Smart Cities évités grâce à la vidéoconférence ou au cloud computing. Une connexion internet et un appareil mobile tels qu'un smartphone, une tablette ou un laptop suffisent pour organiser depuis chez soi une réunion avec des collègues se trouvant à Gand, Liège ou Shanghai. Nous pourrions, dès aujourd’hui, réduire le nombre de navetteurs de l’ordre de 10 à 20 %, uniquement en généralisant le télétravail, à la maison ou dans des bureaux satellites. © Reporters Autour de la table, de gauche à droite : Tarik Hennen (Digital Strategy Consultant), Aline Gilson (Lewis PR), Thierry Geerts, Vincent Delannoy (Conseiller Economie et Politique générale Beci), Emmanuel Robert (Media Coordinator Beci) et Géry Brusselmans (journaliste freelance). Quand le déplacement s’impose, de nouvelles formes de transports partagés tels que Villo, Scooty, Felix, Jump, Lime et autres font leur apparition. Même s’ils souffrent encore de maladies de jeunesse, ils participent activement à la réduction du nombre de voitures individuelles en mouvement dans Bruxelles. Bruxelles a tout intérêt à prendre les devants sur le thème ‘smart city’. Pour régler des problèmes essentiels tels que la Dans un premier temps, elles rendront surtout la conduite plus agréable tout en optimisant le flux du trafic. Mais les voitures autonomes vont rendre superflue la possession d’un véhicule personnel. C’est ainsi que s’ouvrira une ère où il ne sera plus nécessaire de s’acheter une voiture, mais où une simple appli permettra d’en avoir toujours une à disposition. Comme les voitures autonomes vous déposent où vous devez être et continuent leur route, plus besoin de parkings dans Bruxelles. Imaginez notre ville sans aucune voiture parquée ! Ainsi, les grands parkings pourront être transformés en cultures urbaines de légumes et assurer l’approvisionnement en circuit court. La numérisation est déjà là La numérisation nous offre dès à présent nombre de solutions : de nombreux déplacements peuvent être 22 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 mobilité, la pollution ou l’inclusion. Mais aussi pour rester à la page et mériter sa vocation de capitale européenne. Pas uniquement parce que les institutions s’y trouvent, mais par son caractère innovant et à la pointe du progrès. Nous avons toujours été en tête lors des bouleversements économiques et sociaux précédents (de la révolution industrielle à l'invention d'internet). Il est temps de reprendre la main de la révolution digitale actuelle. ● Thierry Geerts Si cet article vous a intéressé, vous pouvez en lire plus dans « Digitalis, Comment réinventer le monde », paru chez Racine en 2018.
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