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Introduction Bruxelles connait des problèmes de mobilité, c’est indéniable. Pour autant, de nombreuses entreprises s’adaptent à cette situation et réagissent. On voit depuis plusieurs années éclore des constructions RH pour le moins originales, telles que le « budget mobilité », quand certaines start-up font même de ces problématiques des opportunités à ne pas manquer. Alors que la mobilité ne se résumait Il n’y a encore qu’une poignée d’années à un choix entre la voiture, le transport en commun, ou même le vélo, on assiste ces derniers temps à une métamorphose du marché. Le politique commence à prendre conscience de cette révolution et certains cadres légaux se modernisent, même si on est encore loin du but. Tant le Fédéral que les Régions devront mettre les bouchées doubles pour véritablement démocratiser l’utilisation de ces alternatives souvent très efficaces : des rémunérations extra-légales flexibles aux nouveaux modes de transport individuels ou collectifs. En parallèle, la 6ème réforme de l’État, synonyme de transfert de compétences – notamment en matière de mobilité – est à la fois une chance et un risque pour Bruxelles. Quelle chance de pouvoir plus que jamais prendre son avenir en main et mener des politiques propres au contexte bruxellois... Mais quel risque de devoir à terme compter sur encore plus de collaborations entre différents niveaux de pouvoir pas toujours alignés en termes de vision. C’est que la mobilité n’a pas de frontière... Près d’un milliard d’euros est consacré à la mobilité chaque année à Bruxelles. Pour Bruxelles Mobilité, le budget aurait même dû grimper à 1,4 milliards d’euros, soit 35% du budget régional, afin que « tous les programmes et projets prévus puissent être exécutés »1 . C’est dire l’importance que cette enveloppe revêt pour contribuer efficacement à l’activité économique et sociale de la Région. Et pourtant, si vous demandez à votre voisin si la situation s’est améliorée, il y a peu de chance que la réponse soit positive : 55% des entreprises faisaient de la mobilité leur principale préoccupation en 2013 ; elles sont encore 51% aujourd’hui. Quant à INRIX, TomTom et consorts, ils continuent inlassablement à placer Bruxelles sur le podium des villes les plus embouteillées. Un mal structurel ? Un problème de perception ? Des habitudes trop ancrées ? Des priorités politiques mal placées ? Chacun aura son avis, même si tout ceci est un peu vrai... Sur quel aspect agir pour inciter les foules à expérimenter une forme de mobilité plus efficace, pour ne pas dire plus intelligente ? Investir encore et encore dans les transports publics ? Sans aucun doute. Le retour sur investissement est tel que l’on pourrait même doubler le budget quand cela est nécessaire pour enfin provoquer la rupture attendue. Expérimenter les autres formes de mobilité individuelles ? Aussi. Un utilisateur de carsharing, de covoiturage, ou de vélo est aussi un utilisateur du transport public, et vice versa. Bruxelles deviendrait alors un véritable laboratoire de la mobilité. Le privé a prouvé qu’il avait aussi un rôle à jouer pour que, plus que jamais, nous puissions nous déplacer intelligemment, en fonction de nos besoins. Encore faut-il les connaître, ces alternatives. C’est l’ambition de cette Toolbox ; rassembler les services disponibles en Région de Bruxelles-Capitale pour vous aider à bouger mieux. 1. « Bruxelles-Mobilité plaide pour un budget annuel de 1,4 milliard », dans levif.be, juin 2014 adresse URL : http://www.levif.be/actualite/belgique/bruxellesmobilite-plaide-pour-un-budget-annuel-de-1-4-milliard/article-normal-34483.html consulté le 03 avril 2015 BECI | Mobility TOOLBOX 3

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