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TOPIC Si ce n’est pas encore le cas, ils sont redirigés vers des services qui pourront les aider sur ces plans, par exemple les guichets d’entreprise. Des projets viables et de nouveaux emplois Le taux de survie des entreprises lancées grâce au microcrédit est comparable à celui des autres entreprises. « L’une des grandes forces de ces micro-entrepreneurs est la passion. Chez Crédal, nous rencontrons chaque jour des gens passionnés Trois ans après avoir obtenu leur microcrédit, 80 % des emprunteurs s’étaient réinsérés sur le marché de l’emploi. (Patrick Sapy, directeur général de MicroStart) et tenaces, qui se dépensent sans compter pour lancer leur activité. Cela nous conforte encore davantage dans notre désir de les aider à réaliser leurs rêves et à vivre de leur passion », assure Bernard Horenbeek. En cinq ans, les clients de MicroStart ont créé plus de mille emplois et en ont préservé mille autres. « C’est pourquoi il est important de sensibiliser les décideurs politiques et économiques à l’efficacité du microcrédit pour créer de l’emploi », soutient Patrick Sapy. MicroStart a ainsi soumis une liste de propositions aux autorités compétentes, parmi lesquelles le maintien d’allocations sociales dégressives pendant la première année d’activité ou l’extension du statut d’indépendant complémentaire aux chômeurs et allocataires du CPAS. Et Patrick Sapy de conclure : « En 2014, nous avons réalisé une grande étude de suivi de nos activités. Trois ans après avoir obtenu leur microcrédit, 80 % des emprunteurs s’étaient réinsérés sur le marché de l’emploi. Quant à la pérennité des micro-entreprises, avec un taux de survie de 60 %, il est conforme à la moyenne nationale. Lorsque l’on sait que ces micro-entreprises sont lancées dans des conditions sociales difficiles, je n’ai qu’une seule chose à dire : chapeau ! » ● Plus d’infos : www.microstart.be - www.credal.be - www.financite.be Tale Me, une garde-robe de star à la location Tale Me, c’est un service d’abonnement qui vous permet de louer les vêtements de vos enfants au gré des saisons et de leur évolution. Rencontre avec Anna Balez, co-fondatrice du concept. « Lorsque j’ai eu mon premier enfant, je me suis rendu compte que les vêtements chics et éthiques pour enfants coûtent très cher et qu’en parallèle, les enfants grandissent très vite. C’est ainsi que j’ai eu l’idée de lancer un service de vêtements de location. Tale Me vous propose de recevoir en location des vêtements que vous choisissez au préalable parmi nos collections durables. Les vêtements sont échangeables tous les deux mois au gré des saisons, de votre humeur et de la taille de votre enfant. » « À l’époque, personne ne s'était encore lancé dans ce secteur et, faute d’analyse de la concurrence, je n’ai pas pu obtenir de crédit bancaire. J’ai donc fait appel à Crédal où l’approche était totalement différente. Tout de suite, ils ont cru en mon projet. J’ai obtenu un microcrédit de 10.000 euros et j’ai démarré mon activité dans mon salon pour voir si le marché était porteur. Un an plus tard, je me suis associée avec Catherine et nous avons obtenu un financement plus important pour ouvrir un showroom. » « Aujourd’hui, même si nous n’avons pas encore passé le cap des trois ans, notre business se porte mieux que dans nos rêves les plus fous. Nos clients 34 BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 sont fidèles et le bouche-à-oreille marche très bien. Nous travaillons avec des créateurs locaux – bruxellois notamment – et créons ainsi de l’emploi. Prochainement, nous allons ouvrir un atelier de création/ réparation afin de créer des pièces uniques sur base de vêtements qui, sinon, finiraient dans la poubelle. Nous croyons vraiment que l’économie circulaire est l’avenir de notre monde. Ce projet a changé ma vie professionnelle et je serai éternellement reconnaissante à Crédal d’avoir cru en moi. » R.A. R.A.

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