621 25.886 9.639 8.793 4.208 7.812 5.576 0 189.223 24.294 344.540 171.409 167.722 157.534 151.179 124.430 115.944 88.595 93.742 190 46.983 68.875 66.623 52.140 713 57.896 22.176 59.605 57.103 29.839 45.856 49.298 0 47.586 45.510 43.878 37.527 42.723 35.233 19.618 32.557 32.356 34.331 34.836 34.190 32.333 7.990 23.181 29.941 12.979 12.784 1.320 27.570 25.617 376 17.837 19.961 25.211 134 TOTAL impôts + costisations, kEUR 349.701 344.553 271.098 167.777 157.761 151.181 128.689 116.091 94.014 93.742 79.123 69.412 68.875 66.684 66.140 65.102 63.898 63.175 60.350 57.106 53.027 50.990 49.362 48.394 47.613 47.265 44.931 44.775 44.264 44.026 41.301 36.515 36.175 35.031 34.867 34.190 33.994 32.377 29.970 29.941 28.187 27.967 27.751 27.687 26.744 26.262 25.649 25.537 25.211 24.428 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 35

Start’Hub Night, au mois de mars dernier chez ING. BECI Start’Hub : entreprendre ensemble ENTERPRISE LIFECYCLE De la création jusqu’à la transmission, l’entreprise passe par différentes phases de développement, de consolidation, et parfois de difficultés à surmonter. Les services de BECI accompagnent les entreprises tout au long de ce cycle, en commençant dès le point de départ et même avant, auprès des starters et pré-starters. C’est à eux que sont dédiés le Start’Hub et son Start’Hub Challenge. Guy Van den Noortgate U n projet marque le début de toute entreprise. Pour aider les starters à prendre le bon départ et les accompagner dans leur aventure, BECI a lancé voici un an et demi le Start’Hub Challenge, en mettant les compétences de ses membres et partenaires au service des talents débutants. Tout commence par une idée, un concept, un rêve qui se transforme ensuite en projet. Un projet qu’il faudra alors concrétiser sous l’une ou l’autre Ce que les participants apprécient, c’est le fait de se retrouver en groupe. L’effet d’entraînement est essentiel. Fabienne Malaise forme d’entreprise. Les porteurs de projets talentueux ne manquent pas en Région bruxelloise, et même si de nombreuses structures existent déjà, pour le lancement et l’accompagnement, le Start’Hub Challenge se différencie par le fait qu’il permet la rencontre entre les membres de BECI, les pré-starters, starters et talents. Comme le rappelle Fabienne Malaise, coordinatrice du Start’Hub Challenge, « certains de nos membres souhaitaient apporter leur expertise aux entrepreneurs débutants. C’est dans ce cadre que nous avons mis sur pied ce challenge, l’ob36 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 jectif étant de promouvoir des projets qui présentent une valeur ajoutée pour la Région bruxelloise. Nous travaillons tout au long de l’année en collaboration avec une série de partenaires qui apportent leurs compétences dans des domaines divers. » Événements et séances d’information Afin d’attirer les multiples talents potentiels de Bruxelles, le BECI Start’Hub a mis en place une stratégie basée sur l’entonnoir et s’articulant en quatre actions. La première : la communication vers les pré-starters et starters. Que ce soit via les réseaux sociaux, notre magazine Bruxelles Métropole, les outils de communication ou le réseau de BECI, le but est de toucher un maximum de personnes. Deuxième action : des événements sont organisés régulièrement pour réunir pré-starters et starters : le BECI Start’Hub Info Starters (deux fois par mois), qui rassemble en moyenne 35 participants par séance (840 sur base annuelle) ; la BECI Start’Hub Night (quatre fois par an) avec une moyenne de 300 participants par événement ; le BECI Start’Hub Apéro (quatre fois par an) avec une centaine de participants à chaque soirée. Troisième action : le filtre des candidats pour le BECI Start’Hub Challenge, avec la rencontre des pré-starters identifiés. Au total, quelques 300 rendez-vous sont planifiés sur une année avec les consultants de BECI. Quatrième et dernière action : le Challenge proprement dit, qui se décline en quatre éditions annuelles, chacune réunissant une quinzaine de participants, soit une soixantaine au total pour la première année.

FOCUS L’objectif du BECI Start’Hub Challenge est de proposer un plan d’accompagnement collectif suivi de recommandations individuelles aux porteurs de projet ayant la volonté d’entreprendre jusqu’au bout. Le challenge consistant, au final, en la présentation du projet auprès d’acheteurs et financeurs. Les participants au premier challenge commencent d’ailleurs à lever des fonds et certains d’entre eux sont aujourd’hui déjà actifs dans leur business. et a parfois été totalement revue. Lors des dernières présentations, la moitié des participants a radicalement revu son business model initial. » Sans surprise, parmi les projets présentés, une large part concerne les nouvelles technologies. Les idées de nouvelles applications pour smartphones et tablettes sont de plus en plus fréquentes, par exemple, mais on a également pu voir un porteur de projet proposer des drones. Toutefois, tout ne se résume pas à ces nouvelles technologies puisque l’on retrouve également des artisans Il s’agit d’accompagner les starters et en aucun cas de faire le boulot à leur place. Ce qu’on fait, c’est leur donner des clés pour réussir leur projet. Jean-Christophe Bazin « Ce que les participants apprécient dans ce système », poursuit Fabienne Malaise, « c’est le fait de se retrouver en groupe. L’effet d’entraînement est essentiel. Il y a un sentiment de communauté et nous les accompagnons jusqu’au terme de leur projet. Nous venons de terminer notre première année avec 4 challenges et débutons maintenant notre premier challenge de 2016. » Dans la pratique, une dizaine de séances d’une journée sont organisées avec travail individuel entre les séances, suivi d’une relecture et de recommandations assurées par les animateurs qui fourniront outils et contenu afin de permettre aux starters d’évoluer entre deux séances. Une dizaine de thèmes par challenge Durant chaque challenge, une dizaine de thématiques sont abordées. Ainsi, à titre d’exemple, quelques éléments au menu du dernier challenge qui s’est achevé en octobre : stratégie, business model, identité visuelle et design du projet, storytelling, elevator pitch, établissement d’un plan financier cohérent, session juridique… Du solide, jusqu’à la mise en pratique avec le « pitch ». Cette ultime étape est une répétition générale devant les autres participants avant le « vrai pitch » qui sera présenté devant les acheteurs et investisseurs potentiels. Pour cette première année, on a donc eu une bonne cinquantaine de projets qui ont été jusqu’au bout. Mais justement, quels sont, dans les grandes lignes, les projets que proposent les pré-starters ? « Ce sont souvent des besoins que l’on a éprouvés soimême et qui n’ont pas été ou ne sont pas satisfaits », répond Fabienne Malaise. « Et dans ce cas, on veut développer et élargir son concept. Les projets ne manquent pas, mais il faut reconnaître qu’il y a souvent de fausses bonnes idées. Notre rôle vise alors à transformer ces fausses bonnes idées en vraies bonnes idées. Et l’on constate l’évolution du début à la fin du challenge. L’idée s’est améliorée comme un lunettier ou une créatrice de bijoux. BECI Start’Hub Community Au mois d’octobre dernier, le Start’Hub a lancé une page Facebook dynamique, baptisée tout naturellement BECI Start’Hub Community. En deux mois, elle affiche déjà plus de 4.500 « likes ». Mais au-delà de cette présence sur les réseaux sociaux, cette page témoigne de la naissance d’une communauté réelle entre les pré-starters et starters qui ont participé aux quatre challenges de cette première édition. Des liens se sont noués entre eux qui favorisent l’échange et le partage d’informations et d’expériences. La communauté dépasse également largement le cadre des participants, puisque l’on y retrouve aussi des entrepreneurs ainsi que les partenaires du Start’Hub Challenge. Elle répond en outre à l’un des buts initiaux qui était de créer une communauté dans laquelle les starters peuvent se rencontrer et échanger, entre eux, entre starters et entre partenaires, dont certains se sont découvert des complémentarités à l’occasion du challenge. Comme le rappelle, Jean-Christophe Bazin, associé-gérant d’Exploradis, qui organise et anime les événements du Start’Hub Challenge en collaboration avec BECI, « On entreprend ensemble avec les partenaires. Le but est dans un premier temps d’aider les starters à démarrer leur activité, et dans un second temps à pérenniser leur société. Il s’agit de les accompagner et en aucun cas de faire le boulot à leur place. Au contraire, nous leur demandons de bosser pour le challenge. Ce qu’on fait, c’est leur donner des clés pour réussir leur projet. » En conclusion, la réussite du Start’Hub dépasse le cadre des challenges qui scandent l’année et se reflète aujourd’hui sur une communauté de pré-starters, de starters et d’entrepreneurs qui favorise un esprit de création et d’entreprise. Et ainsi suscite de nouvelles vocations auprès de talents bruxellois qui s’ignorent ou hésitent à accomplir le premier pas. Après cette première édition, le Start’Hub est lancé et joue dorénavant son rôle dans le dynamisme économique de la Région bruxelloise. ● Info : Fabienne Malaise ; fm@beci.be - 02 643 78 07 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 37

FOCUS Boostez votre business ENTERPRISE LIFECYCLE En ce mois de janvier, vous faites le bilan de l’année écoulée. Nouveaux clients, chiffre d’affaires, satisfaction des clients et du personnel… Tout roule. On peut dire que 2015 fut une bonne année. Et les précédentes aussi, d’ailleurs. La tentation peut alors être grande de simplement « continuer » comme ça. Mais si vous en profitiez plutôt pour booster votre affaire ? Gaëlle Hoogsteyn Q uand tout va bien au sein d’une entreprise, on ne se pose généralement pas de question. Quand ça fonctionne, pourquoi changer ? D’après Angela Leone, Sales Coach de BECI, réagir ainsi, c’est passer à côté de belles opportunités. « En effet, c’est quand les affaires marchent qu’on a le temps et les moyens de se développer. Un dirigeant d’entreprise a souvent mille choses à faire et le nez dans le guidon. Mais s’il veut faire croître sa société, il doit se donner le temps de prendre de la hauteur, d’avoir une vue d’hélicoptère sur ce qu’il fait et ce qu’il peut améliorer », explique-t-elle. Première étape lorsque l’on veut booster son business : réaliser un check-up. Avez-vous un segment de marché bien défini ? Analysez-vous régulièrement le compor tement de vos clients ? Savez-vous clairement vous distingue sur le marché ? Faites-vous du netw king événementiel ? Avez-vous une stratégie r sociaux ? Etc. Autant de questions à se poser pour s’améliorer. « Faire ce check-up permet au dirigeant d’être confronté à sa situation, à ses forces et à ses faiblesses », assure Angela. BECI propose gratuitement à ses membres de réaliser ce checkup et, en fonction des résultats, leur suggère un accompagnement approprié. L’un des premiers points pour une entreprise – sans doute l’un des plus importants – est d’avoir un bon pitch. « Beaucoup de sociétés ont du mal à parler d’elles de façon différenciée. Or, dans un marché concurrentiel, il est primordial d’afficher ses spécificités. » Afin d’aider les entreprises, BECI organise des séances de pitching où les participants apprennent à utiliser le bon message en fonction du public concerné. Pour Angela Leone, une société qui veut croître dans le marché actuel doit miser sur les nouvelles technologies. « Il existe de nombreux outils permettant de booster ses affaires, dont certains peuvent être mis en place à un coût ridiculement bas. Mais les chefs d’entreprise ignorent leur existence. C’est pourquoi nos conseillers les aident à détecter leurs failles, leur présentent des solutions innovantes, les mettent en relation avec des prestataires et négocient même des tarifs préférentiels », explique-t-elle. 38 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Enfin, si l’on veut se développer, une autre option est de penser à sortir de nos frontières. « De nombreuses entreprises n’envisagent pas de se lancer dans l’international car elles assimilent cela à l’exportation. Or, de nombreuses sociétés étrangères souhaitent s’implanter en Belgique et cherchent des partenaires. » Pour les entreprises belges, cela représente des opportunités de développer de nouvelles activités, de conquérir de nouveaux clients ou d’enrichir leur gamme de produits. « À nouveau, BECI peut vous aider à faire des mises en relation, notamment via le réseau EEN. A côté de cela, nous aidons également les entreprises à régler toutes les formalités et à rédiger leurs contrats de A à Z. » ● Info : Angela Leone ; al@beci.be - 0475 41 27 95 Réseautez, encore et encore L’importance d’un bon réseau n’est plus à expliquer. Avec un membership aussi vaste que varié, BECI peut vous mettre en relation avec des spécialistes de différents domaines. Comptables, fiscalistes, banquiers, investisseurs, avocats, spécialistes web, commercial… En tant que membre de BECI, vous bénéficiez du savoir-faire d’autres membres. « Via notre réseau d’affaires (RAF), les entreprises ont accès à des listes d’entreprises. Que vous cherchiez des prospects, des fournisseurs, des partenaires financiers… Nous pouvons vous fournir des listes modélisées ou enrichies, avec des données supplémentaires sur la société. » À la demande, BECI dresse aussi une liste de formations et d’événements au cours desquels l’entreprise pourrait nouer des contacts intéressants pour son développement. ©Thinkstock

©Thinkstock CEd : faire face aux difficultés ENTERPRISE LIFECYCLE Créé à l’initiative de BECI, avec le soutien financier de la Région bruxelloise, le Centre pour Entreprises en difficulté fête ses dix ans et prouve plus que jamais son utilité dans cette période difficile. Le nombre d’entreprises et d’indépendants qui l’ont contacté a été multiplié par six depuis 2005 et a représenté près de 2.000 interventions en 2014. Un effet de la crise financière, mais pas seulement. Guy Van den Noortgate L e Centre pour Entreprises en difficulté (CEd) a pour mission d’aider les indépendants et chefs d’entreprise à faire le point sur leur situation professionnelle et à trouver de nouvelles pistes de solution quant aux problèmes qu’ils rencontrent : mésentente entre associés, conflits commerciaux, difficultés de trésorerie, problèmes juridiques, soucis de personnel, etc. Il est ouvert gratuitement à tout entrepreneur de la Région de Bruxelles-Capitale, quel que soit le secteur d’activité, et s’adresse tant aux indépendants (personnes physiques) qu’aux sociétés (personnes morales) de toutes tailles. Last but not least, il ne faut pas être membre de BECI pour profiter de ses services. Dans la pratique, le CEd intervient dans le but de sauver l’entreprise mais, si la situation est trop détériorée, il préconise l’arrêt de l’activité. Ce qui est parfois, malheureusement, la meilleure solution. Un quart des entreprises sauvées En 2005, année de son lancement, le CEd traitait 300 dossiers. Dix ans plus tard, ce nombre a été multiplié par six et tourne autour de 2.000. « La crise financière de 2008 est passée par là », explique Olivier Kahn, coordinateur du CEd. « Même s’il faut tempérer, car elle n’intervient directement que pour 14 % des entreprises en difficulté qui nous ont contacté. En gros, on peut considérer que 25 % des entreprises arrêtent, 25 % se restructurent, 25 % disparaissent dans la nature et 25 % sont en phase d’observation. À l’arrivée, un quart des entreprises sont sauvées. » Si la crise n’est pas directement la cause la plus importante des problèmes que rencontrent indépendants et PME, il est cependant indéniable que le ralentissement économique joue un rôle. Mais depuis dix ans, ce qui frappe Olivier Kahn, « c’est surtout l’évolution technologique qui s’est accélérée et qui déstabilise nombre d’activités. Les changements arrivent très vite. Aujourd’hui, avec la mondialisation, tous les secteurs d’activité ou presque sont touchés. La numérisation de l’économie est un défi pour nombre d’entreprises. Enfin, il faut également noter la complexité légale croissante, liée notamment à la régionalisation, qui déboussole pas mal de chefs d’entreprises. » Si le ralentissement économique touche globalement toutes les entreprises, quelques secteurs d’activité semblent plus affectés, tels que les services aux entreprises (31 % des dossiers traités), le commerce de détail (29 %), l’horeca (14 %), la construction (12 %) et les services aux personnes (11 %). Il est encore trop tôt pour mesurer l’impact des mesures liées aux menaces terroristes prises ces dernières semaines à Bruxelles, mais il est clair qu’il risque bien de ne pas être négligeable. Depuis dix ans, la répartition et le poids des divers secteurs n’a guère varié, à l’instar des causes des difficultés. Par ailleurs, on observe que toutes les entreprises sont touchées, qu’elles soient starters ou plus matures. Pour ces dernières, la part augmente même d’année en année. « Ces entreprises sont souvent dirigées par des patrons plus âgés et, lorsqu’elles rencontrent des problèmes, ils appliquent des recettes qui fonctionnaient jadis mais ne marchent plus aujourd’hui. C’est un public dépassé par l’évolution technologique (réseaux sociaux, e-commerce, nouvelles formes de management, etc.). » Notons également que certaines entreprises aboutissent au CEd après être passées au Hub Transmission, où elles découvrent qu’elles ont des difficultés qu’elles ignoraient ou qu’elles ne voulaient peut-être pas voir. Une entreprise bien portante est parfois aussi une entreprise malade qui s’ignore. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 39

FOCUS Des erreurs classiques Les erreurs que commettent les dirigeants en situation de crise sont aussi les mêmes que celles de leurs prédécesseurs. Nombre d’entre elles semblent empreintes de bon sens alors qu’au final, elles ne font qu’aggraver la situation. « Beaucoup trop de chefs d’entreprise ou d’indépendants estiment qu’ils vont sortir d’une mauvaise passe en travaillant davantage, en baissant leurs prix de vente, en se diversifiant, en cherchant de nouveaux clients, etc. », poursuit Olivier Kahn. « Autant de réflexes naturels qui peuvent s’avérer au final catastrophiques. Toutefois, la plus grosse erreur à éviter est de traiter le problème financier comme une cause alors que ce n’est qu’une conséquence. En d’autres termes, c’est la partie émergée de l’iceberg mais ce n’est pas la cause d’une défaillance. Celle-ci est à chercher dès la base qu’est l’humain, et ensuite aux différents échelons qui se succèdent (stratégie, organisation, production, commercial, finances). Il convient d’analyser chacune de ces strates et de traiter les problèmes qu’on peut y trouver.» Pour chacun de ces points, le CEd apporte son expertise ainsi que des premières solutions pour ramener la PMETPE dans le vert lorsque c’est encore possible. En 2014, le CEd a mené 504 consultations juridiques et 322 consultations financières. Parmi les causes les plus fréquentes Depuis dix ans, c’est surtout l’évolution technologique qui s’est accélérée et qui déstabilise nombre d’activités. de difficulté, il faut pointer, outre les mauvais réflexes stratégiques, des erreurs de positionnement, une mauvaise gestion de trésorerie, une dépendance trop forte à un client ou un fournisseur, la perte d’une compétence-clé dans l’entreprise, un capital de départ insuffisant, la peur du changement, ou encore des circonstances imprévues. Des causes qui se traduisent à un moment ou l’autre financièrement. Et lorsque l’indépendant ou dirigeant est entraîné dans une spirale financière négative, il est parfois très difficile de l’en sortir. D’autant que ses partenaires habituels que sont les banques et institutions publiques n’ont pas pour vocation de faire du social. Un peu moins de deux tiers des entreprises en difficulté répertoriées par le CEd signalent avoir essuyé un refus pour un crédit auprès d’organismes financiers. Après analyse, dans la moitié des cas, les refus des banques et institutions publiques étaient justifiés. Être proactif plutôt que réactif Au final, si l’on peut distiller quelques conseils aux dirigeants et indépendants confrontés à des difficultés, c’est d’abord et avant tout d’éviter de faire l’autruche. Cela ne fait que retarder l’échéance et alourdir la note. Quand les premiers signes de problèmes apparaissent (retards de paiement, pertes de clients, diminution des ventes, etc.), le dirigeant doit tenir son personnel au courant et lui montrer 40 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Olivier Kahn, coordinateur du Centre pour Entreprises en difficulté. qu’il est aux commandes – ce qui n’exclut évidemment pas de faire appel à un avis extérieur comme le CEd. Ensuite, il convient d’interrompre les investissements non indispensables, de se concentrer sur son métier quitte à redéfinir sa stratégie, et surtout supprimer les postes et/ou activités déficitaires. Dans un autre registre, on constate parfois qu’une entreprise se retrouve en difficulté malgré d’excellentes vente et une santé apparemment éclatante. C’est souvent un problème d’organisation tel que le non suivi de factures, par exemple, que l’on peut corriger en repensant et optimisant l’organisation. Parmi les autres pistes de solution figure l’analyse commerciale. Le canal de distribution que l’on utilise est-il encore pertinent à l’heure d’internet ? Trop d’entreprises négligent encore le marketing et la communication, mais surtout ne se remettent pas en question, ou trop tard, face à l’évolution technologique. Enfin, si nombre de problèmes évoqués plus haut se reflètent plus ou moins rapidement dans les comptes, il convient de souligner que le financier peut également être source de difficultés. « Il n’y pas de secret, seule une rentabilité positive future permettra un redressement », confie Olivier Kahn. « C’est pourquoi il faut réduire drastiquement les coûts tout en maintenant les frais stratégiques comme le personnel et la R&D. Enfin, il est indispensable d’estimer le temps nécessaire pour absorber les dettes en sachant qu’au-delà de 18 mois, la situation est très critique. » ● Info : http://ced-com.be

ENTERPRISE LIFECYCLE 250 millions pour soutenir la transmission d’entreprises A Bruxelles, près de six entreprises sur dix ne sont pas transmises. Dans les dix ans à venir, 40.000 emplois sont menacés. Pourtant les acquéreurs potentiels ne manquent pas. Avec, à la clé, des chances de succès nettement supérieures à la création d’une nouvelle activité. Pour garantir le passage de témoin, BECI a rassemblé 250 millions d’euros grâce à ses partenaires. Guy Van den Noortgate O n ne cesse de le marteler, le nombre d’entreprises qui seront transmises ou cédées en Belgique dans les dix ans qui viennent se comptent par dizaine des milliers. Rien qu’en Région bruxelloise, les chiffres sont impressionnants. En effet, ce sont 37.000 PME qui sont concernées, qui représentent actuellement quelque 150.000 postes de travail et un volume d’affaires d’environ 5 milliards d’euros. Consciente de l’enjeu stratégique pour Bruxelles de conserver et développer ce tissu économique existant, BECI a mis sur pied l’année dernière un Hub Transmission qui apporte conseils et expertise tant au cédant qu’au repreneur. Si la situation n’est pas désespérée, elle est relativement urgente lorsque l’on sait que 70 % des PME bruxelloises sont actuellement détenues par des personnes de plus de 55 ans, représentant la génération issue du baby-boom. Des chefs d’entreprises qui n’ont pas encore trouvé, pour la majorité d’entre eux, le temps de préparer leur succession. Le Hub Transmission souligne l’urgence : si rien n’est fait, 7.500 entreprises risquent de fermer leurs portes dans les deux années suivant leur cession, faute de préparation ou par un manque de compétences des repreneurs ; 8.500 entreprises ne seront pas cédées et disparaîtront tout simplement, faute de repreneur ; et 40.000 emplois seront perdus à cause des faillites et non-cessions d’entreprises. Au total, la perte économique due à la disparition de ces entreprises s’élèvera à 1,8 milliard d’euros. Un environnement favorable et confidentiel Avec ce Hub, BECI rassemble une série de compétences qui gèrent la transmission afin de créer un environnement juridique et social favorable. Ces experts abordent toutes les questions fondamentales d’une transmission, tant du côté du cédant que du côté de l’acquéreur, telles que la comptabilité, le financement, les aspects légaux, l’aspect émotionnel ou encore la stratégie du repreneur. Mais avant d’aborder toutes ces questions, il convient d’identifier les entreprises transmissibles et ensuite de poser un diagnostic. Un premier pas qui est souvent une première surprise pour le cédant, qui a tendance à surestimer la valeur de son entreprise. « Lors de ce screening, nous effectuons une pré-valorisation », explique Erick Thiry, coordinateur du Hub Transmission. « Cela donne au chef d’entreprise une idée approximative de la valeur de sa société. Nous pouvons également à ce stade lui donner des conseils pour augmenter cette dernière en travaillant les points faibles. Ce qui va lui permettre d’en retirer davantage lors de la cession, dans les 3 à 5 ans qui suivent. Il est vrai que nous rencontrons également des entreprises qui ont des problèmes, parfois bien plus graves que ne le soupçonne le cédant, et dans ce cas, nous les orientons vers le CEd (Centre pour Entreprises en difficulté). » Dans la pratique, le Hub propose une foultitude de services qui s’échelonnent des consultations individuelles avec des experts en transmission/acquisition dans les différents secteurs économiques, à un soutien post cession/ acquisition en passant par des formations spécifiques, des tables rondes de discussion, un accompagnement préparatoire à la cession, une préparation à l’achat ou encore un support lors de l’acte de cession/achat… Bref, le Hub accompagne les deux parties tout au long du proBECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 41

FOCUS cessus et ce, évidemment, en toute confidentialité. Durant ses neufs premiers mois d’existence, le Hub a déjà rencontré des dizaines de cédants potentiels. Ce qui est à la fois beaucoup et très peu au regard du nombre d’entreprises qui devront être transmises dans les dix ans qui viennent. « C’est vrai », analyse Erick Thiry, « mais c’est somme toute assez logique. D’une part, les chefs d’entreprises susceptibles de céder leur société sont assez réticents à l’annoncer ; ils estiment que le fait d’afficher que leur société est à vendre peut nourrir des inquiétudes auprès des clients, du personnel ou encore des fournisseurs. Et d’autre part, la majorité d’entre eux n’a tout simplement pas encore réfléchi à cette question. » Une centaine de candidats à la reprise Si les entreprises à transmettre se font naturellement discrètes, les candidats acquéreurs affichent plus facilement leurs objectifs. Plus d’une centaine ont déjà contacté le Hub. « Mais ils recherchent souvent le mouton à cinq pattes », poursuit Erick Thiry. « Comme nous aimons le rappeler : ‘Les entreprises à acquérir ne sont pas à vendre’. En d’autres termes, ce ne sont pas les entreprises qui font défaut, ce sont les entreprises en bonne santé avec un potentiel de développement qui sont trop rares. Notre objectif au sein du Hub est d’essayer de transformer les entreprises à transmettre en moutons à 5 pattes. » Elément essentiel lors du passage de témoin, l’acquéreur potentiel reçoit également toute l’attention des experts du Hub. Car, pour que la transition soit efficace, il faut que ce dernier dispose du maximum d’atouts et surtout d’une bonne compréhension du secteur d’activité de la société qu’il souhaite reprendre. « Si vous n’y connaissez rien en graphisme, il n’est peut-être pas judicieux de se lancer dans cette activité », conseille Erick Thiry. « De même, un directeur financier d’une grande société n’a pas nécessairement les compétences pour générer du chiffre d’affaires dans une PME. » En grande majorité, les acquéreurs potentiels sont des hommes entre 50 et 55 ans. Ils ont, pour la plupart, occupé des postes importants dans de grandes entreprises qu’ils ont quittées avec un gros chèque. D’autres ont hérité. Ils disposent d’un pécule qu’ils peuvent investir, d’autant qu’à cet âge, on a souvent fini de payer sa maison. Deux possibilités s’offrent à eux : soit créer une entreprise, soit en racheter une. Mais la création demande beaucoup d’énergie, il faut repartir de zéro alors que la reprise permet de disposer déjà d’un know-how, d’un 42 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 marché, d’une clientèle, de revenus. On retrouve des profils plus jeunes parmi les starters. Notamment pour la simple raison que le lancement d’une nouvelle activité nécessite moins de capital au départ. Le Hub Transmission s’est ainsi penché sur cette question cruciale et a évalué le potentiel financier de sa bonne centaine de repreneurs répertoriés à près de 100 millions d’euros. Les fonds propres moyens par repreneur oscillent entre 400 et 450.000 euros. Ce ne sont pas les entreprises qui font défaut, ce sont les entreprises en bonne santé avec un potentiel de développement qui sont trop rares. Erick Thiry 250 millions d’euros mobilisés Grâce à l’effet de levier des crédits bancaires et d’organismes privés et publics en cofinancement, ce ne sont pas moins de 250 millions d’euros qui sont mobilisés. Autant dire que les moyens sont présents. Une bonne nouvelle pour les acquéreurs, mais aussi pour les cédants, qui parfois aident le repreneur financièrement. « On observe que de plus en plus de vendeurs prêtent au repreneur une partie du montant du rachat de l’entreprise », pointe Erick Thiry. « Cette formule fonctionne assez bien pour autant que les deux parties s’entendent. Mais dans ce type d’accord, elles ont intérêt à s’entendre pour que la transition s’opère de la meilleure manière possible. Au final, cela s’avère profitable pour le repreneur qui peut encore bénéficier durant deux à trois ans de l’expertise du cédant et, pour ce dernier, cela lui évite une rupture trop brutale, qui est souvent un frein pour la transmission. Il est également important que le cédant ait prévu un projet après la transmission pour éviter le vide. La transmission est une étape essentielle dans la vie d’une entreprise. Mais c’est une étape et pas une fin. » ● Info : Erick Thiry ; eth@beci.be - 02 643 78 36

FOCUS KBC Brussels : accompagner afin d’optimaliser la demande de crédit KBC Brussels, le pôle bruxellois de KBC Group, est un partenaire de la première heure du Hub Transmission. Pierre Wattiez, Sales & Marketing Manager, nous explique pourquoi : « KBC Brussels se veut être un partenaire bancaire largement investi dans le réseau bruxellois par sa propre action et au travers de collaborations ; c’est le sens de notre engagement auprès d’une organisation telle que BECI. Nous voulons être aux côtés des entreprises et les accompagner à chaque étape de leur parcours. Au moment de la création – comme nous le faisons avec notre plateforme de crowdfunding et notre incubateur Start It ; dans leur développement, en les aidant notamment dans l’obtention de subsides ou dans la mise au point d’une politique d’employee benefit ; et bien sûr au moment de la cession. » « En matière de cession, notre expertise réside plus particulièrement dans l’accompagnement de l’acheteur pour le montage de crédit ; c’est une problématique dont on parle peu mais qui est très complexe. Ce type de financement implique à la fois des opérations de crédit et de garantie bancaire, des fonds propres, de l’investissement en capital à risque, des aides publiques… Nous nous positionnons clairement comme un partenaire dans le façonnage de solutions intégrées en associant toutes les ressources de la Région. Cela met en œuvre de notre part différentes compétences, non seulement en matière de crédit, mais aussi des compétences financières, fiscales et patrimoniales. » « Le Hub, lancé en 2015, est aujourd’hui sur Bruxelles une plateforme de rencontre privilégiée entre cédants, acquéreurs et différents partenaires. Il y a là une volonté de répondre à une problématique d’entreprise et nous voulons en faire partie, avec une démarche active. » Deloitte : « Une approche intégrée et multidisciplinaire » Deloitte, autre partenaire du Hub Transmission, apporte son expertise dans l’accompagnement des cédants, comme l’explique Odon de Giey, Deloitte Fiduciaire M&A & Finance. « Nous accompagnons le cédant sur toute la durée de la transmission. Ce qui nous différencie, c’est une approche intégrée et multidisciplinaire, avec des spécialistes financiers, des juristes, des fiscalistes, des experts en droit social, en fusion-acquisition… Les compétences sont multiples. » « L’exemple typique est celui de l’entrepreneur d’une soixantaine d’années, qui prépare l’avenir et qui fait appel à nous pour l’aider à trouver une solution de reprise. Nous réalisons une évaluation financière de la société, préparons le mémorandum d’information, sélectionnons des acquéreurs potentiels, participons à la préparation de la data room et créons de la valeur ajoutée lors des négociations… Au-delà de notre réseau et nos compétences, l’avantage est que nous possédons les spécialistes dans ces domaines pour gérer l’ensemble du processus. » Partena Professional, spécialiste en matière sociale Partena Professional est un nouveau partenaire du Hub Transmission pour l’année 2016. Philippe Norman, Business Manager Legal Partners, nous explique le sens de cette démarche : « Nous voulons faire valoir notre expertise sociale en la matière, rencontrer les participants autour de la table, échanger avec eux, récolter leur feedback et leur expérience de terrain, ainsi que celle des autres partenaires du Hub. » « Legal Partners est le département de consultance juridique émanant de Partena Professional. Notre spécialité, c’est le droit social et la politique du personnel. Dans le cadre d’un rachat, c’est en général la CCT 32 bis qui prévoit que le personnel et les contrats de travail doivent être repris par l’acquéreur ; la protection des travailleurs implique qu’il ne peut y avoir de licenciement lié à la raison du rachat. » « En pratique, nous mettons au point un plan par étapes et un calendrier, de sorte que le transfert du personnel se fasse sans heurts. Le cas échéant, nous préparons la signature de nouveaux contrats qui impliquent les trois parties – cédant, travailleur et repreneur. Nous pouvons aussi aider l’acquéreur à évaluer le passif social de l’entreprise et l’accompagner dans la due diligence. On l’aide à y voir plus clair. » BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 43 Pierre Wattiez (KBC Brussels) Odon de Giey (Deloitte Fiduciaire) Philippe Norman (Legal Partners)

ENTREPRENDRE TRANSITION Hôtellerie : des étoiles pour la prévention des déchets Les hôtels de la Région bruxelloise drainent chaque semaine des milliers et des milliers de personnes, avec un impact environnemental non négligeable en termes de déchets. Certains établissements ont décidé de prendre le taureau par les cornes sur ce plan. Non seulement en cherchant le meilleur sort à réserver à la gestion des déchets produits, mais aussi en agissant plus en amont, en jouant la carte de la prévention et de la réutilisation. Johan Debière L orsqu’on passe une journée dans les coulisses d’un établissement hôtelier bruxellois, on remarque bien vite combien il est complexe d’y relever les nombreux défis posés par l’intendance en matière de respect de l’environnement. Des défis qui touchent sans doute de manière encore plus aiguë la gestion des déchets. En cause ? La rotation importante de la clientèle ; la vitesse à laquelle les prestations prioritaires doivent être effectuées par le personnel (faire les chambres, servir les repas...) pour contenter le client ; ou encore la localisation des établissements, souvent situés en centre-ville. Ces contraintes structurelles sont bien réelles. Coordinateur environnemental au sein du Sleep Well Youth Hostel, un établissement situé à deux pas de City2, Olivier Henry peut en témoigner: « La clientèle qui fréquente notre établissement est assez cosmopolite et n’est pas forcément toujours au fait des habitudes locales en matière environnementale. » À cet égard, il pointe notamment les problèmes liés aux différences de codes couleurs et de pictogrammes entre les pays concernant le tri des déchets. Résultat des courses : les erreurs de tri dans les PMC et les déchets organiques compostables sont malheureusement récurrentes. Malgré ces difficultés, grâce aux ressources sur lesquelles ils ont pu compter notamment à travers le Brussels Waste Network, les collaborateurs de l’établissement sont particulièrement fiers des résultats obtenus en la matière. L’hôtel a réussi à décrocher l’écolabel international « Clé Verte », ainsi que le label deux étoiles des Entreprises Ecodynamiques, délivré par Bruxelles Environnement. Existe aussi pour les cinq étoiles Autre lieu, autre catégorie d’hôtel et même souci de respecter l’environnement, ici aussi récompensé par le label Clé Verte et deux étoiles aux Entreprises Ecodynamiques. Nous sommes au Stanhope Brussels, un élégant cinq étoiles niché entre le quartier du Palais royal et le quartier européen. Cet établissement d’exception met un soin tout particulier à inscrire le respect de l’environnement dans ses habitudes. C’est dans ce lieu que 44 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Pendant la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, le Stanhope Brussels organisait une étonnante Recycling Expo. se déroulait au mois de novembre le deuxième Green Afterwork de BECI, avec l’objectif de sensibiliser les entreprises aux opportunités d’une gestion responsable des déchets. Assistante personnelle de la direction, Ilse Huenaerts est celle par qui passent toutes les initiatives en la matière. Rien ne lui échappe : elle sensibilise de manière subtile et attentionnée les clients à la prévention des déchets (en leur offrant par exemple des objets de décoration « faits maison », à partir de matériaux recyclés), coache son personnel et cherche sans relâche des solutions pour améliorer la gestion et la prévention des déchets de son établissement. C’est elle aussi qui a initié une collaboration avec des artistes et des artisans spécialisés dans la fabrication d’objets à partir d’éléments recyclés (bijoux, meubles en carton...). Et c’est encore elle qui permet aux Petits Riens de trouver régulièrement dans l’hôtel une scène de choix pour y exposer les magnifiques travaux de couturiers connus, réalisés à partir de vêtements récupérés par l’association. En espérant que ces bonnes initiatives se propagent dans les établissements d’autres grandes capitales européennes ou du monde... ● www.brusselswastenetwork.eu www.thonhotels.com/stanhope www.sleepwell.be

ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Le coiffeur doit pouvoir déplacer ses bénéfices imposables à l'étranger Si des multinationales comme AB InBev et Arcelor Mittal peuvent substantiellement diminuer leur pression fiscale en Belgique, le boulanger-pâtissier ou le salon de coiffure doivent aussi pouvoir le faire. Michel Maus V oici peu, les indépendants et petites entreprises de la petite ville galloise de Crickhowell se sont réunis et ont décidé d'appliquer les mêmes techniques d'évitement de l'impôt que Google, Amazon ou Starbucks. Ils désiraient surtout protester contre les conventions fiscales que les multinationales avaient établies, leur permettant de limiter la pression fiscale. Selon Jo Carthew, à la tête d'un commerce d'artisanat local à Crickhowell, les petits entrepreneurs trouvent normal de payer leurs impôts, à condition que chacun paie effectivement sa juste part. Et vu que ce n'est pas le cas, on a démontré à Crickhowell qu’avec un peu de créativité, chacun peut tirer un avantage fiscal en copiant les techniques des multinationales. L'exemple gallois a inspiré le groupe de travail Fiscalement Correct à répéter cet exercice dans notre pays. Car ici aussi, la pression fiscale est répartie inégalement. Ce n'est pas si illogique si l'on sait que les principaux régimes fiscaux favorables en impôt des sociétés (les intérêts notionnels, la déduction sur les brevets et l'excess profit ruling), bien qu'ils soient accessibles à toute entreprise, profitent surtout aux multinationales. Le New York Times a récemment publié un article au sujet d’AB InBev, établissant que le géant de la bière, grâce à ses accords avec le fisc belge, n'a payé que 1 % d'impôt sur un bénéfice d'entreprise de 1,93 milliard de dollars. Pour une brasserie belge locale, la concurrence économique est impossible. Voilà pourquoi le groupe de travail Fiscalement Correct étudie dans quelle mesure il serait possible de faire valoir les mêmes arrangements fiscaux pour les indépendants et les petites entreprises. Il est toutefois évident que les indépendants et les PME manquent souvent de connaissances et de moyens pour appliquer ces techniques. S'ils s'unissent, ça devient différent. Fiscalement Correct propose que les indépendants et les petites entreprises s'unissent dans une structure coopérative étrangère dans un but d'évitement légal de l'impôt. Dans cette optique, le groupe de travail désire introduire une demande de ruling auprès du fisc belge, de sorte que les indépendants et PME puissent également faire imposer une partie de leur bénéfice plus favorablement à l'étranger. Bénéfices déplacés La demande de ruling consiste en deux parties. Tout d'abord, il est proposé de placer les droits intellectuels, comme certains procédés de fabrication, noms de marques, produits et logos, dans une société néerlandaise et ensuite de lui attribuer 10 % du bénéfice belge pour l'utilisation des droits intellectuels en Belgique. C'est ce que font Starbucks et Ikea par exemple : à chaque fois qu'un Frappuccino ou qu’une bibliothèque Billy est vendu(e) de par le monde, une partie du prix de vente doit être cédée à la société néerlandaise. Le bénéfice déplacé vers les Pays-Bas est imposé beaucoup plus favorablement. Ensuite, il est proposé de permettre aux indépendants et PME de placer leur clientèle dans une société irlandaise et d'attribuer à celle-ci 30 % du bénéfice belge pour l'utilisation du know-how et de la clientèle en Belgique. De cette manière aussi, du bénéfice est déplacé de Belgique, vers l'Irlande cette fois, où l'impôt des sociétés est de 12,5 %, contre 33,99 % en Belgique. Le groupe de travail Fiscalement Correct désire ainsi clairement mettre en évidence la différence de pression fiscale entre les grandes et les petites entreprises et plaider pour plus de soutien fiscal aux indépendants et PME. Il ne s'agit pas seulement d'inégalité fiscale, mais aussi d'une position de concurrence économique inégale. Si tout un chacun pouvait réaliser cela, peut-être adviendrait-il tout de même encore de bonnes choses dans ce pays des merveilles fiscales. ● Michel Maus est professeur en droit fiscal à la VUB, membre du groupe de travail Fiscalement Correct et avocat. Cet article a été publié à l’origine par Moneytalk. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 45

ENTREPRENDRE Smart mobility pour villes intelligentes L a tendance est planétaire. Aujourd’hui, plus de la moitié de la population mondiale habite dans les villes, ou alentour. Un pourcentage qui grimpe à près de 70 % au sein de l’Union Européenne et même à… 98 % – c’est pratiquement un record ! – à l’intérieur de nos frontières. Et ces chiffres augmentent encore, y compris dans une Belgique qui comptera 12 millions d’habitants en 2030. On comprend pourquoi les spécialistes du monde entier, toutes disciplines confondues, s’affairent à penser un meilleur fonctionnement de la cité. Et que commence à s’employer le terme de smart city, la ville « intelligente ». Plus exactement, smart city désigne un concept situé à l’intersection de tous les facteurs économiques, environnementaux, humains, institutionnels, sociaux et technologiques qui composent et régissent la ville. L’objectif de la ville intelligente est de réfléchir à moyen, voire à long terme, sur l’optimisation de ces données, tout en incluant les notions de bonne gouvernance et de développement durable. Car à une époque où les ressources naturelles se raréfient, les villes, justement, misent plus que jamais leur croissance sur leur attractivité urbaine et leur développement touristique. On peut là parler de révolution ! Regus: une nouvelle manière de travailler En parallèle apparaît le concept de smart mobility. Comme son nom l’indique, celui-ci s’attarde sur l’utilisation la plus adéquate des moyens de déplacement au sein de la ville. Le but ? Améliorer l’efficacité des transports, gagner du temps, réduire les coûts et par là, les émissions de CO2 . C’est pourquoi l’économie locale se (re)développe. La location d’espaces de coworking est par exemple en plein boom ; en témoigne l’activité de Regus, une société qui tente de permettre à n’importe quel travailleur de rester productif en déplacement, où qu’il se trouve. Via, notamment, des bureaux privatifs ou des salons d’affaires. Et en ce moment, on voit poindre de nombreux partenariats entre ce type d’endroits et les gares. Car Regus offre de manière générale un endroit spécialement dédié au travail, avec toutes les commodités nécessaires, comme c’est par exemple le cas dans plusieurs grandes villes belges. « À proximité des gares souvent, nous sommes en train de lancer en quelque sorte la création d’un troisième espace de travail, après le bureau et la maison », détaille William Willems, directeur général de Régus Belgique. « Dans ces espaces, en plus des bureaux paysagers, individuels ou des salons, vous avez accès à des installations wi-fi à haute vitesse, à des boissons fraîches, du café et même des lunchs, ainsi qu’à toute une gamme de services, selon les demandes. » Mais les travailleurs ne sont pas seuls visés : « Nous accueillons également de nombreux étu46 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 À l’approche des nombreux défis qui les attendent dans les années à venir, les villes réfléchissent aujourd’hui à leur mutation. Qui, bien sûr, touche directement le monde entrepreneurial. David Hainaut William Willems (Regus) diants ou des personnes cherchant le calme. L’objectif est surtout de démocratiser l’espace de travail partagé, qui reste encore une notion assez jeune en Belgique. » L’outil, outre éviter un train bondé à certaines heures, permet de nouer de nouveaux contacts. Gares, mais aussi aéroports, stations-services (situées le long des autoroutes) sont ciblés. Car cela a été prouvé : œuvrer dans ce type d’endroits stratégiques offre aux travailleurs la possibilité de rentabiliser au maximum leurs moments d’attente, inévitables lors de leurs déplacements. Ils peuvent ainsi se targuer de couvrir une zone géographique de travail plus large, tout en devenant des ambassadeurs de leur entreprise. De bons points pour la productivité ! Take Eat Easy, l’Uber de la livraison Autre illustration, qui mêle mobilité et restauration, celle de Take Eat Easy. Cette jeune société bruxelloise met en relation restaurants de qualité, coursiers à vélo indépendants et clients désirant se faire livrer un repas à la maison, ou au bureau. Adrien Roose, l’un de ses fondateurs, explique : « En très peu de temps, nous sommes quelque part devenus une sorte d’Uber de la livraison. Du moins en termes de révolution de mobilité au sein des villes. Pour contrer les retards liés aux embouteillages des voitures, nous avons très vite songé à faire appels à des amis qui ont lancé une société de coursiers à vélo. Nous nous sommes vite rendu compte que c’était plus efficace ! Même à Bruxelles, qui reste une ville assez vallonnée par rapport à d’autres que nous couvrons. »

MOBILITY MANAGEMENT TRAINING Mobility Manager, une fonction d’avenir pour les entreprises de demain 6 JOURNÉES DE FORMATION Journée 1 Les clés de lecture de la mobilité et le PDE Journée 2 Gestion de projet – Analyse préalable au plan de mobilité Journée 3 Les différentes mesures possibles – partie 1 : les « modes actifs », les transports collectifs, les New Ways of Working Journée 4 Les différentes mesures possibles – partie 2 : la voiture… autrement Journée 5 Communication et sensibilisation – Visite intermodalité Journée 6 Atelier pratique : « Au travail ! » Traject Mobility Management - Tél : 02/505.40.46 Email : tco@traject.be - www.traject.be Bruxelles Mobilité - Tél : 02/204.26.11 www.bruxellesmobilite.irisnet.be Bruxelles Environnement - Tél : 02/563.41.61 www.bruxellesenvironnement.be Les déplacements des travailleurs et des visiteurs sont devenus une thématique incontournable de la gestion de toute entreprise, publique comme privée. Les enjeux économiques de compétitivité et de bien-être du personnel et les défis environnementaux liés à la pollution et au changement climatique obligent désormais les sociétés à développer une gestion innovante des déplacements de leurs collaborateurs et visiteurs. Le Mobility Manager est une personne ressource au sein de l’entreprise qui a pour mission de mettre en place une réelle stratégie en matière de mobilité et a en assurer le suivi et l’évaluation. OBJET DE LA FORMATION La formation «Mobility Manager» est une formation très appliquée qui propose des solutions réalistes et positives pour favoriser la durabilité des déplacements liés à l’activité d’une entreprise. Elle est organisée par des professionnels de la gestion de la mobilité et donne la parole à de nombreux intervenants issus des secteurs public, privé et associatif. FORMATEURS ET INTERVENANTS Le programme est dispensé par une équipe de formateurs issus de : • Traject, bureau spécialisé en gestion de la mobilité et dans la réalisation de plans de déplacements d’entreprises. • Le bureau Espaces-Mobilités conseille les pouvoirs publics, les opérateurs de transport et les entreprises en matière d’espace public et de mobilité. Lors de chaque journée de formation, des témoignages d’entreprises ayant déjà mis en place des actions mobilité sont prévus afin d’apporter un éclairage concret et permettre un échange d’expérience avec les participants. INFORMATION PRATIQUE HORAIRE - 6 jours de formation étalés sur 4 mois le vendredi de 9h00 à 17h00 - Session FR : 26/02, 11/03, 25/03, 14/04, 29/04 et 27/06 - 2016 - Session NL : 07/10, 21/10, 18/11, 2/12, 16/12 - 2016 et 13/01 - 2017 LIEU DE FORMATION Service Public Régional de Bruxelles - Bruxelles Mobilité Centre de Communication Nord (au-dessus de la gare de Bruxelles-Nord) 80, rue du Progrès - 1030 Bruxelles PRIX - 250 EUR pour les entreprises > 200 personnes - 125 EUR pour les entreprises < 200 personnes, institutions et administrations publiques et ASBL INSCRIPTION Contactez Traject via tco@traject.be ou via le 02/505.40.46. Le nombre de participants sera limité à 20 personnes par session.

Mobility & Logistics: be smart, keep informed! Cas vécu Sur le terrain, la smart city modifiera radicalement la manière dont vos employés se déplacent et dont vos marchandises sont acheminées. Mobilité, gestion du personnel, livraisons... Quelles sont les évolutions en marche et à venir ? En quoi mon entreprise peut-elle être concernée et comment réagir ? C'est votre gestion quotidienne qui s'en trouve(ra) impactée. Soyez smart, restez informé. 11.01 Smart Mobility Quel impact sociétal, nouvelles tendances mobilité et New Ways Of Working 13.01 Smart Logistics Les nouveaux services, business model et innovations en livraisons urbaines Info : Vincent Campeol – vc@beci.be – 02 563 68 59 http://www.beci.be/activites/formations_seminaires/ En plus d’offrir l’accès à des établissements qualitatifs, la méthode utilisée est particulièrement moderne. « Nous avons mis en place un système d’algorithmes et des mécanismes d’automatisation des expéditions, grâce aux smartphones et à une géolocalisation. Cela nous permet d’accroître facilement nos volumes de production. » La formule a son succès : la société vient de passer de 70 à 150 employés en un an et se développe actuellement à Londres, Madrid et Paris – entre autres. Chez nous, Anvers et Gand sont envisagés. Comment éviter le procès ? Monsieur P loue un entrepôt à Monsieur J pour un loyer 3.000 € par mois. Le propriétaire a par ailleurs fait quelques gros investissements dans les lieux en raison de la nature des activités du locataire. En contrepartie, celui-ci s’est engagé à payer au propriétaire 200.000 € sur 12 mois. Le locataire constate cependant de sérieux problèmes, l’empêchant lui et ses collaborateurs de travailler dans de bonnes conditions. Il nous consulte pour connaître ses moyens d’actions. Après analyse, il s’avère que le propriétaire est lui aussi membre de BECI. Il nous expose sa version : l’entrepreneur qui a réalisé les travaux est introuvable, mais il est en pourparlers avec un nouvel entrepreneur. Il nous indique aussi que son locataire ne paie plus ses loyers et que les premières tranches des 200.000 € n’ont jamais été versées. Au vu de la complexité du dossier mais aussi de l’importance pour chacune des parties de poursuivre le bail, nous leur proposons de tenter une médiation. En deux demi-journées, ils parviennent à un accord. Mais qu’est-ce que la médiation ? La médiation est un processus rapide, volontaire et moins coûteux qu’une procédure en justice, qui consiste, par l’intervention d’un tiers neutre et impartial, à rapprocher les parties en conflit. Ce tiers, c’est le médiateur. Ni arbitre, ni juge, il ne tranche pas. Son rôle est de restaurer le dialogue entre les parties afin que d’elles émerge la solution qui leur conviendra le mieux. La médiation permet ainsi de préserver les relations commerciales entre partenaires. À l’inverse du procès, c’est un processus confidentiel : aucun document échangé ne pourra être utilisé à posteriori, si la médiation devait échouer. C’est par ailleurs un processus volontaire : les deux parties doivent être d’accord de tenter une médiation. Cela signifie aussi qu’une partie peut se retirer à tout moment. Notons qu’une clause de médiation peut-être insérée dans les contrats : les parties s’engagent à tenter la médiation en cas de conflit, tout en conservant la possibilité d’y mettre fin à tout moment. À retenir : Adrien Roose (Take Eat Easy) La différence numérique Collaborer, économiser, innover, intégrer, simplifier : on l’aura compris à travers ces exemples, il ne s’agit là que de prémisses parmi bien d’autres, qui rendront plus efficaces les villes de demain. Car à ce stade, les enjeux sont encore nombreux et les moyens d’action diversifiés. Mais à coup sûr, tous auront comme point commun d’abondamment se servir des technologies numériques, annoncées comme le critère de distinction des villes intelligentes. Oui, l’avenir est bel et bien en marche ! ● 48 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 La médiation n’est pas une pratique occulte réservée aux initiés. C’est au contraire un processus organisé par le Code judiciaire et qui suit une méthodologie bien établie. De plus en plus de juges y sont sensibilisés et proposent eux-mêmes aux parties de tenter la médiation. Contrairement à une procédure judiciaire classique, où les parties sont désinvesties de leur conflit et où l’issue est incertaine, la médiation permet de remettre la solution entre leurs mains et de leur donner une place active dans la résolution de leur différend. Business Mediation Summit, le 28.01 à la Solvay Brussels School www.businessmediationsummit.eu Laila Nejar, conseiller juridique BECI lne@beci.be ; 02 563 68 58

ENTREPRENDRE La diversité dans l’entreprise : « Ce qui compte c’est l’excellence ! » Un avantage méconnu dans les entreprises ? La diversité ! Qui est à l'honneur dans le premier Livre blanc dédié au sujet réalisé par BECI. Et concrètement, comment ça marche ? Un aperçu avec Hinde Boulbayem, Mobility Manager chez Sumy, où la diversité relève de l’état d'esprit plutôt que d'une action ponctuelle. Adrien Dewez Bruxelles Métropole : La diversité chez Sumy, cela représente quoi ? Hinde Boulbayem : Nous comptons aujourd'hui douze personnes dans notre équipe, six femmes et six hommes qui ont entre 21 et 64 ans. Si je reprends l'ensemble du personnel qui a été recruté chez nous depuis notre création, il y a trois ans, je compte une vingtaine de nationalités : Belgique, Maroc, Paraguay, Côte d’Ivoire, Guinée, Tunisie, Macédoine, etc. Il y a des personnes qui ont grandi ici ; un autre qui est un immigré de guerre en insertion professionnelle... Cette pluralité se remarque aussi dans les religions avec des orthodoxes, des musulmans, des athées et même un bouddhiste ! Hinde Boulbayem (Sumy) C'est une politique consciente ? C'est naturel : je suis née à Bruxelles et j'ai grandi à Waterloo, dans une école qui comprenait cent nationalités. Dans ma commune, dans le métro, à l'université, j'ai toujours connu ce mélange de nationalités, confondues, sans préjugé. C'est l'environnement de Bruxelles qui le veut. Je pense que les jeunes entreprises bruxelloises vont, à l'instar des grandes compagnies américaines, connaître la diversité. Cela leur procura un grand avantage. Ce n'est d'ailleurs pas difficile à mettre en place. Un exemple ? Nous avons engagé deux stagiaires voilées qui souhaitaient prier. Nous avons proposé un petit endroit avec un tapis de prière, elles sont restées très discrètes et ça les relaxait à la manière d’une séance de yoga. Cette politique, nous la mentionnons dans nos offres d'emploi : pas de restriction quant à l'âge des travailleurs ; nous exprimons clairement notre recherche de diversité et de personnes motivées à travailler avec nous. La diversité offre-t-elle des avantages ? Ou bien y a-t-il des obstacles à sa mise en place ? Non, aucun. Ou plutôt si, une seule fois. Parmi trois candidates stagiaires, la plus compétente était voilée, ce qui a posé un problème à sa collègue directe qui a refusé de travailler avec elle. Là, je suis intervenue : tout le monde est accepté chez nous ; il n'y a pas de limite. Les travestis, les transgenre, tout le monde est le bienvenu ! Ce qui compte c’est l’excellence, ce sont les compétences et la motivation. Finalement, elles ont travaillé ensemble et tout s'est bien passé. Je suis persuadée que l'excellence permet de dépasser les frontières, les différences et les religions. Pour ce qui est des avantages, je n'ai pas encore perçu d'avantage direct en termes de contrats mais ils sont bien réels dans la vie de l'équipe. Nous organisons régulièrement des repas, où qui veut apporte une spécialité de son pays. Nous créons des lieux pour échanger et apprendre sur les pratiques culturelles comme les mariages, la gastronomie, les paysages de tous ces pays. On apprend tous les jours sur l'autre, ça élargit nos horizons et nos cultures. ● Capitalisez sur vos ressources humaines ! Des chiffres d’affaires qui augmentent proportionnellement à la diversité dans votre entreprise ? Une utopie ? Non, une réalité que démontrent les études (cf. notre Livre blanc de la diversité)1 . La cellule diversité de BECI vous offre ses services à la carte : diagnostic, accompagnement, conseils, formations à la carte ou en groupe. Nos prochaines formations : 04.02 Place du culte en entreprise : entre accommodements raisonnables et intérêts de votre entreprise 08.03 Gender at work : comment booster votre chiffre d’affaires grâce à une meilleure inclusion des femmes dans le management 04.04 Allongement du temps de carrière : contrainte ou opportunité ? Découvrez les outils de diagnostic pour la gestion des âges dans votre entreprise ; de véritables tremplins vers de meilleures performances en GRH ! Info : Bouchra El Mkhoust bem@beci.be – 02/643.78.20 1 Sur demande à la Cellule diversité BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 49 R.A.

ENTREPRENDRE STARTER Eatmosphere : bien manger pour tous ! Lancée dans le cadre du Creativity Call for Brussels - Urban Food 2015, Eatmosphere a pour but de faire prendre conscience au grand public du gaspillage alimentaire et des difficultés de 15 % des Belges à se nourrir correctement. Le tout grâce à des projets originaux. C ontrairement à une idée reçue, il y a bien assez de nourriture produite dans le monde pour nourrir toute sa population. Si, dans certains pays pauvres, des catastrophes comme la sécheresse expliquent les problèmes alimentaires, tel n’est pas le cas de nos pays. Et si personne ne meurt de faim chez nous, « 15% des Belges vivent en-dessous du seuil de pauvreté et éprouvent des difficultés à se nourrir correctement », souligne Steven Desair, fondateur d’Eatmosphere. « C’est-à-dire avec des fruits et légumes frais, notamment. Dans le même temps, le gaspillage alimentaire reste important à toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement, du producteur au consommateur. Déjà, chez le paysan, une partie de la production peut ne pas être récoltée ; une autre partie est perdue dans la phase de transformation, puis dans les magasins et supermarchés avec les invendus, et enfin chez le consommateur. Dans les pays développés, on produit beaucoup trop de nourriture par rapport aux besoins. » Fort de ce constat, Steven Desair décide de faire quelque chose. Après avoir travaillé dans le privé, où il exerçait ses compétences en marketing, il se lance dans le bain au milieu de l’année dernière en participant au Brussels Creativity Call - Urban Food 2025. Il y défendra son idée, depuis baptisée Eatmosphere, d’aider d’une part les personnes en difficultés à s’approvisionner en aliments récupérés auprès de la chaîne d’approvisionnement et, d’autre part, de sensibiliser le grand public à la question du gaspillage alimentaire ainsi qu’à la pauvreté et son impact sur une alimentation saine. Dans la pratique, Eatmosphere, lancée à l’été 2015, récupère des produits alimentaires auprès des producteurs (paysans) ainsi que de magasins et supermarchés qui jouent le jeu. Ces surplus sont ensuite distribués à des structures d’aide sociale, comme l’asbl Atelier Groot Eiland à Molenbeek, qui dispose d’un restaurant social. Une partie est utilisée pour l’organisation d’événements destinés à informer et sensibiliser les consommateurs. Eatmosphere s’inscrit dans une démarche durable qui peu à peu se développe dans le domaine alimentaire. Le plus bel exemple en est le slow food. Le concept de Steven Desair privilégie naturellement les circuits courts. Parmi les projets qu’Eatmosphere est en train de concrétiser figure un partenariat avec le restaurant bruxellois AUB-SVP, où des menus seront concoctés au printemps prochain avec des produits récupérés. Parmi les autres partenaires, pointons le Brussels Beer Project qui brasse notamment une bière à base de pain recyclé ainsi que NorthSeaChefs, qui fait la promotion des poissons méconnus et sous-estimés. Trois options sont prévues à la carte : un menu poisson, un menu viande et un menu végétarien. 50 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Guy Van den Noortgate Steven Desair (à gauche), aux côtés de Guy Moreau, de l’Atelier Groot Eiland. À moyen terme, Eatmosphere entend également ouvrir un restaurant qui va proposer des burgers végétariens. Actuellement, Steven Desair cherche un emplacement, de préférence dans le centre de Bruxelles, où il réside. « L’idée est de proposer une gamme de burgers végétariens qui aient du goût et surprennent le client. On imagine encore trop souvent que la cuisine végétarienne manque de saveur, mais ce n’est pas vrai. La preuve : en novembre dernier, le titre de meilleur burger du monde a été décerné à New York à un burger végétarien. » Eatmosphere propose déjà des burgers végétariens via un food-truck lors d’événements d’entreprise ou privés. Une première étape qui permettra aux curieux de découvrir des goûts et des saveurs qu’ils ne soupçonnaient pas. ● Info : www.eatmosphere.be Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be

ENTREPRENDRE L’aventure de la création d’entreprise Coécrit par Olivier Kahn et Thomas de Dorlodot, ‘L’aventure de la création d’entreprise’ s’adresse à celles et ceux qui souhaitent entreprendre. Un guide indispensable et pratique pour bien se préparer, développer son projet et capitaliser pour le futur. Guy Van den Noortgate « C réer son entreprise, devenir indépendant ou patron d’une petite entreprise n’est pas une démarche scientifique. C’est un cheminement qui relève davantage de la méthodologie, du bon sens et du courage », explique Olivier Kahn, expert-comptable et conseil fiscal qui coordonne également le CEd (Centre pour Entreprises en difficulté). Il est aussi conférencier et formateur, et lors d’une animation sur le risque en entreprise, il fait la connaissance de l’aventurier et pilote de parapente professionnel Thomas de Dorlodot. De cette rencontre est née l’idée d’un livre comparant de manière pratique et vivante la vie de l’aventurier à celle du créateur d’entreprise (et de l’entrepreneur). Après quelques mois d’échanges, il vient de sortir sous le titre de L’aventure de la création d’entreprise1 . « Thomas m’a donné une série de mots-clés concernant sa vie et son parcours d’aventurier que j’ai traduits en termes et idées qui parlent aux entrepreneurs », précise Olivier Kahn. Du rêve au bonheur Le livre est composé de trois parties : préparer le projet, vivre l’aventure et capitaliser pour le futur. Au sein de chacune d’entre elles, des mots-clés guideront le lecteur dans son parcours. Une bonne cinquantaine de mots-clés sont ainsi repris, de « rêve » à « bonheur ». Il fourmille d’exemples, d’observations, de réflexions et d’histoires vécues. Premier volet du triptyque : la préparation. Comme analogie, les auteurs utilisent judicieusement les vacances. « Il ne viendrait à l’idée de personne, sauf ceux qui optent pour un last minute, de partir en vacances sans un minimum de préparation », poursuit Olivier Kahn. « On vérifie que les documents nécessaires soient en ordre, que les réservations soient effectuées, etc. En revanche, lors d’une création d’entreprise qui engage quand même une part importante de la vie, on constate que beaucoup se lancent dans l’aventure sans le minimum de préparation. » 1 Le livre est disponible sur le site www.izeo.be au prix de 28 € TTC (25 € + 3 € de frais de port) BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 51 Comme ils le notent dans le livre, « Seuls 25 % des entrepreneurs élaborent leurs plans, contre 100 % des explorateurs (et 99 % des vacanciers). Rien n’oblige l’aventurier à se préparer avant une expédition ; rien non plus n’oblige l’entrepreneur à dessiner son business plan. Il y a moyen de sauver sa peau ou de réussir sans préparation, mais c’est nettement plus dangereux ». Et de conseiller dans la foulée de poser un maximum de questions et aux bonnes personnes (entrepreneurs, seniors, etc.). Une fois que l’on dispose des bonnes infos par rapport à la clientèle, la concurrence, la localisation, etc., il ne faut pas hésiter à se lancer. « Soyez buté sur le fond (vos objectifs) ; pas sur la forme (la façon de faire, d’y arriver) », conseillent-ils. Il ne viendrait à l’idée de personne de partir en vacances sans un minimum de préparation. Pour starters et entrepreneurs en puissance Le livre s’adresse aux porteurs de projets, starters, accompagnateurs de starters, professeurs, indépendants et dirigeants de PME-TPE récemment lancées, de tous secteurs d’activité et niveaux de formation. Plus largement, il peut s’avérer précieux pour tout entrepreneur ou indépendant car il brosse une large palette de questions que ceux-ci sont un jour amenés à se poser. C’est vrai pour les deux autres parties du triptyque qui concernent plus spécifiquement la vie de l’entreprise et son futur. Les conseils distillés par Thomas de Dorlodot et Olivier Kahn sont empreints d’un bon sens qui parfois fait défaut au patron, souvent le nez dans le guidon. On ne peut que lui conseiller de prendre un peu de recul et se plonger dans cet ouvrage. Il nous étonnerait fort qu’il n’y trouve pas une réponse à ses interrogations ou tout simplement son bonheur. ●

LES ADRESSES IZAKA-YA Chaussée de Vleurgat, 123 — 1000 Bruxelles MONTICELLI Rue Edith Cavell, 153 — 1180 Uccle O LIBAN Chaussée de Vleurgat, 324 — 1050 Ixelles LA CANTINA Rue du Jardin des Olives, 13 — 1000 Bruxelles LE ZOOM BRUSSELSLIFE TOUKOUL Rue de Laeken, 34 — 1000 Bruxelles Les petits plats du monde à Bruxelles Habiter à Bruxelles, c’est avoir chaque soir la possibilité de déguster une cuisine d’ailleurs. Italienne, japonaise, libanaise, brésilienne… Découvrez les secrets culinaires exotiques que recèle votre capitale ! Olivia Regout Hé oui, l’hiver est long et les vacances sont encore loin. Mais nous avons de quoi vous changer les idées ! Nous allons vous emmener aux quatre coins du monde à la découverte de folles rencontres gastronomiques qui risquent bien de vous donner envie de vous rouler nu dans la neige. Chers Bruxellois, enfilez vos manteaux ! Ce soir, nous partons en voyage... Un restaurant japonais à Ixelles L’Izaka-ya à Ixelles est une petite cantine japonaise tout à fait typique. Ce restaurant propose une cuisine japonaise digne des vrais snacks du pays : sushis, légumes croquants, beignets de poulet frit, porc pané, glace au thé vert... La communauté japonaise de Bruxelles en redemande ! Une cuisine italienne renversante à Uccle Franchissez la porte du Monticelli et vous pourrez savourer la cuisine italienne traditionnelle la plus renversante de la capitale. Le tout à un prix plus qu’abordable, dans une ambiance conviviale et sans chichis. N’oubliez pas de réserver, vous n’êtes pas le seul à apprécier la bonne cuisine ! L’ambiance folklorique d’un restaurant libanais à la Bascule Des restaurants libanais, il en existe plusieurs à Bruxelles. Mais la cuisine, l’accueil et l’ambiance du O Liban en font sans doute l’un des meilleurs. Dégustez les manakich au fromage de brebis ou à la viande hachée, les monajanat ou les mezza tout en profitant du spectacle de danse orientale proposé chaque week-end. La soirée sera chaude ! 52 BECI - Brussel metropool - janvier 2016 Brasil : Delicioso ! Une dorade grillée au beurre et fruits de la passion accompagnée d’une petite rasade de Caïpirinha maison, ça vous dit ? La Cantina vous prépare des spécialités brésiliennes à tomber par terre. A midi, prenez votre assiette et servez-vous de tout ce qui vous plaira en cuisine. Le prix se compte au poids. La cuisine éthiopienne A Bruxelles, deux restaurants vous font découvrir les saveurs éthiopiennes : le Toukoul et le Kokob. Vous y découvrirez une nouvelle façon de manger. Oubliez couteaux et fourchettes, on y déguste son plat avec des crêpes de millet qui servent à la fois d’assiette et de couvert comestible. Et puis ce qui compte avant tout en Ethiopie, c’est le partage de la nourriture ! Sous votre nez sera déposé un seul grand plat dans lequel toute la tablée partira à la pêche de mets plutôt délicieux ! Repas alpin Vous rêvez de montagnes enneigées au bord du Lac Léman, de fondues, de raclettes et de viande de grison à digérer au coin du feu ? Le restaurant suisse l’R du temps vous propose un repas typiquement montagnard. De quoi prendre des forces pour escalader les plus hauts sommets d’Etterbeek… Les parfums malgaches Retour sous les sunlights des tropiques, vous allez humer une cuisine parfumée à la noix de coco, au gingembre, au curry doux, au poivre, à la vanille, à la cannelle... Au Madagasikara, le chef fait honneur à la boisson nationale : le rhum ! Vous goûterez des camarons flambés au rhum de Madagascar dans une ambiance chaleureuse. KOKOB Rue des Grands Carmes — 1000 Bruxelles R DU TEMPS Avenue Hansen Soulie, 78 — 1040 Etterbeek MADAGASIKARA Rue de Flandre, 10 — 1000 Bruxelles

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BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 16,30.01 SAMEDIS DU CINÉ Deux salles de cinéma, deux films. Une projection est réservée aux enfants tandis que l’autre attend les parents. Vendôme | 2,50 € | www.cinema-vendome.be 14.01 | 24.01 SALON DE L’AUTO Le pus grand showroom du pays expose toutes les nouveautés en matière de voitures et de motos. Brussels Expo | 15€ | www.autosalon.be 23.01 | 31.01 BRAFA - ART FAIR L’une des plus prestigieuses foires d’art et d’antiquités d’Europe où toutes les œuvres d’art présentées sont à vendre. Tour & Taxis | 20 € | www.brafa.be 23.01 | 24.01 SALON DU MARIAGE ET DE L’ART DE RECEVOIR Une édition « Hippie Chic » qui sera l’occasion pour les futurs mariés de choisir les intervenants les plus adaptés à leurs envies. Cercle de Lorraine | 8 € | www.lesalondumariage.be SOUS LA LOUPE — CULTURE ADAM Museum, Musée d’Art et du Design Le Musée d’Art et du Design de l’Atomium a ouvert ses portes le 11 décembre 2015 sur le plateau du Heysel. L’ADAM offre un espace muséal de 5000 m² au sein duquel la collection du Plasticarium a trouvé une place de choix. Situé entre l’Atomium et le Palais 5, le Musée a été implanté dans un immeuble méconnu, le Trade Mart Brussels, réalisé par l’architecte John Portman en 1975. Tous les jours de 10.00 à 18.00 sauf les mardis. Place de Belgique 1, 1020 Bruxelles www.adamuseum.be 54 BECI - Brussel metropool - janvier 2016 Plus qu’un musée du design L’ADAM est un musée de design et d’art où s’exposent aussi bien des objets usuels que des chaises qui ne ressemblent pas à des chaises, des œuvres d’art provocantes ou insolites, des photographies touchantes ou brutales… Collection permanente : Plasticarium La collection permanente a été acquise par l’Atomium fin 2014. Elle est l’œuvre d’un passionné, Philippe Decelle. Fan d’objets en plastique, il a accumulé plusieurs milliers de pièces datant de l’utopie du tout-plastique au post-modernisme en passant par le pop-art. Des expositions temporaires dès mars 2106 Deux espaces d’expositions temporaires viendront enrichir le musée dès mars 2016. Elles seront consacrées à l’art et au design du XX et XXI siècle. Olivia Regout 15.10.15 | 28.08.16 EXPOSITION WOW Des scènes spectaculaires de taxidermie acrobatique vous offrent un autre regard sur la nature sauvage. Museum des Sciences Naturelles | 9,50 € | www.sciencesnaturelles.be 13.01 | 23.01 BRUSSELS JAZZ FESTIVAL Les fans de jazz ne rateront pas les prestations de Lisa Simone, Igor Gehenot Trio, Tord Gustavsen ou encore du Brussels Jazz Oechestra. Flagey | 25 € | www.flagey.be 29.03 LIGUE D’IMPRO Les comédiens de la Ligue d’Impro descendent une nouvelle fois dans la patinoire prêts à se prendre des pantoufles plein la figure. Théâtre Marni | de 12 € à 17 € | www.ligueimpro.be 12,13,19,20,21.01 SOIS BELGE ET TAIS-TOI « Sois belge et tais-toi » s’adapte en version « Sois belge … et va te faire voir ». Chez les grecs ? Possible… CCU, Wolubilis, Centre Culturel d’Auderghem de 33,50 € à 38,50 € | www.soisbelge.be EN SOIRÉE

BRUSSELSLIFE LE BRUXELLOIS DU MOIS Tom Frantzen, sculpteur sur bronze et echt brusseleir Ses statues sont devenues de véritables repères dans la capitale. Mais si tout le monde connaît ses œuvres, l’homme qui se cache derrière reste pour de nombreux Bruxellois un illustre inconnu. Né à Laeken, scolarisé à Auderghem, Tom Frantzen est pourtant un « echt brusseleir »… Après des études à l’Ecole Nationale d’Architecture et des Arts Visuels de la Cambre, le sculpteur entame un stage chez un fondeur italien. Dans la foulée, il créé sa propre fonderie et y coule ses œuvres jusqu’en 1990. Aujourd’hui, il ne s’occupe plus de la fonte. Dans son atelier, il se consacre exclusivement à la création de moule, au ciselage et aux finitions des œuvres. Zinneke, Madame Chapeau, Vaartkapoen : trois statues bruxelloises emblématiques sculptées par un seul et même homme, Tom Frantzen. Vaartkapoen, Zinneke et Madame Chapeau Le Vaartkapoen est la première œuvre de Tom Frantzen à émerger dans l’espace public bruxellois. Réalisée dans le cadre d’un concours remporté par le sculpteur, la statue est installée place Sainctelette en 1992. Voilà plus de 20 ans que l’agent de police est figé dans une chute provoquée par l’espiègle « vaartkapoen » (NDLR : fripon du canal). Appréciant l’originalité de ce premier succès, le comité de quartier des Chartreux décide de commander à l’artiste le fameux « Zinneke » LE SAVIEZ-VOUS ? Bruxelles, le jour le plus froid Le saviez-vous ? Il faut remonter deux siècles en arrière pour grelotter sous l’effet des pires minimas jamais enregistrés à Bruxelles. Ce jour-là, le mercure avait plongé vertigineusement sous la barre du zéro. Voyage dans le temps… Nous étions le 25 janvier 1881. Les Bruxellois ont failli y perdre un orteil. Une vague de froid s’est abattue sur la capitale jusqu’à faire friser le thermomètre à - 20 degrés. Plus près de notre époque, l’hiver 1987 a également marqué les esprits des Bruxellois… Thierry, éclusier du Port de Bruxelles, se souvient: « Il a fait froid, très froid. De gros glaçons se sont formés sur le canal. Pour ne prendre aucun risque, nous avons d’abord envoyé sur l’eau les plus gros bateaux. Ils ont en quelques sortes servi de brise-glaces.» A la fin du 19e et au début du 20e siècle, les Bruxellois patinaient sur le lac du Bois de la Cambre. Dans les trams, des pancartes avertissaient les amateurs de glisse en période de gel : « On patine au bois de la Cambre ». Frédéric Solvel BECI - Brussel metropool - janvier 2016 55 tandis que la Mutualité Socialiste l’invite à aménager le petit bout de trottoir qui lui appartient en y installant « Madame Chapeau ». Camouflage dans le paysage urbain… A chaque fois, Tom Frantzen procède de la même façon : « Mes sculptures s’intègrent dans le paysage urbain. J’essaye de créer une confrontation avec mes œuvres en utilisant des éléments réels. On peut passer à côté sans les voir ». Toute la finesse de l’artiste repose sur l’intégration de la sculpture dans son environnement et son interaction avec celui-ci (un poteau, une bouche d’égout, un coin de rue). Ces statues ont un but bien précis : « Elles véhiculent l’humour bruxellois. Accessible par l’image, il devient alors universel pour que tous le comprennent. » Bruegel dans les marolles En novembre dernier, une nouvelle sculpture de Tom Frantzen a rejoint les pavés de la capitale. Sur la place de la Chapelle, se trouve désormais le peintre Bruegel immortalisé en train de peindre le quartier où il a grandi au 16e rente, donne l’effet d’un tableau vivant habité par les Marolliens d’aujourd’hui… Olivia Regout siècle. Sa toile, transpa© photo : Sofei Vandenaemet

BRUSSELSLIFE TOP BRUSSELSLIFE Top 5 des nuits insolites à Bruxelles Ce n’est pas parce qu’on dort tous les jours à Bruxelles qu’on ne peut pas s’offrir une nuit insolite de temps en temps. Loin des suites présidentielles, des hôtels aseptisés et des AirBnB sans personnalité, voici cinq possibilités pour découcher hors des sentiers battus dans notre propre ville… Frédéric Solvel Train Hostel Boules de l’Atomium 1 2 Train Hostel Un « train sur le toit » n’est pas le titre d’un nouveau film mais une réalité schaerbeekoise ! Posé sur le toit du Train Hostel, un ancien wagon couchette de luxe accueille des passagers pour une nuit entre fer et ciel. Tarif : 180€. Boules de l’Atomium Privilège réservé aux petits, dormir dans la « boule des enfants » de l’Atomium est une expérience totale ! Concrètement, le groupe d’enfants et leurs accompagnants sont accueillis à l’Atomium entre 18h et 18h15 pour y passer la nuit. Projection d’un film, couverts et commodités sont assurés dans la Boule. Les petits aventuriers dorment à plusieurs dans des mini-sphères qui rappellent l’atome géant dans lequel ils se trouvent. Tarif 30€ par personne. 3 Camping Aux mois de juillet et août, des tentes se dressent à l’ombre du parlement européen. Bien caché entre la chaussée de Wavre et la rue du Viaduc, le camping Ciel Ouvert accueille les campeurs dans le jardin de « La Viale Europe ». Depuis la rue, on n’y voit que du feu. A l’intérieur, le dépaysement est assuré. Pour les amateurs de grillades, un barbecue est mis à la disposition des campeurs. Tarif : 7€ par personne et 7€ pour une petite tente ou 12€ pour une grande. 56 BECI - Brussel metropool - janvier 2016 4 Caravane airstream Dans la cour du Vintage Hotel, on s’adonne volontiers aux joies du glamping dans une caravane airstream. Aussi vieille que l’Expo 58, la caravane a été entièrement rénovée. Les campeurs de luxe profitent d’une literie exceptionnelle, une douche très confortable et d’un cabinet de toilettes séparé. Les équipements modernes n’ont pas été oubliés : wifi, écran plasma et air conditionné. Tarif : 175€ la nuit pour deux personnes. 5 Dans les galeries royales Qui n’a jamais rêvé de s’élever quelque peu et d’observer l’effervescence des Galeries royales depuis une chambre à l’étage ? Vivre des moments inoubliables dans un lieu magique et chargé d’histoire est possible grâce à deux chambres d’hôtes (Le 5 galerie des princes et les chambres d’hôte du Vaudeville) et un boutique-hôtel (Hôtel des Galeries). Tarif entre 75€ et 320€. Caravane airstream

IMPRESSION OF A BRIT Still waters run deep… If this proverb sums up the personality of any of the nations in the European Union, it certainly fits the Finns. Richard Hill T here are plenty of ex amples, nearly five-and-a-half million. One of them is Formula One champion Mika Hakkinen who, back in 1999, belied his reputation as a steely-faced Finnish robot. Pushing for the finishing line at the Monza Grand Prix, he spun his McLaren off the track, threw off his gloves, stormed past track marshals in search of privacy (important for Finns) and crouched down in the bushes and cried. That is the thing about the Finns. They have this reputation of suppressing their emotions, but when they do crack, they crack up in a big way. Moderation is a significant behavioural characteristic of the Finns. They apply it to almost everything except getting drunk and sitting in the sauna, probably simultaneously. They also have an innate fondness for cognac and dancing the tango – in which they almost rival the Argentines. The matter-of-fact mentality of the Finns extends to their concept of time. “In Finland, time is linear, like a road travelling from the past into the future,” says anthropologist Leena Viukari. “Finnish time is scheduled and compartmentalised, enabling people to concentrate on one thing at a time.” No multitasking nonsense… The Finns have even invented a word to describe their dominant characteristic of doggedness: sisu. As author and interculturalist John Alexander, an Australian living in Sweden, explains: “Sisu [pron. See-soo] means determination, never giving up, resilience, steadfastness… Imagine you are locked in a room. There is no way out, but you must get out. What do you do? You walk through the wall. That’s the Finns and that’s sisu.” No wonder the Finns beat the Soviets off in the 1939-1940 Winter War! Moderation is a significant behavioural characteristic of the Finns. They apply it to almost everything except getting drunk and sitting in the sauna, probably simultaneously. Communication doesn’t come that easily to the average Finn, which helps explain the Hakkinen reaction. It is perhaps because of this tendency to ‘bottle up’ that Finns can at times be unexpectedly emotional. As a Belgian sales executive explained to me: “I have had customers crying in front of me for sympathy, because of their worries about the future of their business.” This is confirmed by a British business journalist who says it is not uncommon to have a well lubricated professional lunchtime tête-à-tête terminate with soul-baring and tearful revelations of marital infidelity, deaths in the family and so on. Finnish companies tend to be more hierarchical, or ‘vertical’, than those of their neighbours, the Swedes. A team of Finnish sociologists have studied their compatriots’ distinctive behavioural patterns in the organisational world. In their dealings with colleagues in a typical hierarchy, they find that people tend to be unemotional and very matter-of-fact. “Finnish superiors traditionally consider persuasion as unethical,” they say. “Being friendly is almost synonymous with being silly!” Their on-theground observations have led them to the startling conclusion that “46% of what Finnish superiors say to their subordinates is negative, i.e. explicit demands, direct orders, and so on.” Despite their superficial tendency to truculence, or at least keeping their opinions to themselves, the Finns have a highly developed sense of humour. One of their jokes is about two old friends who meet up for a drink after a long-time-no-see. There is a protracted but comfortable silence until one of them says: “Well, how are you, Matti?" To which Matti replies: "Look, did we come here to talk or to drink?” ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 57

COMMUNITY L’actualité BECI en photos Le 1er décembre, au lendemain de l’alerte « niveau 4 » à Bruxelles, BECI a réuni trois avocats du barreau de Bruxelles (Jean Pierre Renard, Michel Forges et Gérard Kuyper) pour une table ronde sur les conséquences juridiques et financières de l’alerte pour les entreprises. Dans le cadre du réseau Enterprise Europe Network, BECI a reçu une délégation de 16 entreprises hongroises du secteur ICT. Au programme : une cinquantaine de rendez-vous B2B avec des entreprises belges et un ICT Business Forum. Job Day ICT : rencontre entre employeurs et candidats techniciens, ingénieurs et informaticiens, le 20 novembre à Brussels Expo. Début décembre, le Hub Transmission de BECI organisait une soirée d’information, avec un panel de chefs d’entreprises venus partager leur expérience. En photo, de gauche à droite : le modérateur Didier Hamann, directeur général du Soir (debout), Gery Dohmen (Illico Travaux), Vincent Schaller (Systemat), Jean Lejeune (Fresh Attitude) et Véronique Croisé (Nias). 58 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Joëlle Evenepoel, Secrétaire Général de BECI.

COMMUNITY Green Afterwork, le 19 novembre à l’hôtel Stanhope Brussels. La Chambre de Commerce d’Istanbul accueillait au mois de novembre la conférence annuelle IWEC (International Women Entrepreneurial Challenge), doublée par la remise des IWEC Awards à des femmes entrepreneurs. BECI y était représentée par Sabine Soetens, International Development Manager. Première prise de contact avec les participants des ateliers interactifs « Growth Hacking, surfez sur la transition économique », dont l’objectif est de faire de vous l’entrepreneur de demain (de fin janvier Pour la deuxième fois en moins de deux ans, BECI emmené une vingtaine d'entreprises belges en Iran, au cours d’une mission placée sous la direction de Pieter De Crem, Secrétaire d'État au Commerce extérieur, organisée en collaboration avec la Fédération des Chambres Belges. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 59

Prix belge de l’Energie et de l’Environnement Le premier Prix qui vise à récompenser l’ensemble 2016 des acteurs engagés et innovants dans le domaine de l’énergie et de l’environnement Vous êtes un citoyen à titre privé ou dans le cadre de vos activités professionnelles une entreprise industrielle, de services, de construction, de commerce, de transport... une institution ou une association école, université, hôpital, maison de jeunes, mouvement de jeunesse,... une ville ou une commune Participez gratuitement au Prix pour faire valoir votre savoir-faire, vos réalisations, vos efforts et vos contributions à la société de demain ! Des entreprises et institutions leaders dans les domaines de l’environnement et de l’énergie remettront 8 Prix dans le cadre d’un prestigieux événement médiatique le 2 juin 2016. Envoyez vos dossiers pour le 24 mars 2016 Information et inscription : www.eeaward.be Référence Média MAGAZINE

COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Lu dans l’E-mag UNIWAY: building business critical internet solutions since 1995 Uniway est un partenaire de choix dans la définition et le développement de vos outils informatiques. Nous identifions vos besoins et cherchons la meilleure solution tout en tenant compte des dernières avancées technologiques. C’est la « marque Bruxelles » qui est en jeu Les focus de Beci en 2016 Bienvenue au DRH Club ! Salarié vs indépendant ? 20 entreprises belges (re)découvrent le marché iranien Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag JCI célèbre 100 ans d’impact JCI Belgium célébrait le 11 décembre dernier le centenaire de la Jeune Chambre Internationale (JCI), rhabillant pour l’occasion Manneken-Pis d’un costume à son logo. JCI se concentre sur les femmes et les hommes entreprenants à vocation sociale, entre 18 et 40 ans. Les membres JCI partagent la philosophie qu’ils peuvent créer des changements positifs et améliorer le monde autour d’eux. Ils cherchent des solutions à des problèmes spécifiques dans leur voisinage immédiat. Ils entreprennent des actions locales conduisant à un impact mondial. De cette façon, ils construisent un monde meilleur. La mission de la JCI est « d'offrir des opportunités de croissance qui encouragent des jeunes personnes à créer des changements positifs. » Depuis que le mouvement JCI a commencé en 1915 aux Etats-Unis par Henry Giessenbier Jr., des millions d’autres jeunes citoyens actifs se sont rassemblés afin de créer un impact durable dans leur communauté. JCI compte à travers le monde 170.000 membres dans plus de 5.000 sections et 110 pays. En Belgique, 59 départements comptent ensemble 1.111 membres. Info : www.jci.be Contrat de travail numérique pour l’intérim Le Vice-premier ministre et ministre de l’Agenda numérique, Alexander De Croo (en photo), a signé début décembre le tout premier contrat de travail intérimaire numérique par voie électronique. Pour le ministre, ce dossier est non seulement important dans le cadre de la simplification administrative, mais il s’agit également d’un modèle de démocratisation de la digitalisation. « À partir de 2016, des centaines de milliers d’intérimaires pourront signer leurs contrats de travail par voie électronique, contrats qui seront en outre archivés électroniquement. Cela signifie pour les intérimaires beaucoup moins de tracasseries administratives », indique M. De Croo. Vous désirez en savoir plus sur nos services ainsi que la manière dont nous pourrions vous venir en aide ? N’hésitez pas à visiter notre site internet (www.uniway.be), nous contacter par téléphone au 02/713 65 00 ou encore par e-mail : info@uniway.be Forts de plus de 20 ans d’expérience, notre expertise se porte sur le développement des sites web, intranets, extranets, applications e-commerce, solutions de Content Management System (CMS), systèmes d’Entreprise Content Management (ECM), Design graphique, applications mobiles, etc. Uniway propose aussi des services de conseils et d’accompagnement dans la définition de votre stratégie. Notre professionnalisme reconnu et notre expérience sont soutenus par nos partenariats avec Microsoft, Hybris, Sitecore, Magento et Episerver. Nos spécialistes se maintiennent à la page de la veille technologique grâce aux formations régulières organisées par nos partenaires. En 2015, Uniway a fêté ses 20 ans en ouvrant un nouveau bureau à Gand. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 61

COMMUNITY NEWS Pour que cela soit possible, Federgon, la fédération des prestataires de services RH, qui représente entre autres le secteur du travail intérimaire, a créé une plate-forme spécifique en ligne réservée aux entreprises d’intérim. Grâce à celle-ci, les intérimaires pourront désormais signer leurs contrats de travail par voie électronique, sur PC, smartphone ou tablette, avec leur carte d’identité ou avec un code personnel. « Outre une simplification considérable sur le plan administratif, nous entendons aussi générer une plus grande sécurité juridique, à la fois pour les travailleurs intérimaires et pour les entreprises d’intérim », indique Ann Cattelain, Directeur du service juridique de Federgon et coordinateur du projet. « Aujourd’hui, trop peu de contrats de travail intérimaire sont signés dans les délais. Nous espérons qu’avec la nouvelle plate-forme numérique, plus de dix millions de contrats de travail seront signés par voie électronique en 2016. » Info : pr@federgon.be ; tom.meulenbergs@decroo.fed.be ESP A CE MEMBRE ID-OS, votre créateur de liens B2B ID-OS est une plateforme logicielle qui permet la gestion de tout type d’inventaire physique de manière permanente, la création et le suivi de campagnes marketing ciblées B2C ou B2B, la mise en place de services après-vente performants, la mise en œuvre d’enquêtes de satisfaction clients, la mise en ligne de mode d’emploi, brochure ou messages commerciaux avec mise à jour à distance, l’identification et /ou la géo-localisation de tout ce que vous souhaitez… ID-OS s’appuie sur une technologie qui utilise des systèmes de lectures sans consommation d’énergie (code QR, NFC, RFID) et offre un système de gestion de données relationnelles le plus souple et complet possible L’application web est accessible via le cloud mais peut être également installée et configurée sur vos propres serveurs ou encore sur un de nos serveurs installés chez vous. Toutes nos configurations sont multi-tâches, multi-rôles, multi-utilisateurs, multi-langues. Nous configurons avec vous le ou les formulaires de saisie dont votre entreprise a besoin. Nous proposons également notre système d’identification aux particuliers via notre plateforme www.id-os.com. N’hésitez pas à la consulter ! Nous recherchons des clients certes, mais également des partenaires qui voient dans notre plate-forme logicielle des opportunités de solutions à proposer à leur propre clientèle. Contactez-nous par courriel via business@ id-os.com ou par téléphone au 0489 744 441 pour toute demande d’information ou de prise de rendez-vous. ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Vous êtes membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué ! Pour tout renseignement : er@beci.be. ESP A CE MEMBRE Ichec Brussels Management School lance une nouvelle coupole de formation continue Parallèlement à son École de gestion, l'Ichec a développé depuis son origine de multiples programmes de formation continue pour adultes dans les domaines de la gestion et liés à la gestion. Afin de se réinventer pour offrir de nouvelles possibilités de développer les talents de ses clients mais aussi de ses équipes, le Groupe Ichec vient de réunir ses trois pôles historiques de formation continue sous une seule marque, Ichec Formation Continue : Ichec-Entreprises (formations en gestion pour cadres et dirigeants axées sur l'expertise de terrain et la flexibilité des formules) ; Ichec-ESSF (École Supérieure des Sciences Fiscales, formations en fiscalité qui combinent un ancrage scientifique fort et une adaptation permanente à l’actualité) et Ichec-PME (formations destinées aux entrepreneurs et patrons de PME tournées vers leurs réalités quotidiennes et leurs besoins de réseau). Ichec Formation Continue, qui bénéfice en outre d'un n’un nouveau logo, construit son avenir autour de plusieurs objectifs : se positionner comme une marque unique et forte, porteuse de promesses pour nos clients, notre équipe et nos partenaires ; proposer l'offre de formation la plus complète et la plus cohérente dans le domaine de la gestion ; développer une proposition de valeur unique centrée sur la qualité des formations et de l'expérience vécue par ses clients ; innover tant dans les thématiques des formations proposées que dans leur contenu et les méthodes pédagogiques. Info : www.ichecformationcontinue.be 62 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016

COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Airsoft Kempen SNC Rue de l'Agrafe 29 - 1070 Bruxelles Code Nace: 46496 - Commerce de gros d'articles de sport et de camping, sauf cycles 4764001 - Commerce de détail d'articles de sport, de matériel de camping (y compris les tentes) et d'articles pour autres activités de loisir 9319901 - Promotion et organisation d'événements sportifs tant pour compte propre que pour le compte de tiers del. : Dean de Winter Akwa Property SPRL Av. Louise 200 b - 1050 Bruxelles Code Nace: 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux 68204 - Location et exploitation de terrains del. : Alice Crepet Amber Charm- Bijoux d'Ambre Rue Mareyde 19 - 1150 Bruxelles del. : Olga Krzyzanowska-Olejarnik Arpec - Aide à la Réalisation de Projects Economiques SA Verte-Place 21 - 5660 Couvin Code Nace: 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Michel Degoudenne Association Belge de Graphologie - Belgische Verniging voor Grafologie - A.B.G. ASBL Av. Lieutenant Frédéric Boon 9 - 1332 Genval Code Nace: 85592 - Formation professionnelle del. : Martine Goen Baky SPRL Av. Houzeau 88 - 1180 Bruxelles Code Nace: 46389 - Commerce de gros d'autres produits alimentaires n.c.a. 46736 - Commerce de gros d'équipements sanitaires del. : Karim Kheirat Benelux Delivery SPRL Av. Van Overbeke 200 - 1083 Brussel Code Nace: 4931012 - L'exploitation d'autobus scolaires, de navettes vers les aéroports et les gares 4932002 - La location de voitures particulières avec chauffeur 5310003 - La distribution et la livraison du courrier et des colis del. : Hasan Tayib Boutique In SPRL Bd Adolphe Max 78-80 - 1000 Bruxelles Code Nace: 46423 - Commerce de gros de vêtements, autres que vêtements de travail et sous-vêtements 47712 - Commerce de détail de vêtements pour homme en magasin spécialisé del. : Manuel Bautista-Baloza Brussels DC NV Excelsiorlaan 15 - 1930 Zaventem del. : Friso Haringsma Bubble Gent NV Bijenstraat 26 - 9051 Afsnee - Gent Code Nace: 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. 53200 - Autres activités de poste et de courrier 73120 - Régie publicitaire de médias del. : Hadiel Holail Mohamed CEW & Partners SASPJ Av. Louise 250 - 1050 Bruxelles Code Nace: 69101 - Activités des avocats del. : Frederik Heylbroeck Closset Stéphane PPE Av. Adolphe Buyl 194 - 1050 Bruxelles Code Nace: 96022 - Soins de beauté 9604001 - Services liés au bien-être et confort physique fournis dans les établissements de thalassothérapie, stations thermales, bains turcs, saunas, bains de vapeur, solariums, salons de massages, etc. del. : Stéphane Closset CustomerSounds SPRL Clos Mudra 22 - 1070 Bruxelles Code Nace: 61200 - Télécommunications sans fil 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Adrien Vercaempst Hibir - Etiopian Cuisine Rue de l'Etuve 65 - 1000 Bruxelles del. : Asaminew Tessema Innov'Home SPRL Av. de Floréal 156 - 1180 Bruxelles Code Nace: 64200 - Activités des sociétés holding del. : Valérie Monfroy IPL Business SA Av. du Japon 35 - 1420 Braine-l'Alleud Code Nace: 46492 - Commerce de gros de fournitures scolaires et de bureau 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 47620 - Commerce de détail de journaux et de papeterie en magasin spécialisé del. : Véronique Croisé Kreanove SPRL Petite Av. Kersbeek 308 - 1180 Bruxelles Code Nace: 62010 - Programmation informatique 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Arnaud Trejbiez Daco Marketing & Logistic Services SPRL Rue Beeckman 53 - 1180 Bruxelles Code Nace: 47420 - Commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé 49410 - Transports routiers de fret, sauf services de déménagement 81210 - Nettoyage courant des bâtiments del. : Jelili Ossman Ouadrassi Ducat Christopher PPE Rue de Gravelines 65 - 1000 Bruxelles del. : Christopher Ducat Ecoboutic SCS Rue du Collège St-Michel 48 - 1150 Bruxelles Code Nace: 4321102 - l'installation de systèmes d'alimentation de secours (groupes électrogènes) 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 61200 - Télécommunications sans fil del. : Laurent Ducousso Eole Engineering SPRL Rue de Verdun 750 - 1130 Bruxelles Code Nace: 2711005 - Fabrication de panneaux électriques pour la récupération de chaleur solaire 2790012 - Fabrication d'autres appareils électriques de signalisation acoustique ou visuelle : sonneries, sirènes, tableaux annonciateurs, appareils avertisseurs pour la protection contre le vol ou l'incendie 2825005 - La fabrication de ventilateurs à usage non domestique del. : Jean-Philippe De Groote Exmar NV de Gerlachekaai 20 - 2000 Antwerpen Code Nace: 5020001 - Le transport par eau, régulier ou non, de personnes et de marchandises 6420012 - Détention à long terme des actions émanant de plusieurs autres entreprises classées dans différents secteurs économiques del. : Pierre Dincq Fidulex BVBA Handelsstraat 25-27 - 1930 Zaventem Code Nace: 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux 69202 - Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del. : Wilfried Boeb Flight Case- Baggage Protection & Insurance BVBA Merelsstraat 2 - 3078 Everberg Code Nace: 52230 - Services auxiliaires des transports aériens 52249 - Manutention autre que portuaire del. : Florence Azzolina Ghelamco Group Comm. VA Zwaanhofweg 10 - 8900 Ieper Code Nace: 64200 - Activités des sociétés holding 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Pascale Boulanger GL Solutions SPRL Chaussée de Drogenbos 75 - 1180 Bruxelles Code Nace: 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Gisèle Louis Namahn SPRL Rue de la Limite 21 - 1210 Bruxelles Code Nace: 46510 - Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 47410 - Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 62020 - Conseil informatique del. : Joannes Vandermeulen Oxyderma Belgium SPRL Square de Meeus 37 bte 4 - 1000 Bruxelles Code Nace: 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 46769 - Commerce de gros d'autres produits intermédiaires n.c.a. del. : Patrick Belosselsky-Belozersky Pierre Paulus SA Zoning de Biron Allée des Artisans 29 - 5590 Ciney Code Nace: 10850 - Fabrication de plats préparés 47222 - Commerce de détail de viande de gibier et de volaille en magasin spécialisé 56210 -Services des traiteurs del. : Frédéric Lambeau Pistolet Original SA Rue Joseph Stevens 24-26 - 1000 Bruxelles Code Nace: 47112 - Commerce de détail en magasin non spécialisé à prédominance alimentaire (surface de vente < 100m²) 47251 - Commerce de détail de vins et de spiritueux en magasin spécialisé 47890 - Autres commerces de détail sur éventaires et marchés del. : Valérie Lepla Réseau Financité - Réseau Financement Alternatif ASBL Rue Botanique 75 - 1210 Bruxelles Code Nace: 66300 - Gestion de fonds del. : Bernard Bayot Select HR - Brussels NV Atlantic House Excelsiorlaan - Keiberg 89 - 1930 Zaventem Code Nace: 78200 - Activités des agences de travail temporaire del. : Sophie Putman Sole Laura Rue du Prévôt 2A - 1050 Bruxelles del. : Laura Sole Swan Insights SA Bd Brand Whitlock 87 - 1200 Bruxelles Code Nace: 62020 - Conseil informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 63120 - Portails Internet del. : Jean-Philippe Schepens Uriya SPRL Rue de la Croix de Pierre 72 - 1060 Bruxelles Code Nace: 62020 - Conseil informatique 70100 - Activités des sièges sociaux 85592 - Formation professionnelle del. : Zakhia Serhani Vanparys-Candihold SA Av. Léon Grosjean 90 - 1140 Bruxelles Code Nace: 10712 - Fabrication artisanale de pain et de pâtisserie fraîche 10820 - Fabrication de cacao, de chocolat et de produits de confiserie 46360 - Commerce de gros de sucre, de chocolat et de confiserie del. : Natalya Berdikyan Vernet Group SPRL Boulevard Emile Jacqmain 16 bte 74 - 1000 Bruxelles Code Nace: 47242 - Commerce de détail de chocolat et de confiserie en magasin spécialisé del. : Valérie Goossens Via Emergence Consulting Kruiskruidlaan 6 - 3090 Overijse del. : Hortense Ndongo X-Treme Creations NV Frans Smoldersstraat 30B - 1932 Sint-Stevens-Woluwe Code Nace: 73110 - Activités des agences de publicité 77392 - Location et location-bail de tentes 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del. : Suyin Aerts Yumm'eat - Marie Laurent co/ Yasmine Al-Zuhbi Rue Meyerbeer 170 - 1180 Bruxelles del. : Marie Laurent BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 63

AGENDA Vente, marketing & Communication Management & RH, Personal improvement 13.01.2016 60’ chrono: l’impact du langage non verbal Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs 27.01.2016 60’ chrono; l’impact du langage non verbal 25 & 26.02.2016 Communication NonViolente et Médiation Droit commercial 28.01.2016 Challenge your dispute resolution strategy Mars à juillet 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt** Août à décembre 2016 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Gent** Septembre 2016 à février 2017 Cycle de formation à la médiation civile et commerciale - Bruxelles Jusqu’à juin 2016 It's Co-Solutions Time ! For Sales… Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be 06.06.2016 Optimisez votre règlement de travail, en un après-midi ! 17.06.2016 BECI HR Lunch ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Environnement, urbanisme, mobilité 11 & 13.01.2016 Smart seminars – Mobility & Logistics: be smart, keep informed 15.01.2016 Suivre et contrôler votre gestion environnementale 29.01.2016 Vos obligations légales en matière d'environnement 03.02.2016 Nouveautés et cas pratiques sur la gestion des sol pollués en RBC 26.02.2016 La communication du programme environnemental en interne et en externe 25.03.2016 Votre politique d’achats de biens et de services durables 22.04.2016 Votre politique en matière d’alimentation saine et responsable 27.05.2016 Vos bureaux du futur sans 1 € de plus : qualité de l’air, ergonomie au travail et gestion de la biodiversité ➜ Laura Rebreanu Stratégie et Gestion Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs Janvier à mars 2016 Growth Hacking : Développez vos compétences pour surfer sur la transition économique – 3 modules de 2 jours Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for the Boss Jusqu’à juin 2016 It’s Co-Solutions Time for Free Entrepreneurs 64 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 Législation sociale 21.01.2016 Elections sociales : affûtez vos crayons ! 19.02.2016 Les réseaux sociaux : pouvoirs de l'employeur et social media policy 25.02.2016 Saisies et cessions de rémunération : principes et nouveautés 2016 26.02.2016 Les plans bonus CCT 90 – Besoin d’information ou d’une mise à jour ? 11.03.2016 BECI HR Lunch 27.05.2016 Missions et fonctionnement des organes sociaux (Conseil d’entreprise et CPPT) +32 2 643 78 26 – lr@beci.be Diversité 04.02.2016 Place du culte en entreprise : entre accommodements raisonnables et intérêts de votre entreprise 08.03.2016 Gender at work : comment booster vos chiffres d’affaires grâce à une meilleure inclusion des femmes dans les équipes managériales

AGENDA 04.04.2016 Allongement du temps de carrière : contrainte ou opportunité ? Découvrez les outils de diagnostic spécifiques en matière de gestion des âges dans votre entreprise ➜ Beci’s Diversity Department +32 2 643 78 20 - bem@beci.be Transmission 23.02.2016 Aspects fiscaux : comment préparer la vente de mon entreprise 01.03.2016 Mettre en place un plan d’action commercial 17.03.2016 Optimiser la gestion financière de mon entreprise et sa valeur marchande 24.03.2016 Mettre en place un système de rémunération motivant 17.05.2016 Mettre en œuvre un plan de développement du chiffre d’affaires pour rendre mon entreprise plus attrayante 24.05.2016 Mettre en place une structure de gestion saine et efficace dans ma nouvelle entreprise 07.06.2016 Comment valoriser son entreprise et fixer le bon prix 14.06.2016 Comment me différencier de mes concurrents et proposer une offre unique de vente ➜ Erik Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be elle bénéficier du Plan Juncker et du Fonds Européen pour les Investissements Stratégiques ? 18.02.2016 Incoterms – Quels coûts et risques devez-vous couvrir ? Expert ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 19.01.2016 Speed Business Lunch 27.01.2016 12.01.2016 Incoterms – quels coûts et risques devez-vous couvrir? Débutant 22.01.2016 Comment mon entreprise peut**En néerlandais uniquement INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO AB InBev ADAM Museum AG Insurance Ageas Air Liquide Amazon Arcelor Mittal Atelier Groot Eiland Atlas Atomium Banque Nationale de Belgique BASF Bpost Brussels Beer Project Brussels Waste Network Carrefour Centre pour Entreprises en difficulté Ciel Ouvert CIT Blaton Cofinimmo CSC Enseignement Delhaize Deloitte Delta Lloyd Eatmosphere Electrabel Enterprise Europe Network Exploradis 21 ; 45 54 33 33 21 45 21 ; 45 50 21 56 21 25 21 50 44 21 39-40 56 21 32 6 21 43 32 50 21 ; 31 18 36-37 Federgon Fresh Attitude Gazelec GDF Suez Google Hôtel des Galeries HR Rail Ichec Brussels Management School ID-OS Ikea Illico Travaux Ineos Inovyn Iris Cleaning Group Izaka-Ya JCI Belgium KBC KBC Brussels Kokob La Cantina Madagasikara Manpower Mercedes Monticelli Nias NorthSeaChefs O Liban ONDRAF 61-62 58-59 31 21 45 56 21 61-62 61-62 45 58-59 25 25 31 52 61-62 21 43 52 52 52 21 21 52 58-59 50 52 21 R du Temps Randstad Belgium Regus Sappi Schneider Electric Sleep Well Youth Hostel SNCB Solvay Stanhope Brussels Starbucks STIB Sumy Systemat Take Eat Easy Tempo-Team Total Belgium Total Petrochemicals Toukoul Toyota Train Hostel UFAPEC Umicore Uniway Vintage Hotel Les B.A.-Ba du succès 04.02.2016 After Work (new place) 05.02.2016 Welcome Lunch (only new members) 01.03.2016 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be Partena Professional Proximus 43 21 ; 32 52 21 46-48 26 29 44 21 21 ; 25 44 45 21 49 58-59 46-48 21 21 21 52 21 56 6 32 61-62 56 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2016 65

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