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Christophe Widart (Nexans) La mise en commun des idées, en l’occurrence les synergies, sera un point fort du projet 30/30/30. L’idée est surtout de penser ‘out of the box’, hors des sentiers battus, et de collaborer plutôt que de penser en termes de compétition. De gauche à droite : Juan Philippe De Groote (Eole Engineering), Mikaël Angé (Tractebel), Leo Exter (Hack Belgium) et Christophe Widart (Nexans). sera un point fort du projet 30/30/30 », estime Olivier Willocx. « L’idée est surtout de penser ‘out of the box’, hors des sentiers battus, et de collaborer plutôt que de penser en termes de compétition. » Lors de cette première réunion, les responsables des entreprises ont tracé Alain Delombaert (Vivaqua) quelques pistes de réflexion, tels les enjeux de la mobilité électrique, amenée à se développer ces prochains mois à Bruxelles. On évoque beaucoup ses avantages en termes de réduction des émissions de CO2 mais peu conçoivent les Nele Van Malderen (Proximus) adaptations nécessaires au niveau des infrastructures. Il faudrait dès aujourd’hui envisager la manière d’amener l’électricité dans les parkings et développer des normes de sécurité en cas d’incendie lié à une batterie. L’un des autres enjeux évoqués concerne la formation : « Si on ne forme pas des personnes à cette transition, le risque sera de passer à côté », explique un responsable autour de la table. Citons également le télétravail qui, s’il est positif en termes de mobilité, n’en est pas moins énergivore : la consommation de chauffage d’une journée d’hiver, dans la maison d’un particulier, entraîne indéniablement un impact CO2 Fin de la première phase en décembre 2019 Par ailleurs, la durabilité doit passer par un investissement technologique et par la récolte de données, inexistantes dans certains domaines, pour analyser les besoins. Une longue liste d’idées a déjà pu être bouclée, qui permettra de sélectionner des projets porteurs. Les idées dont l’impact est inférieur à une réduction de 0,3 % des émissions ne seront pas prises en considération dans le projet 30/30/30. supérieur au déplacement d’une voiture d’un point A à un point B pour se rendre au bureau. Rappelons d’ailleurs qu’à Bruxelles, c’est le chauffage des bâtiments dans son ensemble qui est le plus grand émetteur de CO2 (61 %), loin devant le transport (29 %). Roland Cracco (Interparking) 28 | Beci Rapport d'activités 2019 La première phase, dont le budget total est estimé à 100 000 euros, sera bouclée en décembre 2019. Elle permettra d’établir la « short list » des 30 idées portées par les différentes entreprises bruxelloises impliquées. Une seconde phase, planifiée pour l’année 2020, doit permettre de concrétiser les idées retenues en partenariat avec les entreprises et les politiques. Une communication ainsi qu’une sensibilisation auprès du grand public seront également mises en place lors de la dernière phase du projet. « L’idée première, même si les projets doivent apporter un profit, est surtout de mettre en commun des idées et pouvoir situer Bruxelles sur une carte », conclut Olivier Willocx. Les entreprises qui pensent pouvoir encore apporter leur pierre à l’édifice peuvent grimper dans le train en marche et contacter Beci. Il n’est jamais trop tard pour embarquer dans la durabilité ! •

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