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FOCUS De nouveaux flexi-jobs… aussi pour les retraités Le gouvernement a donné son feu vert à l’extension du système des flexijobs : une forme d’emploi permettant au travailleur occupé à 4/5e temps au moins de bénéficier de revenus complémentaires. Les travailleurs en flexi-job ne font dès lors pas partie du personnel fixe de leur employeur occasionnel. Celui-ci fait appel à eux pour travailler durant les jours d’intense activité ou pour un travail exceptionnel. S’il satisfait à toutes les conditions, l’occupation d’un « flexi-jobiste » est soumise à un régime social et fiscal avantageux. Dès à présent, il est possible de recourir aux flexi-jobs dans l’horeca, mais aussi dans d’autres secteurs, notamment celui du commerce de détail. Les pensionnés aussi peuvent désormais exercer un flexi-job. Bonne nouvelle pour des seniors qui ont parfois du mal à boucler leurs fins de mois. En termes de mobilité et de développement durable La mobilité reste encore et toujours un grand défi pour le gouvernement. De nouvelles mesures vont être mises en œuvre afin de réduire l’engorgement de Bruxelles. La fin de véhicules polluants ? Pour les Bruxellois, janvier 2018 rime avec zone de basses émissions. Depuis le 1er janvier, les voitures diesel de norme Euro 1 et zéro sont interdites de circulation dans les 19 communes. Sont concernées : les voitures immatriculées avant 1997. Ensuite, chaque année, une autre catégorie de diesel sera interdite. Des caméras intelligentes contrôleront les véhicules et des sanctions pouvant aller jusqu’à 350 euros sont prévues. L’un des objectifs principaux est d’améliorer la qualité de l’air. Échanger sa voiture contre du cash Après près de deux ans de discussions, l’allocation mobilité a été validée par le Conseil restreint des ministres. L’allocation de mobilité consiste en une somme d’argent que le travailleur reçoit en remplacement de sa voiture de société. Elle implique donc la disparition de la voiture de société utilisée par le travailleur, ainsi que de tous les autres avantages qui y sont liés : assurance, carte carburant, pneus hiver, etc. Cette allocation doit être mise en place de façon volontaire. Tant l’employeur que le travailleur peuvent donc choisir s’ils y participent ou non. Le système doit par ailleurs rester « budgétairement neutre » pour tous : l’employeur, l’employé et les caisses de l’État. L’allocation remplaçant le véhicule de fonction sera calculée en fonction de sa valeur et rehaussée de 20 % si l’utilisateur bénéficie d’une carte essence. Le projet a été transmis pour avis au Conseil d’État, pour une entrée en vigueur en 2018. Des voitures de société fiscalement moins attrayantes Dès 2020, la déductibilité des frais de voiture et de carburant va être quelque peu chamboulée. Les règles vont changer pour la déduction fiscale et l’avantage toute nature pour les voitures de sociétés. Si la fiscalité des voitures de société restera fortement liée au niveau d’émission de CO2, elle sera plus linéaire. Sur le parc roulant actuel de voitures de société, la diminution moyenne de déductibilité devrait passer de quelque 78 % à environ 65 %. Les véhicules hybrides sont aussi concernés et ce, dès ce 1er janvier. Jusqu’à présent, le taux de déductibilité des voitures hybrides oscillait entre 50 et 100 %, voire 120 % pour les véhicules totalement électriques. Ce taux va être resserré en fonction des émissions de CO2 avec, parfois, de fameuses différences puisqu’une « fausse hybride » sera taxée comme son homologue sans batterie. La réforme fiscale a en effet établi un ratio poids/puissance de la batterie pour différencier les « fausses hybrides » des « vraies ». Cela aura un impact à la fois sur le taux de déductibilité et, pour l’utilisateur, sur l’avantage toute nature et donc sur sa contribution retenue sur sa fiche de paie. BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 47 © Thinsktock © Thinsktock © Thinsktock

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