THINK TANK Vos attentes prioritaires en tant qu’employeur par rapport au nouveau tronc commun polytechnique & pluridisciplinaire concernent en priorité ? L’acquisition des savoirs-être (ponctualité, respect des autres, travail en équipe, etc...) 10 20 30 40 50 60 70 80 0 autant qu’il ne faut pas essayer d’y remédier. Le système éducatif en Fédération Wallonie-Bruxelles compte par ailleurs parmi ceux qui utilisent le moins les technologies numériques ». Une approche transversale et différenciée Les brillants résultats de la réforme du tronc commun en Ontario ont été présentés lors du symposium. Le nombre d’élèves qui réussissent leur secondaire en 4 ou 5 ans est passé de 68 % en 2004 à 86,5 % aujourd’hui. « On peut y choisir d’apprendre des matières de façon théorique ou pratique et cela réduit le taux d’échec parce que l’on apprend de la meilleure façon pour soi », explique Erick Thiry. « En 2004, les jeunes devaient s’adapter à l’école. Aujourd’hui, c’est l’école qui s’adapte à eux et cela fait toute la différence. Les nouvelles technologies et les matières entrepreneuriales ont également été incluses dans l’enseignement des différentes disciplines. Cela fonctionne : 92 % des élèves trouvent un travail dès la sortie des études. » Olivier Remels remarque que « l’esprit d’initiative, la faculté d’apprendre à apprendre tout au long de sa vie et le numérique seront de la même manière intégrés de façon transversale, outre des référentiels technologiques spécifiques. Il ne faut pas non plus se calquer sur des systèmes scolaires issus d’autres pays, parce qu’on négligerait l’appropriation par les acteurs en fonction de leur contexte local. La force de la réforme en cours tient aussi du fait d’être portée par les acteurs eux-mêmes. L’ensemble des aspects de l’enseignement ont été abordés : de la gouvernance du système en passant par le tronc commun et la prise en compte de l’hétérogénéité des élèves dans les classes, en allant jusqu’à la formation initiale des enseignants. » Les plans de pilotage basés sur l’établissement de diagnostics et d’objectifs propres à chaque établissement permettront de suivre la bonne mise en œuvre de la réforme. Si 80 % des entreprises déplorent la faiblesse des interactions avec le monde de l’école dans l’orientation des 10 20 30 40 50 60 70 80 0 élèves du secondaire, elles affichent volonté de s’investir plus avant, dans un cadre structuré qui reste à définir. « Nous accompagnons une réforme historique qui engage les générations futures », conclut Olivier Remels. « La Fondation pour l’Enseignement continuera dans une logique de progrès à soutenir ces échanges pour faire en sorte que ni l’enseignement, ni les entreprises, ne vivent sur une île déserte ». ● L’acquisition ferme des savoirs de base (dans chacune des disciplines : français, mathématiques, sciences) Le monde scolaire fait-il assez/volontiers appel à vous et aux acteurs socio-économiques en général pour l’informer sur les métiers, les entreprises et les activités humaines en général? Au fondamental (maternelle/primaire) ? Oui 10% Sans avis 18% Non 72% BECI - Bruxelles métropole - avril 2018 25
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