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TOPIC Loisirs D’autres principes s’appliquent en dehors des heures de travail, notamment celui de la loyauté. Le travailleur peut exprimer ce qu’il veut sur les médias sociaux, mais lorsque ceux-ci sont accessibles à tout le monde (quand il ne s’agit pas d’un groupe clos, donc), le travailleur doit se comporter de manière loyale envers son employeur. Il ne peut donc pas porter atteinte à cet employeur ou à la qualité des produits ou services proposés par l’entreprise, pas plus qu’il ne peut en révéler les secrets. Ce devoir de confidentialité reste d’ailleurs d’application lorsque le travailleur a quitté l’employeur. Le travailleur a bien sûr le champ libre au sein d’un groupe privé, ne fût-ce que parce que l’employeur ne peut pas y accéder sans y avoir été invité. Il y a certes des exceptions. Ainsi, des infirmiers qui, cette année, s’étaient rendus coupables de la diffusion de photos dégradantes au sein d’un groupe privé, ont malgré tout été licenciés pour avoir commis leur forfait pendant les heures de service. Expectation management « En fin de compte, il s’agit surtout d’expectation management », déclare Tom De Cordier, partenaire chez CMS Belgium. « Dès l’instant où l’employé comme l’employeur savent exactement ce qui est autorisé et ce qui est interdit, la plupart des problèmes potentiels sont déjà évités. La bonne entente dépend en grande partie de la qualité des documents internes (règlement de travail, lignes à suivre) relatifs à l’utilisation des médias sociaux. Malheureusement, ces documents sont souvent peu clairs, incohérents ou beaucoup trop longs. Et s’ils contiennent une clause qui concerne les médias sociaux, nous ne pouvons que conseiller qu’elle soit brève et claire. C’est la meilleure façon de réduire les risques de malentendus. » Mais cela ne suffit pas, selon Sophie Berg : « Nous recommandons vivement à nos clients de développer une politique des médias sociaux digne de ce nom. Cela implique notamment que l’entreprise réfléchisse d’abord posément à ce qu’elle veut atteindre et ce qu’elle veut éviter en la matière. Ce n’est qu’ensuite que l’ensemble pourra se traduire en directives concrètes dans le règlement de travail. Les directives peuvent traiter de l’attitude des travailleurs à l’égard de l’entreprise, mais aussi de phénomènes internes, tels que le harcèlement informatique de collègues. » N’oublions pas que les médias sociaux changent constamment. De nouveaux médias arrivent, certains réseaux sociaux gagnent ou perdent en importance, les possibilités techniques se multiplient. Ceci implique que vous examiniez régulièrement votre politique des médias sociaux et votre règlement de travail, histoire de vérifier s’ils correspondent encore à la réalité. Sophie Berg : « Nous conseillons aux entreprises d’une certaine ampleur de constituer une équipe de médias sociaux avec des représentants des départements les plus concernés (informatique, marketing et ressources humaines). Cette équipe définit une politique, veille à sa mise en place et à son respect. Et elle évalue à intervalles réguliers si ces lignes de conduite correspondent toujours à la réalité de la technologie et de l’entreprise. » ● NOS FORMULES CADEAUX FONT NON SEULEMENT PLAISIR MAIS IL Y EN A ÉGALEMENT POUR TOUS LES GOÛTS ET DE TOUTES LES TAILLES. ENCORE UNE CHOSE QUE VOUS IGNORIEZ PEUT-ÊTRE À NOTRE SUJET. Vous connaissez probablement déjà les chèques cinéma traditionnels de Kinepolis. Mais ce ne sont pas les seules formules cadeaux que nous proposons pour votre entreprise. Il y a les chèques cinéma 2D et 3D, les vouchers Food&Drink et les diff érentes boîtes cadeaux (éventuellement dans un emballage cadeau) : tout le monde y trouvera son bonheur. Regardez sur business.kinepolis.be ou appelez le 02 474 26 30. Bien plus que du cinéma.

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