TOPIC TOPIC - TOP DES ENTREPRISES BRUXELLOISES Cofely Fabricom : place à ceux qui font Le personnel de Cofely Fabricom a sa fierté. « Nous ne sommes peut-être pas aussi sexy qu’Apple ou Google, mais nos projets, on en parle ! », déclare Mark Dirckx, General Manager Belgian Operations. Peter Van Dyck G DF Suez, la société-mère de Cofely Fabricom, répartit son siège entre Paris et Bruxelles. L’imposante GDF Suez Tower le long de l’avenue Simon Bolivar, à un jet de pierre de Bruxelles-Nord, témoigne de l’importance de ce groupe français dans la capitale belge. Des milliers de personnes y travaillent, dont environ 200 pour Cofely Fabricom. Il faut y ajouter les nombreux collaborateurs mobiles qui assurent les services d’installation et de maintenance technique dans tout le pays. années 60, mais aussi pour la maintenance, la rénovation continue et la construction de nouvelles lignes. » Cofely Fabricom compte de nombreux clients à Bruxelles. Parmi eux, une foule de multinationales et de services publics. Les institutions de l’Union européenne proposent également des missions, à intervalles réguliers. Bruxelles, cœur de l’Europe, fait évoluer Cofely Fabricom vers des activités toujours plus internationales et un nombre croissant de projets pan-européens. Mark Dirckx Cofely Fabricom dispose de son propre personnel d’installation et de maintenance, mais fait également appel à l’intérim ou à des partenariats avec d’autres entreprises pour de très grands projets. Cofely Fabricom emploie surtout du personnel technique – pas toujours facile à recruter, d’ailleurs, admet Mark Dirckx, General Manager Belgian Operations. Le secteur véhicule – à tort – une image vieillotte. « Les gens qui ont un bagage technologique ne nous trouvent sans doute pas aussi sexy qu’Apple ou Google, mais notre atout, c’est du travail qui n’est pas anonyme et des projets dont on parle ! Nous employons des gens férus d’accomplissements. Leur participation à des projets majeurs leur procure de la fierté. Notre travail est très concret et donc très motivant. Nous sommes une entreprise qui matérialise. » Le lien avec le métro Bruxelles accueille bon nombre de ces réalisations. Il y a eu, en 2006, la participation au déblocage de l’aéroport (le projet Diabolo), sans oublier le lien historique avec le métro. « Nous avons été impliqués dans le développement du réseau de métro bruxellois depuis le tout début », explique Marc Dirckx. « Certains de nos collaborateurs y ont consacré presque toute leur carrière. Le métro occupe une centaine de personnes en permanence, non seulement pour la rénovation des installations d’origine, qui datent des Cofely Fabricom n’a pas à rougir de son passé. Elle a vu le jour en tant que PME en 1946. Celle qui s’appelait à l’époque Fabricom a contribué à la reconstruction au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Plus tard, l’entreprise a connu de nombreux rachats jusqu’au grand bouleversement de 2004, qui vit la fusion d’une série de grands installateurs belges. C’est à cet événement que Cofely Fabricom, leader du marché belge, doit sa position de force sur des marchés aussi divers que les services, l’industrie, l’infrastructure, l’énergie, le pétrole et le gaz. « Nous avons réussi à nous positionner sur le marché parce que nous offrons à la fois le savoir-faire technique et le personnel qualifié », explique M. Dirckx. La flexibilité dans la recherche de solutions, la garantie de qualité et les tarifs concurrentiels constituent les autres ingrédients du succès. Gestion à distance L’entreprise s’appuie sur des valeurs d’esprit d’équipe, de sécurité et de durabilité. Cofely Fabricom fait partie de la division Energy Services du groupe GDF SUEZ, ce qui lui vaut de disposer de tout le savoir-faire voulu en matière de gestion efficace de l’énergie et de l’environnement. Mark Dirckx estime que l’entreprise assume sa responsabilité sociétale précisément par cette utilisation rationnelle de l’énergie dans tous les processus, depuis la conception et l’installation jusqu’à l’exploitation. M. Dirckx voit l’avenir dans la poursuite du processus de numérisation de l’économie. « L’industrie abandonne progressivement un modèle de fonctionnement intensif en travail pour évoluer vers la gestion à distance. Nous sommes obligés de suivre de très près les développements en informatique et télécommunications si nous voulons disposer en interne des connaissances requises pour installer des systèmes numériques. » L’entreprise fait pleine confiance à l’avenir. ● BECI - Bruxelles métropole - janvier 2015 25 R.A.
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