R.A. Les stages Entr’apprendre : un projet-phare pour renforcer les bonnes pratiques dans la relation écoles-entreprises. La Fondation pour l’Enseignement lance un appel aux entreprises Une quinzaine d’entreprises ont rejoint la Fondation pour l’Enseignement, pour participer à la 2e édition des stages Entr’apprendre. Comme tous les projets de la Fondation, celui-ci vise à jeter des ponts entre l’école et l’entreprise, pour améliorer l’adéquation des parcours scolaires avec les attentes du monde du travail. Soucieuse de développer son action, la Fondation lance un appel aux employeurs bruxellois et les invite à se joindre aux efforts communs. Vincent Galuszka L es stages Entr’apprendre, c'est reparti ! Dès janvier 2016. Une dizaine de nouvelles entreprises se sont jointes aux huit pionnières qui ont ouvert la voie au printemps 2015 (voir encadré). Le projet de la Fondation pour l’enseignement poursuit donc son objectif : resserrer les liens entre le monde de l’entreprise et celui de l’enseignement, afin d’améliorer l’adéquation de la formation prodiguée dans les écoles techniques et professionnelles francophones avec les attentes des entreprises (compétences, attitudes face au travail et comportements). Retour en arrière. Entre mars et juin 2015, une soixantaine de professeurs, chefs d’atelier et formateurs, issus de 17 écoles, tous réseaux francophones confondus, se plongent dans le bain des 8 entreprises participantes. Concrètement, un fois inscrits auprès des instituts de formation continue de l’enseignement1 , les professeurs-stagiaires sont accueillis par l’une des entreprises ouvrant des places de stages dans les métiers visés. D’abord dans le cadre d’une journée d’observation ; ensuite dans le cadre d’un stage d’immersion de deux ou trois jours, au cours duquel ils travaillent sous la responsabilité de formateurs internes ou de responsables de lignes de production. Dans le bain de l’entreprise Les entreprises participantes au projet 2015 ont souligné l’extrême utilité de ces stages. D’une part, elles y voient la possibilité de confronter les professeurs avec leurs attentes, et, d’autre part, de prendre conscience de certaines difficultés de l’enseignement en Belgique francophone. De leur côté, les enseignants se sont réjouis de concrétiser une mise en abîme des compétences vers lesquelles ils s’efforcent d’emmener leurs élèves. « Je n’ai pas perçu la nécessité de renforcer les compétences des enseignants que nous avons reçus », comPour élargir notre action et amplifier nos projets, il est essentiel que les entreprises continuent à se mobiliser et viennent renforcer notre base, tant au niveau financier qu’opérationnel. Olivier Remels (Fondation pour l’Enseignement) mente François Constant, Technical School & Knowledge Manager de la STIB. « Nous n’avions pas fixé d’objectif, ni voulu faire passer de message spécifique. Notre démarche a simplement consisté à les plonger dans le bain, de sorte qu’ils puissent faire leurs propres constatations et véhiculer cela par eux-mêmes vers leurs élèves. » 1 La Formation en cours de carrière (FCC), le Centre catholique de formation en cours de carrière (Cecafoc) et l’Institut de formation en cours de carrière (IFC). 48 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2015
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