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lièrement sensible, avec un véritable plongeon de 2,50 % à 0,81 %. Dans le cas de la Capitale, ce n’est pas tant le vieillissement de la population (bien plus manifeste en Flandre) qui avait entraîné cette baisse, mais plutôt un fort recul du solde migratoire externe. Des chiffres les plus récents, il ressort qu’au cours des trois dernières années, l’évolution naturelle de la population d’âge actif a connu une légère embellie à Bruxelles, avec un pic en 2015 (1,06 %), suivi d’un nouvel essoufflement (0,68 % en 2016, puis 0,55 % en 2017). Sur base des chiffres de 2018, il apparaît que la croissance de la population bruxelloise d’âge actif s’accélère (jusqu’à 0,75 %), sous l’effet de la progression du solde migratoire externe. Mais les « Perspectives » précitées nuancent : à partir de 2019, l’évolution naturelle devrait être de plus en plus positive, alors que le solde migratoire externe, pour sa part, se replierait. Le deuxième effet l’emporterait, si bien que la croissance de la population bruxelloise d’âge actif devrait fléchir graduellement (jusqu’à 0,37 % en 2023). 2. Activité économique générale -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 Produit intérieur brut en volume : variations annuelles, en % Région de Bruxelles-Capitale Région flamande Région wallonne Belgique Source : Calculs BFP, IBSA, IWEPS, Statistiek Vlaanderen sur la base des comptes régionaux en SEC 2010 (ICN). De manière générale synonymes de contraction, les années 2012 et 2013 ont donné lieu, à Bruxelles, à un ralentissement de l’activité tout à la fois plus sévère et de plus longue durée que dans les deux autres régions. Par ailleurs, le « rebond » de 2015 y a connu une moins grande ampleur, avec la conséquence que le PIB régional 2014-2015 allait révéler une valeur moyenne négative (-0,3 %). Selon les derniers comptes régionaux publiés par l’ICN en février S’agissant de 2018 et 2019, le fléchissement conjoncturel progressif en Europe devrait limiter l’apport de la composante externe de 2018, la croissance économique s’est toutefois bien améliorée en 2016, et plus encore en 2017. Derrière cette accélération de la croissance en volume du PIB belge (1,7 %) subsistent cependant des destinées variables d’une région à l’autre, la Flandre et Bruxelles s’en sortant ici un peu mieux que la Wallonie. la demande. La progression du PIB belge, stable à 1,6 % cette année (de même que les deux années prochaines encore), promet ainsi d’être essentiellement portée par la demande intérieure. Vu les fortes interdépendances économiques entre les trois régions belges, cela devrait stimuler l’activité de chacune d’entre elles. Dans ce contexte, la croissance économique de la Région bruxelloise se consoliderait cette année et l’année prochaine à 1,3 %. 26 | Beci Rapport annuel 2018 2000 2005 2010 2015 2020 2023

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