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News travailleurs sont prêts à échanger leur voiture contre de l’argent ou une autre alternative. Les employeurs semblent plus enthousiastes vis-à-vis du budget mobilité dans les cas où l’occupation du travailleur requiert une voiture, et où celle-ci est donc moins considérée comme purement « salariale ». Néanmoins, lorsque la voiture fait clairement partie de la politique salariale, 56 % des employeurs estiment encore que le budget mobilité est une solution alternative pertinente à proposer. En 2018, Acerta avait déjà sondé la disposition des travailleurs bénéficiant d’une voiture salariale à échanger celle-ci. La moitié d’entre eux n’étaient pas vraiment attachés à leur « voituresalaire ». La compensation en argent obtenait un bon score (57 %), mais de nombreux travailleurs émettaient également un avis positif quant à une plus petite voiture (54 %). 52 % des travailleurs ne disaient pas non à une compensation en jours de congé supplémentaires. Détail intéressant : les employeurs sous-estiment les chances que leurs travailleurs troquent effectivement leur « voiture salariale ». Seuls 10 % des employeurs sont convaincus qu’une majorité de travailleurs seront intéressés. Il reste donc du chemin entre la théorie et la pratique. Olivier Marcq, juriste chez Acerta : « Vous accrocher à ce que vous avez est plus facile. Se détacher de la voiture salariale © Getty demande un effort de la part de toutes les parties : l’employeur doit gérer l’aspect administratif et les travailleurs doivent déterminer comment régler leur mobilité. Il faut peser le pour et le contre, ce qui demande du temps et de la motivation. Nous savons qu’il existe des seuils, car l’employeur ne sait pas toujours bien comment implémenter le budget mobilité. Informer et faciliter sont des éléments-clés. » Info : www.acerta.be DÉVELOPPEZ VOS TALENTS Management – Stratégie Finance - Contrôle Fiscalité – Droit Marketing – Communication RH – People Management Entrepreneuriat – PME Secteur Public www.ichecformationcontinue.be

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