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Les temps changent perpétuellement. Petit à petit un autre monde se met en place et s’apprête à remplacer l’ancien. Même si ces changements nous paraissent aujourd’hui encore trop ténus par rapport aux urgences climatiques et environnementales, il reste encourageant de porter son regard sur l’avant-garde des précurseurs qui s’attèlent à mettre en place de nouveaux paradigmes, soutenables pour la planète et neutres en carbone, utilisant au maximum les matériaux biosourcés et les énergies renouvelables. Riches d’une sensibilité à l’impact de leurs actions sur la planète, ces pionniers ont commencé par s’attaquer à un domaine particulier d’un mode de production, de consommation, de service ou d’art, lié à leurs secteurs d’activités, pour ensuite être logiquement amenés à considérer les conséquences sur l’ensemble du réseau auquel ils appartiennent. Ainsi, il leur est très vite apparu que le modèle de la course effrénée à l’enrichissement personnel, cher au capitalisme, ne pouvait plus trouver une place cohérente dans un modèle basé sur la qualité de la vie, la bienveillance et l’empathie envers l’humain et l’ensemble du vivant. L’économie sociale et solidaire s’est donc très vite imposée comme une des composantes indissociables du changement de paradigme. À travers ce numéro de Bruxelles Métropole un peu particulier, car la direction m’a laissé carte blanche pour y exprimer les nouvelles orientations d’un monde en devenir, j’ai choisi de mettre en évidence quelques personnes porteuses de projets innovants à l’impact positif sur l’environnement urbain de Bruxelles, à valeur d’exemples pour ceux qui on gardé espoir et foi dans l’avenir de la ville. La revue m’a aussi proposé de joindre à la présentation de mes invités quelques-uns de mes projets bien concrets. Ce changement de rédacteur en chef m’a amené à envisager d’emblée d’adapter la mise en page et la présentation à la particularité des propos, car je considère que le fond et la forme sont indissociables et doivent se renforcer mutuellement. Dans un souci de rendre cette communication d’un abord plus attractif et de faciliter la compréhension, j’ai opté, dans la mesure du possible, pour des croquis en remplacement de textes d’explication. Un petit dessin parle instantanément toutes les langues du monde, alors ce serait bête de s’en priver (pardon à ma grande famille des bêtes pour l’utilisation péjorative de notre nom générique). 21

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