Quelques chiffres Des compétences pour le marché de l’emploi L’école étoffe en outre ses formations professionnelles aux métiers en pénurie : électromécaniciens, installateurs industriels électrotechniques, informaticiens, aides-soignants ou spécialistes en transport et logistique. Dans la périphérie nord, l’enseignement de la seconde chance est également orienté sur ce type de spécialités en pénurie. « Les jeunes et moins jeunes qui, pour toutes sortes de raisons, n’ont pas pu terminer D.R. l’enseignement secondaire, peuvent y décrocher ce diplôme », explique Mme Evenepoel. « Nous offrons les formations grâce auxquels ces gens pourront demain aborder avec succès le marché de l’emploi et trouver un job. Les cours sont axés sur la pratique et l’interactivité. Nous proposons aussi des stages en entreprise dans une langue encore insuffisamment maîtrisée, de quoi apprendre par la pratique à la fois un métier et une langue. » La collaboration étroite que Beci a instaurée avec Actiris, le VDAB et la Huis van het Nederlands tisse des liens entre les chercheurs d’emploi en formation et les employeurs à Bruxelles et en périphérie. Comme le dit Joëlle Evenepoel, « les formations doivent répondre aux exigences de la vie des entreprises. Ce projet est donc vital. Nous abordons la problématique sous un angle clairement économique, qui est le propre d’une chambre de commerce. Quasi toutes les formations sont conçues dans la perspective d’un emploi à venir. L’école se veut novatrice et aligne son offre sur les attentes du marché de l’emploi. Cela signifie qu’au terme de leur formation, les étudiants ont une réelle chance de trouver du travail. » Améliorer la communication Beci opte intentionnellement pour une approche métropolitaine dans la mise en relation des chercheurs d’emploi et des entreprises. « L’emploi ne s’arrête pas aux limites de la Région de Bruxelles-Capitale. Un bel exemple en est la zone de l’aéroport. Grâce à notre collaboration étroite avec Aviato, le pôle emploi de Brussels CVO Semper dispose d’une équipe dynamique de 360 enseignants diplômés expérimentés pour organiser à partir de septembre des formations sur 46 sites à Bruxelles et en périphérie nord. Ses 15.000 étudiants en provenance de 143 pays positionnent CVO Semper comme un acteur de premier plan de l’enseignement néerlandophone pour adultes, à Bruxelles et en périphérie flamande. CVO Semper et Beci s’efforcent ainsi de réduire de 10 à 15 % le chômage en Région de Bruxelles-Capitale. Outre cette école néerlandophone, la Chambre de Commerce de Bruxelles gère une école francophone dénommée EPFC. Elle accueille 17.000 étudiants et bénéficie d’une gestion partagée avec l’ULB. Il y a peu, l’école a été relocalisée dans le quartier Madou, juste à côté d’Actiris, pour les raisons que l’on devine. https://www.cvosemper.be/ Airport, nous visons des emplois qualitatifs et durables à l’aéroport, tant pour les chercheurs d’emploi que pour les employeurs. Qu’il s’agisse d’habitants du Brabant flamand désireux de travailler à Bruxelles ou de Bruxellois qui cherchent un job en périphérie flamande, tous sont les bienvenus chez nous. » Joëlle Evenepoel admet que beaucoup reste à faire en termes de communication et de diffusion d’information sur cette forme d’enseignement. Trop d’entreprises ignorent l’existence de CVO Semper et ne savent donc pas non plus qu’il s’agit d’une initiative de la Chambre de Commerce. Inversement, il y a moyen d’améliorer l’information aux étudiants en matière de postes à pourvoir. « Nous devons rapprocher les entrepreneurs de nos écoles. Les entreprises doivent savoir que des diplômés de notre école sont susceptibles de leur envoyer une candidature. CVO Semper veut devenir un outil utile au service des entreprises dans leur quête de compétences et de talents. » Professeurs détachés Le rapprochement peut se faire dans les deux sens : l’enseignement veut faire un pas vers les entreprises. « Les employeurs bruxellois peuvent bien entendu nous envoyer des collaborateurs pour une formation », nous dit Joëlle Evenepoel. « Et nous sommes disposés à organiser à l’avenir des cours de langues au sein même des entreprises. Nous sommes d’accord de détacher des professeurs sur place. Et nous sommes ouverts à une réflexion sur l’enseignement à distance et les formations d’été. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en organisant des tables de conversation pour notre propre personnel. » Bref, CVO Semper privilégie clairement une approche pragmatique, axée sur les entreprises. • Beci Rapport d'activités 2019 | 17
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