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NEWS DIGEST Krinkels a 50 ans et inspire ses clients Voici quelques mois, dans le cadre de la Semaine verte européenne, l’entrepreneur paysagiste Krinkels, qui célèbre cette année ses 50 ans, a organisé un déjeuner-conférence au Château de Val Duchesse à Bruxelles. « Cette journée a été très intéressante et nous espérons qu’elle a inspiré nos clients, tant les gouvernements que les entreprises, et qu’elle les fera réfléchir à comment obtenir un progrès numérique et vert », concluait Peter Loyens. « Nous avons l’ambition d’y contribuer en tant qu’entrepreneur paysagiste. » Info : www.krinkels.be Pour Peter Loyens, son directeur général, « Krinkels a déjà connu une évolution fascinante pendant un demi-siècle. Nous le retraçons sur notre mur ‘historique’ (photo ci-contre, ndlr). Nous restons ouverts à des idées nouvelles et pétillantes, et nous souhaitons établir des partenariats à long terme avec les autorités et les entreprises pour aider à construire la ville du futur. » Bianca Debaets, la Secrétaire d’État bruxelloise en charge de l’informatique et de la transition numérique, a ouvert ce déjeuner-conférence. Elle s’est exprimée sur une révolution digitale et durable dans la capitale. Pionnier des jardins verticaux, le botaniste français Patrick Blanc, qui a notamment travaillé à Bruxelles et Anvers, était l’orateur d’honneur de la conférence : « Dans des villes de plus en plus grandes, il est difficile mais toujours aussi important de créer des zones vertes. Un mur végétal offre de nombreux avantages. Il apporte non seulement une agréable sensation, il filtre l’air, mais il absorbe aussi l’eau en cas de fortes pluies et permet une meilleure isolation de votre bâtiment. » Benjamin Caspar, de la DG Environnement de la Commission européenne, était aussi présent : « En tant que biologiste, j’ai vu les villes se développer, tout en réduisant la biodiversité. Pour rendre nos villes plus vivables, nous devons encourager les décideurs à s’attaquer aux problèmes environnementaux à long terme et aussi largement que possible. Faites un plan solide qui transcende les domaines de compétences. Une approche ‘ville intelligente’ transversale est déjà un pas dans la bonne direction. » Trois jeunes entreprises se sont présentées pendant la conférence. Green City Solutions est une start-up allemande qui plante des ‘City Trees’ dans les villes : des murs de mousse qui purifient l’air. La start-up bruxelloise Citizenlab a créé une plateforme en ligne pour une participation citoyenne. Enfin, l’entreprise française Cultures En Ville amène des solutions agricoles en ville : de petits et de grands potagers pour rapprocher l’agriculture du consommateur. 6 BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 La Schtroumpfette (aussi) lit Bruxelles Métropole ! Le 26 septembre dernier, le Job Center Louise de Daoust était envahi de nombreux Schtroumpfs venus postuler pour la Schtroumpf Experience. En attendant son tour, la Schtroupfette s’est plongée dans lecture de notre magazine. La Schtroumpf Experience se tient jusqu’au 27 janvier à Brussels Expo. Info : www.smurfexperience.com La possibilité de vendre un immeuble par e-mail confirmée En juillet 2017, Judit Karlsson, avocate du bureau Crosslaw, publiait une critique virulente dans Immospector sur la jurisprudence de la cour d’appel d’Anvers, qui estimait qu’un contrat de vente immobilière ne pouvait pas se former de manière électronique eu égard aux articles XII.15 et XII.16 du Code de droit économique (CDE). L’article XII.16 du CDE liste une série d’actes juridiques (dont la vente d’un immeuble) auxquels l’article XII.15 ne s’applique pas et pour lesquels un écrit « papier » reste donc nécessaire. Ladite cour d’appel n’acceptait même pas la preuve d’un contrat verbal de vente immobilière par un écrit électronique, faisant ainsi abstraction du caractère consensuel de la vente (article 1583 du Code civil). Le législateur a voulu clarifier les choses avec la loi du 20 septembre 2018, entrée en vigueur ce 20 octobre, visant à harmoniser les concepts de signature électronique et de support durable, et à lever des obstacles à la conclusion de contrats par voie électronique. Cette loi stipule que le juge ne peut refuser l’application de l’article XII.15 du CDE qu’à la condition de constater « l’existence d’obstacles pratiques à la réalisation d’une exigence légale ou réglementaire de forme dans le cadre du processus de conclusion d’un contrat par voie électronique ». Concrètement, pour la vente d’immeuble, la loi interdit au juge d’écarter la preuve du contrat de vente au seul motif que cette preuve se présente sous forme électronique. Espérons que cette mesure législative permettra de (r)établir la sécurité juridique en matière de vente immobilière. D.R. D.R.

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