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EDITO Et pour quelques 200 millions de plus… Voici un an, le 12 mai 2014, était lancé à Bruxelles le premier appel à projets soutenu par le Fonds Européen de Développement Régional (Feder). Au programme, rien que de bonnes idées : innovation, entrepreneuriat, économie circulaire, utilisation rationnelle des ressources, lutte contre la dualisation sociale. Le tout doté de 200 millions d’euros. De quoi stimuler le paysage économique bruxellois jusqu’en 2020. BECI n’a pas été en reste : nous avons apporté notre soutien à une vingtaine de dossiers, en tant que pilote ou partenaire financier pour dix d’entre eux, et partenaire non financier d’une dizaine d’autres. Des collaborations lancées avec le secteur public, aussi bien qu’avec le secteur associatif et professionnel. Parmi tous ces projets, nous retenons plus particulièrement l’extension à toutes les entreprises du bénéfice des outils développés par ResilieNtWEB durant près de trois ans, ainsi que le support aux entreprises en difficulté, y compris pour relancer les faillis, leur offrir une seconde chance. Thierry Willemarck, Président de BECI Pour la première fois, BECI a très largement participé à cet appel à projets et est fière de la contribution de ses collaborateurs, des cellules conseil aux entreprises, développement international (avec un très beau projet favorisant l’inclusion des populations d’origine étrangère dans le tissu économique bruxellois – Ummagora) ainsi que du centre de connaissances, qui pourraient ainsi renforcer encore leur expertise au service des entreprises et de l’emploi à Bruxelles. L’appel a été clôturé le 25 juillet dernier – il y a plus de neuf mois. Et alors, me demanderez-vous ? Eh bien, rien, ou presque… Le programme, annoncé sur six ans, a déjà pris un tel retard qu’il risque bien de perdre ses premiers mois. Sauf peut-être pour certains porteurs de projets, dont BECI ne fait pas partie, qui savent déjà – avant même la proclamation des lauréats – que leur projet est retenu. Des vents favorables nous indiquent que le public pourrait bien emporter la palme, alors même qu’il s’agit de relance économique selon les termes européens. Un exemple ? Prenons l’innovation, axe où seuls des dossiers issus du public et des universités seraient actuellement retenus. Oh ! Loin de nous toute mauvaise pensée quant aux bénéficiaires ou à la pertinence de leurs projets. Mais il faudra tout de même nous expliquer comment ils comptent faire pour mobiliser les 150 entreprises prévues par le programme opérationnel, autrement que via des sessions d’information ! De là à penser qu’un programme de stimulation économique pourrait bien accoucher d’un refinancement des acteurs publics… Mais nous ne voulons pas médire… On ne demande qu’à être détrompé. BECI - Bruxelles métropole - mai 2015 1

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