stationnement est une source importante d’embouteillages dans les villes. Ensuite, ces smart cars deviendront de plus en plus indépendantes, pour devenir totalement autonomes en 2025. » Des voitures sans conducteur, donc. La Commission européenne s’y prépare, afin d’adapter la législation pour 2020. Les véhicules seront également de moins en moins polluants, avec le développement des moteurs hybrides et l’avènement des voitures « full électriques ». Si, en plus de cela, le partage des voitures se généralise, on peut s’attendre à une diminution du nombre de véhicules sur nos routes. André Bouffioux, CEO de Siemens Belgique et Luxembourg, va encore plus loin : « Les voitures dépensent trop d’énergie pour le nombre de personnes transportées. La diminution de la pollution entraînera un bénéfice économique puisque les coûts des soins de santé seront réduits. À l’avenir, les voitures seront de moins en moins présentes dans les villes. Leur rôle sera essentiellement d’être le lien entre les centres de distribution et les consommateurs finaux. D’une manière générale, les transports deviendront de plus en plus intelligents. Siemens travaille sur des concepts de communication entre véhicules et entre véhicules et infrastructures. Nous travaillons sur un projet pilote entre Vienne et Amsterdam : les véhicules peuvent communiquer entre eux par l’intermédiaire des infrastructures. » Et il y a bien sûr le vieux rêve de la voiture volante, à l’image de la DeLorean version 2015 du Doc Emet Brown dans la trilogie culte Retour vers le futur. Plusieurs modèles d’automobiles ailées ont déjà vu le jour. Mais leur utilisation présente de gros désavantages : les ailes sont très encombrantes et les pistes de décollage et d’atterrissage sont relativement longues, comme pour les avions. La compagnie Terrafugia s’est récemment inspirée des drones pour concevoir la TF-X, entièrement électrique. En mode route, elle ressemble à une voiture traditionnelle. Pour passer en mode aérien, le véhicule déploie deux petites ailes sur les flancs ! Au bout de celles-ci, deux hélices s’ouvrent vers le haut. Le bolide s’élève verticalement, comme un hélicoptère. Les pales s’inclinent pour projeter la machine vers l’avant. A grande vitesse, une troisième hélice, placée à l’arrière, propulse le véhicule, alors que les deux autres se rétractent, la portance étant assurée par les ailes. La compagnie prévoit que le système soit entièrement automatisé, pour un vol prévu entre deux héliports ou aérodromes. L’autonomie prévue est de 800 km, avec une vitesse de pointe de 320 km/h. La « voiture » serait disponible en 2025, pour la modique somme d’1 million d’euros… La smart mobility des villes nouvelles Le concept est né dans les années 70 du siècle dernier. 73 véhicules, tous parfaitement identiques, circulent à Morgantown (États-Unis) et permettent de relier les trois campus de l’université de Virginie-Occidentale. Les modules, de forme cubique, sont chacun équipés d’un moteur électrique et de 4 roues sur pneumatiques. Ils se déplacent sur des voies spéciales qui assurent le guidage, à l’instar de certains funiculaires dans les stations de sports d’hiver. Ils sont en permanence en contact avec un rail pour assurer leur alimentation électrique. Le principe est semblable à celui d’un ascenseur. Dans chaque station, l’utilisateur sélectionne l’arrêt souhaité en appuyant sur un bouton. Plusieurs arrêts sont également possibles, en fonction des destinations respectives des passagers. Ce concept porte le nom de PRT, pour Personal Rapid Transit. Les véhicules sont aussi appelés des podcars (voiture-nacelle). Depuis 2011, Les transports individuels Pour améliorer la mobilité, la réduction de la taille des véhicules est une autre solution. Depuis fin 2014, une trentaine de Toyota i-road sont en partage à Grenoble pour une phase de test. Il s’agit d’un véhicule citadin tout électrique, à mi-chemin entre la moto et la voiture. L’habitacle est entièrement fermé, avec une longueur de 2,30 m et une largeur d’à peine 87 cm. Quatre exemplaires peuvent être garés sur une seule place de parking traditionnelle. Elle est équipée d’une place pour le conducteur et d’une deuxième, à l’arrière, pour un passager. Elle comporte deux roues à l’avant et une seule à l’arrière. La particularité innovante de ce véhicule est sa capacité à se pencher automatiquement dans les virages pour compenser la force centrifuge. Ce mouvement est possible grâce à un capteur gyroscopique qui permet de calculer l’angle d’inclinaison en fonction de la vitesse et de la courbure du virage. Le confort de conduite est unique et ne requiert aucune compétence de motard. L’autonomie est de 50 km et la vitesse de pointe atteint 60 km/h. Dans la catégorie des mini-véhicules déjà en circulation, il y a également la solowheel. Il s’agit d’un simple monocycle électrique. Une roue, entourée de deux supports pour les pieds. C’est tout. Pas de guidon. Pour avancer, l’utilisateur doit simplement se pencher vers l’avant, et peut atteindre 20 km/h. Et pour freiner, c’est l’inverse. Le gros avantage du solowheel est son poids plume : 11 kg. L’autonomie est de 2 h. Une petite poignée surmontant la roue permet de le transporter facilement, à pied ou dans un autre véhicule. Vous pouvez acquérir ce petit joujou pour environ 2000 2. Il existe déjà quelques modèles de monocycles motorisés, comme cet Unimotor. 7 - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2015 | BECI ©Toyota
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