THINK TANK sabilité collective du gouvernement, des citoyens et des entreprises », estimait pour sa part Didier Gosuin (DéFi), tandis que le Ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot, réaffirmait son engagement dans l’achèvement bien nécessaire du RER. Quel modèle belge ? Sur ce sujet comme sur les deux autres thèmes majeurs de la soirée, emploi et sécurité, le même constat s’est imposé : il faut améliorer le fonctionnement des institutions belges, dépasser les frontières, renforcer (ou instituer ?) les coopérations entre l’État fédéral et les entités fédérées, ainsi que parmi ces dernières entre elles. Constat dressé avec une certaine consensualité sur le plateau (« Les ministres doivent se parler », résumait Guy Vanhengel) ; avec un peu plus de véhémence dans la salle, dont les réactions étaient partagées en direct et projetées à l’écran. Des réactions qui interrogeaient clairement le « modèle belge », mais aussi bruxellois : « Trop de gouvernements tue la bonne gestion » ; « Le problème n’est pas la mobilité mais le système politique qui éclate les compétences de manière absurde » ; « Réalité institutionnelle ou pragmatisme... Il faut choisir ! » ; « Chers ministres, la communauté métropolitaine, une utopie ? ». De quoi alimenter bien des discussions… L’économie bruxelloise bien vivante Enfin, le débat s’est achevé sur ce constat : l’économie bruxelloise est bien vivante, malgré l’année particulièrement difficile qu’elle vient de vivre. « Il ne faut pas détruire la confiance. L’économie bruxelloise se comporte bien », soulignait Didier Gosuin. Une affirmation également soutenue par Cécile Jodogne, en charge du commerce extérieur bruxellois : « La confiance dans les produits et dans les services de Bruxelles n’a pas changé. » Les ministres présents ont d’ailleurs tous souligné le rôle majeur que joue Bruxelles comme moteur économique du pays – trop peu reconnu, selon certains. « Investir à Bruxelles, c’est investir pour la Flandre et la Wallonie », a encore déclaré Didier Gosuin, sans être démenti. « Tirons un trait sur le mauvais et gardons le meilleur, car ce dont les entreprises ont le plus besoin en ce moment, c’est de restaurer l’image et la confiance dans notre économie », analysait encore Thierry Willemarck. ● BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 7 © Reporters
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