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NEWS DIGEST Pacte d’investissement : vers un taux d’investissement de plus de 3 % Depuis des années déjà, la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) préconise des investissements publics plus ciblés susceptibles de stimuler la croissance économique et ainsi de créer plus d’emploi. Avec le pacte d’investissement, le Comité stratégique a fait du bon travail. « Néanmoins, il ne pourra aboutir que si tous les partis, de la majorité et de l’opposition, de tous les niveaux de compétences et au fil des différentes législatures, s’engagent à collaborer à sa mise en œuvre », affirme la FEB. En 2011-2015, les investissements publics en capital fixe s’élevaient à seulement 2,4% du PIB en Belgique, soit 0,6 point de pourcent de moins que la moyenne des trois pays voisins et environ 0,4 point de pourcent de moins que la moyenne de l’UE. C’est également moitié moins que sur la période 1970-1983. Pour le dire en boutade, cela suffit tout juste pour combler les trous dans nos routes. Les domaines où le Pacte d’investissement juge qu’il faut intensifier les investissements publics ne sont pas choisis au hasard : la digitalisation, la cybersécurité, l’enseignement, les soins de santé, l’énergie et la mobilité. Ce Pacte d’investissement accorde également l’attention voulue à bon nombre de facteurs contextuels, tels une adaptation de la politique en matière d’autorisations, un cadre plus simple et plus souple pour les partenariats public-privé, ou encore une réforme des règles budgétaires européennes. Le Pacte suggère quelque 150 milliards € d’investissements au cours de la période 2019-2030, dont les pouvoirs publics prendront à leur charge environ 45%, soit 65 milliards € (5 milliards € par an). Cela porterait notre taux d’investissement annuel à 3, voire 3,5% du PIB, nous ramenant ainsi au cœur du peloton européen. « Chez nous, une plus grande prudence budgétaire est de mise compte tenu du niveau élevé de la dette publique. Cependant, il serait souhaitable d’amorcer un mouvement de rattrapage en matière d’investissements publics. Dans ce cadre, il sera essentiel de veiller à retenir les projets qui, à terme, contribueront le plus à accroître le potentiel de croissance de l’économie belge. Étant donné l’état déplorable de notre réseau routier et ferroviaire et les besoins importants au niveau de notre infrastructure énergétique et numérique, d’importants investissements s’imposent en tous cas dans ces domaines », conclut Pieter Timmermans, administrateur délégué de la FEB. Pieter Timmermans Info : www.vbo-feb.be Info : www.e-tron.audi 6 BECI - Bruxelles métropole - octobre 2018 Mise en production de l’Audi e-tron Audi Brussels a lancé début septembre la production en série de l’Audi e-tron, le tout premier SUV entièrement électrique de la marque aux quatre anneaux. Grâce à des bornes de recharge d’une puissance pouvant atteindre les 150 kW, l’Audi e-tron sera rechargée en une trentaine de minutes pour pouvoir parcourir sa prochaine étape. Rouge misano et prête à prendre la route : Peter Kössler, membre du directoire d’Audi AG, en charge de la production et de la logistique, et Patrick Danau, porte-parole du comité de direction d’Audi Brussels, n’ont pas manqué d’observer le départ silencieux de la ligne de montage des premières Audi e-tron. « L’Audi e-tron est une vraie pionnière », déclare Peter Kössler. « Elle est dotée de technologies novatrices comme les miroirs extérieurs virtuels et réunit les qualités intrinsèques d’Audi telles que le comportement routier et la dynamique propres à l’avance par la technologie. C’est dans cet esprit que notre unité de production à Bruxelles a été entièrement modernisée pour accueillir la production du véhicule électrique. Il s’agit de la première usine automobile au monde du segment haut de gamme qui assure une production de série à grande échelle certifiée ‘neutre en CO2 ’. Tous les processus de production sont couverts par des énergies renouvelables et toutes les autres émissions générées par l’usine sont compensées par des projets environnementaux. » « Audi a développé de nombreuses compétences au sein de l’usine même pour fabriquer l’Audi e-tron. Tant la technologie des batteries que la propulsion ont été développées par Audi. Nos spécialistes ont repensé, planifié et réalisé de nombreuses applications de fabrication au sein du département de la production », précise Patrick Danau, porte-parole du comité de direction d’Audi Brussels. Depuis l’été 2016, l’usine de Bruxelles a fondamentalement modernisé les ateliers de tôleries, de peinture et de montage et a créé sa propre unité de production de batteries. Des systèmes de transport autonomes acheminent la batterie de chaque véhicule électrique à l’endroit précis de la ligne de montage. Les employés du site de Bruxelles ont suivi au total plus de 200.000 heures de formation afin d’être parfaitement préparés au démarrage de la production du premier véhicule entièrement électrique.

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