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INTERNATIONAL y contribue et entend jouer un rôle actif dans la promotion de l’entreprenariat féminin. BECI a mis l’événement à profit pour souligner son propre point de vue. You are the light that will light up the fire of other women across the world. Ibukan Owosika, présidente de la Banque du Nigeria Chacune des lauréates a réalisé un parcours remarquable, dans le contexte qui lui est propre. L’award constituait donc une reconnaissance du rôle de chacune et des perspectives ouvertes aux autres femmes. Quant à la conférence, elle s’est concentrée pendant plusieurs jours sur le partage des connaissances et le dialogue, tout en se focalisant sur les défis de l’entreprenariat féminin. Des experts sont venus exposer pendant deux jours leur vision à l’Hôtel Métropole, non sans échanger leurs points de vue avec les participantes. Parmi ces orateurs figurait notamment Christina Galach, Sous-Secrétaire Général de l’ONU, qui n’a pas manqué de souligner le rôle des femmes dans notre société et dans la concrétisation des objectifs de développement des Nations Unies. Mme Galach estime que les femmes perçoivent mieux que quiconque que la concrétisation des objectifs n’est pas seulement bénéfique pour l’entreprise, mais aussi pour la personne elle-même. Les femmes représentent la moitié de la population mondiale et dirigent 37 % de toutes les entreprises. En dépit de leur influence décisive sur l’économie, elles restent confrontées à des obstacles tels que les stéréotypes, l’équilibre entre vie privée et travail, les soft skills (compétences douces) et autres, qui compliquent l’accès à l’entreprenariat. Obstacles Les lauréates bruxelloises ont insisté sur l’importance de ces soft skills. Corinne Dumont (Sequoia) : « Trop souvent, les femmes n’ont pas confiance en elles-mêmes. » Annemie Baeyaert estime pour sa part que les femmes bénéficient d’un excellent quotient émotionnel et qu’elles font preuve d’empathie. Quant à Ingrid Ceusters, elle mentionne la passion, également une soft skill. Or, ces fameuses soft skills, qui font douter les femmes de leurs compétences, comptent parmi les trois entraves à l’entreprenariat féminin identifiées par la Commission européenne. Et pourtant, lesdites compétences douces sont aussi des atouts. 16 BECI - Bruxelles métropole - décembre 2016 © Reporters

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