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Envie de piquer une tête sous les nuages ? C’est possible au Jam Hotel ! Que faire de mon toit plat ? IMMOBILIER & URBANISME D’après une étude menée par Greenloop et Saint-Louis, Bruxelles compterait presque 600 hectares de toits plats. Dans une ville de plus en plus dense, ne faudrait-il pas exploiter chacun des espaces actuellement « perdus », tels que toits plats, soussols ou parkings ? Panorama d’idées originales pour valoriser chaque espace de votre entreprise. U tiliser son toit (plat ou non) pour installer des panneaux photovoltaïques, voilà une idée qui a déjà fait du chemin. Aujourd’hui, ils fleurissent un peu partout, sur les toits des entreprises comme sur ceux des particuliers. Mais lorsqu’on dispose d’un beau toit plat, il est possible de l’allouer à toutes sortes d’autres usages… Agriculture urbaine : en plein air… L’agriculture urbaine, on en parle de plus en plus. En 2012, le toit de l’ancienne Bibliothèque Royale (KBR) fut l’un des premiers à être investi pour un projet pilote. La terrasse mesurait environ 350m² et sa récolte était destinée à la cafétéria de la KBR et aux restaurants slow-food du quartier. Entretemps, l’agriculture urbaine a fait son bonhomme de chemin. De plus en plus d’entreprises et de particuliers s’y mettent à petite échelle, mais des projets de grande envergure voient aussi le jour… Depuis 2007, grâce à un financement Feder, Abattoir travaille à la construction d’un grand marché couvert pour remplacer l’espace ouvert. L’idée d’utiliser le toit plat pour en faire un espace vert avait vu le jour en 2013, à l’initiative de la ministre Huytebroeck. C’est BIG (Building Integrated Greenhouses), investisseur, développeur et opérateur de fermes urbaines, qui va gérer ce projet, lequel « s’intègre au projet sociétal de l’Abattoir, qui a pour ambition de maintenir le cœur de Bruxelles et son écosystème urbain dans cette zone prioritaire de la Région », assure Paul Thielemans, responsable presse d’Abattoir. La ferme urbaine située sur le toit du Foodmet sera inaugurée au printemps. « D’une surface totale de 4.000 m² (2.000 m² de serres et 2.000 m² de potagers productifs), elle aura pour objectif de promouvoir la complémentarité des approches et techniques de l’agriculture urbaine (aquaponie, per22 BECI - Bruxelles métropole - février 2017 Gaëlle Hoogsteyn La ferme urbaine en toiture du Foodmet. maculture, micro-agriculture intensive, etc.) », explique Elise Vincke, Account Manager MindShake. Un potager de 300 m² est déjà en activité. La synergie et la symbiose avec le bâtiment, au-delà de la simple occupation du toit, permettront de réduire la consommation d’énergie et l’empreinte écologique tout en augmentant la valeur immobilière du bien et la qualité de vie en ville. « BIG mettra en œuvre un système de circuit court, permettant la vente des produits (fruits, légumes et poisson) au travers de plusieurs canaux de distribution : vente directe, horeca, e-commerce, grande distribution, restauration collective, etc. », poursuit-elle. Cette production en circuit court fait de plus en plus d’adeptes. Ainsi, depuis peu, le Delhaize Boondael cultive sur son toit des légumes qui sont ensuite vendus dans le magasin. La moitié du potager urbain de 320 m² est occupée par une culture à ciel ouvert et l’autre moitié par © R.A. © Jam Hotel

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