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Starters : le lancement d’entreprise est en de bonnes mains Accompagner les entrepreneurs dans le lancement de leur activité, c’est la mission unique mais ambitieuse du programme starters. Pour la 7e année du programme, toutes les ressources ont été mobilisées pour concrétiser, propulser et parfois canaliser ce bouillonnement d’idées propre aux entrepreneurs bruxellois ! Mehdi Ferron Un accompagnement à la fois pro et convivial : Structurer son projet, remettre en question son business model, peaufiner son pitch et son dossier de financement… Pourquoi ne pas préparer toutes ces démarches autour d’un repas ? Voilà le pari (réussi !) d’Emmanuelle Einhorn, qui organise chaque lundi le Lunch Starter. « Tous les lundis, ce sont des profils variés qui échangent chez Beci autour d’un lunch. L’idée est de capitaliser sur la valeur du collectif et la richesse du partage d’expérience. » Des projets ambitieux pour les starters : Un nouveau concept a vu le jour, le Beci Business Challenge. « 6 semaines pour 6 fois plus de chances de réussir » : un programme de formations et une mise à l’épreuve sous forme de présentation des projets devant un jury composé de Pierre Hermant (Finance.brussels) et Olivier Willocx (Beci). Des partenaires qui apportent une réelle plus-value : L’accompagnement des starters s’est également enrichi de l’expertise de partenaires. BNP Paribas Fortis et Finance.brussels pour le financement, Partena pour les démarches de la création d’entreprise ou encore le CEd pour les questions de prévention. Un contact avec des professionnels qui a notamment participé à démystifier le regard porté sur les organismes qu’ils devront fréquenter. • 1250 Ils étaient cette année 1250 à participer à notre cycle de formation starter, de la définition du projet aux ateliers dédiés à la recherche de financements. Les lunchs starters ont quant à eux réuni 500 participants, tandis que les conférences, à l’image de WomenPreneur, ont fait salle pleine. TÉMOIGNAGE Arnaldo Vargas (Velopakk) « Avant de lancer Velopakk, je travaillais dans l’IT. J’ai enchaîné les emplois dans toute l’Europe, puis je suis revenu à Bruxelles il y a trois ans, mais je n’avais plus envie de bosser dans l’IT. Le secteur avait changé, et moi aussi. La seule chose qui était restée la même, c’était ma passion pour le vélo et mon engagement pour les problématiques de mobilité. J’étais convaincu qu’il y avait quelque chose à faire dans la logistique urbaine à vélo, au-delà des livraisons uberisées que l’on connaît. J’ai poussé la porte de la Chambre de Commerce parce que je ne savais pas par où commencer et car je savais qu’ils agissaient pour faire avancer la mobilité bruxelloise. J’avais aussi besoin de confronter mes idées hors du milieu des coursiers que je fréquentais, ou de mon cercle proche. Eric et Emmanuelle, responsables du programme starter, m’ont proposé le Beci Business Challenge. On m’a attribué un parrain, Ischa Lambrechts, conseiller mobilité de Beci, et on m’a présenté l’objectif : faire mûrir puis lancer son projet en 6 semaines, jusqu’à la présentation devant Finance. brussels. On m’a rapidement sorti de ma zone de confort : comment vas-tu rentabiliser tes activités ? quels sont tes partenaires ? combien ça coute ? … On ne m’a pas demandé de parler de mon idée, on m’a incité à prouver que mon projet était rentable. Et ça, ça implique de cogiter autrement. Après les premiers doutes, et à force de trouver réponses à toutes ces questions, l’idée devient de plus en plus tangible. À la fin, tu ne défends plus ton idée, tu défends ton business. Je peux dire qu’on nous a vraiment éprouvé, mais pour le meilleur ! Aujourd’hui, on met en place notre communication et on développe nos premiers contrats. Grâce à Ischa, j’ai pu côtoyer les acteurs de la mobilité bruxelloise. Parmi les projets d’actualité : développer les possibilités de micro-mobilité avec Tour & Taxis, ou mettre sur pied un pop-up de la mobilité dans le centre-ville. » D.R. Beci Rapport d'activités 2019 | 33

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