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FOCUS ÉNERGIE Engie Electrabel : nouveau nom, nouvel accent mis sur la transition énergétique Le 1er janvier 2016, Electrabel a adopté un nouveau nom et une nouvelle mission. Engie Electrabel mise désormais sur une transition « en 3D » : durabilité, décentralisation et digitalisation – en plaçant l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables au centre de ses priorités. Au programme : une augmentation du nombre de petites unités de production locales, mais aussi l’internet des objets, qui permet une gestion plus intelligente de l’énergie. Quels avantages pour les entreprises ? Entretien avec Philippe Van Troeye, directeur général d’Engie Benelux. Pourquoi ce changement de cap ? Philippe Van Troeye : Nous voulions avant tout mieux répondre aux besoins de nos clients et de nos partenaires dans le cadre de la transition énergétique. C’est pourquoi nous avons décidé de renforcer nos Business Units et de mieux harmoniser les différentes activités de notre organisation. Ces synergies accrues nous apportent la dynamique nécessaire pour proposer des solutions complètes. En tant que groupe, nous couvrons l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique. La nouvelle stratégie d’Engie Electrabel exploite donc pleinement l’expertise de nos sociétés sœurs dans le Benelux. Il s’agit d’Engie Cofely pour la gestion facilitaire, d’Engie Fabricom pour les installations techniques et d’Engie Axima pour la réfrigération et la protection incendie. L’association de toutes ces connaissances ouvre la porte aux nouvelles technologies. Et à une offre de services renouvelée pour les entreprises. Ce changement s’accompagne d’un nouveau nom pour Electrabel : Engie Electrabel. Indépendamment de nos efforts, nous avons besoin d’un cadre réglementaire solide et d’une vision à long terme stable. La transition énergétique nécessite, en effet, une nouvelle économie. En quoi consiste exactement la transition énergétique ? Les combustibles fossiles s’épuisent peu à peu. Si nous voulons que notre économie continue à tourner demain, nous devons produire de l’énergie plus durablement et l’utiliser de manière plus parcimonieuse. C’est pourquoi Engie Electrabel met l’accent sur les trois D : durabilité, décentralisation et digitalisation. Engie Electrabel entend avant tout multiplier les énergies renouvelables. Nous comptons ainsi doubler la capacité éolienne à l’horizon 2020. Nous sommes, par ailleurs, partenaires du parc éolien Mermaid, un projet d’électricité verte en mer du Nord. Et avec une capacité de 523 mégawatts, nous sommes actuellement le plus grand producteur d’électricité verte en Belgique. Les efforts que nous consentons en matière de durabilité ouvrent la voie à une énergie plus verte et moins chère dans le monde des entreprises. 42 BECI - Bruxelles métropole - juin 2016 Philippe Van Troeye, directeur général d’Engie Benelux. Le deuxième D est celui de « décentralisation » : Engie Electrabel assure un approvisionnement énergétique continu en exploitant plusieurs centrales. Il n’y a, en effet, pas toujours suffisamment de soleil et de vent pour faire fonctionner les moyens de production d’énergie renouvelable. Lors de ces fluctuations, nous devons donc pouvoir compter sur des capacités de back-up. La centrale hydroélectrique de Coo mais également les centrales au gaz jouent un rôle important dans ce contexte. Ces unités de productions turbines compensent les diminutions de la production pour que le réseau reste alimenté en électricité. Le troisième D renvoie à la « digitalisation » (ou numérisation). À l’instar des individus, de plus en plus d’objets sont aujourd’hui connectés à internet. Engie croit dans l’internet des objets ou la communication machine-to-machine et dans les perspectives d’avenir qu’ils offrent à ses clients, notamment pour une gestion énergétique individuelle intelligente et efficace. © Engie Electrabel

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