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NEWS DIGEST Les retailers ne sont pas prêts à adopter les nouvelles formes de livraison L’Impact Scan Brexit fournit aux entreprises des conseils adaptés à leurs besoins En moyenne, 5 % des livraisons à domicile sont soit tardives, soit incomplètes. Cette proportion passe à un tiers pendant les pics d’activités et se traduit par une augmentation des coûts et un préjudice en termes d’image de marque. Un peu plus de 60 % des retailers n’ont aucune visibilité en temps réel de leurs processus logistiques d’e-commerce. Cela étant, ils ne sont pas prêts à assimiler de nouvelles formes de livraison plus écologiques. Telle est la conclusion dégagée par Zetes, le spécialiste de la Supply Chain, dans un nouveau rapport. Cette année, le marché européen de l’e-commerce dépasse pour la première fois la barre des 600 milliards d’euros, soit une augmentation de 13 %. Cette évolution augmente la pression sur les retailers classiques, mais également sur la mobilité et l’environnement. Près de trois quarts de la population européenne vit en effet en zones urbanisées et, selon les estimations, les livraisons de colis devraient afficher une augmentation de 69 % à l’horizon 2021. Selon une étude de McKinsey, les villes sont toujours plus nombreuses à envisager la mise en place de points de livraison centraux en périphérie de la ville. Les commandes sont ensuite acheminées par quartier ou par rue, par exemple avec des véhicules électriques. Les détaillants misent aussi de plus en plus sur la formule ‘click & collect’, où les clients commandent des produits en ligne et les enlèvent ensuite dans le point de vente de leur choix. Par ailleurs, la ‘crowdsourced delivery’ (livraison collaborative) gagne également en popularité. Dans ce cadre, les détaillants collaborent avec une communauté de transporteurs, souvent particuliers. Dans l’ensemble de ces solutions de remplacement, les retailers doivent pouvoir suivre de près les différentes étapes du transport. « Les e-retailers de premier ordre gèrent les commandes en maximum 20 minutes et communiquent en permanence sur leur statut. Ils ont intégralement automatisé la logistique du premier kilomètre pour le prélèvement, l’emballage et le transport, et maîtrisent également la livraison du dernier kilomètre. Ils fournissent 98 % des colis intégralement et lors de la première présentation au client », constate Benjamin Anguille, Business Development Manager Transport & Logistics chez Zetes Belgique. Pour consulter le rapport : www.zetes.com/en/white-papers Le Vice-Premier ministre, Kris Peeters, et le président du Groupe de Haut Niveau sur le Brexit, le Comte Paul Buysse, ont présenté en octobre l’Impact Scan Brexit. Grâce à cet outil en ligne, les entreprises pourront, à partir d’un questionnaire détaillé, obtenir une analyse sur mesure de l’impact du Brexit. De cette manière, elles pourront évaluer les conséquences d’un Brexit sans accord et ce qu’elles peuvent faire pour réduire cet impact. Le ministre Peeters : « Ces dernières semaines, des négociations intenses ont eu lieu entre Michel Barnier et ses interlocuteurs britanniques. Les obstacles majeurs n’ont toutefois pas encore été éliminés. Voilà pourquoi nous devons être prêts. Sans fatalisme, mais avec détermination. Le fait de se préparer à toutes les éventualités, donc également au scénario du pire des cas, constitue dès lors un acte de bonne administration. » Le Comte Buysse, président du Groupe de Haut Niveau sur le Brexit : « En décembre 2017, le Groupe de Haut Niveau sur le Brexit calculait l’impact d’un scénario ‘no deal’ sur l’économie belge. Un tel ‘cliff edge’ nous coûterait 2,2 milliards d’euros et des dizaines de milliers d’emploi. Quoique nous ayons donc tout intérêt à éviter un tel scénario, il reste malheureusement une possibilité réelle. Il incombe donc à nos entreprises de se préparer. L’Impact Scan Brexit leur permettra de faire une analyse de l’impact sur leur entreprise et de prendre des mesures appropriées sur cette base. » L’impact scan est par ailleurs un outil vivant. Si certains problèmes sont encore solutionnés en cours de négociation, l’outil sera rapidement adapté, de sorte que le scan donnera toujours un résultat actualisé. Le Vice-Premier ministre Peeters et le Groupe de Haut Niveau sur le Brexit soulignent enfin qu’ils n’émettent pas de signal fataliste avec cet impact scan. Ils ont toujours bon espoir d’éviter un Brexit dur, dans l’intérêt de notre économie et de nos entreprises. Info : brexit.belgique.be BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 7 © iStock © Getty

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