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EDITO 22 mars 2016 Nous le redoutions depuis longtemps ; le cauchemar est devenu réalité. Comme Paris avant elle, comme New York, Londres et Madrid, Bruxelles, à son tour, a été frappée par un terrorisme lâche et aveugle, attaquant au hasard des citoyens ordinaires, dans des lieux de passage. Simplement parce qu’ils étaient là. Parce qu’ils étaient des cibles faciles. Il n’y a pas de mots assez forts pour condamner de tels actes. Il n’y pas de mots pour décrire l’horreur qu’ils nous inspirent. Nos premières pensées vont bien sûr aux victimes et à leurs familles, à qui nous voulons témoigner toute notre sympathie. Nous partageons leur deuil et leur douleur. Nous saluons aussi l’élan de solidarité dont a fait preuve le monde de l’entreprise, mettant de nombreuses ressources (wifi, chambres d’hôtel, taxis…) à disposition du public dès les premières heures qui ont suivi les attentats. Thierry Willemarck, Président de BECI Cette solidarité, notre ville, notre société vont en avoir grand besoin pour surmonter l’épreuve. Ce qui est en jeu, c’est hélas bien plus que l’image de Bruxelles ou de notre pays. Bien plus que notre prospérité elle-même. Ce qui est en jeu, c’est le modèle d’une société libre et démocratique, ouverte et tolérante, face à une conception du monde totalitaire et intolérante. Cette conception ne peut que perdre. L’histoire nous apprend que les idéologies de mort engendrent leur propre perte et finissent toujours par être rejetées. Mais le combat s’annonce encore long et douloureux. Nous devons y faire face tous ensemble. Plus que jamais, il est nécessaire que toutes les forces vives de notre société s’unissent – citoyens, monde politique, entreprises, monde associatif et culturel – pour défendre les valeurs qu’elles partagent. Bruxelles a été durement frappée. Bruxelles est blessée et souffre – nous devons évidemment nous attendre à ce que les attentats du 22 mars aient des conséquences graves, aussi pour notre économie – mais elle trouvera les ressources pour se relever. « Nous ne baissons pas les bras », nous dit la courageuse bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans. Que son exemple inspire tous les Bruxellois et tous ceux qui aiment Bruxelles : nous ne nous laisserons pas abattre ! BECI - Bruxelles métropole - avril 2016 1

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