Transition Le (ré)éclairage ? Tout un art Ces dernières années, l'éclairage LED a beaucoup progressé. Au point de devenir aujourd'hui, à quelques exceptions près, la seule technologie d'éclairage valable. Encore faut-il ne pas se tromper et se faire assister par un bureau d'études sérieux. Light to Light a entièrement revu l’éclairage du magasin Absoludanse. F iorenzo Namèche, gérant du bureau Light to Light, se définit comme un ingénieur-designer passionné par la lumière. Pour illuminer un espace extérieur ou un bâtiment, il s'attache à respecter les mêmes étapes : « Nous rencontrons le client pour bien comprendre ses besoins. Ensuite, nous visitons l'espace à (ré)éclairer pour analyser en profondeur les besoins et nous procédons à un inventaire complet en procédant à des relevés (luxmètre, photographie...). Nous demandons Il y a LED et... LED Au niveau des luminaires, il est encore possible de trouver son bonheur parmi les fabricants européens, mais quant aux sources lumineuses, force est de reconnaître que tout ou presque est aujourd'hui fabriqué en Chine. Quoi qu'il en soit, Light to Light et tous les acteurs sérieux ne fonctionnent qu'avec du matériel portant le label ENEC, la norme européenne qui a remplacé les normes nationales (en Belgique, le label CEBEC par exemple). Tout ce qui vient de Chine n'est pas or. Et si le fameux label ne figure pas sur les équipements livrés et que l'on opte pour le mauvais fournisseur, on risque de cuisantes déconvenues. également les factures d'énergie afin de déterminer le coût de l'éclairage actuel », commence-t-il. De retour à son bureau d'étude, l'ingénieur couche tous ces éléments sur le papier et réalise un pré-projet avec une proposition de dimensionnement et une étude de rentabilité. S'il apparaît que l'on peut ainsi améliorer la qualité de l'éclairage tout en diminuant les consommations énergétiques, Light to Light rédige le cahier de charges et les documents qui permettront de consulter les entreprises prestataires. « Cette phase préalable est une étape importante pour le client. D'abord parce que ces études de dimensionnement sont soutenues par des subsides. Ensuite, parce que ces études préalables sont la condition sine qua non pour pouvoir profiter dans un second temps des subsides sur le remplacement de l'éclairage en tant que tel. » Le bureau d'études examine ensuite les propositions rendues par les fournisseurs d'éclairage pour s'assurer que les solutions proposées correspondent bien aux besoins. « Nous contrôlons chacune des propositions, en faisant particulièrement attention aux offres qui nous semblent trop bon marché (...) Les fournisseurs commettent parfois des erreurs arithmétiques ou se trompent dans le choix du matériel. » Une fois que tout est fixé, le chantier peut commencer. Simultanément à ce chantier de relighting, le client peut en profiter pour faire revoir les éléments connexes comme l'éclairage de secours, la détection incendie, voire la réfection des plafonds. Parmi les clients de Light to Light, on trouve de tout : « J'ai travaillé sur Lichtvisie, le plan d'éclairage des voies publiques initié par la Région flamande, mais aussi sur le relighting de la piscine de Vilvorde, celui de la galerie du Passage du Nord située entre la rue Neuve et le boulevard Adolphe Max ou encore celui d'Absoludanse, magasin d'articles de danse dont l'éclairage a été complètement revu avec plus de confort pour les clients et de solides économies d'énergie à la clé. » ● Johan Debière Les aides en Région de Bruxelles-Capitale Etude préalable : prime de 50% avec obligation de suivre le cahier des charges ‘audit éclairage’ Travaux : prime de 30 à 40% pour les PME et les organisations à profit social dans le cadre du Pack Energie de Bruxelles Environnement, avec un maximum de 15.000 euros par année et par demandeur. 36 ❙ Bruxelles Métropole - février 2020 © Light to Light
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