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TOPIC une serre. Le projet pilote sera évalué en permanence par un conseiller agronome, mais l’enseigne n’exclut pas de l’étendre à d’autres magasins. …comme en sous-sol ! L’agriculture urbaine peut aussi être souterraine. Depuis plusieurs années, une partie du sous-sol de Tour & Taxis est dédiée à la production de champignons et de chicons. Récemment, les Caves de Cureghem ont également décidé de s’y mettre. « Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons plus utiliser l’intégralité des Caves pour organiser des événements », explique Paul Thielemans. « Nous avons dû réduire la zone événementielle et nous ne voulions pas laisser le reste à l’abandon. Aussi, lorsque le Champignon de Bruxelles a cherché de nouveaux locaux, nous avons saisi l’occasion de débuter une collaboration ». Le Champignon de Bruxelles, c’est l’union de la sagesse du Japon et du folklore belge. La fusion du shiitake et de la bière! Le shiitake, encore peu connu chez nous, est le deuxième champignon le plus consommé au monde... importé dans nos contrées par avion ! Thibault Fastenakels, du Champignon de Bruxelles : « Notre idée, c’est travailler de façon locale et produire des champignons à base des drêches de bière. À Bruxelles, des tonnes de déchets organiques sont aujourd’hui inexploitées. Les brasseries avec lesquelles nous collaborons sont bien contentes de pouvoir s’en débarrasser gratuitement. » Jusqu’à présent, le Champignon de Bruxelles produisait 400 kg de shiitake par mois dans les caves des Ateliers des Tanneurs, sur un espace de 50m². Pour faire face au succès du projet, la coopérative a décidé de déménager et de construire une champignonnière de près de 750 m² dans les Caves de Cureghem. Situées sous les halles des abattoirs, ces caves forment un environnement idéal pour la culture de champignons : « Nous y bénéficions d’une température constamment fraîche et espérons y produire 2 tonnes de champignons par mois. » Pour le plaisir des clients… Qui dit « toit », dit en général « vue ». Et plus vous êtes haut perché, plus la vue est impressionnante. Si vous cherchez un endroit d’exception pour boire un verre ou manger un morceau, rendez-vous sur le toit de l’Old England, au Musée des Instruments de Musique (MIM) où un restaurant a été aménagé. « La terrasse fait 180 m² et la salle de restaurant 220 m² », explique Alan Pattet, responsable de Le restaurant « rooftop » du MIM offre l’un des plus beaux panoramas de Bruxelles. la communication du MIM. « Sa création a nécessité des aménagement spéciaux, notamment l’installation d’un monte-charge du côté de la cuisine ». Aujourd’hui, le restaurant est exploité par la société Restauration Nouvelle. Pour Catherine Sauvage, responsable du restaurant, c’est une vraie réussite : « Le restaurant attire bien sûr les touristes, mais aussi les Bruxellois. En été, il est indispensable de réserver ! La vue et les magnifiques couchers de soleil attirent de nombreux consommateurs. Grâce à l’originalité du lieu, nous avons aussi régulièrement des réservations pour des événements privés. » Vous voulez en faire encore plus pour vous différencier ? Que diriez-vous de proposer à vos clients une baignade à ciel ouvert au cœur de notre capitale ? Courante dans des villes ensoleillées comme Lisbonne ou Madrid, mais plus rare dans nos contrées, la piscine sur le toit est un réel atout. À Bruxelles, le Jam Hotel peut ainsi s’enorgueillir d’un rooftop unique, imaginé par l’architecte Lionel Jadot, qui outre la vue incroyable sur la ville, est doté d’une piscine de relaxation et d’un sundeck. Ouverte de 7 h à minuit, elle ravit les nageurs matinaux comme les oiseaux de nuit. L’été dernier, c’était « The place to be » pour les afterworks originaux. …et celui des collaborateurs ! Exploiter son toit plat peut aussi être un outil efficace pour augmenter la satisfaction de ses collaborateurs. Au sein de ses propres bureaux, BECI a décidé d’investir pour transformer son toit plat en terrasse. Francis De Molder, responsable logistique : « À l’occasion de travaux de rénovation indispensables, nous avons décidé d’en profiter pour transformer notre toit plat en terrasse pour notre personnel. Tables de pique-nique, transats, bacs à fleurs, carrés potagers… tout a été fait pour que, dès les premiers rayons du soleil, nos collaborateurs puissent y prendre une pause agréable. Bien sûr, cela représente un investissement, mais je pense que le jeu en vaut la chandelle. Lorsque l’on travaille toute la journée au cœur de Bruxelles, pouvoir se poser un peu à l’extérieur est sans aucun doute un plus. Le feedback des collègues est très positif : la preuve, certains d’entre eux profitent déjà de la terrasse malgré les températures hivernales ! » Les Caves de Cureghem abritent la production du Champignon de Bruxelles. Le bien-être au travail étant de plus en plus au cœur des préoccupations, ce type d’initiative se multiplie. Ainsi, une BECI - Bruxelles métropole - février 2017 23 © Le Champignon de Bruxelles © MIM

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