EDITO Notre priorité : rendre Bruxelles plus attractive Le « lockdown », c’était il y a un an déjà. Mais il a laissé des traces. Au point que, pour un moment, la presse internationale a donné l’impression de verser dans le « Brussels bashing ». Les images des attentats du 22 mars et leurs suites n’ont hélas rien arrangé. Nous avons, pour notre part, répondu en pointant 40 bonnes raisons d’être fiers de Bruxelles. Et notre récent événement Brussels Meets Brussels célébrait encore la fierté d’entreprendre dans notre ville. Oui, nous sommes fiers ; mais nous ne devons pas nous complaire dans l’autosatisfaction. Nous ne pouvons pas ignorer les dégâts causés à l’image de Bruxelles et les problèmes qu’elle vit. Parmi ceux-ci, les problèmes d’accessibilité de notre centre-ville ont pesé – et pèsent – sur le secteur horeca. Une partie de la clientèle du centre-ville semble s’être durablement tournée vers les deux Brabant. Tant mieux pour ceux-ci, mais dommage pour Bruxelles qui n’a pas su se montrer à la hauteur d’une clientèle rebutée par des problèmes persistants de mobilité. Thierry Willemarck, Président de BECI Dans ce domaine, les solutions mises en place avec succès dans beaucoup de villes voisines et internationales n’en finissent pas d’être appliquées. Entre la prise de décision et la mise en œuvre, il faut souvent attendre des années. Et encore, pour des débuts extrêmement timides. La création de parkings de dissuasion avec 16.000 places semble un objectif encore lointain. Nous en sommes à peine à quelque 1.700 places. La mise en œuvre de l’Agence régionale de stationnement est plus que laborieuse, de même que les solutions de télé-jalonnement. Oui, dans ces domaines, pour s’en tenir à quelques exemples, Bruxelles peut faire beaucoup mieux. Ce n’est pas faire du «Brussels bashing » que de l’affirmer. Car rendre Bruxelles attractive n’est pas qu’une simple question de communication, de marketing ou de city marketing. Ces campagnes sont assurément importantes, mais il s’agit avant tout d’améliorer notre produit, d’améliorer notre attractivité pour les investisseurs et les entrepreneurs. Nous connaissons nos points forts : mettons-les en avant. Nous connaissons nos points faibles : travaillons sans cesse pour nous améliorer. C’est le seul moyen de vaincre l’immobilisme. Et même si le jugement extérieur est parfois dur à entendre, écoutons ce que les études et les experts disent de nous. Ainsi, le ranking du World Economic Forum classe la Belgique à la 119e Institute). Ces charges constituent un risque pour la réputation de Bruxelles en tant que place d’investissements. C’est aussi sur ces réalités-là que les investisseurs potentiels nous jaugent, et pas seulement sur nos campagnes de promotion. place sur 140 en termes de charge réglementaire. Et nous sommes 120e en termes de charge fiscale, selon le rapport de l’ULI (Urban Land BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 1
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