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Édito La force de la proposition Et si l’on refondait Bruxelles aujourd’hui ? Quelle ville souhaiterions-nous ? C’t en quelque sorte la question à laquelle les électeurs devront répondr en choisissant leurs représentants régionaux : ceux qui seront en jet bruxellois pour les cinq prochaines années. Pour notre part, nous l’avons souvent répété : nous souhaitons une ville bon vivre, mais aussi étudier, travailler et entreprendre. En d’autr ville aussi attrayante pour ceux qui la fréquentent ou l’habitent, que veulent y investir ou entreprendre. Bruxelles bénéficie a priori de deux atouts inestimables : sa visibilité internationale et sa situation géographique, au carrefour de l’Eur terface de différentes cultures. Deux atouts sur lesquels il nous « capitaliser ». Pour cela, il faut une ambition commune, traduite dans Les principaux enjeux sont connus : ce sont la mobilité, la fiscalité ment, l’emploi et la formation, la numérisation et les nouvelles technologies Soyons de bon compte : des progrès notables ont été accomplis égards. Par exemple en matière de réduction du taux de chômage, est en baisse constante depuis plus de six ans. Même dans le domaine la mobilité – où nous avons régulièrement émis des avis critiques peut reconnaître des avancées : le transport public régional bat cords de fréquentation ; le gouvernement bruxellois a confirmé l’e sion du métro vers le nord ; et un investissement de plus de 5 milliar a été annoncé dans le rail au niveau fédéral, dont un milliard pour achever le RER. Autant d’éléments qui permettront d’offrir des solutions de transport alternatives, indispensables si l’on veut réduire la place accordée à la voiture en ville (celà montre d’ailleurs combien nous avons eu raison d’insister sur ces points). Pour autant, on ne peut s’en remettre exclusivement au politique et tout attendre de sa part. Définir et mettre en œuvre une vision collective ne se résume pas à un bulletin glissé dans l’urne. C’est une responsabilité partagée avec les acteurs de la société civile, citoyens, syndicats et entreprises. Quant à nous, représentants de ces entreprises, notre rôle est présenter en force de proposition constructive. C’est le sens du dum de 224 pages, déclinant 91 mesures concrètes, que nous av té en octobre dernier et communiqué aux différents partis. Ces propositions sont disponibles, comme nous le sommes nous en débattre et y travailler. Aux nouveaux élus de décider ce qu’il d’en faire. Marc Decorte, Président de Beci Bruxelles Métropole - mai 2019 ❙ 1

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