Chambre de Commerce & Union des Entreprises de Bruxelles LE MAGAZINE DES ENTREPR I SES BRUXELLOI SES GOOD MOVE le plan de mobilité régional Six axes pour CHANGER LA MOBILITÉ N°47 / SEPTEMBRE 2019 LA FRANCHISE, un bon moyen de se lancer ? Cinq préjugés sur LA FAILLITE Dossier MOBILITÉ & LOGISTIQUE Rédacteur en chef invité : XAVIER TACKOEN ISSN 2406-3738
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Édito C’est la rentrée : au travail ! On ne peut que s’en réjouir : Bruxelles a été la première entité du à doter d’un gouvernement après les élections du 26 mai – là où certains décrire la Région bruxelloise comme « ingouvernable », voilà plutô bon fonctionnement. L’équipe « Vervoort III » a donc cinq ans pour mettre en œuvre l’accor 17 juillet. Un accord qui, remarquons-le, intègre de nombreux éléments par Beci dans son mémorandum, puis lors des rencontres organisées responsables politiques en prélude aux élections. C’est tout spécialement pour les matières relatives à la formation et à l’emploi : accompagnement entrepreneurs, encouragement à la digitalisation, soutien au international, place accordée aux activités productives en ville... pour différents projets liés à la mobilité, dont la réalisation confirmée de métro 3, le développement de l’offre ferroviaire intra-bruxelloise, de la voie d’eau, l’instauration d’une taxe kilométrique intelligente… durabilité, on soulignera le soutien affirmé à l’économie circulaire, matière d’urbanisme, la transparence sur l’utilisation des charges Autant de chapitres où les intentions affichées par le nouveau gouv rejoignent les attentes exprimées par les entrepreneurs et relayées Osons l’affirmer : l’équipe Beci et ses administrateurs ont fait un e travail de fond, d’échange et de proposition pour porter la v entrepreneurs, avec conviction et légitimité. Comme nous l’av fait, conjointement avec nos confrères de la FEB, de l’UWE e Voka, dans une démarche sans précédent, pour faire valoir l’avis des entrepreneurs de tout le pays, aux niveaux de l’État fédéral comme des trois Régions. L’heure est à présent à la concrétisation des projets, au financement des mesures et à la concertation nécessaire pour les mettre en œuvre. À Bruxelles, nous sommes convaincus que toutes les forces seront nécessaires pour relever les défis qui nous attendent. En tant que représentant des employeurs, partenaire social et organe de la socié civile, Beci demande à être associée aux décisions qui doivent assur prospérité de Bruxelles, de ses entreprises et de ses habitants. A expertise et l’appui de nos membres, nous sommes au service de ce pr C’est dans cet esprit que nous voulons travailler dans les cinq prochaines années. Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 1
Sommaire Bruxelles métropole N° 47 – Septembre 2019 Au mois d'octobre : Smart Cities Idées 14 15 Editeur responsable Olivier Willocx – ow@beci.be - T +32 2 648 50 02 Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be T +32 2 643 78 44 Ont collaboré à ce numéro : Didier Béclard, Géry Brusselmans, Elisa Brevet, Marc Decorte, Gaëlle Hoogsteyn, Ophélie Legast, Ronald Litvine, Julien Semninckx, Xavier Tackoen, Guy Van den Noortgate et Peter Van Dyck. Production Layout db Studio.be Design couverture Denis Séguy Impression db Group.be Traduction Litteris Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Publicité Bruxelles Métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.000 ex. Infos et réservations Anne Schmit – T +32 2 563 68 53 asc@beci.be Membership Catherine Tricot – T +32 475 49 65 72 ctr@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 Pour ou contre les trottinettes électriques en free floating ? Open Source International 16 17 Cinq conseils pour se préparer au Brexit Connects remplace be.connected et vous ouvre un monde d’affaires Mobilité & logistique 18 21 22 28 32 33 34 35 36 Xavier Tackoen : « Seule une politique transverse peut fonctionner » Good Move : citoyens et parties prenantes ont été entendus Six axes pour changer la mobilité bruxelloise Demain Egmont : contacts et ambiance Plan cafétéria : Acerta ne veut pas tout régenter L’approche transversale de Sodexo AG Real Estate prône l’amélioration continue Le RER genevois connecte 1 million de personnes Mulhouse : une clé conviviale pour toutes les mobilités 37 Walthamstow Forest : la revanche des cyclistes et piétons Entreprendre 38 40 41 42 43 45 47 Starter : Velopakk Optimisez vos chances de décrocher un marché public Ouvrir les marchés publics aux PME Le nouveau quartier général de Solvay sera plus « vert » Duoday 2019 : intégrer le handicap La franchise, un bon moyen de se lancer ? 5 préjugés sur la faillite Community 49 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 50 53 54 58 59 Petites histoires de grands entrepreneurs L’actualité Beci en photo Les bonnes adresses de Dominique Monami Demandes d'admission Index Agenda News 4 6 8 Beci online Podcast : Edouard Cambier Digest XavierTackoen Rédacteur en chef invité :
BOOSTEZ VOTRE BUSINESS, ON S’OCCUPE DE VOTRE INTERNET. En tant qu’entrepreneur ou indépendant à Bruxelles, nous savons que vous n’avez pas de temps à perdre. Encore une bonne raison de faire connaissance avec notre internet ultrarapide, avec un forfait personnalisé. Profi tez dès maintenant de notre off re spéciale BXL. Vous avez des questions ? Prenez rendez-vous avec l’un de nos chargés de clientèle à Bruxelles. Surfez vite sur telenet.be/BXLBusiness OFFRE BXL DÈS 30€ /MOIS Vally Account Manager Telenet Business à Bruxelles
Beci online Social Media Où s’exporter ? On tentera de répondre à la question dans notre magazine de novembre avec notre rédac’chef invité, Nabil Jijakli (Credendo) dans notre dossier « commerce international ». #BECImember : Notre nouveau membre du mois, Treenity Solutions, propose des services de conseil, développement et intégration IT. Voir www.treenitysolutions.com. Vous étiez plus de 300 à la Garden Party de Beci, le 4 juillet dernier au Cercle de Lorraine. Voir les photos en p. 51. Le Beci Business Challenge, c’est fini ! Six semaines d’accompagnement intensif et de masterclass, conclues par la présentation des projets devant un jury business. Découvrez l’un des participants, Velopakk, en p. 38. Rejoignez-nous sur Facebook, LinkedIn, Twitter. 4 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019
Beci online Dans votre newsletter de juillet Comprendre quels sont les critères de votre banquier dans l’analyse de votre dossier, c’est vous donner les meilleures chances d’obtenir le crédit dont vous avez besoin. Trois conseils « starters » à lire sur notre site web. Voir www.beci.be/tag/financement. Big Data, internet des objets, intelligence artificielle : la 4e révolution industrielle est en marche. Pour en comprendre les clés, téléchargez le dossier de notre partenaire Exellys : https://whitepaper.exellys.com. À lire sur notre site web Retrouvez ces articles sur www.beci.be Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 5
Podcast Edouard Cambier serial entrepreneur et ambassadeur des New Ways of Working Précurseur du coworking à Bruxelles, Édouard Cambier est l’un des premiers à percevoir l’arrivée des « New Ways of Working », les NWOW. Serial entrepreneur, son expérience dans le monde des médias et de la pub lui a permis d’acquérir cette capacité à penser le monde comme un écosystème. Ton expérience chez Roularta dans les années 90 a-t-elle été déterminante pour la suite de tes aventures entrepreneuriales ? Je me suis bien amusé pendant une petite dizaine d’années chez Roularta, sauf que, dans les grands groupes, il faut passer plus de temps à l’intérieur pour se faire connaître qu’à l’extérieur et ça m’embêtait un petit peu. J’ai préféré entreprendre au sein de Roularta et lancer différentes initiatives. Au départ, j’avais été engagé pour vendre de la pub et, très vite, on m’a demandé de développer la partie online. Dans les années 97-98, on a lancé la première régie publicitaire en ligne de Belgique. Comme c’était très neuf, on n’a pas osé le faire seuls, on a demandé à nos amis concurrents, dont L’Écho, Promédia, De Tijd… de se regrouper dans une régie multimédia. Le résultat était très concluant : quatre ans après, chaque éditeur a repris ses billes et a développé sa propre régie. Comment es-tu arrivé chez Seed Factory, le précurseur du coworking ? J’y suis arrivé comme locataire : j’ai d’abord loué un bureau. Quelque temps après, on m’a proposé d’acheter les parts d’actionnaires vieillissants qui ont quitté la structure. Je l’ai fait sans hésiter : ce hub de Seed Factory, qui était une sorte de coworking avant l’heure, me correspondait parfaitement. J’ai passé les vingt dernières années à augmenter la visibilité de ce hub physique, en étant très présent sur les réseaux sociaux, en TV, en radio, en affichage et en point de vente. Au quotidien, qu’est-ce qui est le plus galvanisant ? Je m’amuse depuis vingt ans parce que je suis entouré d’entrepreneurs qui me nourrissent. Ce qui est formidable dans un hub, c’est qu’on ne doit pas aller chercher l’information : c’est elle qui vient à vous. Dès que Salesforce développe une nouvelle application, dès que le GDPR sur Facebook change, ce sont les 150 entrepreneurs de Seed Factory qui m’en informent. Seed Factory porte bien son nom, tu sèmes des petites graines pour faire naître des projets... Ce qui m’intéresse le plus, c’est de voir quels sont les besoins des entrepreneurs. Un exemple : quand Jean-Louis Van Houwe est arrivé, il avait 35 ans, un bon poste chez PWC, une grosse voiture, mais il s’embêtait dans sa boîte. Il a commencé par venir un jour par semaine au coworking. Il n’a pas osé ‘jumper’ tout de suite de chez PWC vers l’entrepreneuriat. Quelques mois plus tard, il a rencontré Christian, ancien patron d’IBM, et ensemble ils ont démarré Monizze dans les bureaux de Seed. Aujourd’hui, cette jolie fintech connaît un beau succès. Ils ne sont plus chez nous, mais c’est ça l’objectif d’un hub : un lieu pour se rencontrer et développer des projets ! ● Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. L’inspiration podcast : The Moment : Brian Koppelman, accessoirement scénariste, réalisateur et producteur, prend ici le micro au sein du média américain Slate pour interviewer des personnalités culturelles, écrivains, scénaristes, artistes, et les questionne sur un moment-clé de leur processus créatif. À retrouver sur Slate (en anglais). 6 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 D.R.
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News Ania Barbé D.R. Dhaxley Translations rejoint le Groupe Ubiqus Dhaxley Translations, une agence de traduction située à Louvain, a rejoint le groupe Ubiqus. C’est la deuxième acquisition du groupe en Belgique, après celle de Data Translations (devenue Ubiqus Belgium) en 2012. Elle consolide la position du groupe comme l'un des trois plus grands fournisseurs de services linguistiques en Europe occidentale. Fondée en 1989, Dhaxley Translations est notamment spécialisée dans les services de traduction destinés aux secteurs automobile, médical et technique. Le groupe Ubiqus est lui-même un acteur déjà bien établi sur le marché de la traduction, dans les domaines du marketing et de la communication, du droit, de la finance, ainsi que dans le secteur médical. L'agence Dhaxley, certifiée ISO depuis 1999 et détentrice des certificats ISO 9001:2015 et ISO 17100:2015, revendique une place parmi les dix premières agences de traduction en Belgique. Ania Barbé, CEO d’Ubiqus Belgium, assure désormais également la direction de Dhaxley Translations. © Getty Info : www.ubiqus.be The Shift : David Leyssens passe le flambeau à Marie Delvaulx David Leyssens, directeur du réseau The Shift, qui réunit 350 entreprises et organisations autour de la thématique de la durabilité, passe la main. Il quitte la Belgique pour une nouvelle aventure en Afrique. C’est Marie Delvaulx, jusqu’alors Sustainability Manager de Delhaize, qui lui succède. Marie Delvaulx : « Je me réjouis de démarrer cette nouvelle aventure, de reprendre les rênes de ce réseau remarquable et d'aider les membres dans l'accomplissement de leur mission vers plus de durabilité ! » David Leyssens avait été le rédacteur en chef invité de Bruxelles Métropole dans son numéro ‘Green’ de juin dernier. Info : https://theshift.be Le taux de chômage est mesuré sur la base de la population active calculée à partir des données de la Banque nationale et de l’Enquête sur les Forces de Travail du SPF Économie. Le croisement de ces données nous indique que la population active occupée a, en Région bruxelloise, augmenté en 2017 de 2,0 % par rapport à l’année précédente (+1,3 % pour l’ensemble de la Belgique). Info : www.actiris.be Six employeurs sur dix sont prêts à introduire un budget mobilité Le budget mobilité suscite bel et bien l’enthousiasme. C’est la conclusion que tire l’entreprise de services RH Acerta, en se fondant sur une enquête récente effectuée auprès des employeurs au printemps 2019 et une autre faite auprès des travailleurs l’an dernier. Il en ressort que 60 % des employeurs prévoient de proposer un budget mobilité à leur personnel. Plus de la moitié des 8 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Bruxelles : en 6 ans de baisse continue, le chômage des jeunes a été divisé par deux Le chômage des jeunes, en baisse continue depuis 74 mois, passe pour la première fois sous la barre des 7000 jeunes. Il atteint un taux de 18,2 %. Depuis 2013, le nombre de jeunes chercheurs d’emploi a été divisé par deux puisqu’il a baissé de 50,2 % (-7.034). Bruxelles compte 6.971 jeunes chercheurs d’emploi, soit 922 de moins que l’an dernier (-11,7 %). Bruxelles compte au total 87.735 chercheurs d’emploi, soit un taux de chômage de 15,6 %. Cette 57e baisse successive du chômage correspond à une diminution de 2.938 personnes par rapport à 2018 (-3,2 %). En comparaison avec le mois de juillet 2013, le nombre de chercheurs d’emploi a diminué de 23.477 unités, soit une baisse de 21,1 % en 6 ans. Fin juillet 2019, le taux de chômage en Région bruxelloise s’établissait à 15,6 % (14,8 % pour les hommes et 16,6 % pour les femmes). En juillet 2018, le taux de chômage s’établissait à 16,2 %.
Découvrez le Palmarès de la 14ème édition du Prix belge de l’energie et de l’environnement En partenariat avec Luminus Le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement met à l’honneur tous les belges qui, à titre individuel ou via leur organisme, contribuent au travers de leur projet ou réalisation, à la construction d’un avenir durable à l’échelle locale, régionale et nationale. Depuis 2006, plus de 2.400 dossiers ont été soumis à un jury d’experts et plus de 150 lauréats ont été récompensés. Un succès pour une démarche visant avant tout à faire connaître les « success stories » et à stimuler les initiatives positives et reproductibles. un Prix ouvert à tous Le concours national est ouvert à toutes les catégories d’acteurs actifs et innovateurs en matière de développement durable : citoyens, entreprises, écoles et universités, villes et communes, associations,... La prestigieuse cérémonie La cérémonie de remise des awards 2019, s’est déroulée ce 6 juin au BeL (Site de Tour & Taxis) en présence de marieChristine marghem, Ministre de l’Energie, de l’Environnement et du Développement durable, des représentantes de Céline Frémault, Ministre bruxelloise du Logement, de la Qualité de vie, de l’Environnement, de l’Énergie, de l’Aide aux personnes et des Personnes handicapées et de Jean-Luc Crucke, Ministre du Budget, des Finances, de l’ Energie, du Climat et des Aéroports ainsi que de personnalités du monde scientifique, économique et associatif. Une soirée riche en émotions pour les lauréats et nominés ainsi que pour le large public venu les applaudir. La cérémonie était précédée de deux conférences. L’une était animée par le charismatique nic Balthazar, réalisateur belge, visage populaire de la radio et de la télévision et « activiste climatique » et l’autre par le Professeur Joseph smitz, Affiliate Professor, HEC-Liège. Le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement 2017 bénéficie du partenariat de Luminus, de Bruxelles Environnement - IBGE, PEFC Belgium, de la Ministre de l’Energie, de l’Environnement et du Développement durable, du Ministre du Budget, des Finances, de l’Energie, du Climat et des Aéroports et de Co2 Logic. Il est également soutenu par IPM Group, de nombreux partenaires presse et plus de 120 organisations dont la Fondation Polaire Internationale. Les projets gagnants de l’édition 2019 Les 6 Catégories CirCuLar eConomY aWarD Lauréates ex-aequo : Usitoo - Anderlecht et CRM Group - Liège Nominée : LaverVert - Namur Nominée : BIGH « La Ferme Abattoir » - Anderlecht sustainaBLe BuiLDing aWarD Lauréat : Thomas & Piron Bâtiment– Wierde Nominé : Le projet « Utopia » de la ville d’Alost Nominé : Galileo Integrated Logistics Support Centre IDELUX – AIVE - Arlon sustainaBLe eDuCation aWarD Lauréate : La ville de Gand Nominée : La Ferme Pédagogique Maximilien - Bruxelles Nominé : Le projet « la Technosphère » du Département Enseignement-Formation de la Province de Liège infos : anne-Julie Lambion 0499 40 10 86 · info@eeaward.be Premium Partner sustainaBLe energY aWarD Lauréate : A GC Glass Europe - Louvain-la -Neuve Nominée : Sink Float Solutions Europe - Fleurus Nominé : Walvert - Thuin Partners Référence Média Creative Events sustainaBLe FooD aWarD Lauréate : Too Good To Go - Gand Nominée : enVie - Anderlecht Nominée : Sodexo - Bruxelles sustainaBLe moBiLitY aWarD Lauréate : Brabo représentée par Koen De Groof – Anvers Les Prix sPéCiaux Luminus Premium aWarD Lauréate : LaverVert - Namur internationaL PoLar FounDation aWarD Lauréat : Le projet « Bout2Bois » de la menuiserie de la Ferme Nos Pilifs - Bruxelles sPeCiaL JurY aWarD Lauréate : BIGH « La Ferme Abattoir » - Anderlecht Premium Partner aWarD iPm grouP Lauréates ex-aequo : Sea2see Eyewear et Sodexo - Bruxelles MAGAZINE retrouvez le palmarès, les résumés des projets gagnants et les photos de la cérémonie sur www.eeaward.be
L’eau amène la vie Brussels Airport épure elle-même ses eaux usagées avant de les rejeter dans le bassin du ruisseau le Barebeek. Ainsi, l’aéroport améliore-t-elle la qualité de l’eau de ce ruisseau. Des rapports de la Vlaamse Milieumaatschapij (Société flamande de l’Environnement) démontrent que le niveau d’oxygène dans le ruisseau augment, ravivant l’écosystème. On y retrouve de plus en plus d’invertébrés et de poissons, comme l’épinoche et la tanche qui font leur retour dans le Barebeek.
News travailleurs sont prêts à échanger leur voiture contre de l’argent ou une autre alternative. Les employeurs semblent plus enthousiastes vis-à-vis du budget mobilité dans les cas où l’occupation du travailleur requiert une voiture, et où celle-ci est donc moins considérée comme purement « salariale ». Néanmoins, lorsque la voiture fait clairement partie de la politique salariale, 56 % des employeurs estiment encore que le budget mobilité est une solution alternative pertinente à proposer. En 2018, Acerta avait déjà sondé la disposition des travailleurs bénéficiant d’une voiture salariale à échanger celle-ci. La moitié d’entre eux n’étaient pas vraiment attachés à leur « voituresalaire ». La compensation en argent obtenait un bon score (57 %), mais de nombreux travailleurs émettaient également un avis positif quant à une plus petite voiture (54 %). 52 % des travailleurs ne disaient pas non à une compensation en jours de congé supplémentaires. Détail intéressant : les employeurs sous-estiment les chances que leurs travailleurs troquent effectivement leur « voiture salariale ». Seuls 10 % des employeurs sont convaincus qu’une majorité de travailleurs seront intéressés. Il reste donc du chemin entre la théorie et la pratique. Olivier Marcq, juriste chez Acerta : « Vous accrocher à ce que vous avez est plus facile. Se détacher de la voiture salariale © Getty demande un effort de la part de toutes les parties : l’employeur doit gérer l’aspect administratif et les travailleurs doivent déterminer comment régler leur mobilité. Il faut peser le pour et le contre, ce qui demande du temps et de la motivation. Nous savons qu’il existe des seuils, car l’employeur ne sait pas toujours bien comment implémenter le budget mobilité. Informer et faciliter sont des éléments-clés. » Info : www.acerta.be DÉVELOPPEZ VOS TALENTS Management – Stratégie Finance - Contrôle Fiscalité – Droit Marketing – Communication RH – People Management Entrepreneuriat – PME Secteur Public www.ichecformationcontinue.be
News Oracle et l'accélérateur Start It @KBC unissent leurs forces D.R. Oracle rejoint les partenaires de Start it @KBC, le plus grand accélérateur de start-up de Belgique. L'entreprise technologique souhaite ainsi poursuivre l'ancrage local de son programme global destiné aux start-up. De son côté, Start it @KBC peaufine une expertise technologique dont les start-up de la communauté peuvent profiter pleinement. Premier fournisseur mondial de logiciels d'entreprise, Oracle propose une large gamme de solutions pour les sociétés de toutes tailles. Oracle investit par ailleurs massivement dans le soutien aux start-up afin de stimuler l'innovation. Au travers du programme 'Oracle for Startups', la multinationale construit son propre écosystème global de start-up technologiques. Le partenariat avec Start it @KBC s'intègre parfaitement dans cet écosystème, comme l'explique Jan Ronsse, Managing Director d'Oracle Belgique : « Nous recevons plusieurs candidatures pour une place à pourvoir au sein de notre programme. Nous avons donc élargi celui-ci et sommes à la recherche des bons partenaires locaux. Start it @KBC et Oracle travaillent de manière similaire. Comme Start it @KBC, Oracle ne prend aucune participation dans les start-up qu’elle accompagne. Nous leur offrons uniquement nos ressources. Nous partageons également une même vision : la contribution des start-up à l'innovation est énorme. » « La collaboration avec Oracle est une formule gagnantgagnant-gagnant », confirme Lode Uytterschaut, Fondateur de Start it @KBC. « Les start-up bénéficient d'opportunités de croissance et d'évolution plus nombreuses. En unissant nos forces, nous encourageons le développement de technologies innovantes qui facilitent la vie et ont un impact sociétal plus fort. » Les experts d'Oracle animeront des ateliers destinés aux start-up de la communauté Start it @KBC. Les thématiques concerneront la haute technologie mais aussi la vente ou le développement commercial. Autre plus-value majeure : les start-up pourront tirer parti du réseau d'Oracle. Info : www.startit.be 12 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Baticrea et Jaimy by Belfius s’unissent pour aider les jeunes professionnels à Bruxelles à développer leur activité Remplacer un robinet qui coule, isoler un grenier ou rafraîchir la peinture dans le séjour ? Pour les particuliers, trouver un professionnel compétent et disponible, à un prix abordable, n’est pas toujours évident. Alors que paradoxalement, de jeunes entrepreneurs peinent à se faire connaître et à trouver leurs premiers clients… C’est pour aider les uns et les autres que la plateforme en ligne Jaimy by Belfius et la coopérative d’activités bruxelloise JobYourself Baticrea ont décidé d’unir leurs forces. « Cette collaboration est la logique même », explique Filip Monbaliu, coach entrepreneurial chez Baticrea. « Baticrea se charge de la formation et de l’accompagnement des entrepreneurs débutants. Et Jaimy va leur donner accès à des clients qui cherchent un professionnel qualifié dans leur domaine. Toutes les parties y gagnent ! » Via Jaimy, Belfius aidera ces jeunes entrepreneurs à se bâtir une réputation et leur offrira une visibilité en ligne. Les clients aussi y trouveront leur compte : « De nombreux particuliers éprouvent des difficultés à trouver un professionnel », indique Christophe Nottebaert (CEO Jaimy). « En particulier lorsqu’il s’agit de petits travaux ou d’une urgence. Avec Jaimy, les personnes intéressées postent gratuitement leur demande sur notre plateforme et nous nous chargeons de chercher le professionnel le plus qualifié dans notre base de données. » © Getty Depuis près de cinq ans, Baticrea s’investit dans l’aide aux entrepreneurs débutants en construction et rénovation, de la formation technique à la comptabilité, l’administration, la communication et le marketing. « Ce dernier point surtout est un sérieux obstacle pour de nombreux starters. Trouver des clients requiert des connaissances ou des investissements supplémentaires, ce qui fait que beaucoup de starters jettent l’éponge », pointe Filip Monbaliu. Jaimy est une application en ligne développée par Belfius Banque & Assurances : le professionnel s’inscrit, fixe ses préférences (région, spécialité, …) et peut ensuite consulter les demandes de clients dans sa région. Si une mission l’intéresse, il paie une somme modique pour obtenir les coordonnées du client. Info : www.jaimy.be
News Les chiffres de l’industrie alimentaire belge : the Good, the Bad and the Ugly Les derniers chiffres économiques de l’industrie alimentaire belge reflètent un scénario du type « the Good, the Bad and the Ugly », selon la fédération sectorielle Fevia. « La bonne nouvelle est que nous créons des emplois supplémentaires. Le revers de la médaille est que notre moteur de croissance, à savoir les exportations, commence à s'essouffler. De plus, ces exportations ne compensent plus les ventes sur le marché intérieur, qui continuent à se dégrader », explique Bart Buysse, CEO de Fevia. « En outre, nous constatons une diminution des investissements. Il est donc temps d’agir ! Fevia lance un appel urgent aux futurs gouvernements du pays : ‘less taxation, more value creation’. » La bonne nouvelle est que l’an dernier, les entreprises alimentaires belges ont créé plus de 2000 emplois (+2,2 %). Deuxième lueur d’espoir : les exportations 2018 s’élevaient à 27,6 milliards d’euros (+3,5 %). « Avec une balance commerciale positive de 5,5 milliards d’euros, nous sommes clairement un maillon socio-économique fort », déclare Jan Vander Stichele, président de Fevia. « Mais pour maintenir cette position, nous devons nous attaquer à certains obstacles : les coûts salariaux et énergétiques élevés et la pénurie sur le marché de l’emploi. » La croissance des exportations n’est cependant plus aussi forte que par le passé. Et le chiffre d’affaires global de l’industrie alimentaire diminue pour la première fois depuis des années, à 51,8 milliards d’euros (-0,8 %). Après deux années record, les investissements dans les entreprises alimentaires ont diminué de 6,7 %. Assemblée générale BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles qui se tiendra au 500 Avenue Louise à 1050 Bruxelles (salles de réunion) le mercredi 2 octobre 2019 à 16h. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 3 octobre 2018 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2018-2019 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2019-2020 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire-réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Allocution du Président • Attribution de la Médaille de BECI – Chambre de Commerce de Bruxelles Marc Decorte, Président Jan Vander Stichele La fragilité sur le marché intérieur préoccupe Fevia. « Notre chiffre d'affaires sur le marché belge a diminué de 5,3%. Nous appelons les futurs gouvernements à mettre un terme à ce millefeuille typiquement belge d’accises, taxes et redevances (qui) rendent nos produits trop coûteux et encouragent les achats transfrontaliers. Nous sommes tous perdants ! », souligne Jan Vander Stichele. Autre préoccupation : la pénurie sur le marché de l’emploi. « Nos entreprises peinent à attirer les profils adéquats, souvent techniques. Nous avons besoin d’un plus grand afflux de talents via l’enseignement, la reconversion et l’activation. Il incombe aux responsables politiques de définir le cadre adéquat. En tant que secteur, nous prenons notre responsabilité de formation, avec notre fonds sectoriel Alimento », explique Bart Buysse. Info : www.fevia.be Assemblée générale BECI – Union des Entreprises de Bruxelles asbl Nos membres sont invités à assister à l'Assemblée Générale de BECI – Union des Entreprises de Bruxelles qui se tiendra dans les salles de réunion du 500, Avenue Louise à 1050 Bruxelles le mercredi 2 octobre 2019 à 16h30. Ordre du jour • Approbation du Procès-verbal de l'Assemblée Générale ordinaire du 3 octobre 2018 • Rapport du Conseil d'Administration • Rapport du Commissaire-réviseur • Approbation des comptes pour l'exercice 2018-2019 • Approbation du projet de budget et fixation du montant de la cotisation pour l'exercice 2019-2020 • Décharge aux Administrateurs et Commissaire réviseur • Conseil d’Administration : nominations et démissions • Allocution du Président Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 13 Marc Decorte, Président
Idées Pour ou contre Les trottinettes électriques envahissent la capitale. Rapidement adoptée par un large public, cette solution de mobilité semble répondre à une véritable attente. Elle pose aussi son lot de problèmes. Alors, une solution de mobilité pas si douce ? Lorenzo Stefani, Public Relations Manager & Spokesman chez Touring La micromobilité existe de longue date aux États-Unis et est progressivement arrivée en Europe, en particulier dans les villes où l’indice de mobilité est mauvais, comme Bruxelles. Cette micromobilité douce est essentielle pour diminuer le bruit, la pollution, etc. Le problème est qu’en raison de la lourdeur administrative et de la fragmentation des compétences, elle s’est installée de façon sauvage, sans cadres légaux, infrastructures etc. On se trouve dans une situation où le secteur privé, sans même faire appel au public, met en place des solutions. Il y a une véritable incompétence à gérer la mobilité à Bruxelles. Selon Touring, il faudrait créer une commission fédérale qui prenne en main tout ce qui touche à la mobilité. La micromobilité existe déjà pour les livraisons (alimentation, poste, DHL…) et cela marche très bien. Pourquoi pas pour les particuliers ? S’il y avait une vraie réflexion stratégique en amont, ces trottinettes électriques pourraient faire partie de la solution mobilité. Il faudrait par exemple créer des plateformes multimodales regroupant tous les transports publics, partagés et privés, avec un système de paiement unique et une assurance unique. Ces plateformes pourraient guider l’automobiliste vers le parking de délestage le plus proche, le transport en commun le plus rapide et enfin la trottinette électrique pour les derniers kilomètres. Le cadre légal doit s’adapter, et rapidement. Les trottinettes sont là, de plus en plus nombreuses. D’après les derniers chiffres, pas moins de 4 000 sont déjà en circulation. Dans des villes comme Lyon, Bordeaux ou Copenhague, qui disposent d’une commission fédérale de la mobilité, ces modes de transport sont un succès, car ils sont intégrés dans une stratégie. Pourquoi pas à Bruxelles ? 14 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 les trottinettes électriques en free floating ? © Belga Boris Dilliès, Bourgmestre d’Uccle Actuellement, à Uccle, notre bilan concernant les trottinettes électriques est plutôt mitigé, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, parce que, contrairement au vélo, elles ne constituent pas une alternative à la voiture. Elles sont majoritairement utilisées par des piétons qui faisaient auparavant les mêmes trajets à pied. Seuls 3 % des utilisateurs emploient les trottinettes comme alternative à leur voiture. Si elles peuvent faire partie d’une solution mobilité globale, elles ne vont pas à elles seules résoudre le problème de l’engorgement bruxellois. La désorganisation et le désordre complet au niveau de l’espace public sont un autre problème. On retrouve ces trottinettes un peu n’importe. Elles peuvent constituer des obstacles dangereux pour les piétons et les personnes à mobilité réduite. Dans ce cadre, nous avons eu plusieurs réunions avec les différentes sociétés pour les inviter à bien stationner elles-mêmes leur flotte et donner ainsi le bon exemple aux usagers. On leur a aussi indiqué des zones de dépôt et cela va déjà mieux, il faut le reconnaître. Il faut aussi que la Région définisse des règles de circulation. Actuellement, nos agents de police ne sont pas habilités à verbaliser les utilisateurs qui ne respectent pas les règles, tout simplement parce qu’il n’y en a pas. Il y a un vrai problème de sécurité. Les services d’urgence des hôpitaux soignent de plus en plus de victimes d’accidents de trottinette. Ce système de trottinettes, aussi sympathique soit-il, est selon moi une fausse bonne idée. Il ne faut pas l’interdire, mais l’encadrer, pour une organisation harmonieuse des différents moyens de transport. ● Gaëlle Hoogsteyn
une opportunité pour se former ? Open Source Et si la digitalisation était L es nouvelles technologies et la digitalisation ont un impact considérable sur notre société, changeant nos habitudes de consommation et nos comportements. Avec l’usage des smartphones, prolongement de notre main, tout est devenu accessible à portée de clic. En effet, en plus de communiquer, de faire nos courses en ligne, ou encore de réserver une baby-sitter pour garder nos enfants, il est même devenu possible, grâce à la réalité augmentée, de choisir notre nouvelle couleur de cheveux avant d’aller chez le coiffeur. Et les grandes entreprises l’ont compris. Face à la digitalisation, pour gagner des parts de marché et survivre dans ce monde connecté, elles n’ont pas eu d’autre choix que de s’adapter et d’intégrer dans leurs modèles l’automatisation des processus, la robotisation ou encore de l’intelligence artificielle. Les entreprises sont donc à la recherche de compétences numériques rares sur le marché, parce que les universités et autres écoles ne produisent pas assez d’étudiants qualifiés. Elles se tournent alors vers l’étranger pour ‘outsourcer’ leurs projets ou encore pour recruter les talents. Les besoins en termes de compétences tech augmentent toujours plus vite, sur un marché en pénurie. Et si la solution pour y pallier était la formation continue ? Le sujet n'est pas nouveau, et pourtant, malgré l'urgence de la situation et des besoins, les petites et moyennes entreprises continuent de sous-estimer la transition numérique, par manque de moyens financiers suffisants, par incompréhension des nouveaux modes de consommation de leurs clients et méconnaissance des mécanismes qui relèvent du marketing digital, allant du référencement aux réseaux sociaux en passant par la création de contenus originaux. L’upskilling est primordial Ces entreprises résistent encore et continuent à ne pas investir dans leur transition numérique, dans le marketing digital et dans la formation continue ou ‘upskilling’ de leurs employés. Primordial dans un monde en perpétuel changement l’upskilling permet aux employés d’une entreprise d’acquérir de nouvelles compétences digitales afin de faire évoluer leur travail, de rester opérationnels et de contribuer à la croissance de l’entreprise. Cette formation continue permet également aux collaborateurs de s’épanouir et de mieux se préparer à un avenir qui n’offre plus la possibilité d’avoir une vision stratégique à long terme, à cause des évolutions trop rapides de la société. Julie Foulon CEO, Girleek Malgré l'urgence, les petites et moyennes entreprises continuent de sous-estimer la transition numérique. Aujourd’hui, l’acquisition de nouvelles compétences est devenue un enjeu majeur parce que, si les travailleurs n'améliorent pas leurs compétences pour booster leur carrière, ils risquent de se sentir ‘hors jeu’, de n’être plus productifs et, à terme, de perdre leur emploi. Il n’y a pas d’âge pour se perfectionner ; pas besoin non plus de prérequis techniques pour comprendre les mécanismes sous-jacents du digital marketing. Et enfin, des petites formations de quelques heures permettent parfois de débloquer des situations dans des entreprises. Pourquoi attendre ? Il en va de la survie de votre entreprise. ● Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 15 D.R.
Enterprise Europe Network Cinq conseils pour se préparer au Brexit Le Brexit est certes reporté à la fin du mois d’octobre au plus tard, mais les entreprises ne doivent pas perdre de temps pour déjà en tenir compte et se préparer à faire face à cette échéance. L 1 e nouveau Premier ministre britannique, Boris Johnson, a promis le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne au plus tard le 31 octobre 2019, avec ou sans accord. Cette décision implique des conséquences pour toutes les entreprises qui ont des échanges commerciaux avec la Grande-Bretagne. En effet, faute d'accord, c'est une nouvelle frontière qui va se dresser pour ces entreprises. Par exemple, une société qui distribue chez nous des produits d'origine britannique devra à ce moment les importer, avec des responsabilités supplémentaires : notamment avoir une déclaration de conformité et indiquer une adresse sur les produits. Premier conseil donc, anticiper. Les formalités douanières prennent effet du temps et demande des moyens. « Nous nous attendons à des embouteillages à Douvres, pour les ferries qui transportent les voitures », explique Tom De Ridder, Expert Douane et Accises chez Audi Brussels. Pour se faire une idée, à Zeebruges, 60 % des opérations de trafic concernent le RoyaumeUni, et à Gand 10 %. Zeebruges est le plus grand centre de distribution de Grande-Bretagne pour l’alimentation, les boissons, les vêtements, les voitures. 2 3 4 Autre conseil : il est impératif de demander aux douanes un numéro EORI (Economic Operator Registration and Identification), que la Commission européenne impose aux opérateurs économiques traitant avec les autorités douanières. Il peut être très utile d'effectuer le scan Impact Brexit. Grâce à cet outil en ligne, vous pouvez, à partir d’un questionnaire détaillé, obtenir une analyse sur mesure de l’impact du Brexit et évaluer les conséquences d’un Brexit ‘no deal’ afin de réduire cet impact sur votre activité. Quatrième conseil : vérifier si l'entreprise propose ou utilise des produits certifiés par des organismes en Grande-Bretagne, parce que les organismes notifiés au Royaume-Uni vont perdre leur statut par rapport à la législation européenne. 16 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 5 Enfin, les entreprises ne doivent pas hésiter à prendre contact avec l’Administration générale des Douanes et Accises. Si elle a longtemps été synonyme de contrainte, elle aide à présent les entreprises à faciliter autant que possible leurs importations et exportations. Cette administration connaît bien les procédures pour les pays extérieurs à l'Union européenne - ce qui sera le cas de la Grande-Bretagne dans l’hypothèse d’un Brexit sans accord. Elle peut également, par exemple, informer les entreprises sur des accords commerciaux avec l’UE et l’impact sur les formalités et tarifs douaniers. « Il est clair que cette décision va complexifier les choses », ajoute Tom De Ridder. « Les douanes vont également effectuer plus de contrôles à la gare du Midi. » Par ailleurs, Audi Brussels n'a pas pris de mesures spécifiques pour faire face au Brexit : c'est la maison mère allemande qui gère cette problématique. Difficulté particulière pour l'entreprise, certains de ses fournisseurs sont établis en Irlande et les marchandises transitent par le Royaume-Uni. À l'avenir, elle souhaiterait éviter cela pour épargner des coûts et des formalités douanières. ● Didier Béclard Voir aussi : https://brexit-impact-scan.be Pour aller plus loin À votre agenda le 17 octobre : Forum régional douanes Bruxelles, avec au programme une session d’info sur Tarbel, nouvelle application sur les tarifs douaniers, le point sur le Brexit et des rencontres avec les attachés douaniers en poste au Brésil, en Inde, en Chine, en Russie et en Indonésie. Contact : Jean-Philippe Mergen, Director Internationalisation EEN Brussels Tél. 02 210 01 77 ; jpm@beci.be.
International Connects remplace be.connected et vous ouvre un monde d’affaires Vous connaissiez be.connected ? Bienvenue sur Connects ! Ce 29 juillet, votre réseau de relations business a changé de nom et élargi ses frontières. Jusqu’alors centré sur l’Europe continentale, il s’étend désormais à 11 millions d’entreprises sur les 5 continents. Mais sa principale fonctionnalité demeure : trouver des partenaires et faire des affaires – et pour les membres de Beci, l’accès est gratuit ! R ésultat d’une fusion entre be.connected et son homologue anglo-saxonne CobCoe Connects, la nouvelle plateforme « Connects » ouvre aux entrepreneurs des horizons plus vastes que jamais. Si vous étiez inscrits sur la première, vous l’êtes automatiquement sur la seconde. Les acteurs restent les mêmes : ce sont des chambres de commerces internationales qui gèrent la plateforme en tiers de confiance. Les fonctionnalités demeurent, de même que les objectifs : mettre les entreprises en relation et les aider à développer leurs affaires au sein d’un réseau international. Mais Connects offre davantage de partenaires et contacts potentiels : le réseau s’étend désormais à 11.000 membres, auxquels il faut ajouter une banque de données de près de 11 millions d’entreprises. Une solution facile, pratique et sûre de rechercher de nouvelles opportunités commerciales, en Belgique et à l’étranger. Et les exemples sont légion : cela peut être une start-up bruxelloise cherchant des distributeurs de son produit dans d’autres pays ; une entreprise italienne souhaitant étendre ses ventes en Belgique ou dans des pays de l’Est ; ou encore une société qui veut faire découvrir ses services à prix particulièrement concurrentiel. Confiance, efficacité et visibilité Cette recherche de clients, fournisseurs et autres distributeurs offre surtout l’avantage de s’inscrire dans un cadre de confiance, d’efficacité et de visibilité. De confiance, car les entreprises membres de la plateforme ont pignon sur rue et leur identité est préalablement vérifiée par les chambres de commerce partenaires. D’efficacité, car toutes les recherches se font sur une seule et même plateforme, qui dispose en outre d’une base de données parmi les plus vastes à l’échelle mondiale. Enfin, visible, car la plateforme Connects est ouverte aux membres de plusieurs dizaines de chambres de commerce dans le monde – et ce nombre ne cesse d’augmenter. © Getty Gratuit pour les membres Beci Cette visibilité accrue, c’est d’ailleurs le principal changement de la nouvelle plateforme Connects, puisqu’elle franchit les frontières de l’Europe pour s’étendre aux autres continents, jusqu’en Amérique du Sud (Brésil, Chili…), en Afrique (Nigéria, Afrique du Sud…) et même en Asie via la banque de données. Son utilisation reste gratuite pour les membres de Beci. La plateforme Connects s’ajoute à la gamme de services qui leur sont proposés à l’export : mise en relation via le réseau international des chambres de commerce et le réseau Enterprise Europe Network ; accès au réseau des attachés économique et commerciaux ; sans oublier le guichet Beci Customs pour les formalités internationales. Si vous aviez l’habitude vous connecter à be.connected, pas de souci : le transfert est automatique vers Connects. Et si le nom et le logo ont changé, votre identifiant et votre mot de passe, eux, restent identiques. Une plateforme qui, à terme, disposera de nouvelles fonctionnalités. ● Julien Semninckx Pour aller plus loin : Plus d’info sur www.beci.be/service/prospecter Contact : Sandra Moyo, Chargée de Relations d’Affaires Beci, smo@beci.be Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 17
Mobilité & logistique Xavier Tackoen (Espaces-Mobilités) : « Seule une politique transverse peut fonctionner » Xavier Tackoen, managing director d'Espaces-Mobilités – et rédacteur en chef invité de ce dossier -, affirme que nous devons passer de la planification actuelle à une ‘pactification’. Il développe depuis 2011 des stratégies de mobilité pour Bruxelles, la Belgique et l’Europe. «L es plans de mobilité sont conçus à long terme, mais la numérisation modifie l’activité humaine à toute vitesse », explique Xavier Tackoen. « La planification à long terme développée de manière unilatérale par les pouvoirs publics reste nécessaire, mais ne suffit plus, car le monde économique est devenu un acteur prépondérant de la mobilité. D’où la nécessité de pactes : des accords entre les pouvoirs publics, les entreprises et les citoyens sur ce qui peut être réalisé rapidement. Des efforts collectifs, donc. Le nouveau plan de mobilité bruxellois Good Move a montré qu’on peut réunir toutes les parties prenantes, mais au prix d’une concertation permanente. Il est temps de prendre des mesures concrètes. Les entreprises, mais aussi les communes devront collaborer. » Comment fonctionne cette ‘pactification’ ? « Il y a une relative unanimité sur la feuille de route du plan régional de mobilité GoodMove. Certaines actions sont claires et sans risques majeurs, d'autres sont plus innovantes. Je pense aux programmes ‘heures de pointe’, qui étalent les arrivées des employés au bureau. Certains pourraient arriver avant 8 h, d'autres après 9 h. Cela exige un pacte entre les pouvoirs publics et les entreprises. L'innovation est difficile, le risque d'échec est réel, mais il faut oser de nouvelles initiatives. » D'autres idées novatrices ? « Investir davantage dans la gestion de la demande. La mobilité du futur existe déjà : voitures, vélos, trottinettes partagés... Il y a des plateformes pour à peu près tout, mais les gens ne sont pas assez au courant. Nous devons les guider vers les solutions. C'est du coaching personnel. Beaucoup d'entreprises forment aux soft skills, mais trop peu à la mobilité. » © Reporters Expert de la mobilité urbaine, Xavier Tackoen est l’administrateur-délégué du bureau d’études EspacesMobilités. Sur l’autre versant de sa vie professionnelle, il a fondé la plateforme Maestromobile, qui regroupe plusieurs partenaires afin de proposer des concepts et expériences de mobilité. Xavier Tackoen est le rédacteur en chef invité de ce numéro. Que peuvent faire les entreprises dans la pratique ? « Les chefs d’entreprise qui donnent l'exemple sont la meilleure forme de communication. Vous évitez alors les réactions à la ‘le patron a beau dire, il ne lâche pas sa voiture de société’. Les chefs d'entreprise invoquent souvent le manque de temps, alors qu’ils peuvent en gagner en se déplaçant autrement. Le CEO et le responsable mobilité qui, ensemble, 18 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019
Mobilité & logistique En réunion de rédaction, de gauche à droite : Ischa Lambrechts (Conseiller Mobilité Beci), Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci), Xavier Tackoen et Peter Van Dyck (journaliste freelance). entraînent le reste de l'entreprise : voilà ce en quoi je crois. Les entreprises devraient davantage analyser leurs dépenses en matière de mobilité. L'entretien et la location de parkings, la gestion du parc automobile : tout cela coûte. Cherchons à optimiser ce budget de X millions d'euros. Faites venir 200 personnes à vélo : vous réduirez radicalement les frais de parking. » territoire, numérisation, fiscalité, logement...Plutôt que des plans distincts, il nous faut une politique transverse avec un impact positif sur la mobilité. Cela s'applique aussi aux entreprises. Le gestionnaire de mobilité ne coopère pas suffisamment avec les responsables des ressources humaines, des finances et de l'infrastructure. Il n'y a pas de changement de paradigme. Nous devons encourager les gens à utiliser les nouveaux services de mobilité pour réduire autant que possible la voiture en ville. La mobilité en tant que service (MaaS) évolue positivement dans les villes, mais dans les zones rurales, faute de masse critique, les nouveaux services ne se développent pas. Les entreprises privées n'investiront jamais dans les MaaS là-bas, par manque de demande. Hors des villes, la voiture est toujours reine. » Les chefs d’entreprise qui donnent l'exemple sont la meilleure forme de communication. Quelle est l'importance de l'outil Mobility Passport, développé par le labo MaestroMobile d'Espaces-Mobilités en collaboration avec Beci et la RBC pour tester tous les services de transport ? « C'est prometteur. Nous avons eu 300 participants dont la moitié a été très active. Il est difficile de suivre, d'encourager et de conseiller chacun. Ceux qui utilisent vraiment notre plateforme sont enthousiastes. Nous devons également permettre la mise en œuvre du Mobility Passport en entreprise. Tous les travailleurs peuvent en tirer des enseignements, même s'ils ne modifient pas d’office leurs modes de transport. Pourquoi les entreprises ne peuvent-elles pas obtenir de subventions pour des initiatives de mobilité, comme pour les programmes environnementaux ? Des campagnes de sensibilisation sur les transports publics et le vélo existent déjà, mais sans subventions. Trop peu d'entreprises sont disposées à injecter de l'argent dans leur politique de mobilité. Elles ont besoin de stimuli. » Vous croyez en une approche holistique. Pourquoi ? « Nous ne résoudrons jamais les problèmes en nous concentrant uniquement sur la mobilité. Beaucoup d’aspects interviennent : emploi, enseignement, aménagement du Quelle solution ? « L’aménagement du territoire. Beaucoup de gens ont encore une maison au milieu de nulle part. Nous devrons construire de nouveaux quartiers durables. Les villas existantes éloignées des transports publics et des grands axes cyclables posent un problème insoluble. La tension entre zones urbaines et rurales va augmenter. Pas au niveau politique, mais entre les citoyens. Ceux qui dépendent de leur voiture pour se rendre au bureau seront en conflit avec leurs collègues cyclistes. Dans les villes, tout le monde reconnaît qu'il faut investir dans les pistes cyclables et les transports publics. La tension se fera également sentir dans le monde économique, car les entreprises qui quittent Bruxelles sont plus nombreuses que celles qui viennent s'y établir. Il nous reste donc encore de nombreux défis. Seule une politique transverse peut y répondre. » ● Peter Van Dyck © Reporters Xavier Tackoen s’est prêté au jeu de l’interview radio dans le studio Beci. Un entretien à écouter sur www.beci.be/podcast/bruxelles-metropole. Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 19 © Reporters
Mobilité & logistique Good Move : citoyens et parties prenantes ont été entendus Un plan de plus, concocté dans une tour d'ivoire ou loin de la réalité ? Pas question, dans le cas de Good Move ! Jean-Rodolphe Dussart, responsable de la planification chez Bruxelles Mobilité, raconte la gestation inédite du nouveau plan de mobilité régional. «G Jean-Rodolphe Dussart ood Move ne pouvait pas être une élucubration de l'administration, imposée aux usagers et aux parties prenantes », déclare JeanRodolphe Dussart. « La Région de Bruxelles-Capitale a demandé l’aide des habitants et des opérateurs responsables de la mise en œuvre du plan. Que de bonnes volontés ! Nous organisons depuis octobre 2016 de nombreux ateliers bilatéraux en petits comités, ainsi que de grands colloques. Tout cela pour identifier les problèmes de mobilité, les objectifs et les pistes possibles. » M. Dussart évoque les trois atouts de la procédure. Tout d'abord, le panel citoyen : « Nous avons invité 40 citoyens, un bon mix d’âges, de genres et de diversité socio-économique. Ces personnes sont venues au Parlement bruxellois trois weekends d’affilée. Des experts en mobilité les ont encadrées pour mieux comprendre la situation. Le panel de citoyens a rédigé, avec beaucoup de bon sens, une résolution en cinq pages, qui a ensuite été examinée par le Parlement bruxellois. Gros avantage : l'intérêt personnel n'y avait pas sa place. Le panel était tenu d'adopter une approche globale. » Deuxième atout : l'excellente coopération avec les parties prenantes, parmi lesquelles des opérateurs importants tels que la Stib et Bruxelles Environnement (pour évaluer des aspects tels que la pollution atmosphérique et sonore), sans oublier les bourgmestres qui s’étaient impliqués. Tous se sont rassemblés pour réfléchir. « Le troisième atout était une prise de conscience : la mobilité est plus qu’un problème ou la congestion dans le tunnel Léopold II. Elle comporte aussi de nombreux éléments positifs. Nous avons énuméré une cinquantaine d'initiatives utiles aux piétons, aux cyclistes et aux transports publics. » Des quartiers attrayants Malgré les discussions, le travail fluide a rapidement abouti à un accord sur les objectifs. Toutes les propositions ont été consignées dans un document unique. « Tant les associations de défense de l'environnement que les entreprises ont qualifié le texte de cohérent et d'ambitieux. Le gouvernement bruxellois n'a pas voulu le modifier, ce qui témoigne de la légitimité et de la crédibilité du document. Contrairement à l'ancien plan de mobilité Iris 2, Good Move est une co-création. Les gens ont vraiment été entendus et leurs souhaits se retrouvent dans le plan. Et l’implication des opérateurs ouvre des perspectives de concrétisation du plan. » Pour Jean-Rodolphe Dussart, Good Move repose sur deux principes fondamentaux. « Primo, la qualité de vie, pour rendre la ville plus attrayante pour ses habitants et ses entrepreneurs. L'idée consiste à diviser la zone urbaine en 50 quartiers dont nous réduisons considérablement le trafic de transit au moyen d'un plan de circulation. Nous y créons de nouveaux espaces publics, avec des zones de promenade, au cœur des quartiers. Le quartier autour de la chaussée d'Ixelles, de la Porte de Namur à la place Fernand Cocq, a déjà été repensé de cette manière, et avec succès. Le deuxième fondement de Good Move est la mobilité en tant que service (MaaS), pour laquelle la Région doit définir un cadre. Des entreprises comme Uber et Google préparent déjà une telle MaaS, mais elles privilégient leurs propres intérêts : elles veulent évidemment tirer d’abord profit de leurs services. Uber, par exemple, est plutôt orienté voiture, alors que nous voudrions que l’auto disparaisse du paysage urbain autant que possible. Aujourd'hui, les opérateurs sont toujours en concurrence et incompatibles. Or, la MaaS devrait assurer l'intégration de tous les modes de transport. » ● Peter Van Dyck Good Move à l’enquête publique Good Move est le projet de plan régional de mobilité, lancé fin 2016 pour redéfinir la mobilité bruxelloise à l’horizon 2030. Son élaboration a impliqué de nombreuses parties prenantes, des citoyens jusqu’aux experts. Beci a pris part à cette concertation, notamment via le Conseil économique et social bruxellois (CESRBC) et via la Commission régionale de la mobilité. Le projet, approuvé au mois d’avril par le gouvernement bruxellois, est à l’enquête publique jusqu’au 17 octobre. Voir : https://goodmove.brussels/fr/ D.R.
Mobilité & logistique Six axes pour changer la mobilité bruxelloise Brussels Good Move, le nouveau plan de mobilité bruxellois, est à l’enquête publique jusqu’au 17 octobre (on vous en parle par ailleurs, p. 21). Dans le cadre de son élaboration, des ateliers de réflexion ont été organisés sur six axes : Good Choice, Good Partner, Good Knowledge, Good Neighbourhood, Good Network et Good Service. Six leviers pour agir sur la mobilité bruxelloise, que nous illustrons par six exemples inspirants. 1. GOOD CHOICE : Une boutique de transports publics Un espace élégant de 400 m² au rez-de-chaussée de la gare de Rennes, en Bretagne. Les murs et sièges jaunes vous invitent à entrer… et à sourire. Bienvenue à l’Espace KorriGo, sorte de boutique de la mobilité aux heures d'ouverture généreuses (même le dimanche entre 13 et 20 h !). Ce ‘magasin’ se situe depuis l'été 2018 en un point stratégique de la gare, où se croisent les passagers des trains, bus et métro. Quelque 60.000 personnes s’y rendent chaque jour… ou dans une salle similaire au niveau -1, où de nombreux terminaux automatiques permettent à l'utilisateur d'acheter ou de recharger rapidement sa carte KorriGo Services. Cette carte, valable quatre ans, offre des transports publics à des tarifs avantageux : les bus et métro, mais aussi le TER (Train Express Régional) qui relie entre elles les villes de Bretagne. Le téléphérique de Brest fait partie de l’offre. La carte permet de réserver des trajets longue distance (notamment FlixBus) et d’avoir recours aux moyens de transport partagés et au covoiturage. Les deux Espaces KorriGo vous informent sur tous les services et le réseau. Ils vous aident en cas de problèmes avec votre carte. Population étudiante : Ville relativement petite, Rennes a été la première en France à se doter d'un réseau de métro entièrement automatique, en 2002. Ses plus de 65.000 étudiants en font pourtant la deuxième ville universitaire de France. Bien que 600.000 Bretons disposent déjà d’une carte KorriGo Services, celle-ci était, au début, surtout destinée à la population étudiante. Voilà pourquoi la carte donne non seulement accès aux services de transport, mais aussi aux restaurants universitaires, aux bibliothèques et aux piscines. Des parkings et des bornes de recharge pour véhicules électriques y seront intégrés prochainement. 2. GOOD PARTNER : Vers un cadre juridique européen Tous les États membres de l'Union européenne disposent d'une organisation de systèmes de transport intelligents (STI). Ils créent ensemble un cadre législatif et technique européen pour les multiples services de mobilité qui poussent comme des champignons. L’organisation belge ITS.be a défini quatre domaines prioritaires : la MaaS, la gestion de la mobilité multimodale par les pouvoirs publics, ACE (Autonomous, Co-Operative and Electric driving) et la redevance kilométrique intelligente. 22 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019
Le transport fluvial comme alternative durable au transport routier Le Port de Bruxelles joue un rôle non négligeable dans l’approvisionnement de sa ville, que ce soit en matériaux de construction, produits pétroliers, métaux, denrées alimentaires, ... Grâce au transport fluvial, quelques 2 000 camions sont ainsi évités chaque jour sur nos routes. Une des missions majeures du Port est de favoriser le report modal du transport de marchandises vers la voie d’eau et le rail, sachant que le canal peut encore accueillir de nombreux trafics supplémentaires, sans aucun investissement. Cela permet aussi de réduire considérablement les problèmes engendrés par le transport routier, tels que les embouteillages, les dégradations des voiries et la pollution. Le transport fluvial est en effet le mode de transport le plus respectueux de l’environnement : les sept millions de tonnes de marchandises transportées par bateau en une année représentent une économie de 2 000 camions par jour dans et autour de la capitale, et de 106 000 tonnes de CO2 par année. Le transport de palettes par voie d’eau, dont le Port de Bruxelles est un des pionniers, se montre d’ailleurs plutôt prometteur avec plusieurs clients qui ont choisi d’acheminer blocs de béton, sacs de sable ou encore parpaings de cette manière. Concrètement, le Port a lancé un réseau de plateformes de transbordement le long du canal pour assurer la livraison de marchandises au plus près de l’utilisateur final, et réduire les coûts du « last mile ». Des marchandises arrivées par voie d’eau au centre-ville peuvent ainsi être déchargées sur ces plateformes, éventuellement reconditionnées, puis amenées jusqu’à leur destination par camionnette ou petit véhicule électrique. Le rôle du Port en tant qu’acteur de la distribution urbaine se veut donc croissant dans les années à venir. Les terres provenant des chantiers de construction à proximité du canal sont par exemple elles aussi de plus en plus souvent évacuées par bateau. En menant une réflexion toujours plus innovante et créative sur les possibilités logistiques intégrant la voie d’eau, le Port se met au service de la mobilité et, audelà, de sa ville. Vous envisagez une approche multimodale pour vos transports à Bruxelles ? Contactez nos experts en transport et logistique à l’adresse bdo@port.brussels. www.port.brussels
Mobilité & logistique 3. GOOD KNOWLEDGE : Big data pour une mobilité urbaine sur mesure © Getty En tant qu'organisation à but non lucratif publiqueprivée, ITS.be considère la collaboration des secteurs public et privé comme une évidence. « Non seulement pour la coordination nécessaire entre les divers niveaux des politiques publiques et l'expertise privée, mais aussi parce qu’un bon fonctionnement du marché sous la houlette des pouvoirs publics est indispensable à une mobilité durable », déclare Peter Van der Perre, directeur général. « Cela crée des cadres juridiques et techniques qu’il vaut mieux développer par le dialogue public-privé et le partage des connaissances, par-delà les frontières des régions. Les modèles de licence pour la mobilité partagée (tels que les vélos, voitures et trottinettes partagés, dans lesquels la Région de Bruxelles-Capitale et Brussels Mobility jouent également un rôle pionnier) en sont un exemple. » Normes pour l'information en temps réel : Le partenariat est le concept-clé d’ITS.be. Ses projets et ateliers coopératifs diffusent un maximum d'informations sur les bonnes pratiques qui émergent partout, aux niveaux régional, fédéral et européen. L’organisation suit de près la création de normes européennes pour la publication d'informations en temps réel sur tous les modes de transport. ITS.be s’implique actuellement dans des développements ‘C-ITS’ de conduite coopérative. Grâce à C-ITS, les véhicules communiquent en temps réel entre eux et avec l'infrastructure (notamment les feux de signalisation). Cette technologie est importante pour les voitures et les navettes autonomes de l'avenir. Comme dans d'autres pays européens, ITS.be a mis en place une alliance MaaS couvrant le cadre juridique requis, le soutien aux modèles économiques, l'information des utilisateurs et l'opérabilité technique. 24 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Micropole Belgium, cabinet de conseil et d'ingénierie spécialisé dans la ‘business intelligence’, l'analyse avancée et la gestion des données, affirme que le big data peut faciliter la mobilité urbaine. Movin' City, le concept proposé par Micropole, repose sur deux principes. Le premier est la mobilité numérique, multimodale et intermodale, qui vise la personnalisation des services tout en respectant la vie privée de l'utilisateur. Grâce à son portable ou à son ordinateur, il peut explorer les possibilités des réseaux de transport et consulter les itinéraires et les informations routières. Le deuxième principe est la mise à niveau du territoire. Le développement du tourisme urbain requiert de comprendre le comportement des consommateurs. Le secteur touristique et les organisateurs d'événements peuvent proposer par la voie numérique des itinéraires et des lieux d'intérêt qui répondent aux attentes des usagers. La métropole moderne est en pleine évolution et de plus en plus de modes de transport émergent. Micropole estime que ce contexte complexe ne facilite pas l’élaboration d’une MaaS. À ce stade, les opérateurs protègent leurs données, ce qui en limite l’accès. En conséquence, les services offerts sont loin d'être uniformes. © Getty Échange fluide : Micropole préconise une approche analytique. Le partage et le traitement des données permettent d'évaluer le comportement et les expériences de l'usager et d'améliorer sa satisfaction. Il importe également de développer des services en temps réel, de créer des partenariats et d'orienter les investissements. À titre d'exemple, Micro
Mobilité & logistique pole cite la plate-forme OnlyMoov de Lyon, qui connecte un calculateur multimodal au GPS et consolide les 20 millions de données disponibles par jour. Autre exemple : la carte OùRA à Chambéry, qui permet de passer facilement d'un moyen de transport à un autre. Le système relie différents systèmes de tickets, assure un bon échange d'informations entre les réseaux et opte pour une tarification multimodale et zonale. 4. GOOD NEIGHBOURHOOD : Le code de la route protège les usagers faibles Strasbourg dispose du plus grand réseau de tramway de France (55 km de voies) mais ne se repose pas sur ses lauriers. Le plan d'actions des mobilités actives (PAMA), pas de géant s’il en est, résulte de nombreux échanges avec tous les maires des municipalités de l'Eurométropole Un plan de circulation et quelques modifications mineures de l'infrastructure pour réduire les nuisances autant que possible ont permis de créer des quartiers agréables et à faible trafic. Une véritable culture cycliste : La ville alsacienne fait beaucoup pour faciliter la vie des cyclistes. Les vélos partagés de Vélhop sont inclus dans le PassMobilité (qui donne également accès au tramway, au bus et au covoiturage). L'appli StrasMap permet de vérifier en temps réel où se trouvent les stations Vélhop. Et les pouvoirs publics organisent des ateliers pour apprendre à entretenir un vélo. Strasbourg entend créer une véritable culture cycliste. Au niveau logistique, des espaces exclusifs sont mis en place pour le stockage et le transbordement des marchandises des 'vélos-cargos'. En 1988, les voitures représentaient encore 50 % du trafic à Strasbourg, mais d'ici 2030, ce pourcentage devrait retomber à 30 %. La proportion de piétons devrait passer de 33 à 37 % et le nombre de cyclistes de 10 à 16 % sur la même période. Un plan ambitieux. 5. GOOD NETWORK : Un tramway pour Neder-Over-Heembeek Neder-Over-Heembeek souffre depuis toujours de transports publics mal reliés au reste de la Région de Bruxelles-Capitale. Ses nombreux habitants qui se rendent quotidiennement au centre-ville doivent se contenter de lignes de bus complètement saturées et insuffisantes. Les plaintes abondent. Une ligne de tramway s’impose. © Belga de Strasbourg. Le bureau conseil danois Copenhagenize Design Co, très en vue, contribue directement aux projets. Strasbourg est la quatrième plus grande ville cyclable au monde, mais elle souhaite améliorer encore le réseau cyclable VéloStras avec l'aide de ces consultants. La ville souhaite tellement encourager les trajets ‘actifs’ qu’elle s’est mise à l’écoute de personnes qui ne se déplacent jamais à pied ou à vélo, pour mieux comprendre leurs réticences. Le PAMA comprend un code de la route favorable aux piétons, avec des règles qui protègent ceux qui se déplacent à pied. Le code s’appuie sur le concept de ‘perméabilité filtrée’, grâce auquel certaines rues du centre historique de la ville n'accueillent que les usagers ‘faibles’. L'espace public est conçu pour appartenir aux promeneurs. L'Hôpital Militaire Reine Astrid devrait être relié par un tramway à l’horizon 2025. Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 25 © Belga
Mobilité & logistique La STIB a d’ailleurs lancé une étude participative en collaboration avec Bruxelles Mobilité et la Ville de Bruxelles. Cette étude d’impact doit définir les tracés optimaux pour la nouvelle ligne afin de les présenter au nouveau gouvernement bruxellois d’ici fin 2019. Une page web sera prochainement créée pour informer sur le projet et une réunion a eu lieu début septembre avec les entreprises de la zone. La demande des organisations : L'un des tracés envisagés partirait du métro en sous-sol à Rogier (comme l'actuelle ligne 3). Il passerait ensuite par Bruxelles-Nord jusqu'à Van Praet en empruntant les voies existantes. Une nouvelle section serait construite à partir de l’avenue des Croix de Guerre. Le tram passerait certainement par le centre de tri bpost, le nouveau site Solvay et ferait son terminus à l'Hôpital Militaire. Cela semble logique, car les grandes entreprises et organisations de la zone du canal demandent ce tram. La nouvelle commande que la STIB a récemment passée auprès de la société canadienne Bombardier pour 30 tramways (du type Tram New Generation, dont l'intérieur a été conçu par le célèbre designer Axel Enthoven) tient déjà compte des extensions de réseau annoncées, dont la nouvelle ligne de tram vers Neder-Over-Heembeek. Le coût de l'ensemble de l'opération se situerait entre 65 et 70 millions d'euros. Si tout va bien, le tram roulera en 2025. 6. GOOD SERVICE : Des applications qui regroupent des solutions de mobilité Choisir à tout moment le meilleur itinéraire pour les transports publics, éventuellement complété d’un parcours à vélo ou à pied : voilà le Smart Mobility Planner (SMOP). Ce calculateur d'itinéraires intermodaux est une réalisation signée nextmoov, un studio numérique spécialisé dans la mobilité, en collaboration avec les TEC, la SNCB, la STIB et De Lijn. Le concept des quatre sociétés de transport a remporté en août 2018 l'appel à projets Smart Mobility Belgium, un appel fédéral pour une mobilité intelligente. Le SMOP intègre sur une plate-forme open source les données en temps réel de l'offre des quatre opérateurs participants. Le grand avantage par rapport au planificateur d'itinéraire Google Maps bien connu est que vous y trouverez de plus les vélos partagés de Villo, que les données sont plus précises et que vous pourrez acheter immédiatement des billets pour la solution de mobilité de votre choix. Il y a quelques mois, un peu plus de 3.000 ambassadeurs ont testé la 26 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 qualité et la convivialité d'une version alpha du SMOP. La fonction de recherche, la carte et la navigation ont été affinées sur la base du feedback. Tout doit être optimisé d'ici la fin de novembre, date à laquelle les entreprises de transport pourront commencer à utiliser cette technologie. Aussi pour les entreprises : Lab Box, une start-up issue de D'Ieteren Auto il y a deux ans, travaille sur une autre expérience MaaS prometteuse, développant et promouvant de manière totalement autonome de nouvelles solutions de mobilité complémentaires à la voiture. Lab Box a déjà en portefeuille les services My Move (gestion de flotte flexible et verte), Lizy (plateforme de leasing numérique), Ush (service de navette partagée, électrique et autonome) et Poppy (voitures partagées, ci-dessous). Au début de cette année, CarASAP s’y est ajoutée : une plateforme où les entreprises peuvent réserver une voiture avec chauffeur. Le dernier élément est Skipr, l'application de mobilité flexible de Lab Box, qui permet de planifier, réserver et payer différents modes de transport. « En tant que solution MaaS, elle se distingue par une approche holistique. Elle s’efforce de connecter efficacement des solutions de mobilité, de manière intégrée et intelligente, en tenant compte de l'individu et de ses attentes personnelles », déclare Michaël Grandfils, CEO. ● Peter Van Dyck D.R.
PRIMES ENERGIE 2019 : un régime stable et quelques nouveautés Vous consacrez une part importante de votre budget à votre consommation d’énergie et cette année vous avez décidé d’y remédier ? Les Primes Energie de la Région de Bruxelles-Capitale vous aident fi nancièrement à opter pour les techniques et appareils les plus performants. Adopté par le Gouvernement bruxellois le 27 septembre 2018, le régime des primes 2019 est fi xé à hauteur de 18 millions d’euros, pour vous soutenir dans vos investissements. Comme annoncé en 2016, la stabilité du régime vous permet de programmer la rénovation énergétique de votre bien immobilier, en ajoutant en 2019 quelques nouveautés, à découvrir dans les colonnes ci-dessous. Depuis 2016, le régime des Primes Energie a permis d’optimiser l’effi cience des moyens disponibles et de simplifi er les procédures de demande et d’octroi. Il a également permis à un plus grand nombre d’en bénéfi cier, via l’extension de la catégorie faibles revenus à de nouveaux publics (propriétaires bailleurs, copropriétés, écoles, crèches, universités et hautes écoles, …). Le régime des Primes Energie 2019 mise sur la stabilité annoncée et reste cette année encore axé sur les 3 domaines les plus effi caces : études et audits – isolation et ventilation – chaleur. Un régime stable ne veut pas dire un régime inchangé et, en 2019, un certain nombre d’améliorations voient le jour. Création d’une nouvelle prime pour le contrôle périodique PEB des appareils au gaz Cette nouvelle prime de la catégorie « chaleur » est à destination des ménages précaires (ménages en catégorie C) et s'inscrit notamment dans le cadre de la conversion du réseau bruxellois du gaz pauvre vers le gaz riche, nécessitant de contrôler si les installations sont compatibles avec le gaz riche. La prime C8 – contrôle périodique sera octroyée aux ménages eff ectuant le contrôle PEB de leur chaudière ou chauff e-eau au gaz, et ce à hauteur de 100 € par attestation de contrôle périodique PEB. Hausse du montant des primes pour les chaudières et l’isolation des murs par l’extérieur En janvier 2018, il avait été décidé d’augmenter le montant de la prime isolation du toit, qui est souvent le premier investissement pour débuter une rénovation. En 2019, et toujours dans l’objectif d’optimiser les moyens disponibles en rendant les Primes Energie encore plus attractives, c’est au PRIMES ENERGIE 2019 PRIMES ENERGIE 2019 tour des primes « chaudières à condensation » et « isolation des murs » d’être augmentées. La prime pour le placement d’une chaudière à condensation permet à tout demandeur de considérer sérieusement l’abandon de sa chaudière à mazout ou d’opter pour une chaudière au gaz plus performante. De plus, elle est complémentaire à la nouvelle prime C8 dans le cas où le contrôle périodique de l’installation actuelle révèlerait que l’appareil au gaz nécessite d’être remplacé dans le cadre de la conversion du réseau gazier. En 2019, les montants sont revus à la hausse comme suit : ➜ Catégorie A : 700 € (au lieu de 500 € en 2018) ➜ Catégorie B : 800 € (au lieu de 600 € en 2018) ➜ Catégorie C : 1200 € (au lieu de 700 € en 2018). Comme pour la prime chaudière, la prime isolation des murs par l’extérieur est également revue en 2019 et voit donc ses montants augmentés comme suit : ➜ Catégorie A : 55 €/m² (au lieu de 40 € en 2018) ➜ Catégorie B : 65 €/m² (au lieu de 45 € en 2018) ➜ Catégorie C : 75 €/m² (au lieu de 50 € en 2018). Accessibilité des primes améliorée Dans l’optique d’une amélioration constante du régime de primes, deux changements d’ordres technique et administratif sont également mis en place en 2019 : ➜ la simplifi cation des conditions administratives entre primes à la rénovation et Primes Energie en alignant les catégories de revenus entre les deux systèmes ; ➜ l’élargissement de l’accès des Primes Energie pour les extensions dans le cadre d’une rénovation lourde, comme ce fut le cas pour les rénovations simples en 2018. 1 PLUS D’INFO : www.environnement.brussels voir la partie « Les Primes Energie en 2019 » info@environnement.brussels ou 02/775 75 75
Mobilité & logistique Demain Egmont : contacts et ambiance D.R. C’est à Pierre Lallemand, architecte réputé, que l’on doit Demain Egmont, un plan ambitieux de réaménagement du boulevard de Waterloo et de l’avenue de la Toison d’Or. L’architecte considère que le parc entre les deux rives commerciales de cette double artère n’est qu’un premier pas. « Un tel projet urbanistique est appelé à évoluer en continu. » «C Pierre Lallemand propose de connecter les deux rives de l’avenue de la Toison d’Or et du boulevard de Waterloo par une promenade suspendue. e n’est pas ainsi que vous conceviez un bureau d’architectes, n’est-ce pas ? », nous demande, tout sourire, Pierre Lallemand qui nous accueille dans son bureau bruxellois. Çà et là quelques maquettes et des plans, bien sûr, mais surtout un vélo design fixé à la fenêtre et des œuvres d’art aux murs. Non content d’être architecte, Pierre Lallemand est aussi designer et artiste. De cette polyvalence naît tout l’intérêt de son plan pour la Toison d’Or : une esthétique réfléchie Demain Egmont a reçu l’appui : • des commerçants du boulevard de Waterloo et de l’avenue de la Toison d’Or • des commerçants de la rue de Namur, du Goulet Louise (le début de l’avenue Louise) et de la place Louise • des acteurs économiques de ces zones (dont l’Hôtel Sofitel) • de l’association de commerçants Brussels Uptown et du réseau d’artisans BEL (Brussels Exclusive Label) • des propriétaires et investisseurs immobiliers du quartier • de Beci • de la Fédération Belge du Stationnement • de nombreux résidents 28 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 out-of-the-box et pourtant fondée sur une vision claire du développement urbain et de la mobilité. Pierre Lallemand a créé sur le papier une alternative aux plans des bureaux Polo, Arcadis et Bruno Fortier, proposés par l’ancien ministre de la mobilité Pascal Smet et critiqués par maints intervenants. M. Lallemand estime que son plan fait table rase. Ce plan relie le quartier commercial et le parc d’Egmont tout proche (d’où le nom). « Je me suis demandé quelle ville nous voulions. Pour moi, la ville est le lieu de tous les possibles, une concentration de libertés et d’idées, accessible à tous et synonyme de plaisir. » « Ce quartier très particulier se compare à La Rambla de Barcelone, au Meir anversois et aux Champs Elysées de Paris. Il est presque miraculeux que des commerces subsistent dans de pareilles dimensions : l’artère fait 75 m de large ! Cela ressemble à la Côte belge, avec d’un côté de hauts bâtiments et de l’autre, Pierre Lallemand, architecte Pour moi, la ville est le lieu de tous les possibles, une concentration de libertés et d’idées, accessible à tous et synonyme de plaisir. la mer. Sauf qu’à la Toison d’Or, ce sont des marées de voitures. Pour éliminer ce flux, j’ai pensé à créer une liaison entre les deux rives commerciales. Mais le projet ne s’arrête pas là. Ce n’est qu’un premier pas. Un tel concept doit évoluer en continu. D’autant plus que le quartier résulte de la démolition des murs d’enceinte de Bruxelles, laissant derrière eux un no man’s land sans âme. Tout cela devient plus gérable en créant au centre un îlot vert, qui donnera du caractère à l’ensemble et en fera une icône de la ville. » D.R.
Formez vos travailleurs 20 samedis de perfectionnement sur un cycle de 2 ans pour les travailleurs du secteur de la construction infos & inscriptions Maryse Torez 02 247 04 42 Eric Spinnoy 0472 19 16 03 En collaboration avec Constructiv bruxellesformation.brussels Séance d’information et de tests le samedi 21 septembre 2019 à 8h à BF construction, chaussée de Vilvoorde, 68 à 1120 Bruxelles Le cycle de formation débutera le 5 octobre → Méthode de construction et aspects énergétiques → Lecture de plans Niveau 1 (introduction) → Lecture de plans Niveau 2 (perfectionnement) → Topographie → Organisation et préparation travaux → Internet pour la construction et prévention → Communication sur chantier → Aperçu du métier de conducteur de travaux → Technologie du béton Éditrice responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles - juin 2019
Vous souhaitez former un futur collaborateur dans votre entreprise ? Pourquoi pas la FPIE ? La Formation Professionnelle Individuelle en Entreprise vous permet de former vous-même un futur collaborateur a n qu’il corresponde au pro l professionnel recherché. Qui pouvez-vous former en FPIE ? Le collaborateur doit être inscrit comme chercheur d’emploi inoccupé auprès d’un organisme d’emploi (Actiris-Forem-VDAB). Il reste chercheur d’emploi pendant la FPIE. Durée ? 1 à 6 mois de formation. Vous proposez ensuite un contrat de travail immédiatement après la n de la FPIE pour une durée au moins équivalente. Coût ? Pendant la formation, outre les frais de transport et d’assurance, vous payez directement au stagiaire une indemnité calculée comme suit : rémunération brute pour la fonction moins les cotisations ONSS travailleur (13,07%) moins les éventuels revenus sociaux du stagiaire Après 6 mois de FPIE, vous avez droit aux réductions Activa si le stagiaire est inscrit chez Actiris et domicilié en Région bruxelloise (www.activa.brussels). Pour toute information complémentaire : Service relations entreprises au 02 371 74 81 ou 76 32 ou 73 34 ou 74 61 ou par mail à fpie@bruxellesformation.brussels En collaboration avec : Éditeur responsable : Olivia P’tito – rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles
Mobilité & logistique Vous affirmez bénéficier du soutien de tous les acteurs économiques locaux. Vous êtes-vous concerté avec eux ? « Non. Je leur ai présenté mon plan, qui a suscité un certain enthousiasme. Ce projet est unique. Et l’initiative émane des riverains et des commerçants. » L’association de commerçants Brussels Uptown et l’entreprise de parking vous ont pourtant fait part de leurs inquiétudes, face au rétrécissement des bandes de circulation et à la réduction des espaces de stationnement ? « Les 350 espaces de stationnement actuels seraient ramenés à une centaine, mais ce nombre peut encore être modifié. Si 100 espaces de stationnement étaient perçus comme un drame et que l’on estime qu’il en faut au moins 150, que l’on prenne pareille décision. Dans l’intervalle, il va de soi que nos villes doivent être plus propres et plus vertes. Les modes de transport et le rôle de la voiture changent, tout comme les mentalités d’ailleurs. Personne ne sait comment cela finira. C’est pourquoi ce projet ouvre un vaste éventail de possibilités pour l’avenir. Le plan est flexible. Il entend soutenir l’économie tout en tenant compte du logement, de la convivialité, du plaisir et de la culture. L’ensemble de ces éléments constitue une ville. » Croyez-vous en une diminution du trafic automobile ? « Pas vraiment. À nous de le gérer, donc. Nous voulons un quartier attrayant, où les piétons se sentent bien. Il y a une vingtaine d’années, j’ai écrit un livre sur la ville, intitulé Tchatche Urbaine. Il contient l’interview de plusieurs acteurs, dont le sculpteur Vincent Strebelle. Il a évoqué la théorie de la roue de vélo. Placez une telle roue entre deux personnes et faitesla tourner rapidement. Les rayons finiront par occulter la vue. De même, en cas d’embouteillage, il est facile de traverser un boulevard. Mais dès que les véhicules sont en mouvement, cela devient presque impossible. Le concept consiste donc à réguler la vitesse pour instaurer un flux dans le trafic. Je plaide pour une limitation à 30 km/h du trafic de transit entre la Place Louise et la Porte de Namur, sur deux bandes de circulation d’une largeur totale de 10 m, permettant le passage aisé des services de secours. Il faut tenir compte de l’accès des camions de déménagement et de livraison. En revanche, la création de voies distinctes pour chaque type de trafic élimine toute confrontation, tout dialogue et donc aussi toute vie. Ce n’est pas l’objectif. Outre quatre allées cyclistes, nous prévoyons une zone ‘douce’ partagée pour les taxis, les chargement et déchargement, le stationnement de courte durée, etc. » Vous avez prévu cinq coupoles dans l’espace de verdure central. À quoi doivent-elles servir ? « Aux activités qui complètent la dimension commerciale. Nous prévoyons une sorte de jardin botanique, où l’association des commerçants ou une institution culturelle peut organiser toutes sortes d’initiatives : un défilé de mode, des présentations de produits ou des concerts. On pourrait y prévoir un petit espace horeca, une bibliothèque en plein air… Bref, un outil de vie. Ceux qui travaillent dans le quartier pourraient venir se délasser un moment en écoutant de la musique classique. Ce serait fabuleux, non ? Et puis, comme je l’ai dit, cela créerait du lien entre les deux rives. Que de possibilités ! On pourrait créer une exposition au Grand Sablon, qui se poursuivrait via Demain Egmont jusqu’au boulevard de Waterloo. Sur le parcours, tous les antiquaires ouvriraient leurs portes. C’est dans cette perspective que nous avons évoqué la possibilité de navettes électriques qui parcourraient la zone en continu. Voilà comment le no man’s land peut devenir un pôle majeur de la ville. » Le projet prévoit en surface une « zone douce » de mobilité partagée. D.R. La dénomination Demain Egmont ferait allusion à Demain, un film sur la transition ? « Ce n’est pas faux. Pareille initiative citoyenne aurait été impensable, il y a 10 ans. La mentalité a totalement changé, avec une prise de conscience et une volonté de s’engager. Les citoyens ne sont plus des spectateurs critiques tenus à l’écart. Ce qui me passionne dans ce projet, ce sont les gens qui prennent leur destin en main. » Quand débuteraient les travaux ? « Aucune idée. Tout dépend de l’entente entre les acteurs économiques et les autorités régionales. Je constate que les commerçants prennent des risques. Ils ont investi du temps et de l’argent dans des études et le développement d’idées. Je pense qu’ils auront l’écoute de leurs partenaires et que le permis de bâtir suivre. J’ai donné ma contribution quant à ce qui me semble important pour une ville. Ce qui va se passer ensuite ? Ce n’est pas de mon ressort. » ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 31
Mobilité & logistique Plan cafétéria : Acerta ne veut pas tout régenter Pour les employeurs, le temps de la formule mobilité unique est révolu. Acerta trouve la solution dans le plan cafétéria. « Chacun a son propre incitant. » « Quatre ans plus tard, nous avons 147 collaborateurs avec une voiture ‘cafétéria’ », dit M. Gilles. « 92 viennent au boulot en voiture, 27 prennent le train, 4 le bus et 24 le vélo en dépit de leur contribution pour une voiture privée. » L' i ndividualisation et la flexibilisation gagnent désormais la mobilité : voilà une des conclusions des recherches menées par Acerta en tant que prestataire de services RH. « Davantage de gens vont au boulot à vélo : 26 % en 2018, soit 9 % de plus que l’année précédente », explique Chris Wuytens, managing director d’Acerta Consult. « La voiture de société se maintient, mais 11 % des gens combinent auto et vélo. » La flexibilité du plan cafétéria permet aux entreprises de s’aligner sur cette tendance. « Les complexités juridiques ont longtemps freiné l’instauration d’un plan cafétéria », se souvient Chris Wuytens. « Mais les réticences diminuent. Les préjugés contre les paperasseries administratives reculent devant le nombre croissant d’organisations qui prennent le risque. Les plans cafétéria vont sans doute se multiplier. » D.R. Raf Gilles Individualisation Acerta a son propre plan cafétéria par lequel les collaborateurs peuvent choisir entre diverses options de mobilité : voiture, vélo, abonnement de train… « Nous nous préoccupions déjà de la mobilité avant ce plan », raconte Raf Gilles, director reward chez Acerta. « La proximité des transports en commun influence depuis longtemps nos choix quand nous cherchons de nouveaux bureaux. » Un petit plan cafétéria existait déjà chez Acerta en 2014, pour offrir des alternatives à la voiture de société. « Celui qui acceptait une voiture plus modeste recevait en plus un abonnement de train. Du donnant-donnant : échanger un avantage contre un autre. » Acerta a pris deux décisions. Primo : la voiture de société, à usage privé ou professionnel, doit être fiable, économique et écologique. Secundo : pas de carte carburant pour le véhicule. 32 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 Acerta a produit des brochures informatives sur le plan cafétéria, la mobilité et le télétravail. « L’employeur doit communiquer clairement à ce sujet et laisser au personnel le temps de s’habituer aux nouvelles formules », affirme Raf Gilles. « Un bon plan mobilité génère toujours du bouche-à-oreille. » Chris Wuytens Chris Wuytens confirme : « L’individualisation augmente les chances de réussite. Plus personne ne veut de mesures généralisées. Lorsqu’un pont défectueux m’a obligé à faire un grand détour en voiture pour arriver au boulot, j’ai opté pour le vélo. Chacun a son propre incitant. Les gens changent de comportement lorsque les circonstances les y obligent. » Acerta présente donc une grande diversité en termes de leasing vélo : des vélos électriques, mais aussi des vélos de course ou pliants. « Privilégiez une gestion hétérogène plutôt qu’homogène. Trop d’organisations veulent encore tout régenter. Il vaut mieux proposer une diversité de choix. » Acerta y voit une situation win-win, qui facilite par ailleurs le recrutement de nouvelles compétences. Comme le dit M. Wuytens : « Nous sommes une grande entreprise, mais nous démocratisons le plan cafétéria pour des entreprises plus petites qui sont clientes chez nous. Les PME aussi peuvent se différencier avec ce type d’avantages. » 60 % des employeurs envisagent un budget mobilité, mais sans démarches concrètes à ce stade. Acerta souhaite intégrer le système dans le plan cafétéria, mais patiente pour le moment. « La charge administrative est lourde pour le département RH », estime Raf Gilles. « J’attends des prestataires pour soutenir les organisations dans ce domaine. Ils vont sûrement émerger. Je pense qu’à terme, le budget mobilité deviendra la norme. » ● Peter Van Dyck D.R.
Mobilité & logistique L’approche transversale de Sodexo Sodexo Benelux a intégré sa politique de mobilité dans celle, plus large, de la Corporate Responsibility. L’engouement est au rendez-vous. « Nos CEO nous inspirent. » L a politique de mobilité de Sodexo Benelux relève directement de la direction générale et d’une coordination transversale entre les départements Sales, HR, Facilities, Finances, Corporate Responsibility, Health et Quality & Safety. Le champ d’action est donc particulièrement large. Quelques exemples : l’impact des navetteurs sur l’environnement (gaz à effet de serre), une indemnité éventuelle pour les transports en commun ou la mobilité douce utilisés en complément de la voiture de société, le budget mobilité, la réduction des places de parking au siège central, l’infrastructure pour véhicules électriques et hybrides (déjà plus de 30 bornes au siège et au domicile de collaborateurs), l’encouragement des visiteurs à utiliser autant que possible des modes de transport alternatifs, etc. Les arguments écologiques côtoient ceux en faveur de la sécurité des collaborateurs, notamment au travers de formations à l’eco-driving et à la sécurité routière. Michel Croisé, président de Sodexo Benelux, et Jerôme Lemouchoux, CEO de Sodexo Benefits & Rewards, s’efforcent ensemble de faire de l’entreprise une référence en matière de mobilité responsable. C’est pourquoi Sodexo a décidé en 2014 de réunir ses 400 collaborateurs dans des bureaux en centre-ville, à la jonction de diverses lignes de train, de tram, de bus et de pistes cyclables sécurisées. La direction prend volontairement l’initiative. « Par-delà une volonté de bon leadership, il s’agit aussi de montrer que l’entreprise peut supporter ces initiatives sur le plan financier », explique le CSR manager Greg Renders. « Certaines dispositions ont un impact positif sur le bilan financier de l’entreprise. C’est le cas des cours d’eco-driving, qui réduisent la consommation de carburant et le nombre d’accidents de la route. D’autres génèrent des coûts. Notamment les assurances complémentaires et le remboursement d’abonnements pour des modes de transport alternatifs. Dans les deux cas de figure, l’inspiration qui émane de nos CEO est particulièrement positive. Un d’entre eux vient tous les jours au bureau à vélo, été comme hiver. L’autre est un exemple de multimodalité : il alterne vélo pliant, métro, trottinette partagée et de temps à autre sa voiture électrique. » Impliquer les collaborateurs Sodexo développe actuellement un nouveau plan de mobilité, mais ne peut pas encore en parler au moment où nous écrivons, dans la mesure où l’entreprise souhaite d’abord en débattre avec ses collaborateurs. C’est d’ailleurs une tradition chez elle. Antérieurement, les collaborateurs ont également été impliqués dans les plans du transfert du siège social d’Auderghem vers Ixelles. Ils ont notamment pu voter pour l’emplacement définitif du siège et l’aménagement des bâtiments. Aujourd’hui, les collaborateurs du siège sont conviés au groupe de travail Stratégie de Mobilité, dont Jérôme Lemouchoux et Michel Croisé s’érigent en ardents promoteurs. Les ateliers aborderont les moyens requis pour concrétiser l’ambition du siège conformément au plan Horizon 2030. Les débats porteront notamment sur le budget mobilité, le soutien à la mobilité alternative, la car policy, les assurances, les incidents requis, le parc automobile partagé, le télétravail, la mobilité des callcenters, la conscience des enjeux de sécurité, les espaces de coworking décentralisés etc. Il est par ailleurs question de se mettre d’accord sur les moyens de mesure des progrès accomplis. Le groupe de travail se chargera notamment d’examiner l’évaluation des rejets de gaz à effet de serre, effectuée en collaboration avec le partenaire CO2Logic. ● Greg Renders, D.R. CSR Manager de Sodexo Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 33
Mobilité & logistique AG Real Estate prône l’amélioration continue La mobilité durable, fondée sur les modes de transport alternatifs et la mobilité douce, s’inscrit dans les gènes d’AG Real Estate, la filiale immobilière d’AG Insurance. L’entreprise prône depuis 2007 une approche plus respectueuse de l’environnement, qui incite les collaborateurs à utiliser des moyens de transport plus écologiques pour diminuer la pression automobile. D.R. L' échange d’une place de stationnement contre un abonnement aux transports en commun ou la mise à disposition d’une flotte de véhicules pour des petits déplacements : voilà quelques exemples d’initiatives déjà prises par AG Real Estate. Le siège central favorise la mobilité douce en proposant des parkings à vélo, des armoires verrouillables et des douches pour les cyclistes. Lors de chaque recrutement, les HR Business Partners analysent avec les candidats les diverses options de mobilité pour atteindre le lieu de travail. En quête d’amélioration constante et de solutions aux défis sociétaux, AG Real Estate revoit continuellement sa politique de mobilité. « Nous visons une offre responsable qui réponde aux besoins des collaborateurs », déclare Véronique Mathonet, chief HR & communication officer. La plateforme Commuty AG Real Estate a quitté en 2015 le Botanic Building du boulevard Saint-Lazare pour rejoindre l’avenue des Arts. D.R. Véronique Mathonet Le Botanic Building était bien situé, près de Bruxelles-Nord, mais l’entreprise avait vraiment besoin d’un environnement de travail plus agréable. Elle a donc profité du déménagement pour étudier les déplacements de ses collaborateurs. « Nous avons organisé une enquête mobilité, élaboré un manuel de 34 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 mobilité et proposé une concertation personnalisée à chaque employé qui cherchait la façon la plus aisée de rejoindre son nouveau lieu de travail », raconte Véronique Mathonet. Peu après le déménagement, l’entreprise a ajouté des scooters électriques à la flotte de véhicules. AG Real Estate introduisit en 2016 la plateforme Commuty pour plus de fluidité de stationnement au siège, plus de voitures partagées et une automatisation des réservations de véhicules. 2018 vit l’arrivée d’un nouveau volet du plan Flex Income, avec des avantages mobilité tels que le leasing de vélos, le remboursement des frais de parking à la gare de départ, la conversion vers un abonnement de train de première classe ou encore le passeport Railease (pour combiner voiture de société et train). En 2019, l’entreprise remplaça sa Car Policy par une Mobility Policy. Les collaborateurs ont eu la possibilité d’opter pour un véhicule écologique plus propre ou d’échanger leur véhicule contre d’autres avantages via cash for car ou une prime mobilité. AG Real Estate peut difficilement donner des chiffres généraux quant à l’évolution des déplacements. Entre la première et la dernière enquêtes (2015 et 2018), l’entreprise a récupéré la gestion des centres commerciaux. Les collaborateurs de ces centres n’avaient pas forcément un accès facile aux transports en commun. Toute comparaison serait donc faussée. « Nous pouvons dire en revanche qu’avec la nouvelle politique de mobilité de début 2019, un tiers des collaborateurs a opté pour un véhicule plus propre qui émet moins de CO2 , en échange d’autres avantages extra-légaux », confie Véronique Mathonet. « Depuis quelques années, nous avons de plus en plus de collaborateurs qui effectuent les trajets entre le domicile et le lieu de travail en transports en commun ou à vélo. Nous sommes convaincus des atouts d’une bonne communication, de la concertation sur la mobilité et des efforts conjoints des entreprises et des pouvoirs publics pour développer des solutions de mobilité alternatives et flexibles, au bénéfice du bien-être commun. » ● Peter Van Dyck
Mobilité & logistique Le RER genevois connecte 1 million de personnes © Getty Les plans Good Move de Bruxelles pourraient s’inspirer de villes étrangères. Comme Bruxelles, Genève est engorgée par sa croissance démographique et le nombre de ses navetteurs. Face aux discussions entre les 19 communes bruxelloises, on imagine le tour de force qu’il a fallu pour convaincre les 45 communes de l’agglomération genevoise de participer à une organisation transfrontalière et à la gestion des transports en commun. Genève a pourtant réussi à centraliser la gestion des trains, trams et bus ! L' agglomération suisse a décidé en 2014 d’éliminer une fois pour toutes le fractionnement de ses transports en commun et d’opter pour une approche différente. « Nous avons voulu resserrer les liens entre les diverses autorités, les administrations et la population », explique David Favre, directeur général de l’Office Cantonal des Transports Publics de Genève. 2017 a vu la création de la Direction Générale des Transports (DGT) : une seule compagnie pour l’ensemble du canton, en concertation avec les organisations coopératives locales. Deux comités ont vu le jour : un pour toutes les parties prenantes et le second pour tous les partenaires professionnels privés. Une enquête auprès de 12.000 citoyens a permis à la population de s’exprimer. Doubler la capacité L’union des forces a conduit à une vision stratégique pour 2030. « Elle ne se limite pas à améliorer la mobilité », indique David Favre. « Nous voulons évoluer vers une agglomération plus verte. » Le Forum Mobilité 2030 a constitué une première avancée, avec l’approbation du plan par les 150 participants. Principe important, les moyens de transport qui nécessitent peu d’espace public sont désormais privilégiés. Et la capacité des transports publics devrait doubler d’ici 2030. « La priorité va aux transports en commun, sans pour autant oublier la mobilité douce », explique M. Favre. Ainsi, les adeptes de la marche bénéficieront par exemple de feux de signalisation intelligents à hauteur des passages pour piétons (via des capteurs qui détectent la chaleur corporelle). Et les cyclistes apprécieront l’extension du réseau cyclable. Genève a édicté une loi pour une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE). Elle contient une centaine de mesures, approuvées à 68 % des voix. La majorité souhaite davantage de mobilité de proximité, plus de parkings en périphérie, la limitation généralisée à 30 km/h dans le centre-ville et davantage de nouveaux services tels que des scooters et vélos partagés. Il est frappant de constater que certaines mesures profitent davantage aux résidents qu’aux usagers de la route. Genève souhaite 20 % de transports en commun en plus d’ici 2024. Le Léman Express mis en service récemment joue d’ailleurs un rôle crucial dans cette transition. Ce RER qui dessert 45 gares et 23 km de lignes connecte 1 million de personnes. Aujourd’hui, 80 % des habitants et 86 % des navetteurs se trouvent dans un rayon de 1,5 km du réseau. Il n’existe qu’un seul ticket pour toutes les lignes. Les tarifs sont multimodaux et avantageux. La concrétisation de ces plans particulièrement ambitieux nécessite des travaux de grande ampleur aux infrastructures routière et ferroviaire. 50 grands chantiers sont actuellement en cours, dans le canton. David Favre admet qu’il doit solliciter la patience de la population. Pourtant, quand on explique que tout cela a pour objectif de fluidifier le trafic et de rendre les déplacements plus efficaces, les gens se montrent particulièrement compréhensifs. Par ailleurs, une plate-forme en ligne coordonne les chantiers, communique à leur propos et s’efforce de réduire autant que possible les désagréments pour les citoyens. Un autre atout est la certitude que les initiatives porteront leurs fruits. Les mesures déjà concrétisées ont conduit, à ce stade, à une réduction de 14 % du trafic de navetteurs aux entrées de la ville. ● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 35 D.R.
Mobilité & logistique Mulhouse : une clé conviviale pour toutes les mobilités © Belga Mulhouse, deuxième ville d’Alsace, se positionne en précurseur en lançant le compte mobilité, une primeur en Europe et la première Mobility as a Service (MaaS) en France. Jadis réputée pour son industrie textile, cette agglomération de plus de 100.000 habitants s’est muée en une authentique ville intelligente. L e déclic date de 2015. Le trafic saturait Mulhouse, rendant une transition inéluctable. « Chaque mode de transport se cramponnait à ses règles, tarifs et accès exclusifs, de quoi dissuader les usagers occasionnels », se souvient Denis Rambaud, vice-président de Transports et Mobilités Mulhouse. La solution lui semblait évidente : une seule et même clé conviviale pour accéder à tous les services de mobilité urbains. Le compte mobilité devait devenir une plateforme où chacun pourrait trouver facilement et en temps réel la meilleure formule de mobilité. L’appli du compte mobilité offre par smartphone interposé l’accès à l’ensemble des services de mobilité de la ville : les transports en commun, les taxis, les vélos en location, les autos et vélos partagés (électriques ou non) et même les parkings. L’appli calcule la proximité des stations, informe sur les tarifs et la disponibilité de tous les moyens de transport et compare diverses combinaisons pour un même trajet. L’automobiliste peut, pour sa part, utiliser l’appli pour savoir où garer son véhicule. L’usager paie en fin de mois les services utilisés. Il reçoit une facture détaillée, calculée selon les tarifs les plus avantageux. Un exemple : si vous louez un vélo Vélocité, vous ne paierez qu’un euro par mois si chaque trajet dure moins d’une demiheure. L’appli peut aussi conserver un récapitulatif de tous vos déplacements. Vous pouvez définir un budget et être averti automatiquement lorsque vous atteignez le maximum prévu. Logique de complémentarité Cette fonction de plafond budgétaire est une des nombreuses suggestions émanant des usagers eux-mêmes. Denis Rambaud souligne la dimension coopérative du compte mobilité : les usagers sont intervenus dans sa mise en œuvre. En 2016, une table ronde a réuni tous les intéressés pour examiner les conditions nécessaires à la réussite du projet. Des modèles ont été présentés un an plus tard et les citoyens ont pu valider le processus proposé. Une période d’essai avec une cinquantaine de ‘cobayes’ a eu lieu avant le lancement officiel, entre mars et juin 2018. « Ces gens sont devenus nos meilleurs ambassadeurs », se réjouit M. Rambaud, en mentionnant le partenariat équilibré entre tous les acteurs. Chaque prestataire de services a signé une convention avec la ville tout en restant responsable de son propre fonctionnement. Les diverses organisations de transport en commun participantes ont d’ailleurs témoigné dans Le Monde de la révolution que le compte mobilité a induite dans leur profession. Autrefois, chacun se cantonnait à son domaine. Aujourd’hui, toutes les parties s’inscrivent dans une logique de complémentarité. L’initiative a rencontré un réel succès. L’appli a été téléchargée 3130 fois, à ce stade. « Il y a deux façons de faire de l’écologie et de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre : le bâton ou la carotte », dit M. Rambaud à propos de la philosophie du projet. « Nous avons choisi la deuxième option. Elle invite les gens à transgresser leurs habitudes de déplacement. Nous supprimons les barrières pour garantir une même fluidité que si vous preniez la voiture devant votre porte. » ● Peter Van Dyck 36 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019
Mobilité & logistique Walthamstow Forest : la revanche des cyclistes et piétons Quand on pense aux manifestations devant des écoles bruxelloises pour une meilleure qualité de l’air et un trafic plus sûr, on mesure combien est intéressante et inspirante l’initiative prise par Walthamstow Forest, une des communes de Londres. © Dun.can W althamstow Forest est l’un des 18 boroughs (communes) de la capitale britannique. Son Queen Elizabeth Olympic Park lui a conféré un rôle majeur durant les Jeux Olympiques de 2012. Les Jeux ont d’ailleurs redynamisé cette zone urbaine en manque d’investissements et saturée de trafic. Les 280.000 habitants actuels voient leur nombre croître et les pouvoirs publics étudient la façon de rendre cette croissance durable. Les édiles ont immédiatement incité les habitants à se déplacer davantage à pied et à vélo, histoire de profiter de l’environnement verdoyant. Comme le dit Clyde Loakes, échevin de Walthamstow Forest : « Nous voulions une transition rapide, pour le bien de nos enfants. » Walthamstow a participé en 2013 à un concours entre boroughs londoniens. Son programme dénommé MiniHolland comprenait un réseau cyclable bien fléché pour relier entre elles les zones résidentielles. Il a terminé parmi les trois gagnants du concours. Et ce plan a fonctionné, au vu des 20.000 cyclistes que Walthamstow Forest accueille quotidiennement. Les aléas de l’opinion L’administration a immédiatement demandé à la population locale ce qu’elle voulait et refusait. Cette base a servi à l’élaboration des premiers plans, à nouveau soumis aux citoyens et aux organisations (y compris les écoles locales). Les réactions étaient parfois contrastées, admet Clyde Loakes. « Les commerçants exigeaient davantage de stationnement, alors que les clients voulaient moins de trafic et plus de sécurité en traversant la rue. » Sans surprise, les concepteurs du projet ont été plus réceptifs aux aspirations des seconds. L’automobile perdait sa priorité, au bénéfice d’espaces verts paisibles. De nouveaux espaces publics sont apparus et une limitation à 30 km/h a été instaurée partout. Au Royaume-Uni, le lobby automobile a toujours tenté de semer la zizanie entre les piétons et cyclistes. « Or, nos consultations ont démontré que ces deux groupes ont plus en commun qu’on ne le pense », rétorque M. Loakes. Une période d’essai a provoqué quelques remous. Les citoyens avaient la possibilité de formuler leur opinion nuancée via une plateforme en ligne. M. Loakes reconnaît que la consultation des habitants peut engendrer quelques péripéties. En témoigne cette manifestation émotionnelle de 500 personnes contre la décision de fermer dix rues au trafic automobile, face au soutien de nombreux adeptes. Les enfants notamment étaient heureux de pouvoir à nouveau jouer dans la rue. Au vu des résultats, les sceptiques se sont tus. 43 rues ont été fermées au trafic automobile en cinq ans et 350 arbres ont été plantés. Les artères commerçantes sont plus fréquentées que dans le passé. Les gens viennent même du centre de Londres pour découvrir ce quartier commerçant tellement agréable. Clyde Loakes et le consultant Jon Little imputent aussi le succès à des mesures annexes, telles que les leçons de vélo gratuites et la location de vélos dans les gares. Les chercheurs de l’université de Westminster ont eu du mal à croire leur propre étude, qui faisait état d’une augmentation spectaculaire du nombre de piétons et de cyclistes après à peine un an. Aujourd’hui, les habitants de Walthamstow Forest s’adonnent à plus d’activité physique que ceux de tous les autres boroughs de Londres. La qualité de l’air s’améliore : en 2007, 58.000 maisons rejetaient plus de NO2 que ne l’autorisait la norme européenne. Aujourd’hui, seules 6300 maisons sont encore dans le cas. « C’est toujours trop, mais ce progrès significatif prouve que nous sommes sur la bonne voie », conclut Clyde Loakes.● Peter Van Dyck Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 37
Starter Velopakk : livraison via vélo-cargo Avec Velopakk, Arnaldo Vargas propose une solution logistique urbaine qui complète l’offre express et assure la livraison écologique et économique de fret en grand volume. "L a révolution, c'est comme une bicyclette : quand elle n'avance pas, elle tombe », dixit Che Guevara. Arnaldo n’est pas argentin d’origine mais vénézuélien, et la révolution dans laquelle il s’inscrit pleinement est celle de la mobilité et avance évidemment sur un vélo. Plus précisément un vélo-cargo. Après une quinzaine d’années dans l’informatique, cet adepte de la petite reine s’est interrogé sur ce qu’il pouvait apporter au labo bruxellois de la mobilité. Dans ce cadre, il a effectué une étude de marché sur le transport via vélo et il en est ressorti un constat : celui-ci ne se limite pas au courrier express. « Il existe une opportunité pour du transport de produits qui sont plus volumineux et/ou lourds que du courrier et qui ne nécessitent pas d’être livrés dans l’heure », explique-t-il. « Je songe, par exemple, à de l’alimentation ou de l’électroménager. C’est une fausse croyance que tout doit être fourni immédiatement. De nombreuses marchandises peuvent être livrées durant les heures creuses. Il suffit de mettre sur pied une logistique efficace afin de bien organiser les livraisons. Ce mode de transport est vraiment pertinent pour le ‘last mile delivery’. » Le ‘last mile delivery’ ou livraison sur le dernier kilomètre constitue le défi et le point d’achoppement de nombreuses entreprises de livraisons. « Souvent, ce dernier kilomètre est effectué par une camionnette », poursuit Arnaldo Vargas. « Parfois même un camion. Et il n’est pas rare qu’il n’y ait que quelques colis à livrer. En outre, certains accès sont difficiles ou impossibles à atteindre à certaines heures pour ces véhicules. Ce n’est pas le cas avec un vélo-cargo. » Encore fallait-il le trouver. C’est ce qu’il a fait avec son partenaire suédois Velove. Ce dernier a notamment développé un vélo-cargo électrique baptisé Armadillo, que le Berliner Morgenpost a décrit comme « un mélange de go-kart, de vélo et de fourgonnette », qui peut sans problème transporter quelque 350 kilos et se déplacer à 25 km/h. Arnaldo Vargas est en phase test depuis le début de cette année : « Il s’agit ici de contacter nos cibles potentielles, d’évaluer combien elles sont disposées à payer 38 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 en fonction du nombre de commandes. Pour le moment, nous communiquons beaucoup et l’accueil est favorable surtout de la part des gens qui font du vélo et/ou ont déjà fait appel à des services similaires. » À terme, il souhaite couvrir les 19 communes bruxelloises en s’appuyant sur une équipe de 10 à 15 personnes. « Velopakk s’inscrit vraiment dans le concept de la mobilité douce », enchaîne-t-il. « Nos vélo-cargos peuvent, en outre, passer à des endroits difficiles, voire inaccessibles, pour des voitures, camionnettes ou camions ». Pas encore constitué en société, Velopakk est un projet qui prend doucement forme et bénéficie du soutien de Beci et plus spécifiquement de Mo, l’espace dédié à la mobilité lancé il y un an et demi et implanté au rez-dechaussée du siège de Beci. Les idées fusent et certaines d’entre elles commencent à prendre forme, comme le développement d’une solution dédiée au site Tour & Taxis pour des livraisons en interne. Velopakk a également suscité l’intérêt de microbrasseries bruxelloises qui voient là un bon moyen de fournir leurs clients dans la capitale. Gageons que ce n’est là que le début de l’aventure. ● Guy Van den Noortgate Info : www.velopakk.com Invest in starters Bon plan : entrez dans la communauté des investisseurs pour soutenir les jeunes entreprises innovantes de Bruxelles ! • Vous participez au développement économique de Bruxelles • Vous diversifiez vos placements • Vous bénéficiez d’avantages fiscaux grâce au « tax shelter » pour startups Une seule adresse : starters@beci.be • https://starters.beci.be/ D.R.
PUBLIREPORTAGE CHERCHONS : JEUNE MOTIVÉ SANS EXPÉRIENCE Pourquoi l’expérience n’est plus une condition grâce au Stage First Joëlle De Grox est la responsable RH chez Auto5. Comme bien d'autres employeurs, elle s’imagine un candidat idéal quand elle recrute : un jeune motivé avec de l’expérience pratique. Or, il est impossible pour les jeunes qui sortent de l’école d’avoir de l’expérience. Grâce à Select Actiris, elle a trouvé une solution à ce grand écart perpétuel. Jeune et inexpérimenté « Soyons honnête », raconte Joëlle. « Tout le monde veut engager des collaborateurs avec de l’expérience. Ainsi, vous savez que les collaborateurs peuvent tout de suite être mis au travail. » Mohamed Oufkir, 21 ans et jeune mécanicien fraîchement engagé chez Auto5, reconnait le problème : « Je venais juste de quitter l’école ! Il était donc impossible d’avoir de l’expérience. » C'est Select Actiris qui a apporté la solution. « Select Actiris est notre partenaire privilégié quand nous recrutons », raconte Joëlle. « Parfois nous cherchons avec eux à très court terme un grand nombre de personnes qui peuvent tout de suite commencer à travailler. Par exemple, juste avant les vacances d’été, quand les gens veulent faire contrôler une dernière fois leur voiture avant le long trajet vers leur destination de vacances. » Du temps pour mûrir « Lorsque nous cherchons de nouveaux collaborateurs pour un engagement à long terme, Select Actiris a une autre mesure grâce à laquelle nous pouvons recruter : le Stage First. C’est ainsi que Mohamed est arrivé chez nous. » Ce Stage First apparaît comme la façon idéale pour Joëlle pour renforcer durablement l’équipe. « Grâce au Stage First, nous pouvons engager des personnes avec peu d’expérience et les former selon notre méthode de travail chez Auto5. En plus, lors d’un tel Stage First, les coûts salariaux sont limités, pour que les jeunes aient le temps de s'intégrer et d’assimiler le métier. » Lancer la carrièr « Grâce à ce Stage First, ma carrière a été lancée », raconte Mohamed. « Après mes études, j'ai pu acquérir de l’expérience et ensuite j’ai été recruté de façon permanente. » Joëlle aussi est satisfaite : « Maintenant nous avons un nouveau jeune collaborateur motivé avec l’expérience pratique que nous recherchons. » FAITES CONFIANCE À L’EXPERTISE DE SELECT ACTIRIS POUR VOS RECRUTEMENTS Comme Joëlle, vous souhaitez recruter le profil idéal à Bruxelles ? Avec Select Actiris, c’est possible. Select Actiris combine une sélection approfondie à des primes et formations pour vous proposer le candidat qui répond parfaitement à vos besoins. Surfez sur select.actiris.brussels et demandez conseil à votre consultant employeur. Avec le soutien du Fonds Social Européen
Entreprendre de décrocher un marché public Optimisez vos chances Passer des marchés publics n’est pas toujours simple ! Pour traiter certaines questions, l’aide de services spécialisés peut s’avérer particulièrement utile. C’est ce que propose l’Observatoire des prix de référence dans les marchés publics. N é du constat des interlocuteurs sociaux de la nécessité de lutter contre la concurrence déloyale et le travail au noir dans la commande publique, l’Observatoire a été créé au sein du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale par l’ordonnance du 3 avril 2014. L’Observatoire a principalement pour but d’apporter une aide aux acheteurs publics régionaux dans le cadre de leurs marchés, en fournissant notamment des résultats d’analyse sur les prix soupçonnés d’être anormalement bas. Bien qu’élaborant des outils principalement destinés aux acheteurs publics, l’Observatoire développe aussi ses missions à l’attention des entreprises, notamment via la création d’un répertoire d’entreprises en ligne. Les marchés publics représentent un potentiel d’activités important pour les entreprises. Pour optimiser vos chances de décrocher des marchés, l’Observatoire vous livre quelques conseils : 1 Assurez une veille des marchés : La plateforme e-Procurement permet aux acheteurs publics de publier leurs marchés en ligne. Les entreprises peuvent retrouver les marchés passés dans leur secteur d’activités en s’y inscrivant (gratuitement). Elles peuvent également y créer un profil pour recevoir la liste des publications correspondant à leurs profils de recherche. Pour cela, rendez-vous sur www.publicprocurement.be. 2 Faites-vous connaître auprès des acheteurs publics : De nombreux « petits marchés » ne font pas l’objet d’une publication en raison de leur montant peu élevé. Pour optimiser vos chances d’y participer, faites-vous connaître auprès des acheteurs publics grâce à un nouvel outil : le répertoire d’entreprises ! Créé pour les acheteurs publics et les entreprises, ce répertoire vous permet notamment de consulter une liste d’acheteurs publics complétée des 40 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 types de marchés qu’ils passent et d’entrer plus facilement en contact avec eux. Inscrivez-vous via https://ces.irisnet. be/fr/observatory/presentation#5. 3 4 Préparez-vous à la dématérialisation des marchés : La passation des marchés publics tend à s’informatiser. Pour s’adapter à cette évolution, les entreprises ont intérêt à se familiariser avec les outils informatiques existants, en particulier avec les applications de la plateforme e-Procurement. Des manuels spécifiques, dédiés aux entreprises, sont accessibles sur www.publicprocurement.be. Prenez bien connaissance des critères de sélection qualitative et des spécifications techniques : pour élaborer votre offre, lisez attentivement les documents du marché, notamment les critères de sélection qualitative et les spécifications techniques. Une offre doit en effet être conforme à toutes les exigences établies dans ces documents sous peine d’être écartée. Prenez part à la visite des lieux, en particulier lorsque celle-ci a été rendue obligatoire dans les documents du marché. Comme le rappelle le « Guide des bonnes pratiques dans les marchés publics » publié par l’Observatoire sur ses pages web, dans la rubrique « Publications et documents utiles », votre entreprise risquerait d’être exclue du marché si elle ne fournissait pas, dans l’offre, une attestation de visite. 5 Respectez les délais de remise des offres : sous peine de voir votre offre rejetée, vous devez impérativement veiller à remettre votre offre avant la date butoir définie par l’acheteur public. ● Info : https://ces.irisnet.be/fr/observatory observatoire@ces.brussels D.R.
Entreprendre Ouvrir les marchés publics aux PME Début de l'année dernières, l'autorité fédérale a présenté une charte composée de 13 principes dont l'objectif central est d’augmenter le nombre de PME qui participent aux marchés publics. E n 2018, les autorités fédérales ont établi une charte pour faciliter l'accès des PME aux marchés publics. Un déséquilibre a en effet été constaté dans l'accès aux marchés publics entre les grandes entreprises et les PME (moins de 50 travailleurs). La charte entend offrir les mêmes chances d'accès à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. Elle vise particulièrement à stimuler les PME à participer à des marchés publics afin d'encourager ces acteurs économiques qui présentent un haut potentiel en matière de création d'emplois, de croissance et d'innovation. Les grandes entreprises ont manifestement plus facilement accès aux marchés publics ayant une valeur contractuelle élevée. On constate également que les autorités locales ont le moins recours à des PME pour réaliser leurs marchés publics. Enfin, les entreprises nouvellement créées, les start-up, sont sous-représentées en tant que participants directs à des marchés publics en regard de la place qu'elles prennent dans l'ensemble des PME en Belgique. Cette charte est destinée aux pouvoirs adjudicateurs afin qu'ils permettent une meilleure accessibilité aux PME aux marchés publics. Elle contient 13 principes dont la division des lots pour des marchés supérieurs à 144.000 euros, l’utilisation accrue des moyens électroniques, l'utilisation de variantes (mode alternatif de conception ou d'exécution), la sélection qualitative, l'attribution à l'offre économiquement la plus avantageuse (évaluée sur base du prix, du coût du cycle de vie et du rapport qualité/prix). La charte prévoit également la possibilité de recourir à des avis de préinformation ou l'organisation de séances d'information afin de permettre aux entreprises de se préparer à la participation éventuelle à un marché public. En ce qui concerne les procédures négociées qui ne sont soumises à aucune forme de publication, la charte enjoint aux adjudicateurs d'assurer une concurrence effective, en prenant notamment en compte les offres reçues spontanément et en envisageant des possibilités de publication complémentaires pour le marché. La charte contient aussi un principe qui recommande le retour d'information, sans délai, vers les soumissionnaires © Getty non retenus, leur indiquant les motifs qui ont présidé à cette décision mais aussi les voies de recours, les délais et les instances compétentes. La charte introduit également un monitoring en vue d’objectiver l'accessibilité des PME aux marchés publics. Le réseau de concertation stratégique des achats fédéraux (CSAF) mettra en œuvre une politique générale concernant le taux de participation des PME en tenant compte d'objectifs et d'indicateurs fixés annuellement. Mais la participation accrue des PME aux marchés publics doit également passer par une prise de conscience du problème afin d'éviter une discrimination sur base de la taille de l'entreprise. Des pistes supplémentaires En juin dernier, l'Union des Villes et Communes Wallonnes a émis un avis considérant que cette charte constitue « un bon document de synthèse de la réglementation des marchés publics ». Toutefois, elle recommande d'autres pistes pour faciliter l'accès des PME aux marchés publics. Ainsi, le développement de missions de formation, de coaching et d’accompagnement exercées par certaines intercommunales de développement économique ou agences de développement local. Autre piste : la simplification administrative en général, et particulièrement la simplification liée aux formalités de paiement au sein des pouvoirs locaux (qui relève de la compétence de l’autorité régionale). Bref, même si elle n'est pas contraignante, cette charte a le mérite de mettre en lumière la problématique de l'accès des PME aux marchés publics, en espérant qu'elle inspire des changements de comportement des pouvoirs adjudicateurs. ● Didier Béclard Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 41
Entreprendre Le nouveau quartier général de Solvay sera plus « vert » Le futur quartier général de Solvay à Neder-Over-Heembeek, qui verra le jour en 2023, est pensé de manière durable. I maginez un site de 22 ha où les collaborateurs circulent à pied, à vélo ou au volant de voitures électriques dans un espace vert bordé d’arbres et de végétation. C’est l’ambiance qui règnera dans le futur quartier général de Solvay, sur le campus de Neder-Over-Heembeek. La pierre angulaire de ce QG se concrétisera avec la sortie de terre d’un bâtiment qui abritera les 1200 employés du siège. Ingénieurs, chercheurs, dirigeants, responsables des ressources humaines, du support légal ou encore de la communication seront réunis en un seul et même bâtiment moderne, épuré et pensé de manière durable. « Premièrement, dans la prolongation de nos ambitions de durabilité, il sera très proche du zéro émission de carbone », avance Christiane Malcorps, country manager Belgium chez Solvay, groupe mondial spécialisé dans les matériaux avancés et la chimie de spécialité. « Nous avons prévu d’installer des panneaux solaires sur les toits et les parkings. Le bâtiment utilisera la géothermie, technologie qui utilise l’énergie du sous-sol et des eaux souterraines pour le chauffage et le rafraîchissement des locaux. Nous devrions ainsi réduire notre facture énergétique de 40 %. » Plus que la géothermie, le bâtiment profitera des ressources naturelles du site. Citons notamment un système de récupération des eaux de pluie et un système de ventilation naturelle. Imaginé par le cabinet d'architecture danois Schmidt Hammer Lassen, pionnier en matière de durabilité, le bâtiment s’ouvrira sur un atrium baigné de lumière, accueillera un toit végétal et des terrasses sur différents niveaux. La rivière qui coule actuellement au-dessous du site sera même remise à ciel ouvert pour stimuler la biodiversité. Un modèle pour les autres sites Solvay dans le monde Ce bâtiment unique est surtout destiné à offrir aux collaborateurs Solvay un espace de travail agréable et convivial. « La philosophie de Solvay est de faire en sorte que cette transformation aille de pair avec une nouvelle forme 42 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 de travail et de management », poursuit Mme Malcorps. « Nous avons déjà supprimé les bureaux hiérarchiques. Nous faisons évoluer petit à petit les open spaces classiques vers des environnements flexibles et dynamiques où les différents membres du personnel peuvent se croiser. Il n’y aura plus de bureaux attitrés, le personnel pourra travailler dans différents espaces en fonction de son profil et de ses besoins ». Ce nouveau bâtiment sera aussi « connecté » grâce à des capteurs destinés à assurer la maintenance et à optimiser les dépenses en énergie. Ce bâtiment durable et connecté est le pilier d’un long chantier pour le groupe Solvay. L’actuel campus dispose d’une vingtaine de bâtiments… dont certains remontent aux années cinquante ! L’ambition à terme est d’accueillir, dans la partie sud du campus, des entreprises, PME et équipes de recherche mixtes (industrie, universités, start-up). « Nous aimerions accueillir dans les autres bâtiments des start-up actives dans la durabilité, en particulier dans le domaine des batteries et des matériaux légers. Certaines entreprises, à l’instar d’Ineos ou Corden Pharma, dont certaines activités ont appartenu à Solvay, sont déjà implantées sur le site. Citons également Sarolea, start-up qui conçoit des motos électriques, déjà présente sur notre site. Un incubateur de start-up chapeautera le tout d’ici l’automne. Le chantier de ce qu’on appelle la partie sud du campus devrait atteindre son plein potentiel d’ici vingt ans. » Le groupe Solvay possède pas moins de 115 sites dans le monde, où travaillent 24 500 employés. Le quartier général est destiné à servir de modèle et même de laboratoire pour, dans les années à venir, inspirer les autres sites à s’orienter vers ces nouvelles façons de travailler. ● Géry Brusselmans. D.R.
Diversité Pour la 10e année consécutive, des « Duodays » ont été organisés dans diverses entreprises au mois de mai, pour encourager la mise à l’emploi des personnes handicapées. Cette année, près de 500 entreprises belges ont ouvert leurs portes à des chercheurs d’emploi en situation de handicap pour un stage de découverte professionnelle. Zoom arrière sur une expérience pas comme les autres. C Duoday 2019 : intégrer le handicap et inactives, bon nombre disposent d’aptitudes et de qualifications pour s’insérer dans le monde du travail. Les situations de handicap vécues par les stagiaires sont de natures très diverses : physiques, sensorielles, mentales et maladies invalidantes. Mais en dehors de cela, ils montrent une large palette de compétences et d’aspirations professionnelles ! omme chaque année, le mois de mai a été celui du « Duoday » en faveur de l’emploi des personnes handicapées. Le principe : constituer des duos entre un travailleur et un stagiaire en situation de handicap. L’employé de l’entreprise s’engage à faire découvrir au stagiaire son métier. Le stagiaire est aussi amené à contribuer à certaines tâches pour prendre le pouls des réalités du terrain et du métier dans lequel il souhaite s’engager. Une sensibilisation qui progresse L’action poursuit deux grands objectifs : sensibiliser les entreprises à l’emploi des personnes handicapées et permettre à des stagiaires handicapés de découvrir un métier correspondant à leurs qualifications, au fil d’un parcours de découverte de 1 à 20 jours. C’est court, mais pour le stagiaire, c’est un précieux pas dans un parcours d’intégration souvent sinueux. L’entreprise vit, quant à elle, une expérience positive de la différence et contribue plus globalement à un défi social majeur. Initiée en Belgique, l’opération a pris ces dernières années une dimension internationale avec l’implication de 11 pays. Cette année, près de 500 entreprises belges ont participé au projet. Une occasion unique pour ces sociétés de rapprocher les univers du handicap et de l’emploi. En effet, en Belgique, emploi et handicap ne font pas bon ménage : si les personnes concernées par le handicap représentent 15 % de la population en âge actif, seuls 35 à 40 % d’entre elles ont un emploi. Or, parmi les personnes handicapées L’ASBL DiversiCom a participé activement à l’opération en facilitant 49 stages pour ses chercheurs d’emploi handicapés dans 23 entreprises partenaires. « Nous avons suivi leur recrutement de A à Z : premier matching avec l’entreprise, suivi administratif, aménagements, préparation des tuteurs et évaluation du stage », explique Marie-Laure Jonet, directrice de l’ASBL. DiversiCom a ainsi collaboré avec 14 entreprises publiques, dont la Police fédérale (qui Marie-Laure Jonnet (DiversiCom) Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 43
Diversité Témoignages a accueilli 7 stagiaires dans divers départements, depuis le magasin des uniformes jusqu’aux RH), Bruxelles Propreté (4 stagiaires) et 5 administrations communales bruxelloises (Anderlecht, Jette, Koekelberg, Saint-Gilles et Woluwe-Saint-Lambert ), qui ont offert 6 stages. 9 entreprises privées ont aussi répondu à l’appel de DiversiCom, dont Solvay, EKO Services et GSK. « Nous sommes heureux de constater que, chaque année, de plus en plus d’entreprises participent au Duoday. Elles sont très demandeuses, se rendant bien compte que c’est souvent le premier pas pour sensibiliser les collègues en interne », commente Mme Jonet. L’étape suivante : la mise au travail Alors que les stages sont terminés, le travail se poursuit : « Nous sommes en train de voir quels stages pourraient déboucher sur des projets de plus longue durée. » L’étape suivante, pour les entreprises, est en effet de faire le pas d’engager un travailleur handicapé. « Chaque année, des stages initiés par l’opération Duoday débouchent sur des contrats à plus long terme. Certaines entreprises nous ont déjà signalé leur souhait et des opportunités pour prolonger l’expérience des stagiaires accueillis », se réjouit Marie-Laure Jonet. Ainsi, parmi les 24 stagiaires accompagnés par DiversiCom lors du Duoday 2018, 13 ont décroché un projet professionnel de plus longue durée, ou continué ou repris une formation qualifiante dans l’année. ● Géry Brusselmans. Christian de Strycker, STIB : « En tant qu’opérateur public, la STIB accorde beaucoup d’importance à la diversité. Participer au Duoday était donc une évidence. Compte tenu des spécificités du candidat autiste Asperger, la STIB cherchait à définir ce qu’elle pourrait raisonnablement aménager pour permettre son intégration sans l’attacher directement à une fonction spécifique. Au-delà d’une rencontre riche et humaine, le Duoday a permis de cerner les compétences du stagiaire et d’évaluer les divers risques liés à son éventuelle mise à l’emploi. Après cette première rencontre, l’entreprise démarrera un processus afin de voir s’il est possible de définir un profil de fonction adapté. Si une intégration se met en place, il ne faudra pas oublier l’accompagnement des équipes internes afin que toutes les parties y trouvent leur intérêt. » Adeline Fontaine, HR Manager chez Solvay : « Nous collaborons avec DiversiCom depuis plusieurs années et pour nous, cette action était une nouvelle opportunité de sensibiliser notre personnel aux situations de handicap et dépasser les préjugés. C’est l’occasion pour nous — professionnels RH, managers, collègues — de nous interroger sur notre capacité à intégrer un travailleur en situation de handicap au sein de l’entreprise. Nous avons accueilli des stagiaires au sein du service SIPP, service médico-social et ressources humaines. L’expérience, riche en échanges, s’est une nouvelle fois très bien passée et nous renouvellerons notre participation l’année prochaine. Les stagiaires étaient très enthousiastes, volontaires et curieux de découvrir/redécouvrir le monde de l’entreprise. Et c’est aussi très valorisant pour les salariés de partager leur expérience. » Clarisse Lukuamusu, Directeur Pharmacy Operations and Regulatory chez Pfizer : « Notre entreprise lutte contre toute forme de discrimination de sexe, religion, handicap… Il était donc évident de participer à un projet comme le Duoday. Ainsi, notre stagiaire, diplômé assistant en pharmacie, a été accueilli chaleureusement au sein du département pharmacie de l’unité de recherche clinique. Les collègues ont veillé à ce qu’il se sente le plus à l’aise possible, en lui laissant le temps d’assimiler les informations-clés pour la compréhension de nos activités. L’équipe en charge du stagiaire a trouvé l’expérience tout simplement enrichissante ! Cette expérience nous a apporté beaucoup au niveau humain et nous serions prêts à la renouveler. Nous espérons surtout que ce stage a permis à notre stagiaire de découvrir une autre facette du travail de l’assistant en pharmacie et que des opportunités se présenteront à lui. » Sophie Veys, Collaboratrice RH en charge de la Diversité à l’ULB : « En quelques jours, un programme a pu être mis en place avec le soutien de quelques interlocuteurs issus de différents départements et facultés, tous curieux et intéressés par le projet. Le programme établi tenait compte, outre les objectifs de découverte de l’ULB, de son fonctionnement et des métiers, des études réalisées par notre jeune ‘stagiaire’, porteuse d’un handicap auditif, et de son souhait de s’orienter vers un emploi lié aux statistiques et à la recherche. Ces trois journées ont permis à la stagiaire de découvrir une entreprise et d’approcher des métiers en phase avec ses aspirations. Elles ont aussi été riches en enseignements pour nous, qu’il s’agisse d’entrevoir les synergies possibles dans l’institution, d’observer les réactions de collaborateurs face à la mise en place d’un tel projet, ou de mieux cerner le temps nécessaire pour lancer un réel processus d’intégration de personnes en situation de handicap. En quelques mots : une expérience intéressante, réussie, et qui, surtout, conforte dans l’envie d’aller plus loin. » Gaëlle Hoogsteyn 44 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019
Entreprendre La franchise, un bon moyen de se lancer ? McDonald's, Exki, Burger King, Quick, Domino's Pizza, Bagel Corner, Brico, Carrefour Express, Delhaize Fresh Atelier, Spar, Troc.com, Cash Converters, Leonidas, Engel & Völkers, dietplus, sont sans doute quelques enseignes qui vous sont familières, mais vous ignorez peut-être que la majorité d'entre elles sont gérées par des franchisés. © Getty S i la franchise, modèle pérenne, est un des moyens de se lancer dans la vie active, est-elle aussi un vecteur de reconversion professionnelle ? Elle s'adresse à tous les profils de candidats en proposant un large panel d'activités réclamant plus ou moins de ressources financières. Aujourd'hui, le porteur de projet n'a que l'embarras du choix pour se lancer. Mais qu'est-ce qu'est la franchise ? Commençons par une définition de ce concept pour vous éclairer : la franchise est un mode de collaboration entre deux partenaires indépendants juridiquement et financièrement (le franchiseur et le franchisé), qui se distingue par trois principes fondamentaux. Tout d'abord, la mise à disposition d'une marque et d'une enseigne, d'un concept architectural, et d'une identité visuelle. Ensuite, la transmission par le franchiseur d’un savoir-faire : il s'agit d'un ensemble de méthodes commerciales, techniques, logistiques ou encore informatiques mises en place par le franchiseur. Transmis grâce à la formation initiale dispensées par le franchiseur, le savoir-faire se trouve dans des manuels opératoires. Enfin, le franchiseur doit apporter au cours de la durée du contrat une assistance commerciale et technique. Cet accompagnement offre la possibilité au franchiseur de vérifier la duplication conforme du concept. Par ailleurs, il permet au franchisé d'appliquer au mieux le savoir-faire et ses évolutions et de développer plus rapidement et de manière pérenne son entreprise. La franchise : un contrat gagnant-gagnant Pour définir une collaboration pérenne et détailler les relations entre les parties, le franchiseur doit établir un contrat écrit qui énonce de façon complète tous les droits, obligations et responsabilités de chacune des parties. On se réfère à un contrat gagnant-gagnant suivant l'expression anglo-saxonne win-win. Ce contrat traduit toute la stratégie du réseau de franchise et détaille les moyens nécessaires à la mise en place du concept de l'enseigne. Dans les faits, la durée du contrat, qui peut varier de 3 à 9 ans, doit permettre au franchisé de rentabiliser son investissement et de rembourser, le cas échéant, les emprunts qu'il aurait souscrits. Êtes-vous prêt pour la franchise ? Avant de se lancer dans le monde de la franchise, il convient de se poser quelques questions importantes, valables pour toute personne qui souhaite devenir entrepreneur et franchisé : ➜ Suis-je prêt à ne pas compter mes heures et à prendre certains risques ? ➜ Suis-je prêt à jouer le jeu de la franchise ? À suivre un concept mis au point par un autre, à payer des fees dans ce cas, à suivre des conseils du franchiseur et à supporter des contrôles ? ➜ Ai-je les compétences pour gérer une entreprise et suivre une formation pour ce faire si nécessaire ? ➜ Ai-je l'instinct du commerce, le sens du contact et de la communication, du marketing, du merchandising ? ➜ Ai-je la capacité de manager et d'animer une petite équipe (tout dépend du choix de la franchise) ? ➜ Ai-je choisi un concept qui me plaît, où je serai à l'aise, un produit que j'ai envie de vendre ? ➜ Sur le plan personnel, ma famille et mes proches encouragent-ils mon projet ? Sont-ils prêts à me voir moins souvent et à m'assister financièrement si nécessaire ? ➜ Ma famille acceptera-t-elle dans un premier temps des revenus inférieurs dans le cas d'une reconversion professionnelle ? Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 45
Entreprendre © Belga Combien de franchisés parmi ces enseignes ? Avant la signature du contrat, le franchisé doit avoir reçu au moins un mois avant la signature du contrat, un Document d'Information Précontractuelle (DIP), conformément à la loi du 02.04.2014. Le projet de contrat devra être joint à ce document qui mentionne des informations concernant le franchiseur, le concept, les résultats, les données du marché, etc. L'aspect financier ne peut être négligé Il est évident que se lancer dans la franchise implique certains moyens financiers qui dépendent bien sûr de l'enseigne choisie. On parle d'un investissement initial de quelques dizaines de milliers d'euros pour les moins Où se renseigner sur la franchise ? Il est bien entendu indispensable de se renseigner préalablement sur tous les aspects de la franchise. Les outils à utiliser et médias à consulter pour vous aider dans votre choix sont nombreux : ➜ La Fédération Belge de la Franchise (FBF), dont le siège est basé à Bruxelles, propose de la documentation, une newsletter bilingue et gratuite, FranchisingBelgium.be, ainsi que des séminaires et formations, dont un séminaire plus particulièrement destiné à l'attention des candidats franchisés, « Se lancer en franchise », qui se déroule deux fois par an en français et néerlandais. ➜ Les salons belges de la franchise «Franchising Belgium Day» organisés par la FBF (prochain édition ce 10 octobre à Liège); le salon «Franchise Expo Paris», le plus grand salon européen avec plus de 500 exposants qui se tient chaque année en mars. ➜ Se rendre directement dans les magasins des enseignes qui vous intéressent, en conversant avec les gérants et/ou franchisés des points de vente. Un moyen de se forger une idée plus précise de l'activité sur le terrain. ➜ Les experts et les bureaux d'avocats spécialisés dans le secteur de la franchise, la plupart d'entre eux sont répertoriés sur le site de la FBF ou sur Franchising Belgium. 46 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 onéreuses, mais qui peut facilement dépasser le million d'euros, pour les chaînes internationales de fast food par exemple. Avez-vous les moyens financiers de vos ambitions ? Connaissez-vous les exigences financières des franchiseurs qui vous intéressent ? Avez-vous l'apport personnel, les fonds propres (économie, support familial) exigés par le franchiseur ? Êtes-vous prêt à faire quelques sacrifices, en vendant par exemple certains biens mobiliers ou immobiliers si vous en disposez, pour vous lancer dans l'aventure ? Il est bien connu que les banques de nos jours sont frileuses vis-à-vis des candidats entrepreneurs. Les franchisés ne font pas exception, mais il faut savoir que des banques comme ING et KBC Brussels ont chacune à Bruxelles un département spécialisé dans le financement de la franchise. Certaines aides financières peuvent être obtenues auprès des régions bruxelloise ou wallonne, selon le domicile du demandeur. Le coût d'une franchise Si les frais relatifs à un contrat de franchise varient en fonction de la formule de franchise choisie, on distingue de manière générale les frais d'adhésion (entry fees : montant unique payable à la signature du contrat et couvrant les investissements réalisés par le franchiseur pour le développement du concept et le recrutement des candidats potentiels) ; les redevances (royalties : sommes à verser régulièrement par le franchisé en rémunération des services apportés par le franchiseur, souvent basées sur le chiffre d'affaires ou un montant fixe mensuel. Elles sont parfois nulles quand le franchiseur perçoit sa rémunération sur la seule marge des produits fournis) ; enfin, une contribution pour les frais de marketing, parfois incluse dans les redevances mais souvent facturée séparément. Autres types de contrats Si la franchise vous permet de développer votre entreprise, accompagné par votre franchiseur, d'autres types de contrats, proches du contrat de franchise, vous permettent également comme porteur de projet de vous lancer dans l'entrepreneuriat tout en étant soutenu par la force d'un réseau. Ceux dont vous entendrez parler le plus souvent sont la concession, la licence de marque, la coopérative, le partenariat et la commission-affiliation. Cette dernière est plus particulièrement adaptée au secteur du textile où la gestion des stocks demeure la propriété du franchiseur. Nous ne nous étendrons pas à ce stade à ces différents contrats.● Ronald Litvine
Entreprendre 5 préjugés sur la faillite La faillite fait peur. Parce que c’est un échec bien sûr, mais aussi à cause de toutes ses conséquences à long terme. Pourtant, ces dernières années, diverses lois ont été réformées pour aider les entrepreneurs faillis. Nicholas Ouchinsky, avocat chez Lexlitis Brussels, démêle pour nous le vrai du faux et nous parle de la nouvelle directive européenne sur l’insolvabilité et la seconde chance. © Getty «l e droit de l’insolvabilité des entreprises a été réformé à la faveur d’une loi du 11 août 2017, entrée en vigueur le 1er mai 2018, qui a inséré un livre XX dans le code de droit économique. À la suite de cette réforme, on a adopté une série de dispositions tout à fait nouvelles concernant la faillite des personnes physiques en particulier », commence Nicholas Ouchinsky. Par ailleurs, une réflexion est aussi menée au niveau européen. La directive de l’UE sur l’insolvabilité des entreprises vise à offrir une seconde chance aux entrepreneurs faillis dignes de confiance. Afin de prévenir leur insolvabilité, la directive vise aussi à faciliter, à un stade précoce, l’accès des entreprises viables en difficultés financières à des plans préventifs de restructuration. Le Parlement de l’UE, a approuvé le texte convenu le 28 mars 2019. Les États membres disposeront de deux ans, à compter du jour où le projet de texte sera publié au Journal officiel de l’UE pour transposer les nouvelles règles dans leur législation nationale. « Mais entretemps, au niveau national, de nombreuses mesures ont déjà été mises en place pour aider les entrepreneurs à rebondir et également à faire tomber de nombreux préjugés », poursuit-il. 1 « Je vais me retrouver sans rien » « L’une des grandes mesures de la loi du 11 août 2017 est d’avoir séparé la situation passée du failli de sa situation future. En termes juridiques, on a atténué ce que l’on appelle l’effet de dessaisissement de la faillite. Auparavant, cet effet était quasiment absolu : à partir du jugement déclaratif de faillite et jusqu’à la clôture de celle-ci, le failli ne pouvait plus prendre d’actes de disposition sur son patrimoine. Tout passait par le curateur qui le remplaçait dans la gestion de ses affaires avec pour seule limite les biens meubles et les revenus désignés comme insaisissables par le code judiciaire. L’image que l’on voit dans les films du failli qui perd tout, qui se retrouve à la rue ou dans une maison vide affichée à vendre n’est pas du tout en adéquation avec la réalité. Les personnes et leurs familles sont protégées. Il est même possible, par exemple, et en s’y prenant à temps, de faire reconnaître son domicile comme insaisissable. » 2 « Tout ce que je vais gagner dans le futur servira à rembourser mes dettes » « Avec la nouvelle loi, ce principe du dessaisissement a été atténué et n’a plus d’effet que pour les dettes et les actifs passés. Désormais, tous les biens et les revenus qui échoient dans le patrimoine du failli après son jugement déclaratif de faillite, pour une cause postérieure à celle-ci (s’il reprend une nouvelle activité par exemple), ne sont plus saisissables et ne doivent plus être rétrocédés au curateur pour le paiement de ses dettes. Ils appartiennent à 100 % à l’entrepreneur. Ceci doit lui permettre de tourner la page et de pouvoir, à un moment donné, faire table rase du passé. » 3 « Je serai toujours considéré comme coupable de ma faillite » « Le deuxième point important de la réforme de la loi est la suppression du principe de l’excusabilité. Le simple terme était suranné puisqu’il faisait encore référence à cette vision © Getty Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 47
Entreprendre Nicholas Ouchinsky infamante de la faillite héritée de l’Antiquité, suivant laquelle quelqu’un qui tombe en faillite avait fait quelque chose de mal dont il devait s’excuser, devait être excommunié, châtié, voire aller en prison. Aujourd’hui, même si nous ne sommes plus dans l’Antiquité, les faillis subissaient tout de même une série de désagréments et devaient obtenir une excuse à leur faillite par décision de justice. Ce qui était un non-sens puisque la plupart du temps les faillites sont liées à un problème de santé de l’entrepreneur, à un problème familial, à des événements exceptionnels comme la crise de 2008, ou les attentats, ou simplement à une mauvaise conjoncture économique. L’entrepreneur en faillite subit déjà un gros échec, très dur psychologiquement et qui se répercute souvent sur sa santé et sur sa famille. Lui demander en plus d’aller s’excuser presque à genoux n’avait vraiment aucun sens. Aujourd’hui, et c’est une belle avancée, on ne parle donc plus d’excusabilité, mais d’effacement. » 4 « Je n’aurai plus jamais accès au crédit pour créer une nouvelle affaire » « Le livre XX vise à encourager les tribunaux à statuer plus rapidement sur l’effacement. Quand vous obtenez un effacement de vos dettes, selon le régime légal actuel, l’entrepreneur peut demander à être réhabilité auprès de la Banque Nationale un an après le jugement d’effacement. Si l’entrepreneur a été fiché à la suite de la dénonciation d’un crédit, il peut également demander à être défiché. L’effacement a un impact positif dans le sens où il va accélérer la réhabilitation de l’entrepreneur. Lorsqu’il obtient l’effacement, il peut véritablement se relancer sur la base d’une page blanche. » « Il y a toutefois un débat à ce sujet, car certains pensent que si l’on efface trop ‘facilement’ les dettes d’un failli, les banques seront finalement moins enclines à octroyer des prêts. Personnellement, je ne pense pas que cela soit vrai. La loi a prévu des garde-fous. Elle permet désormais à tout tiers intéressé de se manifester et d’intervenir dans le cadre de la procédure s’il n’est pas d’accord avec l’effacement, s’il estime par exemple que l’entrepreneur a mal géré ses affaires, a organisé son insolvabilité, a travaillé au noir, etc. Il y a donc des moyens de se prémunir des abus. En mettant ces moyens en place, on peut arriver à un système équilibré qui favorise à la fois le nouveau départ des entrepreneurs honnêtes, qui ont été victimes de mauvaises circonstances indépendantes de leur volonté, tout en permettant la sanction des personnes qui ont fraudé. » 48 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 5 « Je ne pourrai plus jamais relancer mon activité » « Le fait d’être déclaré en faillite par un tribunal n’entraîne pas automatiquement l’interdiction d’être partie prenante d’une entreprise. Pour que ce soit le cas, il faut que le tribunal soit saisi de cette demande par des personnes habilitées et qu’il statue sur celle-ci. Un entrepreneur déclaré en faillite peut reprendre son activité (ou une autre) dès le lendemain s’il le souhaite, à certaines conditions, bien sûr. Par exemple, il ne peut pas utiliser le matériel de la société déclarée en faillite ni en détourner les clients. Il ne peut pas entreprendre des actes qui empêcheraient le curateur de liquider le patrimoine de l’entreprise. Sous réserve de cela, il peut reprendre son activité, c’est le principe du ‘fresh start’ promu par la Commission Européenne et par le Parlement Européen. Il y a toutefois un frein que le législateur n’a pas pris en compte : les personnes physiques possèdent un numéro d’entreprise qui est lié à leur numéro de registre national. Ce numéro est unique et une personne déclarée en faillite ne peut pas disposer d’un autre numéro d’entreprise tant que sa faillite est ouverte. Pour se relancer, l’entrepreneur devra avoir recours à une personne morale distincte ou encore à une structure légère comme celle de la société simple. » © Getty « Tant la loi belge que la directive européenne ont pour buts d’accélérer les processus de faillite, de favoriser le processus d’effacement des dettes des entrepreneurs de bonne foi et de soutenir le fresh start. L’objectif final : réinsérer ces entrepreneurs dans le tissu économique officiel et éviter les marchés parallèles et la clandestinité. » ● Gaëlle Hoogsteyn CONTACT : Eric Vanden Bemden, Conseiller reStart 02 563 68 56 - evb@beci.be
Community 4 leçons de communication à retenir de Xavier Niel Petites histoires de grands entrepreneurs Devenu milliardaire en quinze ans, Xavier Niel se caractérise par un sens des affaires inné ! Connu pour avoir dynamité le marché français des télécoms et de l’internet illimité, le fondateur de Free s’attaque aujourd’hui à l’éducation en créant l’École 42 : une école 100 % geek dédiée au code. Miser sur des expressions choc : Le forfait RSA à 10 euros ? « Nous appelons ça le forfait racket super arnaque ». Le téléphone vendu avec le forfait ? « C’est la recette ‘couscous boulettes’ : on mélange tout et on ne sait plus combien ça coûte ». Ces formules choc sont courantes chez Xavier Niel. Bien évidemment, elles sont longuement préparées par les équipes communication de l’entrepreneur. Et ces punchlines destinées à brocarder les concurrents fonctionnent ! Faire preuve d’humilité : Se confondre en excuses ? Très peu pour Xavier Niel, qui préfère anticiper. Sur plusieurs chaînes de télé françaises, il n’hésite pas à parler de « catastrophe » quand on l’interroge sur le plantage des réservations de son site ou l’impossibilité de joindre un téléconseiller. À la radio, avant même d’être mis en difficulté sur ce sujet, il prenait les devants en reconnaissant d’emblée qu’il n’avait pas « tenu sa promesse », car des abonnements n’avaient pas été souscrits en raison des dysfonctionnements techniques. Susciter le débat de société : Xavier Niel a l’habitude de recourir au débat de société. Comment ? En faisant appel au sacro-saint « pouvoir d’achat » des citoyens. On se rappellera sa bataille pour obtenir la quatrième licence mobile. Son coup de génie aura été d’en faire un sujet d’intérêt général auprès des Français. Miser sur l’émotion : À l’instar des grand-messes d’Apple, Niel mise sur les grands shows de lancement de Free et appuie sur l’émotion, avec une voix serrée et des trémolos. On peut se poser la question de la sincérité… Trac, fatigue ou coup de communication ? À chaque fois, cela semble faire mouche dans la presse ! ● Elisa Brevet Une bête au paradis Un roman incroyable signé Cécile Coulon. Coup de cœur de cette rentrée littéraire, Cécile conte l’histoire d’une lignée de femmes qui renoncent à leur vie pour une terre, celle de la ferme du Paradis, comme une malédiction qui s’abat sur la famille. Un conte intemporel, une tension qui ne cesse d’augmenter sous la forme d’un huis clos ! L’iconoclaste Journal d’un amour perdu « Maman est morte ce matin et c’est la première fois qu’elle me fait de la peine. » Pendant deux ans, EricEmmanuel Schmitt tente d’apprivoiser l’inacceptable : la disparition de sa mère. Ce journal raconte son devoir de bonheur : une longue lutte, acharnée et difficile, contre le chagrin. Un livre fort et lumineux ! Albin Michel Nous étions nés pour être heureux Lionel Duroy s’attaque à la famille, la sienne. Dans ce roman il questionne une rupture de vingt ans avec ses frères et sœurs qui n’ont pas accepté que leur enfance soit racontée et lisible par tous. Un texte de retrouvailles passionnant ! Éditions Julliard Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 49
Community L’actualité Beci en photo Be-Here, nouveau pôle d’activités économiques urbaines, implanté dans l’ancien bâtiment Byrrh, accueillait le 26 juin un Green afterwork. © Isopix Tout sourire : l’équipe Beci. Cinquième et dernière session du Smart Mobility Hub : une initiative destinée Beci a lancé fin juin, avec un groupe d’entreprises volontaires, l’initative Climate City Challenge. But : 30 projets pour réduire de 30 % les émissions de CO2 de Bruxelles d’ici 2030. Voir aussi notre rapport d’activité. © Reporters proposer des solutions de mobilité sur et autour du site de Tour & Taxis. © Reporters © Reporters Charles Peugeot, directeur général de DS Automobiles Belux, nous recevait le 25 juin au DS Store de Tour & Taxis pour un afterwork dédié à l’avenir de la voiture électrique. 50 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019
Community Il faisait (encore une fois) plein soleil sur la Garden Party de Beci, placée sous le thème « Best of Belgium », le 4 juillet dernier au Cercle de Lorraine. © Isopix Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 51
Community © Reporters Orateur du jour : Karel Verhoeven, rédacteur en chef du « Standaard ». À la fois épicerie fine et restaurant, le concept-store Gaster accueillait au mois de mai un Zinner Circle, pour les membres néerlandophones de Beci. De gauche à droite : Guy Vanhengel (Open VLD), Jan De Brabanter (Beci) et Cieltje Van Achter (N-VA). Une croisière à Bruxelles ? C’est possible ! C’était le 18 juin à bord du « Verdi », pour une promenade au fil du canal, organisée en partenariat avec Wallonie Belgique Tourisme. © Studio Dann 52 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019
Community Le Bruxelles des entrepreneurs Les bonnes adresses de Dominique Monami Première joueuse belge à avoir atteint le top 10 mondial (en 1998), médaillée de bronze aux JO 2000 à Sydney (en double, avec Els Callens), Dominique Monami met désormais ses nerfs d’acier au service des entreprises : elle est devenue coach mental. Et si ses racines sont à Verviers, elle a aussi son carnet d’adresses à Bruxelles, qu’elle a bien voulu partager avec nous. D ominique fait partie de ceux pour qui Bruxelles évoque avant tout la notion de double capitale : de Belgique et d’Europe. Elle l’associe à une ville cosmopolite où il fait bon vivre – et où elle fut l’organisatrice d’un tournoi international WTA, en partenariat avec la ville : le Brussels Open. « C’était une expérience incroyable ». Un lieu mythique : Il y a plein de quartiers pittoresques, mais la Grand-Place reste pour moi un lieu mythique. Chaque année, je viens participer au Mérite Sportif national et nous nous réunissons avec les membres du jury dans le bureau du bourgmestre. C’est à chaque fois aussi beau et saisissant ! Le resto incontournable : Les Larmes du Tigre. C’est de loin le meilleur restaurant thaïlandais de Belgique et c’est une véritable institution à Bruxelles. Pour un lunch, je vous conseille La Gazzetta. Et si vous voulez vraiment épater la galerie, je dirais le Comme chez soi, où j’ai eu l’occasion de faire des carbonnades à la « liégeoise », chez Pierre, pour une émission télé. Une journée shopping : Quand ma fille était petite, j’allais souvent chez Serneels (photo), où l’on trouve de magnifiques jouets. D.R. Et puis Marcolini, pour les délicieux chocolats ; les pâtisseries à se lécher les doigts chez Wittamer ; pour les chaussures, Fratelli Rossetti chez mon ami Pino, et puis toutes les petites boutiques du côté de Dansaert. J’aime bien aussi la Vaisselle au Kilo des Marolles, pour acheter un service sympa et pas trop cher ! Le lieu idéal où faire du sport : J’allais souvent m’entraîner à l’Aspria, mais courir dans le parc en plein air à côté du Palais royal, ce n’est pas mal non plus. Un souvenir : Il y a deux ans, j’ai gagné un repas pour deux personnes à la Tram Experience, où un chef étoilé cuisinait, tandis que nous faisions le tour de Bruxelles en tram. J’ai trouvé l’expérience unique ; c’est une manière très originale de découvrir Bruxelles, le soir, en dégustant un délicieux repas ! ● Elisa Brevet Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 53
Community DEMANDES D'ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION Ade Consulting SCRI, Avenue Louis Piérard 59 - 1140 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 73110 - Activités des agences de publicité 73200 - Études de marché et sondages d’opinion Del. : Descheemaeker Anita Agence Pridam SPRL, Avenue Louise 505 bte 17 - 1050 Bruxelles Del. : Nzavugambonyimana Bonaventure Ahmad Nasrallah PPE, Rue du Korenbeek 197 bte 19 - 1080 Bruxelles Del. : Nasrallah Ahmad AKKA Belgium SA, Avenue Jules Bordet 168 - 1140 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres Del. : Schidlowsky Maxime Alert Management Consultants SPRL, Eikelenbergstraat 20 - 1700 Dilbeek Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre Del. : Cornelis Livinus Alternative Technical Solutions SPRL, Avenue du Laerbeek 72c - 1090 Bruxelles Code Nace : 43211 - Travaux d’installation électrotechnique de bâtiment Del. : Meerschman Frédéric Altian SCS, Avenue Henri Liebrecht 74 bte 32 - 1090 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 85599 -Autres formes d’enseignement Del. : Deglain Christian Altimis Consulting SPRL, Zonienboslaan 20 - 3090 Overijse Code Nace : 64200 - Activités des sociétés holding 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Prezerowitz Raphaël 54 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 André Yinda PPE, Avenue albert 1er 29 - 6032 Mont-sur-Marchienne Del. : Yinda André Athanassopoulos Georges PPE, avenue Molière 510 - 1050 Bruxelles Code Nace : 55204 - Chambres d’hôtes 56101 - Restauration à service complet 56301 - Cafés et bars Del. : Athanassopoulos Georges Aux Armes de Bruxelles SPRL, Rue des Bouchers 13 - 1000 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet Del. : Kingsley Ignacio AX Compagny SPRL, Chaussée de Mons 1229 - 1070 Bruxelles Code Nace : 41201 - Construction générale de bâtiments résidentiels Del. : Axinte Cristinel Azelio Fulmini PPE, Chaussée d’Ixelles 202 - 1050 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats Del. : Fulmini Azelio Aztrix SA, Rue Groeselenberg 180 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62090 - Autres activités informatiques 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes Del. : Ribbens Karel Baptista Joao PPE, Avenue du Pois de Senteur 27 - 1020 Bruxelles Del. : Baptista Joao Batubenga Tshiadinabakulu PPE, Gaston Burssenslaan 39 - 2050 Anvers Del. : Batubenga Tshiadinabakulu Bayot Miny PPE, Rue Joseph Verhasselt 30 - 1083 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85599 - Autres formes d’enseignement 90031 - Création artistique, sauf activités de soutien Del. : Bayot Miny Bebyte SPRL, Avenue Oscar Van Goidtsnoven 45B - 1180 Bruxelles Code Nace : 58290 - Édition d’autres logiciels 62010 - Programmation informatique 62090 - Autres activités informatiques Del. : Vander Linden Patrick Benoit Beck consulting PPE, Rue des Chevaliers 14 - 1000 Bruxelles Del. : Beck Benoit Bernard Julemont Design SPRL, Avenue Kersbeek 308 - 1180 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Julémont Bernard Betuned SPRL, Rue des Deux Auvelais 13 - 5060 Sambreville Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78100 - Activités des agences de placement de maind’oeuvre Del. : Alleman Amélie Blaise Giris PPE, Avenue Louise 248 - 1050 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité Del. : Giris Blaise Blue Queen SCS, Avenue de Tervueren 320 bte 13 - 1150 Bruxelles Code Nace : 74300 - Traduction et interprétation 82110 - Services administratifs combinés de bureau 93299 - Autres activités récréatives et de loisirs n.c.a. Del. : Minner Nathalie Blue Trading Company SA, Avenue René Gobert 101 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion Del. : Szwarcburt Marcy Boon Dominique SPRL, Rue de la Croix de Pierre 15 bte 10 - 1060 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité Del. : Boon Dominique
Community Brigitte Lipschutz PPE, avenue Albert 176 - 1190 Bruxelles Del. : Lipschutz Brigitte BSMD Consulting SPRL, Quai des Ardennes 134 - 4031 Angleur Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Sulaj Idriz Buysse-Geraerts SNC, Stokerijstraat 17 - 2110 Wijnegem Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Buysse Pia Camará Iancuba PPE, Avenue des Croix de Guerre 221 bte 29 - 1120 Bruxelles Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d’autres produits spécifiques 49390 - Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a. Del. : Iancuba Camara Carion Consulting SPRL, Rue Henri Werrie 14 - 1090 Bruxelles Code Nace : 73200 - Études de marché et sondages d’opinion 82110 - Services administratifs combinés de bureau 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Carion Sebastien Caroline Bachot Coaching & Management (CBCM) SPRL, Rue de l’Hospice Communal 1 - 1170 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 85592 - Formation professionnelle Del. : Bachot Caroline Challenge 2 GROW - CG De Rore SCS, Rue des Déportés 6 bte a - 1480 Clabecq Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : De Rore Patrick Cols Nikita PPE, Rue Borrens 23 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Cols Nikita Connext SA, Rue Jean Paquot 15 - 1050 Brussel Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Wijnants Uschi Culture Kids SPRL, Brusselsesteenweg 624 - 3090 Overijse Code Nace : 85599 - Autres formes d’enseignement 93299 - Autres activités récréatives et de loisirs n.c.a. Del. : Croonenberghs Pascale Daro Nadine SPRL, Avenue Albertine 31 - 1330 Rixensart Code Nace : 74109 - Autres activités spécialisées de design Del. : Daro Nadine Defi Line SPRL, Avenue Paul Hymans 125 bte 8 - 1200 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion 82190 - Photocopie, préparation de documents et autres activités spécialisées de soutien de bureau Del. : Fiten Chantal Devcom-Media SPRL, Avenue des Volontaires 19 - 1160 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62090 - Autres activités informatiques Del. : Amri Yahya DSLX SPRL, Boulevard Auguste Reyers 31 - 1030 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres Del. : Lacroix Sébastien E.V.A. Electric & Security Systems SPRL, Boulevard Louis Schmidt 119 bte 3 - 1040 Bruxelles Code Nace : 43211 - Travaux d’installation électrotechnique de bâtiment 43320 - Travaux de menuiserie 43999 - Autres activités de construction spécialisées Del. : Aerts Vincent El Jaouhari Najia PPE, Rue Vandenboogaerde 71 - 1080 Bruxelles Code Nace : 20420 - Fabrication de parfums et de produits de toilette 47750 - Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé 47910 Commerce de détail par correspondance ou par Internet Del. : El Jaouhari Najia Ellissa Clean SCS SCS, Avenue de la Chasse 135 - 1040 Bruxelles Code Nace : 81210 - Nettoyage courant des bâtiments 81220 - Autres activités de nettoyage des bâtiments; nettoyage industriel 81290 - Autres activités de nettoyage Del. : Saidi Mohamed Erissare SPRL, Rue Jacques Bassem 80 - 1160 Bruxelles Code Nace : 46180 - Intermédiaires spécialisés dans le commerce d’autres produits spécifiques 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Poelemans Eric Ethiquable Benelux Fair Trade Fair Taste SCRL, Rue Chaudin 237 - 5300 Andenne Code Nace : 46211 - Commerce de gros de céréales et de semences 46360 - Commerce de gros de sucre, de chocolat et de confiserie 46370 - Commerce de gros de café, de thé, de cacao et d’épices Del. : Suberville Antoine Eurofiber SA, Belgicastraat 5 - 1930 Zaventem Code Nace : 61200 - Télécommunications sans fil 61900 - Autres activités de télécommunication Del. : Witdouck Hans Evimeria PPE, Avenue de l’Indépendance Belge 120 - 1081 Bruxelles Del. : Coussement Elaine Feedback ASBL, Waterpoel 94 - 1652 Beersel Del. : Defontaine Sylvie Finpay SCS, Rue de la Prospérité 51 - 1080 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication Del. : Taghla Leila Fouya Production SPRL, avenue Besme 107 - 1190 Bruxelles Code Nace : 68311 - Intermédiation en achat, vente et location de biens immobiliers pour compte de tiers Del. : Van Ausloos Laurent From Seed to Tree SPRL, Rue des Boers 95 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 55
Community gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Radermacher Françoise FX2R Management & Services SPRL, Jan Ruusbroecstraat 25 - 1601 Ruisbroek Code Nace : 66199 - Autres activités auxiliaires de services financiers n.c.a., hors assurance et caisses de retraite Del. : Fischer Yvon Gauthier Françoise PPE, Driesbos 51 - 1640 Sint-Genesius-Rode Code Nace : 47299 - Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé n.c.a. Del. : Gauthier Françoise Gendive Matteo Anthony PPE, Brusselssteenweg 345 - 9402 Ninove Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Gendive Matteo Anthony Gomez Junior PPE, Brusselsstraat 6 - 1760 Pamel Del. : Gomez Junior Greenfarmerz SPRL, Rue Pierre Decoster 96 bte 1 - 1190 Bruxelles Code Nace : 46211 - Commerce de gros de céréales et de semences 46214 - Commerce de gros d’autres produits agricoles 46220 - Commerce de gros de fleurs et de plantes Del. : Kaïd Nahim-Hassan Gringoire Dominique PPE, Rue Emile Feron 70 - 1060 Bruxelles Code Nace : 82110 - Services administratifs combinés de bureau Del. : Gringoire Dominique Hertz Nicolas PPE, Quai Fernand Demets 23 - 1070 Bruxelles Del. : Hertz Nicolas Hour, Day & Eternity SPRL, avenue Louise 523 - 1050 Bruxelles Del. : Gaye Grégory Image Plus SPRL, avenue des Volontaires 19 - 1160 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité Del. : Weichsel Ely Internove Europe SPRL, avenue Jules de Trooz 51 - 1050 Bruxelles Code Nace : 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Martin Frederic 56 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 IRIS-Hôpitaux ETSPU, Rue Dejoncker 46 - 1060 Bruxelles Code Nace : 84115 - Centres Publics d’Action Sociale (C.P.A.S.) 86109 - Autres activités hospitalières Del. : Wéry Etienne Jean Dopavogui PPE, Rue Berthelot 89 - 1190 Bruxelles Del. : Dopavogui Jean Foromo Kikunga Kapanga PPE, Rue Adolphe Willemyns 39 - 1070 Bruxelles Code Nace : 18130 - Activités de prépresse 70210 - Conseil en relations publiques et en communication Del. : Kikunga Justin Kinepolis Mega SA, Boulevard du Centenaire 20 - 1020 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet 56301 - Cafés et bars 90041 - Gestion de salles de théâtre, de concerts et similaires Del. : Sinéchal Alisson Konligo SPRL, Rue Dieudonné Lefèvre 17 - 1020 Bruxelles Code Nace : 31020 - Fabrication de meubles de cuisine 32400 - Fabrication de jeux et de jouets 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers Del. : Koumar Aushim Laura Vigot PPE, avenue Brugmann 147 - 1190 Bruxelles Del. : Vigot Laura Laurence Dierick PPE, Rue de l’Arbre Bénit 9 - 1050 Bruxelles Del. : Dierick Laurence Le frigo PPE, Rue Walthère Jamar 107 - 4430 Ans Del. : Cooper Eric Lejeune Xavier PPE, avenue Dailly 51 bte 3 - 1030 Bruxelles Code Nace : 74202 - Activités des photographes de presse 74209 - Autres activités photographiques Del. : Lejeune Xavier Lesent Catherine PPE, Rue du Roseau 19 - 1180 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 78100 - Activités des agences de placement de main-d’oeuvre 82190 - Photocopie, préparation de documents et autres activités spécialisées de soutien de bureau Del. : Lesent Catherine M Concept (Maisons Clothes) SA, avenue des Volontaires 19 - 1160 Bruxelles Code Nace : 18130 - Prepress- en premediadiensten - Activités de prépresse 73110 - Reclamebureaus - Activités des agences de publicité Del. : Carette Philippe-Antoine Marguerite Cleenewerck de Crayencour PPE, avenue du Couronnement 113 - 1200 Bruxelles Del. : de Crayencour Marguerite Mario Ricardo Ruscitto PPE, avenue de Tervueren 66 bte A13 - 1040 Bruxelles Del. : Ruscitto Mario Mobly SA, Posthofbrug 6-8 - 2600 Berchem Code Nace : 66220 - Activités des agents et courtiers d’assurances 66290 - Autres activités auxiliaires d’assurance et de caisses de retraite 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Nollet Gerrit Moctezuma SPRL, Buitenland 23 - 2880 Bornem Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : De Ceuster Lisa Moulaert Patrick PPE, avenue Fond’Roy 147 - 1180 Bruxelles Del. : Moulaert Patrick Nestore SPRL, Parvis Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 52100 - Entreposage et stockage, y compris frigorifique 68203 - Location et exploitation de biens immobiliers non résidentiels propres ou loués, sauf terrains Del. : De Bassompierre Thomas Nouvelle Terre PPE, avenue Air Marshal Coningham 5 bte 9 - 1000 Bruxelles Del. : Gilmont Nathalie Omrani Feyrouze PPE, avenue de Cortenbergh 66 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats Del. : Omrani Feyrouze
Community Osmozing SPRL, Rue de Genval 33 - 1331 Rosières Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle Del. : Verhaeghe de Naeyer Jean-Louis Pangea Worldwide PPE, Rond-point Robert Schuman 2 - 4 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Shah Murtaza Pavupapri SPRL, avenue Armand Scheitler 58 - 1150 Bruxelles Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité Del. : Janssen Emmanuel Piron Marjorie PPE, avenue Georges Eekhoud 7 - 1030 Bruxelles Del. : Piron Marjorie Powerdale SA, avenue Herbert Hoover 233 - 1200 Bruxelles Code Nace : 47410 - Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé 62020 - Conseil informatique Del. : Van Paemel Geert Province de Luxembourg - Service Provincial du Tourisme AP, Quai de l’Ourthe 9 - 6980 La Rocheen-Ardenne Code Nace : 79901 - Services d’information touristique Del. : Denis Maryse Ramji Hamid PPE, Rue Scailquin 35 bte C10 - 1210 Bruxelles Code Nace : 46140 - Intermédiaires du commerce en machines, équipements industriels, navires et avions 46431 - Commerce de gros d’appareils électroménagers et audio-vidéo 47592 - Commerce de détail d’appareils d’éclairage en magasin spécialisé Del. : Ramji Hamid Rasu IT SPRL, Place du Champ de Mars 5 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique Del. : Chuttoo Prema Refundit SPRL, Square de Meeus 35 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes Del. : Tirosh Ziv Robert Banziziki Muhire PPE, Rue Général Thys 18 - 1050 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 62030 - Gestion d’installations informatiques Del. : Banziziki Muhire Robert Roger Dushimé PPE, Rue Eugène Toussaint 33 - 1083 Bruxelles Del. : Dushime Roger Ronald Litvine PPE, Avenue Molière 257 bte 1 - 1050 Bruxelles Del. : Litvine Ronald Roupin Catherine PPE, Eenenboomlaan 13 - 1932 SintStevens-Woluwe Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Roupin Catherine Safe Consulting Services SCS, Rue Belliard 157 - 1040 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63120 - Portails Internet Del. : Simba Bombeka Ornella Safran du Sud SPRL, Rue Ranson 54 - 1130 Bruxelles Code Nace : 46170 - Intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac Del. : Ouali Soufian Sarikaya Yavuz PPE, Rue des Tanneurs 60 A - 1000 Bruxelles Code Nace : 32121 - Travail du diamant 46110 - Intermédiaires du commerce en matières premières agricoles, animaux vivants, matières premières textiles et produits semifinis 46130 - Intermédiaires du commerce en bois et matériaux de construction Del. : Yavuz Sarikaya Seltec - 2unchain SPRL, Albert Woutersstraat 94 - 3012 Wilsele Code Nace : 58290 - Édition d’autres logiciels 62020 - Conseil informatique 73200 - Études de marché et sondages d’opinion Del. : Stevens Willem Shayp SA, Rue des Pères Blancs 4 - 1040 Bruxelles Code Nace : 26510 - Fabrication d’instruments et d’appareils de mesure, d’essai et de navigation 46520 - Commerce de gros de composants et d’équipements électroniques et de télécommunication Del. : de Hemptinne Grégoire Sine Metu SPRL, Rue de l’Union 46 - 1210 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Berger Pierre SMT Africa SA, Avenue Arnaud Fraiteur 15-23 - 1050 Bruxelles Code Nace : 45111 - Commerce de gros d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers ( = 3,5 tonnes ) Del. : Barioz Jérôme Socialsky SPRL, Mechelsesteenweg 455 - 1950 Kraainem Code Nace : 73110 - Activités des agences de publicité 73120 - Régie publicitaire de médias Del. : Havaux Jérôme Spreds SA, Place Sainte-Gudule 5 - 1000 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique 64999 - Autres activités des services financiers Del. : de Radzitzky Charles-Albert Steffie Pardaens PPE, avenue Montjoie 62 - 1180 Bruxelles Del. : Pardaens Steffie Theisman Laura PPE, avenue Dr. Decroly 3 - 1180 Bruxelles Code Nace : 71112 - Activités d’architecture d’intérieur Del. : Theisman Laura Trading in Commodities SPRL, Kaudenaardestraat 151 - 1700 Dilbeek Code Nace : 46150 - Intermédiaires du commerce en meubles, articles de ménage et quincaillerie 46160 - Intermédiaires du commerce en textiles, habillement, fourrures, chaussures et articles en cuir 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers Del. : Butt Raza Tryphene Billot PPE, avenue Raymond Foucart 23 - 1030 Bruxelles Code Nace : Del. : Billot Tryphene Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 57
Community uLaw SPRL, Chaussée de la Hulpe 185 - 1170 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats Del. : Gillot Xavier Van den Hove d’Ertsenryck Gaëtan PPE, Oaselaan 3 - 3090 Overijse Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 85592 - Formation professionnelle Del. : van den Hove d’Ertsenryck Gaëtan Vicitra SPRL, avenue Louise 200 - 1050 Bruxelles Code Nace : 85510 - Enseignement de disciplines sportives et d’activités de loisirs 86909 - Autres activités pour la santé humaine n.c.a. 96040 - Entretien corporel Del. : Beuvain Marc VX Consulting SPRL, Rue de la Tourelle 70 - 1040 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Del. : Brimont Olivier Welkin and Meraki SPRL, avenue des Arts 6 - 1210 Bruxelles Code Nace : 81100 - Activités combinées de soutien lié aux bâtiments 82110 - Services administratifs combinés de bureau 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. Del. : Brossé Alain Womenpreneur ASBL, avenue Louise 366 - 1050 Bruxelles Del. : Afouaiz Sana Yannick Crémer PPE, avenue du Globe 29 bte 81 - 1190 Bruxelles Del. : Crémer Yannick Yannick Kornwolf PPE, Chaussée de Boondael 92 - 1050 Bruxelles Del. : Kornwolf Yannick Zerrouk Mohamed PPE, Rue Jean Van Volsem 57 - 1050 Bruxelles Del. : Zerrouk Mohamed Zone d’influence PPE, Rue Major René Dubreucq 29 - 1050 Bruxelles Del. : Lucu Sebastien INDEX DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS CITÉES DANS CE NUMÉRO Oracle Belgique Police fédérale PWC Acerta Actiris AG Real Estate Arcadis Aspria Audi Brussels Bagel Corner Baticrea Be-Here Belfius Brico Brussels Ceremony Brussels Exclusive Label Bruxelles Environment Bruxelles Mobilité Bruxelles Propreté Burger King Carrefour Express Cash Converters Cercle de Lorraine CESRBC CO2logic Comme chez soi Copenhagenize Design Corden Pharma Credendo D'Ieteren Auto Data Translations De Lijn Delhaize Fresh Atelier Delhaize Dhaxley Translations DHL Dietplus DiversiCom Domino’s Pizza 8-13 ; 32 8-13 34 28-31 53 16 45-46 8-13 50-52 8-13 45-46 4-5 28-31 21 21 43-44 45-46 45-46 45-46 4-5 ; 50-52 21 ; 40 33 53 22-26 42 4-5 22-26 8-13 22-26 45-46 8-13 8-13 14 45-46 43-44 45-46 58 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019 DS Automobiles Belux Ecole 42 Engel & Völkers Enterprise Europe Network Espaces-Mobilités Exellys Exki Facebook FEB Fédération Belge de la Franchise Fédération Belge du Stationnement Fevia Fratelli Rossetti Free Gaster Gazzetta, La Girleek Google IBM Ineos ING ITS.be JobYourself KBC KBC Brussels Lab Box Larmes du Tigre, Les Leonidas Lexlitis Brussels Maestromobile Marcolini McDonald’s Micropole Belgium Office Cantonal des Transports Publics 50-52 49 45-46 16 18-19 4-5 45-46 6 1 45-46 28-31 8-13 53 49 50-52 53 15 21 6 42 45-46 22-26 8-13 8-13 45-46 22-26 53 45-46 47-48 18-19 53 45-46 22-26 35 Pfizer Polo Quick Roularta Salesforce Sarolea Schmidt Hammer Lassen Seed Factory Serneels Shift, The SNCB Sodexo Benelux Sofitel Solvay Spar Stib TEC Touring Transports et Mobilités Mulhouse Treenity Solutions Troc.com Uber Ubiqus ULB Union des Villes et Communes Wallonnes UWE Vaisselle au Kilo, La Velopakk Voka WTA 8-13 43-44 43-44 28-31 6 45-46 6 6 42 42 6 53 8-13 22-26 33 28-31 22-26 ; 42 ; 43-44 45-46 21 ; 22-26 ; 43-44 22-26 14 35 4-5 45-46 21 8-13 43-44 41 1 53 4-5 ; 38 1 Wallonie Belgique Tourisme 50-52 Wittamer 53 53
Agenda 03.10 STRATÉGIE & GESTION 04.10 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles 08.11 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles 06.12 Tour d’horizon des subsides à Bruxelles MANAGEMENT & RH, PERSONAL IMPROVEMENT 13.09 Busy is the new stupid VENTE, MARKETING & COMMUNICATION 12, 19 & 26.09 Digital lunch – powered by Telenet business 12.09 Visual Storytelling : l’image comme vecteur de communication 19.09 Visual facilitation : abordez visuellement les sujets de vos meetings 19.09 Social media strategie** 24.09 E-mailmarketing** 26.09 Google my business: maak je vindbaar voor je (potentiële) klanten!** 01 & 23.10 Social selling : l’efficacité de la prospection 01.10 Social media advertising (Facebook, LinkedIn, Instagram)** Digital lunch powered by Telenet business 03.10 Google optimalisaties (SEO & SEA)** 08.10 Netwerk slimmer met LinkedIn!** 10.10 Instagram** 21.10 Smartphone film academy** 22.10 Social media strategie** 24.10 Google my business: maak je vindbaar voor je (potentiële) klanten!** 24.10 Réussir son projet CRM en 5 étapes 12 & 26.11 Social selling : l’efficacité de la prospection 17.12 Social selling : l’efficacité de la prospection ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be FORMATIONS SUR MESURE Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contacteznous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous form. ➜ Caroline Coutelier +32 2 643 78 13 – cco@beci.be LÉGISLATION SOCIALE 19.09 Les sociétés de management : intérêts, risques et impact du nouveau Code des Sociétés 23.09 Occupation de travailleurs noneuropéens : comment s’adapter au « permis unique » et aux nouvelles règles régionales ? 26.09 Statut et contrat de travail dans le secteur public – cycle de 3 formations : l’engagement des agents contractuels et statutaires 03.10 Statut et contrat de travail dans le secteur public – cycle de 3 formations : les obligations des parties et la flexibilité 04.10 Les vendredis de l’actualité sociale 11.10 Statut et contrat de travail dans le secteur public – cycle de 3 formations : le régime disciplinaire et la rupture de la relation de travail 14.10 Inspection sociale : doit-on en avoir peur ? 18.10 Actualités « compensation & benefits » 22.10 Élections sociales 2020 et mise en place des organes sociaux 22.10 Élections sociales 2020 : tout savoir sur le processus électoral 14.11 Actualités de droit social dans la fonction publique ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Bruxelles Métropole - septembre 2019 ❙ 59
Agenda DROIT COMMERCIAL 04.10 Le bail commercial : nouveautés et conseils ➜ Alexis Bley +32 2 563 68 58 – ab@beci.be MÉDIATION JURIDIQUE 26.09 au 21.02.2020 Cycle de formation de base et spécifique à la médiation civile et commerciale ➜ bMediation +32 2 643 78 47 – info@bmediation.eu 10, 17 & 24.09 Beci Welcome Lunch 11, 18 & 25.09 Beci Welcome Breakfast 16.09 Soirée découverte du Théâtre National 17.09 Seminar: Cultuurverschillen in Zakendoen België – Nederland** 01.10 Beci Welcome Lunch 02, 09, 16, 23 & 30.10 Inscrivez-vous à une ou plusieurs formations et bénéficiez des subsides la formation Région Bruxelloise: 50% de subsides: (investissement min. = 1.000 €) **En néerlandais uniquement Retrouvez notre agenda complet sur www.beci.be 18.09 Netwerk- en inspiratiesessie met Sligro België en Aqualiner** 30.09 au 04.10 Mission économique : Dubaï 18.10 B2B meeting avec des agents commerciaux en France ➜ Beci’s International Department +32 2 210 01 77 - jpm@beci.be Beci Welcome Breakfast 06, 13, 20 & 27.11 Beci Welcome Breakfast 04, 11 & 18.12 Beci Welcome Breakfast ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be 60 ❙ Bruxelles Métropole - septembre 2019
Entreprises et transmission > 3 entreprises à remettre Conception et production de films 3D CA : < 1 Mo € 1 à 10 employés Distribution d’alcools et spiritueux CA : 20 à 30 Mo € 10 à 20 employés Entreprise active dans le secteur de la construction CA : 10 à 20 Mo € 40 à 50 employés > Pour un client repreneur, le Hub Transmission recherche Entreprise active dans le secteur alimentaire (matières premières, ingrédients, produits finis) ou le trading international Bruxelles, Wallonie, Flandre Valeur d’acquisition : à discuter Le Hub Transmission de BECI, première organisation de la Région Bruxelles Capitale en cession/acquisition d’entreprises, publie ses nouvelles offres. Vous souhaitez céder votre entreprise, en partie ou totalement ? Vous êtes intéressé(e) par l'une de ces entreprises ou connaissez une société à reprendre dans l'un de ces secteurs? Le Hub Transmission de Beci vous accompagne dans votre projet de cession ou d’acquisition. Salima Serouane + 32 2 643 78 49 • Erick Thiry +32 2 643 78 36 • transmission@beci.be
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