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a t a m e i COMMERCE INTERNATIONAL Ils font la renommée de Bruxelles : 5 produits-phares Bruxelles rayonne à l’étranger grâce à des produits de bouche comme les gaufres, la bière et le chocolat. Mais notre capitale brille également sur la scène internationale avec des secteurs plus pointus comme la chimie ou l’ingénierie. Voici pourquoi. Géry Brusselmans U n touriste en séjour à Bruxelles fait forcément une halte par la Grand-Place, déguste une gaufre et repart avec un ballottin de pralines. C’est caricatural mais force est de constater que ces produits de bouche font toujours autant la réputation de notre chère capitale. En marge de ces best-sellers grand public, d’autres secteurs placent Bruxelles en pole position sur la scène internationale. On pense à l’ingénierie et ses grands projets de construction à l’étranger, à la pharmacie et ses médicaments phares vendus partout à travers le monde ou encore à la chimie, à l’image de Solvay qui compte bien renforcer son implantation grâce à un tout nouveau centre, situé à Neder-Over-Heembeek. Même le secteur des matériels de transport (conteneurs, moteurs, carrosseries…), dont les exportations ont augmenté de 24 % entre 2016 et 2017, peut aussi briguer une place dans le peloton de tête. Pour démontrer ce dynamisme bruxellois, nous avons retenu cinq secteursphares et autant de témoins. Nous ne parlons pas seulement ici de valeur ou de volume, mais également de reconnaissance et d’expertise. 1. LE CHOCOLAT : un savoir-faire reconnu et Marcolini comme locomotive Comment un produit comme le chocolat, réalisé à partir de fèves qui poussent essentiellement en Afrique de l’Ouest, est-il devenu un des emblèmes de la Belgique ? La réponse tient d’abord dans les liens historiques qu’ont tissés la Belgique et l’Afrique, puis deuxièmement dans un savoir-faire développé dès le début du vingtième siècle dans la capitale. En 1915, un certain Jean Neuhaus et son épouse, gérants d’une officine installée galerie de la Reine, imaginent ce qui deviendra le premier ballottin de pralines. Quand on parle de chocolat belge professionnel aujourd’hui, on cite évidemment Barry-Callebaut, une entreprise internationale, désormais suisse, mais dont la production se fait toujours à Wieze, en Flandre-Orientale. Pour Bruxelles, la renommée vient surtout des fabricants de pralines comme Godiva, Neuhaus et Corné. La vraie « brussels touch » est toutefois insufflée par des artisans chocolatiers situés au cœur de Bruxelles à l’instar de Frédéric Blondeel, Laurent Gerbaud et Pierre Marcolini, probablement notre meilleur ambassadeur à l’étranger. « Aujourd’hui, nous exportons plus de 40% de notre production à l’étranger, essentiellement dans les pays asiatiques, mais également en France et en Angleterre », dit-il. « Ce qui étonne toujours nos clients étrangers, c’est que toute la production est réalisée dans notre seul atelier, situé à Haren. » BECI - Bruxelles métropole - novembre 2018 23 e © Getty D.R. l ocoh e rè Bi r a h op r e i gé ni m C hi C Bi In

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