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de fonctionnement. « Nos écoles ont la force de savoir se remettre en question, d’évoluer avec les nouvelles pratiques et technologies, d’offrir une grande liberté de création et de recherche tout au long des cursus. » La combinaison de ces différents facteurs a généré une tradition d’excellence et une reconnaissance de la qualité de l’enseignement artistique en Belgique. Le fait que Bruxelles soit la capitale de l’Europe renforce encore l’attractivité et la notoriété de nos écoles. Plusieurs écoles d’art bruxelloises telles que La Cambre, le Conservatoire de Bruxelles, Sint-Lucas, Saint-Luc pour la bande dessinée, etc. ont ainsi acquis une renommée internationale. Elles attirent d’ailleurs de nombreux étudiants étrangers. Toujours d’après l’Ares, un étudiant en arts sur trois serait d’origine étrangère. À SaintLuc à Bruxelles, par exemple, 28 % des 723 étudiants sont français. Une proportion qui grimpe à 56 % dans certaines sections particulièrement prisées comme I’illustration ou la BD. « Ce qui est important à mentionner, c’est qu’un grand nombre de ces étudiants restent ensuite en Belgique. L’investissement de la fédération Wallonie-Bruxelles pour leur permettre de se former crée de l’activité en Belgique », assure Laurent Gross. Des loyers accessibles L’accessibilité des loyers est aussi un bel avantage pour attirer les artistes dans notre région. « À Bruxelles, il y a de plus en plus de galeries qui s’installent, parce qu’on a un niveau de loyers qui permet encore de prendre des risques, ce qui n’est pas le cas partout. On peut encore s’installer dans certains quartiers pour y ouvrir un atelier ou une boutique », explique Alexandra Lambert. Elle estime toutefois que des efforts pourraient encore être consentis. « Beaucoup de bâtiments sont inoccupés alors que, parallèlement, de nombreux artistes cherchent des lieux pour créer. Pourquoi ne pas les leur louer pour un montant symbolique ? Beaucoup d’artistes internationaux viennent à Bruxelles et en repartent en disant que c’est une ville fantastique où ils aimeraient beaucoup s’établir. Pour moi, il faut de plus en plus donner l’opportunité à ces gens-là de venir. » Ces loyers accessibles sont aussi importants pour permettre aux étudiants de s’installer en ville le temps de leur cursus, ce qui n’est pas le cas dans d’autres capitales européennes. ● Gaëlle Hoogsteyn Studio Biskt, p. 36 We Are Artists, p. 37 28 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 Rivka, p. 35 4254, p. 34 Fugu mango, p. 31 Juicy, p. 32 Façon Jacmain, p. 35 Valentine Witmeur, p. 34 Babetida Sadjo, p. 38 Adeline Dieudonné, p. 30 D.R. D.R. © Gwladys Louiset © Patricia Khan © Guillaume Cayacan D.R. © O.Donnet © Belga D.R. D.R.

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