Podcast Jérémy Foucray, 25 ans, entrepreneur et chasseur d’outils digitaux Mercury, Rising Lab, Zetoolbox : avec trois sociétés à son actif à seulement 25 ans, Jérémy Foucray est déjà un « serial entrepreneur ». Rencontre avec celui pour qui « Le travail, c’est toute (ma) vie et c’est surtout une passion ». L’entrepreneuriat constituait une voie évidente pour toi ? Tout a commencé par une frustration : j’ai toujours adoré travailler. Depuis mes 16 ans, j’ai enchaîné plein de petits boulots, dans le nettoyage, dans des grandes surfaces… Puis, je suis entré dans une école de marketing et de médias. J’ai réalisé mon premier stage dans l’événementiel et les relations publiques. La deuxième année, je me suis retrouvé dans le milieu du recrutement et des chasseurs de têtes. Un environnement extrêmement puissant où il fallait travailler beaucoup. Je me suis dit : « Dans un environnement comme celui-ci, on te demande beaucoup sans vraiment te le rendre. Alors, quitte à bosser comme un dingue, autant le faire pour moi. » C’est ce déclic qui t’a poussé à créer Mercury ? À ce moment-là, je suis fasciné par les réseaux et par leur capacité à capter l’attention des gens. J’ai songé à créer du contenu pour des ‘grands’, en tant qu’étudiants. Je suis allé voir la directrice de mon école et, quelques semaines plus tard, on disposait d’un local, du réseau de l’école et on était motivés comme jamais. On se disait : « Puisque les diplômes ont l’air de ne servir à rien et qu’avec un diplôme, tout le monde fait la même chose, il ne nous reste plus qu’à travailler. C’est notre expérience qui fera la différence… ». On a fini par décrocher des petits contrats pour Guerlain, Qatar Airways… c’était passionnant ! Aujourd’hui, tu es diplômé de l’ECS et tu as quitté Mercury pour voguer vers de nouvelles aventures… Lorsque j’étais étudiant, j’ai compris que l’éducation était fondamentale et que ça pouvait tout à fait se ‘scaler’ (sic)1 . NDLR : capacité d’adapter un produit à un changement d’ordre de grandeur de la demande. 6 ❙ Bruxelles Métropole - octobre 2019 J’en suis arrivé à me dire qu’il fallait absolument faire comprendre aux entreprises que produire du contenu pour les réseaux sociaux, ce n’est pas juste faire des photos et des vidéos. Il faut créer une culture avec ce même contenu. Les boîtes oublient parfois qu’il peut également être produit en interne et que ça ne doit pas forcément coûter. Tout ça, c’est souvent une question d’outils… D.R. Tu es en train de nous raconter la genèse de Zetoolbox, ta nouvelle société ? On est partis de ce constat : à chaque époque, on a disposé d’outils. Le problème est qu’aujourd’hui, les gens ont du mal à accepter les outils digitaux de l’ère dans laquelle on vit. Pourtant, de plus en plus de choses sont possibles grâce aux logiciels. Zetoolbox, c’est notre manière d’essayer de changer ça. Nous voulons faire découvrir des outils et permettre aux gens qui les utilisent de les comprendre. Souvent, de simples usages qui fonctionnent particulièrement bien vous permettent d’arriver très vite à des résultats ! ● Elisa Brevet Une rencontre à écouter en intégralité dans le podcast Next Step : https://www.beci.be/podcast. L’inspiration podcast : How I built this : (en anglais) : Si vous êtes fasciné par les grands entrepreneurs qui ont révolutionné le monde, ce podcast est pour vous. À chaque épisode, Guy Raz rencontre les plus grands, d’Instagram à Airbnb (un coup de cœur pour l’épisode consacré à Joe Gebbia), en passant par Linkedin ou Buzzfeed.
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