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Un rapprochement bénéfique À Bruxelles, certaines entreprises comme la STIB développent depuis longtemps des relations avec les écoles, pour les aider à préparer les futurs candidats à l’emploi. Les stages Entr’apprendre ont permis de renforcer cette démarche et, parfois, d’aller plus loin. « Ces stages ont créé des liens », explique Catherine Vandepopeliere, responsable Communication & Corporate Social Responsability de D’Ieteren. « Nous avons établi une relation avec l’institut des Arts et Métiers de Bruxelles. Des professeurs ont profité de leur stage chez nous pour exprimer leurs besoins. Ils nous ont demandé d’accueillir des élèves, notamment pour les former aux procédures de préparation des véhicules neufs, qu’ils n’ont pas l’occasion de faire dans leur école. Nous avons également accueilli des élèves en stage de carrosserie. C’est un lien que nous ne pouvons malheureusement pas consacrer à toutes les écoles. C’est une petite goutte d’eau, par rapport aux défis énormes que nous avons pu découvrir à l’occasion de ces stages. » D’autres entreprises ont choisi de communiquer leurs besoins, soulignant parfois l’obsolescence du contenu de certaines options par rapport à l’évolution technologique. « Mais pas uniquement », enchaîne Audrey-Ann Toogood, Human ENTREPRENDRE Resources Director Benelux de Heidelberg Cement. « En plus de l’évolution rapide des techniques, qui ne sont pas toujours suivies par les écoles pour toutes sortes de bonnes raisons, nous avons insisté sur la culture d’entreprise, le monde réel du travail, avec le besoin pour tous de pouvoir s’adapter aux changements et à la flexibilité nécessaire. » Les stages Entr’apprendre ont été l’occasion pour les entreprises de mettre l’accent sur les attitudes et comportements sur le lieu de travail, qu’elles estiment ne pas être suffisamment intégrés à l’école. Par exemple le respect des consignes de sécurité, ou les exigences du travail en équipe. Beaucoup de professeurs ont ainsi réalisé l’importance de la sécurité sur le lieu de travail et se sont engagés à la répercuter auprès de leurs élèves. Un appel pour soutenir la Fondation « Les retours de la première édition ont globalement été très très positifs », explique Olivier Remels, secrétaire général de la Fondation pour l’Enseignement. « Et cela malgré que ce projet ait pris forme au fur et à mesure de son déroulement sur le terrain. Les entreprises ont eu l’occasion de faire remonter leur vécu, directement et via leur fédération sectorielle. Nous avons, je pense, fait très attention à bien les écouter pour améliorer le modus operandi et professionnaliser encore davantage l’approche. La fidélité des participants est notre TÉGI TÉGIE GEMENT GEMEN

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