N°1 - janvier 2015 le magazine des entreprises bruxelloises Baromètre BECI : l’avis des entreprises Pour ou contre les pneus hiver obligatoires ? Mark Dirckx, Cofely Fabricom : « Nous ne sommes pas très sexy, mais nos projets, on en parle ! » Spécial Top des entreprises bruxelloises
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EDITO Un magazine pour toutes les entreprises bruxelloises Vous tenez en main le premier numéro de Bruxelles métropole, le nouveau magazine des entreprises bruxelloises, publié par BECI. Un magazine économique écrit par les entreprises, pour toutes les entreprises bruxelloises. La nuance est importante : BECI n’est pas seulement une chambre de commerce au service de ses membres ; elle est aussi une organisation patronale qui a pour vocation de défendre les intérêts de toutes les entreprises, tous secteurs confondus. BECI se doit de les informer et de faire valoir leur avis. C’est pourquoi nous avons décidé de leur adresser désormais, à toutes, notre magazine – outre la tournée des lieux de décision bruxellois où Bruxelles métropole est également distribué : parlements, ministères, administrations communales, etc. Plus que jamais, à travers notre revue – votre revue – nous voulons animer le débat. Il nous fallait pour cela forger un nouvel outil. À nouveau magazine, nouveau titre, à l’identité bruxelloise affirmée. Parce que nous aimons Bruxelles. Parce que nous sommes Bruxelles. Et parce que Bruxelles est une marque forte, une capitale économique et politique mondialement connue : le site américain Brand Channel a évalué sa valeur commerciale à 456 milliards de dollars – bien davantage que la Flandre, la Wallonie ou la Belgique ! Quelle meilleure enseigne pouvions-nous trouver pour contribuer, à notre niveau, à la renommée internationale de Bruxelles et de ses entreprises ? Bruxelles métropole est aussi Brussel metropool : nos deux titres se rapprochent en français et en néerlandais, pour mieux exprimer notre identité unique, bruxelloise et bilingue. Bruxelles métropole, c’est enfin le rappel de la dimension métropolitaine qui caractérise les grandes villes et leurs bassins économiques. Comme Anvers, comme Lille, nos voisines, Bruxelles est au cœur d’un modèle de collaboration qui rayonne sur une vaste région et qui fait sa prospérité. Un modèle que nous nous sommes engagés à promouvoir. Au-delà du titre, Bruxelles métropole est un magazine dont nous avons repensé fondamentalement la maquette, la structure et les contenus pour mieux répondre aux intérêts et aux préoccupations des entreprises bruxelloises. Je vous invite à le découvrir, et je souhaite longue vie à Bruxelles métropole. Bonne lecture. Thierry Willemarck, Président de BECI
SOMMAIRE Think Tank 5 6 8 CHAMBRE DE COMMERCE & Place à Bruxelles métropole ! Speaker’s Corner : l’actualité économique et politique d’un autre œil Charles Picqué, bourgmestre de Saint-Gilles 10 Pour ou contre les pneus hiver obligatoires ? 11 Fiche réforme de l’Etat : les titres-services International 12 Le futur passera bien par l’Iran 14 Internationalisation : des soutiens à foison 15 Bénédicte Wilders à la tête de Bruxelles Invest & Export Topic : le top des entreprises bruxelloises 16 Baromètre politique : l’avis des entreprises bruxelloises 19 Baromètre conjoncturel de Bruxelles 23 Introduction aux classements 24 Top 100 par chiffre d’affaires 25 Cofely Fabricom : place à ceux qui font 26 Worldline : se mettre à la place du consommateur 28 Top 100 par bénéfice net 29 SITA : « Des métiers de proximité chez un employeur de la diversité » 32 Top 50 par croissance du chiffre d’affaires 33 CIT Blaton : tradition familiale et vision à long terme 34 Top 50 par effectifs 35 Top 50 des contributeurs Entreprendre 36 Start’Hub Night : une nuit au cirque 37 Self-employed corner 38 BECI dynamise ses formations Community 40 News 42 Conseil resto : Oriento 43 Impression of a Brit 44 Agenda 48 Demandes d’admission Le mois prochain Office où vont les bureaux ? dossier PME Le mois prochain Mai Editeur responsable Olivier Willocx – owillocx@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Rédaction Media Coordinator Production Maquette Isabelle André Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles métropole/Brussel metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 cm@beci.be Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles Métropole N° 1 Janvier 2015 N° 00 Janvier 2015 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2
THINK TANK Entreprendre a changé : place à Bruxelles métropole En 2015, le magazine de BECI change d’époque : nouveau titre, nouveau format, nouvelle maquette, nouveau programme rédactionnel… Emmanuel Robert, rédacteur en chef, explique les différents aspects de cette réforme. Pourquoi fallait-il un nouveau magazine ? BECI éprouvait depuis un certain temps le besoin de réformer sa revue Entreprendre, qui ne remplissait plus de manière optimale son rôle d’outil de communication. Nous voulions tout à la fois moderniser la maquette, revoir les contenus et le modèle de distribution. Nous avons entamé la réflexion fin 2013 et, de fil en aiguille, les changements ont pris une telle ampleur qu’il ne s’agissait plus de la même revue. Nous avons donc décidé d’aller jusqu’au bout, en lui donnant une nouvelle identité, avec un nouveau titre – comme l’explique par ailleurs notre président. Qu’est-ce qui change ? Tout, ou presque ! Ce que remarqueront d’abord les lecteurs habituels d’Entreprendre, c’est l’aspect du magazine. Le format est un peu plus grand : une dizaine de millimètres de plus en largeur, une quinzaine en hauteur, tout en conservant les proportions d’un A4. Ça n’a l’air de rien, mais cela représente une augmentation de 10 % de surface par page, ce qui offre un confort de lecture nettement meilleur. La nouvelle maquette participe au même effort de lisibilité, avec une typographie sans empattements et une place maximale accordée aux illustrations. Nous avons aussi introduit de nouveaux éléments d’animation – des petits personnages qui apparaîtront au gré des pages – et nous avons donné une identité graphique propre à certaines rubriques, notamment aux chroniques de Jean Blavier et de Michel Geyer, qui font un clin d’œil aux journaux. Enfin, nous avons opté pour une nouvelle reliure, en dos carré agrafé, qui donne au magazine un plus bel aspect fini. Comment les contenus sont-ils structurés ? Les lecteurs habituels retrouveront à-peu-près la même structure qu’auparavant, mais avec des sections mieux identifiées. Il y en a cinq, caractérisée chacune par une couleur. D’abord le Think Tank, qui est le lieu des débats et des idées : interviews, chroniques, sujets de politique bruxelloise, etc. Ensuite l’international, puis le Topic – le dossier thématique du mois. La section suivante a été baptisée Entreprendre, pour conserver un lien avec notre ancien titre. Elle correspond à l’ancienne section Entreprendre au quotidien : outils, pratiques d’entreprise, mais aussi l’article « starter » mensuel. Enfin, le magazine se clôt avec la section Community, qui est celle de nos membres : agenda, photos d’événements BECI, demandes d’admission et une rubrique News qui accorde davantage de place aux nouvelles de nos membres – nous attendons leurs communiqués ! C’est aussi dans la section Community que l’on retrouvera les articles à caractère plus ludique, tel le « conseil resto ». Emmanuel Robert Mais sur le fond, quoi de neuf ? Nous avons déjà introduit de nouvelles rubriques depuis le mois de septembre, notamment la page Pour ou contre et le Self-employed corner. Mais le principal changement en 2015 concerne les dossiers. Nous avons conservé certaines thématiques, comme la durabilité ou la mobilité. Par contre, nous nous sommes affranchis d’autres sujets récurrents, par exemple l’automobile ou le facility management, au profit de nouveaux thèmes où nous pouvons apporter une réflexion originale. Ainsi la silver economy que nous aborderons en mars, ou la sécurité en décembre. Ce numéro « Top des entreprises » est aussi une première. Cela ne signifie pas que l’on ne parlera plus de facility management, mais le sujet sera traité à travers d’autres thématiques – comme l’automobile à travers la mobilité. Enfin, ce premier numéro n’est pas le point final du projet ; c’est un point de départ. Le projet continuera à évoluer, et nous réfléchissons déjà à de nouvelles rubriques. Faut-il encore un magazine « papier » au 21e siècle ? Absolument ! À court ou moyen terme, nous sommes d’avis que le média papier garde sa valeur – en combinaison avec nos médias électroniques, notre site web et nos newsletters. Alors que d’autres désinvestissent, BECI a choisi d’investir dans son magazine avec un tirage augmenté, un format agrandi, une maquette modernisée, une finition améliorée… Et j’en suis particulièrement heureux ! ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 5
SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE 2015, ON EFFACE ET ON RECOMMENCE ? Dressons ensemble la liste de nos bonnes résolutions 2015. Peu importe qu’in fine on s’y tienne ou pas. Les promesses que l’on se fait à l’aube d’une nouvelle année sont comme les régimes de printemps : le but n’est pas tant de s’y tenir que de participer au mouvement. | Michel Geyer La première de nos résolutions sera donc de n’en vouloir à personne. Ni aux organisations syndicales qui nous ont coincés à la maison fin 2014. Ni même un petit mot sur les policiers qui ont organisés des contrôles bloquant les circulation le lendemain d’une grève nationale, et cela pour protester contre le résultat d’une action en justice qu’ils ont eux-même initiée. On n’en voudra pas non plus aux économistes qui remettent en questions tous les calculs sur le coût réel de plusieurs journées de grève. Finalement, dans le doute, mieux vaut estimer que bloquer un pays, frustrer de motivés travailleurs (on ose le mot), ralentir l’économie… bref, que tout cela ne coûte rien. Autre promesse : se déplacer autrement. Moins cher et plus écolo. Fini la voiture pour les petits trajets. Juré-craché, on sera aussi durables que des bobos de Flagey. Certes, le métro, on l’a testé pendant nos années à l’école secondaire et le verdict est sans appel : il passe trop loin de la maison. Quant au vélo, notre rue est en pente, ce qui complique le démarrage. Non, notre mode de déplacement de 2015 ce sera soit le taxi, soit Uber. Interdiction de dire qu’il est incohérent d’utiliser l’un et l’autre. Après tout, Pascal Smet a eu le droit – lui – de défendre le système de « co-voiturage » (hum, hum) avant de purement et simplement déposer plainte contre celui-ci. Alors, pourquoi pas nous ? D’ailleurs, en 2015, on se comportera comme des politiques. Après tout, nos chers élus ne cessent de jurer être « comme tout le monde ». Eh bien nous, nous serons comme eux. Sans le chauffeur évidemment (puisqu’on vous dit qu’on prendra Uber ou le taxi). Mais avec ces petits plaisirs qu’ils 6 BECI - Brussels Business - janvier 2015 CORNER Devinette : sommes-nous 1. place De Brouckère ?, 2. sur la Rambla ?, 3. sur Time Square ? s’offrent allègrement quand ils sont chez eux ; entendez, quand ils quittent la scène régionale pour retourner dans leurs fiefs communaux. Pour nos entreprises, on va par exemple organiser le déficit comme ils organisent celui qui permet à leurs communes de se mettre sous tutelle régionale. À l’heure des budgets communaux, on a constaté qu’une quinzaine de communes bruxelloises sur dix-neuf avaient opté pour cette formule. Une véritable formule magique, qui permet de bénéficier d’un financement complémentaire. On vous laisse deviner qui alimente cette manne céleste… Sachons occuper les touristes Dans nos rêves les plus fous, la Monnaie ou la Bibliothèque Royale seront refinancées, puisqu’après tout elles ont également les moyens d’être déficitaires. Ce qui permettrait d’attirer à Bruxelles des touristes dont on nous dit que, sans création d’un nouveau Musée d’Art Machin, ils ne savent pas trop quoi faire. À propos de ces mêmes touristes, on leur souhaite d’apporter dans leurs bagages des solutions pour une réelle – on n’ose plus dire « meilleure » – circulation routière. Est-ce le test de mise en sens unique des boulevards Max et Jacqmain ? L’idée de créer un vaste piétonnier dans le centre ? La simple activité économique liée aux courses de fin d’année ? Le mois de décembre a vu d’interminables bouchons entre les gares du Nord et du Midi. Jusqu’à deux heures pour un trajet de moins de 5 km. De quoi faire fuir n’importe quel être de bon sens. Or, Bruxelles n’a de cesse de se comparer à Barcelone ou New-York quand elle rêve et défend ses projets de réaménagements. Libre à elle, mais on aimerait simplement qu’elle s’inspire vraiment de ce qui fonctionne bien. Toutefois pas de panique : on rêve. Et de toute manière, les bonnes résolutions sont faites pour ne pas s’y tenir, non ? ●
SPEAKER’S LE MOIS ECONOMIQUE 2014, “ANNUS HORRIBILIS” La Belgique est une conférence diplomatique permanente où nous devons trouver le bon équilibre entre notre « ça », notre « moi » et notre « surmoi » | Jean Blavier Annus horribilis : le dernier usage médiatisé de l’expression remonte à 1992, lorsque la Reine d’Angleterre a dû gérer la dislocation du couple de son fils cadet, Andrew. Une dislocation étalée en lettres grandes comme ça dans tous les tabloïds d’outre-Manche. Hélas, comme les trains, un événement horribilis peut en cacher un autre. De fait, il n’a pas fallu de longs mois pour que la princesse Anne, deuxième dans l’ordre d’accession au Trône, se sépare d’avec son mari Mark pour (re)convoler en justes noces dans un de ces patelins d’Écosse où on signe un contrat de mariage comme vous signez le récépissé du colis que vous livre bPost. Mais qui aurait pu imaginer que deux trains horribilis eussent pu en cacher un troisième, en l’occurence l’incendie du château de Windsor ? Là, les paparazzi en ont témoigné, on a vu pour la première fois apparaître de petites fissures dans le masque de la souveraine. Une souveraine qui était à mille lieues de concevoir qu’elle vivrait en 1997 une année epouvantabilis avec la mort de la princesse Diana. Et nous ? Dépêchons-nous d’oublier 2014, notre annus horribilis. Il n’y a que les niais et les autothérapeutes optimistes pour dire : « Ne noircissez pas tout, il y des choses qui marchent, après la pluie le beau temps, etc. » Soyons pragmatiques. Si, pour Nietzche, la philosophie peut aider à transformer l’adversité en énergie positive, le dirigeant d’entreprise qui a travaillé pour l’État et qui attend son argent de mois en mois voit surtout s’accumuler l’énergie négative. Comme c’est un homme du monde, il se retient. Mais on peut imaginer que, la nuit, il rêve de sortir l’Opinel qu’il a toujours en poche pour graver sur le front de son débiteur le montant qui lui est dû, intérêts compris. Que dire alors de celui qui a monté un partenariat privé-public qui devait aboutir au premier semestre de l’annus horribilis 2014 et qui n’aboutit toujours pas ? On l’aurait pardonné s’il avait balancé tous ses dossiers dans le canal quand on lui a dit que « ça traîne parce que la commune est en retard ». Ce qui revient à dire qu’on est en retard parce qu’on est en retard. On comprend que soit tombé dans une hébétude fataliste celui qui avait conservé du cash dans sa société et qui, pour éviter de payer 25 % au lieu de 10 sur les boni de liquidation, avait décidé de se saborder, la rage au cœur et le pied sur l’accélérateur pour parvenir à tout régler pendant la période transitoire. Laquelle est prolongée à partir de dorénavant et jusque désormais. Faut-il parler de la valse à trois régions sur le thème du bonus logement, de la suppression du bonus pension tant vanté précédemment, de la énième modification de la fiscalité sur l’épargne pension et la rénovation... Stop ! Au boulot Tout ceci est déstructurant alors que nous avons besoin de structures ; chaotique alors que nous avons besoin de sérénité. On assiste en permanence à un bouillonnement de mesures dont certaines passent en quelques jours du statut de décision à celui de ballon d’essai. Dans le genre, l’innovation la plus 19e – on y renifle du Zola –, c’est la taxe wallonne sur l’outillage. Mais il semble qu’elle ait déjà été remisée à l’entrepôt d’où elle n’eût jamais dû sortir. On ne compte plus les chassés-croisés où virevoltent idées, suggestions et propositions, le tout par voie de communiqués de presse auxquels la partie incriminée se doit de réagir. Cette inflation communicationnelle donne l’impression que c’est là, dans ce bouillonnement, que se situe le pouvoir. Et non à la rue de la Loi, à la place des Martyrs, à la rue Ducale, à l’Elysette ou à Eupen. Karel De Gucht était en plein dans le mille quand il a dit que « la Belgique est une conférence diplomatique permanente ». Et c’est dans décor que vous, moi, les commerçants, les indépendants, les titulaires de professions libérales, les patrons de PME, les administrateurs de sociétés, le middle management et les cadres dirigeants, nous devons trouver le bon équilibre entre notre « ça » (notre énergie vitale), notre « moi » (notre adaptation à la réalité) et notre « surmoi » (notre conception de l’éthique). Au boulot..● Team building, séminaire d’entreprise, formation de cadres ? CORNER Inter Wine & Dine anime les dégustations de vin pour votre entreprise. www.interwd.be
Le Parvis, où bat le cœur de Saint-Gilles : commune en voie d’embourgeoisement ? « Procès stupide », répond le bourgmestre. THINK TANK - HOMMES ET FEMMES DE POUVOIR Charles Picqué : « Saint-Gilles se porte bien mieux qu’avant » On écouterait Charles Picqué pendant des heures. Non seulement parce qu’il a l’art de conter, mais aussi parce que sa culture politique encyclopédique lui permet les mises en perspectives les plus intéressantes. Exercice difficile donc de n’interviewer que le bourgmestre de Saint-Gilles quand votre interlocuteur est le grand architecte de la RBC telle qu’on la connaît aujourd’hui. Propos recueillis par Didier Dekeyser Bruxelles métropole : Saint-Gilles a changé : de commune populaire elle est devenue aussi « branchée » qu’Ixelles. Se porte-t-elle mieux qu’avant financièrement parlant ? Charles Picqué : Saint-Gilles se porte bien mieux qu’avant. Autrefois parmi les plus pauvres, la commune a vu ses recettes fiscales générées par les revenus de ses habitants augmenter de 17 % en 5 ans, alors que la moyenne régionale est négative. Cependant, elle reste fragile car il s’agit de la commune qui « consomme » le plus par habitant en termes de police et d’actions sociales. En outre, elle n’a pas les mêmes ressources fiscales que d’autres communes car, si elle accueille de nombreux bureaux, beaucoup sont des mainmortes (la gare du midi, diverses administrations, la prison, etc.). Il y a donc redressement spectaculaire d’un côté mais peu de prise sur la pérennité des ressources de l’autre. Or, nous rencontrons ici les mêmes problématiques que le centre ville dont Saint-Gilles est, finalement, le prolongement. D’aucuns vous reprochent de favoriser la « gentrification » de votre commune, regrettant, semble-t-il, le temps où des quartiers regroupaient des classes très populaires… C’est un procès stupide, qui procède d’une 8 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 vision pittoresque et revisitée d’un passé pourtant peu idyllique. Et cela néglige complètement le fait qu’une grande ville est emportée naturellement dans une dynamique du changement permanent. Que souhaitent ces détracteurs idéologues ? Que l’on enferme les pauvres dans des quartiers réservés ou préservés ? Là serait la véritable exclusion. Le brassage social est une richesse. Ainsi, l’arrivée d’une autre catégorie de population s’accompagne souvent de nouvelles demandes qui peuvent mener à une requalification de l’offre scolaire, à une revalorisation de l’espace et des équipements publics, etc. Elle procure aussi des recettes fiscales nouvelles qui peuvent être affectées aux plus démunis et faciliter précisément une mixité sociale harmonieuse. C’est ce qui permet, par exemple, de proposer plus de 800 logements (!) de notre Régie foncière communale à des loyers très modérés, en plus des logements sociaux. J’ajoute que, s’il y a eu une mutation de population, SaintGilles reste une des communes du Royaume qui consacre le plus de dépense sociale par habitant. À ceux qui crient au complot de la gentrification, je dirais volontiers de venir flâner chez nous pour percevoir et comprendre la plus-value sociale créée par la variété de notre population. D’ailleurs je dirais que Saint-Gilles n’est pas branchée mais vivante, tout simplement. Vous parlez de consommation de budget en termes de police. Pourquoi est-elle élevée à SaintGilles? Une part de notre usage de la police est une charge. Nous devons en effet mobiliser nos agents s’il y a une manifestation, même sans lien avec la commune, par exemple lors
THINK TANK de sommets européens, ou encore lorsqu’on participe aux transferts des prisonniers vers le Palais de Justice. Par ailleurs, le nombre d’interventions augmente avec la croissance du rôle international de Bruxelles et celle de la population. Or, nous agissons toujours dans le cadre de la norme KUL pour le financement des zones de police par le Fédéral. C’est un financement défavorable aux grandes villes, ce qui est plutôt paradoxal, et nettement insuffisant : nos zones sont financées à concurrence de 32 % par le fédéral contre 45 % en Wallonie et 35,5 % en Flandre. La norme ne prend même pas en compte les navetteurs quotidiens, or c’est le flux de personnes le plus important du pays. Ainsi, le nombre d’usagers de la gare du Midi dépasse largement celui de notre population. La SNCB a un rôle majeur à jouer dans le redéploiement du quartier du Midi ; or ses budgets vont être rabotés et Bruxelles ne semble pas être son plus grand centre d’intérêt. Elle ne semble d’ailleurs pas pressée de concrétiser son projet de nouvelle gare. Y-a-t-il péril en la demeure ? Le quartier a attiré de nouveaux habitants, des Français urbains notamment, et des investisseurs. Ce qui manque, c’est de l’investissement public, dont surtout la rénovation de cette gare. Et, en effet, la réduction de l’enveloppe SNCB peut inquiéter. Pourquoi ? Parce que la SNCB est propriétaire de terrains aux alentours de la gare, sur lesquels elle pourrait être tentée de spéculer pour payer le ferroviaire. Or un urbanisme du rendement passe, exclusivement aux yeux de certains, par du bureau. Ce n’est évidemment pas ce que la Région souhaite, non seulement parce que l’offre de bureaux est suffisante à Bruxelles, mais surtout pour l’avenir du quartier qui doit offrir une mixité de fonctions. La Région et Saint-Gilles se concertent aujourd’hui pour élaborer un schéma directeur pour la gare et ses abords. Le dossier est sensible et les asymétries politique fédéral/Régions ne faciliteront certainement pas les éventuelles négociations ultérieures. Les fonds Beliris ne risquent-ils pas aussi de souffrir de cette asymétrie, voire de l’hostilité du gouvernement vis-à-vis de la Région? Beliris doit servir au rayonnement de Bruxelles sur les scènes nationale et internationale. En clair, c’est une contribution du fédéral pour l’usage qu’il fait de Bruxelles ; elle est tout à fait fondée si l’on songe que nos infrastructures profitent à tout le pays, notamment aux usagers de Bruxelles qui habitent dans d’autres régions et ne paient pas d’impôts chez nous. Nous sommes aussi la vitrine du pays à l’étranger. Actuellement, 125 millions par an sont prévus pour des projets dans le domaine de la mobilité, des espaces verts, de la culture, etc. Cela nous soulage de certaines charges. Mais Beliris est une administration fédérale. Les Bruxellois, via leur parlement, sont bien sûr les plus à même de déterminer l’usage qu’ils peuvent faire de ces fonds, mais nous verrons rapidement si le gouvernement fédéral actuel l’entend de cette oreille. Nous verrons ce qu’il entend faire de Bruxelles et si la qualité de vie des Bruxellois, que nous avons améliorée substantiellement via les contrats de quartiers par exemple, entre dans ses préoccupations. S’il adopte, ce que je crains, une vision utilitariste de Bruxelles, comme ce fut le cas autrefois, la Région a beaucoup à y À ceux qui crient au complot de la gentrification, je dirais volontiers de venir flâner chez nous pour percevoir et comprendre la plus-value sociale créée par la variété de notre population. perdre. Cela réduirait son attractivité pour ses habitants et pourrait l’affaiblir considérablement, car la qualité de vie doit aller de pair avec la vocation économique et internationale de Bruxelles. Un non-Bruxellois me disait récemment : « Ce qui m’intéresse à Bruxelles, c’est le quartier européen, le Heysel, la Grand-Place et des voies rapides pour entrer et sortir de la ville ». C’est cette méconnaissance totale de Bruxelles qui est à craindre. Or, en Wallonie mais plus encore en Flandre – c’est incroyable! –, on ignore souvent tout de la capitale. Voyez les voyages en bus organisés par l’administration flamande pour faire visiter Tour & Taxis aux fonctionnaires du CCN, qui doivent déménager leur lieu de travail, à 500 m de là! Parallèlement et paradoxalement, des Français s’installent en masse chez nous et plébiscitent la qualité de vie bruxelloise… La prison de Saint-Gilles a fait l’objet de grandes déclarations mais il semble que son sort ne soit pas encore fixé. L’hypothèse de son maintien ne doit pas être écartée. C’est une responsabilité du fédéral. Si elle ne l’est pas, c’est une occasion unique de créer un nouveau quartier sur une surface assez rare à Bruxelles. Ce que l’on peut craindre, ici aussi, c’est que le fédéral n’envisage que l’aspect « recettes immobilières » d’une reconversion du site, c’est-àdire veuille y installer des bureaux, avec les infrastructures nécessaires comme l’accès par voieries adaptées, ce qui mettrait vraiment à mal ce quartier très urbain. Nous, nous voulons y créer un vrai quartier de vie et c’est ce que nous défendrons ardemment. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 9
THINK TANK POUR OU CONTRE Les pneus hiver obligatoires ? Actuellement, chaque conducteur a le droit de décider s’il souhaite ou non utiliser des pneus hiver. Mais d’après les chiffres, le nombre d’accidents augmente de près de 25 % en hiver. Faudrait-il dès lors rendre les pneus hiver obligatoires ? Les avis sont partagés… Frédérique Daublain, Secrétaire Général de Federauto La Fédération recommande d’utiliser des pneus adaptés à la saison, c’est-à-dire des pneus été entre mars et octobre et des pneus hiver entre novembre et février. Petit pense-bête à l’intention du conducteur : le moment idéal pour changer de pneus se situe aux alentours du changement d’heure. En termes de sécurité, cela permet tout d’abord de faire vérifier ses pneus deux fois par an, ce que la plupart des gens ne font pas spontanément. Ensuite, les pneus hiver disposent d’une gomme adaptée aux conditions météo. Et on ne parle pas seulement de neige, contrairement à ce que pensent beaucoup d’utilisateurs, mais aussi de feuilles mouillées, de pluies verglaçantes, de routes froides, etc. Sans pneus hiver, la distance de freinage sera plus longue et le risque d’accident augmente. C’est particulièrement important dans une ville comme Bruxelles où la circulation est très dense et où il faut pouvoir réagir rapidement. Les pneus hiver ont également leur intérêt en termes de mobilité : sans eux, les voitures avancent beaucoup moins vite et cela pénalise les automobilistes qui eux, ont investi dans des pneus adaptés. Enfin, en utilisant des pneus adaptés, vous réduisez également votre consommation de carburant. Actuellement, en Belgique, on estime qu’environ 37 % des automobilistes utilisent des pneus hiver. En 2010, ce chiffre n’était que de 18 %. Il y a donc une conscientisation. Malgré tout, ce pourcentage reste insuffisant. C’est la raison pour laquelle nous plaidons en faveur d’une législation dans ce domaine. Nous souhaiterions que, comme au Luxembourg, en Allemagne ou en Italie, les pneus hiver soient obligatoires en cas de conditions hivernales. Concrètement, les automobilistes ne seraient pas légalement obligés de changer de pneus, mais devraient laisser leur voiture au garage dans certaines conditions météo (brouillard, neige, verglas…). Dans les pays où ce type de loi a été mis en place, les résultats sont encourageants : ainsi, en Allemagne, près de 90 % des conducteurs utilisent des pneus adaptés à la saison. Gaëlle Hoogsteyn Benoît Godart, porte-parole de l’IBSR Bien que nous soyons convaincus de l’utilité des pneus hiver en conditions hivernales, nous ne sommes pas favorables à l’introduction d’une loi les rendant obligatoires. Par temps de neige, ils sont manifestement mieux adaptés. En cas de températures très basses, ils obtiennent aussi de meilleures performances que les pneus classiques. Mais une étude que nous avons menée l’an dernier montre que le fait de monter des pneus hiver n’a qu’un impact limité sur la sécurité routière puisque la majorité des accidents corporels se produisent sur route sèche. Par ailleurs, les accidents sur une chaussée enneigée ne peuvent pas être imputés uniquement aux pneus et ces derniers sont inefficaces sur les routes verglacées. De plus, les automobilistes surestiment souvent le bénéfice des pneus hiver et adoptent un comportement à risque. Les obstacles aux pneus hiver obligatoires sont nombreux : stockage, protection, montage et démontage des pneus rendent cette « double chausse » encombrante et chère. Bon nombre de Belges ne peuvent ou ne souhaitent pas investir dans un jeu supplémentaire de pneus, surtout s’ils font moins de 10.000 km par an. Il faut par ailleurs noter qu’il y a une énorme différence entre utilisateurs privés et professionnels : si « seulement » 37 % des particuliers utilisent des pneus hiver, ce chiffre atteint 60 % pour les voitures de société et 90 % pour les camions. Enfin, une telle loi aurait des conséquences qui ne peuvent pas être négligées, en particulier la mise en place d’une instance de contrôle. D’autres questions devront aussi être soulevées, comme par exemple la politique des sociétés de location et la flexibilité du secteur du pneu pour pouvoir engager des saisonniers. Dès lors, nous pensons que des initiatives visant à sensibiliser les conducteurs non-équipés à utiliser des pneus hiver, à adapter leur conduite et à utiliser des alternatives sont plus appropriées qu’une imposition légale, tenant compte aussi du contexte météorologique de la Belgique. 10 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Scannez ce QR Code et donnez-nous votre opinion.
THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT Les titres-services Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e De quoi s’agit-il ? Les Régions reçoivent la compétence des titres-services. Pour faire simple, elles déterminent le prix du titre et sa déductibilité. Chaque Région dispose, selon ses besoins, de ce levier sur sa politique d’emploi. Les aspects liés au droit du travail restent de la compétence du fédéral. En réalité, par leur proximité et l’imbrication du marché du travail, les Régions – et spécialement Bruxelles – devront forcément tenir compte des mesures de leurs voisines. Chiffres En 2011, l’accord institutionnel chiffre le transfert de la compétence titres-services (seule partie sécurité sociale) à 1,44 milliard d’euros et le crédit d’impôts titres-services à 131 millions, sans tenir compte du personnel et des moyens associés (fonctionnement et bâtiments). En 2012, les utilisateurs des titres-services ont dépensé plus de 918 millions d’euros. Fin septembre 2014, 10,5 millions de titres-services avaient été émis pour Bruxelles, soit une croissance de 2,7 % par rapport à septembre 2013. Sur la même période, la Flandre enregistre une croissance de 2,65 %, et la Wallonie une diminution de 0,41 %. En revanche, sur base des chiffres du troisième trimestre, on remarque une diminution de 3,6 % en 2014 (avec 26,9 millions de titres) par rapport à la même période en 2013. Comment Bruxelles utilisera-t-elle cette nouvelle compétence ? L’accord de gouvernement prévoit « d’assurer le maintien de la mesure dans un cadre budgétaire maîtrisable ». Le Ministre de l’Emploi, Didier Gosuin, de préciser : « Nous avons l’obligation de rester dans une enveloppe, en veillant d’une part à la viabilité du secteur, et d’autre part à ne pas prendre des mesures qui fassent retomber dans le noir le travail qui avait été officialisé. » Concernant le prix du titre et sa déductibilité : « Je ne puis, à ce stade, assurer qu’ils seront maintenus tout au long de la législature. » Pour l’heure, en Flandre comme à Bruxelles, le prix du titre-service et la réduction d’impôt restent inchangés. En Wallonie, la déductibilité fiscale de 30 % par titre est réduite à 10 %. Ce qui change ? Bruxelles se voit confier une enveloppe fermée (sur l’année de référence 2012) par le gouvernement fédéral. Comme le nombre de titres-services semble en augmentation, la dépense y relative devra être assumée par la Région, sauf à enrichir l’enveloppe par d’autres moyens. Ce qui ne semble pas encore décidé, c’est le critère pour le financement de la déductibilité. S’agit-il du lieu où la société de titres-services a son siège ? Ou du lieu de résidence de l’utilisateur ? Dans le premier cas, la facture pour la Région bruxelloise sera plus salée, car de nombreux navetteurs recourent à des sociétés de titres-services basées à Bruxelles. Dans l’immédiat, la priorité du Ministre est de lancer le marché pour l’émission des titres. Idéalement, il souhaiterait présenter un cahier des charges commun aux trois Régions, mais de nombreux points restent à déterminer : activités autorisées, agrément, suivi des entreprises… Quant à l’évolution du marché bruxellois, il se veut rassurant : « Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. » réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Pour Vincent Delannoy L’avis de BECI • En dix ans, les titres-services ont permis de régulariser des travailleurs au noir, de mettre au travail des personnes peu qualifiées et de rendre un service utile aux ménages. Le système doit être préservé mais, à enveloppe fermée, sa continuité serait menacée. • Etendre le système à d’autres services pourrait être intéressant dans le contexte socio-économique bruxellois, à condition qu’un financement suffisant soit assuré. • Augmenter les prix, réduire le plafond ou la déductibilité risquerait de renvoyer vers le travail au noir. Il faut au contraire rechercher de nouvelles sources de financement, par exemple en ouvrant le marché à de nouveaux émetteurs ou en encourageant la participation des entreprisse à travers les « plans cafétéria ». • La réussite du système a été notamment alimentée par la diversité des acteurs, marchands, non marchands et publics. Il faut que tous soient traités sur un pied d’égalité. • BECI plaide résolument pour une approche harmonisée au niveau interrégional. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 11 vous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. FICHE 4
INTERNATIONAL VISITE D’UNE DÉLÉGATION IRANIENNE Le futur passera bien par l’Iran Le 11 décembre dernier, Bruxelles Invest & Export et BECI ont reçu une délégation d’hommes d’affaires iraniens. À cette occasion, M. Gholam Hossein Shafei, Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Agriculture d’Iran, et John Stoop, Président de la Fédération des Chambres de Commerce belges, ont apposé leur signature sur un nouveau protocole de coopération. David Hainaut C’ est sans conteste un nouveau pas qui a été franchi, en cette fin d’année 2014, entre une soixantaine d’entreprises belges et plusieurs représentants majeurs d’un pays parmi les plus ambitieux du moment. Comme l’a rappelé d’emblée John Stoop : « L’Iran regorge d’atouts. Historique et ambitieuse, jeune et dynamique, énergique et trop sous-estimée, cette nation incarne l’avenir. Le potentiel de ce pays de 77 millions de personnes est immense. Nous pouvons sincèrement nous réjouir de l’excellent dialogue que nous avons su bâtir avec lui. » La Belgique, un pays reconnu Beaucoup l’ignorent, mais les relations entre la Belgique et ce pays du Moyen Orient remontent à plus de 170 ans ! Un avantage non négligeable pour lier deux pays relativement éloignés géographiquement, mais qui jouissent d’un atout similaire : une position stratégique exceptionnelle. Et surtout, les Iraniens concèdent volontiers être reconnaissants envers un pays qui a toujours témoigné d’une ouverture d’esprit à son égard. Une situation pratiquement palpable, à en juger les visages détendus et souriants des personnalités présentes, tels Mahmoud Barimani, l’Ambassadeur d’Iran en Belgique, M. Shafei et de leurs homologues venus d’Iran à cette occasion. Tous auront – entre autres – apprécié la vision de « Belgium beyond expectations », un petit film résumant à merveille nos points fort. Peyman Daftari, secrétaire général de la Chambre de Commerce Iran-Belgique-Luxembourg, qui aura son siège chez BECI à partir de février 2015, a quant à lui dénoncé les sanctions économiques imposées à son pays : « La population iranienne ne méritait pas de vivre ces injustices-là, encore moins de devoir subir des conséquences néfastes dans un secteur aussi capital que le tourisme », a-t-il dit. Mais on rappellera que, depuis début 2014, ces sanctions américano-européennes ont été nettement allégées – et peu à peu se dissipent. Oublier quelques préjugés Autre moment savouré lors de cette rencontre : l’intervention de René Branders, le CEO de FIB, habitué à œuvrer en Iran et dont l’aisance verbale, teintée d’humour, aura capté l’auditoire. « Je connais très bien Téhéran et ses environs, je peux donc crier haut et fort qu’il faut oublier nos préjugés autour de ce pays, bien plus ouvert qu’on ne le sous-entend ici. Je suis chaque fois frappé par leur hospitalité, leur facilité de contact et leurs compétences. Et ils nous connaissent 12 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 John Stoop (à gauche) et Gholam Hossein Shafei bien mieux qu’on le pense ! Ils captent Euronews, savez-vous. Vous pouvez tout à fait entrer dans un restaurant et dire que vous venez de Belgique : on vous répondra ‘Ah oui, ce pays où Wallons et Flamands se chamaillent un peu’, c’est ça? » Rapprochement à plusieurs niveaux Bien que certains aspects commerciaux restent actuellement complexes – notamment les transactions bancaires –, l’avenir peut s’annoncer radieux grâce à ces échanges. Sous des applaudissements nourris, un accord de coopération a donc été signé entre MM. Stoop et Shafei. Ce dernier rappelant judicieusement que « la Belgique est comme un vieil ami. C’est un petit pays qui s’est toujours montré inspiré, de l’époque de la révolution industrielle à celle des technologiques nouvelles. Mais ce rapprochement économique implique d’autres choses, comme l’union entre populations culturelles. On doit tous tenir compte de cette nouvelle approche. » À l’issue de cette matinée commune, les rendez-vous individuels d’entreprenariat se succédèrent tout l’après-midi. ● Info : Sabine Soetens, International Business Development Manager BECI Tél. 02 643 78 12 - Mail sso@beci.be
UN MONDE DE PERSPECTIVES S’OUVRE À VOUS. Conclure des affaires au bout du monde comme si c’était au coin de la rue, c’est le rêve de tout entrepreneur. Avec Bruxelles Invest & Export, vous bénéfi ciez de conseils personnalisés, de relais commerciaux sur tous les continents, de l’organisation d’actions de prospection et d’aides fi nancières pour faciliter vos projets d’internationalisation. Découvrez une force d’action unique pour les entreprises bruxelloises sur www.bruxellesinvestexport.be ou appelez le 02 800 40 00.
INTERNATIONAL ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS Internationalisation : des soutiens à foison Exporter ses produits, imposer sa marque et son nom dans un marché où l’on démarre de zéro : un aboutissement pour de nombreux entrepreneurs. Mais aussi une démarche risquée, que les chefs d’entreprises n’envisagent généralement qu’après avoir assuré leurs arrières. YAB «M ais c’est une erreur, ce ne doit pas forcément être la toute dernière étape, dans la mesure où nous sommes dans un marché totalement ouvert et globalisé », expliquait Frederik Lamberty, de la représentation permanente de Bruxelles à l’Europe, durant un séminaire sur l’internationalisation organisé ce 12 décembre chez BECI, en collaboration avec Bruxelles Invest & Export, dans le cadre d’Enterprise Europe Brussels. L’occasion pour plusieurs dizaines de représentants d’entreprises d’assister aux présentations d’une bonne partie des outils existants pour faciliter l’internationalisation des PME belges. C’est ainsi que des intervenants, tant d’impulse.brussels (ex-Agence Bruxelloise pour l’Entreprise ), que de la Société Régionale d’Investissement de Bruxelles (SRIB), ont partagé la scène avec des représentants de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), ou encore de la Commission européenne (DG Entreprise et Industrie). Et force est de constater que les outils ne manquent pas, des bourses pour la recherche octroyées par la Région au réseau d’attachés commerciaux mis à disposition, partout dans le monde, par Bruxelles Invest & Export. À rappeler : l’existence du portail www.ecosubsibru.be , qui rassemble tous les soutiens disponibles pour les entrepreneurs en Région bruxelloise. L’Europe ne finance pas que des ponts Un représentant de la DG Entreprise & Industrie a profité de l’occasion pour donner plus de détails sur les plans d’investissement annoncés par la Commission européenne. « Beaucoup de personnes se demandent comment le budget initial de 15 milliards d’euros d’investissements dans l’économie est passé à 315 milliards ; cela vient de l’utilisation d’instruments de financement hybrides, où nous proposons du cash mais surtout des garanties aux autres partenaires financiers. Nous partageons le risque entre la Commission et la BEI, ce qui nous fournit un effet de levier considérable », a ainsi expliqué Philippe de Taxis de Poët. Un plan monstre qui vient s’ajouter aux instruments de financement classiques prévus par la DG, qui investit des fonds et propose des garanties pour une enveloppe globale de 2,3 milliards d’euros d’ici à 2020 (programmes Cosme et Horizon 2020). En Belgique, ce sont ainsi plus de 5.000 sociétés qui ont bénéficié de ces garanties bancaires, en partenariat avec Belfius et le Fonds de participation, pour un investissement total de 800 millions d’euros sur la seule année 2014, tandis que 14 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 10 entreprises innovantes récoltaient 43 millions d’euros via les investissements de la Commission dans 4 grands fonds de capital-risque belges (Vives, Capricorn, HPE et Newion). Et de rappeler l’immense marge de progression des PME en matière d’internationalisation, puisque « seules 13 % des entreprises européennes ont une activité dite internationale (hors Europe) et seules 3 % exportent réellement leurs produits ou services en dehors des frontières de l’Union ». Du côté de la représentation permanente de la Belgique et de ses Régions auprès de l’UE, on vante les capacités du bureau en termes de lobbying auprès des institutions, ainsi que la connaissance approfondie des mécanismes de l’Europe. Quant à Patrice Liauzu, qui venait présenter la politique de la BEI, il a tenu à balayer une idée reçue : « nous ne finançons pas uniquement des routes, des ponts, et d’autres gros projets d’infrastructures ». Chiffres à l’appui, puisque sur les 75 milliards d’euros investis par la BEI depuis 2008 dans l’économie réelle, 22 milliards ont été injectés dans des PME européennes, tandis que le recours aux garanties de crédit explose depuis peu. « Notre outil majeur, c’est l’ouverture de lignes de crédit aux banques afin qu’elles prêtent aux PME : nous faisons toujours du co-investissement ». Objectif général : identifier et résorber les inefficiences du marché. L’institution travaille par ailleurs à de nouveaux outils de financement spécifiquement dédiés au soutien à l’internationalisation. ●
INTERNATIONAL Bénédicte Wilders à la tête de Bruxelles Invest & Export Bruxelles Invest & Export s’emploie à attirer des investisseurs étrangers sur notre territoire et à aider les exportateurs bruxellois potentiels ou chevronnés. Nouvellement arrivée à la tête de ce service régional, Bénédicte Wilders entend placer la barre un cran plus haut. Elle nous présente sa vision des choses et les grandes lignes de son plan d’actions export 2015. Didier Dekeyser Quel virage vers un mieux peut-on imprimer à une organisation qui fonctionne déjà bien ? Jusqu’à ce jour, nos chefs de projets basés à Bruxelles pilotaient nos actions à l’export selon une approche exclusivement sectorielle, alors que notre stratégie en attraction des investisseurs étrangers s’appuie sur une spécialisation géographique. Désormais, les chefs de projets en export seront aussi répartis en zones géographiques pour y détecter toutes les opportunités d’affaires, quel que soit le domaine. Cette façon de faire, en articulation avec nos attachés économiques et commerciaux (AEC), renforcera également l’expertise sur les zones cibles et le conseil aux entreprises. Aussi, certains secteurs (comme les TIC) peuvent souvent mieux s’imposer en grappe avec d’autres secteurs. À nous de suggérer les synergies sur un marché. L’approche sectorielle n’est pas abandonnée pour autant. Par exemple, chacun des AEC en poste à l’étranger relèvera les secteurs porteurs dans sa zone ; nous pourrons ensuite les soumettre, en plus de nos traditionnelles tables rondes sectorielles, à des tables rondes géographiques avec les entreprises, les fédérations professionnelles et les stakeholders, afin de planifier ou adapter nos actions. Pouvez-vous nous détailler les deux axes, géographiques et sectoriels ? Bruxelles Invest & Export est d’abord à l’écoute des entreprises, fédérations professionnelles et partenaires. Notre expertise et l’observation de la conjoncture s’y intègrent pour élaborer in fine notre plan d’actions. Selon notre analyse géographique, nous souhaitons inciter les exportateurs bruxellois à aller chercher la croissance sur des marchés plus éloignés, avec un accent particulier mis sur les pays d’Afrique subsaharienne et les BRICS, spécialement la Chine. Cela correspond par ailleurs aux recommandations de la déclaration gouvernementale. Nous gardons également un intérêt soutenu pour les pays qui ont des relations particulières avec Bruxelles, comme le Maroc, la Turquie ou la République Démocratique du Congo. C’est dans ce cadre « géographique » que 35 actions multisectorielles sont prévues en 2015. Selon notre analyse sectorielle, l’importance du secteur tertiaire à Bruxelles nous amène à nous focaliser sur les services. Ainsi, sans délaisser les autres secteurs, une priorité sera mise notamment sur les services juridiques, les sciences de la vie, l’ICT, l’architecture ou le tourisme récemment régionalisé. Bénédicte Wilders Quels nouveaux projets significatifs seront-ils développés dans ce cadre ? Plusieurs nouvelles missions ou foires figurent dans notre plan d’actions 2015. Mais je souhaiterais ici mettre l’accent sur nos nouveaux cycles de formation, à commencer par le coaching BEST (Brussels Export STarters) qui allie étude de stratégie, tests sur le terrain et suivi à l’étranger de néo-exportateurs. Il y aura aussi l’instauration de modules e-marketing et e-commerce spécifiques pour l’exportation. Et un cycle sur la thématique, aussi cruciale que complexe, du détachement de personnel à l’étranger. Enfin, nous transmettrons, en collaboration avec BECI, notre expertise en matière douanière. Ce n’est pas exhaustif et nous restons toujours attentifs à l’évolution des besoins et des marchés ; c’est ainsi que nous avons cet été mis en place un helpdesk dédié au commerce avec la Russie dans le cadre des sanctions internationales qui frappent ce pays. Si vous ne deviez citer qu’une de vos qualités particulières favorables à l’exercice de votre nouvelle mission, laquelle mettriez-vous en avant ? Je soulignerais mon approche transversale. Au niveau régional, je connais bien les institutions bruxelloises et leurs acteurs vis-à-vis desquels je me positionne en termes de collaboration, de synergie et non de concurrence. Au niveau international, j’ai un know-how juridique et politique complémentaire à celui, plus économique, de mon équipe ; les considérations géostratégiques renforceront notre vision pluridisciplinaire. L’axe géographique que je souhaite développer est aussi un reflet de ce souci de transversalité. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 15
TOPIC BAROMÈTRE POLITIQUE BECI 1 3,39 5 3,04 2,82 2,64 2,63 2 3 4 5 6 7 2,57 5 8 neutre 28% 2,17 5 16 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Fadila Laanan peu confiant 40% Pascal Smet 5 Rudy Vervoort 5 Cécile Jodogne 5 LES COTES DES POLITIQUES Céline Fremault Quatre mois après la prestation de serment du gouvernement bruxellois, il était sans doute un peu tôt pour juger déjà de son action. Notre sondage révèle du moins le degré de popularité (ou d’impopularité ?) de mandataires qui, pour certains, étaient déjà de l’équipe précédente. Ainsi, le Ministre des Finances Guy Vanhengel reste l’indétrônable favori des entrepreneurs, avec une cote de 3,4 (sur 5), suivi par Didier Gosuin, de retour à l’Économie et à l’Emploi, avec 3/5. Céline Fremault, qui a troqué ce dernier portefeuille pour celui de l’Environnement et de l’Énergie, fait une honorable 3e 5 Didier Gosuin Guy Vanhengel Comme nous le faisons régulièrement, BECI a sondé au mois de novembre les avis et les attentes des entrepreneurs bruxellois. Vous avez été près de 700 à répondre à notre baromètre politique – une participation massive, qui nous permet de tirer quelques conclusions intéressantes. Emmanuel Robert L’avis des entreprises bruxelloises , à 2,82/5. C’est mieux que le Ministre- Président Rudi Vervoort, lequel se contente de 2,63/5. Les nouveaux ministres recueillent des voix qui sont difficiles à interpréter mais serviront de base pour les prochains baromètres. 2,59 5 Bianca Debaets Soulignons la faible confiance dans la capacité du gouvernement bruxellois à gérer les problèmes actuels : 22 % de confiance pour 50 % de défiance. Par ailleurs, 54,6 % des sondés se déclarent insatisfaits de la politique économique du gouvernement bruxellois. CONFIANCE DANS LE GOUVERNEMENT BRUXELLOIS pas du tout confiant 10% confiance totale 2% plutôt confiant 20%
TOPIC PRIORITÉS Quelques 42 % des répondants demandent un allégement des charges sociales, contre 60 % en 2011. Estce dû à l’annonce de la baisse des charges par le gouvernement fédéral ? La demande d’une réduction de l’impôt sur les personnes physiques est passée quant à elle de 20 % en 2013 à 24 % cette année. Dans les priorités assignées plus particulièrement au gouvernement bruxellois, on retrouve sans surprise EMBAUCHE Les entrepreneurs retrouvent-ils la confiance ? En matière de recrutement et d’investissement, ils se montrent encore très prudents : seuls 46 % envisagent de franchir le pas dans les 12 mois. C’est tout de même 6 % de mieux qu’en novembre 2013, mais on reste loin de l’optimisme des années 2011-2012, où les patrons étaient plus de 70 % à vouloir recruter ou investir. Par ailleurs, les menaces de délocalisation restent bien présentes. Les entrepreneurs bruxellois sont toujours 34 % à envisager de déplacer leurs INVESTIR OU RECRUTER À 12 MOIS 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% Oui ACTUALITÉ Deux questions fortement d’actualité étaient posées. La première portait sur la confiance dans le gouvernement fédéral. Celle-ci est plutôt bonne : 48 % des sondés se déclarent confiants contre 32 % de peu confiants. C’est positif par rapport au gouvernement bruxellois, comme nous l’avons écrit plus haut. La seconde était énoncée comme suit : en cas d’une baisse générale des charges sociales, seriez-vous dispoNon nov 2010 jun 2011 dec 2011 mar 2012 mar 2013 nov 2013 nov 2014 activités hors de la Région à court ou moyen terme – dont 16 % hors de Belgique. Des proportions stables, hélas. Pour réduire le chômage à Bruxelles, les entrepreneurs préconisent la réduction des charges (49 %) et l’amélioration de l’enseignement (37 %). À ce sujet, dans la foulée de notre Annual Event « Back to School », nous les avons interrogés sur les mesures à prendre pour que l’enseignement ouvre effectivement les portes du marché de l’emploi aux jeunes Bruxellois. Trois priorités s’imposent : une alliance emploi-enseignement (29,5 % des voix), la revalorisation de l’enseignement technique (près de 20 %), et l’augmentation du nombre de stages (15,7 %). Quant à la discrimination et la meilleure manière de lutter contre celle-ci, 39 % des employeurs recommandent de mieux informer… les employeurs sur les opportunités de la diversité. Voilà qui tombe bien : BECI possède désormais une cellule Diversité qui propose des services de consultance, de conseil et de formation. Prochaine session « diversité et handicap » le vendredi 16 janvier (voir www.beci.be). QUE FAIRE POUR L’ENSEIGNEMENT ? 4% Créer une alliance emploi-enseignement Revaloriser l’enseignement technique Permettre aux jeunes de faire plus de stages Revaloriser le métier d’enseignement Autres Autonomiser les écoles Adapter l’enseignement à chaque élève Responsabiliser les directions Généraliser l’entrée des enfants à la maternelle dès 3 ans Je ne sais pas 5% 12% 8% 16% 29% 3% la mobilité (51 %), la simplification des procédures administratives (40 %) et la réduction de la fiscalité (38 %) – soit les trois mêmes priorités qui reviennent dans tous nos sondages depuis 2011. Allègement des charges sociales patronales Réduction de l’impôt aux personnes physiques Réduction des taux de taxation sur les bénéfices des sociétés Incitants fiscaux à l’investissement Incitants fiscaux à l’embauche Autres LES MESURES À PRENDRE 4% 12% 7% 11% 24% 42% 20% ENGAGER EN CAS DE BAISSE DES CHARGES ? sé à engager ? 62 % répondent oui, tandis que 28 % ne savent pas encore répondre. Tout dépendra vraisemblablement de la conjoncture. Un dernier résultat nous réjouit tout particulièrement : vous êtes 83 % à vous déclarer satisfaits ou très satisfaits de la manière dont BECI vous représente. De quoi nous motiver à poursuivre et à renforcer notre action au service des entreprises bruxelloises ! Je ne sais pas 28% Oui 62% Non 10% BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 17
P R E M I E R PARTENAIRE Prix belge de l’Energie et de l’Environnement Le premier Prix qui vise à récompenser l’ensemble des acteurs engagés et innovants dans le domaine de l’énergie et de l’environnement Vous êtes Un citoyen à titre privé ou dans le cadre de vos activités professionnelles Une institution administration, école, université, hôpital, maison de jeunes, mouvement de jeunesse,... Une ville ou une commune Une entreprise industrielle, de services, de construction, de commerce, de transport... Participez gratuitement au Prix pour faire valoir votre savoir-faire, vos réalisations, vos efforts et vos contributions à la société de demain ! Des entreprises et institutions leaders dans les domaines de l’environnement et de l’énergie remettront 8 Prix dans le cadre d’un prestigieux événement médiatique le 3 juin 2015. Envoyez vos dossiers pour le 1er Information et inscription : Nathalie Nicosia +32 (0)4 221 58 68 avril 2015 2015 www.eeaward.be Référence Média MAGAZINE
TOPIC TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Baromètre conjoncturel de Bruxelles Influencée par une conjoncture internationale peu dynamique, la croissance économique bruxelloise a fléchi entre mars et août derniers. Toutefois, le nombre de faillites a fort diminué, selon les derniers indicateurs de l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse. Celui-ci publie deux fois par an un Baromètre conjoncturel qui analyse les évolutions récentes de l’activité économique et du marché du travail à Bruxelles. Il y dresse également des perspectives à court terme. Survol de quelques analyses.. Didier Dekeyser INDICATEUR SYNTHÉTIQUE CONJONCTUREL (sur base de données centrées et réduites) -14 -12 -10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 Situation à mi-2014 Relative morosité de l’environnement économique bruxellois, influencé par le contexte conjoncturel national et international encore peu dynamique en première partie d’année. Perspectives Le renforcement progressif global de l’acti vité économique nationale et internationale devrait influer de manière positive sur l’activité de la Région. INDICATEUR DE CONJONCTURE ANALYSE PAR BRANCHE D’ACTIVITÉ PRODUCTION INDUSTRIELLE ET SERVICES DIRECTEMENT LIÉS ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, INDUSTRIE, RBC (millions €) 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE 1 000 800 600 400 200 0 -200 -400 DONNÉES CVS CYCLE Situation à mi-2014 Le chiffre d’affaires dans l’industrie manufacturière à Bruxelles a suivi une tendance baissière au cours des cinq premiers mois de l’année (maintien de la production de biens à la consommation ; recul dans les branches productrices de biens d’équipements et notamment dans l’industrie automobile, ainsi que dans les branches de production de biens intermédiaires telles que la cokéfaction et le raffinage et dans l’industrie chimique). Contrairement au niveau national, Bruxelles n’a pas montré de signe de redressement particulier. Perspectives Les perspectives plus favorables pour les entreprises belges et bruxelloises concernant la demande extérieure adressée à la Belgique en second partie d’année laissent espérer que la situation de l’industrie à Bruxelles devrait s’améliorer au cours de la seconde partie d’année. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 19 Millions d’euros Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Millions d’euros Jan-09 Juil-09 Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Juil-14
TOPIC ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, CONSTRUCTION, RBC (millions €) 500 400 300 200 100 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE 160 120 80 40 0 -40 Construction Situation à mi-2014 Très positive au cours de la première partie d’année, notamment grâce aux conditions climatiques favorables et à la croissance positive des investissements en logements au niveau belge au premier trimestre 2014. Perspectives L’évaluation des carnets d’ordres semble indiquer qu’une baisse de l’activité est à prévoir dans les mois à venir. De plus, les investissements en logements ont reculé au second trimestre au niveau belge, ce qui devrait influencer négativement l’activité dans la branche. Au final, le niveau de l’activité devrait progressivement revenir vers la moyenne de long terme. ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, TRANSPORTS ET ENTREPOSAGE, RBC (millions €) 600 500 400 300 200 100 0 240 180 120 60 0 -60 -120 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE Transport et entreposage Situation à mi-2014 L’activité dans la branche est restée dans une phase de conjoncture négative tout au long de la période (trajectoire liée aux activités de l’industrie). Perspectives Rapprochement de la moyenne de long terme. ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, COMMERCE DE GROS, RBC (millions €) 4 500 4 000 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE 1 200 1 000 800 600 400 200 0 -200 -400 -600 Commerce de gros Situation à mi-2014 Branche liée aux évolutions conjoncturelles des activités de production, présentant donc le même manque de dynamisme. Perspectives La pente de la tendance à long terme fléchit notamment parce que la Région offre peu de potentiel de développement faute d’espace suffisant. Il faudra attendre au minimum fin 2014 pour apercevoir un regain de l’activité. SERVICES AVANCÉS À LA PRODUCTION ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, INFORMATION ET COMMUNICATION, RBC (millions €) 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE 600 500 400 300 200 100 0 -100 Information et communication Ces branches ont la part la plus importante dans la -valeur ajoutée à Bruxelles (46 % en 2012) du fait notamment de la spécialisation administrative et politique de la Capitale. Situation à mi-2014 L’amélioration modérée de l’environnement conjonc turel international entamée fin 2013 n’a pas eu d’effet en première partie d’année sur cette branche d’activité dont le CA est resté en phase négative. Perspectives Il faudra attendre fin 2014, voire début 2015 pour espérer entrevoir une amélioration 20 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Millions d’euros Millions d’euros Millions d’euros Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Millions d’euros Millions d’euros Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Millions d’euros Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Millions d’euros Millions d’euros
TOPIC Autres services non-financiers aux entreprises Cette branche regroupe les « Activités de services spécialisées, scientifiques et techniques et de services administratif et de soutien ». De par le statut de centre administratif et politique de la Région bruxelloise, cette branche est, en termes de part dans la valeur ajoutée, une des plus importantes de la Région de Bruxelles-Capitale (13 % en 2012). ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, ACTIVITÉS SPÉCIALISÉES, SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES ET DE SERVICES ADMINISTRATIFS ET DE SOUTIEN, RBC (millions €) 2 000 1 800 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 -100 DONNÉES CVS CYCLE Situation à mi-2014 La reprise modérée de l’activité économique entamée mi-2013 a eu des effets positifs sur l’activité et en mai 2014, le cycle conjoncturel de la branche se situait au niveau de sa tendance de long terme. Perspectives Fluctuations autour de la moyenne de long terme et dépassement en fin d’année si la reprise se confirme. Services financiers Particularité de Bruxelles : grande concentration de ce type de services et plus d’activités de banque de gros et d’investissement dont les caractéristiques sont éloignées de l’activité commerciale et de détail prévalant sur le reste du territoire national. ENCOURS ET FLUX EFFECTIFS DE CRÉDITS, BELGIQUE (millions €) 140 000 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 0 -1 000 -2 000 TAUX D’INTÉRÊT DE RÉFÉRENCE POUR LA MARGE D’INTERMÉDIATION BANCAIRE 5 4 3 2 1 0 ENCOURS (échelle de gauche) FLUX LISSÉS (échelle de droite) FLUX NETS (échelle de droite) EURIBOR 3M DIFFÉRENCE (échelle de droite) Situation à mi-2014 Dans un contexte de politique monétaire très accommodante, tassement de la marge d’intermédiation bancaire associé à une stabilité du montant total des crédits octroyés par les banques depuis la mi-2012. 4 3 2 1 0 -1 EMPRUNT DE RÉFÉRENCE 10 ans Perspectives La valeur ajoutée du secteur devrait évoluer faiblement en 2014. ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, COMMERCE DE DÉTAIL, RBC (millions €) 800 700 600 500 400 300 200 100 0 120 100 80 60 40 20 0 -20 -40 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE Services aux personnes Situation à mi-2014 Le bon maintien des dépenses de consommation des ménages belges ainsi que l’amélioration relative du marché du travail depuis la deuxième partie de l’année sont à l’origine de la reprise de l’activité dans cette branche. Perspectives Prolongation de cette amélioration de la situation conjoncturelle au cours des prochains mois. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 21 Millions d’euros Millions d’euros Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Millions d’euros Millions d’euros Taux d’intérêt (en %) Millions d’euros Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Juil-14 Différence (en pp) Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Millions d’euros
TOPIC DÉMOGRAPHIE DES ENTREPRISES : CRÉATIONS, CESSATIONS ET FAILLITES NOMBRE D’ENTREPRISES ACTIVES, 2010-2014 76 000 78 000 80 000 82 000 84 000 86 000 88 000 90 000 92 000 94 000 96 000 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0 ÉVOLUTION DU NOMBRE D’ENTREPRISES, BRUXELLES (échelle de droite) NOMBRE D’ENTREPRISES ACTIVES, BRUXELLES (échelle de gauche) ÉVOLUTION DU NOMBRE D’ENTREPRISES, BELGIQUE (échelle de droite) ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DES CRÉATIONS D’ENTREPRISES, RBC 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 Jan 2014: 3 779 180 150 120 90 60 30 0 -30 -60 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE Créations, situation à mi-2014 Le nombre d’entreprises actives a cru début 2014 depuis que les avocats ont été repris dans la base de données administrative des assujettis TVA. Si l’on exclut ce biais, on note que, depuis novembre 2013, les créations sont entrées dans une phase de conjoncture positive. La situation a continué de s’améliorer durant les six premiers mois de 2014. L’écart positif par rapport à la tendance de long terme a progressé de façon rapide sur cet intervalle pour atteindre, en fin de deuxième trimestre, les valeurs les plus élevées jamais observées depuis début 2007. ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DES FAILLITES 300 250 200 150 100 50 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE Faillites, situation à mi-2014 Pour le premier semestre 2014, le taux de faillite en Région de BruxellesCapitale s’est élevé à 1,2 %, une valeur nettement supérieure au taux national (0,7 %). Principales branches d’activité concernées : le Commerce (29,4 % du total), l’Horeca (16,9 %) et la Construction (14,1 %). Durant les six premiers mois de 2014, une cessation sur quatre en Région bruxelloise a pris la forme d’une faillite (1/6 au niveau de la Belgique). 100 75 50 25 0 25 -50 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 CONJONCTURE (échelle de droite) TENDANCE DONNÉES CVS CYCLE ÉVOLUTION CONJONCTURELLE DES CESSATIONS D’ENTREPRISES, RBC Cessations, situation à mi-2014 Entre janvier et juin 2014, on a enregistré 4 660 cessations d’entreprises en RBC, chiffre en progression depuis quatre semestres consécutifs mais on observe un net ralentissement au premier semestre 2014. Créations et cessations, perspectives La reprise de la croissance économique attendue en 2014, et les perspectives d’une accélération plus soutenue en 2015, laissent présager que les créations d’entreprises se maintiendront à un niveau élevé dans les mois à venir ; le nombre des cessations, par contre, restera important à court terme. L’écart entre les créations et les cessations dégage un solde net positif à Bruxelles, dont le stock d’entreprises progresse malgré les déménagements d’entreprises entre les trois régions du pays et avec l’étranger (pour Bruxelles, le solde migratoire est négatif sur l’ensemble de la période étudiée). Faillites, perspectives Le nombre de dépôts de bilan à Bruxelles s’est globalement inscrit en baisse entre janvier et juin 2014 par rapport à l’année précédente (NB : les pertes d’emplois liées à ces faillites ont augmenté : suite à la mise en faillite des 1 070 entreprises bruxelloises au premier semestre, 2 425 emplois ont été perdus). 200 150 100 50 0 -50 -100 22 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Nombre de faillites Jan-07 Juil-07 Jan-08 Juil-08 Jan-09 Juil-09 Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Juil-14 Nombre de faillites Nombre de créations Nombre d’entreprises actives Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 2010-III 2010-IV 2011-I 2011-II 2011-III 2011-IV 2012-I 2012-II 2012-III 2012-IV 2013-I 2013-II 2013-III 2013-IV 2014-I 2014-II Nombre de créations Glissement annuel (en %) Nombre de cessations Jan-10 Juil-10 Jan-11 Juil-11 Jan-12 Juil-12 Jan-13 Juil-13 Jan-14 Nombre de cessations
Top des entreprises bruxelloises Introduction aux classements Pour la première fois, BECI publie les classements des entreprises bruxelloises. Pour bien les interpréter, il convient cependant d’en tracer d’abord le cadre : nos classements sont fondés sur les données issues de la Centrale des Bilans, à la Banque Nationale, qui collecte des comptes annuels de la quasi-totalité des sociétés exerçant une activité en Belgique. La quasi-totalité, mais pas toutes : y échappent notamment, en grande partie, le secteur bancaire et celui des assurances ; deux secteurs particulièrement importants à Bruxelles. Par ailleurs, ce sont des chiffres non consolidés : plusieurs filiales d’une même entreprise peuvent apparaître dans le classement. Il faut également considérer que ces chiffres constituent un « cliché » : ils reflètent la situation des entreprises à un moment donné, celui du dépôt de leurs comptes. Ce moment peut d’ailleurs varier selon les entreprises, raison pour laquelle nous avons systématiquement indiqué la date de clôture des comptes. En fonction des délais de publication, il s’agit, dans la plupart de cas, des chiffres de décembre 2013. Mais certaines entreprises ont déposé des comptes incomplets ou en retard : nous ne pouvions bien entendu nous fonder que sur les données disponibles au moment d’établir nos classements. Sur base de ces chiffres, nous avons donc établi cinq « Tops » : par chiffre d’affaires, par bénéfice net, par croissance, par effectifs, et enfin le « Top des contributeurs ». Ici encore, certaines observations s’imposent. Le classement par effectifs du personnel nous instruit sur les plus gros employeurs bruxellois ; toutefois, il n’est pas corrigé de l’effet de siège. Le personnel d’une entreprise installée partout en Belgique, d’Ostende à Arlon, mais dont le siège est implanté à Bruxelles, sera considéré comme bruxellois. À l’inverse, le personnel bruxellois d’une entreprise basée en province échappe à notre radar : telles sont les limites des données disponibles. En ce qui concerne la croissance du chiffre d’affaires, nous nous sommes volontairement limités aux entreprises déclarant un chiffre d’affaires minimal de 1 million d’euros, dont nous avons mesuré la croissance en valeur absolue sur les trois derniers exercices. En valeur absolue et non en pourcentage : le taux de croissance d’un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros est difficilement comparable à celui d’un CA de 150 millions. Les employeurs, gros contributeurs Notre cinquième classement est celui des plus gros contributeurs bruxellois. Nous l’avons obtenu en additionnant l’ISOC (l’impôt des sociétés, par soustraction des bénéfices avant et après impôt) et les cotisations patronales, estimées sur base des effectifs. Ce classement ne tient donc pas compte des taxes régionales, communales, ni de la TVA, etc. Alors que l’opinion se focalise parfois sur les entreprises qui « ne paient pas d’impôts », notre classement permet de constater que certaines entreprises, au contraire, en paient beaucoup... Ensemble, sur leur dernier exercice comptable, les 50 premières entreprises bruxelloises de notre classement ont contribué au bien de la collective à hauteur de 3,7 milliards d’euros environ. Trois milliards six cents soixante-neuf millions d’euros. Vous avez bien lu. Enfin, nous avons illustré ces classements par les portraits de quatre entreprises bruxelloises « qui comptent ». Quatre entreprises présentes dans nos classements, à des places parfois discrètes, mais dont les activités illustrent différentes facettes de l’économie bruxelloise d’aujourd’hui. Cofely Fabricom, filiale de GDF Suez, a contribué à bâtir Bruxelles, de même que CIT Blaton. Worldline, avec ses solutions de paiement, occupe une place cruciale dans les transactions commerciales. SITA, spécialiste de la gestion des déchets, préfigure une économie urbaine du recyclage des ressources. Nous vous invitons à les découvrir. ● Emmanuel Robert
TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Chiffre d’affaires : Top 100 Nom 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. TOTAL PETROCHEMICALS & REFINING TOYOTA MOTOR EUROPE ELECTRABEL TOTAL BELGIUM ELECTRABEL CUSTOMER SOLUTIONS ETS DELHAIZE FRERES & CIE LE LION BELGACOM CARREFOUR BELGIUM ARCELOR MITTAL BELGIUM ENI GAS & POWER EDF LUMINUS UMICORE CP 1040 1140 1000 1040 1000 1080 1030 1140 1000 1040 1000 1000 GDF SUEZ ENERGY MANAGEMENT TRADING 1000 SOC. NAT. DES CHEMINS DE FER BELGES D’IETEREN AURUBIS BELGIUM BPOST SOLVAY CHEMICALS INTERNATIONAL SAPPI EUROPE GB RETAIL ASSOCIATES BELGACOM INTERNATIONAL CARRIER SERVICES BELGIAN SHELL AUDI BRUSSELS 24. WABCO EUROPE MOBISTAR MERCEDES-BENZ BELGIUM LUXEMBOURG LOTERIE NATIONALE COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. UCB PHARMA INBEV BELGIUM INFRABEL KBC GROUPE BESIX ANHEUSER-BUSCH INBEV ELIA SYSTEM OPERATOR INEOS SALES BELGIUM BRUSSELS AIRLINES RANDSTAD BELGIUM INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 41. BASE COMPANY 42. COFELY FABRICOM 24 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 1070 1050 1000 1000 1120 1170 1140 1000 1050 1190 1160 1140 1200 1040 1070 1130 1070 1070 1060 1080 1200 1000 1000 1120 1050 1020 1130 1200 1000 Forme jur. SA SA SA SA SA SA SA de droit public SA SA SA SA SA SCRL SA de droit public SA SA SA de droit public SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA de droit public SPRL SA SA SA SA de droit public SA SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA NACE BEL 2008 46710 70100 35110 46710 35110 47114 61100 47114 24100 35220 35140 70100 70100 49100 45113 70220 53100 64200 46492 46900 61200 46710 29100 64200 61200 45111 92000 11070 46693 46460 11050 42110 64190 41201 64200 35120 46751 51100 78200 46510 61200 25110 Date clôture dern. année disp. 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 CA kEUR 26.826.689 19.184.292 12.468.228 7.614.302 5.138.197 4.861.372 3.986.220 3.958.733 3.941.382 3.875.980 3.736.710 3.056.349 2.918.263 2.613.295 2.585.077 2.501.416 2.239.530 2.078.456 1.753.971 1.723.107 1.663.331 1.620.088 1.570.904 1.416.355 1.356.481 1.238.530 1.209.582 1.165.629 1.151.059 1.149.668 1.121.187 1.099.649 1.017.095 810.681 796.656 789.451 762.901 748.828 743.252 729.820 699.259 698.461 VA nette kEUR 62.295 457.551 1.653.195 1.628.721 21.641 945.740 2.505.228 550.184 718.049 54.811 351.226 452.785 23.375 2.319.088 182.605 60.364 1.706.377 15.449 25.343 22.505 170.262 456.695 275.093 186.541 466.802 89.890 391.083 360.757 192.697 859.004 621.238 31.221 536.394 165.956 474.573 185.961 12.337 151.612 607.399 290.584 253.498 257.763 Bénéfice/Perte après impôts kEUR -139.930 312.117 -905.821 57.920 -22.062 -75.081 709.521 58.742 -285.773 -693 36.984 87.990 12.946 150.808 13.616 18.220 248.214 6.216 2.062 -14.137 77.210 -2.887 25.635 342.205 76.121 20.527 -11.278 83.972 128.505 65.833 -62.915 7.189 384.416 69.652 1.748.957 119.819 2.318 -21.954 -20.236 32.445 28.890 16.571 Personnel 540 2.075 5.477 641 n.d. 12.987 13.465 8.439 7.714 302 1.009 2.923 19 1.262 1.483 502 25.306 48 80 n.d. 357 267 2.434 48 1.628 534 406 2.333 52 1.825 2.510 n.d. 5.566 588 191 295 17 2.393 25.614 1.772 679 3.623 ➤ p. 27
TOPIC TOPIC - TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Cofely Fabricom : place à ceux qui font Le personnel de Cofely Fabricom a sa fierté. « Nous ne sommes peut-être pas aussi sexy qu’Apple ou Google, mais nos projets, on en parle ! », déclare Mark Dirckx, General Manager Belgian Operations. Peter Van Dyck G DF Suez, la société-mère de Cofely Fabricom, répartit son siège entre Paris et Bruxelles. L’imposante GDF Suez Tower le long de l’avenue Simon Bolivar, à un jet de pierre de Bruxelles-Nord, témoigne de l’importance de ce groupe français dans la capitale belge. Des milliers de personnes y travaillent, dont environ 200 pour Cofely Fabricom. Il faut y ajouter les nombreux collaborateurs mobiles qui assurent les services d’installation et de maintenance technique dans tout le pays. années 60, mais aussi pour la maintenance, la rénovation continue et la construction de nouvelles lignes. » Cofely Fabricom compte de nombreux clients à Bruxelles. Parmi eux, une foule de multinationales et de services publics. Les institutions de l’Union européenne proposent également des missions, à intervalles réguliers. Bruxelles, cœur de l’Europe, fait évoluer Cofely Fabricom vers des activités toujours plus internationales et un nombre croissant de projets pan-européens. Mark Dirckx Cofely Fabricom dispose de son propre personnel d’installation et de maintenance, mais fait également appel à l’intérim ou à des partenariats avec d’autres entreprises pour de très grands projets. Cofely Fabricom emploie surtout du personnel technique – pas toujours facile à recruter, d’ailleurs, admet Mark Dirckx, General Manager Belgian Operations. Le secteur véhicule – à tort – une image vieillotte. « Les gens qui ont un bagage technologique ne nous trouvent sans doute pas aussi sexy qu’Apple ou Google, mais notre atout, c’est du travail qui n’est pas anonyme et des projets dont on parle ! Nous employons des gens férus d’accomplissements. Leur participation à des projets majeurs leur procure de la fierté. Notre travail est très concret et donc très motivant. Nous sommes une entreprise qui matérialise. » Le lien avec le métro Bruxelles accueille bon nombre de ces réalisations. Il y a eu, en 2006, la participation au déblocage de l’aéroport (le projet Diabolo), sans oublier le lien historique avec le métro. « Nous avons été impliqués dans le développement du réseau de métro bruxellois depuis le tout début », explique Marc Dirckx. « Certains de nos collaborateurs y ont consacré presque toute leur carrière. Le métro occupe une centaine de personnes en permanence, non seulement pour la rénovation des installations d’origine, qui datent des Cofely Fabricom n’a pas à rougir de son passé. Elle a vu le jour en tant que PME en 1946. Celle qui s’appelait à l’époque Fabricom a contribué à la reconstruction au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Plus tard, l’entreprise a connu de nombreux rachats jusqu’au grand bouleversement de 2004, qui vit la fusion d’une série de grands installateurs belges. C’est à cet événement que Cofely Fabricom, leader du marché belge, doit sa position de force sur des marchés aussi divers que les services, l’industrie, l’infrastructure, l’énergie, le pétrole et le gaz. « Nous avons réussi à nous positionner sur le marché parce que nous offrons à la fois le savoir-faire technique et le personnel qualifié », explique M. Dirckx. La flexibilité dans la recherche de solutions, la garantie de qualité et les tarifs concurrentiels constituent les autres ingrédients du succès. Gestion à distance L’entreprise s’appuie sur des valeurs d’esprit d’équipe, de sécurité et de durabilité. Cofely Fabricom fait partie de la division Energy Services du groupe GDF SUEZ, ce qui lui vaut de disposer de tout le savoir-faire voulu en matière de gestion efficace de l’énergie et de l’environnement. Mark Dirckx estime que l’entreprise assume sa responsabilité sociétale précisément par cette utilisation rationnelle de l’énergie dans tous les processus, depuis la conception et l’installation jusqu’à l’exploitation. M. Dirckx voit l’avenir dans la poursuite du processus de numérisation de l’économie. « L’industrie abandonne progressivement un modèle de fonctionnement intensif en travail pour évoluer vers la gestion à distance. Nous sommes obligés de suivre de très près les développements en informatique et télécommunications si nous voulons disposer en interne des connaissances requises pour installer des systèmes numériques. » L’entreprise fait pleine confiance à l’avenir. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 25 R.A.
TOPIC TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Worldline : se mettre à la place du consommateur « L’innovation continue est vitale pour Worldline. Le principal atout de nos collaborateurs réside dans leur capacité à prévoir l’expérience client de demain et de s’y préparer dès aujourd’hui », déclare Willy Walraeve, CEO de l’entreprise. Peter Van Dyck «N ous sommes à Bruxelles parce que c’est un carrefour du commerce national et international », explique Willy Walraeve, CEO de Worldline. « C’est ici que se concluent des contrats, se rencontrent des hommes d’affaires et se prennent les décisions des pouvoirs publics. Worldline connaît aussi les désagréments de la ville, notamment les encombrements routiers qui nous poussent vers le nouveau monde du travail. Nous nous réjouissons de l’arrivée future du métro jusqu’à Bordet, qui facilitera l’accès à la zone d’activité Da Vinci. » Le campus bruxellois de Haren héberge donc le siège des activités Benelux de Worldline, véritable centre d’expertise pour le traitement de transactions de haute technologie, un secteur dont l’entreprise est le leader européen. Juste pour situer : Worldline a développé les terminaux de paiement qui se retrouvent dans la plupart des commerces belges. Par ailleurs, l’entreprise traite chaque année plus d’un milliard de transactions. Par-delà les frontières Worldline emploie environ 1100 personnes, dont 23 % sont domiciliées en région bruxelloise. « Le principal atout de nos collaborateurs réside dans leur capacité à prévoir l’expérience client de demain et de s’y préparer dès aujourd’hui », déclare Willy Walraeve. « D’où notre priorité à l’innovation continue, dans notre secteur qui évolue à toute vitesse. » M. Walraeve estime qu’outre l’expérience, la grande force de Worldline réside dans la caWilly Walraeve 26 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 pacité à trouver des solutions à tous les défis dans le domaine des paiements. « C’est essentiel, face à la mobilité croissante de l’utilisateur final. Les détenteurs de cartes veulent pouvoir les utiliser partout et à tout moment. » Le groupe Worldline considère le centre d’expertise de Bruxelles comme un de ses pôles majeurs. « La participation de Worldline Benelux à un ensemble plus vaste nous ouvre des perspectives de croissance », constate Willy Walraeve. « Cela nous permet de travailler à plus grande échelle et de procéder à des acquisitions. Nous avons notamment acquis l’entreprise néerlandaise Quality Equipment, ce qui renforce notre position aux Pays-Bas. L’entrée en bourse de Worldline, après la scission avec le groupe Atos, n’a fait qu’accélérer le développement. » La stabilité de ses systèmes et son savoir-faire incomparable ont convaincu Worldline de s’intéresser davantage aux marchés étrangers, notamment en Slovaquie. « Nous voulons entre autres mieux commercialiser à l’étranger les terminaux de paiement que nous avons développés en Belgique. Notre capacité à traiter toutes sortes de transactions est un atout. Des exemples ? L’e-archiving (ndlr : le coffre-fort électronique) et les compteurs d’énergie. » Hyper-connectivité Forte de sa certification ISO14001, Worldline vise une utilisation durable de toutes ses ressources : le capital, le matériel et ses collaborateurs. L’entreprise apporte un soutien structurel à des œuvres caritatives (l’asbl Moeders voor Moeders, l’institut Jules Bordet et ses recherches dans la lutte contre le cancer, un village au Sénégal) et encourage ses collaborateurs à s’engager. « Nous impliquons régulièrement notre personnel dans diverses actions », explique le CEO. « L’été passé, nous avons organisé les Summer Days, au cours desquels des organisations peuvent venir se présenter. Les membres du personnel pouvaient décider par la suite d’apporter un soutien financier ou de s’engager en faveur d’une de ces organisations. » Avec les banques, qu’elle considère comme des partenaires, Worldline étudie activement les perspectives d’avenir. « Les gens sont hyper connectés. Leur ‘smart device’ les relie à leurs amis, leur employeur, des magasins, etc. Cela ouvre des perspectives incroyables en termes d’expérience client. Cette situation constitue pour les commerçants à la fois une menace et un défi : ils doivent se distinguer et exploiter au mieux les nouveaux besoins des clients. Il est donc essentiel qu’avec nos partenaires, nous développions des solutions accessibles pour l’e-commerce et le m-commerce. » ● R.A.
TOPIC Chiffre d’affaires : Top 100 Nom 43. UPS EUROPE 44. RAFFINERIE TIRLEMONTOISE 45. UNILEVER BELGIUM - UNILEVER BELGIQUE 46. SOLVIN 47. SOCIETE EUROPEENNE DE GESTION DE L’ENERGIE 48. FORD MOTOR COMPANY (BELGIUM) 49. BELMEDIS 50. FLUXYS BELGIUM 51. SOLVIC 52. MITSUI & CO BENELUX 53. PHARMA BELGIUM 54. TESSENDERLO CHEMIE 55. CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC 56. PHILIPS BELGIUM CP 1200 1150 1190 1120 1130 1082 1000 1040 1120 1160 1040 1050 1200 1070 57 VL. MAATSCHAPPIJ VOOR WATERVOORZIENING 1030 58 EUROCLEAR 59 PROXI FUEL 60 VL. RADIO-EN TELEVISIEOMROEPORGANISATIE 61 EUROPEAN OWENS CORNING FIBERGLAS 62 BRICO BELGIUM 63 AXUS 64 OCTA+ GROUP 65 ATOS WORLDLINE 66 ALCODIS 67 BRUSSELS AIRPORT COMPANY 68 CHIREC 69 SOC. INT. DE TELECOMMUNICATIONS AERONAUTIQUES 70 NUMAGOLD 71 CEI-DE MEYER 72 AMP 73 ELIA ASSET 74 SCANSOURCE EUROPE 75 MULTIPHARMA 76 77 CELIO INTERNATIONAL FIAT GROUP AUTOMOBILES BELGIUM 78 H & M HENNES & MAURITZ 79 80 81 82 83 APETRA 84 HENKEL BELGIUM 85 SOLVAY 86 PFIZER 87 SODEXO BELGIUM NESTLE BELGILUX VIVAQUA RECTICEL 88 89 90 91 DECATHLON BELGIUM SIBELGA 92 93 DANONE 94 GOLD AND FOREX INTERNATIONAL 95 COMPAGNIE D'ENTREPRISES CFE 96 COFELY SERVICES 97 MSD BELGIUM 98 TRACTEBEL ENGINEERING 99 100 CENTRE EUROPEEN DE REPARTITION PHARMACEUTIQUE TEMPO-TEAM AIR LIQUIDE INDUSTRIES BELGIUM SNCB LOGISTICS L'OREAL BELGILUX PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS 1210 1040 1030 1170 1082 1140 1150 1130 1170 1030 1180 1140 1000 1120 1070 1000 1130 1070 1060 1160 1000 1130 1030 1082 1070 1000 1080 1120 1050 1160 1070 1000 1140 1070 1000 1160 1000 1160 1000 1200 1200 1070 1020 Forme jur. SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA ASBL SA SCRL SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SA ASBL SCRL SA SA SA SA SPRL SCRL SA SA SA SA SA SA SA SAFS SA SA SA SA SA Intercommunale SA SA SCRL SA SA SA SA SPRL SA SA SA NACE BEL 2008 49410 10810 46392 46751 70220 45111 46460 35220 20160 46751 21201 20130 86101 46693 36000 64200 46710 60200 13200 47521 45113 64200 66199 46120 64200 68203 61200 46900 42220 46491 35110 46510 47730 66300 45111 47716 35220 49410 20420 27401 52100 20411 20130 46460 56290 10860 36000 22210 47640 35130 10510 66199 41201 81100 21201 41201 46460 78200 Date clôture dern. année disp. 30/11/2013 28/02/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/01/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/01/2014 31/12/2013 30/11/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/11/2013 31/08/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 CA kEUR 641.998 627.464 620.765 614.684 596.424 576.036 572.205 550.456 546.664 539.865 528.826 497.772 479.495 472.192 460.702 459.895 459.200 440.620 438.720 433.615 433.438 431.312 431.256 423.207 421.485 420.290 410.155 397.324 396.099 390.674 384.720 384.111 380.499 372.231 368.970 368.934 367.253 351.852 348.572 339.191 332.295 327.747 324.631 320.376 318.424 310.028 309.739 307.348 302.121 299.374 299.115 297.098 293.571 292.978 289.491 281.965 279.302 276.012 VA nette kEUR -5.140 163.673 45.862 31.459 21.164 18.010 24.048 353.030 97.282 3.893 17.775 58.386 367.043 18.904 206.604 251.820 2.955 214.525 25.566 103.787 235.803 764 182.246 7.786 310.069 186.108 73.026 807 43.842 36.864 260.555 15.001 105.642 33.294 11.481 97.766 53.802 19.689 90.609 225.685 96.980 58.680 116.157 77.027 140.649 53.814 195.691 104.920 80.852 114.793 78.944 1.903 39.420 150.273 74.183 179.228 12.786 221.688 Bénéfice/ Perte après impôts kEUR -51.601 112.031 986 -6.861 5.339 2.486 1.133 55.728 -3.752 778 1.792 70.026 9.020 -72.328 15.275 279.964 1.087 3.833 -57.026 -4.419 22.113 849 47.578 1.871 70.700 25.887 0 -332 4.966 4.062 54.254 -2.906 7.937 -91.123 -4.548 15.271 10.077 -36.442 26.486 96.726 81.842 4.158 359.002 -167 4.213 16.103 9 462 12.007 64.894 66.173 855 -24.700 13.419 5.915 31.089 1.256 -27.900 Personnel 230 583 302 196 4 55 387 1.011 558 35 355 824 4.433 724 1.433 1.678 30 2.310 119 1.593 234 n.d. 1.026 19 743 2.552 801 6 460 477 754 113 1.354 33 97 1.580 206 373 499 1.296 5 307 799 308 2.486 288 1.607 1.019 1.344 n.d. 604 6 880 1.922 268 1.132 224 9.675 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 27
TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Bénéfice net : Top 100 Nom 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ANHEUSER-BUSCH INBEV GROUPE BRUXELLES LAMBERT BELGACOM AGEAS KBC GROUPE SEDENA FINANCIAL SERVICES EDF INVESTISSEMENTS GROUPE SOLVAY ROYAL PARK INVESTMENTS 10 WABCO EUROPE 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 TOYOTA MOTOR EUROPE FLANDRIA PARTICIPATIONS FINANCIERES EUROCLEAR OAKS ESTATE BELGACOM GROUP INT. SERVICES BPOST SANOFI EUROPEAN TREASURY CENTER GMR DANONE FINANCE INTERNATIONAL STATKRAFT TREASURY CENTRE SOLVAY PHARMACEUTICALS UCB FEDERALE PART.- EN INVESTERINGSMAATSCHAPPIJ ENI FINANCE INTERNATIONAL COFINERGY GDF SUEZ CC SOFINA DEXIA VOLKSWAGEN GROUP SERVICES SOC. NAT. DES CHEMINS DE FER BELGES TOTAL FINANCE GLOBAL SERVICES AXA HOLDINGS BELGIUM SCHNEIDER ELECTRIC SERVICES INT. MEDTRONIC EUROPE ELECTROLUX HOME PRODUCTS CORP. DRAKKAR GROUP COURTINVEST FLUXYS CP 1000 1000 1030 1000 1080 1070 1050 1120 1000 1160 1140 1050 1210 1200 1030 1000 1040 1050 1160 1000 1120 1070 1050 1040 1000 1000 1040 1050 1050 1070 1040 1170 1050 1090 1130 1040 1050 1040 SOC. BELGE DES AUTEURS COMPOSITEURS ET EDITEURS 1040 ELIA SYSTEM OPERATOR RAFFINERIE TIRLEMONTOISE BELFIUS INSURANCE INVEST VINCI FINANCE INTERNATIONAL KBC CREDIT INVESTMENTS REBELCO COMPAGNIE BENELUX PARTICIPATIONS PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS LVMH FINANCE BELGIQUE 1000 1150 1210 1050 1080 1040 1000 1070 1050 Forme jur. SA SA SA de droit public SA SA SPRL SA SA SA SPRL SA SA SA SCIV SA SA SA de droit public SA SA SA SA SA SA SA de droit public SA SA SCRL SA SA SA SA de droit public SA SA SPRL SPRL SA SA SA SA SCRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA NACE BEL 2008 64200 64200 61100 46180 64190 82990 62090 20130 64300 64200 70100 64300 64200 41101 70100 53100 82990 64200 66199 64929 72190 64200 64200 70100 70220 70100 64200 64200 70100 49100 70100 65122 64200 70100 46693 70220 64200 49500 59203 35120 10810 64200 69109 64200 68201 64200 27401 64999 Date de clôture dernière année disp. 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/04/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 28/02/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 CA kEUR 796.656 2.001 3.986.220 0 1.017.095 1.300 0 324.631 0 1.416.355 19.184.292 0 459.895 n.d. 2.612 2.239.530 0 0 0 0 0 0 0 882 330 139.260 1.221 0 38.679 2.613.295 0 0 0 0 1.151.059 7.646 0 6.723 145.683 789.451 627.464 0 0 0 945 1.048 339.191 28 VA nette kEUR 474.573 -10.556 2.505.228 -40.341 536.394 1.235 -1.518 116.157 -4.524 186.541 457.551 -454 251.820 -258 2.073 1.706.377 -904 -47 -382 -701 29.666 26.533 -5.511 -4.253 -2.970 86.399 -5.901 -16.364 35.707 2.319.088 29.557 -4.361 276.835 -28 192.697 -997 -26 -688 143.339 185.961 163.673 -427 -228 -1.313 1.668 -832 225.685 -1.734 Bén./perte après impôts kEUR 1.748.957 845.692 709.521 570.051 384.416 382.458 378.417 359.002 357.526 342.205 312.117 280.097 279.964 275.267 273.981 248.214 241.855 236.143 227.611 218.927 203.048 193.385 181.591 179.233 174.710 173.706 170.906 162.020 157.883 150.808 147.440 145.007 139.865 129.064 128.505 128.486 127.524 125.953 123.201 119.819 112.031 109.471 106.127 104.487 98.067 97.375 96.726 95.037 Personnel 191 31 13.465 68 5.566 n.d. 9 799 9 48 2.075 n.d. 1.678 1 26 25.306 9 n.d. 6 5 n.d. n.d. n.d. 110 9 33 4 487 38 325 78 58 1.262 n.d. 52 2 n.d. 25 293 295 583 4 4 5 n.d. 18 1.296 6 28 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 ➤ p. 31
TOPIC TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES SITA : « Des métiers de proximité chez un employeur de la diversité » En plus d’avoir son siège social en Région bruxelloise (Berchem-Sainte-Agathe), le spécialiste de la gestion des déchets SITA y est un important pourvoyeur d’emplois, qualifiés et peu qualifiés, qui mise sur la proximité et la diversité. R.D. L a filiale de Suez Environnement spécialisée dans la gestion des déchets est un leader en Belgique, employant quelque 2.400 personnes sur plus de 50 sites, des Ardennes à la côte. La région Centre, incluant Bruxelles et le Brabant flamand, est une pièce stratégique du puzzle, pesant quelque 50 millions d’euros. L’entreprise y collecte 350.000 tonnes de déchets par an (sur un total national de 2,8 millions), auprès d’environ 9.500 entreprises. Rappelons que SITA se concentre en effet sur la collecte, le traitement et le recyclage des déchets industriels et commerciaux de tous types (papier, déchets de construction, résiduels, plastiques, bois, verre, boues, etc.). Un acteur-clé du Port de Bruxelles Les déchets bruxellois sont majoritairement traités sur deux sites le long du canal, à Laeken (près du marché matinal) et à Neder-Over-Hembeek, où SITA dispose d’un tout nouveau quai de déchargement public. L’entreprise a en effet démarré cette année le transport par voie d’eau. SITA a également investi dans une installation de mise en balles de papier sur le site Neder-Over-Hembeek. Ce site est l’un des plus importants du groupe, misant sur cette zone de Bruxelles en plein développement. Bruxelles, vu l’omniprésence du secteur tertiaire, est grosse pourvoyeuse de déchets de bureaux. SITA collecte notamment les déchets de 70 bâtiments des institutions européennes. L’horeca y est également plus important que dans d’autres régions. L’entreprise emploie par ailleurs du personnel en permanence sur le Parc des Expositions, à l’Aéroport-National, et organise la collecte chez le plus grand acteur industriel de la capitale. Pour mener à bien sa mission de salubrité publique, précisons encore que SITA gère une flotte de 80 véhicules et un parc de quelque 32.000 conteneurs en Région bruxelloise. SITA enregistre une croissance légère mais constante de ses activités en Région bruxelloise ces dernières années. Mais au-delà des chiffres, s’il faut retenir une spécificité de SITA en tant qu’employeur majeur dans une Région bruxelloise désindustrialisée, c’est bien la proportion d’emplois ouvriers accessibles à une partie de la population relativement peu qualifiée. SITA emploie 148 équivalents temps plein à Bruxelles, dont une bonne centaine d’ouvriers. Il faut ajouter à ces effectifs 10 à 20 % de travailleurs intérimaires selon les saisons. « Dans une logique d’efficacité logistique, nous nous devons d’être le plus proche possible Philippe Van de Brande des grands quartiers d’affaires et des centres commerciaux. Notre site de traitement de Laeken a par exemple la chance d’être situé à deux pas du futur centre commercial Docks Bruxsel, près du Pont Van Praet. Nous proposons dès lors des métiers de proximité, non délocalisables, dans une logique à long terme », insiste Philippe Van de Brande, directeur de la région Centre chez SITA. Diversité et développement durable SITA se distingue par ailleurs par la grande diversité culturelle de son personnel. Un melting-pot qui pourrait servir d’exemple à d’autres employeurs. En sensibilisant les entreprises bruxelloises à l’importance du déchet comme matière première secondaire, SITA joue un rôle moteur sur le plan à la fois économique et écologique. Sur le terrain du développement durable, l’entreprise a également pris des actions concrètes ces dernières années : les toits du site de Neder-Over-Hembeek ont été équipés de panneaux photovoltaïques et l’entreprise a été la première en Belgique à expérimenter un système d’éclairage à la lumière du jour particulièrement innovant, réduisant du coup sa consommation électrique. SITA mène par ailleurs actuellement un test de véhicule électrique sur l’aéroport de Zaventem. « Nous visons une amélioration continue de nos processus. Entre autres sur le plan du tri, Bruxelles, comme l’ensemble du pays, est un bon élève, mais il y a encore une marge de progression et d’innovation. Nous testons par exemple un système de récupération des peintures, ou une unité de démantèlement et recyclage des matelas de toute provenance – notamment du secteur horeca » explique Philippe Van de Brande. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 29 © David Plas
TOPIC Bénéfice net : Top 100 Nom 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 FLORALICE EUROGRID INTERNATIONAL CARREFOUR FINANCE DELHAIZE THE LION COORDINATION CENTER UMICORE PUBLIGAZ - PUBLIGAS RAYVAX SOCIETE D'INVESTISSEMENTS COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM APETRA SOLVAC FIBEMI BELGACOM INT. CARRIER SERVICES INTERFIN UNILEVER BELGIUM SERVICES NOKIA INTERNATIONAL BELGIUM MOBISTAR SOFINIM FONDATION ROI BAUDOUIN ORANGE BELGIUM BRUSSELS AIRPORT COMPANY UMICORE FINANCIAL SERVICES TESSENDERLO CHEMIE LE PEIGNE BESIX CERVINIA ANICOM GESTION ET PARTICIPATION BNP PARIBAS INVESTMENT PARTNERS BE HOLDING DANONE UCB PHARMA SIBELGA LOUIS DELHAIZE CIE FRANCO-BELGE D'ALIMENTATION - LOUIS DELHAIZE VERLINVEST COORDINATIE CENTRUM NESTLE SITA BELGIUM ACE INSURANCE CARREFOUR BELGIUM EDENRED BELGIUM TOTAL BELGIUM FINANCIERE DE TUBIZE SOLVAY COORDINATION INTERNATIONALE DES CREDITS COMMERCIAUX SEBARDINE COBEMA SWISSCOM BELGIUM FLUXYS BELGIUM BOSFIN ELIA ASSET EGALISATIEFONDS RESPONSABILISERINGSBIJDRAGEV D VL. PARMALAT BELGIUM ENVIROWASTE HOLDINGS SOCIETE GENERALE IMMOBEL ALIAXIS UNION FINANCIERE BOEL CP 1200 1000 1050 1080 1000 1000 1200 1070 1000 1120 1000 1000 1000 1190 1040 1140 1000 1140 1030 1000 1050 1050 1200 1050 1200 1210 1160 1070 1000 Forme jur. SA SCRL SA SA SA SCRL SA SPRL SAFS SA SA SA SCRL SA SPRL SA SA 1000 EUP, Fondation SA SA SA SA SA SA SA SCA SA SA SA SCRL 1000 1050 1070 1082 1040 1140 1160 1040 1070 1120 1200 1000 1030 1040 1200 1000 1210 1050 1000 1000 1150 1000 SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA ASBL SA SCIV SA SA SA SA NACE BEL 2008 64999 70220 70220 70100 70100 64200 64200 11070 52100 64200 64200 61200 70100 70100 61200 64200 66300 64200 64200 70100 20130 13100 41201 64200 68200 64200 10510 46460 35130 64900 64200 70100 38219 65122 47114 66199 46710 64200 64991 64200 66300 64200 35220 64200 35110 65300 64200 64200 68311 70220 64200 Date de clôture dernière année disp. 30/06/2014 30/06/2014 30/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 CA kEUR n.d. 479 4.103 0 3.056.349 0 0 1.165.629 332.295 0 1.166 1.663.331 0 0 0 1.356.481 0 510 0 421.485 1.002 497.772 83 810.681 0 0 0 299.115 1.149.668 299.374 63 1.524 3.192 55.783 0 3.958.733 45.923 7.614.302 0 11.314 n.d. 0 0 550.456 n.d. 384.720 n.d. 0 n.d. 0 0 0 VA nette kEUR -9 -372 196 558 452.785 -206 -186 360.757 96.980 -817 1.213 170.262 -122 13.582 116 466.802 -3.830 97.604 -7.739 310.069 183 58.386 -321 165.956 -36 -123 -138 78.944 859.004 114.793 -1.717 -3.378 2.398 29.384 n.d. 550.184 33.286 1.628.721 -683 4.940 697 -123 -150 353.030 -9 260.555 60.239 -182 -48 1.342 -1.435 -575 Bén./perte après impôts kEUR 94.704 94.620 92.062 89.900 87.990 85.285 84.487 83.972 81.842 79.495 77.479 77.210 77.184 76.945 76.356 76.121 75.740 74.156 72.710 70.700 70.411 70.026 69.827 69.652 69.482 68.087 68.003 66.173 65.833 64.894 64.467 60.920 60.638 60.159 59.737 58.742 58.432 57.920 56.683 56.355 56.154 55.827 55.826 55.728 54.899 54.254 54.074 51.694 51.373 50.485 49.853 48.525 Personnel n.d. 5 18 7 2.923 n.d. n.d. 2.333 5 1 n.d. 357 n.d. 102 2 1.628 n.d. 76 n.d. 743 7 824 3 588 n.d. n.d. 1 604 1.825 n.d. n.d. 7 17 152 n.d. 8.439 169 641 1 19 n.d. n.d. n.d. 1.011 n.d. 754 n.d. 1 n.d. 1 n.d. 3 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 31
TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Croissance du chiffre d’affaires 2011-2013 : Top 50 Nom 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 CEI-DE MEYER APETRA IP BELGIUM D' IETEREN LEASE UNIVAR BELGIUM CFE BATIMENT BRABANT WALLONIE CIT BLATON FUEL CARD SERVICES MAX GREEN MAES ES-FINANCE KINEPOLIS GROUP GRONTMIJ BELGIUM SNECMA SERVICES BRUSSELS CODITEL BRABANT BRICO PLAN-IT ETAMINT ROYAL SPORTING CLUB ANDERLECHT B-BRIDGE AGROIMPEX BRUSSELS MITO POLYMERS OPTIMA GLOBAL ESTATE FLABEL CORPORATION MEADWESTVACO EUROPE MED CONCEPT EUROPE IBF INTERNATIONAL CONSULTING AFH BELGIUM EGENCIA BELGIUM KOLMONT WOONPROJECTEN PITS NTS BELGIUM INGENICO E-COMMERCE SOLUTIONS XPERTHIS FEDERATION ROYALE NOTARIAT BELGE EASY FRESH LOGISTICS VISTA TRADE FINANCE AND SERVICES ALPHA NETWORKS DELIMMO BBR BELGIQUE NWAVE PICTURES BRUVACO TOWERS WATSON 43 WANDELAAR INVEST 44 45 46 47 48 49 50 B J TRADING CONSTRUCTION TOUR ET FINITION 32 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 STATOIL ENERGY BELGIUM VILLA EUGENIE VIZZION EUROPE BISNODE BELGIUM MAPEGO CP 1120 1000 1030 1050 1070 1170 1030 1150 1000 1082 1082 1020 1000 1081 1000 1082 1000 1070 1020 1200 1082 1082 1030 1140 1050 1050 1000 1210 1200 1070 1040 1200 1040 1000 1070 1180 1050 1080 1060 1190 1200 1160 1000 1000 1190 1000 1070 1140 1050 1030 Forme jur. SA SAFS SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA SA SPRL SPRL SA SA SPRL SA SA SPRL SA SA SA SPRL SPRL SA ASBL SA SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SPRL SPRL SPRL NACE BEL 2008 42220 52100 73120 64910 46120 41202 41203 82990 35110 46660 68203 70100 73200 33160 60200 47521 64200 85510 64200 46321 46769 68100 30300 46769 46460 82990 47716 79110 41101 71121 47820 70220 46510 69102 49410 46190 43211 68311 68100 59113 45111 70220 77340 46120 73110 68201 64200 95230 46190 25120 Date clôture dern. année disp. 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/01/2014 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/01/2014 31/12/2013 30/11/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/05/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/06/2013 31/12/2013 31/12/2013 CA kEUR 2011 115.965 191.446 69.494 149.480 26.697 53.424 85.534 23.122 95.200 29.239 57.064 28.672 12.596 45.676 20.700 43.523 23.691 31.776 18.050 8.456 36.924 4.056 2.524 4.182 19.409 17.274 9.406 30.155 10.118 19.497 10.870 20.592 7.429 7.690 22.074 7.935 2.230 18.974 6.130 5.004 2.790 14.805 1.569 15.754 13.797 2.649 18.878 13.728 17.169 8.011 CA kEUR 2012 169.156 276.313 71.919 243.552 132.815 98.843 119.318 56.271 192.660 38.778 83.240 64.474 49.510 79.202 53.353 65.198 41.726 55.053 40.478 52.511 53.298 16.277 7.498 19.893 25.597 25.251 33.190 38.733 17971 37.490 18.487 28.835 11.180 8.687 31.130 10.083 4.083 23.979 2.518 3.823 2.597 16.863 9.026 21.251 19.444 4.081 18.168 18.407 27.236 10.101 CA kEUR 2013 396.099 332.295 199.757 262.534 126.217 129.314 153.528 86.246 157.020 79.507 106.101 68.908 52.822 85.609 53.486 75.159 53.708 61.243 43.533 33.798 61.682 27.905 25.928 27.361 41.467 37.824 28.500 48.863 28.618 37.781 28.965 38.165 24.631 22.615 36.736 21.331 15.145 29.671 16.815 15.523 13.297 24.544 11.304 25.448 23.481 12.301 28.441 22.895 26.312 16.995 Croissance 2011-2013, kEUR 280.133 140.849 130.263 113.054 99.520 75.890 67.993 63.124 61.820 50.268 49.037 40.236 40.225 39.933 32.786 31.636 30.016 29.467 25.482 25.342 24.758 23.849 23.404 23.179 22.059 20.551 19.093 18.708 18.500 18.283 18.095 17.573 17.202 14.925 14.663 13.395 12.915 10.697 10.685 10.519 10.506 9.739 9.735 9.693 9.684 9.651 9.563 9.167 9.144 8.984
TOPIC TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES CIT Blaton : tradition familiale et vision à long terme CIT Blaton est une valeur sûre du secteur de la construction dans la Région bruxelloise. L’entreprise familiale y est née, s’y est développée et génère toujours 40 % de son chiffre d’affaires en Belgique. Conscient de son rôle social, l’entrepreneur général s’est beaucoup investi ces dernières années dans des projets d’une certaine technicité. La montée en gamme est le meilleur moyen de préserver les compétences, et donc l’emploi, sur un marché soumis à une rude concurrence. R.D. C IT Blaton est toujours restée fidèle à son « fief » de Schaerbeek. Ses origines remontent à 1865 et à la première implantation d’une usine Blaton-Aubert qui réalisait principalement des statues de jardin. Très vite, l’entreprise s’est orientée vers les travaux d’entrepreneur général. L’entreprise CIT Blaton « moderne », résultat de la volonté d’indépendance de son fondateur Emile Blaton, est née dans les années 50 et en est déjà à sa troisième génération. L’actionnariat est toujours resté 100 % familial et bruxellois, ce qui fait de CIT Blaton un acteur à part dans un secteur de la construction de plus en plus dominé par des groupes contrôlés financièrement depuis l’étranger. Le conseil d’administration est présidé par Sophie Le Clercq, fille de Thérèse Blaton, elle-même fille d’Emile Blaton qui, avec son frère Armand, construira des années 30 aux années 50 la Gare Centrale ou la jonction Nord-Midi, entre autres. Plus tard, CIT Blaton réalisera pas mal de sièges sociaux de grandes entreprises (BBL, Petrofina, Siemens, le Crédit Communal et ensuite Dexia, etc.) et les hôpitaux Cavell et Brugmann, notamment. L’entreprise est aujourd’hui active dans le résidentiel privé (immeubles à appartements), le génie civil, les bâtiments publics, les immeubles de bureaux ou encore les travaux industriels. « Nous avons certes une riche histoire, mais nous avons surtout une tradition de l’évolution, toujours tournée vers l’avenir », explique Frédéric Loriaux, administrateur-directeur de l’entreprise. CIT Blaton a ainsi été pionnier en 2005 (déjà), construisant un premier immeuble de bureaux totalement passif à Bruxelles, pour son siège social à Schaerbeek en l’occurrence. CIT Blaton emploie une cinquantaine de salariés bruxellois, de l’ingénieur à l’ouvrier. En 2013, la Région a représenté environ 40 % du volume d’activités sur la Belgique. Le poids régional peut sensiblement varier en fonction de l’un ou l’autre gros chantier. CIT Blaton est par ailleurs présente au Luxembourg. Son chiffre d’affaires consolidé pour les deux pays dépassera les 250 millions d’euros en 2014. La belle croissance de CIT Blaton ces dernières années a été réalisée en dehors du berceau d’origine. « Le marché bruxellois s’est plutôt tassé. L’activité s’est ralentie pour tout le monde », constate Frédéric Loriaux, qui évoque un recul des investissements privés comme publics. « Garder les compétences » Dans ce contexte de marché hésitant et compte tenu du poids des charges sociales en Belgique – « 110 % de charges sociales, c’est extrêmement pénalisant » - l’entreprise familiale mise plus que jamais sur l’innovation et les compétences pour assurer sa pérennité et… maintenir l’emploi. « Nous nous positionnons sur des chantiers difficiles, qui exigent une grande technicité. C’est le meilleur moyen de valoriser nos outils, nos compétences et de conserver une base d’emplois importante. Nous recourrons également moins à la sous-traitance que la plupart de nos concurrents, toujours par souci de garder et développer nos compétences. » Attachée à une vision de développement à long terme, nourrie par son histoire, CIT Blaton continue de miser sur l’innovation et la créativité. Elle a notamment expérimenté un nouveau système spécifique de mise en œuvre du gros-œuvre, dans le cadre de la construction du Centre de Congrès de Mons, dessiné par l’architecte Daniel Libeskind. L’entreprise a également récemment engagé trois ingénieurs pour renforcer son bureau d’études, avec une attention particulière pour les techniques de stabilité et la physique des bâtiments. ● Frédéric Loriaux BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 33 R.A.
TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Effectifs du personnel : Top 50 Nom 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 RANDSTAD BELGIUM BPOST BELGACOM ETS DELHAIZE FRERES & CIE LE LION MANPOWER (BELGIUM) TEMPO-TEAM FAMILIEHULP CARREFOUR BELGIUM ARCELOR MITTAL BELGIUM S.T.I.B. - M.I.V.B. KBC GROUPE ELECTRABEL DAOUST SECURITAS CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC THUISHULP COFELY FABRICOM G4S SECURE SOLUTIONS UMICORE CHIREC INBEV BELGIUM SODEXO BELGIUM AUDI BRUSSELS BRUSSELS AIRLINES COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM VLAAMSE RADIO-EN TELEVISIEOMROEPORGANISATIE TOYOTA MOTOR EUROPE FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS RANDSTAD HOUSEHOLD SERVICES COFELY SERVICES UCB PHARMA INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM IRIS CLEANING SERVICES SMALS EUROCLEAR EUROCLEAN MOBISTAR FONDS VOOR WETENSCHAPPELIJK ONDERZOEK - VLAANDEREN VIVAQUA BRICO BELGIUM H & M HENNES & MAURITZ D'IETEREN VLAAMSE MAATSCHAPPIJ VOOR WATERVOORZIENING CLINIQUES D'EUROPE MULTIPHARMA DECATHLON BELGIUM PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS DALKIA CP 1020 1000 1030 1080 1200 1020 1210 1140 1000 1000 1080 1000 1050 1120 1200 1000 1000 1020 1000 1180 1070 1160 1190 1050 1070 1030 1140 1000 1020 1000 1070 1130 1140 1060 1210 1070 1140 1000 1000 1082 1000 1050 1030 1180 1070 1070 1070 1070 SOC. NAT. DES CHEMINS DE FER BELGES 1070 COMPASS GROUP BELGILUX 1130 34 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Forme jur. SA SA de droit public SA de droit public SA SA SA ASBL SA SA Soc. de droit public (autres) SA SA SA SA ASBL ASBL SA SA SA ASBL SA SA SA SA SCRL SA de droit public SA EUP, Fondation SA SA SA SCRL SA ASBL SA SA SA EUP, Fondation Intercommunale SA SA SA SCRL ASBL SCRL SA SA SA SA de droit public SA NACE BEL 2008 78200 53100 61100 47114 78200 78200 88101 47114 24100 49310 64190 35110 78200 80100 86101 88101 25110 80100 70100 68203 11050 56290 29100 51100 11070 60200 70100 72190 78200 81100 46460 46510 81220 63110 64200 81210 61200 72190 36000 47521 47716 45113 36000 86101 47730 47640 27401 81100 49100 56290 Date clôture dern. année disp. 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/08/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2014 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/03/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/01/2014 30/11/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 30/09/2013 CA kEUR 743.252 2.239.530 3.986.220 4.861.372 242.594 276.012 47.883 3.958.733 3.941.382 258.369 1.017.095 12.468.228 116.927 241.996 479.495 36.760 698.461 171.482 3.056.349 420.290 1.121.187 318.424 1.570.904 748.828 1.165.629 440.620 19.184.292 0 78.721 292.978 1.149.668 729.820 74.196 223.437 459.895 69.316 1.356.481 0 309.739 433.615 368.934 2.585.077 460.702 215.766 380.499 302.121 339.191 148.364 2.613.295 154 386 VA nette kEUR 607.399 1.706.377 2.505.228 945.740 242.180 221.688 328.111 550.184 718.049 509.806 536.394 1.653.195 109.145 232.282 367.043 124.483 257.763 159.778 452.785 186.108 621.238 140.649 275.093 151.612 360.757 214.525 457.551 166.826 69.069 150.273 859.004 290.584 60.463 154.476 251.820 59.293 466.802 106.070 195.691 103.787 97.766 182.605 206.604 98.538 105.642 80.852 225.685 75.823 2.319.088 77 522 Bénéfice/Perte après impôts kEUR -20.236 248.214 709.521 -75.081 2.278 -27.900 -206 58.742 -285.773 260 384.416 -905.821 280 2.705 9.020 2.759 16.571 10.021 87.990 25.887 -62.915 4.213 25.635 -21.954 83.972 3.833 312.117 6.786 2.635 13.419 65.833 32.445 -53 n.d. 279.964 -616 76.121 4.428 9 -4.419 15.271 13.616 15.275 -5.550 7.937 12.007 96.726 4.294 150.808 13 357 Personnel 25.614 25.306 13.465 12.987 12.534 9.675 8.808 8.439 7.714 6.831 5.566 5.477 5.409 4.537 4.433 3.963 3.623 3.559 2.923 2.552 2.510 2.486 2.434 2.393 2.333 2.310 2.075 2.031 1.947 1.922 1.825 1.772 1.753 1.682 1.678 1.657 1.628 1.612 1.607 1.593 1.580 1.483 1.433 1.424 1.354 1.344 1.296 1.279 1.262 1 243
TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Contributeurs - Impôts et cotisation sociales : Top 50 Bén./ Nom 1 BPOST 2 SOC. NAT. DES CHEMINS DE FER 3 BELGACOM BELGES 4 ETS DELHAIZE FRERES & CIE LE LION 5 ARCELOR MITTAL BELGIUM 6 RANDSTAD BELGIUM 7 ELECTRABEL 8 S.T.I.B. - M.I.V.B. 9 KBC GROUPE 10 FAMILIEHULP 11 TOYOTA MOTOR EUROPE 12 MOBISTAR CP 1000 1070 1030 1080 1000 1020 1000 1080 1210 1140 1140 13 CLINIQUES UNIVERSITAIRES SAINT-LUC 1200 14 FLUXYS BELGIUM 1040 15 INT. BUSINESS MACHINES OF BELGIUM 1130 16 COFELY FABRICOM 17 CARREFOUR BELGIUM 18 UMICORE 19 AUDI BRUSSELS 20 ENI FINANCE INTERNATIONAL 21 TEMPO-TEAM 22 INBEV BELGIUM 23 SECURITAS 24 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 25 VLAAMSE RADIO-EN 26 EUROCLEAR TELEVISIEOMROEPORGANISATIE 27 MANPOWER (BELGIUM) 28 PHILIPS INNOVATIVE APPLICATIONS 29 WORLDLINE 30 SOLVAY 31 UCB PHARMA 32 G4S SECURE SOLUTIONS 33 COFELY SERVICES 34 TOTAL BELGIUM 35 BRUSSELS AIRLINES 36 SODEXO BELGIUM 37 CHIREC 38 TRACTEBEL ENGINEERING 39 SMALS 40 BELGACOM INT. CARRIER SERVICES 41 EDF LUMINUS 42 D'IETEREN 43 THUISHULP 44 GDF SUEZ CC 45 FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS 46 L'OREAL BELGILUX 47 DAOUST 48 MERCEDES-BENZ BEL. LUX. 49 MULTIPHARMA 50 RANDSTAD GROUP BELGIUM 1000 1140 1000 1190 1040 1020 1070 1120 1070 1030 1210 1200 1070 1130 1120 1070 1020 1000 1040 1050 1160 1180 1200 1060 1000 1000 1050 1000 1000 1000 1082 1050 1200 1070 1020 Forme jur. SA SA SA SA SA SA SA 1000 Soc. de droit public (autres) SA ASBL SA SA ASBL SA SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SPRL SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA SA ASBL SA ASBL SA SA SA ASBL SCRL EUP, Fondation SA SA SA SCRL SA NACE BEL 2008 Date clôture 53100 31/12/2013 49100 31/12/2013 61100 31/12/2013 47114 31/12/2013 24100 31/12/2013 78200 31/12/2013 CA kEUR 2.239.530 2.613.295 3.986.220 4.861.372 3.941.382 743.252 35110 31/12/2013 12.468.228 49310 31/12/2013 64190 31/12/2013 258.369 88101 31/12/2013 1.017.095 47.883 70100 31/03/2014 19.184.292 61200 31/12/2013 86101 31/12/2013 35220 31/12/2013 46510 31/12/2013 25110 31/12/2013 47114 31/12/2013 70100 31/12/2013 29100 31/12/2013 70100 31/12/2013 78200 31/12/2013 11050 31/12/2013 80100 31/12/2013 11070 31/12/2013 1.356.481 479.495 550.456 729.820 698.461 3.958.733 3.056.349 1.570.904 882 276.012 1.121.187 241.996 60200 31/12/2013 64200 31/12/2013 78200 31/12/2013 27401 31/12/2013 66199 31/12/2013 20130 31/12/2013 46460 31/12/2013 80100 31/12/2013 81100 31/12/2013 46710 31/12/2013 51100 31/12/2013 56290 31/08/2013 68203 31/12/2013 41201 31/12/2013 63110 31/12/2013 61200 31/12/2013 35140 31/12/2013 45113 31/12/2013 88101 31/12/2013 70100 31/12/2013 72190 31/12/2013 20420 31/12/2013 78200 31/12/2013 31/12/2013 45111 47730 31/12/2013 70220 31/12/2013 1.165.629 440.620 459.895 242.594 339.191 431.256 324.631 1.149.668 171.482 292.978 7.614.302 748.828 318.424 420.290 281.965 223.437 1.663.331 3.736.710 2.585.077 36.760 139.260 0 348.572 116.927 1.238.530 380.499 132.759 perte de l’ex. avant impôts, kEUR 406.316 150.814 812.255 -74.612 -285.990 -21.873 -916.307 433 384.731 n.d. 349.769 108.261 n.d. 98.122 54.892 23.920 58.842 92.314 37.384 238.016 -27.898 -63.962 8.834 96.663 3.879 280.747 5.313 110.268 79.126 322.420 68.503 10.094 17.936 79.972 -21.924 7.839 n.d. 40.139 n.d. 98.383 46.281 13.685 n.d. 186.473 n.d. 41.636 1.086 31.599 14.173 10.147 Bén./ perte de l’ex. après impôts, kEUR 248.214 150.808 709.521 -75.081 -285.773 -20.236 -905.821 260 384.416 -206 312.117 76.121 9.020 55.728 32.445 16.571 58.742 87.990 25.635 179.233 -27.900 -62.915 2.705 83.972 3.833 279.964 2.278 96.726 47.578 359.002 65.833 10.021 13.419 57.920 -21.954 4.213 25.887 31.089 n.d. 77.210 36.984 13.616 2.759 173.706 6.786 26.486 280 20.527 7.937 7.469 Effectif moyen du personnel 25.306 1.262 13.465 12.987 7.714 25.614 5.477 6.831 5.566 8.808 2.075 1.628 4.433 1.011 1.772 3.623 8.439 2.923 2.434 33 9.675 2.510 4.537 2.333 2.310 1.678 12.534 1.296 1.026 799 1.825 3.559 1.922 641 2.393 2.486 2.552 1.132 1.682 357 1.009 1.483 3.963 487 2.031 499 5.409 534 1.354 1.190 Impôts kEUR 2013 164.688 6 115.623 488 87 0 95 173 4.367 0 37.652 38.488 0 44.290 22.447 7.510 100 4.360 12.100 58.808 1 0 6.129 13.784 46 967 3.103 18.281 25.369 3.414 3.839 73 4.553 22.052 30 3.714 0 9.050 0 21.288 9.434 119 0 12.767 0 15.156 806 12.608 5.716 3.705 Cotisations patr d’ass. Sociales, kEUR 2013 205.963 352.183 176.925 161.875 161.271 149.717 128.290 114.010 94.130 92.580 49.914 32.238 68.945 23.243 44.013 58.382 64.533 60.246 50.786 687 56.278 55.515 46.983 35.065 46.539 45.023 42.738 26.678 18.887 37.596 35.015 38.179 32.697 13.804 34.517 30.275 33.912 22.787 29.354 7.805 18.975 26.667 25.390 12.260 24.020 8.167 22.464 10.287 16.161 18.035 TOTAL impôts + costisations, kEUR 370.651 352.189 292.548 162.363 161.358 149.717 128.385 114.183 98.497 92.580 87.566 70.726 68.945 67.533 66.460 65.891 64.633 64.606 62.886 59.495 56.280 55.515 53.112 48.849 46.585 45.990 45.841 44.960 44.255 41.010 38.854 38.253 37.249 35.856 34.547 33.989 33.912 31.837 29.354 29.093 28.409 26.786 25.390 25.027 24.020 23.323 23.269 22.894 21.877 21.740 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 35
ENTREPRENDRE STARTERS Start’Hub Night : une nuit au cirque La deuxième étape du Start’Hub Challenge s’est arrêtée le 9 décembre sous le chapiteau du cirque Pauwels, où elle a réuni un grand nombre de participants dans une ambiance conviviale. Guy Van den Noortgate L Le cirque est non seulement un lieu original mais également un endroit de magie, de merveilleux et de rêve. Marquis Pauwels, qui accueillait avec son fils Samuel les participants de cette deuxième Start’Hub Night a souligné l’importance de rêver – et d’oser entreprendre jusqu’au bout. Huit générations se sont succédé depuis que les premiers membres de la famille Pauwels sont entrés sur la piste. C’est aujourd’hui une PME d’une soixantaine de personnes qui va entamer prochainement une tournée avec le Cirque de Bruxelles. Comme le rappelait Jean-Christophe Bazin, associé-gérant d’Exploradis, qui officiait en M. Loyal de la soirée, « le cirque ce sont des rêves, des nouveautés, des challenges mais également une gestion au quotidien. » Une scène magique, donc, mais également idéale pour cette soirée dédiée à l’entrepreneuriat, sous le thème « Se différencier pour réussir son challenge ! ». Michel Bruyr, directeur général de l’agence de communication en marketing direct Actigroup, a d’emblée rappelé la question que chaque futur entrepreneur doit se poser : « Qu’est-ce qui fait que le client potentiel vienne chez moi et pas chez le concurrent ? ». Avec quelques exemples de sociétés qui ont su se différencier, telles que Ryanair, Swatch ou Nespresso, mais aussi de marques qui ont échoué dans cet exercice, il a expliqué que la différenciation était essentielle pour quatre raisons : on ne vous attend pas ; nous sommes dans un marché de la demande et pas de l’offre ; l’économie est ouverte ; la crise augmente l’intensité concurrentielle. En conclusion, il faut veiller à rester cohérent et surtout ne pas oublier à que la différenciation n’est pas statique mais dynamique. En d’autres termes, ne vous endormez pas sur vos lauriers, surtout si vous n’en avez pas encore… Les diverses interventions des sponsors ont été ponctuées de numéros de haute volée tels que le jonglage avec Samuel Pauwels ou l’acrobatie avec Richard Bormann-Pauwels. La soirée s’est ensuite poursuivie autour d’un verre ; elle a permis aux starters de nouer des contacts entre eux mais aussi avec les représentants des entreprises présentes ainsi que des formateurs. Une soirée riche d’enseignements et de rencontres pouvant amener, à terme, à développer des opportunités d’affaires. Une deuxième étape qui a rencontré un plein succès et qui en appelle d’autres. La première édition du Start’Hub Challenge est bien lancée ! ● 36 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015
ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Chefs d’entreprises, gardez-vous des risques personnels ! Atteinte à l’e-reputatíon, poursuites pénales, contrôle fiscal, problèmes de santé... : le chef d’entreprise peut être exposé à des risques personnels liés à sa profession, mais qui ne sont pas couverts par l’entreprise. Ces risques, IZEO les a bien compris et c’est pour y répondre que l’organisme lance, en ce mois de janvier, un produit spécifiquement adapté aux dirigeants de PME et CEO. Emmanuel Robert IZEO, le mouvement de représentation et de défense des indépendants, fondé par BECI et Partena, proposait déjà à ses membres un ensemble de services conçu pour répondre à leurs préoccupations. Fort de cette expérience, il lance aujourd’hui un produit plus spécifiquement adapté aux dirigeants de PME et CEO. « Les deux publics sont différents et rencontrent chacun leurs problèmes spécifiques, même s’ils peuvent aussi avoir des soucis communs », explique Miguel Van Keirsbilck, Secrétaire Général d’IZEO, qui pointe une étude réalisée par l’Université de Liège, Stress & Santé des indépendants – Quelles réalités, quelles solutions ? L’étude en question dégage un « top 5 » des problèmes rencontrés par les indépendants, où figurent les charges administratives et charges de travail, les factures non payées et problèmes de trésorerie, les litiges avec des clients ou des fournisseurs, les accidents ou problèmes de santé, et enfin l’état du carnet de commande. « IZEO veut apporter des solutions concrètes à ces enjeux sensibles pour les indépendants », reprend M. Van Keirsbilck. « C’est pourquoi la cotisation annuelle du mouvement IZEO donne accès – pour seulement 99 euros par an déductibles – à différents services : assistance juridique et administrative, recouvrede factures impayées, médiaen cas de litige, assurance accidents et coaching santé, mise en elation et networking... Notre offre ès complémentaire à celle de BECI aide l’entreprise à se opper, tandis que l’offre d’IZEO erne surtout la personne : l’eneneur. » Des CEO paradoxalement moins protégés C’est précisément à ce niveau qu’il existe une lacune, selon Miguel Van Keirsbilck : « Les indépendants en personne physique - artisans, Miguel Van Keirsbilck, Secrétaire Général d’IZEO. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 37 commerçants ou professions libérales – ne font qu’une seule entité avec leur activité professionnelle. Le dirigeant de PME ou le CEO d’une entreprise constituée en société, lui, est paradoxalement moins bien protégé. Son entreprise est couverte par des assurances ou par les services développés par les fédérations – comme ceux de BECI. Mais il reste démuni face à certains risques personnels qu’il peut encourir et qui sont liés à son activité. En quelque sorte, le bateau est protégé, mais le skipper est exposé ! » Les études menées par IZEO et les nombreux contacts noués avec les entrepreneurs permettent d’identifier quatre risques majeurs qui guettent les CEO et dirigeants de PME, en tant que personnes : « ll s’agit de l’atteinte à leur e-reputation, des poursuites pénales pour une infraction ou un défaut de prévoyance, un contrôle fiscal qui ‘remonterait’ d’un contrôle à l’impôt des sociétés vers leur situation fiscale personnelle, ou d’un problème de santé. » Parallèlement à son offre pour les indépendants, IZEO a donc développé une offre résolument neuve, avec un « package » de protections spécialement étudiées pour les CEO et dirigeants de PME, qui répond de manière pointue à ces quatre risques. Ce package, souscrit par l’entreprise au bénéfice de son (ses) dirigeants, comprend : 1. Une protection active de leur e-reputation ; 2. Une protection juridique en cas de poursuites pénales (25.000 € de prise en charge des frais de défense en justice avec libre choix de l’avocat) ; 3. Une protection fiscale : prise en charge des honoraires d’un comptable ou expert-comptable, ou d’un avocat fiscaliste, pour défendre le dirigeant d’entreprise en phases administrative ou judiciaire d’un redressement fiscal ; 4. Un bilan de santé préventif annuel, adapté pour maximiser les chances de rester en bonne santé pour gérer son entreprise. « Parce qu’un dirigeant d’entreprise serein et en bonne santé est le meilleur gage d’une entreprise performante », conclut Miguel Van Keirsbilck. Pour en savoir plus : www.izeo.be ou info@izeo.be.
ENTREPRENDRE BECI dynamise ses formations Le succès des formations proposées par BECI ne se dément pas. Erick Thiry, coordinateur, entend malgré tout dynamiser cette offre pour être encore plus précis dans l’approche des besoins de nos entreprises et pour répondre concrètement à leurs demandes pointues. Son approche : utiliser les compétences des entreprises partenaires. Didier Dekeyser Les formations dispensées par BECI sont très suivies et beaucoup sont mêmes complètes. Faut-il changer un système gagnant ? Erick Thiry: Il ne s'agit pas d'une révolution mais d'une amélioration substantielle de notre offre. Nous conservons nos formations « traditionnelles », plutôt généralistes – bien que nous proposions déjà l'étude de points précis dans des thématiques classiques, par exemple l'impact de la suppression du statut ouvrier en droit social. Mais cette approche, essentielle au demeurant, ne permet cependant pas de tenir compte de la diversité des participants, d'une part ; d'autre part, il y a des champs nouveaux que les entreprises doivent investir ou qui connaissent une évolution rapide, notamment dans les thématiques de l'environnement, de la mobilité, du recyclage, de l'urbanisme, du télétravail, des énergies renouvelables, des réglementations internationales pour l’exportation, dans l'approche des marchés internationaux, etc. Nous dispenserons par exemple une formation de Mobility Manager largement réclamée par nos membres et qu'ils ne peuvent pas trouver ailleurs. Il y a, en effet, peu de réponses disponibles aujourd'hui quant à un certain nombre de questions complexes rencontrées par les entreprises ; or elles sont en attente de réponses comme en témoigne les nombreux appels que reçoit notre centre de connaissance. Les entreprises sont aussi en attente de formations de qualité et notre nouvel angle d'attaque renforcera ce point. Nous proposerons d'ailleurs des formations certificatives, entre autres dans les secteurs de l'environnement et de l'immobilier. Erick Thiry 38 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Comment réunirez-vous les expertises nécessaires pour dispenser un cursus de qualité ? Quels meilleurs experts que les entreprises ellesmêmes, qui ont déjà investigué ces problématiques ? Forts de ce constat, nous avons demandé à tous nos membres s'ils étaient et... vous n’aviez jamais pense a vous former ? NOM : ... Prenom : ... © vanegg 2014 disposés à dispenser leur savoir-faire et leur know-how dans le cadre de nos formations. Les réponses ont été très nombreuses, témoignage d'une solidarité entrepreneuriale assez remarquable ! Nous avons aussi organisé une table ronde avec plusieurs responsables de ressources humaines pour connaître les besoins de demain des entreprises. Là aussi, nous avons pu recueillir des informations essentielles sur leurs attentes, ce qui nous permettra de structurer notre offre et d'affiner l'adéquation de nos formations à leurs besoins. En résumé, nous allons travailler en partenariat avec nos membres pour offrir un plus grand éventail de formations spécialisées, et ce en utilisant les compétences des entreprises partenaires. Il y a une difficulté parfois très terre-à-terre rencontrée par ceux qui désirent se former: les horaires… Nous sommes rompus à cette contrainte chez BECI. Pour nos formations, nous avons donc retenu des timings et des plages horaires supplémentaires, adaptés aux chefs d’entreprises : des formules 60’ chrono, des séances courtes, des formules petit déjeuner de 7h30 à 9h et des formules du soir de 17h30 à 19h. ● Contact : Erick Thiry, eth@beci.be NB : Les membres BECI, bénéficient d’une réduction de 30 % sur le prix des formations. , , hi hi
BusinessMediationSummit BRUXELLES 29 • 01 • 2015 “ Le rendez-vous incontournable de la médiation pour l’entreprise Quoi ? 1 journée de travail 6 formations à la négociation 2 analyses détaillées d’une médiation 3 tables rondes 25 orateurs et formateurs de haut niveau Cérémonie de signature de la charte de médiation Réception avec networking Pour qui ? Chefs d’entreprise, juristes d’entreprise, avocats, comptables, experts-comptables, fiscalistes, réviseurs d’entreprise, magistrats, juges consulaires et juges sociaux, médiateurs Quand ? Jeudi 29 janvier 2015 de 10h30 à 20h Où ? Solvay Brussels School of Economics & Management Brussel www.businessmediationsummit.eu Organisé par : En collaboration avec : Orde van Vlaamse Balies “
COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Naturalogic : pour mesurer le capital naturel GMP Bibliofilm célèbre ses 66 ans De la rue des Deux Eglises à la rue des Deux Maisons à Evere…, Bibliofilm a fêté ses 66 ans à Autoworld le 19/9/2014 avec ses clients et ses fournisseurs. Spécialiste des systèmes de reliure et plastification de documents, Bibliofilm a profité de l’occasion pour présenter devant un parterre de nombreux clients, la nouvelle gamme de machines de finition de documents Duplo « Digital Business Solutions ». Cette gamme particulièrement adaptée à un environnement reprographique comprend des équipements incontournables pour tout professionnel détenteur d’un copieur numérique. Pour les applications courantes suivantes : • découpe, rainage et micro perforation full automatiques de cartes de visite • pliage, agrafage et découpe automatiques de booklets • reliure dos carré collée parfaite avec nouvelles colle PUR Découvrez cette nouvelle gamme et nos autres solutions de finition et d’impression de cartes plastiques dans nos show-rooms d’Evere, à votre disposition tous les jours de la semaine. GMP BIBLIOFILM – Rue des Deux Maisons, 57 | 1140 Evere 02 242.37.00 www.bibliofilm.be info@bibliofilm.com Le bureau de conseil environnemental CO2logic lance un nouveau service, baptisé Naturalogic, afin d’aider les entreprises, les investisseurs et les gouvernements à comprendre les conséquences économiques de l’impact et/ou la dépendance de leur activité au « capital naturel ». Mais qu’est-ce donc le capital naturel ? Le concept fait référence aux ressources naturelles telles que la faune, la flore, l’air, l’eau, etc., vus comme moyens de production de biens et services écologiques : production d’oxygène, épuration naturelle de l’eau, prévention de l’érosion, etc. Ce capital naturel constitue donc une approche d’estimation de la valeur d’un écosystème. Si nous prélevons trop sur le stock de notre environnement naturel, nous créons un déficit qui empêchera nos entreprises de produire les biens et services nécessaires à leur et à notre développement. La clé de l’approche Naturalogic est de quantifier le capital naturel non seulement en termes physiques classiques, mais en y associant également une valeur (en euros), aidant ainsi ses clients à comprendre les risques – et les opportunités – liées aux coûts environnementaux, pour construire des modèles économiques et des produits plus durables. Info : www.naturalogic.org Parrainez le Brussels Beer Project et recevez des bières à vie ! Lu dans l’E-mag Une année 2015 forte en émotions ! Le piétonnier, une bonne idée ? Déjà testé la voiture électrique ? A la recherche de partenaires de qualité ? Retrouvez ces articles sur notre site web : www.beci.be/newsletter/e_mag 40 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Brussels Beer Project, une jeune entreprise bruxelloise menée par Olivier de Brauwere et Sébastien Morvan, vient d’annoncer les plans de sa future microbrasserie collaborative, financée par crowdfunding. Situé rue Antoine Dansaert, à deux pas du canal, le Brussels Ber Project propose un concept original de co-création : l’idée est de faire participer une communauté de passionnés bruxellois dans le choix des bières et en invitant des brasseurs professionnels du monde entier pour co-créer de nouveaux goûts. Plus de 600.000 bouteilles et 20 recettes différentes par an seront brassées dans ce local de 500m², dont l’ouverture est prévue courant été 2015. Les meilleures recettes seront sélectionnées puis brassées avec un partenaire, Bier Anders. Pour financer le projet, qui doit employer à terme plus de 10 personnes, les fondateurs organisent pour la 2e fois le Beer for Life : pour une souscription de 160 euros, chaque nouveau parrain a droit à 12 bières de 33 cl, chaque année, à vie... Ce crowdfunding est ouvert à 1.000 parrains, jusqu’au 14 février. Info : www.beerproject.be/beerforlife.
COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Cet espace est le vôtre Vous êtes membre de BECI ? Vous désirez parler de votre activité ? Vous avez une info à diffuser ? Envoyez-nous un communiqué ! Pour tout renseignement : er@beci.be. Une délégation chinoise en visite chez Reibel Le logisticien bruxellois Reibel recevait le 28 novembre dernier une délégation d’officiels chinois emmenée par M. Jiemin He, Secrétaire du Parti Communiste Chinois de la ville aéroportuaire de Changle City (Fuzhou). Cette visite avait pour objet de peaufiner les détails de l’organisation et de la gestion du futur parc logistique « Sino-Euro Reibel (Fuzhou) Airport Bonded Logistics Park », que le groupe Reibel sera prochainement appelé à cogérer avec des partenaires locaux, en vue de contribuer au développement de l’activité économique de la province de Fujian (sud-est de la Chine). En présence de MM. Jean-Philippe Mergen, directeur export de BECI, et Philippe Matthis, directeur général adjoint du Port de Bruxelles, M. Giovanni Esposito, l’administrateur-délégué de Reibel, a souligné l’importance de ce dossier pour l’expansion de ses effectifs, également à Bruxelles. MM. Jiemin He et Jean-Philippe Mergen. AVEC LE SOUTIEN DE: INVITATION • SYMPOSIUM ANNUEL • 10 FÉVRIER 2015 UNE MÉTHODE POUR LA COMMUNAUTÉ MÉTROPOLITAINE BRUXELLOISE AVEC LES MINISTRES-PRÉSIDENTS GEERT BOURGEOIS, PAUL MAGNETTE & RUDI VERVOORT Des représentants de la sphère politique et économique belge animeront les débats autour de thèmes essentiels comme la mobilité, le marché de l’emploi, le rayonnement international de Bruxelles et de sa région métropolitaine… A l’aube de 5 années sans élection régionale et fédérale, des chefs d’entreprise, engagés dans la réflexion et l’action métropolitaine, interpelleront les nouveaux Ministres-Présidents et discuteront au sujet des méthodes pour atteindre les résultats longtemps recherchés concernant les challenges socio-économiques les plus pressants. PROGRAMME 17.00 Accueil 17.30 Introduction par Jean-Charles Wibo, Président de Brussels Metropolitan 17.40 “Berlin/Brandebourg comme développement métropolitain: collaboration et économie” par Dr. Volker Löwe, Directeur de la représentation du Land de Berlin auprès de l’Union européenne 18.20 Débats entre des CEO et les Ministres-Présidents Geert Bourgeois, Paul Magnette & Rudi Vervoort à propos de thèmes et problématiques spécifiques sélectionnés 19.30 Conclusions par Alain Deneef, Intendant de Brussels Metropolitan 19.40 – 22.00 Walking dinner ENTRÉE: €65 (CARTE DE CRÉDIT OU VIREMENT PRÉALABLE) • INSCRIPTION: BRUSSELSMETROPOLITAN.EU/FR/SYMPOSIUM-2015 BNP PARIBAS FORTIS • GRAND AUDITORIUM MARAIS • RUE DES BOITEUX 12, 1000 BRUXELLES POUR PLUS D’INFORMATION: SYMPOSIUM@BRUSSELSMETROPOLITAN.EU • WWW.BRUSSELSMETROPOLITAN.EU BECI - Brux e - janvier 2015 R.A.
Le conseiL resto du magazine agenda oriento •••• Il y a beaucoup d’ouvertures et de fermetures dans le quartier des restos autour de la place Jourdan, mais on espère que L’Oriento est là pour rester. Il a ouvert ses portes fin septembre et vise un public du midi qui apprécie un lunch sain avec une petite touche particulière. Pour ses plats, le jeune chef syrien Georges Baghdi Sar se laisse inspirer par les cuisines du Liban, de la Turquie, de la Syrie et du Maroc et propose chaque jour un vaste buffet dans lequel on peut puiser à volonté pour 12 euros 50. En plus de la soupe et des préparations froides, il y a aussi quelques plats chauds (avec de la viande, du poisson et des légumes). Celui qui ne trouve rien à son goût ici est vraiment un rabat-joie. Nous avons essayé de goûter un peu à tout, ce qui nous a valu au final deux assiettes bien pleines. Houmous, salade de haricots blancs au cumin et au citron, poulet à l’aubergine, à la mozzarella et tomates, carottes au cumin, aubergines grillées au sésame, salade de lentilles aux herbes fraîches, champignons aux olives vertes, roquette, tomates cerises, ail et persil... On en salive à nouveau rien qu’en y repensant. Ici et là parmi les plats, il y a aussi des bouteilles avec toutes sortes de vinaigrettes et de sauces et on reçoit en accompagnement une corbeille de pain libanais chaud dont on peut déchirer des morceaux pour saucer gaiement. Ce qui est remarquable, c’est que bien que la plupart des plats aient des origines lointaines, ils restent quand même suffisamment AGENDA, c’est Le magazine des sorties à Bruxelles, lu chaque semaine par plus de 150.000 personnes. Les lecteurs y trouvent un panorama complet de ce que la ville a à offrir: concerts, expositions, films, restos et bien plus encore. En plaçant votre annonce dans AGENDA, vous touchez des Bruxellois actifs francophones, néerlandophones et anglophones. Vous trouverez plus d’information sur www.agendamgazine.be/pub neutres pour pouvoir plaire au plus grand nombre. Pas de préparations piquantes, extrêmement épicées ou grasses donc. Et c’est un bel atout dans un quartier inondé chaque jour par les employés des institutions européennes qui veulent manger autre chose que les frites de chez Antoine. Et pour celui qui a un petit creux après le boulot, il y a un afterwork de 18 heures à 21 heures 30 avec un bon verre de vin et les tapas du chef. karolien merchiers Info 341 chaussée de Wavre, Etterbeek 02-648.58.50, www.loriento.com lu > ve 11 > 21.30, di 11 > 16.30 Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele
COMMUNITY - IMPRESSION OF A BRIT Geography, climate – and us A year-end edition of The Economist newspaper compared the dominant politico-social attitudes of the world’s two leading Anglo-Saxon communities, the Americans and the British. “Geography also plays a part,” it said. “America is a land of open spaces: demanding more freedom for individuals never seems awkward. Britain is a more crowded space: people have to share.” Richard Hill C ertainly the sheer size and the rich natural resources of the United States help explain the nation’s obsession with growth – often to the detriment of these resources. The impact of geography on culture is often grossly underestimated. Comparing the United States with the United Kingdom is the easy bit. In fact there’s a lot more going on than we ever realise… For one thing there are sociologists and anthropologists who see a parallel in the social organisation of Britain… and Japan! Not so much in the manner as in the degree to which they are organised – Britain with its constantly evolving and elusive class system, Japan with its more formalistic and all-pervading rules of social behaviour. Both are their respective cultures’ way of coping with a simple socio-geographic reality: an awful lot of people in an awfully confined space. Some people think that environment has done more than that for the English. In his book Identity of England, author Robert Colls asserts that the innately temperate nature and gentleness of the average English person are tendencies encouraged by a climate and geography without extremes, and by insularity. The brusque North Sea environment of the Netherlands helps explain the assertiveness of the Dutch, while the milder Continental climate here is at least in part responsible for the Belgian qualities of reasonableness and compromise. At the other end of Europe, and maybe as un-European as the English, are the Russians. Their reputation for stoicism and courage owes more than a little to the harshness of their climate. Landscape and resultant dietary patterns have all contributed to the Russian psyche. Short-term climatic changes can also influence human behaviour – things like the bise wind in Switzerland, the Mediterranean sirocco, the Föhn in southern Germany, the Santa Ana desert wind of California or the famous mistral of French Provence, all of which can turn people slightly mad. Most of us know that the Nordics are afflicted with something known professionally as Seasonal Affective Disorder (SAD) and better known to the rest of us as ‘the winter blues’. What is less well-known is that the poor Swedes are periodically afflicted with another more specific climate-induced condition: a temporary state of depression. According to doctors and scientists examining the phenomenon, it appears to be linked to the approach of low-pressure fronts coming in off the Atlantic. What is clear to me is that there is a link between pressure fronts and state of mind. I first came across this on the plateau, the meseta, of central Spain. In Old Castile and Leon provinces, the weather is habitually high-pressure and the people habitually optimistic despite the extremely hard living conditions many of them have known. I had this link between pressure and mood impressed on to me most forcibly in Namibia in south-west Africa. A constant high-pressure front moving in from the South Atlantic pushes the humidity back north-eastwards into the heart of the African continent. As for the inhabitants, well, despite the fact that they are desperately poor, they are consistently among the most cheerful and friendly people in the world. You can say that about many of the African cultures but, in Namibia, they really excel! ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 43
AGENDA 10.06.2015 Faire son budget et optimiser ses ressources Management & RH, Personal improvement Vente, marketing et communication 21.01 au 09.12.2015 Assistante de direction : Gagnez 12 ans d’expérience professionnelle en 1 an ! 10.02.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol ! 11.02.2015 60’chrono : Les conditions d’une association gagnante 12.02.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour récupérer du temps et des capacités de concentration 05.05.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour récupérer du temps et des capacités de concentration 20.01.2015 Utilisez LinkedIn de façon optimale pour atteindre vos objectifs et développer votre réseau professionnel Droit commercial 29.01.2015 Business Mediation Summit : le rendez-vous incontournable de la médiation pour l’entreprise 25.03 tot 03.07.2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt** Législation sociale 29.01.15 Les mesures sociales du gouvernement “Michel I” 13.03.15 BECI HR Lunch 07.05.15 Les vacances annuelles des employés ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be 20.01.2015 11th European Development Fund 20142020: EU priorities for financing projects in Africa 27.01.2015 La valeur en douane 03.02.2015 Petit-déjeuner avec Cécile Jodogne - Secrétaire d’Etat à la Région de Bruxelles-Capitale, chargée du Commerce extérieur 10.02.2015 Origine des marchandises 24.02.2015 Mission des autorités douanières 17.03.2015 TVA en matière d’import/export ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be Fiscalité et Finances Formations sur mesure 14.01.2015 60’ chrono : Comment (re)faire du cash 04.02.2015 Assurez l’avenir de votre entreprise en maîtrisant les risques 29.04 au 10.06.2015 Cycle gestion et compta (4 modules) 29.04.2015 La compta comme si elle vous était contée 13.05.2015 La gestion en très pratique 27.05.2015 Le calcul du coût de revient – réel – de vos produits/services 44 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. ** Uniquement en Néerlandais ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be 15.01.2015 Speed Business Lunch 28.01.2015 Entrepreneurs Night 30.01.2015 Welcome Lunch – réservé aux nouveaux membres 05.02.2015 After Work 06.02.2015 Leads Generator Program ➜ Beci.be
La combinaison parfaite entre Nature et Business 01. A 1h de Bruxelles, en plein centre de la Wallonie, la province de Namur vous propose ses châteaux, ses fermes, ses citadelles, ses abbayes mais également ses centres de conférence modernes et performants pour l’organisation de vos événements professionnels. Comment repérer l’endroit ou l’activité incentive qui répondra parfaitement à vos critères ? En contactant l’équipe de Namur Congrès, qui met gracieusement à votre disposition sa connaissance de ses quelque 140 partenaires. La Province de Namur, une destination Nature & Business, la combinaison parfaite ! Contact : info@namurcongres.be www.namurcongres.be 02. Annapurna Consult Séminaires, sessions de team-building, incentives et événements d’entreprise, autant de spécialités de l’agence événementielle Annapurna Consult. Alliant créativité et efficacité, nous élaborons le concept de vos rêves et offrons à votre équipe des souvenirs inoubliables. Activités d’intérieur ou d’extérieur, sur mesure ou prêtes à l’emploi : toutes les options sont possibles ! Les activités de team-building d’Annapurna dépassent l’imagination. Pensez aussi à la formule « the Cube » : Les participants ont deux heures pour fabriquer un sérum qui sauvera l’humanité d’une attaque bactériologique mortelle. Découvrez l’ensemble de nos offres sur le site web. Contact : ANNAPURNA CONSULT SPRL info@annapurna.be www.annapurna.be www.destinationcube.com tel 0475707194 L’agence événementielle incontournable ! © ANNAPURNA - T.Dubois © FTPN : Th. Blairon.
Hôtel Spa-Balmoral : To Stay, naturally Situé dans la région de Spa, réputée pour ses paysages et ses activités naturelles, notre hôtel 4 étoiles vous permet de séjourner dans un cadre unique. En effet, grâce aux 126 chambres et aux 16 salles de conférence (10300 personnes) qu’il comporte, vous bénéficierez d’un séjour parfait et surtout adapté à vos envies. Infrastructures : • Centre de bien-être • 126 chambres • 16 salles de conférence • Restaurant gastronomique • Bar typique autrichien « La Grange » • Une vue à couper le souffle sur le lac et la vallée de Warfaaz Information et réservation : Hotel Spa Balmoral Route de Balmoral 33 - 4900 Spa - Belgique Tel. : 0032 87 79 32 50 E-mail : meetings@hotelspabalmoral.be www.hotelspabalmoral.be 04. Kloster Heidberg: le nouveau site de réunion de la Communauté Germanophone Le couvent « Kloster Heidberg » est un endroit idéal pour réussir colloques et réunions d’affaires. L’ambiance, unique, favorise à la fois la concentration sur le travail et le bien-être. Ce bâtiment du XVIIIe siècle, classé au patrimoine monumental, est situé au centre d’Eupen, à quelques encablures de la gare d’Eupen. Le centre de formation et de rencontre de la Communauté germanophone permet de multiples utilisations adaptées avec possibilité d’hébergement. Nous travaillons avec les meilleurs traiteurs de la ville et attachons une grande importance à l’utilisation de nos produits régionaux. Les traiteurs servent les plats variés dans notre restaurant, à midi et le soir. Infrastructures : • 23 chambres twin • 15 chambres doubles (dont 1 pour PMR) • 6 salles de séminaires (2 x 30m², 60m², 70m², 100m² et 285(m²) • dont 1 chapelle pour des réceptions, conférences, spectacles, musique de chambre, fêtes, etc. Contact : Kloster Heidberg Bahnhofstrasse 4, 4700 Eupen Tel : +32 (0)87/39 22 50 E: info@klosterheidberg.be W: www.klosterheidberg.be Un endroit au calme pour réussir vos réunions ! Une réunion unique au cœur des Ardennes 03.
©www.photogaylight.com - Jean-Luc Deru Le Bois du Cazier On associe encore souvent le Hainaut à l’exploitation minière. Installé dans l’ancienne mine à charbon de Marcinelle, le Bois du Cazier fait aujourd’hui office de musée de l’histoire industrielle wallonne. Des visites guidées, des ateliers et des séminaires vous entraînent dans un parcours éducatif et ludique sur les diverses facettes de l’industrie hennuyère. La nature est également de la partie, car même le coeur industriel de la Wallonie est verdoyant. Les salles spacieuses mises à la disposition de séminaires, conférences ou banquets sont la principale découverte que le Bois du Cazier vous réserve. Le site dispose d’un auditorium de 150 places et d’une ancienne salle des machines capable d’accueillir 600 personnes. Il y a plusieurs salles de forge pour 250 personnes et une salle de réunion d’une capacité maximale de 50 participants. Le musée de l’industrie peut également être utilisé pour des événements réunissant jusqu’à 200 invités. Le Bois du Cazier est inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Infrastructures : • Situé dans une ancienne mine à charbon • Plusieurs salles d’événements • Capacité de l’auditorium : 150 • Capacité de la plus grande salle d’événement : 600 • Capacité des salles de réunion : 50 Contact : c.ista@leboisducazier.be www.leboisducazier.be 06. Le Sanglier des Ardennes Le Sanglier des Ardennes est situé dans la plus petite ville de Belgique, sur les rives de l’Ourthe. Atmosphère authentique et incomparable garantie. Cette hostellerie quatre étoiles possède une infrastructure totalement renouvelée de trois bâtiments de prestige. Chacun possède son propre caractère : l’Hôtel Le Sanglier des Ardennes, raffiné et authentique, l’Hôtel Victoria, tout en modernité, et Le Vieux Durbuy, lieu de charme. Huit espaces de réunion totalement équipés, une excellente cave à vins et un centre de bien-être complètent cette offre. Infrastructures : • Trois lieux distincts • Salles de réunion : 8 • Capacité de l’espace le plus vaste : 275 • Centre de bien-être flambant neuf Contact : meeting@sanglier-des-ardennes.be www.sanglier-des-ardennes.be 05. Un cadre industriel en pleine verdure pour votre événement ! Un hôtel grandiose dans la plus petite ville de Belgique ! ©OPT-JPRemy © Studio Breakfast - Martin Delicourt
DEMANDES D’ADMISSION DEMANDES D’ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSIEL D’ADMINISTRATION Basta Cosi Chatelain SPRL Rue Gustave Biot 23 - 1050 Bruxelles Code Nace : 56101 - Restauration à service complet del. : Frédéric Van den Daelen BBT online SC Rue de l’Aqueduc 149 - 1050 Bruxelles Code Nace : 58140 - Édition de revues et de périodiques del. : Jacoba de Graauw Belrest SA Rue Henri Maus 45-47 - 1000 Bruxelles Code Nace : 56102 - Restauration à service restreint del. : Davide Angelucci Betterwird BV Apolloweg 2 - 8938 AT Leeuwarden - Netherlands del. : Jeroen Riemersma Dimijob - Student.be SPRL Avenue Léon Mahillon 20 - 1030 Bruxelles Code Nace : 62090 - Autres activités informatiques 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Mathieu Verstraete Espe Labeling Ten Brakeweg 00024 - 6029PJ Sterksel - Nederlands del. : Paul Snoeijen Eve-Dreams SPRL Avenue Brugmann 183 - 1190 Bruxelles del. : Yasser Khalil Forward Initiatives SPRL Clos Lucien Outers 22 - 1160 Bruxelles Code Nace : 4321102 - l’installation de systèmes d’alimentation de secours (groupes électrogènes) 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique del. : Jean François Minsart Fosforcolor by Litecristal - Exalutal SA Avenue Coghen 162 bte 17 - 1180 Bruxelles Code Nace : 46710 - Commerce de gros de combustibles solides, liquides et gazeux et de produits annexes 46720 - Commerce de gros de minerais et de métaux del. : Sylvain Gianasso 48 Gatin Michel PPE Rue de Branchon 92 - 5380 Forville Code Nace : 71112 - Activités d’architecture d’intérieur del. : Michel Gatin Idealis Consulting SPRL Rue de Genval 20 - 1301 Wavre Code Nace : 62020 - Conseil informatique del. : André Bake Institut d’enseignement de promotion Sociale de la Communauté Française (Uccle) ASBL Rue Gatti de Gamond 95 - 1180 Bruxelles del. : Jean-Luc Eckelmans Inter Wine & Dine SPRL Avenue Emile de Beco 2 - 1050 Bruxelles Code Nace : 47251 - Commerce de détail de vins et de spiritueux en magasin spécialisé 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 82110 - Services administratifs combinés de bureau del. : Fabrizio Bucella Mehats Sebastien PPE avenue du Maelbeek 55 - 1050 Bruxelles del. : Sébastien Mehats Modern Construct Brussels SPRL Rue Fétis 30 - 1040 Bruxelles Code Nace : 68100 - Activités des marchands de biens immobiliers 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux 68202 - Location et exploitation de logements sociaux del. : François-Michel Plennevaux Octopux Consulting SPRL Rue du Chantier 17 - 1000 Bruxelles Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Daniela Gomes Peritus CVBA Brusselsesteenweg 56 - 1980 Zemst Code Nace : 6420011 - Le placement en actions 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Jean-Marc Bogenmann Phonak Belgium SA Z3-Doornveld 122 - 1731 Zellik Code Nace : 4646001 - Le commerce de gros de produits pharmaceutiques del. : Michael Cock Stibbe SCRL Central Plaza Rue de Loxum 25 - 1000 Bruxelles Code Nace : 69101 - Activités des avocats del. : Jan Peeters Stratemedic SPRL Rue Gachard 55 - 1050 Bruxelles Code Nace : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Daniel van Steenberghe Tempora SA Rue de Suisse 29 - 1060 Bruxelles Code Nace : 82300 - Organisation de salons professionnels et de congrès 90011 - Réalisation de spectacles par des artistes indépendants del. : Benoît Remiche Vélos Consultants LTD Griva Digeni 2 pamelva Court 3rd floor, off 306 - 3720 Limassol - Cyprous del. : Victor Vasiliades Walle Pascal PPE Rue d’Odeghriers 64 - 1420 Braine-l’Alleud Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Pascal Walle ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015
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