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N° 27 - Septembre 2017 oises Mobilité & logistique 10 chantiers en rade P.32 INTERVIEWS François Bellot et Pascal Smet P.30 « Crowd logistics » : tous coursiers ? P.45 Serge Crevecoeur, de l’entreprise aux parquets de basket P.13 ISSN 2406-3738

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EDITO Bonne gouvernance ? Dans son Mémorandum 2014, puis dans son plan stratégique 2015, Beci définissait la gouvernance comme un enjeu prioritaire pour la Région bruxelloise. Il fallait, écrivions-nous, responsabiliser les acteurs et organismes publics, et garantir la bonne gouvernance. Et la gouvernance s’est effectivement imposée ces derniers mois dans l’actualité, mais pas comme nous l’espérions. Un triste scandale a emporté le bourgmestre de Bruxelles, alimentant une crise politique qui, à l’heure où nous écrivons, laisse le gouvernement régional paralysé, faute de majorité. Dans la foulée, deux partis – Ecolo et Défi, rejoints ensuite par le PS – ont énoncé une trentaine de propositions pour « rénover la politique » : décumul des mandats, plafonnement des rémunérations des mandataires publics, déclaration des éventuels conflits d’intérêt, dépolitisation des recrutements sont parmi les mesures-phares de ce plan. Thierry Willemarck, Président de BECI On ne peut qu’applaudir l’initiative, mais on nous permettra tout de même d’exprimer des doutes. D’abord, parce que ce n’est pas la première fois qu’on nous annonce une « rupture avec les pratiques du passé ». Ensuite, parce qu’en analysant les récentes affaires Publifin ou Samusocial, on s’aperçoit que ce n’est pas l’absence de règles qui est en cause mais bien le contournement de celles-ci, le défaut de contrôle et de sanctions. Enfin, parce que les mesures proposées, et qui peuvent sembler pertinentes, risquent de rater leur cible. À quoi bon vouloir « rémunérer les mandataires sur base de leur présence effective », quand, dans le cas du Samusocial, cette « présence effective » est restée invérifiable ? Qui nous garantit que « les éventuels conflits d’intérêt » seront effectivement « déclarés en début de mandat » ? Dépolitiser les recrutements ? Mais les règles existent déjà ! Et puis, pourquoi édicter tant de règles si un ministre de tutelle peut fermer les yeux sur leur non-application par des gestionnaires liés à son parti ? Oui, il faut de la transparence dans la gestion des affaires publiques. Il faut traquer les conflits d’intérêt – et pas seulement pour les mandataires élus, mais aussi pour les membres de leurs cabinets, dont certains sont parfois administrateurs d’OIP, d’intercommunales ou d’ASBL subsidiées, dans la compétence de leur ministre. Estce bien normal ? L’un des meilleurs moyens pour prévenir de tels conflits d’intérêts, c’est d’ouvrir les conseils d’administration de ces structures à des mandataires indépendants et apolitiques. Or, force est de le constater : dans certains OIP, dans certaines intercommunales ou ASBL parapubliques, les organes de gestion restent particulièrement « fermés ». Aussi longtemps que l’on n’aura pas attaqué ce chantier-là, on s’exposera à d’autres scandales – et il faudra lancer de nouveaux appels à la « bonne gouvernance ». BECI - Bruxelles métropole - juin 2017 1

SOMMAIRE 4 News 8 9 Social media BECI online CHAMBRE DE COMMERCE & Think Tank 10 Trop is te veel ! 13 Serge Crevecoeur : de l’entreprise aux parquets de basket 16 Pour ou contre des limites aux manifestations à Bruxelles ? International 18 L’immobilier bruxellois, prêt pour le Brexit 20 À la rencontre de l’Iran 22 Brussels Best Exporters : ERTMS Solutions 23 Brussels Best Exporters : SatADSL 24 Trop beau pour être vrai ? 26 Marchés publics : ce qui change 27 Oser l’Afrique et entreprendre dans l’espace Ohada Topic : mobilité & logistique 29 La mobilité à Bruxelles en bref 30 Pascal Smet : vers un « shift de mobilité » 31 François Bellot : pragmatique et efficace 32 Dix chantiers en rade 40 Avec Good Move, Bruxelles doit passer à la vitesse supérieure 45 « Crowd logistics » : tous coursiers ? 49 En route vers un Port Center bruxellois ? Focus : énergie 52 Coworking : davantage que de simples bureaux partagés Entreprendre 59 Transition : eaux usées et chaleur 60 Photovoltaïque : quels investissements pour quels bénéfices ? 62 Starter : J’ai retourné la robe de ma mère ! 63 Pour la déductibilité fiscale des frais de restaurant Membre de Community 64 BrusselsLife : tout ce qu’il faut voir et savoir à Bruxelles 68 L’actualité BECI en photos 72 Demandes d’admission 75 Agenda 76 Index BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles métropole N° 27 – Septembre 2017 Au mois d’octobre : Enseignement & formation Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Ont collaboré à ce numéro : Johan Debière, Didier Dekeyser, Vincent Delannoy, Arnaud Houet, Gaëlle Hoogsteyn, Madimba Kadima-Nzuji, Julien Ide, Victor Lepoutre, Laura Rebreanu, Guy Van den Noortgate, Peter Van Dyck et Morgan Van Cleven. Production Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be - T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – asc@beci.be Membership Émilie Croin – T +32 2 643 78 08 ecr@beci.be 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER

Assurance Soins Ambulatoires d’AXA L’assurance santé qui permet de couvrir les frais médicaux courants de vos employés, tout au long de l’année. On ne se rend pas chez le médecin ou le dentiste par plaisir. Ces démarches sont souvent liées à des petits soucis de santé qui peuvent être synonyme de craintes mais surtout de gouffre financier pour la famille. Avec l’assurance soins ambulatoires d’AXA vous avez à votre disposition une offre qui vous permet de garantir à vos employés une couverture complète. Ils pourront, grâce à vous et AXA régler leurs petits tracas de santé en toute sérénité. Le saviez-vous ? Les frais moyens à charge du patient pour les soins ambulatoires hors hospitalisation s’élèvent annuellement à 536 euros par personne. Le belge consulte en moyenne un médecin 10 fois par an. 50% de la population belge prend chaque jour un médicament sur prescription. Les soins ambulatoires, qu’est-ce que c’est ? En cas de souci de santé, certains traitements sont dit ambulatoires : il s’agit de traitements qui ne nécessitent pas une hospitalisation mais qui peuvent toutefois avoir un impact important sur votre budget. Honoraires des médecins, médicaments, séances kiné ou encore traitements chez le dentiste, prothèses dentaires, lunettes sont des exemples de soins ambulatoires. Pourquoi offrir une assurance soins ambulatoires à vos employés ? „ Certains médicaments doivent être pris pour une longue période et la plupart des traitements chez le kiné se limitent rarement à une seule séance. Choisir l’assurance soins ambulatoires d’AXA, c’est offrir à vos employés une protection contre ces frais médicaux tout long de l’année. „ Cette couverture permet à vos employés de maîtriser leur budget et d’être plus sereins. „ L’employé a la possibilité d’assurer toute sa famille au même tarif avantageux dont vous bénéficiez. „ L’employé peut gérer l’envoi de ses frais en toute autonomie via la plateforme en ligne Dail Healthcare. „ Vos employés n’auront pas de stage d’attente ni de formalités médicales avant de pouvoir bénéficier du premier remboursement pour leurs soins ambulatoires. Comment l’offre est-elle construite ? L’offre de base couvre les soins dentaires. A tout âge la santé des dents peut être une grande source de soucis. L’assurance maladie légale n’intervient pas toujours ou en partie. Le report de ces soins ne fait souvent qu’aggraver un problème qui deviendra plus douloureux et couteux par la suite. Besoin de plus d’info ? Découvrez la vidéo explicative du produit ici AXA Belgium, S.A. d’assurances agréée sous le n° 0039 pour pratiquer les branches vie et non-vie (A.R. 04-07-1979, M.B. 14-07-1979) Siège social : boulevard du Souverain 25 - B-1170 Bruxelles (Belgique) Internet : www.axa.be - Tél. : 02 678 61 11 - Fax : 02 678 93 40 N° BCE : TVA BE 0404.483.367 RPM Bruxelles 7.06.6056- 0217 - E.R.: G. Uytterhoeven , AXA Belgium sa, Bld du Souverain 25 - 1170 Bruxelles L’offre étendue couvre en plus des soins dentaires, les frais optiques et les autres soins ambulatoires. Avec une famille, le nombre de ces frais peut devenir conséquent. Grâce à cette offre, vous contribuer au bien-être de vos employés et de leur portefeuille. www.axa.be €

www.ekla.brussels APARTMENTS / STUDIOS / PENTHOUSES vanaf / à partir de 119.000 € NEWS La loi sur le travail intérimaire a 30 ans NOA REAL ESTATE T 02 344 44 22 info@noa-re.be Il y a trente ans était votée la loi définitive sur le travail intérimaire, comme le rappelle Federgon, la fédération des prestataires de services RH, qui représente entre autres le secteur du travail intérimaire. Cette loi régit notamment les relations juridiques, les motifs et la durée des missions d’intérim. En vertu de la protection offerte par la loi, les travailleurs intérimaires bénéficient du même statut social et des mêmes avantages sociaux que les autres travailleurs en ce qui concerne le pécule de vacances, la pension ou le droit aux allocations familiales. Herwig Muyldermans CBRE T 0472 65 80 84 belgium.residential@cbre.com Cinq (bonnes) raisons de craquer pour un copywriter (et en particulier pour Des Idées Aux Mots) Offrir du contenu à vos clients et de la substance à votre marque. Différenciez-vous, fidélisez et gagnez en pouvoir de séduction. Diversifier votre contenu en fonction de la cible et du support. Parlez aux bonnes personnes, sur le bon support. Gagner en impact et convaincre vos interlocuteurs. Nourrissez une vraie conversation avec vos clients. Diffuser des textes clairs, précis et de qualité. Gagnez en sérénité et retournez à votre core-business. Traduire vos idées avec pertinence et efficacité. Proposez une communication ciblée et opérante. Des questions ? www.diam.brussels ou christophe@diam.brussels « En trente ans, le travail intérimaire est devenu un adulte responsable », constate Herwig Muyldermans, directeur général de Federgon. « Le travail intérimaire est un instrument du marché du travail à part entière. En tant que partenaires des pouvoirs publics, des entreprises et des demandeurs d’emploi, les entreprises d’intérim apportent une contribution réelle au marché du travail. À l’heure où la flexibilité prend de plus en plus d’importance, le travail intérimaire reste pour les entreprises une forme de flexibilité légalement régulée. Les bases de cette régulation ont été posées voici trente ans. » « Aujourd’hui, nous tenons à profiter de l’occasion pour remercier tout particulièrement les consultants et consultantes en intérim qui s’impliquent au quotidien dans leur travail, ainsi que les centaines de milliers d’intérimaires qui font confiance au système de l’intérim pour construire et développer leur carrière ou lui donner une orientation nouvelle », conclut Herwig Muyldermans. Info : www.federgon.be Au cours de ces trente années, le secteur a connu une très grande évolution. En 1987, on dénombrait 107.707 intérimaires au travail (= 19.889 ETP). Trente ans plus tard, ce sont 652.338 intérimaires (109.399 ETP) qui trouvent le chemin du marché du travail par le biais de l’intérim. Le travail intérimaire est le principal canal de recrutement, et il constitue pour de nombreux intérimaires un tremplin vers un emploi plus durable. Pour les groupes à risque aussi, le travail intérimaire est une passerelle qui permet d’accéder plus facilement au marché du travail, et le système de l’intérim ouvre des portes qui sinon restent souvent fermées.

COMMUNITY NEWS Mmmm... guimauves Une part d’enfance et de douceur dans vos cadeaux business ? Le confiseur BelgoSweet, spécialiste des friandises personnalisées, lance une délicieuse surprise sous forme de marshmallows imprimés avec logo, présentés en vrac, emballés individuellement ou dans une boîte-cadeau. « J’ai été très impressionnée par la culture, la vision et la croissance rapide d’Efficy », affirme Mme De Haeck. « Je suis convaincue qu’Efficy n’est qu’au début de son aventure européenne et je suis heureuse de pouvoir en faire partie. » La nomination de Mme De Haeck s’inscrit également dans une stratégie plus large visant à féminiser l’effectif d’Efficy. Entre 2017 et 2020, la moitié des nouvelles recrues devront être des femmes. « À travers notre plan ‘Women in IT’, nous entendons remédier à la sousreprésentation des femmes dans notre secteur. Avec une figure de proue telle que Dina De Haeck, jouissant d’une telle crédibilité, nous ne pouvons qu’attirer davantage de femmes », conclut le CEO d’Efficy, Cédric Pierrard. Info : www.efficy.com ESP A CE MEMBRE Les guimauves trouvent leur origine dans une plante, l’althea officinalis, dont les Égyptiens utilisaient le jus des fleurs pour faire des friandises. Les Grecs et les Romains, à leur tour, en ont fait un usage médicinal pour soulager les maux de gorge. Aujourd’hui, BelgoSweet peut même y imprimer votre logo ! Info : www.belgosweet.be Dina De Haeck, nouvelle présidente d’Efficy Dina De Haeck, CEO de Syneton et présidente de l’association Vlerick IMBA Alumni, est la nouvelle présidente du Conseil d’administration d’Efficy SA, le spécialiste belge du CRM. Cette annonce coïncide avec l’ouverture du nouveau bureau d’Efficy à Gand, s’inscrivant dans la stratégie d’expansion d’Efficy en Flandre. Efficy souhaite par ailleurs remédier à la sous-représentation des femmes dans le secteur à travers son plan « Women in IT ». Dina De Haeck succède à Nicolas Pigerol. Elle est aussi, depuis cette année, CEO de Syneton. Établie à Bornem, cette entreprise fournit des services aux PME et organisations qui souhaitent optimiser l’organisation de leur administration. Mme De Haeck a débuté sa carrière chez Pfizer en 2001, avant de devenir COO d’Arseus Dental & Medical 10 ans plus tard, puis directrice générale de Eurofins Central Laboratory en 2015. Dina De Haeck Be Angels, le réseau d’accompagnement des entreprises en phase d’amorçage Be Angels rapproche des entrepreneurs à la recherche d’accompagnement et de moyens financiers et des investisseurs privés, Business Angels, prêts à investir dans des entreprises prometteuses. Le réseau compte plus de 200 membres. Les sociétés peuvent chercher à financer différents stades de leur développement : lancement de leurs activités, croissance, reprise d’activités. Les Business Angels apportent souvent bien plus que du capital : de l’expertise, un carnet d’adresses et l’expérience des affaires. La présence d’un investisseur expérimenté, ayant le recul nécessaire, tout en étant intéressé à la réussite de l’entreprise, peut contribuer à améliorer la prise de décision et donc le développement de l’entreprise. La valeur ajoutée de Be Angels réside non seulement dans la mise en contact d’entrepreneurs avec des acteurs autres que les acteurs classiques des marchés des capitaux (les banques, les venture capitalists, les organismes de soutien nationaux ou régionaux) mais également dans les services exclusifs d’accompagnement qui sont proposés tant aux entrepreneurs qu’aux investisseurs. Be Angels Bruxelles Margaux Evenepoel : margaux.evenepoel@beangels.be, tél. : 010 77 03 70 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 5 © Syneton

COMMUNITY NEWS La PME industrielle garde une brique dans le ventre Expert en immobilier d’entreprise, Structura.biz a sondé les intentions d’achat ou de déménagement sur le marché belge des PME industrielles. Près de 150 dirigeants d’entreprise du centre de Bruxelles, de la périphérie bruxelloise et du « losange flamand » (AnversGand-Louvain-Bruxelles) ont été interrogés, dont 38 % de locataires et 62 % de propriétaires. Il en ressort que la PME industrielle belge a plus que jamais une brique dans le ventre. 51 % des propriétaires ont financé leur bien avec leurs fonds propres, ce qui semblerait indiquer qu’ils croient au potentiel de création de valeur de leur bien. Les locataires sont d’autant plus prompts à déménager que les propriétaires ne le sont pas. Davantage encore qu’en 2016, les locataires sont plus sensibles au prix que les propriétaires : ils louent pour des raisons financières (42 %) ; ils veulent déménager en vue d’investir dans un bien qui leur appartienne (36 %) ; le critère du prix (71%) joue un rôle absolument décisif dans le choix de déménager, suivi par celui de l’emplacement (61 %). Pour les propriétaires comme pour les locataires, l’emplacement demeure le premier critère d’acquisition d’un bien, et plus particulièrement l’accessibilité des collaborateurs. Info : www.structura.biz Un logiciel pour l’égalité salariale hommes-femmes dans l’entreprise YoumanCapital, société bruxelloise d’édition de logiciels de gestion des ressources humaines, a récemment lancé le Reward Advisory Tool. Une application SaaS qui permet d’objectiver les augmentations salariales des collaborateurs des entreprises, petites ou grandes, et cela en respectant leurs contraintes budgétaires. Elle fonctionne à partir d’un algorithme développé avec le monde universitaire de manière à n’utiliser que des critères objectifs, documentés et anonymes. COUPON FOR A FREE LUNCH WITH OUR CLIENT SERVICE DIRECTOR ANGELO CALLANT 02 733 32 22 CORPORATE COMMUNICATIONS shortcut.be « La loi, qui pourrait être d’application en Islande en 2020, obligera les entreprises des secteurs public et privé à appliquer un traitement salarial égalitaire entre les hommes et les femmes fournissant un travail de même valeur. Et c’est une très bonne chose », souligne Reggy-Charles Degen, Managing Partner chez YoumanCapital, « sans compter que les sociétés employant au moins 25 personnes devront obtenir une certification attestant qu’une telle politique égalitaire est bel et bien opérationnelle chez elles. » « Le logiciel de YoumanCapital, qui va dans le sens du projet de loi islandais, répond aux attentes des organisations soucieuses de mettre en place une politique salariale équitable. Cela passe par des critères objectifs et une nécessaire transparence pouvant être audités par des contrôleurs internes ou externes. C’est donc un outil à considérer pour assurer une égalité de traitement entre les femmes et les hommes, même s’il ne peut prendre en compte les idées préconçues que nous pouvons tous avoir quand il est question du genre des personnes (le biais de genre) », commente Isabella Lenarduzzi, fondatrice de Jump, qui promeut l’émancipation professionnelle des femmes. À ce jour, le logiciel de YoumanCapital gère les augmentations de salariés en Belgique, mais également dans 6 autres pays d’Europe. Son déploiement est prévu sur les autres continents dans le courant de l’année 2017. Info : www.thehrframework.com

COMMUNITY NEWS Un deuxième véhicule électrique pour Audi Brussels L’usine Audi de Forest, qui produira à partir de 2018 le SUV e-tron, premier véhicule 100 % électrique d’Audi, a également obtenu la production d’un deuxième modèle, l’Audi e-tron Sportback, dont la production débutera l’année suivante, en 2019. Avec ce modèle Sportback, la marque aux anneaux enrichit son offre tout en renforçant sa position concurrentielle dans un segment d’avenir. « Audi prouve à quel point elle mise sur l’électromobilité. Ce deuxième véhicule électrique permettra d’optimiser les capacités de ESP A CE MEMBRE Business Doctors s’implante pour la première fois en Europe continentale Avec plus de 30 ans d’expérience financière et commerciale acquise auprès de filiales à taille humaine de grands groupes internationaux tels que Colgate-Palmolive, Orangina Schweppes et ACNielsen, Aslam Bakkali a décidé de relever le défi. « J’ai rejoint ce production du site de Bruxelles », affirme Hubert Walt, membre du directoire et responsable de la production et de la logistique. Le concept e-tron Sportback a été présenté début 2017 au Salon de Shanghai. Ce modèle polyvalent est un véhicule électrique grand tourisme d’une puissance de 320 CV. L’attribution d’un deuxième modèle électrique au site de Bruxelles fait suite à des négociations fructueuses portant sur la flexibilité et la sécurité d’emploi jusqu’en 2020. Outre l’aménagement des temps de pause, la direction de l’usine et les syndicats se sont accordés sur un allongement temporaire du temps de travail des équipes en soirée pour assurer la production de l’Audi A1 en 2017. En 2018, les volumes supplémentaires d’Audi A1 seront absorbés par l’aménagement des temps de pause ainsi que par un régime de travail temporairement adapté. « Nous nous réjouissons qu’une approche commune entre la direction de l’usine, les cadres, les partenaires sociaux et le personnel, ait permis d’amener un deuxième modèle à Bruxelles et d’assurer de l’emploi à long terme en Belgique », a déclaré Patrick Danau, directeur général technique et logistique. Info : www.fr.audi.be réseau de soutien dédié exclusivement à l’accompagnement des petites et moyennes entreprises, afin de mettre toute ma passion, mon enthousiasme et mon énergie au service leurs dirigeants. » « Chaque histoire est unique et chaque problématique spécifique. Business Doctors apporte cette expertise objective, pragmatique et sur-mesure afin que les chefs d’entreprises ambitieux puissent réfléchir à leurs aspirations avec le recul nécessaire et ainsi redéfinir leurs objectifs. Ce qui est excitant, c’est notre participation active à la mise en œuvre des recommandations garante de leurs réalisations que ce soit en termes de croissance, d’équilibre vie privée/vie professionnelle ou encore de cession/transmission de leur entreprise. » aslam.bakkali@businessdoctors.be Top COMPETENCE RAPIDLY at your disposal Néos Interim Management Av Jules Césarlaan 9 B 1150 Bruxelles didier.woitrin@neosim.be www.neosim.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 7

COMMUNITY BECI ONLINE Social Media L’EPFC (Enseignement de Promotion et de Formation Continue), dont la Chambre de Commerce de Bruxelles est partie prenante, centralise ses activités dans le quartier Madou. Info : www.epfc.eu « La récente annonce de l’abandon de la taxe sur les pylônes, les mâts et les antennes par le gouvernement bruxellois constitue un pas dans la bonne direction », analyse Olivier Willocx, administrateur délégué de Beci. « Il s’agit d’une mesure de bon sens, qui contribuera au développement des réseaux mobiles, au profit de tous. » 12 Nouvelle date, nouveau lieu mais toujours le même plaisir pour ce rendez-vous immanquable de la saison business : la 12e édition du Beci Golf Trophy ! Inscriptions : www.500.be/fr/events La discrimination est inadmissible mais, pour les organisations d’employeurs, l’introduction de mystery calls envisagée par le ministre bruxellois de l’Emploi n’est pas une solution : on ne s’attaque pas aux causes en combattant les conséquences de la discrimination. C’est pourquoi la FEB, Unizo, Voka, UCM, UWE, Unisoc, Beci et Agrofront ont élaboré un plan d’action collectif, misant sur la sensibilisation, l’information, l’offre d’expertise et l’implication des entreprises. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 8 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017

COMMUNITY BECI ONLINE Dans votre newsletter de juin F.A.I.L. First Attempt In Learning. La faillite n’est pas forcément un échec : c’est d’abord un apprentissage et l’occasion de se relancer, plus fort et mieux armé. Le programme reStart aide les entrepreneurs faillis à prendre un nouveau départ. Info : www.facebook.com/ becirestart Même si vous n’exportez pas, des contrefaçons de vos produits circulent peut-être sur les sites d’e-commerce. Avez-vous déjà essayé de les tracer ? Faites l’essai : Enterprise Europe Network vous guide en 8 étapes. Info : http://www.brusselsnetwork.be/advisory-support-m En tant qu’entrepreneur, vous faites face à de multiples frais liés à votre activité. Savez-vous que certains de ces frais sont entièrement ou partiellement déductibles fiscalement ? Grâce à notre tableau récapitulatif simplifié, identifiez-les rapidement avant le dépôt de votre déclaration ISOC. Info : www.beci.be > services > je développe > droit commercial et des sociétés BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 9

THINK TANK J’ai besoin de camions, mais pas dans ma rue ! À Bruxelles, tout le monde est compétent, mais personne n’est responsable. Dixit Pascal Smet. Un constat qui sent le vécu. Complétez cette citation par celle de Karel De Gucht – «La Belgique est une conférence diplomatique permanente » – et vous obtenez la mesure exacte de la difficulté de faire avancer certains dossiers : RER, survol de Bruxelles, mobilité interrégionale… Précisément, pour être une Région « encerclée » par les deux autres, Bruxelles présente des défis de mobilité interrégionale particulièrement complexes. Prenons le cas d’une entreprise de démolition installée dans le Brabant flamand et qui opère à Bruxelles. Le chemin le plus court passe par Vilvorde. Mais les habitants voudraient que la vitesse des véhicules en passage soit diminuée et contrôlée. La solution proposée par la commune et la province : l’établissement d’un itinéraire pour camions qui contourne Vilvorde. Pour Vilvorde et ses habitants, le problème est reporté sur les autres. Il n’est pas résolu, mais simplement déplacé et même amplifié. Résultat : les camions passent par Machelen, le boulevard de la Woluwe et Evere. Pour éviter 30 habitations à Vilvorde à la hauteur de la chaussée de Bruxelles, le charroi est détourné vers la chaussée de Haecht et ses 1.000 habitations ! De plus, les camions qui arrivent ainsi à Bruxelles manquent de place pour manœuvrer et restent bloqués. La solution n’est pas viable. Et les gravats des chantiers à Bruxelles, alors ? On les laisse sur place ? Des solutions sont possibles, évidemment. Mais si chaque niveau de pouvoir ne considère que son point de vue et ses électeurs, sans penser à l’intérêt collectif, la situation reste inextricable. La Région flamande peut répondre : ce n’est pas mon problème. La Région bruxelloise, idem. La commune de Vilvorde, idem. Le Brabant flamand, idem. Comment débloquer la situation ? Je règle ton problème et, en échange, tu règles le mien ? Karel De Gucht a vu juste : la Belgique est une conférence diplomatique permanente. B. Russel Assemblée générale BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au Cercle de Lorraine, Place Poelaert 6 à 1000 Bruxelles le mercredi 18 octobre 2017 à 16h30. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 5 octobre 2016 • Rapport du Conseil d’Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l’exercice 2016-2017 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2017-2018 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire-réviseur • Nomination du Conseil d’Administration • Nomination du Commissaire-réviseur • Allocution du Président • Attribution de la Médaille de BECI Thierry Willemarck Président 10 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Assemblée générale BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l’Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra au Cercle de Lorraine, Place Poelaert 6 à 1000 Bruxelles le mercredi 18 octobre 2017 à 17 heures. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 5 octobre 2016 • Rapport du Conseil d’Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l’exercice 2016-2017 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2017-2018 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur • Nominations statutaires • Démission et nomination du Commissaire-réviseur • Allocution du Président Thierry Willemarck Président Trop is teveel

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L’INVITÉ Serge Crevecoeur : au dribble, entre les mondes de l’entreprise et du basket À l’heure du départ vers l’Élan Béarnais, club de basket français qu’il coachera cette saison, Serge Crevecoeur est revenu sur son succès avec le Brussels Basket, qu’il aura mené jusqu’à la finale des play-offs du championnat de Belgique. Sa recette managériale, cet ancien banquier l’a puisée dans le monde de l’entreprise. Interview par Victor Lepoutre Bruxelles Métropole : Quel est votre bilan du succès du Brussels Basket en 2017 ? Serge Crevecoeur : Nous sommes évidemment très heureux et très fiers de ce que nous avons accompli. Avec notre première participation à une coupe d’Europe, la FIBA Europe Cup, et notre victoire historique à Benfica, je crois que sur trois plans différents, nous avons écrit l’histoire du club. Première victoire en Coupe d’Europe, demi-finale de Coupe de Belgique et finale du championnat de Belgique ! J’ai été coach du club pendant neuf ans ; au début, nous étions en division 3, donc on peut dire que nous venons d’assez loin. Il sera difficile pour l’équipe d’atteindre ce niveau l’année prochaine car le Brussels Basket a l’un des plus petits budgets de la division, et les transferts effectués par Charleroi et par Anvers promettent une saison très solide. Est-ce la raison de votre départ à Pau ? Non. Entraîner Pau-Orthez pendant deux ans, c’est une chance incroyable pour moi. C’est un grand club avec un stade de 8.000 places et une affluence de 6.000 personnes en moyenne. Ils m’ont sélectionné parmi 50 candidats… Ce fut une décision très dure à prendre, mais c’est un réel pas en avant pour moi : aucun coach belge n’a jamais été dans un club français de cette taille, et je ne voulais pas avoir de regrets. Mais tout le monde est très content pour moi au Brussels ! C’est Laurent Monier, mon assistant coach, qui me succédera. Tout se passera très bien, j’en suis sûr. Le Brussels Basket est-il devenu un ambassadeur de Bruxelles après la réussite de cette année ? On a senti un vrai engouement populaire en Belgique et même à l’étranger, un peu en France, un peu en Espagne, où les gens nous ont suivi. Ici à Bruxelles, cela a été très important, on le ressent via les commentaires des gens mais aussi ceux des ministres, et notamment du ministre Van Hengel (en charge des relations extérieures, ndlr). Son cabinet nous a adressé un super mail de félicitations en rapport avec tout ce que nous représentons pour l’image de Bruxelles. Idem pour la Ville de Bruxelles : le nouveau bourgmestre m’a envoyé plusieurs messages, ainsi que l’échevin des sports ; on a vraiment senti une fierté de la part des officiels. De plus en plus, le Brussels Basket est représenté comme le club de toute la Région bruxelloise. Cela se voit aussi via les événements que l’on a organisés, et notamment le Wilink Game, un match (organisé avec le soutien du BECI, ndlr) que l’on a délocalisé à Forest National en 2016 et au Palais 12 en 2017, où l’on a rassemblé près de 7.000 spectateurs à chaque fois. C’est aussi une grande fierté. Et il est important pour l’image dynamique et active de Bruxelles d’avoir des représentants comme nous au basket et Anderlecht en football, qui font partie des sports les plus pratiqués en Belgique. Que faisiez-vous avant d’être coach ? J’ai commencé ma carrière à la BBL début 1995 et j’y suis resté dix ans, dont les trois dernières années à BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 13 © Reporters

THINK TANK Amsterdam. J’étais responsable de la gestion du portefeuille crédit de la banque. Puis j’ai travaillé pour la deuxième plus grande banque allemande, HypoVereinsbank à Munich, rachetée ensuite par Unicredit. J’ai terminé ma carrière à Londres. C’était l’époque de la crise bancaire, en juin 2007. J’ai vraiment eu l’impression de ramasser un tsunami en pleine figure, c’était très dur ! Fin 2009, début 2010, j’ai pris la décision d’arrêter et de rentrer à Bruxelles. Le ressort était cassé. Le basket, Je pense que le monde de l’entreprise devrait davantage faire appel à des sportifs de haut niveau, car ils ont des qualités mentales de battants. c’est toute ma vie : mon père était coach en division 1 et coach assistant de l’équipe nationale belge. Donc je suis né avec un ballon de basket dans les mains. Lorsque j’étais à Munich, je faisais des allers-retours tous les week-ends pour entraîner le Royal Linthout à Woluwe Saint-Lambert. J’ai pris beaucoup de plaisir dans ma carrière bancaire, mais voilà, j’avais envie de faire autre chose. Et grâce au président De Kendelaer, qui chaque année a continué à développer ce club jusqu’à une certaine professionnalisation de tous les postes, j’ai petit à petit progressé vers un temps plein. Est-ce qu’on gère une équipe de basket comme on gère une entreprise ? Oui, il y a énormément de parallèles, même si ce n’est pas tout à fait la même chose par rapport aux profils des gens avec qui je travaillais dans le domaine bancaire. Mais cela n’a rien de péjoratif pour les joueurs. Après tout, j’utilise avec eux beaucoup de techniques de management que j’utilisais aussi dans la banque. Savoir quels sont les objectifs de l’équipe pour la saison à venir, ce qu’il faut faire pour y arriver au niveau collectif et pour chaque joueur en individuel : j’utilise plein de choses que j’ai apprises en entreprise, c’est clair. Y a-t-il des valeurs communes entre une équipe de basket et une entreprise ? Oui, bien sûr. Il y a d’abord l’humilité, le travail, faire passer l’équipe avant soi… Il faut trouver le moyen de faire adhérer les joueurs à l’objectif qu’on a défini ensemble. C’est pour ça qu’ils doivent participer activement à l’élaboration de cet objectif commun. Il faut aussi trouver un moyen pour qu’en même temps le joueur soit satisfait individuellement et atteigne ses objectifs personnels pour progresser dans sa carrière, tout en respectant ceux que l’on a définis en groupe. Il faut donc être attentif tous les jours. C’est comme en entreprise : on respecte les employés, on leur donne de vraies responsabilités et des objectifs à atteindre. J’ai des entretiens individuels avec chacun de mes joueurs toutes les semaines. C’est 14 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 souvent basé sur la vidéo. Au début de la saison, je définis le rôle de chaque joueur en tête à tête, les points que chacun souhaite développer dans son jeu. Je confronte ça avec ma propre vision des choses et, souvent, il n’y a aucune différence. Quels sont les points de rencontre entre le monde du sport et celui de l’entreprise à Bruxelles ? Le premier, c’est l’hospitalité, les VIP. On a développé un « club affaires » au sein du Brussels Basket. Les mondes du sport et des affaires sont appelés à se rencontrer tout le temps car il n’y a rien d’autre que le sport qui suscite autant d’émotion auprès des gens. La musique, la culture ou l’art véhiculent des émotions fortes, c’est sûr, mais nous, on donne aussi du plaisir aux gens. Nous avons beaucoup de conventions de sponsoring par lesquelles les entreprises peuvent faire partie du club. Au basket, les joueurs sont aussi très accessibles, les partenaires ont donc un lien privilégié avec eux. Nous élaborons des conventions de sponsoring sur mesure en fonction du budget du partenaire souhaite mettre, on lui fournit des repas, des entrées, de la visibilité, aussi bien en salle que hors salle. De la visibilité aussi sur les réseaux sociaux : nous sommes le deuxième club belge en termes de likes sur Facebook, le premier en termes de followers sur Instagram et nous faisons du fan engagement pour les mettre en valeur en ligne. Nous aimerions avoir plus de partenaires, mais il nous

THINK TANK Il est important pour l’image dynamique et active de Bruxelles d’avoir des représentants comme le Brussels Basket et Anderlecht en football. manque des infrastructures et notamment des loges. C’est là que beaucoup d’accords business sont conclus. Pour avoir de plus gros sponsors, il faut que nous soyons en mesure de les accueillir. Au niveau sportif également, il nous faudra de meilleures infrastructures. Je ne veux pas jeter la pierre aux politiques, ils nous soutiennent déjà beaucoup ; c’est à nous également d’aller convaincre des investisseurs privés. Mais je pense que nous sommes maintenant arrivés à un consensus pour la construction d’une nouvelle salle. Elle arrivera, je l’espère dans trois ou quatre ans. Que fait un joueur de basket à la fin de sa carrière ? Est-il le bienvenu en entreprise ? Un basketteur joue jusqu’à 35 ou 40 ans. Beaucoup de sportifs essayent de rester dans leur sport, de devenir entraîneur, manager de club ou agent de joueur. Après, certains font complètement autre chose, mais ce qui est sûr c’est que, dans le basket belge, même après une belle carrière, il faut quand même aller travailler. Je pense que le monde de l’entreprise devrait davantage faire appel à des sportifs de haut niveau, car ils ont des qualités mentales de battants, qui sont tout à fait applicables au monde de l’entreprise. Pour certains sportifs, le retour sur le marché du travail est difficile. Lorsqu’on leur a demandé de se concentrer sur eux-mêmes pendant vingt ans, ils ont du mal à se reconnecter au monde du travail. L’Adeps et le Bloso ont naturellement un rôle à jouer, mais le monde de l’entreprise aussi, sans doute. ● un outil simple et performant pour une gestion efficace de vos conteneurs mobiles découvrez EASY WASTE ainsi que nos nombreuses solutions pour la gestion de vos déchets sur www.suezbelgium.be vvo oss ddéchhets ssu u r éc www.suww.su tel: 0800 90 789 www.suezbelgium.be/easy-waste

THINK TANK POUR OU CONTRE Des limites aux manifestations à Bruxelles ? 898 manifestations ont battu les pavés bruxellois en 2016. Leur prolifération affecte l’économie locale et la liberté de mouvement des riverains. Des voix s’élèvent aujourd’hui en faveur d’une réglementation plus stricte. Peut-on par exemple limiter les plages horaires et les parcours ? Faut-il interdire la présence de véhicules dans les cortèges ? Peter Van Dyck Freddy Neyts, président de la LVZ (Fédération libérale des Indépendants) de la RBC et de l’Open VLD Brussel Chaque année, une centaine de manifestations font défiler des dizaines de milliers de personnes de Bruxelles Nord à Bruxelles Midi via les boulevards du centre. Les commerçants locaux et les navetteurs trinquent. À chaque fois, la police déconseille de se rendre à Bruxelles en voiture. Les clients et les travailleurs se font donc rares, au détriment de notre économie. Je plaide pour une étude approfondie des dommages économiques qu’infligent les manifestations. Nous devrions aussi réfléchir avec des juristes et les organisations sociales à une éventuelle taxe de manifestation par laquelle chaque manifestant allégerait les coûts de sécurisation et de nettoyage. La visite du président Trump a donné lieu à des mesures exceptionnelles, notamment une zone neutre, interdite aux manifestants. Pourquoi ne pas prévoir systématiquement de telles dispositions ? Par ailleurs, les organisateurs pourraient opter pour une manifestation « indoor » ; cela n’entraverait en rien le rôle des médias en tant que porte-voix du message des manifestants. En fin de compte, c’est le but. Je prône en outre une limitation de la durée des actions de protestation. Et une limitation du nombre de manifestations dans chaque commune doit être envisageable. L’Unizo propose de n’autoriser les manifestations que le dimanche. Cela ne nous semble pas une bonne idée. Les Bruxellois et les touristes doivent pouvoir se déplacer librement durant le week-end. Et puis, pourquoi concentrer toutes les manifestations à Bruxelles ? Elles pourraient s’exprimer plus souvent à Anvers ou Liège. Soyons clair : en tant que démocrate, je suis le premier à défendre le droit de manifester. Il n’empêche : j’estime que le bourgmestre et la police doivent imposer des règles qui limitent les désagréments pour les citoyens. Pourquoi ne pas exiger que les manifestations se fassent exclusivement à pied ? Des cortèges comportant des tracteurs, des taxis ou des camions qui paralysent tout le trafic, voilà des situations que nous ne pouvons plus tolérer. 16 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Guy Depraetere, secrétaire général de l’Algemeen Boerensyndicaat (syndicat des agriculteurs) Il faut reconnaître, en démocratie, le droit au peuple de s’exprimer. Alors qu’en Turquie, la démocratie est compromise, l’Europe doit continuer à donner l’exemple. Si on nous oblige à nous faire entendre à Anvers ou à Charleroi, c’est là que nous provoquerons des nuisances. Où que nous allions, la mobilité est le talon d’Achille que nous exploitons. Nous déplacer, c’est déplacer le problème. Et puis, notre décision de manifester à Bruxelles n’est pas fortuite. C’est là que sont établis les gouvernements fédéral, flamand et bruxellois, sans oublier la Commission européenne. C’est à ces instances que nous nous adressons. Un sommet européen constitue souvent pour nous l’occasion de descendre dans la capitale. Inutile de nous demander de venir manifester un autre jour ! Toutes nos manifestations se déroulent en concertation étroite avec la police. L’anarchie des années 70 n’a plus cours. Nos manifestations des dix dernières années se sont déroulées sans débordements. Il n’y a pour ainsi dire pas eu de vandalisme ou de destructions. D’ailleurs, presque tout est filmé, aujourd’hui. Celui qui commet des excès dans un cortège de manifestants sait qu’il devra payer la note. Les grandes manifestations d’agriculteurs mobilisent parfois des tracteurs, dont je sais qu’ils sèment la pagaille en ville. Mais tentez de comprendre : un agriculteur qui parcourt parfois des centaines de kilomètres à bord de son tracteur pour venir manifester à Bruxelles exprime sa profonde colère. N’oubliez pas que le tracteur revêt une valeur symbolique dans notre secteur. Et puis, l’agriculteur qui manifeste à bord de son tracteur se sent plus fort dans l’expression de la protestation, parce qu’il ne peut pas être ignoré. Des accords bien définis sont conclus avec les forces de l’ordre pour un bon déroulement des manifestations. Lorsque la police nous demande de suivre un parcours alternatif pour réduire les problèmes de trafic, nous obtempérons. Notre but est de nous faire entendre. Mais s’il vous plaît, épargnez-nous d’autres règlements encore. Il y en a déjà plus qu’assez. © Reporters

Publi-reportage Leo Grimberg Fondateur de Panadas factory. “Ingénieur informaticien de formation, je n’avais aucune expérience de travail avec des ouvriers.” “Quand on recrute, un CV ne veut pas toujours dire grand chose. Dès lors, il est parfois difficile d’y voir clair. Actiris m’aide à définir les profils que je recherche et filtre les candidats pour moi.” ‘‘Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise.’’ Fondée en 2010, Panadas Factory est une entreprise agro-alimentaire spécialisée dans la production de surgelés. Son créateur, Leo Grimberg, évoque ses recrutements depuis le début de son projet. ✓Pourquoi avoir fait appel à Select Actiris pour vos recrutements ? Quand j’ai créé Panadas Factory, je venais d’arriver en Belgique et j’avais besoin de conseils sur les aides à l’embauche. J’ai donc très logiquement contacté Actiris. Le consultant qui s’est occupé de moi a été très efficace et a agi concrètement. Mon premier employé est arrivé grâce à une FPI (Formation professionnelle individuelle). Très vite, le nombre de travailleurs dans l’entreprise a augmenté. Avec Actiris, on a mis en place un plan à moyen et long terme pour la gestion du personnel. ✓En quoi cela vous a-t-il aidé à développer votre entreprise ? Sans les aides à l’embauche de type FPI et Activa, je n’aurais jamais pu lancer mon entreprise. Maintenant, j’embauche des personnes en CDI mais, au début, cela n’était pas possible pour Panadas. Selon moi, Actiris est une référence en matière de recrutement de personnel lors du lancement d’une nouvelle entreprise. Panadas Factory en chiffres • 20 collaborateurs 100% 4.000 empanadas préparés par jour des travailleurs embauchés via Select Actiris Avec le soutien du Fonds social européen ✓Quels sont vos projets ? L’entreprise continue de grandir donc je vais encore recruter prochainement, toujours avec l’aide de Select Actiris. Les profils se diversifient. À chaque évolution de l’entreprise, nous faisons le point sur les possibilités en matière de personnel. Maintenant, nous allons ouvrir un restaurant et des points de vente direct. Dès lors, nous recherchons des profils bien différents de celui des ouvriers que nous avons embauchés jusqu’ici. Vous aussi vous souhaitez tester nos services ? Contactez-nous au 02 505 79 15 ou employeurs@actiris.be ou surfez sur actiris.be/employeurs Recruter avec Select Actiris, c’est simple et gratuit ! www.actiris.be

L’immobilier bruxellois, prêt pour le Brexit BREXIT À son tour, le secteur immobilier belge tente de saisir les opportunités du Brexit. Une plateforme web vient d’être lancée par l’UPSI, l’Union Professionnelle du Secteur Immobilier, qui recense pas moins de 700.000 m2 d’espaces de bureau, soit de quoi accueillir 35.000 travailleurs. Une belle initiative pour la patrie de Manneken Pis et sa capitale, puisqu’au moins 30.000 travailleurs londoniens devraient quitter le Royaume-Uni dans les deux ans. Julien Ide D epuis le vote en faveur du Brexit, de nombreuses entreprises britanniques envisagent de mettre les voiles. Cap vers les grandes villes proches sur le vieux continent : Amsterdam, Paris, Francfort… et Bruxelles ! Plusieurs grands groupes établis à Londres ont d’ailleurs déjà décidé de se relocaliser chez nous, à l’instar des assureurs QBE et MS Amlin. Car Bruxelles offre de nombreux avantages. Elle se trouve à moins de 2 h de Londres en Eurostar et est également très proche d’autres grandes villes européennes. Sans oublier la proximité immédiate des institutions européennes et des lobbies internationaux, la plus grande représentation diplomatique après Washington D.C., une grande multiculturalité, une qualité de vie plutôt élevée et une main d’œuvre qualifiée et multilingue. A contrario, les coûts salariaux et la fiscalité penchent en défaveur de notre capitale. Selon le think tank Bruegel, pas moins de 30.000 travailleurs pourraient quitter les rives de la Tamise d’ici les deux Cécile Jodogne 18 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 prochaines années. Partant de ce constat et des atouts de Bruxelles, Cécile Jodogne, la Secrétaire d’État bruxelloise au Commerce extérieur, a initié – en partenariat avec l’UPSI – la plateforme web business2Belgium. be, en ligne depuis juin dernier. Le site recense près de 70 bâtiments et offre la possibilité d’entrer directement en contact avec les propriétaires. Le projet est également soutenu par le ministre fédéral de l’Économie et du Commerce extérieur Kris Peeters. Une offre abondante et bon marché L’immobilier bruxellois possède de nombreux atouts. Anne Georges, responsable du département international chez Beci : « Il est clair que le prix de l’immobilier de bureaux est beaucoup moins élevé que dans la plupart des autres métropoles européennes proches de Londres. Par ailleurs, les normes énergétiques à Bruxelles sont très strictes, ce qui est également intéressant pour les entreprises. Mais aussi, la plupart des bâtiments professionnels sont à la fois proches du centre-ville et des grands axes routiers et ferroviaires. Sans oublier un aéroport international à moins de 15 km du centre. Notons aussi un autre aspect non négligeable : nous avons une très grande densité d’espaces de coworking. Bruxelles en possède 153. C’est presque autant que Paris, qui en compte seulement 170. » © D.R. © Reporters

INTERNATIONAL Serge Fautré, président de l’UPSI, abonde : « L’offre immobilière à Bruxelles est à la fois large, diversifiée et de très bonne qualité. Beaucoup d’espaces sont d’ailleurs disponibles immédiatement ou dans des délais très courts. Nous n’avons pas à rougir face aux autres grandes villes européennes. » Business in Belgium L’offre immobilière est l’un des atouts que Cécile Jodogne met en avant pour inciter entreprises, autorités, représentations et fédérations professionnelles à venir s’installer à Bruxelles dans le contexte du Brexit. « La Région bruxelloise peut être une alternative attractive et crédible aux acteurs économiques par rapport à Londres et d’autres villes européennes. Outre l’aspect immobilier, il y a la qualité de vie, une main d’œuvre multilingue, ou encore le fait d’être un centre de décision européen », explique la Secrétaire d’État au Commerce extérieur. « Nous positionnons la Région de manière très ciblée, tant à Bruxelles qu’à Londres, sous la forme de séminaires sectoriels : arbitrage, finances, audio-visuel. Je profite également de mes missions à l’étranger pour inciter les investisseurs à rediriger leurs projets en Europe vers Bruxelles. Enfin, nous lancerons dans quelques mois une campagne de promotion ciblée business. La plateforme web business2belgium.be est un outil de promotion important, parmi d’autres. » Serge Fautré Perspectives L’offre immobilière bruxelloise est donc vaste et accessible. Selon Serge Fautré, son évolution est promise à un bel avenir. « Les projets urbanistiques à Bruxelles sont très nombreux. Je pense d’abord au piétonnier. Lorsqu’il sera plus abouti, il permettra une revalorisation des boulevards du centre. Par ailleurs, la tour Philips, l’ancien siège de la CGER ou City 2 seront bientôt rénovés, ce qui permettra d’accueillir encore plus d’entreprises, en particulier celles venues d’outreManche. Le quartier de la Gare du Midi a déjà bénéficié de belles rénovations ces dernières années et sera plus qu’attractif d’ici trois à cinq ans. Il y a également pas mal de projets immobiliers aux abords du canal. Malgré les complications institutionnelles que nous connaissons, nous pouvons être fiers de nos immeubles de bureaux. Mais la ville doit être consciente qu’une rapidité d’exécution est indispensable pour que l’économie bruxelloise puisse continuer à se développer. » À KINEPOLIS, NOUS PRIVILÉGIONS LE SUR-MESURE POUR NOS CLIENTS. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET Il existe toutes sortes d’évènements. Exubérants ou intimes. Petits ou grands. Avec ou sans restauration. Avec ou sans film... Il est donc parfaitement logique que nous proposions toujours une solution sur mesure. Trouvez l’inspiration sur business.kinepolis.be ou appelez Alisson Sinéchal ou Nick Peerts au 02 474 26 30 Bien plus que du cinéma. © D.R.

INTERNATIONAL À la rencontre de l’Iran Beci a noué ces dernières années des liens solides avec le monde entrepreneurial de l’Iran – un pays aux débouchés prometteurs, qui renoue avec les marchés internationaux après un long isolement. Une délégation iranienne était en juillet à Bruxelles, avant la visite d’une mission belge en Iran, au mois de novembre prochain. Emmanuel Robert L e 12 juillet dernier, Beci recevait, dans les salons du Cercle de Lorraine, une délégation d’une vingtaine d’hommes d’affaires iraniens membres de l’Iccima (la Chambre iranienne du commerce, de l’industrie, des mines et de l’agriculture). Des entrepreneurs représentant la plupart des secteurs qui font la richesse de l’Iran aujourd’hui : pétrochimie, santé, industries lourde et légère, agroalimentaire et ICT. Deuxième économie du MoyenOrient après l’Arabie Saoudite (avec un PIB de 412 milliards de dollars en 2016, en hausse de 6,4 %), l’Iran menses ressources naturelles (en pétrole, gaz, minéraux) et les industries qui leur sont apparentées. Alors que l’Iran a subi un relatif isolement international depuis les années 2000, les chambres de commerce ont joué un rôle important pour maintenir de bonnes relations entre les deux pays, comme l’ont d’ailleurs souligné Gholam Shafei, Président de l’Iccima, et de René Branders, Président de Belgian Chambers, la Fédération belge des chambres de commerce. Beci, en particulier, a participé à trois missions économiques en Iran ces trois dernières années et conclu des protocoles d’entente avec ses homologues de Téhéran et d’Ispahan. Dans le même temps, trois délégations iraniennes ont été reçues à Bruxelles. Les liens sont donc solides. La levée progressive des sanctions économiques qui ont frappé l’Iran offre la perspective de renforcer encore les échanges belgo-iraniens – même si le développement du commerce entre les deux pays se heurte encore à de réels obstacles, en particulier dans le domaine financier, en matière de paiements internationaux et d’assurance. Certains pays, dont le Danemark, la Corée du Sud et la Chine, ont mis en place des mécanismes pour faciliter l’achat de leurs produits par les entreprises iraniennes. L’Allemagne, le Luxembourg et l’Italie travaillent dans le même sens. Il serait regrettable que la Belgique prenne du retard : Belgian Chambers explore les possibilités d’installer des mécanismes semblables au profit des entreprises belges. présente aujourd’hui l’un des plus forts potentiels de développement pour le commerce international. Sa nombreuse population (80 millions d’habitants) est jeune, éduquée, et s’ouvre à la consommation. Les possibilités d’investissement semblent nombreuses en matière d’infrastructures de transport, gestion de l’eau, santé, mais aussi tourisme – sans oublier d’imMission belge en Iran en novembre 2017 Une nouvelle mission économique belge se rendra en Iran du 4 au 9 novembre prochains, avec des visites prévues à Téhéran et Ispahan. Elle est organisée en collaboration avec la Flandre, la Wallonie et la Région bruxelloise, et soutenue par Belgian Chambers. Intéressé ? Contactez Amy Kessels, ake@beci.be, T +32 2 643 78 32. 20 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © Reporters

Unlike any other job Brussels Airport Company : un aéroport en pleine effervescence et un lieu de travail unique. En sa qualité d’exploitant, Brussels Airport Company est aux commandes de l’un des aéroports les plus animés d’Europe. 800 collaborateurs contribuent quotidiennement au développement durable de l’aéroport. Nous sommes une entreprise en pleine croissance, proposant des emplois très divers, des projets ambitieux, des opportunités d’évolution intéressantes et une politique de mobilité forte. Sans oublier la vue exceptionnelle. Vous êtes intéressé(e) par l’une de nos offres d’emploi ? Découvrez-les sur Internet www.brusselsairport.be/jobs et postulez en ligne ! #unlikeanyotherjob

INTERNATIONAL ERTMS Solutions sur la bonne voie BRUSSELS BEST EXPORTERS Quand le train entre en gare, c’est (aussi) grâce à ERTMS Solutions. Cette jeune entreprise bruxelloise exporte jusqu’en Asie ses produits informatiques et électroniques pour la signalisation ferroviaire. En juin dernier, elle était l’une des deux lauréates des Brussels Best Exporters, dans la catégorie des biens. Le concours, organisé par Bruxelles Invest & Export, récompense les entreprises bruxelloises qui se distinguent sur les marchés internationaux. Gaëlle Hoogsteyn F ondée en 2008, ERTMS Solutions est spécialisée dans le développement de produits logiciels et électroniques visant à optimiser la sécurité et la rentabilité de la signalisation ferroviaire. Ses clients : les gestionnaires d’infrastructures, les manufacturiers comme Alstom ou Siemens, les opérateurs ferroviaires et les partenaires commerciaux locaux. « Concrètement, nous développons des solutions et produits qui permettent d’optimiser la maintenance, le test, et l’intégration informatique de nos clients », explique Stanislas Pinte, co-fondateur de l’entreprise. Stanislas Pinte a fait des études d’ingénieur commercial à l’Université Saint-Louis puis à la KULeuven. Programmateur autodidacte, il a toujours voulu être indépendant. « Pour réussir en tant qu’entrepreneur, il est nécessaire d’avoir une bonne vision d’ensemble, un sens du contact humain et être un bon ‘commercial’ », illustre-t-il. « Avoir de l’énergie est également indispensable car entreprendre, c’est beaucoup de travail. Mais comme on dit en anglais, ‘no pain, no gain’. » Être chef d’entreprise interfère aussi avec la vie privée. « Je suis passionné par mon métier et l’entreprenariat est inscrit dans mon ADN. Les premières années, j’y pensais 24h/24. Aujourd’hui, j’arrive à faire la part des choses, à me déconnecter et à profiter de mes enfants. Mon épouse est aussi entrepreneuse et comprend bien les contraintes que cela implique parfois. Elle m’a soutenu depuis le début et nous nous stimulons l’un l’autre. D’ailleurs, je profite de cette interview pour la remercier de tout cœur. » À côté des contraintes, Stanislas estime qu’être son propre patron offre aussi de nombreux avantages : « J’aime définir moi-même la manière dont on va travailler et pouvoir faire changer les choses rapidement d’une manière optimale. J’apprécie aussi de pouvoir choisir mon équipe et n’engager que des collaborateurs de qualité. » Pour le co-fondateur, l’une des clés du succès d’ERTMS Solutions est de se concentrer sur un marché de niche. « Nous sommes très forts en innovation et nous ne produisons que des produits de haute technologie. » Par ailleurs, la société se veut très à l’écoute de ses clients. « Toutes les solutions que nous proposons sont nées des idées des clients », assure Stanislas. « Ces besoins sont généralement universels, ce qui rend nos produits facilement exportables. » C’est ainsi qu’ERTMS Solutions fournit des produits sur mesure pour chaque pays, adaptés à chaque technologie locale et exporte principalement vers l’Europe, l’Asie et l’Océanie. « Le marché à conquérir est énorme ! » Stanislas estime qu’être reconnu comme Brussels Best Exporter va sans aucun doute aider ERTMS Solutions à se positionner sur le marché international. « C’est difficile à mesurer en termes de chiffres, mais le seul fait d’avoir communiqué à ce sujet sur les réseaux sociaux a engendré des centaines de ‘like’. En termes de communication, de réputation et de notoriété, c’est fantastique. » D’ici quelques mois, l’entreprise fêtera ses dix ans. L’occasion pour Stanislas de se retourner sur le passé : « Bien sûr, nous avons eu des périodes de doute. Heureusement, c’est un doute créatif qui nous permet de remettre en question nos hypothèses et d’améliorer nos produits. » Lorsque l’entreprise a été créée, elle ne comptait que 4 personnes, contre 19 aujourd’hui. Et la croissance d’ERTMS Solutions n’est pas près de s’arrêter puisque la société vient d’acheter 2.000 m² de bureau supplémentaires. De nombreux produits sont actuellement en développement « Par ailleurs, même en ne nous concentrant que sur notre ‘niche’, le marché qui reste à conquérir est encore énorme », conclut Stanislas. ● Stanislas Pinte (ERTMS) et Caroline De Vos (SatADSL) : les lauréats des Brussels Best Exporters. 22 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © invest-export.brussels

INTERNATIONAL SatADSL connecte l’Afrique au web BRUSSELS BEST EXPORTERS Le 28 juin, Bozar accueillait la cérémonie de remise des Brussels Best Exporters. Dans la catégorie des services, le concours organisé par Bruxelles Invest & Export a distingué SatADSL : une entreprise bruxelloise qui ouvre internet aux utilisateurs des pays émergents – à commencer par l’Afrique. Rencontre avec Caroline De Vos, co-fondatrice. Gaëlle Hoogsteyn S atADSL fournit des solutions de communication novatrices en apportant un accès internet fiable et sécurisé, à moindre coût, aux utilisateurs privés et aux professionnels du monde des affaires en Afrique subsaharienne. Ses clients : les banques, les institutions de microfinance, les radiodiffuseurs, les ONG, les gouvernements, le FAI, les opérateurs de télécommunications, les hôpitaux, les écoles, etc. Réduire la fracture numérique Pour la co-fondatrice, ce qui rend l’offre de SatADSL unique, c’est la possibilité de dimensionner les services proposés selon les besoins spécifiques de chaque client, avec un plan de service flexible, en fonction de ses budgets. SatADSL souhaite ainsi améliorer la qualité de vie et soutenir le progrès économique à travers toute l’Afrique grâce à ses technologies de communication. « Notre objectif est de combler le fossé numérique et contribuer au développement de l’Afrique et d’autres régions émergentes », assure Caroline De Vos. À titre d’exemple, la co-fondatrice cite le fait de retransmettre en direct des cours donnés à l’école d’Accra dans 50 petites écoles de villages éloignés, coupés de tout. Lancée par quatre membres fondateurs, l’équipe de SatADSL comprend aujourd’hui 16 personnes et exporte ses services dans plus de 40 pays. Pourtant, au départ, rien ne destinait Caroline De Vos à devenir chef d’entreprise… Physicienne et ingénieure aérospatiale, Caroline a travaillé pour l’Agence Spatiale Européenne avec pour objectif de devenir astronaute. « Mais ce rêve n’aurait pu se réaliser que des années plus tard. Or, j’avais envie de résultats concrets », explique-t-elle. C’est ainsi que la jeune femme se lance comme indépendante. Avec trois confrères, elle devient consultante et vend ses capacités et ses connaissances. « Durant cette période, nous avons réalisé des études de marché pour les acteurs du monde des télécoms par satellite, très pragmatiques, et avons baroudé un peu partout dans le monde », poursuit-elle. C’est suite à l’une de ces études qu’a émergé l’idée de SatADSL. En 2010, l’entreprise voit le jour sous forme d’association momentanée. En 2013, un investisseur privé, convaincu par le projet, injecte un million d’euros dans SatADSL et la société prend alors vraiment son envol. Sept ans plus tard, Caroline – qui n’aime pas trop la routine – apprécie plus que jamais d’être son propre patron. Pour BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 23 elle, flexibilité, organisation, réactivité et proactivité sont les maîtres-mots de sa réussite. Fière de l’équipe qui travaille avec elle, elle avoue attendre d’eux le même engagement. « Mais à côté de cela, nous leur offrons de multiples possibilités pour garder un bon équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle », assure-t-elle. « Malgré tout, ce n’est pas toujours facile de combiner harmonieusement les deux », confie la COO, elle-même maman de deux enfants. « Nous travaillons dans un environnement très technique et, en trois jours, beaucoup de choses peuvent changer. Mon métier m’oblige à être connectée en permanence, y compris en vacances. » Mais c’est un sacrifice qu’elle est prête à accepter. « J’ai beaucoup d’énergie et j’aime vivre à 100 à l’heure. La clé, c’est d’être bien organisée et de savoir déléguer. De 18 à 20 heures, mon compagnon et moi nous nous consacrons à 100 % à nos enfants. Une fois qu’ils sont couchés, par contre, nous nous remettons chacun au travail. » Avoir remporté le titre de Brussels Best Exporter permet à SatADSL de se faire connaître au niveau national et international. « Grâce à ce prix, nous suscitons la curiosité et l’intérêt de marchés sur lesquels nous ne sommes pas encore présents. Depuis la remise de l’Award en juin, les demandes d’information affluent alors que l’été est généralement une période plutôt creuse », déclare Caroline. C’est aussi une énorme reconnaissance pour l’équipe et tout le travail fourni par celle-ci. « Je suis persuadée que cela va encore renforcer les liens qui nous unissent », conclut la COO. ● © invest-export.brussels

INTERNATIONAL Trop beau pour être vrai ? Alors, ce n’est probablement pas vrai… Après avoir participé au salon ISM à Cologne, une entreprise alimentaire belge (que nous appellerons Belco) reçoit, de la part d’une entreprise béninoise peu connue, une commande d’échantillons qui débouche sur la commande d’un container entier. Le client est prêt à payer à l’avance. Belco entamera la production une fois l’argent versé sur son compte. Une méthode de travail sûre, pourrait-on croire… D ans un premier temps, la banque du client (la Banque Internationale du Bénin, présentant une adresse e-mail française), demande l’envoi de documents certifiés (factures et preuves que Belco existe et est habilité à exporter). Belco fait certifier les documents auprès de sa chambre de commerce ; la banque acquiesce et lui indique que le dossier est en cours de traitement. Peu après la commande, Belco reçoit un message d’une banque en Malaisie selon lequel le paiement de 150.000 € est prêt à être effectué, mais que, dans le cadre de sa politique de lutte contre le blanchiment d’argent, l’entreprise belge doit encore fournir des documents (fund insurance permit ; fund clearance release bond ; foreign telegraphic transfer release bond). Deux jours plus tard, un nouveau message demande à Belco de payer une caution de 2.790 € pour un fund clearance identification permit / non-indigence fund clearance release bond. Somme qui leur serait remboursée, avec le paiement principal. À ce moment, l’état d’alerte est enclenché chez Belco et la chambre est informée. Après vérification, il apparaît qu’il s’agit d’une pratique malhonnête. Fin de l’histoire, donc, et malheureusement pas le début d’un fructueux récit d’exportation. Une bonne leçon toutefois pour toutes les entreprises qui font face à des propositions commerciales spontanées en provenance d’autres pays. À retenir : 5 signaux d’alerte 1. Belco n’avait jamais été en contact avec le client au Bénin auparavant. La prise de contact a eu lieu par le client qui avait trouvé les données de Belco dans le catalogue du salon ISM. 2. Aucune information concernant l’entreprise au Bénin n’avait pu être trouvée sur internet. 3. Il n’est pas normal qu’une banque en Malaisie intervienne pour des transactions d’une banque au Bénin. La Banque Internationale du Bénin tient des comptes européens auprès de banques au sein de l’Union européenne, pas en Malaisie. 4. La banque malaisienne, RHB Berhad, existe bel et bien, mais le courriel venait de « rhberhad », il manquait donc un « b ». Par ailleurs, l’extension e-mail de cette banque est « @rhbgroup.com » et non « @rhberhad. com ». Il s’agit clairement d’un cas de phishing. 24 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 5. Les documents demandés par la banque n’existent pas. La banque concernée pouvait évidemment fournir les documents contre des engagements financiers de la part du bénéficiaire, mais le fait de devoir payer pour recevoir de l’argent n’est pas une pratique normale. Soyez donc toujours vigilants et contactez votre chambre ou votre banque en cas de doute afin de vérifier l’origine de vos partenaires commerciaux ! ● P.S. : Entretemps, Belco a encore reçu un e-mail d’une autre entreprise au Bénin, avec une adresse similaire. Une fois n’est apparemment pas coutume… Extrait de l’e-mail phishing de la prétendue « banque » : Dear Sir(s), Re: With an instruction for onward Remittance Euro 151,044.32 into your nominated Bank Account by our Corresponding Transfer Bank - Banque Internationale du Bénin. We refer to the above transfer in your full favor. We are writing to notify you that the transfer with the establishment reference number # 2109 100603BIBEBJBJ448987 has been placed in question due to the Remittance Clearance on our application to the Remittance Reserve Bank, we have been notify that the said transfer will be remit-able to your account upon your completion of the Clearance via signing of the Direct Payment Release Bond - D.P.R.B The transfer is now pending with our Exchange Equalization Account here as the Beneficiary is required to pay a Refundable Non-negotiable Advance Payment Guarantee of Euro 2,790.00 for Fund Clearance Identification Permit / Non-indigence Fund Clearance Release Bond to credit your Account as scheduled for 21/06/2017 © Thinkstock

INTERNATIONAL Marchés publics : ce qui change ENTERPRISE EUROPE NETWORK La nouvelle directive européenne sur les marchés publics, transposée en droit belge, est d’application depuis le 30 juin dernier. Quelques jours avant l’entrée en vigueur de la loi, Beci lui a consacré un séminaire animé par Virginie Dor, avocate associée chez CMS De Backer. Emmanuel Robert L es marchés publics européens représentent chaque année environ 460.000 procédures de passation pour une valeur de 420 milliards d’euros. En Belgique, on parle de 40 à 50 milliards d’euros par an. Autant d’opportunités d’affaires pour des travaux, des fournitures ou des services, dans des domaines aussi divers que les transports, l’enseignement, la santé, l’information et la communication, ou encore l’énergie et l’environnement. Depuis le 30 juin dernier, le cadre de ces marchés publics a été modifié par une nouvelle loi, qui transpose en droit belge la directive européenne 2014/24/UE. Objectif : améliorer l’efficacité de la commande publique, faciliter la participation des PME et mieux exploiter les marchés publics au service d’objectifs sociétaux communs. Ne dites plus « appel d’offres » Parmi les changements, on note une évolution terminologique : ne dites plus « adjudication » ni « appel d’offres », mais procédure « ouverte » ou « restreinte » – lesquelles ne correspondent d’ailleurs plus tout-à-fait aux précédentes. Dans une procédure ouverte, tout opérateur économique intéressé peut soumettre une offre documentée, en réponse à un avis de marché. La procédure se déroule en une seule phase de sélection et de passation. Dans le cas d’une procédure restreinte, l’opérateur qui répond à un avis de marché soumet une demande de participation, en fournissant les informations requises. Après une première évaluation, les opérateurs invités par le pouvoir adjudicateur – et eux seuls – peuvent soumettre une offre. La procédure se déroule alors en deux phases : les décisions de sélection puis d’attribution sont scindées. De manière générale, les nouvelles procédures raccourcissent les délais ; par exemple, dans une procédure ouverte, on passe de 52 à 35 jours pour la réception des offres, à compter de la date d’envoi de l’avis de marché. La nouvelle loi détermine également de nouveaux seuils (voir tableau) : en-dessous de 30.000 euros, on considère qu’il s’agit de marchés de faible montant. Le seuil des 30.000 euros se base sur une estimation de marché et comporte par conséquent une marge de tolérance entre l’offre et la réalisation, mais cette marge n’est pas clairement définie, ce qui laisse la porte ouverte aux incertitudes… Quant à la régularité des offres, on rappellera de toujours bien lire les documents du marché et vérifier que tous les documents requis sont en ordre avant d’appuyer le bouton « send » (on a connu des cas de nullité pour rectification tardive, même quelques minutes après le délai de remise de l’offre). Pensez à bien vérifier que l’offre soit signée par 26 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 la personne habilitée à engager le soumissionnaire et à joindre ses pouvoirs de signature. Enfin, on notera que, hormis pour les marchés de faibles montants, le pouvoir adjudicateur a l’obligation d’informer les soumissionnaires écartés de sa décision motivée. Un droit qui demande à être exercé. ● Les nouveaux seuils < 30.000 < 135.000 < 209.000 -750.000 < 209.000 -5.225.000 < 209.000 -5.225.000 Marché de faible montant (estimation) Pas d’obligation d’établir un cahier spécial des charges Procédure négociée sans publicité (montant de la dépense à approuver) Procédure négociée directe avec publication préalable/ procédure concurrentielle avec négociation (estimation) Marché belge Marché européen Alerte aux marchés publics ! Ne laissez plus aucun marché public échapper à votre radar : surveillez la TED, la Tender Electronic Database. C’est la plateforme européenne qui répertorie les appels d’offres. Enterprise Europe Network peut vous aider à configurer des alertes ciblées sur la TED, selon des critères de sélection (par secteur, par pouvoir adjudicateur, par pays…) et une périodicité déterminée. Plutôt que de faire des recherches, vous recevrez, une ou deux fois par semaine, les alertes reprenant les marchés qui vous intéressent. La TED peut aussi être particulièrement utile aux PME pour suivre les lauréats des marchés, à qui elles pourront proposer leurs services en sous-traitance, de manière ciblée. Un bon moyen de bénéficier de marchés publics parfois importants, quand on n’a pas la taille critique pour y répondre soi-même. Voir http://ted.europa.eu Info : Jean-Philippe Mergen, tél. 02 210 01 77 – jpm@beci.be.

INTERNATIONAL Oser l’Afrique et entreprendre dans l’espace Ohada L’Afrique demeure un des derniers bastions de croissance et une opportunité pour les entreprises européennes. Voici trois raisons d’entreprendre en Afrique subsaharienne. Arnaud Houet, Avocat Associé Praetica Brussels Madimba Kadima-Nzuji, Professeur à l’Université Libre de Kinshasa 1. Une sécurité juridique et judiciaire renforcée grâce à l’Ohada : L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (Ohada) régit le droit économique de 17 pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, République Démocratique du Congo). C’est un droit des affaires moderne qui apporte aux investisseurs, locaux et étrangers, une facilité de constitution des sociétés et de leur gouvernance, une plus grande sécurité juridique (facilitation de l’accès à la justice, renforcement de la protection des tiers, extension du régime de la responsabilité des dirigeants, etc.) et une plus grande flexibilité (opérations de restructuration du capital et de réorganisation possibles : fusion, scission, apports partiels d’actifs, transformation en une autre forme de société, redressement judiciaire, liquidation, etc.). 2. Une protection accrue de l’investissement : Les entrepreneurs africains et européens ont la possibilité de protéger leurs actifs immatériels (brevets, marques de produits ou services) auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI). À l’exception de la République Démocratique du Congo, l’ensemble des États membres de l’Ohada font partie de l’OAPI et les titres de propriété intellectuelle délivrés par cette organisation sont valables dans l’ensemble des pays membres. De nombreux traités ou dispositions constitutionnelles (à l’exemple de la RDC) existent pour protéger les investissements étrangers. Ces traités prévoient, en règle générale, des mesures de protection contre notamment la violation par l’État d’accueil d’un traitement juste et équitable, l’abus de droit, le déni de justice, le détournement de pouvoir, l’expropriation discriminatoire, la vente forcée de biens. Les investisseurs étrangers peuvent demander, via une procédure d’arbitrage international devant la CCI ou le CIRDI, une juste indemnisation à l’État hôte du préjudice subi, en cas de violation par ce dernier d’une des protections offertes par ces traités. 3. Le dynamisme économique de l’espace Ohada : En dépit des tensions politiques, l’espace Ohada demeure une terre d’opportunités pour les entreprises. En effet, selon la Banque mondiale « entre 2009 et 2015, le 1. Banque mondiale, Doing Business dans les Etats membres de l’OHADA 2017, Washington DC, Banque internationale pour la reconstruction et le développement / Banque mondiale, 2017, p. 2 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 27 revenu réel de l’Ohada a augmenté de 3,7 % en moyenne, contre 4,4 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne. L’application adéquate des Actes uniformes peut donc avoir un impact positif, et contribuer à la croissance notamment dans les économies à faible revenu de l’Ohada en les aidant à rattraper non seulement les pays à revenu moyen du groupe, mais aussi le reste de l’Afrique subsaharienne »1 . En conclusion, le dynamisme de l’Afrique subsaharienne et les divers instruments légaux mis en place durant cette vingtaine d’années sont autant d’incitants pour investir dans la région. Cependant, l’entreprise qui entend pénétrer les marchés africains devra se faire accompagner par des experts maîtrisant les outils juridiques précités, bénéficiant d’un réseau local solide et bien établi, et surtout pouvant s’adapter aux différentes réalités institutionnelles et économiques dont l’Afrique regorge. ● Pour en savoir plus En quoi le droit Ohada vous permet-il de sécuriser vos investissements et vos partenariats en Afrique francophone ? Telle est la question à laquelle doit répondre une conférence organisée par BECI, en collaboration avec Praetica Brussels, le 16 novembre prochain à 17 h. Intéressé ? Contactez Jean-Philippe Mergen, tél. 02 210 01 77 – jpm@beci.be.

always connected Découvrez une banque qui vous suit partout, en un rendez-vous. www.kbcbrussels.be Parce qu’il n’y a plus vraiment d’horaire, de week-end et de bureau. Parce qu’on doit pouvoir consulter ses comptes ici, avoir l’avis d’un assureur là ou demander un conseil fi nancier même le samedi… KBC Brussels a développé une série de nouveaux points de contact. Comme des applications mobiles aussi simples que performantes, l’accès au conseiller via vidéo chat… et des agences à moins de 2 km de chaque Bruxellois. #betterforbrussels E.R. : KBC Group SA, Avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles.

TOPIC La mobilité à Bruxelles en bref Déplacements domicile-travail Navetteurs avec voitures 190.000 36% 36% Voitures Bruxelloises 175.000 4% 25% Total 365.000 Source : Bruxelles Environnement Les distances des déplacements des Bruxellois 6km 25% 37% 20% La distance moyenne MOTOS Des déplacements sont inférieurs à 1km Des déplacements sont d’une distance de 3km à 5km Sont supérieurs à 10 km Source : Bruxelles Environnement Parc de véhicules 2016 VOITURES PARTICULIERS 486.876 33.395 AUTOBUS ET CARS VÉHICULES UTILITAIRES Nombre de voyages 2015 METRO 135 Mio voyages TRAM 133 Mio voyages BUS 103 Mio voyages Source : IBSA Source : IBSA BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 29 2.033 75.407 Total 597.711 Société Travailler à Bruxelles

TOPIC Pascal Smet : vers un « shift de mobilité » MOBILITÉ & LOGISTIQUE Seul un armement diversifié vaincra l’hydre de la mobilité bruxelloise. Le ministre bruxellois Pascal Smet déploie de multiples plans en la matière. Où en est leur concrétisation ? Interview par Peter Van Dyck Votre gouvernement a approuvé l’an passé le plan de rénovation des tunnels bruxellois. Par ailleurs, une étude déterminera après 2025 quels tunnels pourraient être fermés. Pourquoi investir aujourd’hui dans des tunnels qui disparaîtront peut-être d’ici dix ans ? De nombreux tunnels ont besoin d’une rénovation, quel que soit leur avenir à moyen ou long terme. Ceux qui veulent la fermeture des tunnels maintenant auraient dû investir dans des alternatives. C’est d’ailleurs ce que fait ce gouvernement : dans les dix ans à venir, nous allons investir 5,2 milliards dans une nouvelle ligne de métro, la prolongation des lignes de trams, de nouveaux bus... Nous sommes la seule région qui ne rogne pas sur ses transports en commun. Cette législature verra en outre la construction de 8000 places sur des parkings de dissuasion et de 80 km de pistes cyclables sécurisées. Nous stimulons aussi les autos partagées et le carpooling. Une fois le processus engagé, une étude définira quels tunnels sont encore réellement nécessaires. À propos de carpooling : vous avez proposé de réserver une bande des autoroutes vers Bruxelles aux véhicules qui transportent plusieurs personnes. Qu’allez-vous faire dans ce domaine ? Je proposerai une collaboration concrète lors de la prochaine concertation avec les ministres de la mobilité. La Febiac estime que les encombrements diminuent de 40 % lorsque 10 % des personnes partagent un véhicule pour se rendre à Bruxelles. Les carpool lanes constituent une bonne solution. Comment se passe la concertation au sein du Comité Exécutif des Ministres de la Mobilité ? Le CEMM crée une nouvelle dynamique, avec les quatre ministres de la mobilité qui se réunissent régulièrement. Nous nous accordons essentiellement sur les grandes options de gouvernance. Où en est la ligne de métro 3, la nouvelle jonction Nord-Sud ? La ligne 3 entre la Gare du Nord et Bordet prévoit sept nouvelles stations. La demande de permis du projet, introduite par Beliris, doit démontrer la faisabilité de l’intégration des stations de métro dans le tissu urbain. L’automne verra l’enquête publique pour la modification du Plan Régional d’Affectation du Sol sur le trajet Bordet-Albert. La construction souterraine prendra beaucoup de temps en raison de la technicité du projet. Les travaux en surface ne pourront débuter qu’en 2022 au plus tôt. Cela nous donne le temps de tenir compte des remarques. 30 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Peu de gens semblent au courant du réseau S, la partie ferroviaire du RER, qui dessert 30 stations. Comment améliorer la communication ? La communication, la visibilité et la lisibilité dans et autour des stations restent problématiques, mais concernent surtout mon collègue le ministre Bellot. Nous voulons collaborer étroitement, car le réseau S est crucial pour la mobilité bruxelloise. Nous allons organiser une campagne spécifique, avec M. Bellot. Vous parliez des parkings de dissuasion. Le plan de développement durable prévoit 25.000 places sur ces parkings en RBC et 25.000 autres en périphérie. Parviendrez-vous à convaincre les autres régions ? Mon gouvernement s’est engagé à réaliser 8.000 places Park+Ride à l’intérieur de la RBC. En ce qui concerne les parkings P+R aux abords de gares, hors de Bruxelles, la concertation est en cours avec le ministre Bellot. La région flamande mène actuellement une étude P+R pour la périphérie bruxelloise, en tenant compte de nos plans. Enfin, vous avez proposé de réduire la largeur de la E40 à hauteur de Reyers. Votre idée d’un boulevard urbain a suscité de vives réactions. Que répondez-vous ? Certains ont agité le spectre d’un ralentissement du trafic entrant. Or, aucun spécialiste indépendant du trafic ne prévoit une perte de capacité. Ben Weyts confirme qu’il n’y a pas d’impact négatif sur la E40 du côté flamand, étant donné que le trafic vers Bruxelles emprunte d’office un nombre réduit de bandes de circulation. Celles que nous prévoyons de supprimer ne sont donc pas indispensables. En revanche, la suppression du viaduc et la transformation en boulevard urbain permettront de faire revivre le quartier et de donner à chaque usager la place qui lui revient. Avant cela, terminons la rénovation des tunnels Reyers. ● © Reporters

TOPIC François Bellot : pragmatique et efficace MOBILITÉ & LOGISTIQUE On pourrait croire que la quantité des problèmes de mobilité en Belgique est proportionnelle au nombre de responsables qui doivent les résoudre. Bruxelles est particulièrement gâtée, où le couple régional-fédéral n’a pas toujours roulé en tandem. Depuis l’arrivée de François Bellot, on peut remarquer un net changement de cap. Interview par Didier Dekeyser L’offre S, qui vise à développer l’utilisation du train dans et autour de Bruxelles, s’élargit, nous rappelez-vous dans divers communiqués de presse. Où en est-on ? Elle évolue significativement. Rappelons qu’en 2015, le lancement de l’offre S s’est faite avec l’ouverture d’une nouvelle halte à Tour et Taxis, et que ce réseau compte aujourd’hui 12 lignes dont les fréquences progressent ; que l’an passé il y a eu la mise en service du tunnel Schuman-Josaphat, l’ouverture de la halte Germoir, l’ouverture de la halte Arcades à Watermael, etc. Notons aussi l’augmentation des fréquences sur les axes Nivelles/ Braine-l’Alleud/aéroport. Depuis décembre 2016, ce sont 32 trains supplémentaires par jour en semaine et 40 le week-end qui desservent l’hinterland bruxellois. Parmi les 33 gares et haltes bruxelloises, à côté des grandes gares, plusieurs feront l’objet de travaux de modernisation. La communication spécifique quant à ce réseau est en cours d’élaboration, m’informe la SNCB. Ils préparent un programme de visite de 58 communes disposant d’au moins une gare desservie par une relation S. Par commune, ils rencontreront les bourgmestres et échevins de la mobilité afin de donner un aperçu de l’offre S axé sur leur commune. La même démarche sera entreprise auprès des conseillers en mobilité des entreprises bruxelloises. Quant au RER, les travaux vont reprendre début 2018. Sur ma proposition, le gouvernement fédéral a, en effet, décidé d’accorder le milliard supplémentaire pour terminer le RER à quatre voies et pour accroître l’offre et le réseau ferroviaire. La mobilité publique à Bruxelles connaît trois grands acteurs : SNCB, STIB, De Lijn : un organe de réflexion commun ne serait-il pas indispensable ? Il ne faut pas réinventer des structures mais faire fonctionner ce qui existe. Au niveau stratégique et politique, j’ai relancé le Comité Exécutif des Ministres de la Mobilité (CEMM), lequel se réunit régulièrement depuis un peu plus d’un an et a déjà pris plusieurs décisions directement liées aux différents opérateurs de transport public. Il s’agit notamment de définir une vision commune, de renforcer l’interopérabilité et l’intégration tarifaire. Au niveau opérationnel, plusieurs organes existent déjà mais il faut les renforcer. Dans le cadre du RER, la convention de 2003 liant les Régions et le fédéral a créé le Comité de Pilotage RER, lequel s’était hélas très peu réuni. J’ai personnellement désigné une personne pour diligenter ces travaux. J’attends les désignations par les autres ministres de leurs représentants… Intégrer les différentes offres de mobilité et développer une information multimodale plus ciblée ne faciliterait-il pas la vie des usagers ? En effet, la multiplicité des abonnements et formules tarifaires représente un frein psychologique. Le développement national de la carte Mobib comme support de référence dans le domaine du transport public va faciliter l’intermodalité. Mon objectif est de privilégier l’utilisation de cette carte pour tous les déplacements en transports en commun, permettant l’achat d’un abonnement de train combiné avec TEC, De Lijn ou STIB, le paiement d’un emplacement de parking, la location d’un blue bike, Villo ou d’un véhicule Cambio. Plusieurs abonnements sont déjà disponibles sur la carte Mobib, qui doit devenir une carte commune multimodale disponible sur un support personnel (GSM, carte de crédit…). Evidemment, l’intégration de toutes les offres existantes ne sera pas aisée. D’autres actions ? Bien entendu ! Par une approche pragmatique des problèmes de mobilité, j’ai identifié des mesures concrètes capables de réduire à court terme la pression automobile : l’allocation forfaitaire de remplacement de la voiture de société, l’élargissement du remboursement indemnité vélo aux vélos électriques rapides, le soutien aux plateformes de covoiturage… L’amélioration de la mobilité deviendra réalité lorsque des alternatives efficaces auront été mises en œuvre. C’est le sens des choix que j’ai voulus dès ma prise de fonction. ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 31 © Reporters

Chantiers en rade, mobilité en berne MOBILITÉ & LOGISTIQUE Première ville embouteillée d’Europe en 2013, Bruxelles est aujourd’hui 37e dans le classement Inrix ! Ainsi, on circulerait mieux dans notre capitale qu’à Vladivostok ? On est un peu sceptique, surtout quand on voit les chantiers qui s’ouvrent aux quatre coins de la capitale, aussi vite que des pop-up publicitaires. A vec plus de 10.000 chantiers par an, la gestion de notre espace urbain exigerait un doigté de pianiste. Mais on y va avec des gants de boxe et à plusieurs : les 19 communes et la Région, soit 20 acteurs de première ligne, planifient peu, se concertent encore moins et économisent quelques sous en réalisant la majorité des travaux en jours ouvrables ; les acteurs de deuxièmes ligne, gaz, électricité, fibre optique et autres impétrants ne se soucient pas plus de nous et, au final, ça fait un beau chaos qui nous rend la vie impossible. Balade parmi nos plus beaux chantiers, présents et à venir... 1. Notre Léopold II La gestion des tunnels bruxellois porte la patte de la Région : gestion à la petite semaine, absence complète d’anticipation, restauration en urgence onéreuse et magistraux embarras de circulation. On n’aurait pas découvert une telle impéritie si ces tunnels ne nous étaient pas tombés sur la tête ! Mais à toute chose malheur est bon : la Région s’est sentie obligée de se pencher enfin sur le Léopold II avant son effondrement. Elle a déjà acté que cette vétuste catacombe de 2,5 km de long devra faire l’objet d’une rénovation profonde (fine déduction) et déjà annoncé que cela débuterait en 2018 (paroles, paroles…). Le béton endommagé, la ventilation, l’éclairage et la signalisation doivent être remplacés, l’étanchéité doit être revue de A à Z et, pour mettre le tunnel aux normes de sécurité européennes, 17 sorties de secours supplémentaires doivent être créées… Navetteurs du nord qui rentrez dans notre belle ville par cette unique voie, accrochez-vous ! Didier Dekeyser Le ciel nous est-il tombé sur la tête ? 32 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © Reporters © DKD Media

TOPIC « Il suffit de passer le pont, c’est tout de suite l’aventure… » (Brassens) 2. Notre passerelle Tour et Taxis Ne vous pressez pas, il n’y a encore rien à voir. On parle de la passerelle depuis plus de 15 ans, et d’un tram pour desservir ce quartier en pleine expansion, mais rien n’est fait. Une planification digne de ce nom aurait planché sur l’accès au site avant la création du quartier. Ici, on le fait après. Enfin, faire est un grand mot : d’atermoiements en hésitation, bien malin qui pourrait dire où en est le projet ! On a parlé un moment du tram 71, mais lui aussi est tombé aux oubliettes et il semble que ce sera le 9 qui fera l’affaire. Soyons juste: une passerelle de 50 tonnes est tout de même apparue récemment ! Uniquement piétons-vélos et temporaire, en effet, mais quand on aime (sa renommée de ministre), on ne compte pas (l’argent du contribuable). 3. Nos autres – futures ! – passerelles Notre canal est tristounet, avec son eau saumâtre qui a l’air de se traîner à 10 m sous le niveau des rues, comme un vulgaire égout, et ce malgré les jolis moulins à vent qui tentent de lui donner un petit air maritime. Mais en plus il est infranchissable : entre les quais de l’Industrie et Demets, il faut presque faire 1 km pour passer notre maussade Rubicon. La Région l’a compris et a décidé – alea jacta est ! – que deux nouvelles passerelles seront jetées par-dessus les flots, à la station de métro Comte de Flandre et à la porte de Ninove, tandis que celle du quartier Heyvaert sera rénovée. Mais pour l’heure, rien à l’horizon, même du haut de la dunette. Et quai de l’Industrie, il faudra toujours faire son kilomètre... On n’est pas la patrie de Magritte pour rien : ceci est-il une piste cyclable ? Inauguration à l’horizon ? 4. Nos pistes cyclables Le vélo est en plein essor à Bruxelles et la démocratisation des vélos électriques va achever de convertir ceux qui étaient encore réticents à suer par monts et vaux de notre ville escarpée. Ça tombe bien : la Région adore le vélo ! RER vélo, 80 km de nouvelles pistes cyclables séparées et protégées du reste du trafic, voies rapides, construction de onze ponts et ascenseurs spéciaux… Que d’honneur ! Quel engouement ! Que de projets ! Ah, si cet amour était moins platonique… Même lorsqu’elle rénove ses voieries, la Région néglige d’y tracer ces petits pointillés au sol qui font, chez nous, apparaître une voie cyclable comme par enchantement graphique ; ou d’y placer quelques points d’attache pour nos petites reines, bien en peine de se partager les rares poteaux libres, comme à la chaussée d’Ixelles par exemple. Et cette fameuse petite ceinture qui devait être complètement cyclable ? Pascal, il est temps de passer le grand braquet ! 34 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © DKD Media © DKD Media © DKD Media

TOPIC 5. Notre Place Rogier Appel à projet lancé en 2006, permis d’urbanisme accordé en 2008, travaux toujours en cours en 2017. Embouteillages perpétuels sans pitié, même pour les transports en commun qui quittent la gare du Nord. No comment. No pasarán! C6. Notre réseau S ongrès, Chapelle, Schuman, Calevoet… on connaît encore – un peu. Mais Bockstael, Bruxelles-Ouest, Mérode, Berchem, Boitsfort, Evere, Forest-Midi, Haren-Sud, Meiser, Moensberg, etc. ? Vous ne connaissez pas et vous ignorez qu’il s’agit d’un moyen de mobilité extraordinaire pour traverser Bruxelles dans tous les sens en faisant fi des bouchons ? Pourtant, Rudy Vervoort en parle depuis des années. Mais peut-être est-ce un fantasme personnel car, même sur le site de Bruxelles Mobilité, on n’en dit rien… Gare d’Evere Your most important resources deserve to be escorted too. Enjoy the ride in executive cars... Prestige - Sécurité - 100% CO2 Neutre. Mise à disposition de véhicules haut de gamme, avec des chauffeurs formés pour la sécurité des VIP. Plus d’infos : www.bulkray.eu / VIP@bulkray.eu / +32 2 892 40 27 Bulkray, votre partenaire pour le plan de déplacements d’entreprise. vicado R Bulkray sprl Place Marcel Broodthaers 8, 1060 Bruxelles, Belgique. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 35 © DKD Media © Lumixbx —CC BY-SA 3.0 c X X o z l / X o g X X i c X c e r B E t . N R E T N I V A D Ç I L T T O A V E D

TOPIC 7. Notre terminal roulier Quand on n’a pas de pétrole, on a des idées, dit l‘adage. Quand on n’a pas beaucoup d’occupation, comme au grand port marin de Bruxelles, on remue un peu ce qui nous entoure. La création d’un terminal roulier sur un terrain de 2,3 ha acquis par le port sur sa rive droite, ça devrait déménager. Quoi donc ? Le quartier Heyvaert, avec sa logistique encombrante et polluante de commerce de véhicules de seconde main. Seulement, voilà : non seulement cela traîne mais en plus le marché de l’occasion est en chute libre (de mauvaises langues disent que c’est depuis la limitation des paiements en cash…). Quand ça veut pas y aller, ça veut pas y aller... Suivant SVP ? 8. Nos parkings de dissuasion La Région a toujours eu de grandes ambitions pour les parkings de transit. Mais pas trop de réalisations cependant : Esplanade et Delta sont toujours en projet, Reyers est fermé… 10.000 places prévues de longue date, 1 .900 disponibles, près de 400.000 navetteurs quotidiens : on n’est pas prêts de se laisser dissuader, Monsieur Smet ! Bruxelles, ma belle… Meiser, parking de dissuasion dissuasif. 10. Notre viaduc fantôme Le viaduc Reyers a été jeté à bas en deux temps trois mouvements, virilement terrassé par Pascal Smet comme un Saint-Michel qui écraserait un vulgaire dragon. Mais, comme le grand saint, il s’est interrompu. 2014, 2015, 2016, 2017… OK ; on s’y remet ? 9. Nos gares Les 13 hectares de la gare de l’Ouest sont inscrits en Zone d’Intérêt Régional depuis 2002 et repris également dans le Plan de Développement International dont s’est dotée la Région. C’est une des dix zones stratégiques repérées par le Gouvernement bruxellois : on veut en faire un quartier complet et le « big lieu » de l’intermodalité qu’affectionnent les Bruxellois et que demandent à genoux les navetteurs. Mais à vrai dire, l’acteur fédéral ferroviaire se fiche complètement de ce qui se passe à Bruxelles ; il parle un jour de consacrer le site à un centre de formation, un autre à la construction de bureaux… Bref, il fait monter les enchères. Rudy Vervoort garde la foi et progresse de son pas de montagnard têtu ; mais vers quel horizon ? Il y a peu, Le Soir1 rapportait : « À présent, une équipe pluridisciplinaire a été constituée par un bureau d’études indépendant afin d’affiner la programmation et pouvoir mettre à l’enquête publique un plan d’aménagement directeur (PAD) pour dans 11 mois. » Voilà, on est sauvés ! Gare du Midi, on est tombé dans le même panneau mais là, on a bouleversé le quartier comme aux pires heures de la bruxellisation avant de comprendre que la SNCB allait être tentée de spéculer sur les terrains dont elle est propriétaire, en agitant la menace d’un « urbanisme du rendement » qui passe par du bureau. « Ce n’est évidemment pas ce que la Région souhaite » nous confiait autrefois Charles Picqué ; comme quoi, la sagesse doit parfois attendre le nombre des années… Chi va piano va sano. 1. Vanessa Lhuillier, Le Soir, 11/05/2017 36 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © DKD Media © Reporters © DKD Media © Reporters

Tous en selle avec KBC Brussels ! Et pourquoi pas le « vélo de société » ? KBC Brussels propose une nouvelle solution pour garantir votre mobilité urbaine et celle de vos collaborateurs : le leasing opérationnel de vélos, en complément ou en alternative à la voiture. Les Bruxellois sont toujours plus nombreux à se déplacer à vélo : depuis le début de la décennie, le nombre de cyclistes a augmenté de 14 % par an1 . Et il y a beaucoup de bonnes raisons à cela : dans une ville très embouteillée, la bicyclette est souvent plus rapide que la voiture ou les transports publics ; elle permet de faire un peu de sport, et tout cela sans pollution ! Leen Goyvaerts, Business Partner KBC Brussels, responsable du segment des indépendants, professions libérales et petites entreprises, fait le même constat : « En ville, le modèle classique ‘salaire et voiture de société’ est sous pression. Beaucoup de gens, qui n’habitent pas forcément loin de leur lieu de travail, mais qui bénéfi cient d’une voiture de société, sont frustrés par les embouteillages. Ils n’abandonnent pas la voiture, mais ils utilisent le vélo en complément, par exemple deux jours par semaine. D’autres, surtout chez les jeunes, sont moins intéressés par la voiture. Certains n’ont même plus de permis de conduire. Bref, le vélo en ville devient cool. » L’utilisation du vélo en heures de pointe est en forte croissance à Bruxelles. En 2016 ProVélo a observé une moyenne horaire régionale de 278 cyclistes entre 8 h et 9 h du matin, en hausse de 30 % par rapport à 2015. Voilà pourquoi KBC Autolease (le pôle mobilité du groupe KBC) a conçu une formule de leasing opérationnel pour vélo. « C’est très comparable au leasing de voitures, avec trois offres : Economy, Comfort ou Premium. On propose un leasing opérationnel d’une durée standard de 36 mois. Grâce au cadre fi scal désormais avantageux pour les vélos, certains coûts sont déductibles à 120 %. Pour 50 € de salaire brut mensuel, on peut déjà obtenir un budget vélo de 70 € ; pour 70 € de salaire, on monte à 100 € de leasing. Avec un tel budget, on peut acheter un vélo d’une valeur de 2.440 € environ, ce qui offre beaucoup de possibilités, y compris un vélo électrique ou un pliant. » Le vélo n’est pas tout : la formule comprend aussi un contrat d’entretien, une assurance vol et dégâts, ainsi que l’assistance technique du VAB. « C’est un paquet complet, ce qui le rend très attrayant, y compris pour les très petites entreprises, dès le premier vélo. Cela permet de donner un avantage à tous les collaborateurs (employés et ouvriers), soit en complément de la voiture, soit en proposant seulement le vélo Et cela aide les gens à venir travailler en ville. C’est un élément de solution qu’on peut apporter aux Bruxellois. Cela s’inscrit donc parfaitement dans la stratégie de KBC Brussels, qui a fait de la mobilité l’une de ses trois priorités, avec l’entreprenariat et l’habitat. » La formule est une vraie réussite avec des constats étonnants : « Le vélo électrique a beaucoup de succès ; il représente environ 30 % de la demande, loin devant le vélo pliant. Le vélo de course est aussi très demandé. À Bruxelles, les modèles les plus utilisés sont les vélos de ville et les vélos pliants. Les vélos électriques semblent davantage populaires pour les déplacements domicile-travail... Les budgets sont assez importants, avec des vélos de plusieurs milliers d’euros. Et surtout, on constate que les gens aiment personnaliser leurs vélos. Ils veulent choisir leurs accessoires, leur modèle de roues ou de dérailleur. C’est vraiment une tendance forte. » KBC Brussels : Leen Goyvaerts - 0479/26.78.91 KBC Autolease : Koen Corbeel – 0475/57.00.69 1 Chiffres de l’asbl ProVélo Leen Goyvaerts Olympus : une appli pour tous les déplacements À côté du leasing vélo, KBC Autolease vient de lancer une autre solution de « multimobilité » pour les entreprises : Olympus. Une application pour smartphone qui permet de payer différents services de mobilité avec un budget alimenté par l’employeur : transports publics, vélos partagés… « Nous travaillons déjà avec le TEC, la STIB, la SNCB, De Lijn… Et on espère intégrer le Villo », explique Leen Goyvaerts. « Pour l’employeur, c’est très pratique. Plutôt que de devoir gérer une montagne de factures et notes de frais, avec différents taux de TVA, il n’y a plus qu’une seule facture totalisée. » Et pour l’utilisateur, c’est l’idéal : un « pass » unique, valable partout !

Le Marché Bruxellois en route vers… Avec ses 14 hectares de surface de vente, ses 137 commerçants et pas moins de 22.000 visiteurs par mois, le Marché Matinal, géré pour le compte de la Ville de Bruxelles par l’ASBL Mabru, est l’un des acteurs économiques majeurs de la capitale. Alors que le rapport annuel 2016 sort des presses, revenons ensemble sur les points qui ont marqué cette année et les projets à venir. Gaëlle Hoogsteyn …Un site plus moderne « Lorsque nous sommes arrivés à la tête de la structure en 2015, il fonctionnait bien », commence Laurent Nys, Directeur de Mabru. « Nous étions cependant animés d’une volonté de repenser le marché, de moderniser le site et d’y insuffl er un nouveau dynamisme. C’est véritablement un tandem gagnant ! » Grâce à une redistribution des espaces, certains commerçants ont pu s’étendre et d’autres espaces se sont libérés. « Cela nous a permis de faire venir de nouveaux vendeurs, davantage de clients et d’augmenter nos recettes », commente Michel Barnstijn, Président de Mabru. En 2012, le Marché Matinal avait un chiffre d’affaires inférieur à 3 millions d'euros. Trois ans plus tard, celui-ci a augmenté de 30 %. « Nous avons réussi à relancer la machine », se réjouit Laurent Nys. D’autres travaux sont en cours, notamment l’installation des panneaux sur les façades des halles. Dans le pipeline aussi : construire des quais de déchargement et apposer un nouvel asphalte, passer à l’éclairage au LED, installer des panneaux solaires sur les toits et construire un bâtiment supplémentaire. « De nombreuses entreprises désirent louer une surface de vente, mais nous ne disposons plus d’espaces libres. La construction d’une nouvelle halle de 1.000 mètres carrés permettrait de répondre à cette demande », explique Laurent Nys.

Le lancement de ces projets est en grande partie dû à la confi rmation, par la Région bruxelloise, que le Marché Matinal pourra rester sur son site actuel jusqu’en 2042. « Depuis que la décision a été rendue offi cielle, certains commerçants ont réalisé de gros investissements pour améliorer leurs espaces de vente. Entre leurs investissements et les nôtres, nous sommes vraiment dans un cercle vertueux », assure Michel Barnstijn. Les aménagements du site devraient être terminés fi n 2018. …Plus de synergies avec les marchands et les visiteurs L’une des clés de la réussite du Marché Matinal de Bruxelles est d’avoir toujours su s’adapter aux besoins des détaillants et des professionnels. « Plus que jamais, nous voulons mettre en avant la valeur ajoutée de nos produits », déclare Laurent Nys. Le Marché Matinal produit du frais, en circuit court et en direct. Les revendeurs connaissent la provenance de ce qu’ils achètent, un aspect de plus en plus important pour les consommateurs fi naux. « Notre objectif : que les revendeurs soient fi ers d’acheter leurs produits ici », ajoute-t-il. Le marché travaille aussi en étroite collaboration avec la Fédération HORECA. L’idée est que les restaurateurs puissent revenir faire leurs achats eux-mêmes. Dans ce cadre, l’heure d’ouverture du marché a été avancée d’une heure afi n que les restaurateurs puissent venir directement après leur service. Autre nouveauté : l’aménagement d’une zone « frigo » pour les maraîchers bruxellois afi n qu’ils puissent stocker les produits qu’ils achètent au marché avant de partir vers leurs différents points de vente. « Nous mettons tout en œuvre pour optimiser les processus d’achats sur notre marché », commente Laurent Nys. …Une gestion sociale, sociétale et environnementale exemplaire En tant qu’acteur économique important, le Marché Matinal souhaite aussi s’impliquer dans le développement de la Ville à tous les niveaux. Ainsi, avec ses 800 travailleurs (1000 en ajoutant le Centre Européen des Fruits et Légumes), c’est un fournisseur d’emplois important. Il s’agit essentiellement d’emploi peu ou pas qualifi é pour lequel la demande à Bruxelles est très forte. Au regard des développements futurs, une augmentation du nombre d’emplois disponibles de 15 à 20 % est envisagée. Mabru s’investit dans le recyclage, notamment celui des papiers et des palettes. Cela s’inscrit dans sa volonté d’être un marché écologiquement responsable. Le marché se mobilise aussi contre le gaspillage alimentaire avec le nouveau projet DREAM (Distribution et Récupération des Excédents Alimentaires à Mabru) en collaboration avec le CPAS de Bruxelles. Chaque jour, entre 700 à 1.000 kilos de nourriture plus vendable, mais encore consommable, Laurent Nys (à gauche) et Michel Barnstijn, respectivement Directeur et Président de Mabru. Pays-Bas », explique Michel Barnstijn. Laurent Nys a par ailleurs été nommé au conseil d’administration de l’Union Mondiale des Marchés de Gros. « Nous souhaitons montrer que, malgré sa petite taille, la Belgique est représentée au niveau international », déclare-t-il. Le Marché Matinal de Bruxelles est aussi entré dans la Fédération française des marchés de gros. Lorsqu’on regarde la carte des marchés français, le marché bruxellois y fi gure désormais aussi. Le mot de la fin « Pour rester un acteur de premier plan et faire face aux géants de l’agroalimentaire et de la distribution, nous nous devons d’être à la pointe de la technologie. Les vingt prochaines années seront consacrées à la modernisation du site, au maintien du juste positionnement de notre activité, mais aussi à une profonde réfl exion sur la manière de penser et d’organiser le marché de demain. Le savoir-faire des commerçants de Mabru, combiné à notre politique de soutien, nous conduira au succès et à la pérennisation de ce magnifi que outil qu’est le Marché Matinal de Bruxelles », conclut Michel Barnstijn. Mabru • Quai des Usines 22-23, 1000 Bruxelles • +32 2 215 51 69 • mabru@mabru.be • www.mabru.be sont ainsi récupérés. « Lutter contre le gaspillage et en même temps contre la pauvreté à Bruxelles - 1 famille sur 4 à Bruxelles vit en-dessous du seuil de pauvreté - est l’une de nos valeurs de base », assure Michel Barnstijn. …Un rayonnement international Enfi n, le Marché Matinal souhaite être concurrentiel par rapport aux autres marchés internationaux et s’en donne les moyens. Ces dernières années, le bénéfi ce engendré par le marché a été utilisé pour embellir et promouvoir le site, faire venir de nouveaux clients, organiser des journées portes ouvertes thématiques - la prochaine sera dédiée au Portugal - et se repositionner sur la scène nationale et internationale. « Ainsi, nous espérons avoir un rayonnement plus grand vers la France, l’Allemagne et les

TOPIC MOBILITÉ Avec Good Move, Bruxelles doit passer à la vitesse supérieure Permettre aux personnes et aux marchandises de circuler de manière fluide, c’est une question vitale pour la Région de Bruxelles-Capitale. Pour cette raison, les acteurs économiques ont décidé de s’impliquer très activement dans le processus d’élaboration du nouveau Plan Régional de Mobilité (PRM). Objectif : poursuivre les efforts réalisés et faire bien vite oublier les lacunes d’Iris 1 et 2. Johan Debière Q u’ils soient citoyens, acteurs économiques, décideurs politiques ou représentants du secteur associatif, tous sont d’accord pour dire que la circulation a toujours été un point sensible en Région de Bruxelles-Capitale. Aussi, quand le Ministre de la mobilité Pascal Smet a annoncé son intention de mettre en chantier un nouveau Plan Régional de Mobilité (PRM) et d’y associer toutes les parties prenantes, le monde des entreprises a applaudi des deux mains. « La mobilité est sans doute la thématique qui implique le plus d’acteurs différents, qu’ils soient présents jour et nuit (habitants et entreprises), quotidiennement (navetteurs), périodiquement (livraisons de marchandises) ou épisodiquement à Bruxelles. Sur des thématiques aussi complexes que la mobilité, nous sommes favorables aux démarches construites sur le principe de l’intelligence collective, comme celle qui a été initiée par le ministre Smet », observe Ischa Lambrechts, conseiller mobilité chez Beci. Et ce, malgré plusieurs réserves émises sur la mise en œuvre effective du plan à terme1 . Phase exploratoire Une première étape du chantier du PRM – dénommé Good Move – a consisté en une phase de pré-élaboration, engagée à titre exploratoire. Quelque 240 acteurs régionaux, associatifs, fédérations d’entreprises ont eu l’occasion de dire comment elles voyaient les choses se faire pour que ce nouveau plan soit un véritable succès. Il y a eu notamment le workshop de Bruxelles Mobilité, le workshop organisé avec les communes, avec la Commission régionale de la mobilité, avec la STIB... C’est dans ce cadre, et avec d’autres acteurs économiques, que Beci a notamment participé à un atelier spécifique co-organisé dès décembre 2016 par 21Solutions en collaboration avec le consortium formé par Espaces Mobilités, Transitec, Timenco et Sennse. « Outre Beci, étaient notamment présents des représentants d’Interparking, de Touring, mais aussi de Taxistop et de Cambio » indique Marcel Van Meesche, le directeur général de 21Solutions. Un compte-rendu synthétique a été rédigé en plusieurs parties. « Nous avons encouragé les participants des différents ateliers à parler de projets positifs à propos de la mobilité à Bruxelles (be positive). Nous leur avons ensuite demandé d’identifier 40 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Workshop de la phase exploratoire, organisé avec Beci. les éléments qui leur feraient penser à un changement réel par rapport aux autres plans (be useful), ainsi que ce qu’il faudrait faire pour que ce plan soit considéré comme un bon plan (to be done) », explique-t-il. Phase d’élaboration Après la phase préparatoire est venue la phase d’élaboration, où les participants ont veillé à intégrer tous les points soulevés, notamment lors du forum du 20 avril. Une dizaine de rencontres ont été organisées jusqu’à fin juin, incluant pas moins de cinq workshops thématiques et quatre workshops organisés pour chaque secteur géographique de Bruxelles. Parallèlement, des questions très terre-à-terre sont traitées pour compléter le diagnostic : à Bruxelles, l’espace public se prête-t-il bien à la marche? Pourquoi voit-on autant de camions dans la ville et autour de la ville? etc. « Tous les éléments collectés ont été rassemblés dans six focus: ‘Good Neighbourhood’ pour des quartiers apaisés, ‘Good Choice’ pour de meilleurs choix de mobilité, ‘Good Service’, ‘Good Network’, ‘Good Partner’ et ‘Good Knowledge’ », poursuit Marcel Van Meesche. Au bout du compte, la responsable de l’élaboration du PRM au sein de la direction stratégie de Bruxelles Mobilité ne cache pas sa satisfaction par rapport au travail accompli : « Par rapport aux démarches précédentes qui s’inscrivaient dans une logique modale cloisonnée, on 1. Voir www.beci.be/press_corner/hotnews/communiques_de_presse_de_beci/ ; « Plan Régional de Mobilité : goodmove.brussels est un coup dans l’eau » © Marcel van Meesche

Combien consomme une voiture électrique ? 0,2 kWh/km À utilisation égale, une voiture électrique coûte moins cher en carburant qu’une voiture diesel ou essence. la consommation 15 000 km c’est la distance moyenne annuelle parcourue par un véhicule électrique moyenne d’électricité, soit 3 000 kWh/an Pour 100 % de recharges à domicile 750 €/an (3 000 x 0,25 €/kWh) Vous chargez pendant les heures creuses ? Vous limitez le coût à 600 €/an Coût d’un véhicule diesel (carburant : 1,26 €/L) 1 134 €/an* Coût d’un véhicule essence (carburant : 1,43 €/L) 1 287 €/an* Et si vous rouliez demain à l’électrique ? Découvrez les points essentiels à prendre en compte dans votre projet. www.engie-electrabel.be/mobilityguide *Par comparaison, sur la même distance, et avec une consommation moyenne de 6l/100km

12 retrouvez tous les résultats et les résumés des projets gagnants sur www.eeaward.be Palmarès de la 12ème édition du Prix belge de l'Energie et de l’Environnement Depuis 2006, ce Prix met à l’honneur tous les belges qui, à titre individuel ou via leur organisme, contribuent au travers de leur projet ou réalisation, à la construction d’un avenir durable à l’échelle locale, régionale et nationale. Plus de 2.200 dossiers ont ainsi été analysés par un jury d’experts et plus de 120 lauréats récompensés. Un succès pour une démarche visant avant tout à faire connaître les "success stories" et à stimuler les initiatives positives et reproductibles. Le concours national est ouvert à toutes les catégories d'acteurs actifs et innovateurs en matière d'énergie, d'environnement, de mobilité, d’économie circulaire,... : citoyens, entreprises, écoles et universités, villes et communes, associations,... La cérémonie de remise des trophées, s’est déroulée ce 8 juin au BeL (Site de Tour & Taxis) en présence de Céline Fremault, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée du Logement, de la Qualité de Vie, de l’Environnement et de l'Energie, de la représentante de Carlo Di Antonio, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal, ainsi que de nombreuses personnalités du monde politique, scientifique, économique et associatif. Lauréats et nominés 2017 infos : anne-Julie Lambion 0499 40 10 86 · info@eeaward.be CirCuLar eConomy award Lauréat : PERMAFUNGI (Brussels) - Julien Jacquet Nominé: MCB ATELIER (Anderlecht) - Julien de Visscher Nominé : LILI BULK (Brussels) - Benoît Messiaen sustainaBLe moBiLity award Lauréat : Brussels by water (Brussels) - David Kuborn Nominé : Ahooga (Uccle) - Philippe Lefrancq Nominé : Hytchers (Chênée) - Jonas Douin sustainaBLe energy award Lauréat: Ecluse (Doel) - Silvia Colazzo Nominé: Coca-Cola (Chaudfontaine) - Inge Polspoel Nominé : Energiris (Brussels) - Thibaut Georgin sustainaBLe eduCation award Lauréat : Eneco (Wavre) - Philippe Judong Nominé : Besix Foundation (Woluwé) - Donatienne de Spirlet Nominé : IBW – IECBW (Nivelles) - Raphaël Lateur sustainaBLe BuiLding award Lauréat ex-aequo : Philippe Samyn & Partners, architects & engineers + BEAI sa (Brussels) Lauréat ex-aequo : Atelier d’Architecture Galand (Forêt) - David Gutman Nominé: Cornix RDBM Architects (Brussels) - Frederik Jacobs Nominé: Atenor - Bâtiment Wilfried Martens (La Hulpe) - Jean-Philippe Colin Les Prix sPéCiaux internationaL PoLar Foundation award Lauréat : KREATIVA (Morlanwelz) - Fabrice Delvaux Luminus Premium award Lauréat: Coca-Cola (Chaudfontaine) - Inge Polspoel sPeCiaL Jury award Lauréats ex-aequo : La Bourse aux dons (Angleur) - Marion Cocina Beeodiversity (Brussels) - Michaël van Cutsem Premium media Partner award Lauréats ex-aequo : Atenor - Bâtiment Wilfried Martens (La Hulpe) - Jean-Philippe Colin Ahooga (Uccle) - Philippe Lefrancq Premium Partner Partners Référence Média Creative Events MAGAZINE

TOPIC Votez pour vos cinq idées préférées Depuis le 1er septembre et jusqu’au 30 septembre, une série d’idées citoyennes émises dans le cadre de Good Move by Citizens est en ligne. Tout droit sorties de la tête des Bruxelloises et Bruxellois qui veulent mieux faire bouger leur ville, ces idées sont désormais soumises à vos votes. Jusqu’au 30 septembre, chacun peut ainsi désigner ses cinq idées préférées. Les idées qui recueilleront le plus de suffrages alimenteront le Plan Régional de Mobilité. http://www.goodmovebycitizens.brussels évolue désormais vers une démarche totalement décloisonnée et transversale, en développant par exemple des stratégies de déplacement à vélo qui tiennent compte des projets imaginés pour les transports en commun, pour les livraisons etc. », explique Joëlle Vandevoorde. Les stratégies modales ne se marchent plus sur les pieds, mais se complètent et se développent de concert pour une meilleure gestion de l’espace public et pour une meilleure utilisation (via le Good Service par exemple). Un PRM qui découle du PRDD Une autre particularité du PRM – que souligne également Ischa Lambrechts chez Beci – est évoquée par Joëlle Vandevoorde : il découle du PRD(D), le fameux Plan Régional de Développement (Durable). « Actuellement, nous nous basons sur le projet de PRDD (approuvé en première lecture) et nous suivons de très près l’évolution du document, auprès de Perspective et de la Commission Régionale de Développement (CRD) (ndlr: il est en cours de révision suite à l’enquête publique) ». D’aucuns pointent une erreur d’agenda, mais Joëlle Vandevoorde voit plutôt dans ce décalage une opportunité : « Cela nous permet déjà d’imaginer et d’esquisser, dans notre travail de préparation du PRM, des solutions qui permettront de corriger les critiques émises lors de l’enquête publique organisée sur le PRDD ». Du point de vue du timing, Joëlle Vandevoorde évoque un plan qui serait produit pour octobre, puis qui passera à Bruxelles Mobilité avant de poursuivre son parcours en inter-cabinets et auprès des acteurs impliqués jusque-là, pour terminer fin janvier dans un grand forum consultatif multi-acteurs. La partie enquête publique, correspondant au parcours administratif officiel, démarrera alors, après adoption en première lecture au printemps 2018. Plus d’info : http://www.goodmove.brussels ● La newsletter de l’entrepreneur bruxellois ! des listes de prospection pertinentes des modèles de contrats utiles plein de conseils et d’astuces les dernières mises à jour légales ... et bien plus encore Recevez la newsletter de la Chambre de Commerce de Bruxelles www.beci.be/sign_up_to_newsletter/ Le Forum du 20 avril aux Halles Saint-Géry. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 43 © Nathalie Nizette

Le 1er juin 2017, le Gouvernement de la Région de Plan de déplacements d’entreprise : nouvelle mesure pour les entreprises octroyant des voitures de société Bruxelles-Capitale a adopté un nouvel arrêté relatif à l’obligation de plan de déplacements d’entreprise (PDE). Le PDE reste obligatoire (tel que fixé depuis 2011) pour toute entreprise qui occupe plus de 100 travailleurs sur un même site (bâtiments et dépendances distants de moins de 500 m) situé à Bruxelles. Ce plan doit être actualisé tous les trois ans ; c’est donc le cas cette année ! Suite à ce nouvel arrêté, une nouvelle mesure est devenue obligatoire pour les entreprises qui octroient des voitures de société à plus de 10 travailleurs occupés sur leur site. Elle doit être mise en place avant le 31/12/2018. 2. Nouvelle mesure concernant les voitures de société La mesure "encourager l’utilisation des transports en commun" existait déjà sous l’ancienne obligation, déclinée en 6 sous-mesures. Elle a pour objectif d’inciter les travailleurs à délaisser leur voiture au profit des transports publics pour les déplacements domicile-travail et professionnels. Deux de ces sous-mesures devaient au minimum être mises en place. Désormais, la sous-mesure devient obligatoire pour « Combiner ou substituer la voiture de société » devient obligatoire pour les entreprises qui mettent plus de 10 voitures de société à disposition sur leur site. Concrètement, l’entreprise a deux possibilités : ◗ soit proposer un paquet mobilité, qui permet de combiner ou de substituer la voiture de société avec, ou par d’autres moyens de transport (ou du cash). Ce " paquet mobilité " contient au minimum le vélo en libre-service (« abonnement » ou « abonnement + frais ») et : ➜ les abonnements de transports publics en fonction des besoins du travailleur OU photo A. Ghys 1. Evolutions des PDE suite au nouvel arrêté Depuis l’entrée en vigueur de l’arrêté du 1er juin, les mesures obligatoires du plan d’actions connaissent quelques modifications. Elles se déclinent maintenant comme suit : ◗ désigner une personne de contact, de préférence le coordinateur mobilité ; ◗ informer les travailleurs des mesures de votre plan de déplacements ; ◗ sensibiliser les travailleurs aux modes de déplacement durables ; ◗ mettre à la disposition des travailleurs et visiteurs un plan d’accès multimodal (qui informe de tous les moyens de transport existants pour rejoindre votre site) ; ◗ encourager l’utilisation des transports en commun et du vélo ; ◗ installer un parking vélos couvert et sécurisé qui comprend le nombre de places minimum légal ; ◗ tenir compte de l’Ecoscore lors de l’achat ou du leasing de véhicules moins polluants (voitures de société et véhicules de service) ; ◗ prévoir et appliquer un plan pour faire face à une situation d’urgence impactant la mobilité des travailleurs. ➜ le vélo (à partir de 2020, la notion de vélo inclut également le vélo électrique) ; ◗ soit, en l’absence de ce paquet mobilité et à la demande de l'employé, permettre de combiner la voiture de société à l'abonnement du vélo en libre-service, et, le cas échéant, un abonnement annuel de transports en commun qui réponde aux besoins du travailleur. Concrètement, la mise en œuvre de cette mesure peut être réalisée avec un impact financier limité, voire neutre. En effet, si le paquet mobilité permet toujours la combinaison avec une voiture de société, l’employeur peut limiter l’usage de celleci (via une limite sur la carte carburant, un retrait à l’accès au parking, un choix pour une voiture de catégorie plus petite). Le paquet mobilité peut également être composé de cash, pour autant que vous offriez également la possibilité aux travailleurs (en fonction de leurs besoins) de choisir pour l’abonnement de vélo en libre-service et abonnements de TC ou le vélo d’entreprise. Plus d’info : toute l’information sur l’obligation de plan de déplacements d’entreprise est disponible sur le site www.environnement.brussels/pde . Des questions ? contactez l’équipe PDE de Bruxelles Environnement :pdebvp@environnement.brussels.

TOPIC « Crowd logistics » : tous coursiers ? MOBILITÉ & LOGISTIQUE La distribution de colis a tout, aujourd’hui, d’une course dopée aux innovations. Les « crowd logistics » font appel à des particuliers pour offrir au consommateur gâté-pourri une nouvelle façon de le servir plus rapidement et plus efficacement encore. Peter Van Dyck L es crowd logistics sont en quelque sorte l’Uber de la messagerie. Ce phénomène relativement récent s’appuie sur des applis et recourt à des particuliers ou des semi-professionnels pour le transport de marchandises. Ces providers s’inscrivent en tant que coursiers potentiels sur une plateforme en ligne. Tout est parti du principe people-to-people que l’on retrouve notamment chez Peerby : un colis doit être envoyé ; quelqu’un qui part dans la même direction peut-il le prendre avec lui ? Les entreprises ont déjà emboîté le pas, dans la mesure où les crowd logistics permettent la livraison le jour même. Il s’agit donc d’une forme d’économie partagée (collaborative economy). Selon la Commission européenne, le phénomène trouvera sa place à côté du modèle économique traditionnel. La CE sait que la législation devra s’y adapter. Dans l’intervalle, les lacunes actuelles forcent les pays membres à exploiter les exceptions légales prévues pour l’e-commerce. « Chaque pays le fait à sa mode, contraignant des entreprises internationales à tenir compte de législations divergentes », explique Jan Merckx, Project Officer auprès du Vlaams Instituut voor de Logistiek (VIL). « L’Europe veut harmoniser la législation, mais se donne le temps de le faire. » Un extra bienvenu Jan Merckx se réjouit de la réaction rapide du législateur belge et du tout nouveau cadre légal qui fait actuellement figure de best practice en Europe. Celui qui souhaite aujourd’hui créer une plateforme numérique d’économie partagée, peut introduire une demande d’agrément sur le site web du SPF Finances. La plateforme de crowd logistics Bringr, une initiative de bpost, s’y est déjà inscrite. L’utilisation de Bringr nécessite le téléchargement d’une appli. Vous pourrez ensuite proposer un colis sur la plate-forme en précisant où il doit être enlevé et livré. Le paiement s’effectue via l’appli (la rémunération dépend du poids du colis et de la distance parcourue). Pour que le service soit reconnu, le législateur impose que les expéditions de colis se fassent entre particuliers. Bringr collabore déjà avec Carrefour : après y avoir fait vos courses, vous pouvez demander qu’elles vous soient livrées à domicile. La plateforme Bringr fait alors appel à un particulier qui prend en charge les marchandises et vous les apporte à domicile. Bref, il s’agit d’un service pour lequel un particulier s’est spontanément proposé. La loi prévoit que ce prestataire, s’il est enregistré sur une plateforme, peut bénéficier d’un régime fiscal avantageux pour autant que ses revenus annuels ne dépassent pas 5000 euros bruts. « Les pouvoirs publics vérifient si les plateformes n’abusent pas du système pour faire une concurrence déloyale au marché classique », explique Jan Merckx. Bringr apprécie cette réglementation, comme en témoigne Hans Robben, manager fulfilment & network innovation chez bpost : « Cela va dans le bon sens. Les gens qui veulent transporter des colis doivent savoir ce que cela représente en termes de revenus et d’impôts. Nous avons constaté que cette disposition a un impact positif sur le nombre d’utilisateurs qui se présentent. Mais ce n’est qu’un premier pas, nous avons encore beaucoup à apprendre. Nous devrons examiner dans un an quelles mesures sont encore nécessaires pour stimuler les crowd logistics, sans perturber le marché. » Bouquets Le VIL a lancé au printemps 2016 un projet pilote de crowd logistics, auquel ont participé entre autres Dreamland, Kariboo!, Procter & Gamble, Bringr/ bpost et DHL Parcel. Pourquoi ces entreprises, déjà actives dans la messagerie, s’intéressent-elles à cette alternative ? « La concurrence est impitoyable dans l’e-commerce », répond Jan Merckx. « Amazon et, dans une moindre mesure, Coolblue dictent leur loi. Ils cherchent des formules de livraison gratuite toujours plus rapides. Amazon a débuté dans la vente de livres sur internet mais dispose aujourd’hui d’entrepôts dans le monde entier (et pas seulement BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 45 © Thinkstock

TOPIC pour des livres) et de sa propre flotte d’avions. Ceci permet à l’entreprise d’offrir un service de haute qualité à un coût raisonnable. Les autres entreprises sont donc contraintes à l’innovation, dans leur quête de solutions plus efficaces et moins chères pour leurs clients. Celui-ci est déjà tellement gâté qu’il souhaite recevoir chez lui dans les deux heures le T-shirt qu’il a commandé en ligne. Les crowd logistics sont une façon de réduire les coûts. » Bringr était d’abord un projet-test de bpost. Une formation interne au management a abouti à un brainstorming sur un produit utilisant le principe du crowdsourcing. Une collaboration avec le bureau conseil AE à Louvain a ensuite affiné le concept de Bringr. « L’économie partagée était une tendance dans de nombreux secteurs, dont le nôtre », se souvient Hans Robben. « Notre participation au projet-pilote a pour but de mesurer l’impact des crowd logistics sur notre core business. En quoi cela peut-il contribuer à bpost ? Quoi qu’il en soit, c’est un extra pour nos services existants. Bringr nous permet de livrer des colis tels que des bouquets, ce qui aurait été irréalisable de façon traditionnelle. La messagerie classique prévoit en effet l’emballage et l’expédition le premier jour et la livraison le lendemain. Bringr autorise une livraison le jour même. Cette flexibilité a convaincu Carrefour. » L’impact écologique Bringr dessert actuellement la Région de Bruxelles Capitale, la ville de Gand et la province d’Anvers. « Cela fonctionne aussi dans les zones moins densément urbanisées de la province d’Anvers, mais plus difficilement », constate Hans Robben. « Si nous continuons à nous développer, nous nous concentrerons sur les zones à forte densité de population, où nous trouvons une bonne combinaison d’expéditeurs et de coursiers. » V ous apprécierez notre approche systémique fondée sur une analyse rigoureuse des données (dont les big data) et une longue expérience de terrain. Nos ingénieurs, économistes, urbanistes, data analystes vous aideront à identifier et réduire les risques de vos projets et à augmenter leur durabilité. DES TRANSPORTS DURABLES POUR UNE ÉCONOMIE DYNAMIQUE Stratec, bureau d’études indépendant depuis 30 ans, vous propose des solutions toujours plus innovantes pour progresser vers une organisation plus efficace et durable de vos activités ou du territoire que vous gérez. Nous vous offrons une assistance en matière de gestion de l’environnement, pour des études réglementaires comme stratégiques. Stratec est équipé des dernières technologies d’analyse de données, de modélisation et de communication, nous permettant de vous offrir un rendu technique et graphique de qualité. Stratec est agréé comme auteur d’études d’incidences à Bruxelles et en Région Wallonne et intervient dans le cadre de la réalisation : O Des dossiers de demande de permis d’environnement, O De la rédaction des rapports d’incidences sur l’environnement et la réalisation des études d’incidences O Des études d’accessibilité des entreprises O Des études d’optimisation de la localisation des entreprises O Des études sur la logistique fret Nos domaines d’expertise sont répartis en 4 pôles d’activités : LA MOBILITÉ STRATEC SA L’ENVIRONNEMENT L’ÉCONOMIE DES TRANSPORTS L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE /SMART CITY. Avenue Adolphe Lacomblé 69-71 boîte 8 1030 Bruxelles Belgique +32 (0) 2 738 78 83 py.ancion@stratec.be D.R.

Une technologie révolutionnaire Jan Merckx plaide la nuance, face à la crainte que les crowd logistics deviennent un alibi pour recourir à de la main-d’œuvre bon marché. « Des études ont révélé que des personnes qui travaillent chez ListMinut (une plateforme qui offre de menus travaux et services) gagnent mieux leur vie que celles qui travaillent de manière conventionnelle. De nombreuses plateformes numériques telles que le livreur de repas Deliveroo récompensent leurs collaborateurs : plus ils servent de clients, plus ils ont de chances d’obtenir des suppléments sur la rémunération de base. Il se pourrait que, dans un futur éloigné, quelqu’un qui travaille exclusivement via de telles plateformes soit secondé d’un ‘courtier’ capable de lui dire quelle mission lui rapportera le plus. » Jan Merckx n’affirme pas que la messagerie est devenue plus verte et plus durable grâce aux crowd logistics, mais il est optimiste quant Le monde de la logistique évolue à toute allure, au fil des innovations. Parcify en est un bel exemple avec ses coursiers à vélo à Gand, Anvers et Bruxelles. L’entreprise a déjà signé un contrat avec Zalando. Bpost vient de décider d’investir à son tour dans Parcify, en raison de la technologie révolutionnaire utilisée. « Cette technologie permet de livrer les colis à l’endroit où le destinataire se trouve à ce moment précis », explique Hans Robben de bpost. « Les utilisateurs qui acceptent les conditions générales savent que Parcify a accès à une série de données – dont la localisation – via leur smartphone. Ces gens ne se préoccupent pas du respect de leur vie privée parce qu’ils sont convaincus de la valeur ajoutée de ce service, qu’ils considèrent comme une forme absolue de confort. » à l’impact écologique à long terme. « De plus en plus de villes installeront probablement des zones de faibles émissions. Le vélo est déjà le principal moyen de locomotion à Copenhague. Tôt ou tard ce sera le cas en Belgique, même dans les petites villes. Ces plateformes contribuent donc à une livraison plus écologique des produits chez les gens. Nous verrons apparaître des micro-entrepôts à casiers verrouillables. Le client final devra tout aux plus parcourir 200 m pour y accéder. Je m’attends à ce que le consommateur devienne moins psychologiquement dépendant de la livraison à domicile telle qu’elle existe aujourd’hui. » ● Plus que de la vente, du conseil ! Nous aidons les entreprises à l’élaboration de plans de mobilité et à la conception des packages mobilité et multimodaux innovants pour leurs employés. Nous vous aidons à la mise en place de solutions de mobilité légères, électriques et partagées. The Core (en haut) est un scooter utilitaire de haute qualité et de grande autonomie qui séduira la plupart des entreprises de livraisons de par sa puissance, sa maniabilité et sa grande capacité de charge. Il est équipé d’un GPS, d’espaces de chargements et développe une autonomie de 60 à 100Km et offre une vitesse entre 25 et 80Km/H. Le E-Bikeboard EVOII (en bas) écrit un tout nouveau chapitre dans le transport: véhicule à propulsion électrique sur 3 roues, de conception sportive, pour un transport plus intelligent et plus propre. Conçu initialement comme engin de loisir, il se décline également en une version idéale pour les personnes rencontrant des problèmes de mobilité ainsi que pour les services de sécurité, de secours ou les forces de l’ordre. L’E-Bikeboard offre de une à trois roues motrices et une autonomie pouvant atteindre 120Km. (Dispo 02/2018) Impulse Solutions SPRL / Arnaud Sirtaine +32 476 29 43 27 mobility@impulse-solutions.be www.impulse-solutions.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 47

FPI en entreprise La FPI en entreprise vous permet de former un(e) futur(e) collaborateur(trice) afin qu’il ou elle corresponde au profil professionnel que vous recherchez. En pratique : Un contrat reprenant le plan de formation est conclu entre Bruxelles Formation, votre entreprise et le ou la stagiaire. La FPI en entreprise comporte une phase de formation suivie d’une phase d’emploi. Durant la phase de formation qui peut varier de 1 à 6 mois, votre entreprise s’acquitte d’une indemnité de formation, dont le montant varie en fonction de la situation du ou de la stagiaire. Le coût de l’indemnité correspond au salaire brut prévu pour la fonction exercée dans votre entreprise, amputé des cotisations ONSS et des revenus sociaux de la personne. La phase d’emploi est conclue à l’issue de la phase de formation pour une durée au moins équivalente. Qui sont les employeurs concernés ? Les entreprises des secteurs privé et public, les professions libérales et les ASBL. Qui pouvez-vous engager en FPI en entreprise ? Le ou la futur(e) collaborateur(trice) doit être inscrit(e) chez Actiris. BRUXELLES FORMATION former pour l’emploi En collaboration avec Intéressé(e) par cette formule ? Contactez le Service relations entreprises par téléphone au 02 371 74 61 ou 73 34 ou par mail à fpie@bruxellesformation.be Editeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 – 1180 Bruxelles – Version : mars 2017 - Ne pas jeter sur la voie publique.

En route vers un Port Center bruxellois ? MOBILITÉ Le 30 juin 2017, le Port de Bruxelles et la Communauté Portuaire bruxelloise ont signé au Havre la Charte des Missions d’un Port Center de l’AIVP1 . D’ici quelques années, un Port Center pourrait donc bien voir le jour à Bruxelles. Les explications de Michel De Bièvre, président de la CPB, la Communauté Portuaire bruxelloise. Gaëlle Hoogsteyn Qu’est-ce qu’un Port Center ? « Un Port Center est un lieu d’animation et de divulgation de la culture portuaire », commence Michel De Bièvre. Il offre au public, initié ou non, de mieux comprendre l’activité portuaire contemporaine. Il met aussi en lumière son impact socio-économique et environnemental en abordant des sujets tels que les activités industrialo-portuaires, le transport des marchandises, le commerce international, l’intégration du port dans la ville, etc. « Poumon économique, la plus-value du port se comprend en le visitant concrètement », assure le président de la CPB. Le Port Center est donc conçu comme un outil d’éducation et d’information. « La transmission du message ‘à quoi sert mon port’ suppose une approche tout public », explique-t-il, en précisant qu’une attention particulière sera donnée au public scolaire et aux étudiants pour qui le port représente des opportunités d’avenir. « Aujourd’hui encore, les emplois portuaires souffrent d’une mauvaise réputation. Grâce au Port Center nous espérons susciter des vocations notamment chez les plus jeunes et les moins qualifiés pour lesquels la demande à Bruxelles est très forte. » Enfin, développer un Port Center, en synergie avec les acteurs patrimoniaux, culturels et touristiques du territoire permet de renforcer son attractivité et d’accroître sa fréquentation. « L’objectif est aussi de fédérer les initiatives déjà existantes, comme les croisières sur le canal ou encore Bruxelles-les-Bains. » Le projet bruxellois Pour Michel De Bièvre, l’adhésion à ce projet émane d’une véritable nécessité de mieux faire connaître et comprendre les activités économiques et industrielles autour du Canal, souvent menacées par la pression immobilière. « Nous soutenons fortement le dialogue entre port et citoyens, 1. Association Internationale des Villes Portuaires BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 49 indispensable à l’attractivité et à la compétitivité d’une place portuaire moderne. » Dans ce cadre, une étude a été menée par l’AIVP et la CPB examine en ce moment la faisabilité de la création d’un Port Center à Bruxelles. « Les entreprises interrogées lors de l’enquête se sont aussi montrées très favorables à ce projet. » La CPB cherche actuellement des partenaires régionaux ainsi que des sites potentiels. Michel de Bièvre assure que le succès du Port Center dépendra beaucoup de sa localisation : « Nous souhaitons que le Port Center se trouve tout près du canal afin d’y avoir un accès par bateau, mais que ce soit également un lieu assez central afin que les visiteurs (notamment les touristes) puissent combiner une visite du Port Center avec d’autres activités. » Qu’en pensent les entreprises ? Georgy Eggermont, Director Marketing & Applied Technology – Heidelberg Cement Benelux : « Bruxelles a l’opportunité de se profiler comme une ville intégrant efficacement son industrie et son activité économique au tissu urbain. Pour cela, l’accès au centre-ville par voie d’eau, et le maintien de l’activité industrielle et économique autour du canal, sont cruciaux. Le Port Center réunit tous les stakeholders de ce concept : l’industrie, le port, les autorités, les habitants, la communauté et l’enseignement. C’est en tenant compte des enjeux de chaque partie que cette intégration urbaine portera ses fruits. Beaucoup de villes ont commis l’erreur d’externaliser la vie portuaire : avec le Port Center, Bruxelles peut se différencier. » © CS Photos

TOPIC Le canal, un axe structurant de la ville « Bruxelles est un port intérieur proposant des services diversifiés avec un fort potentiel de développement. ». En effet, le canal joue un rôle primordial dans la gestion de la mobilité. Sur base des trafics 2016, le transport par voie d’eau a permis d’éviter la circulation de 600.000 camions dans l’agglomération bruxelloise, soit un gain de 95.000 tonnes en termes d’émissions de CO2. Le centre d’information Maasvlakte 2, à Rotterdam : l’un des exemples cités dans l’étude. Par ailleurs, le canal permet d’approvisionner la ville, notamment en matériaux de construction, mais aussi d’évacuer les déchets sans faire appel à des camions. « La présence d’une zone industrielle autour du canal permet aussi de garder dans la Région bruxelloise toute une série de rentrées financières liées à la création de valeur ajoutée qui, sans cela, partiraient dans les autres régions de la Belgique », ajoute-il. Et Michel De Bièvre de conclure : « Les perspectives de développement international sont également nombreuses. » ● La CPB, soucieuse d’un développement urbain équilibré La Communauté Portuaire de Bruxelles (CPB) est une asbl privée regroupant les entreprises situées dans le domaine portuaire, ainsi que d’autres institutions et organismes impliqués dans l’activité économique autour du canal. Avec plus de 150 membres, la CPB se présente comme un interlocuteur privilégié des autorités régionales dans le cadre du développement d’un territoire en pleine mutation. C’est en grande pompe qu’ont été célébrées, au mois de juin, les 60 années d’existence de l’association, créée en 1957 à l’initiative de la Chambre de Commerce de Bruxelles et d’autres partenaires1 . Si son rôle initial est de mettre en valeur les atouts du domaine portuaire, ses missions se sont étoffées avec le temps. Au fil des dernières années, les membres de la CPB ont doublé et se sont diversifiés, tandis que ses activités se sont intensifiées. En dehors du suivi des problèmes quotidiens rencontrés par ses membres, la CPB se préoccupe désormais aussi de l’évolution rapide du territoire du canal, via sa participation (pro) active à l’établissement de la vision régionale. La structure organise tout au long de l’année une série d’événements : 50 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 commissions thématiques, networking (dont le célèbre Barolo), voyages d’étude… En 2015, une commission spécifique au Plan Canal a en outre vu le jour, afin d’informer les entreprises et d’assurer avec les pouvoirs publics un dialogue constructif. L’évolution démographique, les enjeux liés à la mobilité et à la pression foncière mettent en effet les acteurs industriels du domaine portuaire dans une situation inconfortable. L’option qui s’est dessinée pour sauvegarder les activités économiques n’a cependant pas été la délocalisation ou le repli, mais une volonté de collaboration avec les acteurs régionaux (gouvernement, Société d’Aménagement Urbain, Bouwmeester…) dont l’objectif est d’amorcer une transition vers plus d’urbanité dans la zone. C’est pourquoi la CPB a mis à l’étude le projet de Port Center. Dans une dynamique de concerMichel De Bièvre. tation avec les autorités publiques et le Port de Bruxelles, il pourrait refléter l’intégration des activités portuaires dans le paysage urbain et la relation que peuvent entretenir une ville et son port. Beci, membre fondateur et partenaire structurel de la CPB, rejoint pleinement cette approche. Plus d’infos sur les activités de la CPB ou sur le développement de la zone du Canal ? Contactez Lise Nakhlé : lna@beci.be. 1. La Chambre Syndicale des Transports (aujourd’hui Beltop), l’Association des Usagers et la S. A. du Canal et des Installations Maritimes de Bruxelles (dont les compétences ont été reprises par le Port de Bruxelles). © hallz

La logistique portuaire au profit de la mobilité C’est par le port que se fait une grande partie de l’approvisionnement de Bruxelles, que ce soit en denrées alimentaires, en produits pétroliers, en matériaux de construction et produits métallurgiques, œuvrant ainsi pour la mobilité à Bruxelles en évitant chaque jour quelques 2000 camions sur les routes. L’objectif du Port de Bruxelles est de développer de nouveaux types de trafics et de favoriser le report modal vers la voie d’eau et le rail dans le but de remédier à tous les problèmes engendrés par le transport routier (nuisance sonores, dégradations des voiries, accidents, embouteillages, pollution, etc.). Concrètement, le Port développe un réseau de plateformes de transbordement le long du canal afin d’organiser la distribution urbaine par la voie d’eau et assurer la livraison de marchandises au plus près de l’utilisateur final de manière à réduire les coûts du « dernier kilomètre ». L’implication du Port dans la distribution urbaine est déjà une réalité mais celle-ci sera davantage structurée à l’issue de la mise en place du réseau de plateformes. Le projet se développe dans le cadre du “Plan stratégique pour le transport de marchandise“ de la Région. À titre d’exemple, l’Urban Transfer Center du bassin de Biestebroeck à Anderlecht a très récemment accueilli un déchargement de 223 palettes transportant 310 tonnes de blocs de béton destinés au chantier Nautilus, vaste projet immobilier entre le canal et le boulevard Industriel. Un bel exemple de la réflexion toujours plus innovante et créative quant aux possibilités logistiques des chantiers de construction qu’offre le Port de Bruxelles dans un souci de bien-être au service de la ville. Le port devient un centre logistique intelligent au profit de la mobilité. Plus d’informations : lvandenbroeck@port.brussels www.port.brussels

FOCUS Coworking : davantage que de simples bureaux partagés Le coworking a le vent en poupe à Bruxelles ! En quelques années, les espaces se sont multipliés. Les acteurs se professionnalisent et se spécialisent afin de tirer leur épingle du jeu sur un marché en pleine évolution. Petit tour d’horizon. Guy Van den Noortgate S ’il n’a pas encore rencontré le même engouement auprès des indépendants et starters que dans d’autres villes européennes, le coworking continue à se développer d’année en année et voit ses espaces se multiplier à Bruxelles. Trop ? Au point d’avoir sur le marché une offre supérieure à la demande, parfois encore frileuse. C’est un peu l’avis de nombre de professionnels du secteur. Comme Anis Bedda, cofondateur de Transforma bxl, qui estime que « le marché bruxellois est différent de villes comme Paris, Londres, Barcelone ou Milan où le coworking fonctionne très bien car les espaces privés sont plus petits. À Bruxelles, l’indépendant ou l’entrepreneur qui se lance dispose bien souvent d’un coin chez lui pour travailler et ne perçoit donc pas immédiatement l’intérêt de louer un bureau ou un espace de travail partagé. De plus, le Belge est un peu plus conservateur que d’autres Européens. On note également que, si l’offre dépasse la demande, ce n’est pas seulement parce qu’il y a moins d’intérêt. C’est également dû en partie au fait que nous ne manquons pas d’espaces de bureaux libres à Bruxelles. Ce n’est pas le cas d’autres capitales. » Communauté et networking Le concept étant à la mode, il a naturellement attiré de nouveaux acteurs qui ont trouvé ici une opportunité de rentabiliser des espaces vides. « Comme il y a assez bien d’espace disponible sur le marché, certains se sont en effet lancés dans le coworking », enchaîne Frédéric Vermeylen, administrateur délégué de Topos-The Loft « Mais le coworking ne consiste pas simplement à louer un bureau, c’est bien plus que cela. » Afin de séduire les clients potentiels et de se différencier sur ce marché concurrentiel, les différents acteurs présents sur le terrain ont diversifié leur offre avec, pour certains, une spécialisation dans l’un ou l’autre créneau. Topos a implanté ses centres dans des hôtels de maître. Comme, par exemple, BetaCowork qui s’adresse plus particulièrement aux start-ups et techs – ses locaux se situent d’ailleurs à l’ICAB, un incubateur de technologie, à Etterbeek. Ou dans un autre registre, Co-oking à Anderlecht, qui met à disposition des starters de l’agro-alimentaire un atelier de cuisine ouvert 7 jours sur 7 et 24h sur 24. Une initiative intéressante, qui leur permet d’avoir accès à du matériel professionnel et tester à moindre coût leur concept et leurs recettes. Basée à Forest, Factory Forty rassemble, pour sa part, pas mal de starters actifs dans les technologies de l’information. Citons également LaVallée qui a ouvert ses portes en septembre 2014 dans une ancienne blanchisserie de 6.000 m², à deux pas du canal et du futur musée d’art contemporain « Citroën ». Elle accueille aujourd’hui quelque 130 entrepreneurs créatifs (plasticiens, graphistes, peintres, stylistes, sculpteurs, décorateurs…) et de nombreux événements. Autant d’initiatives originales dont certaines mélangent parfois incubateur et coworking. ServCorp est un groupe international d’origine australienne, également présent à Bruxelles. 52 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 « L’idée-force du coworking est de travailler au sein d’une communauté et de développer ainsi son réseau », explique Bernard Perelztejn, associé et responsable coworking chez Topos-The Loft. « Dans ce que nous proposons, nous disposons d’une offre classique de business centers dans nos cinq sites (Congrès, Louise, Montgomery, Parc royal et Schuman), et dans deux d’entre eux (Louise et Montgomery) une offre plus spécifique de coworking baptisée The Loft. Ce qui nous différencie, c’est que nos centres sont tous implantés dans des hôtels de maître. Cela crée une autre ambiance que des bureaux logés dans un open-space. Nous disposons, par exemple, de jardins. Dans un espace de coworking, l’indépendant ou le starter va pouvoir rencontrer d’autres indépendants et starters et ainsi échanger plus facilement. Et comme il y a des compétences assez diverses dans nos différents © ServCorp © Topos-The Loft

FOCUS centres, cela ne peut être que profitable pour chacun d’eux. En outre, Topos-The Loft accueille également des sociétés bien établies, ce qui est également favorable aux coworkers. Nous sommes par ailleurs très attentifs à l’innovation sociétale et à la mise en relation de profils différents. Un espace de coworking est d’abord et avant tout centré sur l’humain. » Services à valeur ajoutée Même s’il y a de nombreux acteurs sur le marché, ceux qui abordent le coworking de manière professionnelle tirent leur épingle du jeu. C’est entre autre le cas de Transforma bxl, l’un des pionniers du secteur, qui dispose d’un espace totalement aménagé dans les anciens bureaux de la firme pharmaceutique Sanofi à Evere. Lors de son implantation dans le nord de Bruxelles, idéalement situé par rapport à l’autoroute de Liège et l’aéroport, Transforma entendait, selon Anis Bedda, « être un point de rencontre entre l’ancien et le nouveau monde des entreprises, en permettant, par exemple, à des équipes de venir tester des concepts chez nous, en s’immergeant dans une mentalité start-up ». Deux ans plus tard, le discours n’a pas changé. « Nous avons construit autour du coworking plusieurs couches à forte valeur ajoutée avec des programmes d’innovation, des espaces de co-création, de brainstorming, etc. Notre mission ne s’arrête pas à proposer un espace de travail et des salles de réunion. Nous sommes aussi des agents de changement qui s’efforcent d’avoir un impact positif sur la société en stimuEn partenariat avec la SNCB, Regus s’est implanté dans plusieurs gares bruxelloises, dont Bruxelles-Luxembourg. lant l’innovation et l’esprit d’entreprise, en renforçant la diversité, en favorisant l’innovation sociale, en facilitant les nouveaux modes de travail qui placent l’humain au centre et en générant un impact positif sur Bruxelles. » Transforma bxl a également mis l’accent sur le durable. Elle a notamment lancé Impact101, un écosystème P2P pour l’innovation durable. C’est également, dans un autre registre, le cas de Regus. Fondé en 1989 par Mark Dixon, c’est aujourd’hui un réseau de près de 3 000 centres d’affaires, dans près de 900 villes réparties dans 120 pays. À Bruxelles, il a adapté son offre à l’évolution du marché et a intégré des espaces de coworking dans la dizaine de sites qu’il y gère. Pointons le partenariat que Regus a noué avec la SNCB et qui LES MEILLEURS BUREAUX ÉQUIPÉS ET BUREAUX VIRTUELS AU MONDE Contactez-nous dès maintenant: +32 2 403 38 50 marketing@servcorp.be www.servcorp.be PREMIER MOIS DE BUREAU VIRTUEL GRATUIT Aucune autre obligation IMPRESSIONNEZ VOS CLIENTS AVEC SERVCORP: • Bureaux équipés de prestige • Salles de réunion haut de gamme • Espaces de coworking • Domiciliation d’entreprise • Vues imprenables • Une équipe interne professionnelle toujours disponible • Une réceptionniste attitrée pour répondre à tous vos appels • Une connexion internet ultra rapide et ultra sécurisée • Contrats flexibles Paris London New York Tokyo Hong Kong Singapore Dubai Shanghai BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Sydney Plus de 150 adresses cinq étoiles dans le monde 53 © Regus A partir de 80€/mois seulement Votre adresse pourrait être ici! Étages 5 & 6, Quartier européen Rond-point Schuman

FOCUS a permis de lancer dans différentes gares des centres baptisés Regus Express. La région en compte trois, à Bruxelles Central, Luxembourg et Midi. Idéalement situés par rapport aux transports en commun, ces centres s’adressent certes d’abord à des voyageurs tant nationaux qu’internationaux, mais sont à même de séduire à longterme les auto-entrepreneurs qui figurent dans la liste profils ciblés par Regus. Un autre acteur important et pionnier du coworking, SilverSquare, a également étoffé son offre fin 2016 avec l’ouverture d’un nouveau centre toujours situé sur l’avenue Louise, plus précisément place Stéphanie. Un nouveau site qui s’ajoute au SilverSquare Louise et au SilverSquare Europe, situé square de Meeûs. Actuellement, SilverSquare qui ambitionne de se déployer davantage dans les années qui viennent, dispose de quelque 7.500 m² et compte plus de 650 membres. Localisation et style Au vu de la problématique de mobilité qui empoisonne Bruxelles, la localisation des centres est stratégique. Ce n’est pas une surprise si nombre d’entre eux sont implantés à proximité des principales gares – voire en leur sein. N’oublions pas que ces espaces sont également destinés aux Wallons et Flamands qui souhaitent disposer d’un point de contact dans la capitale. Sans oublier les sociétés et entrepreneurs étrangers. Pour les entrepreneurs SilverSquare a encore étoffé son offre : ci-dessus, un aspect du SilverSquare Louise. bruxellois, outre les services qu’offre le centre, il convient d’apprécier son accès par rapport à son domicile. C’est le conseil que prodigue Bernard Perelztejn : « Il vaut mieux, en effet, privilégier quand c’est possible un espace proche de chez soi et que l’on puisse de préférence atteindre en transports en commun, en vélo, voire à pied. De plus, il faut voir si l’on a envie de travailler au sein de l’espace que l’on a choisi. C’est pourquoi nous proposons chez Topos-The Loft un essai aux personnes intéressées, afin de voir si l’endroit leur plaît. » Le style et la localisation importent tant pour le confort de travail que pour celui du transport (accessibilité). Comme en témoignent d’une part Servcorp, et d’autre www.manoirdesoffices.com www.intermedium-international.com secretariat@manoirdesoffices.com T. +32 (0) 2 373 51 10 LE MANOIR DES OFFICES -BRUSSELSManoir des offices 1. BUREAUX PRIVATIFS Intermedium 1. NOS SERVICES TRADITIONNELS secretariat@intermedium-international.com T. +32 (0) 2 373 51 18 Dans un décor verdoyant et calme, avec un service All-In Evaluation, restructuration, règlement des conflits, cost killing, préparation à la cession des entreprises, etc. 20 experts à votre service! 2. DOMICILIATION DE SOCIETES 2. ACHAT / VENTE D'ENTREPRISES Avec en options nos services administratifs et fiscaux Une équipe multidisciplinaire et à vocation internationale. Un réseau de plus de 150 partenaires en Europe. 54 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Avenue Georges Lecointe 50 - 1180 Bruxelles © SilverSquare

part, le Manoir des Offices. La première est implantée à Bruxelles, square du Bastion, depuis 2001, et dispose depuis 2016 d’une seconde adresse au rond-point Schuman, qui remplace celle dont elle disposait rue de la Loi mais qui était devenue trop petite. Le premier site comprend une soixantaine de bureaux équipés, le second une cinquantaine. Fondée en 1978 en Australie par Alfred Moufarrige. « Notre fondateur est le pionnier du bureau virtuel », explique Dayana Mero, responsable de Servcorp à Bruxelles. « Nous ne sommes pas à proprement parler un espace de coworking mais nous offrons des solutions en la matière avec des tables autour desquelles peuvent se rassembler une dizaine de personnes. Dans d’autres centres, comme à New York, des espaces de coworking existent. Le fait de faire partie d’un grand groupe qui dispose d’un réseau mondial nous permet de proposer à nos clients des offres adaptées à leurs besoins spécifiques. » Le second est plus récent et a ouvert ses portes à Uccle l’année dernière. Comme l’explique Bernard Guevar, CEO du Manoir des Offices, « nous proposons aux sociétés étrangères qui souhaitent installer leur activité à Bruxelles un lieu où elles peuvent se domicilier ainsi qu’un espace de travail. Nous mettons également à leur disposition une équipe de professionnels qui les décharge de toutes les contraintes administratives, comptables et fiscales. Chacun de nos bureaux offre une atmosphère unique et peut rencontrer les besoins spécifiques de l’entreprise. » Niché dans un lieu verdoyant, le Manoir des Transforma se voit comme un agent de changement et d’innovation. Offices offre, outre les services qu’il propose, un cadre de travail agréable. Or, un beau cadre de travail est de plus en plus recherché et aujourd’hui. Sans surprise, les différents acteurs sur le marché multiplient d’ailleurs les initiatives pour agrémenter leurs espaces en s’inscrivant notamment de plus en plus dans une démarche durable qui répond mieux aux attentes d’une clientèle plus jeune et plus sensible à ces questions. Ainsi, dans l’offre proposée sur le marché, outre les solutions classiques ou spécialisées, il existe également une foultitude de solutions originales qui devraient permettre métropol embre 2017 55 © Transforma

Les principaux espaces de coworking à Bruxelles • Multiburo Brussels European District, square de Meeûs 38-40, B-1000 (www.multiburo.com) • Multiburo Brussels Louise, avenue Louise 149/24, B-1050 (www.multiburo.com) • Regus Brussels Central Railways Station, carrefour de l’Europe 2, B-1000 (www.regus.be) • Regus Brussels Luxembourg Railways Station, rue de Trèves 1, B-1050 (www.regus.be) • Regus Brussels Zuid-Midi Railways Station, avenue Fonsny 46 box 59, B-1060 (www.regus.be) • Science14 Brussels, rue de la Science 14b, B-1040 (www.science14.com) • Atlantic CoWorking, quai des Charbonnages 30, B-1080 (www.atlanticcoworking.be) • Bartleby Coworking, rue Vanderkindere 467, B-1180 (www.bartleby-brussels-coworking.be) • Betacowork, rue des Pères blancs 4, B-1040 (www.betacowork.com) • Bon Jour, rue du Sceptre 57C, B-1050 (www.bonjour-bruxelles.com) • Co-oking, rue Henri-Joseph Genesse 34 bte 9, B-1070 (www.co-oking.be) • Co.Station Brussels, parvis Sainte-Gudule 5, B-1000 (www.co-station.com) • Coworking Les Galeries, galerie du Roi 30, B-1000 (www.galeriescoworking.be) • Creative District, rue Colonel Bourg 122, B-1140 (www.creative-district.be) • Factory Forty, rue des Anciens Etangs 40, B-1190 (www.factoryforty.be) • L42, rue de la Loi 42, B-1040 (www.l42.be) • La Lustrerie, rue des Palais 153, B-1030 (www.lalustrerie.be) • La Récré, rue de Stassart 118, B-1050 (www.larecrecafe.com) • LaVallée Creative Spot, rue Adolphe Lavallée 39, B-1080 (www.creativespot.be) • Le Manoir des Offices, avenue Georges Lecointe 30, B-1180 (www.manoirdesoffices.com) • MolenGeek, place de la Minoterie 10, B-1080 (www.molengeek.com) à chacun de trouver son bonheur. A l’instar de Topos-The Loft qui a opté pour les hôtels de maître, on peut mentionner Coworking Les Galeries niché dans un appartement donnant sur la Galerie du Roi ou encore La Lustrerie à Schaerbeek qui a trouvé place dans une ancienne fabrique de luminaires et dont les espaces « débordent de lumière ». Dans un autre style, La Récré, un working café à Ixelles où l’on paie le temps et où l’on peut consommer à volonté, ou The Mug qui propose une ambiance cosy. Bref, toutes celles et ceux qui sont à la recherche d’un bureau partagé n’ont que l’embarras du choix. Et gageons que dans les mois qui viennent ce dernier ne fera que s’élargir davantage. ● • SeedFactory, avenue des Volontaires 19, B-1160 (www.seedfactory.be) • Servcorp Bastion Tower, 5 Place du Champ de Mars, B-1050 (www.servcorp.be) • Servcorp Schuman 3, rond-point Schuman 2-4, B-1040 (www.servcorp.be) • SilverSquare Europe, square de Meeûs 35, B-1000 (www.silversquare.eu) • SilverSquare Louise, avenue Louise 523, B-1050 (www.silversquare.eu) • SilverSquare Stéphanie, avenue Louise 54, B-1050 (www.silversquare.eu) • SmartWork Monnaie, rue du Fossé aux Loups 11, B-1000 (www.gosmartwork.be) • The Library Ixelles, rue de l’Aurore 4, B-1000 (www.thelibrarygroup.be) • The Library Europe, avenue de Broqueville 40, B-1200 (www.thelibrarygroup.be) • The Library Ambiorix, square Ambiorix 10, B-1000 (www.thelibrarygroup.be) • The Mug Brussels, rue Charles Martel 6-8, B-1000 (www.themug.be) • Timesmore, boulevard Saint-Michel 47, B-1040 (www.timesmoregroup.be) • Topos-The Loft Louise, avenue Louise 367, B-1050 (www.topos.be) • Topos-The Loft Montgomery, rue Abbé Cuypers 3, B-1040 (www.topos.be) • Transforma bxl, avenue Jules Bordet 13, B-1140 (www.transformabxl.be) Un cadre agréable est un plus : ici, la terrasse de Factory Forty. 56 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © Factory Forty

KIRKPATRICK UN CABINET QUI RENAÎT Fondé en 1852, Kirkpatrick, le plus ancien cabinet belge de Conseil en propriété industrielle, a opéré en 2015 un tournant majeur. Histoire de retrouver ses lustres d’antan. Protéger, gérer et défendre des biens intellectuels, telles sont les importantes missions de Kirkpatrick, une société belge créée il y a cent soixante-cinq ans, pionnière chez nous dans le domaine des brevets, des marques et des modèles. Outre la gestion et la sauvegarde des biens commerciaux et techniques de ses clients, elle veille à prémunir ces derniers contre toute forme de violation de leurs droits, tout en participant aux actions en justice. Un nouveau duo Par ailleurs soucieuse de s’adapter à une société changeante, plus mondialisée et donc plus connectée qu’elle ne l’a jamais été, Kirkpatrick a entrepris un vaste travail de remise en question en 2015 avec, d’abord, l’arrivée de Gérard Bloch, puis de Lidy-Anne Jeswiet-van Westenbrugge, venus tout deux apporter leur longue expérience dans le domaine. Une complémentarité judicieuse et utile dans un secteur qui, ces dernières années et de par le monde, a connu de très nombreux changements de législations, ceux-ci réclamant toujours plus de connaissances, de professionnalisme et de compétences, de la part de ses collaborateurs. En osmose avec le client Pleinement conscients de la complexité propre à ce métier particulier, où la moindre erreur peut s’avérer irréparable, les experts professionnels de Kirkpatrick, qui œuvrent avant tout pour une cause noble, restent des gens motivés et passionnés, pour qui excellence et exigence sont des maître-mots. « Pour réussir dans cette profession », explique Gérard Bloch, « il s’agit d’être excessivement strict, très précis et surtout, constamment à l’écoute du client, de sorte à le satisfaire le plus vite possible, et à rester en permanence en osmose avec lui. Et cela, bien au-delà du virtuel ! » Un accompagnement fiable L’un des principaux objectifs de Kirkpatrick est, précisément, de pouvoir venir en aide à ses clients, qu’il s’agisse de particuliers porteurs d’un projet personnel, d’entreprises de toutes tailles et de tous pays, ou de services publics, pour que ceux-ci puissent tirer le meilleur avantage possible de leurs droits de propriété industrielle, via des services offerts répondant à des environnements économique et commercial en évolution permanente. Cet accompagnement fiable va donc de la naissance du projet à sa meilleure exploitation possible sur le marché. Des collaborateurs de haut niveau Composé à la fois d’assistants, de Conseils et de correspondants, aussi bien juristes que scientifiques, Kirkpatrick veille en ce moment à remonter vers les sommets, tant en Belgique que dans le monde entier. « Notre pays a en fait la particularité de comprendre 97 à 98 % d’entreprises de moins de neuf personnes, familiales la plupart du temps », indique Gérard Bloch. « Peu d’entre elles sont donc enclines à des lourds investissements. Mais un Cabinet belge est géographiquement bien situé, à l’échelle européenne surtout, pour créer un noyau de Conseils de quelques pays majeurs en Europe et attirer les principaux auteurs mondiaux de la propriété industrielle que sont les Américains, les Japonais, les Coréens et les Chinois. Nous sommes donc attractifs. Gérard Bloch et Lidy-Anne Jeswiet-van Westenbrugge De plus, la marque Kirkpatrick brille à nouveau aujourd’hui, dans une profession qui reste excitante, du moins à partir du moment où les choses sont faites dans les règles de l’art! » 15 % de bénéfices en 2016 ! Enfin, avec un management qui repose sur des valeurs constructives et positives, tablant sur le maximum d’intégrité et de transparence, Kirkpatrick entend, sur des bases saines et un retour aux fondamentaux, poursuivre sa renaissance et redevenir le Cabinet belge de référence en misant aussi sur l’aspect humain et en continuant à développer ses réseaux, à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Le récent changement de cap du Cabinet a en tout cas déjà eu ses effets, puisque les bénéfices renaissaient déjà en 2015 et se développaient grandement en 2016 pour atteindre 15 % d’un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros. De quoi envisager l’avenir avec une certaine sérénité... Kirkpatrick Avenue Wolfers 32, 1310 La Hulpe T: 02 652 16 00 ip@kirkpatrick.eu – www.kirkpatrick.eu

La diversité une force pour votre entreprise ! La société bouge et votre entreprise bouge avec elle. Pour pouvoir tenir la distance dans la course de fond à des performances optimales, vos ressources humaines ont besoin de l’impulsion nécessaire qui leur garanti bien-être, écoute et inclusion! Saviez-vous que… Des équipes managériales mixtes en termes de genre boostent les chiffres d’affaires ? Des équipes mixtes culturellement augmentent la créativité interne et donc la performance ? Allier jeunesse et maturité dans vos équipes, c’est allier sagesse et innovation ? Appropriez-vous les aides mises à votre disposition ! BECI vous accompagne dans vos démarches de recrutement avant, pendant et après celui-ci. Faites appel à la Cellule Diversité de BECI – Des conseillers à l’écoute de vos besoins et au service de votre entreprise. Contact : Bouchra El Mkhoust - 02/643.78.20 (bem@beci.be)

ENTREPRENDRE TRANSITION Eaux usées et chaleur : un job sur mesure pour Veolia à Bruxelles ? En reliant certains acteurs urbains à un seul et même réseau et en les faisant profiter de la « chaleur fatale » produite par d’autres acteurs, il est possible de leur faire réaliser de belles économies d’énergie et de réduire leur empreinte environnementale. Un domaine dans lequel s’illustre Veolia. Johan Debière L a création et la gestion des réseaux de chaleur illustrent parfaitement les opportunités qui peuvent être créées à partir de l’eau et de l’énergie dans une zone telle que Bruxelles. Mais qu’est-ce qu’un réseau de chaleur ? Il s’agit d’une source de chaleur produite en un seul point à partir de ressources comme la biomasse (par exemple du bois ou même de la paille) ou les énergies fossiles, ou encore de chaleur récupérée par géothermie, que l’on va ensuite distribuer à différents consommateurs grâce à un réseau de tuyaux en sous-sol. De la chaleur peut aussi être récupérée à partir de différentes activités, industrielles ou non, comme la production d’électricité, les processus pétrochimiques, la chaleur dégagée par des machines, par des serveurs informatiques ou par les incinérateurs de déchets… « Le cas échéant, on parle de chaleur fatale, c’est-à-dire d’une source de chaleur non-utilisée que l’industriel peut valoriser de manière intéressante en la réinjectant dans un réseau », nous expliquait en 2015 Patrick Labat, Senior Executive Vice President Northern Europe de Veolia, qui avait présenté les réalisations concrètes des pays du nord de l’Europe. Depuis notre rencontre, Veolia a eu l’occasion d’avancer dans cette direction, comme nous l’a confié Grégory Sanchez, Chief Commercial Officer chez Veolia Belux : « Beaucoup de choses ont évolué depuis, et nous avons développé bon nombre de réseaux de chaleur. Dans un premier temps, essentiellement en Flandre, à Turnhout et Anvers. Ensuite en Wallonie, Mons et Louvainla-Neuve notamment. Récemment, Veolia a équipé d’un réseau de chaleur un tout nouveau lotissement situé à Waterloo. La chaleur est produite à partir de plaquettes forestières. Cet été, Veolia s’est vu confier la rénovation et l’exploitation du réseau de chaleur du campus de l’UCL à Woluwe, alimentant l’ensemble des bâtiments facultaires et les Cliniques Universitaires Saint- Luc. » Très populaires dans les pays scandinaves, les réseaux de chaleur sont également inscrits dans les habitudes en France : c’est d’ailleurs la France qui est à l’origine du principe de distribution centralisée d’eau, dans lequel Veolia s’est illustrée. À la gestion de l’eau, elle a ajouté la gestion de l’énergie dans les années ‘80 et a développé depuis une expertise dans le déploiement des réseaux de chaleur. Dans ce domaine, les engagements sont généralement consentis sur de longues périodes (souvent plus de 20 ans), dans de grandes villes comme Paris, Toulouse Veolia s’est vu confier la rénovation et l’exploitation du réseau de chaleur du campus de l’UCL à Woluwe. ou Marseille, et impliquent désormais un autre rapport à l’énergie, avec des réalisations parfois inattendues. Ainsi, Veolia chauffe les bassins du prestigieux Cercle des Nageurs de Marseille (CNM) grâce à Energido, une solution permettant de récupérer la chaleur issue… des eaux usées. Également testé par Vivaqua dans les égouts Inapplicable à Bruxelles ? Voire. En 2013, Vivaqua a lancé une expérience-pilote qui a permis de tester le potentiel thermique des égouts bruxellois, qui drainent une eau oscillant entre 10 et 15 °C. Patricia Foscolo, Manager de la Business Unit Green Technologies chez impulse. brussels, nous confiait récemment : « Vivaqua y perçoit un potentiel intéressant de récupération de chaleur. C’est pourquoi elle a testé à Molenbeek un système équipé d’un tuyau en PEHD de 6 m de long, combiné à un échangeur de chaleur. Ce test, suivi par l’école polytechnique de l’ULB, a permis de mettre en évidence que le système est très robuste et présente un coefficient de performance correct (COP 4 à 5). » Sachant que 300 km du réseau d’égouts bruxellois nécessitent une réhabilitation, la généralisation de cette technique pourrait très bien être envisagée. ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 59 © Reporters

ENTREPRENDRE ENVIRONNEMENT ET ÉNERGIE Panneaux photovoltaïques : quels investissements pour quels bénéfices ? La Région bruxelloise s’est lancé le défi de doubler sa production d’énergie renouvelable d’ici 2020, en misant notamment sur l’énergie solaire. Fin mai, Beci recevait la ministre bruxelloise de l’Energie et de l’Environnement, Céline Fremault (cdH), dans le cadre d’un séminaire organisé en collaboration avec Engie et Viangro pour présenter les mesures d’encouragement aux entreprises bruxelloises intéressées par le photovoltaïque. Laura Rebreanu, Beci L es énergies renouvelables ont le vent en poupe. Les prix de production diminuent, tandis que les capacités de production augmentent. À Bruxelles toutefois, il semble de prime abord difficile de développer une vraie production énergétique renouvelable, en fonction de la situation géographique et de la superficie de la Région. Et pourtant, c’est possible ! La Région a même lancé un ambitieux programme de promotion du photovoltaïque. Si aujourd’hui la part du renouvelable dans la consommation brute d’énergie est de seulement 2 % à Bruxelles, la Région vise 4 % d’ici 2020 et mise sur le développement de l’énergie solaire pour atteindre treprises, comme des pouvoirs publics et des particuliers. Au total, la Région dégagera ces prochaines années une enveloppe de 75 millions pour le développement des énergies renouvelables à Bruxelles, somme qui s’ajoute aux primes énergies déjà existantes. Par exemple, pour soutenir les citoyens et les PME intéressées par des installations solaires, la Région proposera des prêts spécifiques, dont le remboursement sera adapté au rendement. Des programmes d’information et formation pour les PME sont également prévus. Le but de la ministre est d’aider l’ensemble des acteurs bruxellois à s’engager dans la transition énergétique – et d’en bénéficier. Brigitte Borremans (Viangro) et Céline Fremault. l’objectif, car elle dispose d’un fort potentiel de surfaces de toitures qui pourraient accueillir des installations photovoltaïques. Bien que l’investissement initial soit important pour de telles installations, il est vite amorti sur la facture d’électricité. De plus, la Région bruxelloise offre un soutien exceptionnel, notamment via un système de certificats verts efficace et stable, garantissant un retour sur investissement de moins de 10 ans (7 ans en moyenne). Outre les certificats verts, la ministre Céline Fremault (cdH) propose différentes mesures à destination des en60 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Jan De Brabanter, Secrétaire Général UEB. Des entreprises s’y sont déjà lancées Certaines entreprises ont pris les devants et disposent déjà d’installations photovoltaïques. Ainsi, Viangro, fleuron de l’économie bruxelloise, spécialisée dans les produits à base de viande fraîche, utilise depuis 2013 des panneaux photovoltaïques pour assurer une partie de sa consommation électrique. Vu la taille de son site anderlechtois – 20.000 m² au sol et 600 collaborateurs – et la nature de ses activités (avec de nombreuses chambres froides et des congélateurs), sa consommation d’électricité est en effet très importante : 9,5 millions de kW par an. Chercher à réduire la facture © Reporters © Reporters

ENTREPRENDRE énergétique – ainsi que son impact environnemental – est donc une démarche naturelle pour Viangro. C’est dans cet esprit que la société a fait le choix du photovoltaïque. Pour se simplifier la tâche, Viangro a décidé de collaborer avec Solar Technics, une filiale d’Engie Fabricom, spécialisée depuis plus de 20 ans dans l’installation et le financement de systèmes photovoltaïques industriels. La longue durée de vie d’une installation électrique solaire (20 à 25 ans) rend particulièrement important le choix d’un partenaire fiable. De plus, un bon installateur peut non seulement vous conseiller sur les meilleurs choix technologiques, les mieux adaptés à vos besoins et situation, mais aussi sur les financements disponibles et peut même souvent vous aider à remplir les demandes d’aides et de subsides. Pour Viangro, l’investissement s’est directement avéré intéressant : sur 48 mois, son installation solaire a déjà produit 933.368 kW, ce qui représente plus ou moins 2,3 % de sa consommation électrique annuelle totale, mais aussi une 410 tonnes de CO2 épargnés. Le tiers-investisseur Mais, si les bénéfices sont évidents, beaucoup d’entreprises hésitent encore à se lancer. L’investissement initial est important, et il faut y consacrer beaucoup de temps ainsi que des ressources humaines. Heureusement, une solution simple existe pour les L’offre « tiers-investisseur » se développe d’ailleurs de plus en plus à Bruxelles. Ainsi, Engie Electrabel, forte de son expérience en installations photovoltaïques industrielles, a depuis peu lancé une nouvelle filiale : Engie Sun4Business. « Engie Sun4Business s’occupe de tout », détaille Françoise Sotiau, Project Manager Distributed Generation B2B chez Engie Electrabel. « Nous investissons la somme nécessaire à l’achat du matériel, la construction et l’installation des panneaux photovoltaïques. Nous assurons aussi la maintenance, faisons les demandes de subsides et de certificats verts en fonction des réglementations régionales et prenons en charge tous les aspects juridiques. » Engie Sun4Business conserve, pendant toute la durée du contrat, un droit sur les toits où sont installés les panneaux, mais l’entreprise devient propriétaire de l’installation à la fin du contrat. « Cela lui permet de générer encore plus de bénéfices à ce moment-là, car l’électricité produite ne lui coûtera presque plus rien, à l’exception des frais de maintenance des panneaux. » Avoir sa propre installation photovoltaïque ne tient plus du rêve inaccessible. Pour toute entreprise ou collectivité disposant d’une surface suffisante, des solutions adaptées existent, tant du point de vue technologique que financier. De nombreuses sociétés aujourd’hui peuvent vous aider dans vos démarches, et le souFrançoise Sotiau, Engie Electrabel. entreprises disposant des surfaces nécessaires, mais pas d’autres ressources : le tiers-investisseur. Cette formule permet à une société spécialisée (le tiers-investisseur) de réaliser l’installation de A à Z pour le compte du preneur (l’entreprise disposant des toitures), en assurant l’investissement financier nécessaire. Le preneur réalise de sérieuses économies sur ses factures énergétiques, en achetant l’électricité produite par les panneaux à un prix bien inférieur à celui du marché, et ce sans devoir mobiliser des ressources internes. De son côté, le tiers investisseur récupère son investissement via les certificats verts et la vente de l’électricité produite. En résumé, un partenariat win-win. tien de la Région a créé un environnement favorable aux investissements dans ce domaine. Disposer d’une installation solaire, c’est non seulement diminuer son impact environnemental, mais aussi et surtout augmenter son indépendance énergétique. Info : Laura Rebreanu, conseillère Beci environnement et énergie – lr@beci.be, 02 643 78 26. ● BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 61 © Reporters

ENTREPRENDRE STARTER J’ai retourné la robe de ma mère : confection circulaire Avec son projet de confection de nouveaux vêtements au départ de diverses matières textiles récupérées, Stéphanie de Moffarts s’inscrit dans le développement croissant de l’économie circulaire qui dépasse de loin le simple recyclage. Guy Van den Noortgate A ctive dans une entreprise d’économie sociale, Stéphanie de Moffarts connaît bien la problématique des vêtements de seconde main qui retrouvent une seconde vie. Souvent sous leur forme initiale, mais parfois sous une nouvelle forme. C’est ici que se dessine son projet baptisé JRRM, « J’ai retourné la robe de ma mère ». « L’idée est de partir de matières textiles récupérées et de leur donner une nouvelle fonction et une nouvelle vie, explique-t-elle. J’utilise ainsi divers tissus qui ne proviennent pas nécessairement de vieux vêtements pour réaliser de nouveaux habits. J’ai déjà employé des rideaux, par exemple. » Si elle adore les matières textiles dont la richesse est infinie, elle n’était, en revanche, pas du tout couturière au départ. Elle a donc appris à coudre et de fil en aiguille s’est intéressée au stylisme et à la création. Pas de retouches au programme mais bien un nouveau vêtement qui peut combiner au final des matières provenant de diverses sources. Ses premières réalisations ont été des tabliers de cuisine qui sont « relativement simples » à confectionner. Depuis, elle a étoffé sa palette. En outre, son projet dépasse le simple recyclage de matières récupérées et s’inscrit dans une démarche plus large. « Je travaille avec le particulier qui me confie des vêtements de sa garde-robe, poursuit-elle. En discutant avec la personne, on imagine ensemble de nouveaux vêtements. Il s’agit d’une co-création et le nouveau vêtement sera original et individualisé. Les tabliers de cuisine sont un clin d’œil pour égayer la journée. Dans le processus de co-création, le client me fait part de ses envies et le but est de traduire sa personnalité dans le vêtement. » JRRM participe au développement de l’économie circulaire qui prend de plus en plus d’importance dans de multiples secteurs. En utilisant au maximum les matières transformées, elle modifie doucement mais clairement nos modes Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be 62 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Stéphanie de Moffarts. de production. Ainsi, dans le domaine textile, même si cela demeure encore anecdotique sur le marché, de nombreuses initiatives se multiplient et tissent peu à peu un réseau de boutiques et ateliers qui seront amenés à croître dans les années qui viennent. L’initiative de Stéphanie de Moffarts se classe clairement dans l’upcycling dont la finalité est de créer des produits de meilleure qualité au départ de « déchets ». En d’autres termes, il s’agit de faire mieux en donnant une plus-value au nouveau produit, en l’occurrence un vêtement. Pour ce faire, notre starter entend lancer un atelier de confection textile qui sera basé sur la récupération de matières, l’échange de savoir-faire et la formation. Un atelier qu’elle détaille ainsi : « C’est un projet à long terme d’insertion socio-professionnelle avec une formation. Le but est de transmettre et d’échanger des expériences dans des métiers liés au textile tels que la broderie ou la dentellerie, par exemple. » Cet atelier devrait prochainement voir le jour à Bruxelles. Pour le moment, Stéphanie de Moffarts est à la recherche de lieux de vente qui peuvent être des lieux éphémères style pop-up stores. « C’est l’une des pistes que j’explore mais les canaux sont multiples, ajoute-t-elle. Je songe également à des ventes privées, à des marchés de Noël ou encore à l’e-commerce. » J’ai retourné la robe de ma mère ne se contente pas seulement de « refaire du neuf mais rencontre aussi la volonté de retour à sa propre identité que l’on observe aujourd’hui », conclut Stéphanie de Moffarts. À elle maintenant de construire et consolider la sienne. Info : JRRM, sdemoffarts@yahoo.fr ● D.R

ENTREPRENDRE FAIR-PLAY RESTAURANTS Déductibilité fiscale des frais de restaurant, tuile ou atout ? La proposition de la Belgian Restaurants Association de ramener la déductibilité fiscale des frais de restaurant à 100 %, comme dans les années 80, était en soi remarquable. Elle n’aurait, à première vue, aucun impact sur les revenus du restaurateur, mais regardons au-delà des constatations purement théoriques. L es restaurants traînent depuis des décennies une réputation de secteur qui travaille au noir et paie très mal son personnel. Le problème du « noir » s’améliore quelque peu ces dernières années, avec l’introduction de la blackbox, qui « blanchit » progressivement le secteur. Les salaires « gris » s’officialisent, démontrant au passage que les paiements en liquide couvrent une bonne part de la rémunération et que, de ce fait, les travailleurs du secteur figurent parmi les mieux payés. Il est presque impossible de payer ces salaires nets de manière totalement officielle en salaires bruts, sauf en y intégrant tous les avantages sociaux et les mesures compensatoires du gouvernement. Il subsiste beaucoup d’ignorance à ce sujet. Il revient dès lors au gouvernement et aux partenaires privés de communiquer plus efficacement. Ce n’est que lorsque l’ensemble des mesures sont appliquées que cela devient faisable, dans ce secteur qui présente une des marges économiques les plus faibles – entre 0 et 2 %. Les restaurants qui fonctionnent « en clair » sont désavantagés dans leurs tarifs, puisqu’ils déclarent tout, depuis la TVA jusqu’au personnel. Mais il suffit d’orienter les clients vers ces restaurants pour éliminer ce handicap. Quelle peut être la contribution de la déductibilité fiscale ? Étant donné que beaucoup de restaurants continuent de fonctionner « à l’ancienne », nous voici confrontés à un risque de concurrence déloyale. Les restaurants qui fonctionnent « en clair » sont désavantagés dans leurs tarifs, puisqu’ils déclarent tout, depuis la TVA jusqu’au personnel. Mais il suffit d’orienter les clients vers ces restaurants pour éliminer ce handicap. Promouvoir la gestion « fair play » Voilà donc l’atout de la déductibilité fiscale, tant pour les entreprises que pour le consommateur privé. Ces restaurants ne profiteront pas d’avantages supplémentaires, mais d’un surcroît de clientèle. Ils utilisent en effet la caisse officielle, c’est-à-dire le seul moyen de prouver BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 63 des dépenses déclarées. Porter la déductibilité fiscale à 100 % pour les entreprises et octroyer au consommateur privé une déductibilité jusqu’à 1000 euros par an, constitue pour le secteur une mesure de relance et, en même temps, une promotion de la gestion officialisée. On évitera par ailleurs que des dépenses privées soient payées par des entreprises, puisque l’atout de la déductibilité fiscale s’appliquera aussi au consommateur ordinaire. Il faut que les consommateurs, particuliers ou chefs d’entreprise, soient informés du statut « fair play » du restaurant où ils souhaitent déjeuner ou dîner ! Et pour les indépendants, chefs d’entreprise ou travailleurs qui se rendent au restaurant pour des raisons professionnelles, il importe de savoir si leurs dépenses de restaurant seront acceptées en tant que frais professionnels ou remboursées par l’employeur. Elles seront justifiées par une souche TVA valable (et plus par feuillet gribouillé à la main) ! Voilà qui explique l’initiative Fair-Play Restaurants de la Belgian Restaurants Association. Alors que se multiplient les scandales, le client professionnel ou particulier de l’horeca doit savoir où il sera servi de manière « honnête ». Ce sera le gage d’une concurrence qui ne s’articule plus autour d’une politique de prix discutable, mais en fonction de la qualité dans l’assiette et dans le verre. C’est précisément le caractère innovant de cette proposition qui peut redresser le secteur. ● © Reporters

LES ADRESSES é lancée lors d’une conférence de e des organisations d’employeurs et… e de la vidéo ! BRUXELLES ENVIRONNEMENT 02/775.75.75 info@environnement.irisnet.be www.environnement.brussels LE ZOOM BRUSSELSLIFE La Promenade Verte: un parcours nature autour de Bruxelles Il existe autour de notre capitale une magnifique balade d’environ 60 km qui permet aux piétons et aux cyclistes de faire le tour de la Région en traversant de nombreux parcs et espaces naturels préservés. Alors que l’été touche à sa fin, il est encore temps de faire le plein d’air frais en allant découvrir les différentes facettes des paysages de la Région bruxelloise. Que vous soyez partant pour une grande randonnée ou une plus petite balade, vous trouverez au fil de la Promenade Verte différents types de parcours accessibles à tous. Une initiative portée par Bruxelles Environnement et ayant pour but d’amener le public à la découvert de la nature urbaine, tout en participant à la préservation du patrimoine naturel et en favorisant la diversité de la faune et de la flore. 7 sections pour mieux choisir son environnement L’ensemble de la Promenade Verte est divisé en 7 sections représentant différentes facettes des paysages de la région bruxelloise (la forêt de Soignes et le sud d’Uccle ; la vallée de la Woluwe ; entre Senne et Woluwe ; la vallée de la Senne et les parcs royaux ; la vallée du Molenbeek ; les paysages ruraux ; entre Vogelzangbeek et Geleytsbeek). D’une longueur de 5 à 10 km, ces différents tronçons parcourent une multitude de paysages (urbain, ruraux, industriel...), tout en faisant découvrir de nombreux espaces verts bruxellois. La Promenade Verte peut s’effectuer indifféremment dans un sens comme dans l’autre. En certains endroits, elle est dédoublée afin de permettre un passage confortable des piétons et des cyclistes ou pour éviter que ces derniers ne circulent dans des sites trop fragiles. Un plan est disponible auprès de Bruxelles Environnement (voir ci-contre). 64 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 BRUXELLES MOBILITE Rue du Progrès 80, 1035 Bruxelles 0800/ 94.001 www.bruxellesmobilite.irisnet.be/velo LES SENTIERS DE GRANDE RANDONNEE 081/39.06.15 grsentiers.org PRO VELO Rue de Londres 15, 1050 Bruxelles 02/502.73.55 www.provelo.org NATAGORA Natagora c/o Mundo-B, Rue d’Édimbourg 26, 1050 Bruxelles +32 (0)2 - 893 09 91 www.natagora.be NATUURPUNT Coxiestraat 11, 2800 Mechelen, +32 15 29 72 20 www.natuurpunt.be Les promenades connexes Outre la Promenade Verte, de nombreux circuits existent à Bruxelles et dans sa périphérie, qu’il s’agisse de GR (sentiers de Grande Randonnée) ou de promenades communales balisées. De nombreuses associations et institutions reprennent les différents itinéraires à parcourir à pied, comme Pro Vélo, Natagora ou Natuurpunt (en néerlandais) à travers toute la région. Vous préférez vous balader à vélo, Pro Vélo vous emmène en balade de mars à décembre, sinon les différents itinéraires sont repris sur une carte éditée par Bruxelles Mobilité. © Reporters

BRUSSELSLIFE PHARES À FAIRE EN FAMILLE 05.09 | 30.01.18 MAGRITTE IS ALIVE! 50 ans déjà que Magritte nous quittait... L’exposition démontre que sa présence est toujours là dans la création contemporaine. Royal Museum of Fine Arts of Belgium| 8 € | www.fine-arts-museum.be 16.09 | 17.09 JOURNÉES DU PATRIMOINE Le thème de cette année est la nature en ville : découvrez les parcs, les jardins et squares de notre belle capitale sous un nouvel angle. Bruxelles | www.journeesdupatrimoinebruxelles.be 16.09 | 22.09 MOBILITY WEEK - CAR FREE SUNDAY C’est la Semaine de la Mobilité, l’occasion de tester des transports plus durables. Elle s’achève par le dimanche sans voiture. Bruxelles | www.mobilmix.brussels SOUS LA LOUPE — CULTURE Le Pôle Culturel Citroën, le plus grand musée construit à Bruxelles depuis un siècle Centre Culturel Citroën Place de l’Yser 7 1000 Bruxelles www.citroenculturalcentre.brussels D’ici trois ans, dans l’actuel siège de Citroën Benelux, un musée de 35.000 m² ouvrira ses portes. On parle du plus grand espace culturel inauguré à Bruxelles depuis le début du 20e siècle. Sept associations de bureaux d’architecture ont été sélectionnées pour sa réalisation sur 92 candidatures reçues. Ils sont tous issus de la jeune génération, Belges pour la plupart, mais aussi Américains, Allemands, Néerlandais ou Suisses. D’ici l’ouverture du centre culturel, en 2020, les 7 associations de bureaux d’architecture devront travailler à la reconversion du garage Citroën en musée, le déménagement de la marque automobile étant prévu pour janvier prochain et le début des travaux de réaménagement en septembre 2019. Dédié à l’art moderne sur 15.000 m², à l’architecture sur 9.000 m² et avec 10.000 m² d’espace dédié à des fonctions culturelles, éducatives et récréatives. Le centre culturel Citroën se veut un espace rassembleur pour les Bruxellois. Joyau d’architecture et célébrant la créativité bruxelloise tout en soutenant le développement de la zone du Canal, il collaborera notamment avec la Fondation CIVA basée à Ixelles et le Centre Pompidou de Paris. 15.09 | 17.09 FÊTES MÉDIÉVALES DE FOREST Durant trois jours, l’Abbaye de Forest vous replonge dans le passé. Chevaliers, damoiselles, troubadours vous feront revivre une page de notre histoire. Abbaye de Forest | Gratuit | www.forest.irisnet.be 17.09 BRUXELLES CHAMPÊTRE À l’occasion de la journée sans voiture, la gastronomie de terroir est à l’honneur aux alentours du Parc Royal. L’occasion de découvrir tous ces goûts qui font Bruxelles. Place des Palais | Gratuit www.bruxelles-champetre.be 20.05 | 30.09 VISITE DE LA MAISON D’ÉRASME Visitez l’une des plus anciennes maisons de Bruxelles, datant de 1515, qui rassemble une collection de peintures et une riche bibliothèque. Un jeu parcours pour enfants est organisé Maison d’Erasme | 1.25€ | erasmushouse.museum EN SOIRÉE 07.09 | 10.09 EAT! BRUSSELS Festival culinaire bruxellois eat!BRUSSELS, drink!BORDEAUX met à l’honneur les mets de chez nous et le vin de Bordeaux. Parc Royal | 9€ | www.eatbrussels.be 21.09 BRUSSELS NIGHT RUN Course à pied de 8 km en pleine nuit dans les rues bruxelloise. Durant une soirée, c’est l’occasion de faire du sport autrement. Grand-Place de Bruxelles| www.sport.be 14.09 | 30.09 BOZAR ELECTRONIC ARTS FESTIVAL Festival pluridisciplinaire des arts électroniques, à la croisée des chemins entre art et technologie. BOZAR| 10€-25€| www.bozar.be 56 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 65 © Reporters © The School Master [1955] par Gandalf’s Gallery © Reporters

BRUSSELSLIFE LES BRUXELLOIS DU MOIS Un couple de Bruxellois part à la découverte de l’Amérique en van Élise et Sam sont arrivés le 14 juin en Nouvelle-Écosse (Canada). Ils espèrent rejoindre la Terre de Feu (au sud de l’Argentine) à bord d’un van en un ou deux ans, sans avoir de date de retour précise. En partageant leur aventure sur le web et les réseaux sociaux, ils espèrent inspirer d’autres voyageurs. Wild Wild Wheels, comprenez « roues libres », voilà le nom qu’ont donné Élise et Sam à la traversée qu’ils feront du continent américain à bord de leur van Volkswagen. Le couple s’est rencontré, il y a près de 4 ans, sur les bancs de l’IHECS, une école de communication bruxelloise. Sam, photographe et baroudeur dans l’âme, est un professionnel de l’image. Durant tout le voyage, c’est lui qui nous fait vivre l’aventure en vidéo via sa caméra. Chez Élise, c’est la plume qui prime. Elle raconte l’aventure par écrit via le site internet de Wild Wild Wheels et gère les comptes Facebook et Instagram. 19 pays et 45.000 km dans un van de 27 ans Partir de l’est du Canada, le traverser jusqu’à la côte Ouest, traverser les EtatsUnis jusqu’au Mexique puis les différents pays d’Amérique centrale : Colombie, Pérou, Bolivie, Argentine... En tout, 19 frontières que le couple devra traverser pour un trajet total de 45.000 km. Un voyage sans limites, et sans hôtels ou camping à réserver puisque le couple dormira dans son VW Westfalia California, un van totalement aménagé auquel Sam et Élise ont ajouté des panneaux solaires et une douche extérieure. Côté sécurité, le couple a uniquement pris soin d’éviter certaines régions du continent sud-américain, comme le Venezuela, où la situation politique reste instable. Pour le reste, pas question d’écouter les rumeurs... « On entend parfois qu’il faut traverser le Honduras aussi vite que possible car c’est un pays dangereux, mais d’autres échos nous ont rapporté de très bonnes anecdotes dans ce pays. Donc je pense qu’on se renseignera juste avant d’y entrer. » Pas de quoi se priver de certaines rencontres.... LE CENTRE DE CONGRES Vous avez le choix entre 13 salles pour l’organisation de vos banquets avec une capacité de 30 à 800 personnes. Nous disposons également de 40 salles break-out (loges) de 10 à 12 personnes. Nous élaborons volontiers pour vous des propositions qui correspondent à vos souhaits tel que réceptions, buffets dinatoires, galas, mariages, fêtes de personnel, séminaires, expositions, etc… . Le centre de congrès dispose de 900 places de parking qui sont mises à votre disposition gratuitement. Pour une organisation encore meilleure de vos évènements nous fournissons également les services suivants sur demande : Matériel audiovisuel-Assistance technique-Hôtesses et maîtres de cérémonie-Photographe-Gardien de vestiaire-Animation et musique-Décorations fl orales et plantes-Wifi gratuit. Les forfaits séminaire vont de 50 € (lunch sandwiches) à 70 € (menu 3 services). Ces forfaits sont valable à partir de 10 personnes. LE RESTAURANT Le restaurant Saint-Guidon est ouvert au grand public tous les midis de semaine sauf les jour de match de l’équipe première (RSCA). Vous avez déjà un menu à 36 €, boissons comprises à 48 €, tva incl. CONTACT: Jimmy Mehl-van Goolen – Managing Director RSCA Events jimmy.vangoolen@rscaevents.be 0479 74 98 40 www.rsca-events.be © Michael Ferire

BRUSSELSLIFE Des conseils et de l’inspiration Comment acheter un van VW ? Quels sont les modèles disponibles ? Où dénicher la bonne affaire ? Toutes les réponses aux questions essentielles que le couple s’est posé en préparant son LE SAVIEZ-VOUS ? Les bus électriques arrivent enfin à Bruxelles Fin 2018, le piétonnier accueillera une première ligne de bus électrique qui desservira le haut et le bas de la Ville. D’ici 2030, c’est l’ensemble du parc de la Stib qui devrait passer au « full électrique ». La Stib a commandé sept premiers véhicules électriques destinés à la future ligne Citybus, qui desservira la zone piétonne du centre-ville, le Sablon et assurera la liaison avec le haut de la ville. Dans une première phase, la Stib utilisera des « midibus » électriques, plus petits que des bus classiques et donc adaptés au parcours urbain. La première livraison est prévue fin 2018. Aucun système de chargement n’est prévu sur le parcours : les bus seront chargés au dépôt. Dans une deuxième phase, la Stib utilisera également des bus classiques et même des autobus articulés électriques. Les bus classiques seront chargés au dépôt, mais les bus articulés pourront aussi bénéficier d’une recharge aux arrêts. voyage sont partagées dans les articles d’Élise. Sam, lui, publie sur YouTube. Le but de cette communication : inspirer d’autres voyageurs. Une manière de rendre la pareille à ceux qui les ont mis sur la voie. Notamment de la famille Harteau, partie de Californie en 2012, ou encore les aventuriers du site Kombilife, qui rassemble des récits de voyages en van à travers le monde. Victor Lepoutre A QUOI RESSEMBLE LE SUCCÈS POUR VOUS? A pouvoir tout accomplir AVOIR DU TEMPS POUR SOI RÉDUIRE SON STRESS SE SENTIR BIEN CONNECTÉ AUX AUTRES Devenez membre aujourd’hui et créez votre propre succès à l’Aspria. Aspria Brussels Avenue Louise Avenue Louise 71b 1050 Bruxelles +32 2 610 40 73 aspria.com/louise

COMMUNITY L’actualité BECI en photos Exploiter l’échec entrepreneurial pour en faire l’occasion d’un nouveau départ : telle était l’idée développée par la 2e conférence reStart, début juin à la Factory Forty. Plus d’info sur le programme reStart lancé par Beci ? www.facebook.com/becirestart. Cadre exceptionnel pour l’Afterwork Beci, le 8 juin : le restaurant Saint-Guidon, au cœur du célèbre stade Constant Van den Stock, domaine du RSC Anderlecht ! 68 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © Reporters © Reporters

COMMUNITY Le 28 juin, Beci et ses partenaires (Co.Station et BNP Paribas Fortis) emmenaient 100 jeunes entreprises bruxelloises à la découverte de la scène entrepreneuriale parisienne. Au programme de la journée : séminaires, visites de projets et ateliers sur les thèmes des smarts cities, de l’impression 3D ou de l’intelligence artificielle, avant une réception à l’ambassade de Belgique – et retour à Bruxelles. Saisir les opportunités et déjouer les pièges du commerce avec l’Asie : tel était l’objet de l’Asian Day organisé le 14 juin par Beci, en collaboration avec Enterprise Europe Network. Le séminaire était suivi de rencontres individuelles avec les représentants de différentes organisations de la région. BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 69 D.R. D.R.

COMMUNITY L’actualité BECI en photos Nouveau décor pour la Garden Party 2017 de Beci, début juillet : la cour du Cercle de Lorraine avait été transformée en jardin secret pour accueillir 500 participants – capacité maximale des lieux ! Rendez-vous en 2018 pour ce qui reste le plus grand événement de networking bruxellois. 70 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 © Reporters

COMMUNITY DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION aCMG SPRL Avenue Louise 363 - 1050 Bruxelles Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del.: Daniel Hoornaert ADD Value SPRL Boulevard Lambermont 119 - 1030 Bruxelles Code Nace :78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre del.: Stefaan De Clercq Agilos - Solutions SCRL Place de l’Alma 3 - 1200 Bruxelles Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 96099 - Autres services personnels del.: Gilles Hocepied Alfa Omega Windows - Alfaframes BVBA Zonnelaan 29 - 1860 Meise Code Nace :2512001 - La fabrication de menuiseries métalliques: portes et fenêtres avec chambranles, 43320 Travaux de menuiserie 4334301 - La pose de vitres, de miroirs, etc. del.: Olivier Ostijn Allo Interim SA Avenue du Roi 22 - 1060 Bruxelles Code Nace :78200 - Activités des agences de travail temporaire del.: Joël Robert Almirall SA avenue Ariane 5 - 1200 Bruxelles Code Nace :46460 - Commerce de gros de produits pharmaceutiques del.: Frederik Dubois Amarantes Institutions SPRL Square de Meeus 21 - 1050 Bruxelles Code Nace :70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del.: Charles Montant Arca Lite SPRL Rue Beeckman 53 - 1180 Bruxelles Code Nace :46496 - Commerce de gros d’articles de sport et de camping, sauf cycles 47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet 63120 - Portails Internet del.: Alan Coissard Arixonat SPRL Avenue de la Chasse 133 - 1040 Bruxelles Code Nace :26510 - Fabrication d’instruments et d’appareils de mesure, d’essai et de navigation 49320 - Transports de voyageurs par taxis 74909 - Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques del.: Selvi kizilirmak Artfood Traiteur SPRL Rue de Vrière 71/73 - 1020 Bruxelles Code Nace :56101 - Restauration à service complet 56210 - Services des traiteurs 56290 - Autres services de restauration del.: Arthur Renwart Atmavictu SPRL Promenade du Val d’Argent 17 - 1310 La Hulpe Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del.: Françoise Bacq Attentia ASBL Avenue Charles-Quint 584 bte 2 - 1082 Bruxelles Code Nace :82110 - Services administratifs combinés de bureau del.: Alix Housiaux Autajon Packaging Belgium SA Boulevard Industriel 115 - 1070 Bruxelles Code Nace :1721001 - La fabrication de papiers et de cartons ondulés 1813002 - Reproduction : production de formes typographiques, reproduction offset et plaques d’impression, reproduction et cylindres d’héliogravure del.: Jean-Pierre Wilhelm B49 Cabinets d’Avocats pp Rue Defacqz 78-80 - 7ème étage - 1060 Bruxelles Code Nace :69101 - Activités des avocats del.: Eliot Huisman Baligarth - Immo Balcaen SPRL Avenue de Laeken 27 - 1090 Bruxelles Code Nace :41101 - Promotion immobilière résidentielle 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers del.: Patrick Balcaen BEE Engineering SPRL Rue Joseph Stevens 7 - 1000 Bruxelles Code Nace :62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques 63120 - Portails Internet del.: Hans Van der Mosen Braun Brigitte PPE Avenue Napoléon 27A - 1180 Bruxelles Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del.: Brigitte Schmerber Bright Link SA Chemin de Cyclotron 6 - 1348 Louvain-La Neuve Code Nace :63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del.: Olivier Bomboire Brightnet SPRL Boulevard Saint-Michel 61 - 1040 Bruxelles Code Nace :78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre 81210 - Nettoyage courant des bâtiments del.: André De Sauvage Cabin3D SPRL Rue Laid Burniat 5 - 1348 Louvain-la-Neuve del.: Jonathan Pauwels Catalay SPRL Chaussée de La Hulpe 181 - 1170 Bruxelles Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 7810001 - Recherche, sélection, orientation et placement de personnel à l’intention de l’employeur ou du demandeur d’emploi: formulation des descriptions de postes; sélection et examen des cand. ; vérif. Réf. del.: Johan Willems Cheeesebox SPRL Rue du Monténégro 101 A - 1190 Bruxelles Code Nace :61100 - Télécommunications filaires 61200 Télécommunications sans fil 61300 - Télécommunications par satellite del.: Charles de Bellefroid Coach-Attitude Allée de la Frenaie 18 - 1300 Wavre del.: Gaëtan Gabriel Connectis SPRL Chaussée de Ruisbroek 76 - 1180 Bruxelles Code Nace :62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del.: Christophe Genge Coty Benelux SA Chaussée de La Hulpe 181 - 1170 Bruxelles Code Nace :46450 - Commerce de gros de parfumerie et de produits de beauté del.: Cornelia Kesseler CVTrust SPRL Rue des Pères Blancs 4 - 1040 Bruxelles Code Nace :62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 73110 - Activités des agences de publicité del.: David Goldenberg Diplomatic Card Services Belgium SPRL Square de Meeus 37 - 1000 Bruxelles Code Nace :46520 - Commerce de gros de composants et d’équipements électroniques et de télécommunication 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 64190 - Autres intermédiations monétaires del.: Marc Stockbroekx 72 BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 Donadieu Tina PPE Avenue de l’Atlantique 88 - 1150 Brussel Code Nace :82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85599 - Autres formes d’enseignement 96040 - Entretien corporel del.: Tina Donadieu Eleria SPRL Rue Victor Oudart 12 - 1030 Bruxelles Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 74300 - Traduction et interprétation 85592 - Formation professionnelle del.: Geneviève Liot Enaviga SPRL Rue Gachard 88 - 1050 Bruxelles Code Nace :46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 58290 - Édition d’autres logiciels 63120 - Portails Internet del.: François Hélard Etiq Benelux SA Avenue louise 475 2ème étage - 1050 Bruxelles Code Nace :62020 -Conseil informatique 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del.: François Zayas FEE - Far East Express Europe SA Brucargo Zone de Fret Bâtiment 706 - 1830 Machelen Code Nace :52290 - Autres services auxiliaires des transports del.: François Zhang GBL - Groupe Bruxelles Lambert SA Avenue Marnix 24 - 1000 Bruxelles Code Nace :64200 - Activités des sociétés holding del.: Gérard Lamarche Gillion Clémence PPE Rue Fernand Bernier 63 - 1060 Bruxelles Code Nace :20411 - Fabrication de savons et de détergents 20412 - Fabrication de produits d’entretien 20420 - Fabrication de parfums et de produits de toilette del.: Clémence Gillion GMPC - Gestion & Manutention de Produits à Commercialiser SA Route de Lennik 551 - 1070 Bruxelles Code Nace :52100 - Entreposage et stockage, y compris frigorifique 52249 - Manutention autre que portuaire 82920 - Activités de conditionnement del.: Catherine Brewaeys Greenray - Rtesian Resources SPRL Rue des Echevins 42 bte 2 - 1050 Bruxelles Code Nace :70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85599 - Autres formes d’enseignement del.: Aart van Iterson I.L. & C.-Titres Services - Agence Schuman SPRL Avenue Herrmann-Debroux 17-19 - 1160 Bruxelles Code Nace :78300 - Autre mise à disposition de ressources humaines 81210 - Nettoyage courant des bâtiments del.: Bogumila Wolosik Illert Nina PPE Avenue Louis Vercauteren 14 - 1160 Bruxelles del.: Nina Illert Institute of Neurocognitivism Belux ASBL Avenue de Tervueren 81 - 1040 Bruxelles Code Nace :85599 - Autres formes d’enseignement del.: Isabelle Hoebrechts Irisnet SCRL Avenue des Arts 21 - 1000 Bruxelles Code Nace :4222002 - La construction de réseaux de transport de gaz, de produits pétroliers, etc. 61100 - Télécommunications filaires 61200 - Télécommunications sans fil del.: Thierry Joachim

COMMUNITY ISPD - The International School of Protocol and Diplomacy Brussels ASBL Rue De Pascale 16 - 1040 Bruxelles del.: Inès Pires Jiholabo SPRL Rue de Grand-Bigard 481 - 1082 Bruxelles Code Nace :32500 - Fabrication d’instruments et de fournitures à usage médical et dentaire 4646001 - Le commerce de gros de produits pharmaceutiques del.: Christian Hote Key Force SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace :78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre del.: Kalpesh Barot LCJ SPRL Avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Code Nace :46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 4638301 - Le commerce de gros d’aliments pour animaux domestiques 96093 - Services de soins pour animaux de compagnie, sauf soins vétérinaires del.: Charles-Edward Jackson Leopold Hotel Brussels - Rothi SPRL Rue du Luxembourg 35 - 1050 Bruxelles Code Nace :55100 - Hôtels et hébergement similaire 5610101 - Restauration de type traditionnel 5610105 - de café-restaurants (tavernen) - les cafés-restaurants (tavernes) del.: Christine Gruwé Les P’Tites Fees Bleues SA Place du Bourgmestre J-L Thys 1 - 1090 Bruxelles Code Nace :78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre 81210 - Nettoyage courant des bâtiments del.: Marie Devo Lexus Brussels SA Avenue Reine Astrid 175-177 - 1780 Wemmel Code Nace :45113 - Commerce de détail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45201 - Entretien et réparation général d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) 45204 - Réparations de carrosseries del.: Ivan Van Droogenbroeck M Interim SA Allée de la Recherche 12 - 1070 Bruxelles Code Nace :78200 - Activités des agences de travail temporaire del.: Michel De Backer Madysano SPRL Boulevard Louis Schmidt 119 - 1040 Bruxelles Code Nace :46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 4639201 - Autres commerces de gros non spécialisés de produits alimentaires del.: Mohamed Sano Masterguard - Froment Frédéric PPE Avenue Herrmann-Debroux 40 - 1160 Bruxelles del.: Frédéric Froment MBGH - Making Business Growth Happen SPRL Venelle des Marronniers 19 - 1301 Wavre Code Nace :46510 - Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques périphériques et de logiciels 47410 - Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 62010 - Programmation informatique del.: Piet Himpe Medtronic Belgium SA Avenue du Bourgmestre Etienne Demunter 5 - 1090 Bruxelles Code Nace :46460 - Commerce de gros de produits pharmaceutiques del.: Olivia Natens Ménage et Compagnie SPRL Boulevard Louis Mettewie 33 - 1080 Bruxelles Code Nace :81210 - Nettoyage courant des bâtiments 97000 - Activités des ménages en tant qu’employeurs de personnel domestique del.: Alae-Eddine Zerrouk Ntunguka Rebecca PPE Chaussée de Merchtem 84 - 1780 Wemmel del.: Rebecca Ntunguka Odyssee Mobile SA Avenue de Stalingrad 100 - 1000 Bruxelles Code Nace :62010 - Programmation informatique del.: Charles Convent Oro.Data Chaussée de Roodebeek 524 - 1200 Bruxelles del.: Caroline Orlent Pierre De Keyser PPE Avenue de Mérode 119 - 1330 Rixensart Code Nace :7311001 - Promotion immobilière de maisons d’habitation neuves ou de travaux de rénovation del.: Pierre De Keyser Ponet Spirits SPRL Drève des Volubilis 18 - 1170 Bruxelles Code Nace :11010 - Production de boissons alcooliques distillées 11030 - Fabrication de cidre et de vins d’autres fruits 11040 - Production d’autres boissons fermentées non distillées del.: Thierry Ponet Profiscal SPRL Avenue de l’Hermine 40 A - 1170 Bruxelles Code Nace :69202 - Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del.: Vincent Dupont Qis Jobs SPRL Rue du Petit-Berchem 40 - 1082 Bruxelles Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78200 - Activités des agences de travail temporaire del.: Yves Vannerom Radstad Sourceright SA Acces Building Avenue Charles-Quint 586 - 1082 Bruxelles Code Nace :78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre del.: Walter Reynaert Retis SPRL Allée de la Fraineuse 36 - 4130 Esneux Code Nace :47910 - Commerce de détail par correspondance ou par Internet 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85599 - Autres formes d’enseignement del.: Damien Jacob RoadRunner Express Rue Le Lorrain 110 - 1080 Bruxelles del.: Abdoula Ibourk Schelck Diana PPE Rue Saint Martin 12 - 4280 Hannut Code Nace :96040 - Entretien corporel del.: Diana Schelck Sgraffite SPRL Avenue Albert-Elisabeth 25 - 1200 Bruxelles Code Nace :62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del.: Vincent Thieren Snapwiz SPRL Rue Meyerbeer 95 - 1180 Bruxelles Code Nace :4321102 - l’installation de systèmes d’alimentation de secours (groupes électrogènes) 62010 - Programmation informatique 63120 - Portails Internet del.: François Depelchin So tasty SPRL Quai des Usines 163 - 1000 Bruxelles Code Nace :56102 - Restauration à service restreint 56301 - Cafés et bars del.: Christophe Dupont Sorenov SCRL Avenue du Kouter 242 - 1160 Bruxelles del.: Doru Nutu Starget SPRL Everstraat 59A - 1932 Zaventem Code Nace :70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès del.: Pierre Hugé Syngenia SA Avenue Ariane 7 bte 4 - 1200 Bruxelles Code Nace :71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del.: Patrick Wielemans TailorDrink SPRL Avenue Albert Lancaster 27 - 1180 Bruxelles Code Nace :46341 - Commerce de gros de vin et de spiritueux 46349 - Commerce de gros de boissons, assortiment général 82920 - Activités de conditionnement del.: Jean Kervyn de Meerendré Talkin’ To Me - Théâtre Carbonique PPE Rue Bogaerts 3 - 1320 Hamme-Mille Code Nace :90011 - Réalisation de spectacles par des artistes indépendants 90021 - Promotion et organisation de spectacles vivants 90022 - Conception et réalisation de décors del.: Martin Ophoven Tamo Trading SPRL Avenue Kersbeek 308 - 1180 Bruxelles Code Nace :46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 4638907 - Les autres commerces de gros alimentaires spécialisés n.d.a. 4639201 Autres commerces de gros non spécialisés de produits alimentaires del.: Frank Moreau The Biotech Quality Group SA Rue du Tabellion 64 - 1050 Bruxelles Code Nace :46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 72110 - Recherche-développement en biotechnologie del.: Frederic Giot Tiao SA Avenue des Saisons 118A - 1050 Bruxelles Code Nace :62010 - Programmation informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 63120 - Portails Internet del.: Joost Visser TopAngels SA Trade Mart Avenue de l’Atomium 1 - 1020 Bruxelles Code Nace :78200 - Activités des agences de travail temporaire del.: Bernard Hensmans Ucatchit SPRL Rue des Manchettes 35 - 6230 Pont-à-Celles Code Nace :62020 - Conseil informatique 63910 - Activités des agences de presse 73110 - Activités des agences de publicité del.: Vincent Jakubowicz VIA - Voucher Issuers Association ASBL Boulevard de la Plaine 15 - 1050 Bruxelles del.: Jean-Bernard Trussart Voyager Nomades Reizen SA Place de Saint-Job - 1180 Bruxelles Code Nace :79110 - Activités des agences de voyage del.: Michel Dayez Vulfs & Co SPRL Avenue Télémaque 64 - 1190 Bruxelles Code Nace :71112 - Activités d’architecture d’intérieur 71113 - Activités d’architecture d’urbanisme, de paysage et de jardin del.: Elisabeth Vulfs Desmidt W.L.M.C. - No dust SPRL Rue Vanderkindere 548 - 1180 Bruxelles Code Nace :81210 - Nettoyage courant des bâtiments del.: Madys Grégoire WBC - White Cinema Brussels SPRL Quai des Usines 163 - 1000 Bruxelles Code Nace :56301 - Cafés et bars 5630101 - Vente de boissons destinées en général à être consommées sur place, par les établissements suivants, avec ou sans présentation d’un spectacle: cafés, bars, débits de bière, etc. 59140 - Projection de films cinématographique del.: Thierry Steinbrecher Yannick Lefevre PPE Rue Léopold I 478 - 1090 Bruxelles del.: Yannick Lefèvre BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 73

ENTREPRISES en TRANSMISSION Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. > Vous souhaitez reprendre une entreprise ? Nos cédants proposent : Activité CA (M€) Construction de petites œuvres de haut standing Conception et commercialisation de baignoires et lavabos exclusifs Bureau d’études dans la construction (génie civil et techniques spéciales) Laboratoire de prothèses dentaires Ecole de langues pour adultes et stages pour enfants Gestionnaire de projets de construction > Un acquéreur du Hub Transmission recherche Une entreprise spécialisée dans la vente de mobilier de bureau neuf, d’occasion ou fin de série. De 1 à 2 De 1 à 2 De 1 à 2 < 1 De 1 à 2 < 1 Nombre d'employés 11 à 30 1 à 10 11 à 30 11 à 30 1 à 10 1 à 10 Vous êtes intéressé par l’une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l’un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Erick Thiry, Coordinateur du Hub Transmission • eth@beci.be • +32 2 643 78 36 Salima Serouane, Conseiller Transmission • sse@beci.be • +32 2 640 93 28.

COMMUNITY AGENDA 20.10.2017 Management & RH, Personal improvement 18.09.2017 Faire collaborer vos équipes : 2 techniques pour faire tomber les silos ! 13.10.2017 Leader inspirant, manager efficace et coach motivant : apprenez à gérer vos différentes casquettes 16.10.2017 Codir, bataille d’égos ou équipe inspirante ? 30.10.2017 Transformer ses entretiens d’évaluation en outils de motivation durables 30.10.2017 Comment recruter avec LinkedIn ? 13.11.2017 Comment booster l’engagement de vos collaborateurs ? 17.11.2017 LinkedIn avancé : attirez les talents grâce à votre profil professionnel ! Vente, marketing & Communication 15.09 au 24.11.2017 Cycle Google : B.A. BA du digital 22.09.2017 Faire mouche auprès des journalistes : 38 astuces pour un communiqué efficace 26.09.2017 Le communiqué de presse : un atelier d’écriture concret et personnalisé 02.10.2017 LinkedIn Start : découvrez les 1001 facettes de ce réseau social incontournable ! 20.10.2017 Simplifiez la gestion de vos réseaux sociaux grâce à Hootsuite Efficacité 19.10.2017 Doublez l’efficacité de vos réunions grâce à OneNote Semaine Nationale de la Transmission Bruxelles se joint à la Semaine Nationale de la Transmission, une organisation existant déjà en Flandre et en Wallonie, qui devient pour le coup nationale. Des événements seront planifiés tout au long de la semaine du 23 au 27 octobre prochain dans tout le pays. Le Hub Transmission de Beci, organe majeur de la transmission à Bruxelles, proposera des workshops thématiques les lundi, mardi et mercredi, et tiendra une importante conférence le jeudi 26 octobre au soir. Les trois régions organiseront conjointement une cérémonie de clôture le vendredi 27 octobre. Trois années d’existence déjà pour le Hub Transmission qui a, depuis le début de l’année, étendu ses services aux investisseurs et groupes étrangers à la recherche d’entreprises en Belgique. Le Hub Transmission de Beci compte désormais 40 entreprises et 350 investisseurs. Plus d’info ? www.beci.be Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps 27.11.2017 Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps ICT 25.09.2017 Un assistant personnel gratuit, ça existe ? Oui, son nom est Outlook ! 17.10.2017 Excel : apprenez à utiliser les fonctions « Lookup » et « If » et toutes leurs dérivées ! 23.10.2017 Faites parler vos données grâce aux graphiques percutants d’Excel ! 14.11.2017 Créer des présentations captivantes, persuasives et mémorables grâce à Powerpoint ! 21.11.2017 Faire parler n’importe quelle base de données en 3 clics ➜ Emilie Lessire +32 2 643 78 11 – ele@beci.be Législation sociale 18.09.2017 Actualités « Compensation & Benefits » 26.09.2017 Travail à temps partiel : les obligations de l’employeur 28.09.2017 Reprise du travail après incapacité et trajet de réintégration 06.10.2017 Gérer la sécurité et la santé au travail en tant que patron de PME 09.10.2017 Contrôle des télécommunications sur le lieu de travail 12.10.2017 Actualités sociales : panorama des nouveautés essentielles 19.10.2017 Les systèmes d’évaluation du personnel 23.10.2017 Le régime disciplinaire des agents statutaires et contractuels dans le secteur public : éviter les pièges ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 fs@beci.be BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 75

COMMUNITY Environnement, urbanisme, mobilité 18.09.2017 La Zone de basses émissions et les aspects (para)fiscaux des vélos d’entreprise 20.09.2017 Plan de déplacements d’entreprise et budget mobilité 03.10.2017 Acquisition des bases de la Méthode Bilan Carbone 21.10.2017 Maîtrise de la Méthode Bilan Carbone Cycle management environnemental 2017 29.09.2017 Votre entreprise est pleine d’énergie 20.10.2017 L’entreprise de demain est résiliente 10.11.2017 La communication environnementale ➜ Laura Rebreanu +32 2 643 78 26 – green@beci.be Transmission 05.10.2017 Panel de discussion / Conférence-débat 31.10.2017 Présentation de sociétés à reprendre ➜ Erick Thiry +32 2 643 78 36 – eth@beci.be 23.10.2017 eXport eXperience : Marchés cibles 24.10.2017 13.09.2017 Lancement du Club Export Brussels 18 au 21.09.2017 Matchmaking event au salon Texworld à Paris 27.09.2017 Économie circulaire : aides européennes et locales 28.09.2017 Rencontre avec les attachés douaniers BRICS 02 au 06.10.2017 Mission européenne au Nigéria 06.10.2017 Rendez-vous avec des acheteurs allemands du secteur alimentaire 09.10.2017 eXport eXperience : canaux de distribution 18.10.2017 Business meetings avec des entreprises croates Origine des marchandises & REX-AEO 25.10.2017 Public procurement : Doing business with the EU institutions ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be 14.09.2017 Speed Business Lunch 14.09.2017 Green After Work 21.09.2017 Info Session 05.10.2017 Golf Trophy 18.10.2017 Brussels Meets Brussels 14.11.2017 Speed Business Lunch ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be **En néerlandais uniquement INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO 21 Solutions Abbaye de Forest Adeps Agrofront Algemeen Boerensyndicaat Amazon Audi BalgoSweet BBL Be Angels Belgian Chambers Belgian Restaurants Association (BRA) BetaCowork Bloso BNP Paribas Fortis Bozar bpost Brussels Basket 40-43 64-67 13-15 8 16 45-47 4-7 4-7 13-15 4-7 24 63 52-56 13-15 68-70 64-67 45-47 13-15 Bruxelles Environnement 64-67 Bruxelles Invest & Export 22,23 Bruxelles Mobilité Business Doctors Cambio Citroën Benelux CMS De Backer Co.Station 76 32-36, 40-43, 64-67 4-7 Centre Pompidou Cercle de Lorraine 40-43 64-67 68-70 64-67 26 68-70 Communauté Portuaire Bruxelloise Co-oking Coolblue Coworking Les Galeries De Lijn DHL Parcel Dreamland Efficy Engie Electrabel Engie Fabricom Enterprise Europe Network EPFC ERTMS Solutions Espaces Mobilités Factory Forty FEB Febiac Federgon Fondation CIVA ICAB Iccima IHECS Interparking JRRM – J’ai retourné la robe de ma mère Jump BECI - Bruxelles métropole - septembre 2017 49-50 52-56 45-47 52-56 31 45-47 45-47 4-7 60-61 60-61 9, 26, 68-70 8 22 40-43 52-56, 68-70 8 30 4-7 64-67 Heidelberg Cement Benelux 49-50 HypoVereinsbank 64-67 40-43 62 4-7 13-15 52-56 20 Kariboo! LaVallée Liberaal Verbond voor Zelfstandigen ListMinut Maison d’Erasme Manoir des Offices MS Amlin Mug (The) Musées Royaux des Beaux-Arts Natagora Natuurpunt OAPI Ohada Open VLD Brussel Parcify Peerby Port de Bruxelles Praetica Brussels Pro Vélo Procter & Gamble QBE Récré (La) Regus RHB Berhad RSC Anderlecht Saint-Guidon Sanofi SatADSL 45-47 52-56 16 45-47 64-67 52-56 18-19 52-56 64-67 64-67 64-67 27 27 16 45-47 45-47 32-36, 49-50 27 64-67 45-47 18-19 52-56 52-56 24 68-70 68-70 52-56 23 Sennse 40-43 Sentiers de Grande Randonnée (Les) Servcorp SilverSquare SNCB Solar Technics Stib Structura.biz Taxistop TEC Timenco Touring Transforma bxl Transitec UCM Unicredit 64-67 52-56 52-56 31, 32-36 60-61 31, 40-43, 64-67 4-7 40-43 31 40-43 40-43 52-56 40-43 8 13-15 Université Libre de Kinshasa 27 Unizo UPSI UWE 8 18-19 8 Veolia Viangro Vivaqua Vlaams Instituut voor de Logistiek Voka YoumanCapital Zalando 59 60-61 59 45-47 8 4-7 45-47

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