FOCUS didats, nos entreprises sont également les mieux placées pour valoriser leurs avantages et les accompagner dans la gestion de carrière. » Plan industriel Fevia appelle de ses vœux la mise en place par le gouvernement bruxellois d’un véritable plan industriel bruxellois. « Pas seulement sur papier », explique Guy Gallet, « mais avec une vraie perspective d’avenir pour les entreprises alimentaires bruxelloises. Il est important que les entreprises industrielles se sentent toujours accueillies, désirées. Il est également important de maintenir l’industrie à Bruxelles afin de pouvoir fournir de la maind’œuvre pour les professions techniques et les salariés peu scolarisés. Bruxelles posCharles Petit (Comeos) Il est grand temps que Bruxelles retrouve une image positive aux yeux des médias et des touristes. Bruxelles doit être vue comme une ville dynamique en matière de culture, de business et commerce. Charles Petit (Comeos) sède certainement des atouts tels que sa position centrale, son rayonnement ; on ne pourra néanmoins jouer ces atouts que lorsqu’une série d’obstacles auront été éliminés. » Commerce et tourisme Sur ce plan, 2018 sera tout d’abord l’année du tourisme UEChine, selon un accord signé entre les deux régions, souligne Rodolphe Van Weyenbergh de la Brussels Hotels Association. « La Chine reste l’un des marchés à la plus forte croissance à Bruxelles, en Belgique et en Europe. Cette initiative constitue également une incitation à réaliser des progrès rapides en ce qui concerne la facilitation de la délivrance de visas et la connectivité aérienne entre l’UE et la Chine. » « L’année 2018 sera également rythmée par la dynamique muséale et événementielle en cours dans la capitale », complète Rodolphe Van Weyenbergh : « La première grande exposition en collaboration avec le Centre Pompidou dans l’ancien garage Citroën, en préfiguration du nouveau musée d’art moderne et contemporain ; la réouverture du Musée royal de l’Afrique, après une rénovation de trois ans, et dont la superficie aura pratiquement doublé ; le début des travaux de transformation de la Bourse en Beer Temple, pour une ouverture prévue en 2020 et près de 400.000 visiteurs attendus par an ; les 60 ans de l’Atomium ; le développement du projet Néo… » 42 BECI - Bruxelles métropole - janvier 2018 Sans oublier, non plus, les enjeux de la revalorisation du centre-ville, mis en avant par Comeos, par la voix de Charles Petit : « Nous considérons que le rafraîchissement du centre-ville, avec la mise en place du piétonnier, sera une opportunité pour le commerce. Ce piétonnier devra être un lieu de fun-shopping où les fonctions culturelles, commerciales et de restauration se complètent et se renforcent. Le piétonnier doit absolument voir le jour en 2018. » Mais ce n’est pas tout. Pour le responsable de Comeos, « Il est grand temps que Bruxelles retrouve une image positive aux yeux des médias et des touristes. Bruxelles doit être vue comme une ville dynamique en matière de culture, de business et commerce. » Dangers et menaces Outre son lot d’opportunités, 2018 représente aussi un certain nombre de risques, dangers et écueils à éviter. Pour Comeos, la fédération du commerce et des services, la gestion de la mobilité reste le risque majeur. « Les citoyens ont perdu confiance dans les gouvernements régionaux et fédéral pour régler la problématique de l’accessibilité de Bruxelles. Le gouvernement bruxellois doit agir rapidement sur plusieurs fronts : une amélioration de l’efficacité des transports en commun, passer pour les véhicules particuliers vers un système de taxation selon le principe d’utilisateur-payeur et enfin, ensemble avec les deux autres régions, mettre en place un plan d’action pour permettre aux navetteurs et aux clients des magasins de relier et de se garer dans la capitale plus facilement. » Problèmes de mobilité auxquels Federgon, la fédération des prestataires de services RH, tente de faire face en organisant des systèmes de mobilité collectifs pour les travailleurs les plus fragiles à l’aide de vélos, mobylettes, bus. « Notre secteur », commente Arnaud Le Grelle, « est non seulement reconnu comme l’un des grands orgaGuy Gallet (Fevia) Il est important que les entreprises industrielles se sentent toujours accueillies, désirées. Guy Gallet (Fevia) nisateurs de la mobilité professionnelle mais également physique dès l’instant où elle fait défaut. » Rodolphe Van Weyenbergh, quant à lui, pointe le niveau des charges patronales, l’un des plus élevés d’Europe, qui hypothèque toujours la rentabilité de l’ensemble de l’horeca. « Un secteur à très forte intensité de main-d’œuvre comme le nôtre ne peut supporter un tel niveau de charges patronales. Faut-il s’étonner que ce secteur connaisse un nombre record de faillites, particulièrement à Bruxelles ? Si on veut y maintenir et y augmenter l’activité économique, D.R. D.R.
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