les solutions envisageables et souhaitées concernant la mobilité. En somme, comment mieux penser cet immense et important site bruxellois, afin qu'il fonctionne de la manière la plus intelligente et la plus pratique possible. La deuxième, plus brève, consistait à garder les éléments dominants et les plus concrets des discussions. rimente les mobilités d'aujourd'hui et de demain), tout en établissant plusieurs parallèles avec son prédécesseur, s'exprimait ainsi : « Tour & Taxis est un site magnifique et qui progresse, mais il souffre encore d'un certain isolement et de certaines difficultés de lisibilité. Une meilleure signalétique compenserait son éloignement des gares et du méEn guise de présentation, chacun des participants devait préciser de quelle manière il s'était rendu à ce rendez-vous, ce qui a permis de constater la grande variété des modes de transport : de la voiture personnelle – désormais loin d'être prééminente – au train, en passant par la marche, le bus, le co-voiturage, le métro, le train, le vélo et les voitures partagées. Entre autres ! Ischa Lambrechts, conseiller mobilité de Beci. tro, d'autant que, géographiquement, elles ne se situent pas tellement loin. Puis, cela permettrait de sécuriser une avenue du Port réputée dangereuse. Autre point : le site est « Tour & Taxis évolue mais reste encore un site difficile » Au terme de discussions longues et passionnées, il a été demandé, dans un premier temps, à trois ambassadeurs de présenter à l'assemblée les éléments les plus significatifs de leur groupe. Ainsi, Pierre Bertin, Manager chez Traject (bureau conseil spécialisé en circulation et en mobilité), était le premier porte-parole : « Aujourd'hui, Tour & Taxis est encore un site difficile à plusieurs niveaux, notamment pour ses problèmes de circulation et les nombreux événements qui s'y déroulent. Il y a des soucis de clarté et de sécurité, ce qui complique parfois la cohabitation, sans oublier des infrastructures routières qui ne sont pas toujours optimales. Nous aimerions donc voir à l'avenir un plan de circulation plus clair, avec plus d'information et de communication. Dans l'idéal, nous verrions d'un bon œil la création d'une application mobile, avec une stratégie commune à toutes les entreprises du site, pour mieux organiser les nombreux transports. » Rappelant au passage une culture belge « compliquée », Pierre Bertin proposait la mise en place d'un comité spécifique, capable de s'occuper de la problématique de la mobilité sur le site même. Tout en espérant davantage de facilités quant à l'usage des transports. « Avec, pourquoi pas, une philosophie positive, telle qu'on peut la trouver dans une ville comme Amsterdam. » Un quartier qui ne demande qu'à prendre forme Ambassadeur de la seconde tablée, Guillaume Servonnat, directeur de MaestroMobile (une société qui expé16 ❙ Bruxelles Métropole - avril 2019 également complexe pour ses livraisons ; il manque des bornes de chargement électrique, ainsi que des espaces de stationnement pour les deux roues. Nous avons pleinement conscience des incertitudes politiques auxquelles doit faire face la Ville de Bruxelles, qui constituent parfois un frein pour chacun, mais nous espérons dans le futur de meilleures connexions, à tout niveau, afin que cette mini-ville puisse réellement prendre forme ! » Enfin, Ischa Lambrechts (Beci) a lui-même bouclé cet oral comme troisième porte-parole, en insistant lui aussi sur la signalétique. « Dans l'état actuel des choses, il faut reconnaître qu'il est difficile de promouvoir les nouvelles mobilités. Il serait donc important de pouvoir bien définir les modes de transport (voitures partagées, transports publics...) circulant autour Tour & Taxis, avec davantage d'interconnexions possibles entre ceux-ci, tout en prévoyant une zone de mobilité douce. » Lui aussi se déclarait largement favorable à une plateforme digitale spécifique au site, qui informerait chacun des nombreux événements ponctuels se déroulant sur le site. Les pistes Le deuxième exercice, suivi d'un vote, a permis de définir, trier et isoler les principaux axes retenus de la journée. C'est ainsi qu'ont émergé les éléments suivants : une stimulation de la mobilité douce et partagée, un meilleur aménagement de l'avenue du Port (avec un plan adéquat), davantage d'informations et de signalisation autour du site, ou encore sa sécurisation. Le canevas de travail ayant clairement été défini, tout semble au point pour poursuivre le travail sur le terrain. Pour aller plus loin, d'autres ateliers seront organisés chaque mois (22 mars, 26 avril, 17 mai et 14 juin), jusqu'à la fin de cette saison. ● David Hainaut © Reporters
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