THINK TANK teur et administrateur-délégué de Smartflats. L’idée de base est donc de proposer de vrais logesible de développer ce type de projets mixtes et de redonner un second souffle à ces quartiers. » Deuxième ville la plus cosmopolite du monde, Bruxelles est un lieu où la demande pour ce type de service est giganLes nouvelles technologies sont nécessaires pour sortir l’immobilier de son inertie. Alexandre Szmaj (Smartflats) ments dans des centres urbains pour de courtes ou de longues durées, avec de la flexibilité dans la vérification des disponibilités, dans la réservation, l’accès au bien, la commande de services supplémentaires, etc. « Nous proposons un processus beaucoup plus court et rapide que celui de la location classique, sans état des lieux, sans rendez-vous, sans bail à enregistrer, etc. Nos différents services sont disponibles 24 h/24 et notre application nous permet de chatter avec nos clients partout et tout le temps. La conciergerie est dématérialisée : plus besoin d’attendre sous la pluie que quelqu’un vienne vous remettre la clé de votre appartement. La technologie nous permet d’offrir à nos résidents les services qu’ils attendent », développe-t-il. Indépendamment des appartements, Smartflats propose aussi des espaces de co-working tout près de ses logements. « Dans les hypercentres urbains, il y a une demande mondiale de pouvoir à la fois travailler, se loger et se divertir au même endroit, que ce soit pour de courtes ou de longues durées », assure Alexandre. Lancée en 2012, la société n’a pas cessé de se développer et dispose aujourd’hui d’implantations dans les principales villes de Belgique. Le jeune entrepreneur est convaincu que l’immobilier, comme les autres secteurs, ne peut pas passer à côté de la numérisation. « Les nouvelles technologies sont nécessaires pour répondre aux nouveaux besoins des consommateurs et sortir l’immobilier de son inertie », se réjouit-il. « On sent qu’une nouvelle dynamique est en train de se créer. La rue Neuve, le Meir à Anvers sont de très chouettes localisations où il est tout à fait postesque. « Ce serait donc dommage de rater le coche ! » Concevoir, construire et maintenir en 3D Spécialisée dans les solutions informatiques pour l'architecture, l'ingénierie et la construction, Tase Solutions propose des solutions de modélisation des données du bâtiment (BIM). Issue du monde de l’aéronautique et de l’automobile, la méthode BIM consiste à créer un prototype digital de ce que l’on veut construire en 3D et à simuler tout ce qui est possible et imaginable. « Ainsi, dans le secteur de l’immobilier, on va simuler en 3D la construction, créer un chantier numérique sur lequel tous les corps de métier vont pouvoir intervenir et construire virtuelser des marges ou des suppléments importants au client. Concrètement, Tase Solutions aide le secteur de la construction à travailler selon la méthode BIM. « On conseille les entreprises du secteur. On les informe, on les forme et on les accompagne. Nous déléguons aussi du personnel pour renforcer des équipes de projet. » Pour que les utilisateurs potentiels se rendent compte des avantages de cette méthode, Tase a créé à Bruxelles un centre d’expérience BIM. « Au Bimex, on pourra tester la réalité virtuelle et augmentée, créer et optimiser un protocole BIM, simuler l’interaction entre le chantier et le bureau d’étude... », développe M. Petit. Autre projet en cours : créer un espace de travail pour des professionnels qui veulent utiliser et approfondir le BIM mais ne disposent pas de la technologie et des logiciels nécessaires. « Notre objectif sera de mettre à leur disposition des stations de travail, des technologies et des spécialistes pour qu’ils puissent produire leurs dossiers, collaborer, présenter leur projet. » Depuis dix ans, l’équipe de Tase Solutions sensibilise le secteur de la construction à l’utilisation des À long terme, les acteurs du secteur de la construction qui ne travaillent pas avec la méthode BIM seront exclus de toute une série de projets. Emmanuel Petit (Tase Solutions) lement », explique Emmanuel Petit, Managing Director. Les avantages de cette méthode de travail sont nombreux. « Cela permet, notamment, d’améliorer la compréhension du projet et le processus de prise de décision, de partager et utiliser les mêmes données, de façon homogène, dans l'ensemble du cycle de vie du projet et de réagir rapidement en cas de besoin », précise Emmanuel Petit. Utiliser le BIM permet aussi de remettre au client des devis extrêmement précis et ne plus imponouvelles technologies. « Les enjeux sont majeurs. Dans une réglementation récente, la Commission européenne autorise les pays membres à rendre l’utilisation du BIM obligatoire. Concrètement, à long terme, les acteurs du secteur de la construction qui ne travaillent pas avec la méthode BIM seront exclus de toute une série de projets », assure-t-il. Selon lui, la méthode BIM est la clé de la numérisation du secteur de la construction et devra de plus en plus faire partie de la vision de l’entreprise. ● BECI - Bruxelles métropole - mai 2018 23 D.R. D.R.
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