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N°2 - février 2015 Transmission d’entreprise le magazine des entreprises bruxelloises Françoise Lanoizelet et Immobilier : perte de temps, perte d’impôts Testez la voiture électrique Topic Office : où vont les bureaux ? Emmanuel Hankard (Hall of Time) : « D’abord bien s’entourer ! »

Parce que les clients de BASE sont plus mobiles, BASE leur propose la 4G ultra rapide. LES PME RÉALISENT EN MOYENNE 41% D’ÉCONOMIE* SUR LEUR BUDGET TÉLÉCOM MOBILE GRÂCE À BASE. CONTACTEZ-NOUS ET CHIFFRONS ENSEMBLE COMBIEN VOTRE ENTREPRISE VA ÉCONOMISER. Appe el z le 0486/19 1940 BASEbusini ess.be/PME * Economie moyenne réalisée sur le montant de la dernière facture de 89 PME ayant demandé une offre BASE business entre le 1er octobre et le 30 décembre 2014 et ayant soumis à BASE la dernière facture de leur opérateur.

EDITO Emploi : l’obligation de résultat C’est entendu : au 1er janvier selon la police, au 1er mars selon les manifestants, le bénéfice des allocations d’insertion sera limité dans le temps. Alors, « mesure antisociale » ou « facteur de responsabilisation » ? En fait, cette mesure est avant tout la conséquence de la nouvelle loi de financement des Régions, dans le cadre de la 6e adoptée par le gouvernement Di Rupo. réforme de l’État Auparavant, ce financement était déjà assuré en grande partie par l’IPP – l’impôt sut les personnes physiques – dont l’État fédéral « ristournait » une partie aux Régions, en fonction de son rendement sur leur territoire (selon le principe du « juste retour »). Désormais, les Régions maîtrisent directement un quart de l’IPP via les centimes additionnels. La contrepartie de cette autonomie accrue, c’est la responsabilisation financière des Régions : les mécanismes de solidarité interrégionale qui équilibrent leurs budgets vont progressivement s’éteindre. Dès lors, leur financement sera étroitement lié aux revenus de leurs habitants – et à leur taux d’emploi. À taux de chômage élevé, moindre financement. C’est aussi simple que cela… Quand on sait que le taux d’emploi en Région bruxelloise avoisine les 55 %, on comprend mieux la nécessité vitale de changer le système. Ce n’est pas une mesure antisociale, au contraire : si le taux d’emploi n’augmente pas, il n’y aura plus d’argent dans les caisses et la Région ne sera plus en mesure de remplir ses missions. La limitation dans le temps des allocations d’insertion doit se comprendre par ce biais, et non comme une quelconque punition à l’égard de quiconque. Pour autant, plusieurs bienfaits de cette politique n’ont guère été mis en lumière dans les récents débats politiques. Premièrement, elle responsabilise les Régions qui sont désormais redevables non d’une obligation de moyens, mais d’une obligation de résultats. Comme le disait récemment le Ministre de l’Emploi Didier Gosuin, après 25 ans de politique du chômage, place à la politique de création d’emploi ! Deuxièmement, pour mener la barque bruxelloise, autant connaître le cap. La nouvelle mesure permettra de clarifier les chiffres du chômage et connaître la réalité de terrain. Place aux demandeurs d’emploi qui font de leur recherche un travail à temps plein et non un complément de revenu à d’autres activités. Troisièmement, en amont, elle poussera les jeunes à choisir plus souvent des filières de formation qui offrent de réels débouchés. Dans certaines sections, les débouchés sont inversement proportionnels au nombre d’inscrits. Choisir, c’est renoncer peut-être, mais c’est aussi s’assumer. Quatrièmement, la mesure, de par ses limites claires, encourage définitivement tout chercheur d’emploi à rester mobilisé et à tout mettre en œuvre pour trouver ou créer un emploi. Apprendre la deuxième langue, par exemple… Enfin, tous les interlocuteurs sociaux devront également se mobiliser, non plus pour accompagner le chômage et discuter sans fin, mais pour participer à la création d’emploi. Pour eux aussi, il y aura obligation de résultat. Thierry Willemarck Président de BECI BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 1

SOMMAIRE Think Tank 4 CHAMBRE DE COMMERCE & Speaker’s Corner : l’actualité économique et politique d’un autre œil 6 Pour ou contre les jobs étudiants réservés aux enfants du personnel ? 9 Fiche réforme de l’Etat : les allocations familiales 10 Projets immobiliers : perte de temps, perte de recettes fiscales International 12 R&D : l’Europe peut aider les PME 13 Bruxelles Invest & Export : formation au commerce international Topic Office : où vont les bureaux ? 14 Un pôle médias à Reyers… en 2022 ? 17 Conversion des bureaux : oui, mais… 18 Befimmo, moteur de qualité des immeubles de bureaux à Bruxelles 20 Mobilité : quels accès à Bruxelles ? 22 Quand l’employé devient régisseur 26 Le boom des sans-bureau-fixe Entreprendre 28 Starter : Racines 29 Self-employed corner 30 La transmission : un enjeu bruxellois 31 Transmission : GMP, affaire de famille 32 Transmission : « D’abord bien s’entourer ! » 34 Testez la voiture électrique et plug-in ! 35 Du neuf dans le partage de véhicules de service Community Membre de BRUXELLES ENVIRONNEMENT 36 News 37 L’actualité BECI en photos 39 Agenda 43 Impression of a Brit 44 Conseil resto : Gaspar 45 Demandes d’admission ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL BRUXELLES ENVIRONNEMENT ENTREPRISE DYNAMISCHE ECO LEEFMILIEU BRUSSEL ONDERNEMING DYNAMIQUE label n. 2014/351/2 label n. 2014/351/2 ONDERNEMING DYNAMIQUE UNION DES ENTREPRISES DE BRUXELLES Bruxelles Métropole N° 2 Janvier 2015 N° 00 Février 2015 Le mois prochain Sales – comment vendre ? dossier PME Le mois prochain Mai Editeur responsable Olivier Willocx – owillocx@beci.be Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 - F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx - ow@beci.be Avenue Louise 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Media Coordinator Emmanuel Robert - er@beci.be Production Rédaction Media Coordinator Mise en page & impression db Group.be Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Emmanuel Robert - er@beci.be Production Maquette Isabelle André Impression DB Print Traduction Litteris Photos Reporters, sauf indication contraire Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros Infos : er@beci.be – T +32 2 643 78 44 Publicité Bruxelles Métropole/Brussel Metropool est lu chaque mois par plus de 23.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 15.500 ex. Publicité Max Saey - msa@beci.be T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 Membership Catherine Mertens - cm@beci.be T +32 2 643 78 16 Infos et réservations Max Saey – T +32 2 563 68 53 F +32 2 640 93 28 – msa@beci.be Membership Catherine Mertens – T +32 2 643 78 16 cm@beci.be 10-32-2225 PRINTED ON TCF PAPER 2

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SPEAKER’S LE MOIS POLITIQUE ÊTRE CHARLIE, ET PAS CHARLOT Il y a des événements qui prennent le pas sur tout le reste. La faute à leur force et à leur violence qui occupent si fort les esprits, les conversations et les médias qu’il devient impossible de penser à autre chose. | Michel Geyer Au choc et à l’émotion des premiers instants succèdent des questions bien légitimes : Pourquoi ? A-t-on fait le nécessaire pour l’éviter ? Quelles réponses à long terme ? Suivent ensuite des débats tout aussi respectables et intéressants, du genre « solidaire, certainement mais comment ? ». Des débats profonds et sérieux (on adore !) sur la liberté d’expression, le respect dû aux religions, le vivre ensemble, le sort réservé à une vedette(ke) plutôt qu’à une autre. Avouons-le aussi, lorsque coule le sang de symboles, nos priorités sociales et économiques ont quelque chose de décalé. Pour ne pas dire à côté de la plaque. Et personne n’apprécie être qualifié de la sorte. Il y avait pourtant tant à dire ce moisci. Deux ou trois choses tout d’abord sur les chômeurs exclus, le saut d’index (on en veut ou pas, dans le vilain-méchant patronat ?). On aurait aussi voulu digresser sur la concertation patrons-syndicats et le caractère constructif des uns et des autres face aux mesures économiques concoctées par le gouvernement fédéral. Avec un regard disons perplexe, vers ceux qui ont précisément refusé qu’on construise un dialogue autour de mesures que tant de monde reconnaît utiles, voire nécessaires. L’actualité nous donnait également l’opportunité de revenir sur un de nos chevaux de bataille : la mobilité, avec le 4 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 calendrier proposé pour la démolition du viaduc Reyers : sans oser demander quand finira ce chantier, on prévoyait – l’air taquin – de demander pourquoi il n’avait pas encore réellement commencé. Ce serait légitime pour un projet présenté comme tellement évident ? Dans l’actualité « mobilité » des dernières semaines, on avait aussi épinglé quelques chiffres sur l’augmentation du temps de parcours de ceux qui travaillent à Bruxelles : 25 % depuis 2012, selon Agoria. On imagine la tête de celui qui – coincé dans un embouteillage – se rappelle soudain que time is money. Sans se joindre au coup de gueule de Pascal Smet quant aux budgets insuffisants pour développer le RER (les entrepreneurs ont visiblement l’habitude de faire plus avec moins), on prévoyait simplement de rêver d’assister à une réunion entre le Bruxellois et la fédérale Jacqueline Galant. Ou à un bout de réunion, celui où ils parleraient chiffres par exemples. Les chiffres, avec Jacqueline Galant, sont souvent comiques. Ah, si au moins les propositions de développement du car sharing étaient mieux prises en compte… On aurait aussi aimé s’étaler sur l’opposition farouche et le bras de fer qui se dessine autour des « caisses noires » anti-fraude dans l’horeca (quand on y pense, pouvaient-ils trouver un plus mauvais nom ?). Cela conjugué à la volonté de la ville de Bruxelles de CORNER limiter l’ouverture des snacks et cafés dans le centre. Il faudra pourtant bien remplacer tous les restaurants qui nous annoncent un prochain dépôt de bilan, à cause de la lutte contre la fraude. Trois bonnes nouvelles Enfin, une devinette : quel est le point commun entre Audi, l’Atomium et le CBBD (Musée de la BD, pour les non-initiés ?) : ils ont chacun battu un record ces derniers mois : de production pour l’usine, de fréquentation pour les deux autres. Trois bonnes nouvelles pour trois symboles de notre capitale, chacun reconnu internationalement et à leur manière. La preuve que notre ville-région vit, se développe et gagne, malgré la crise et les obstacles institutionnels ! Mais voilà, on n’a pas eu la place et le temps pour tout cela. Pourtant, on n’a finalement pas non plus parlé de Charlie Hebdo. Comme quoi, c’était possible. ●

SPEAKER’S CORNER LES PRÉVISIONNISTES SONT DES DANSEURS DE SALON LE MOIS ECONOMIQUE Rencontre avec le prince Al-Walid Ben Talal, l’Etat belge, la Fédération pétrolière, M. et Mme Toutlemonde et votre prof d’anglais | Jean Blavier Ouf, la saison est passée. Les prévisionnistes se sont déchaînés en décembre et en janvier – comme chaque année – mais cette fois ils ont eu affaire à un obstacle de taille : le prix du pétrole. Qui avait prévu sa baisse ? Personne. Qui oserait dire qu’il va remonter ? Personne. Qui oserait dire qu’il va encore baisser ? Personne. Qui oserait dire qu’il ne va plus jamais remonter à 100 dollars ? Personne... Sauf le prince saoudien Al-Walid Ben Talal qui, probablement, sait mieux que quiconque de quoi il parle puisque le cours du pétrole est manipulé. C’est un enjeu géostratégique. Les uns disent que ce sont les Saoudiens qui veulent mettre à genoux les producteurs américains de gaz de schiste, et les autres que c’est le prix que les Occidentaux veulent faire payer à Vladimir Poutine pour avoir joué avec leurs pieds en Ukraine. Allez savoir. Surtout si, en plus des prévisionnistes, nous devons nous farcir les experts en géopolitique. Pitié ! Tout ça ne vous fait pas penser à autre chose ? Mais si, bien sûr : aux taux d’intérêt ! Ils n’ont cessé de baisser ces derniers temps alors que, rappelez-vous, il y a quand même pas mal de gens qui disaient qu’ils allaient prendre le chemin inverse. Le souvenir que j’ai de mes études secondaires me fait dire que les États, c’est comme les profs. Quand tout va mal, ils hurlent. Quand tout va bien, on ne les entend pas. Quand il emprunte à 0,70 % sur 10 ans, l’Etat belge vous dit combien il économise ? Allô ? Pas de réponse. Ou alors un petit entrefilet dans la presse. Par contre, quand on nous dit que, grâce à la baisse du prix du pétrole, les ménages belges vont bénéficier d’un ballon d’oxygène bienvenu, la Fédération pétrolière vient nous rappeler que cette même baisse du prix du pétrole va coûter à l’État belge 250 millions d’euros – en manque à gagner sur la TVA. Question de nous glisser dans le coin de l’oreille que ces 250 millions, il faudra bien que l’État aille les chercher ailleurs. Où ? Ben tiens... Le dur et le mou Les prévisionnistes ne se risquent que rarement sur le terrain marécageux de la fiscalité. On les comprend. Quand on croit que c’est dur, c’est mou. Et inversement. Le plus amusant dans tout ça est sans doute cette fabuleuse expression : tax shift. On va shifter quoi ? De l’impôt sur les revenus contre de l’impôt sur le capital, disent les partis au pouvoir – et encore, pas tous. On va taxer le capital ? OK, mais comment ? Le capital lui-même ? Ses revenus ? Et puis, il est où, le capital ? Quand on croit que c’est dur, c’est mou. Essayez seulement de l’attraper, le capital, et il disparaîtra mystérieusement. À moins qu’on ne parle de capital immobilier. Là, c’est dur évidemment. Sauf le grand capital immobilier. Il est en société, celui-là. C’est du dur qui est devenu mou. Par contre, M. et Mme Toutlemonde, eux, sont très exposés aux courants d’air du shift fiscal. Quel est le prévisionniste qui va leur dire : attention, avec vos deux ou trois appartements, ça va sérieusement décoiffer ? Ce qui caractérise les prévisionnistes, outre leurs capacités de danseurs de salon1 , c’est leur recours au franglais. Il y a le tapering de la Réserve fédérale américaine (qui va faire monter les taux américains, donc le dollar, et faire baisser l’euro, ce qui va nous empêcher de profiter à plein de la baisse du prix du pétrole), il y a la politique de quantity easing, autre spécialité américaine reprise entre-temps par le Japon et l’Union européenne (ça revient à augmenter le bilan de la banque centrale par des achats de titres), la convergence des spreads (les écarts de taux sur les emprunts d’État)... Dois-je continuer ? Je préfère vous laisser en compagnie de cette autre expression fort utilisée ces derniers temps par les prévisionnistes : en 2015, on va surtout faire du muddling through. On va patauger. Encore du dur qui devient mou. ● 1. Lisez « Le bal des aveugles » de Michel Turin, Albin Michel, Paris, 2014. Créez votre entreprise en 45 min. chrono ! Rendez-vous personnalisé et gratuit à notre guichet d’entreprise au J Numéro d’entreprise J TVA J Caisse d’assurances sociale 02 643 78 09 J Mutuelle J Assurances www.beci.be/guichet BECI - Brussels Business - janvier 2015 5

THINK TANK POUR OU CONTRE Les jobs étudiants réservés aux enfants du personnel ? Chaque année, près de 400.000 étudiants travaillent durant les vacances scolaires. Mais trouver un job d’été n’est pas aussi facile que l’on pense, la demande étant bien supérieure à l’offre. Dans certaines entreprises, les jobs étudiants sont donc réservés aux enfants du personnel. Avantages et inconvénients. Gaëlle Hoogsteyn Pierre Massant, Recruitment & internal mobility à la STIB Nous réservons les jobs étudiants aux enfants des membres du personnel parce que nous avons confiance en eux et vice versa. Il faut savoir qu’avec la nouvelle législation sur le travail étudiant, nous recevons de plus en plus de candidatures. L’été dernier, nous avons reçu plus de 500 CV alors que nous n’avions « que » 127 postes à pourvoir. C’est donc un bel avantage pour les employés ayant des adolescents en âge de travailler et une première étape importante pour eux dans la recherche d’un futur emploi. De plus, nous trouvons très enrichissant pour un jeune d’apprendre à mieux connaître l’entreprise où travaille l’un de ses parents, de découvrir à quoi il consacre son temps cinq jours par semaine et comment il gagne sa vie. Les parents apprécient aussi de faire découvrir leur lieu de travail à leurs enfants. Il est donc logique pour nous de renforcer cela en employant en priorité les enfants de notre personnel durant les vacances. Et il n’est pas rare que cela suscite des vocations ! Certains pourraient trouver cela élitiste, mais de notre point de vue, cela ne l’est pas. En effet, la STIB est une entreprise multiculturelle où se côtoient des employés d’origines et de milieux très divers. Nous avons, au sein de notre société, des profils très diversifiés et, en fait, très représentatifs de la population bruxelloise. Dès lors, même si nos jobs étudiants sont réservés aux enfants du personnel, nous touchons des jeunes issus de milieux très larges et très différents. Ce qui n’est pas forcément le cas dans d’autres sociétés. Par ailleurs, nous veillons à ce que tous les jeunes aient leur chance. Ainsi, seuls les étudiants qui ont reçu une bonne évaluation peuvent revenir postuler, une et une seule fois, par après. Ceci afin de garantir un certain turn-over et éviter le favoritisme. Valery Halloy, porte-parole de BNP Paribas Fortis Durant de nombreuses années, BNP Paribas réservait ses jobs étudiants aux enfants du personnel. Depuis quatre ans, nous avons changé notre fusil d’épaule et décidé d’ouvrir une partie de nos jobs étudiants à d’autres jeunes. Dans le cadre de notre plan de diversité, nous avons lancé un volet « diversity » à destination des jeunes issus de milieux moins favorisés. La plupart du temps, ces derniers n’ont pas de réseau ni la possibilité de trouver un job étudiant via leur famille. Ils apprécient d’être aidés dans leur recherche d’un travail estival. Pour faire connaître notre programme, nous avons mis en place un partenariat avec la société Jeep, avec le service social de l’UCM et avec Job Kanaal. Le succès a été immédiat ! D’autant que nous ouvrons aux étudiants une palette de fonctions très large. Chaque année, à la fin de la période de travail, nous réunissons les jobistes issus de ce programme afin de voir comment ils l’ont vécu, ce que ça leur a apporté, ce qui pourrait être amélioré… Les retours étaient tous très positifs, tant du côté des étudiants que du côté des équipes qui les ont accueillis. Les jeunes déclarent tous apprécier la découverte de métiers très divers, de la réalité de l’entreprise, et l’importance du bilinguisme, par exemple. Autres aspects positifs : rencontrer des jeunes issus de milieux plus favorisés, échanger avec eux… et s’ouvrir ainsi à de nouveaux horizons. Par la suite, cela leur permet aussi d’enrichir leur CV et cela leur facilite la tâche pour trouver un job étudiant dans une autre entreprise. Dans un premier temps, cette initiative avait été lancée uniquement à Bruxelles mais, face à son succès, nous avons décidé de l’étendre aux autres régions. Et suite au feedback reçu de part et d’autres, nous souhaitons lui donner de plus en plus d’ampleur. 6 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 Scannez ce QR Code et donnez-nous votre opinion.

Sécurité et bien-être La prévention, un jeu d’enfant ? ETHIAS : UNE ÉQUIPE D’EXPERTS EN PRÉVENTION À VOTRE SERVICE Détecter les risques sur le lieu de travail, mettre en place des outils de sécurité performants, prévoir les formations nécessaires pour votre personnel, s’assurer de leur bien-être au travail, disposer à tout moment des informations légales et techniques pertinentes … Construire une politique efficace de prévention, c’est tout sauf un jeu d’enfant. Nos conseillers en prévention sont là pour vous y aider ! Envie d’en savoir plus ? www.ethias.be/preventioncorner Ethias S.A., rue des Croisiers 24, 4000 Liège, RPM Liège – TVA : BE 0404.484.654 – IBAN : BE72 0910 0078 4416 – BIC : GKCCCBEBB Les efficassureurs

THINK TANK RÉFORME DE L’ÉTAT Allocations familiales Les transferts de compétences et de budgets vers les Régions, dans le cadre de la 6e réforme de l’État, ont aussi de multiples conséquences pour les entreprises. Pour Vincent Delannoy réforme de l’État prévoit le transfert des prestations familiales : allocations favous aider à les comprendre, nous publions une série de fiches pratiques que vous trouverez chaque mois dans notre magazine. De quoi s’agit-il ? La 6e miliales, allocations de naissance et primes d’adoption. Des dépenses estimées à 6,6 milliards € pour la Région wallonne, les Communautés française, flamande et la Commission communautaire commune de Bruxelles-Capitale. Pour Bruxelles, où les allocations familiales représentent le plus gros transfert de moyens financiers (739 millions), c’est en effet la Cocom qui sera compétente. Ce qui change fondamentalement, outre la « responsabilisation » des entités fédérées, c’est le choix des caisses d’allocations, qui sera fait par les parents et plus par les employeurs. Le cas particulier de Bruxelles Pour éviter que les familles bruxelloises soient traitées différemment selon leur appartenance communautaire, il a été décidé de loger cette compétence au sein de la Commission communautaire commune. Transfert des moyens Les moyens transférés aux Communautés (à la Cocom à Bruxelles) passent à terme à 90 %, selon des modalités en fait défavorables aux Bruxellois (avec une clé de répartition basée sur les enfants de 0 à 18 ans, ne tenant donc pas compte des 19-25 ans). Il faut y ajouter des frais de gestion qui vont vraisemblablement exploser (notamment pour la programmation de nouveaux logiciels). En intégrant divers paramètres, le déficit prévisible de l’opération, à Bruxelles, se chiffre entre 170 et 250 millions €. Le transfert de fonctionnaires du fédéral vers la Région bruxelloise se fera progressivement. Il est actuellement évalué à 148,8 équivalents temps plein. Régime de transition L’administration en charge des allocations familiales sera transférée entre 2016 et fin 2019. Entretemps, l’agence fédérale pour les allocations familiales (Famifed) assure les versements. La compétence « allocations familiales » doit encore être regroupée à Bruxelles dans un parastatal à créer. Sur le fond (montant et critères d’allocations), le système sera évalué à partir de 2015. À noter que, depuis le 1er janvier 2015, la Cocom peut modifier les barèmes des prestations et supporte la charge financière du secteur. L’organisme d’intérêt public (OIP) à créer est destiné à accueillir non seulement les allocations familiales, mais toutes les compétences de Sécurité sociale transférées à la Commission communautaire commune (santé, aide aux personnes). Un OIP unique, qui sera géré de façon paritaire (syndicat et patronat). Où va-t-on ? Pour l’instant, la priorité à Bruxelles est de « garantir la continuité des paiements » et de « procéder à une évaluation en profondeur ». Toutefois, on semble s’acheminer, d’après la piste évoquée par la Ministre Céline Fremault, vers un montant unique par enfant, « en veillant à ne pas pénaliser les familles nombreuses existantes ». La Flandre a décidé pour 2015 de ne pas indexer le montant des allocations familiales et se dirige elle aussi vers un montant unique par enfant – piste également évoquée du côté wallon. L’avis de BECI • BECI rappelle que les allocations familiales sont, in fine, financées par les cotisations des employeurs. Nous réclamons une bonne gestion de ces allocations dans le cadre budgétaire disponible, ainsi que la maîtrise des coûts administratifs qui leur sont liés. • Il est probable que l’on assiste à une consolidation de la structure des caisses d’allocation. La réduction du nombre d’intervenants est logique et souhaitable. • L’allocation familiale est centrée sur l’enfant. BECI se prononce en faveur d’un montant identique par enfant – et non un montant progressif selon son rang familial. • La communautarisation ne doit pas compliquer un système d’allocations familiales déjà complexe par nature. BECI appelle à une collaboration constructive, au sein de la Cocom et entre les entités fédérées. FICHE 5 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 9

THINK TANK Immobilier : le temps, c’est de l’argent perdu « Le temps, c’est de l’argent », voilà une maxime vraie dans bien des contextes, parmi lesquels celui de l’immobilier bruxellois. Les délais de délivrance des permis d’urbanisme, la lourdeur des procédures liées à leur obtention et les contraintes réglementaires et administratives ralentissent considérablement la mise en œuvre de certains projets… De quelques mois à plusieurs années. Cette torpeur, dommageable pour le promoteur, l’est aussi pour les pouvoirs publics… L e développement de projets immobiliers à Bruxelles est conditionné par de nombreuses règles et coûts indirects : normes d’urbanisme (RRU, taille des logements,…), normes environnementales (dépollution des sols, construction basse énergie…), charges d’urbanisme, taxes et charges diverses, coût élevé de la main d’œuvre… Si un cadre réglementaire contraignant a ses raisons d’être, il suppose, de la part des autorités, cohérence et rationalité dans sa gestion quotidienne. C’est ici que le bât blesse : lenteur des procédures administratives, recours continuels, négociation sans fin, exigences changeantes au gré des formations politiques, situations kafkaïennes nées des contradictions entre communes et Région… ralentissent considérablement les projets d’ampleur. Cette situation, nocive pour le secteur immobilier et pour l’économie dans son ensemble, l’est tout autant pour les pouvoirs publics, puisqu’elle les empêche de répondre à leurs engagements : grossir les recettes publiques, accroître l’offre en logements accessibles, développer des nouveaux quartiers. Moins de revenus pour les pouvoirs publics Chaque projet immobilier, quelle que soit sa nature – logement, commerce, bureaux, parking – génère annuellement des sommes liées à sa fonction et à celle de son exploitant. À titre d’exemple, un projet de 250.000 m², correspondant à un vaste quartier d’environ 1.250 logements, 75.000 m² de bureaux, 25.000 m² de commerce et de l’équipement, génère annuellement plus de 29 millions d’euros en charges et impôts, perçus par l’État Fédéral, la Région et la commune qui accueille le projet. 10 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 Lise Nakhlé, BECI L’essentiel des revenus, issus de l’impôt sur les personnes physiques, est encaissé par le Fédéral, qui en reverse une partie à la Région. Notre simulation (voir tableau page suivante) tient compte de 1.875 contribuables (soit 1,5 par logement) ayant un revenu imposable net moyen de 35.000 euros. L’IPP s’élèvera donc à plus de 23 millions d’euros, en tenant compte des additionnels communaux (6 % pour la Ville de Bruxelles, soit 1,3 millions d’euros) et d’agglomération (1 %, soit 216.000 euros). Plus marginale, la taxe régionale sur les ménages, dont la suppression en envisagée (à l’instar des additionnels d’agglomération), génèrerait quant à elle 111.000 euros. Les sommes perçues par la Région et la commune, via taxes et précompte immobilier, sont également loin d’être négligeables : plus de 1,4 millions pour la première, 4 millions pour la seconde. Notons que cette évaluation se base sur les taxes et impôts directs, et ne tient pas compte des taxes sur les loyers, ni des droits d’enregistrement et TVA générés par chaque transaction immobilière. Elle ne tient pas compte non plus de la plus-value générée par l’activité économique de notre nouveau quartier. Sur cette base, un projet qui met dix ans à voir le jour constitue donc un manque à gagner de près de 66 millions d’euros pour les finances régionale et communale. À ces sommes perçues annuellement, il faut ajouter, pour notre nouveau quartier, environs 13,2 millions d’euros perçus une seule fois, en numéraire ou en nature, via les charges d’urbanisme. Dans le cas présent, considérant une zone d’intérêt régional, 30 % des réalisations résidentielles, constituées de logements moyens, sont exemptées de charges.

THINK TANK Un projet lent, c’est du logement plus cher Autre problème d’ampleur : la multiplication des charges et l’instabilité administrative se traduisent dans le coût sans cesse croissant de l’immobilier bruxellois neuf, en particulier le logement. Un climat d’incertitude qui influe sur le calcul de risques du promoteur (un projet qui traîne, est un projet qui coûte et qu’il faut donc amortir), lequel se répercute dans le prix de vente du bien… En Région bruxelloise, la classe moyenne en paye les frais, avec les conséquences que l’on sait : elle va voir ailleurs, hors de Bruxelles, où l’achat reste envisageable. Si le secteur immobilier a sa part de responsabilité dans cette escalade des prix, il est certain qu’une gestion plus rapide et plus efficace d’une série d’aspects réglementaires solutionnerait en partie la pénurie, en réduisant la pression sur le secteur résidentiel. Au-delà des aspects administratifs, certains leviers financiers sont également à développer ou à pérenniser. Comme présenté dans notre simulation, une exemption de charges d’urbanisme sur le développement de logement moyen en zone d’intérêt régional constitue un levier important, sans atteindre pour autant aux recettes touchées par la commune. D’autres moyens sont à envisager, en concertation avec les secteurs de l’immobilier et de la construction. Se donner les moyens de ses ambitions Si les chiffres présentés ici ne constituent qu’une estimation, ils attirent l’attention sur la nécessité de cohérence : produire du logement ou de l’activité économique, développer de nouveaux quartiers et épaissir un peu les recettes publiques, c’est se doter des outils qui permettent au secteur immobilier de s’épanouir. Sans se départir d’un cadre réglementaire exigeant, mais en rendant les procédures plus efficaces et mieux en phase avec un contexte qui évoSurface totale Répartition (surface) Surface Surface/logement (avec sur. inutile) Nombre de logements Nombre de revenus imposables** m³ % m² m² # # Revenu net imposable par habitant*** € IPP (taux moyen d’imposition de 33%) € Additionnel IPP (Bxl-Ville=6%) Additionnel agglomération (1%) Total recette IPP Total taxe régionale sur les ménage Revenu cadastral indexé moyen Précompe immobilier Région (1,25%) Additionnels Agglo (7,36%) Additionnels Commune (29,50%) Total précompte immobilier Revenu total de l’impôt € € € lue rapidement. Car soyons réalistes : solutionner le problème du logement à Bruxelles et favoriser l’accès à la propriété des jeunes ménages ne peut se faire uniquement via une multiplication des subsides et la création de logements par les pouvoirs publics. Si ces leviers sont indispensables, ils restent insuffisants au regard des besoins. Une partie de la solution réside donc dans la production résidentielle à l’attention des classes moyennes par le secteur privé, permettant en outre aux opérateurs régionaux du logement d’étendre et de recentrer leur action sur une population plus fragilisée. Rappelons enfin que, si le secteur immobilier se plie aux contraintes urbanistiques, les pouvoirs publics gardent la responsabilité d’une série d’aménités et d’infrastructures qui garantissent l’attractivité des projets : une bonne desserte en transport public, des équipements à la population, des espaces publics agréables… Car exiger du secteur privé des charges propres à couvrir les besoins d’une nouvelle population d’habitants, de travailleurs ou de consommateurs dans un espace donné, c’est s’engager à réaliser dans les délais les infrastructures nécessaires (une nouvelle ligne de tram desservant le quartier, par exemple)… Là aussi, les choses se font parfois attendre, au grand dam du promoteur (qui voit ainsi son projet dévalué), mais surtout de l’utilisateur final – le contribuable. Et entendons-nous bien : 15 ans n’est pas un délai raisonnable… C’est pourquoi la mise en œuvre effective des grandes ambitions urbanistiques de l’actuel gouvernement bruxellois dépendra en grande partie de sa capacité à instaurer, sans tarder, et en collaboration, tant avec le niveau communal que fédéral (sur l’aspect fiscal), un climat propice au développement de nouveaux projets. Mais aussi, et surtout, à tenir ses engagements en matière de délais. ● Simulation perte de recettes fiscales annuelles* – Ville de Bruxelles 250.000 Logement 50% Répartition (surface) 125.000 Surface 100 1.250 1.875 € 35.000 € 11.550 Taxe régionale**** € 693 Total taxe régionale € 116 Taxe communale € € 23.172.188 Taxe sur publicité et enseignes € 111.250 Total taxe communale € € € € €/m² € €/m² €/m² € € 2.400 Revenu cadastral indexé moyen €/m² € 37.500 Précompe immobilier Région € € 276.093,75 Additionnels Agglo € 1.106.250 Additionnels Commune € 1.419.844 Total précompte immobilier €/an € 24.703.281 Revenu total de l’impôt € € € 7,70 € 577.500 € 7,45 € 0 € 55 € 10 € 150 € 558.750 € 400.000 € 45 € 51.563 € 14.063 € 379.629 € 103.535 € € 1.521.094 € 414.844 € € 1.952.285 € 532.441 €/an € 3.088.535 € 932.441 € 0 € €/# € € € € € 0 €/an * Hors taxe sur le revenus des loyers, TVA et enregistrement. Les chiffres présentés sont basés sur des montants perçus dans un projet immobilier similaire sur la Ville de Bruxelles. ** Le nombre de revenus imposables est basé sur l'hypothèse d'1,5 revenus imposables par logement (moyenne entre personnes seules et couples). *** Le revenu net imposable moyen correspond à l'ensemble des revenus nets (c'est à dire la somme des revenus des biens mobiliers et immobiliers, des revenus des capitaux, des revenus professionnels et les revenus divers, moins exemptions), diminué des dépenses déductibles (emprunt hypotécaire, enfant à charge,...). Le revenu proposé est comprable à celui de la classe moyenne supérieure. Le taux moyen d'imposition est calculé sur TaxOnWeb. Sources : SPF Finances ; SPF Economie - Direction générale Statistique. **** La taxe régionale sur le bureau s’élève à 8,19 €/m², mais ne peut excéder 14% de revenu cadastral indexé. ***** Nous considérons ici des équipements d’ intérêt général (école, centre sportif,...), dépendant d’un pouvoir public. Ceux-ci sont également soumis à une série de taxes dont nous ne tenons pas compte ****** Pour mémoire, considérant que ce revenu est perçu quelque soit le lieu de résidence. Une partie des recettes IPP est cependant reversée à la Région par l’Etat Fédéral. Calculs: BECI BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 11 € 120.000 € 80 € 2.400 € 17.670 € 70.800 € 90.870 € 210.870 € 29.935.128 Fédéral****** Rég/Agglo Communes € 21.656.250 € 1.787.765 € 5.491.113 € 0 €/# € 50 % m² Bureaux Commerce Equipement***** 30% 10% 75.000 25.000 Parking 10% 25.000 # 2400

INTERNATIONAL R&D : l’Europe peut aider les PME ENTERPRISE EUROPE BRUSSELS La Commission européenne a fixé les priorités collectives de tous les États de l’Union et lancé ces dernières années d’ambitieux programmes-cadres de recherche & développement technologique (PCRDT). Succédant au 7e PCRDT, Horizon 2020 regroupe à la fois la recherche et l’innovation avec pour enjeu la mise sur le marché de solutions innovantes. Toutes les entreprises sont concernées, à commencer par les PME. L e processus de montage et de dépôt d’un projet européen est collaboratif et implique des partenaires d’autres pays de l’UE. C’est certainement l’un des principaux critères de sélection pour obtenir une aide européenne. Malgré les simplifications apportées par Horizon 2020, ce processus reste complexe, long et exigeant. C’est pourquoi les National Contact Points (NCP) aident les entreprises à déposer leur projet. En juin dernier, la Région de Bruxelles-Capitale a signé une convention avec impulse.brussels, le NCP bruxellois, pour structurer l’accompagnement des entreprises bruxelloises. du projet et lui procurent une reconnaissance internationale », explique Tania van Loon, responsable de NCP Brussels chez impulse.brussels. En 2013, 2,1 millions d’euros d’aides ont été obtenus par NCP Brussels pour les PME bruxelloises, soit 50 % du financement demandé. Au cours des six derniers mois, NCP Brussels a déjà déposé 16 dossiers sollicitant quelque 17 millions d’euros d’aides, dont 50 % d’organisations participant pour la première fois à un appel : les first timers. Signe que les petites entreprises bruxelloises ont compris tout l’intérêt d’une aide européenne. 170 millions d’euros pour l’ICT Début 2014, deux nouveaux appels à propositions ont été lancés pour les petites structures. Le Future Internet Public-Private Partnership soutient le développement de nouvelles applications web faisant appel aux technologies open source Fi-Ware. 80 millions d’euros sont disponibles. Et dans le cadre de l’appel à propositions SME Instrument, 90 millions d’euros sont disponibles pour le secteur de l’ICT. Le besoin accru de financement en période de crise a conduit de nombreuses entreprises à solliciter des aides européennes. « Aujourd’hui, ces appels à propositions comptent de plus en plus de participants. En moyenne, en Europe, 20 % des projets sont retenus. Cette popularité et ce taux de réussite pourraient décourager les plus petites entreprises. À tort, parce que les avantages des aides européennes à la recherche pour une PME sont nombreux. Elles sont avant tout un gage de qualité 12 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 En lien avec Enterprise Europe Brussels Enterprise Europe Brussels et NCP Brussels travaillent ensemble dans le but d’aider les entreprises qui participent au programme H2020. Les experts d’Enterprise Europe Brussels aident les acteurs bruxellois à identifier le programme européen de subvention qui correspond le mieux à leur développement stratégique, notamment pour les clusters locaux. Ces experts apporteront leur soutien aux PME au sujet de l’Instrument PME, le nouveau plan/régime de financement dédié aux PME et destiné à soutenir leurs activités d’innovation. L’Instrument PME couvrira le cycle complet de l’innovation, ciblant tous les types de PME innovantes qui montrent une forte ambition de se développer, croître et s’internationaliser (pour plus d’info : Tania Van Loon - tvl@impulse.irisnet. be - + 32 2 422 00 25 ou www.ncpbrussels.be). Rappelons que, pour les financements européens hors recherche et innovation, c’est BECI qui, dans le cadre d’Enterprise Europe Brussels, vous aide à évaluer votre projet, vous soutient et vous informe sur les procédures du programme de financement le mieux adapté à votre projet, en particulier dans les secteurs du transport, des ressources humaines, de l’environnement, des médias créatifs ou des activités hors UE. Vous pouvez rencontrer notre expert pour une consultation (gratuite) sur les sources de financement européen nonR&I, en contactant notre secrétariat : Christine Godts + 32 (0) 2 643 78 02 – cg@beci.be. ●

INTERNATIONAL FORMATION AU COMMERCE INTERNATIONAL S’internationaliser grâce aux jeunes Depuis dix ans, les entreprises peuvent faire appel à de jeunes diplômés demandeurs d’emploi, via deux programmes de formation à l’étranger promus par Bruxelles Invest & Export, Cefora et Bruxelles Formation. Dans 70 à 80 % des cas, le processus mène à l’embauche ! David Hainaut M anque de compétences, de moyens humains voire simplement de temps : pour beaucoup d’entreprises, booster l’activité au niveau international reste un luxe. C’est pourquoi, depuis 2004, la Région bruxelloise tente d’aider les entrepreneurs dans leurs démarches à l’étranger. Comment ? En mettant entre autres à leur disposition de jeunes demandeurs d’emploi, ayant suivi un des deux programmes de formation au commerce international existants. Deux formations tout à fait complémentaires. D’une part, le Brussels Young Exporters Program (le BYEP, pour les masters), dispensé en français et néerlandais, permet à des candidats bruxellois de devenir des Export Managers. Et d’autre part, l’Assistant Import-Export (l’AIE, pour les bacheliers, donné cette année en français uniquement), forme des assistants aux Export Managers. Le BYEP est scindé en trois étapes : les participants, qui disposent de bonnes connaissances linguistiques, reçoivent d’abord des cours théoriques durant dix semaines. Ensuite, ils prennent part à un stage d’immersion dans une PME bruxelloise pendant six semaines, afin de découvrir ses produits et tâter ses liens avec l’étranger. Enfin, grâce à une bourse, ils partent en stage à l’étranger pendant deux mois dans les postes occupés par les attachés économiques et commerciaux de la Région de Bruxelles-Capitale. À noter qu’à l’exception de quelques éventuelles requêtes spécifiques, tous les frais de voyage et de séjour sont pris en charge. La formation AIE se divise quant à elle en deux étapes : l’une théorique de trois mois et une autre, de huit semaines, pour un stage au sein d’une entreprise bruxelloise. Bilan de dix ans de formations qui s’inscrivent dans une relation win-win : pas moins de 250 entreprises ont permis à près de 300 candidats d’être formés. Joli succès, puisqu’en moyenne, trois quarts des participants ont dans la foulée trouvé un emploi, la plupart du temps dans l’entreprise où le stage a été effectué. Les autres ? L’expérience leur a presque tous permis de se lancer idéalement sur le marché de l’emploi. « Je le referais sans hésiter ! » Candidat l’année dernière, Steven De Volder illustre à merveille l’utilité d’une formation BYEP. Au terme de ses études en sciences commerciales, ce jeune homme de 27 ans, en quête d’un travail, s’est retrouvé en stage chez Vanparys, une société d’une quarantaine de personnes, spécialisée dans les dragées au chocolat. « Après la formation Luc Van der Rasieren : « Le stage de Steven s’est terminé en juillet ; en août, nous l’avons engagé ! » théorique de deux mois et demi, j’ai travaillé un gros mois à Bruxelles chez eux, histoire de bien connaître leurs produits. Ce fut très enrichissant. Ensuite, je suis allé à Paris effectuer une étude de marché, car la société souhaitait introduire une nouvelle gamme de produits dans les grands magasins français. Sur place, j’étais soutenu, c’était motivant. » Une expérience pour le moins concluante puisque son maître de stage, Luc Van der Rasieren, l’a engagé un mois plus tard ! « Après avoir rencontré Steven via Bruxelles Invest & Export, nous lui avons fait part de nos envies à l’étranger et je suis allé le voir plusieurs fois à Paris. Le succès fut tel que franchement, si j’avais l’occasion de le refaire, je le referais sans la moindre hésitation! » Un potentiel qui peut se développer En France, l’attaché économique et commercial de Bruxelles Invest & Export à l’ambassade de Belgique à Paris, Marc Loos, accompagne et supervise les stagiaires en leur fournissant des contacts et en prodiguant de précieux conseils : « Tout au long de leur séjour en France, les stagiaires nous rendent compte de leur activité et nous, en échange, nous les aiguillons. » Et même si, sur les plans géographique et linguistique, notre voisin reste un marché essentiel et potentiellement attractif, Marc Loos rappelle que « 70 % de nos clients bruxellois n’ont jamais exporté dans l’Hexagone ! ». Que ce soit en France ou ailleurs, tout entrepreneur pourra aisément imaginer l’atout que ces formations représentent. ● BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 13 R.A.

Un pôle médias à Reyers… en 2022 ? OFFICE L’ambitieux projet de « pôle médias » apparaît sur papier comme le plus avancé et concret des futurs « pôles de développement » ou « pôles de compétitivité », selon les termes utilisés par les gouvernements bruxellois successifs. Mais la patience reste de mise. Petit état des lieux. Olivier Fabes R appelez-vous juillet 2014 : l’une des originalités de la toute fraîche déclaration de politique régionale était la volonté affichée de développer des « pôles de compétitivité », à l’instar de ce qui se fait depuis des années en Wallonie (et en France auparavant). L’idée est d’associer un territoire spécifique à un secteur porteur de développement économique et donc d’emplois : les métiers de bouche dans le quartier du Ceria ; l’image, la communication et les médias sur le site Reyers ; la logistique et le commerce de gros en fruits et légumes à Schaerbeek formation ; la connaissance et le numérique sur l’axe Reyers-Général Jacques. L’ambition se superpose d’ailleurs en partie avec celle des 7 pôles de développement prioritaires du gouvernement précédent. Reyers et Schaerbeek Formation étaient déjà des priorités du projet de Plan Régional de Développement Durable (PRDD) tel que présenté en septembre 2013 par le Ministre-Président Vervoort. Pas mal d’inconnues Depuis l’annonce des « pôles de compétitivité », peu d’éléments concrets ont filtré autour des quatre dossiers concernés. L’avenir du pôle logistique à Bruxelles Formation est suspendu à la mise à disposition de terrains détenus par Infrabel. On évoque l’horizon 2020. Du côté d’Etterbeek et du « pôle de la connaissance et du numérique » Arsenal-VUB-ULB, on sait juste que le CIRB (Centre Informatique de la Région Bruxelloise) s’est vu confier une mission de coordination. Un pôle qui, dixit le gouvernement, doit « faire de Bruxelles une ‘smart city’. » Par ailleurs, des tractations seraient en cours, impliquant l’ULB-VUB, pour le rachat et la réhabilitation des casernes (qui seront complètement vidées d’ici 2017), de l’autre côté du boulevard Général Jacques. Certains politiques locaux 14 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 rêvent déjà d’une « cité internationale universitaire ». Il y a encore du chemin. Les terrains des casernes appartiennent à la Régie des Bâtiments, au fédéral donc… Finalement, le futur pôle médias à Reyers apparaît comme le projet le plus structuré a l’heure actuelle, et celui en tous cas dont les grandes étapes semblent les mieux balisées. Ce futur pôle s’articule autour de deux axes : une stratégie de développement économique sectoriel de l’ensemble du quartier (grosso modo de la Chaussée de Louvain à la E40) et un projet urbain sur le site RTBF-VRT, le second étant la figure de proue de l’ensemble du nouveau quartier Reyers en préparation. Son ambition est de profiter de la démolition des bâtiments actuels de la RTBF et de la VRT, et de la construction de sièges flambants neufs à l’arrière du site actuel pour rénover tout le quartier et lui donner une identité propre, articulée autour des médias. RTL Belgium et BeTV se trouvent également déjà dans la zone. L’ADT a également introduit une demande de financement Feder en vue de mettre en place une stratégie de soutien économique à ces filières sur le quartier Reyers. La première pièce du puzzle de ce pôle médias, dont dépendent toutes les autres, sera le chantier des nouveaux sièges de la RTBF et de la VRT. L’été dernier, les télévisions publiques, en collaboration avec la Région et la commune de Schaerbeek, ont désigné l’équipe internationale d’architectes et urbanistes chargée de concevoir le futur site Reyers (également appelé Cité des Médias). L’équipe doit concevoir un « master plan » d’ici juillet 2016. Celui-ci, sur un potentiel de développement de maximum 450.000 m², intégrera, outre les sièges des télévisions

TOPIC publiques, environ 250.000 m² de logements, les infrastructures nécessaires à ce nouveau quartier (crèches, écoles, etc.) et l’aménagement d’un parc d’envergure régionale. La programmation urbaine prévoit l’arrivée de quelque 6.000 nouveaux habitants. 10% pour des entreprises médias Comme nous l’explique Ann De Cannière, chef de projet « Mediapark Brussels » à l’ADT (Agence de Développement Territorial), environ 10 % des surfaces constructibles sur le site RTBF-VRT (on ne parle pas ici du pôle « étendu » de la Chaussée de Louvain à Colonel Bourg) seront réservés à des entreprises médias de tous types. Un des objectifs du pôle est de favoriser les synergies et l’incubation de sociétés innovantes, à travers notamment des capacités de formation et de recherche. C’est pourquoi des contacts ont déjà été pris avec des hautes écoles spécialisées dans les médias, afin d’anticiper leurs besoins éventuels. Il n’y a pas encore d’engagements de déménagements à ce stade mais bien « un intérêt manifeste ». Pour attirer les forces vives, il apparaît également essentiel qu’une partie du volet « infrastructure » intègre des équipements dédiés à la fonction médiatique : studio de tournage, salle de spectacle, cinémas, etc. Un « master plan » pour assurer la cohérence du tout est en cours de développement sous la houlette de l’ADT. Il devra être approuvé avant juillet 2016. Compte tenu du fait que la construction des nouveaux sièges de la RTBF-VRT est étalée de 2017 à 2019, que le déménagement est prévu en 2020 et la démolition entre 2020-2022, le chantier relatif aux nouveaux logements, commerces et bureaux devrait au plus tôt démarrer en 2022, sauf si certains travaux peuvent déjà être menés en parallèle. Parallèlement, d’autres projets de développement immobiliers mixtes (logements et bureaux) pourraient se Le « pôle de développement Reyers » s’étend entre la E40, la Chaussée de Louvain et la rue Colonel Bourg. concrétiser dans les rues avoisinantes. Une demande de permis a notamment été déposée pour le réaménagement de l’ilot Vlan (vers le contrôle technique). Un autre projet urbain dans la même zone concerne « Parkway », le long de la E40. L’ADT dispose de huit mois pour rédiger le « master plan » qui définit les grandes orientations de cette zone. Gérer la dynamique Le succès du futur pôle de compétitivité médias dépendra largement de sa capacité d’innovation dans un secteur qui évolue très rapidement. Dès lors, vu l’ampleur du chantier et son étalement dans le temps, l’un des défis majeurs sera sans doute de synchroniser l’espace-temps de l’action politique et celui de la réalité des entreprises du secteur, potentiellement intéressées de se renforcer en se rapprochant physiquement. Dit simplement : tenir les promesses et les échéances. Pour espérer initier, amplifier et entretenir une dynamique. 2022, c’est déjà après-demain … ● Rue Neerveldstraat 109 1200 Bruxelles-Brussel Tel 0032 (0)2 761 20 20 Fax 0032 (0)2 771 68 70 www.giroflex.com Contact : Nancy Debecker Tel : 0032 (0)475 42 94 92 Mail : nancy.debecker@giroflex.be © Buur-Stratec

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TOPIC OFFICE Conversion des bureaux : oui, mais… Bruxelles possède beaucoup de bureaux vides, mais manque de place pour loger ses habitants. La conversion des immeubles de bureaux en habitations paraît donc une évidence – c’est d’ailleurs une tendance lourde – mais attention à ne pas défavoriser la fonction économique.1 Christian Lasserre L es premières études réalisées à Bruxelles sur la transformation de bureaux en logements remontent à 1996. Déjà, à l’époque, les préoccupations étaient de deux ordres : améliorer le marché secondaire des bureaux et prévoir des immeubles neufs transformables en d’autres fonctions. Sur le terrain, les conversions ne se sont cependant multipliées que depuis 2005, pour atteindre 500 000 m² : l’équivalent d’une année de production de logements dans la Région. fonctionnelle des immeubles et des quartiers. En effet, les réglementations urbanistiques de 1962, 1970 et 1991, et même le PRAS, étaient organisés sur un principe d’aménagement du territoire en zones d’affectation, les zones mixtes étant une catégorie parmi d’autres et non la règle. Or, si l’insertion de bureaux dans des quartiers résidentiels reste délicate, introduire des fonctions diversifiées dans les quartiers administratifs devient de plus en plus fréquent. L’habitat n’est pas la seule fonction concernée : quatre grandes surfaces bancaires totalisant 3 000 m² ont été transformées en librairie avenue des Arts ; d’autres rez-de-chaussée en centres de fitness dans les quartiers européen et Louise. Enfin, la création d’écoles dans d’anciens bureaux devient courante : École des Arts de Saint-Luc dans d’anciens bureaux de l’Administration des Finances, nouvelle école secondaire « De l’autre côté de l’école » dans un immeuble des années 90 à Auderghem, etc. Un exemple récent de reconversion : les anciens bâtiments Solvay, à Ixelles. Jusqu’en 2013, ces transformations avaient surtout concerné des immeubles des années 60, localisés en centre-ville et dans le quartier Louise, mais le processus s’étend maintenant aux quartiers de bureaux de la deuxième couronne, comme la chaussée de La Hulpe et le boulevard du Souverain. Par contre, l’objectif de construire de nouveaux immeubles plus flexibles n’a pas été atteint : depuis 1996, trois millions de m² de bureaux ont été construits, soit environ 250 immeubles, mais seuls deux ou trois d’entre eux ont prévu des changements d’usage. L’ampleur des transformations réalisées à Bruxelles s’explique par la conjonction de deux facteurs : l’excédent de bureaux et un déficit de production de logements. D’autres villes ont été confrontées au même phénomène, et les mutations fonctionnelles y sont devenues assez courantes : Londres et New York notamment, au point que la City of London envisage de prendre des mesures pour freiner ces conversions. La transformation a aussi coïncidé avec un changement des mentalités et des objectifs dans le domaine de la mixité 1. Sources : Bruxelles, ses bureaux ses employés, Région de Bruxelles-Capitale, éd. 2009 (collectif) Bureaux du passé, habitants du présent, Ch. Lasserre & al. Bruxelles 2013 Observatoires des bureaux de la Région d eBruxelles capitale La transformation des bureaux en logements, CLI, 1996 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 17 Au profit de l’emploi ? On peut aussi se demander comment ces transformations cohabitent avec le maintien, voire la croissance des fonctions économiques à Bruxelles. Jusqu’ici, les nouvelles fonctions ne chassent pas les bureaux mais remplissent des espaces vides, tandis qu’il reste suffisamment de bureaux vides à Bruxelles pour réaliser encore pas mal de transformations tout en accueillant les entreprises qui le souhaitent. Ceci dit, trop de bureaux inadaptés ou trop vite obsolètes ont été construits à Bruxelles depuis 40 ans. Les mutations fonctionnelles ont permis de résorber une partie de cet excédent, mais l’obsolescence concerne aussi des immeubles non encore amortis, car les nouveaux bureaux ne sont pas occupés par des fonctions économiques nouvelles ou de nouveaux emplois, mais par des organismes existants quittant des immeubles plus anciens. Même si nous n’en sommes pas encore là, il serait préoccupant pour l’avenir économique de Bruxelles que tous les immeubles de bureaux de plus de dix ans soient transformés en résidences-services ou maisons de retraite. Comment au contraire, en utilisant ce potentiel, l’orienter vers la création de nouveaux emplois ? ● Christian Lasserre (chl@cli.be), juriste et économiste, dirige actuellement l’Executive Master en Immobilier de l’Université Saint-Louis-Bruxelles, ainsi que le bureau d’études C.L.I. S.A. spécialisé en analyses immobilières. R.A.

TOPIC OFFICE Befimmo, moteur de qualité des immeubles de bureaux à Bruxelles La société immobilière réglementée publique (SIR publique) Befimmo, solide représentant bruxellois au sein du Bel 20, est un acteur important de la modernisation et de l’assainissement du marché bruxellois des immeubles de bureaux, en misant sur un portefeuille immobilier de qualité, marqué du sceau du développement durable. R.D. B asée à Auderghem, Befimmo est l’un des plus importants acteurs dans l’immobilier de bureaux en Belgique. Au 30 juin 2014, sa capitalisation boursière est de 1,2 milliard d’euros. D’une valeur de plus de 2,2 milliards, son portefeuille comprend une centaine d’immeubles de bureaux pour une surface globale de plus de 920.000 m², situés surtout à Bruxelles, dans les autres grandes villes belges (Liège et Anvers principalement) et à Luxembourg. Le taux d’occupation de son portefeuille immobilier atteint un pourcentage remarquable de près de 95 %. Coté sur Euronext Brussels, Befimmo est une valeur financière solide qui a réussi à réduire son endettement relatif tout en améliorant ses ratios bilantaires. Son résultat net par action s’élevait pour l’année 2013 à 3,97 euros. Cela permet à Befimmo d’offrir à ses actionnaires un dividende à un niveau de rendement en adéquation avec son profil de risque. « Sa bonne santé sur un marché bruxellois de l’immobilier pourtant toujours difficile, même si en phase d’assainissement, Befimmo la doit à une programme d’investissements constants pour améliorer les performances qualitatives et techniques des bureaux, en particulier au niveau des performances énergétiques », affirme Benoît De Blieck, administrateur délégué de Befimmo. Les exemples d’investissements emblématiques à Bruxelles ne manquent pas. Befimmo est ainsi la propriétaire depuis 2013 de la Blue Tower, véritable « landmark » de l’avenue Louise, à la pointe mondiale en matière de confort et de fonctionnalité. Benoît De Blieck La SIR s’est impliquée dans d’importants chantiers de rénovation : celle de l’immeuble Science-Montoyer (5.379 m²), situé au quartier Léopold de Bruxelles, pour un budget de 10 millions d’euros, entamée en 2010. En mai 2012, Fedimmo (filiale de Befimmo) a accueilli le Parlement Européen dans l’immeuble Science-Montoyer pour une durée ferme de 21 ans. 18 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 En 2012 également, Befimmo a achevé son programme de rénovation de l’immeuble Central Gate (32.500 m²) situé face à la Gare Centrale. Ce programme portait sur la réfection des façades et des toitures, le réaménagement des parkings, des patios et des circulations internes, et plus généralement sur la rénovation des surfaces communes de l’immeuble. Montant global des investissements dans cet immeuble : 26 millions d’euros. La performance énergétique du Central Gate a été considérablement améliorée, notamment par le remplacement des châssis simple vitrage par des châssis double vitrage en aluminium haute performance. Les isolations de toitures ont également été revues et améliorées. Certaines toitures plates ont été végétalisées tandis que, sur d’autres parties, des panneaux photovoltaïques ont été placés. Un système de récupération d’eau de pluie a été installé et permet d’alimenter une partie des sanitaires. On pourrait citer de nombreux autres exemples de rénovations intégrant les standards les plus exigeants sur le plan énergétique et environnemental, notamment la certification BREEAM. 12 priorités RSE « L’engagement de l’entreprise envers le développement durable ne se traduit pas uniquement sur le terrain environnemental », souligne Émilie Delacroix, Corporate Social Responsibility Manager. Considérant la responsabilité sociétale comme un axe stratégique, Befimmo a réalisé fin 2013 une « matrice de matérialité », par laquelle elle a identifié et hiérarchisé 12 priorités environnementales, économiques et sociales. Celles-ci sont regroupées en 4 grandes thématiques : l’environnement, l’équipe, les locataires et la gouvernance. « Y figurent notamment des actions concrètes en matière de formation continue des collaborateurs, des démarches pour sensibiliser nos propres locataires à la responsabilité sociétale ou encore des efforts supplémentaires de transparence vers les différentes parties prenantes », précise encore Mme Delacroix, qui s’enorgueillit du prix récemment remporté par Befimmo pour le meilleur rapport belge de développement durable. ● R.A.

2015 Prix belge de l’Energie et de l’Environnement Le premier Prix qui vise à récompenser l’ensemble des acteurs engagés et innovants dans le domaine de l’énergie et de l’environnement Vous êtes Un citoyen à titre privé ou dans le cadre de vos activités professionnelles Une institution administration, école, université, hôpital, maison de jeunes, mouvement de jeunesse,... Une ville ou une commune Une entreprise industrielle, de services, de construction, de commerce, de transport... Participez gratuitement au Prix pour faire valoir votre savoirfaire, vos réalisations, vos efforts et vos contributions à la société de demain ! Des entreprises et institutions leaders dans les domaines de l’environnement et de l’énergie remettront 8 Prix dans le cadre d’un prestigieux événement médiatique le 3 juin 2015. Envoyez vos dossiers pour le 1er Information et inscription : Nathalie Nicosia +32 (0)4 221 58 68 avril 2015 www.eeaward.be Référence Média MAGAZINE P R E M I E R PARTENAIRE

OFFICE Quels accès à Bruxelles ? Le problème de la mobilité dans et autour de la Région est plus belge que bruxellois : il peut être défini en termes d’accessibilité à la fonction économique de la métropole. La navette est la principale problématique de mobilité d’un espace économique qui ne se limite pas à la seule capitale, ce qui indique que la Région bruxelloise ne pourra le résoudre seule. Mais, si des initiatives intéressantes voient le jour, toutes les bonnes volontés ne sont pas au rendez-vous... Didier Dekeyser La SNCB ne roule pas pour Bruxelles En 2013, Rudi Vervoort nous déclarait que le projet de son gouvernement était de redynamiser 80 % des petites gares bruxelloises pour 2018 ; fin 2014, les premiers trains supplémentaires devaient déjà être en service, selon un engagement de la SNCB. Mais celle-ci n’est visiblement plus – si elle l’a jamais été — dans cette logique de rentabilité globale et sociétale qui profiterait à Bruxelles. Elle s’oppose même à ce projet en évoquant la notion de rentabilité par ligne, voire par trajet. C’est un tel calcul d’apothicaire qui scelle, notamment, le sort de la ligne 26 (voir encadré). Un gruyère à tunnels pour une traversée rapide et le dépôt, au passage, des navetteurs dans les grandes gares, mais pas plus : voilà la vision de Bruxelles par la SNCB. Car son rôle, comme le déclarait en son temps son ancien patron Marc Descheemaecker, « n’est pas de faire le taxi » mais de transporter d’une gare à l’autre1 . Faire le taxi, c’est pour la STIB2 . Derrière cette mauvaise boutade, la SNCB entérine un partage des rôles, là où usagers et bénéficiaires - dont tous les acteurs de notre prospérité économique - attendent coordination et collaboration. Plutôt interpellant lorsque l’on sait qu’il y a 27 gares SNCB et un réseau de voies ferrées sous-exploité sur notre territoire : on peut s’interroger sur le sens d’un service public lorsque l’investissement de la collectivité qui l’a fait naître ne sert plus la collectivité... On peut également se demander si la SNCB, entreprise en principe nationale, ne partage pas la vision de partis politiques qui Nouveau nœud de communication, la gare de l’Ouest offre un beau potentiel qui tarde à se développer. ne reconnaissent à Bruxelles qu’un rôle purement utilitaire, car certains de ses projets contrecarrent allègrement les projets d’aménagement du territoire proposés par le gouvernement bruxellois, comme c’est le cas pour les zones de la gare du Midi et de la gare de l’Ouest. Gare du Midi et Gare de l’Ouest Charles Picqué nous confiait récemment, à propos du quartier de la gare du Midi : « La réduction de l’enveloppe SNCB peut inquiéter. Pourquoi ? Parce que la SNCB est propriétaire de terrains aux alentours de la gare sur la plus-value desquels elle pourrait être tentée de spéculer pour payer le ferroviaire. Or un urbanisme du rendement passe par du bureau. Ce n’est évidemment pas ce que la Région souhaite. » 1. Pourtant, la SNCB était prête à faire le taxi en créant une ceinture ferroviaire autour de Bruxelles qui aurait fait converger les lignes vers Zaventem. Voir Le Soir, 19 avril 2013. 2. Si l’on sait que la STIB effectue déjà plus de transports sur son seul territoire (1 million par jour!) que la SNCB à l’échelle nationale et que ses lignes sont presque à saturation, la phrase paraît encore plus déplacée. 20 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 © ADT-ATO

Ligne 26 : un seul train par heure entre Uccle et Haren La ligne 26 fut, en son temps, la ligne test du RER : TOPIC elle permet de traverser Bruxelles en moins de 20 minutes ! En voiture, par contre, comptez une bonne heure pour rejoindre Haren en partant d’Uccle, dans le meilleur des cas. Mais la SNCB n’a cure de mobilité intelligente lorsqu’elle concerne Bruxelles, et la ligne 26 en est l’exemple emblématique : hier encore, deux trains par heure se rendaient vers le quartier européen et deux autres vers le nord ; depuis le 14 décembre, il n’y a plus qu’un train par heure vers le nord mais trois vers la gare du Quartier Léopold. Pour la rentabilité de la SNCB, via sa stratégie de développement des liaisons entre grandes gares, c’est intéressant (à court terme du moins) ; pour ceux qui traversent la ville pour se rendre dans leur entreprise à Evere, Schaerbeek, Delta, Montgommery-Mérode, Vilvorde ou Haren, c’est un problème ; pour la mobilité intra-régionale, c’est une régression. Pour la SNCB, par contre, implanter des bureaux à cet endroit est une opération spéculative double, car la présence de bureaux à proximité immédiate de sa gare déroule aussi la perspective de transporter plus de gens sur des lignes existantes. Ces mini-zones d’emploi autour des gares ne sont pas une mauvaise idée en soi. En effet, la mobilité y est acquise ; mais de tels projets contredisent la politique d’aménagement du territoire que privilégie le gouvernement bruxellois, à savoir la mixité de fonctions dans les quartiers pour soutenir un développement global de la Région. La gare de l’Ouest est dans le même cas de figure. Ses 13 ha de Zone d’Intérêt Régional, inscrite en tant que telle au PRD depuis 2002 et reprise également dans le Plan de Développement International dont s’est dotée la Région, figurent toujours dans la liste des 10 zones stratégiques repérées par le Gouvernement bruxellois. Mais on n’en entend plus parler ! Un schéma directeur avait pourtant été élaboré par les différents acteurs concernés par l’avenir du site (la Région bruxelloise, la commune de Molenbeek et la SNCB qui en est propriétaire), avec du logement, des espaces réservés aux activités productives, des commerces, des équipements d’intérêt collectif, un espace vert, des bureaux, etc. Un vrai quartier de ville donc. Aujourd’hui, l’acteur ferroviaire semble privilégier une occupation exclusive de ses terrains par du bureau, renouant ainsi avec sa vision utilitariste de la capitale, lieu d’emploi où les travailleurs débarquent le matin du train, font quelques mètres pour rejoindre leur lieu de travail puis repartent le soir aussi vite qu’ils sont venus. Stratégie initialement pensée ou opportunisme de spéculateur ? Le résultat est le même et, si la gare de l’Ouest a perdu aujourd’hui ses galons dans la hiérarchie des zones bruxelloises à réaffecter, c’est que l’on s’attend à ce que le traitement du dossier traîne en longueur. Dommage pour une infrastructure mobilité exemplaire (4 lignes de métro, 2 lignes de tram, 1 ligne de bus STIB, 5 lignes De Lijn, 1 ligne RER et le projet d’un parking de transit) qui devrait donc demeurer longtemps sous-exploitée… STIB et De Lijn unis dans le Top Noordrand Le secteur privé est demandeur d’une meilleure mobilité interrégionale. Celle-ci ne pourra passer que par la création ou l’extension d’infrastructures de transport public et l’exploitation de nouvelles lignes. Or, jusqu’à ce jour, la collaboration « transfrontalière » entre les divers acteurs des transports publics régionaux était méfiante et limitée. Sous la pression du monde économique, le projet Top Noordrand a vu récemment le jour afin d’apporter des réponses concrètes au développement et à l’aménagement du Nord de Bruxelles, zone prise dans son acceptation métropolitaine, c’est à dire positionnée à cheval sur les territoires des Régions bruxelloise et flamande3 . Le constat de départ : De Lijn prévoit de déployer trois lignes de « sneltrams » vers et autour de Bruxelles, à l’horizon 2020. 3. Il s’agit de la zone entre Van Praet – Heysel – Vilvorde – Aéroport – Nossegem - Marcel Thiry – Diamant et Josaphat BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 21 cette zone économique de première importance, située dans l’orbe de l’aéroport national, absorbe une grande partie de la migration hors de Bruxelles vers la Flandre et constitue un bassin d’emploi très riche. Pourtant, un tiers des bureaux demeurent inoccupés dans l’aire aéroportuaire et de nombreux emplois y restent vacants ; emplois qui pourraient être occupés des Bruxellois s’il n’y avait, notamment, l’obstacle de la mobilité. Aujourd’hui, les acteurs du transport public s’impliquent dans ce programme de développement territorial et se fixent des objectifs à court et moyen terme. Ils mettent aussi leurs expertises respectives à disposition des pouvoirs publics pour les éclairer sur ce qui est possible ou souhaitable en termes de desserte et ce qui ne l’est pas. Selon l’avis de la STIB, les discussions actuelles sont encourageantes car se dessine, enfin, une vision commune du développement du territoire métropolitain. Notons que la STIB et De Lijn collaborent déjà étroitement dans la réalisation du projet Brabantnet qui doit déployer des lignes de tram interrégionales dès 2020 et que le gouvernement bruxellois a inclus dans sa déclaration gouvernementale le souhait de prolonger des lignes de la STIB en périphérie. Encourageant donc. ● © De Lijn

Un aspect des nouveaux bureaux d’Axa, en centre-ville. Quand l’employé devient régisseur OFFICE Nous avons rendu visite à des entreprises qui viennent de déménager (Axa et Sodexo). Ou qui s’y préparent (Deloitte). Les convergences ? Plus de mobilité, des bureaux impeccables, le mode de travail selon l’activité, des cellules pour les conversations privées, le recours à la couleur et des coins sympas. Le pragmatisme froid a fait son temps, c’est évident ! Peter Van Dyck L e bâtiment Marnix, au cœur de Bruxelles. Nous voici à People Square, la Place du Village pour les initiés. Cette oasis de tranquillité au premier étage des nouveaux bureaux Axa est le point de ralliement de ceux qui viennent de déménager. Elly Swalens, program manager du département RH, nous y accueille. Elle supervise le « processus de transformation ». Le déménagement en est une facette : « La technologie ouvre de nouvelles perspectives. Les problèmes de mobilité incitent à l’alternative. Et notre personnel se décline à présent en cinq générations aux besoins divers. Bref, il faut s’adapter. » Indépendance de temps et de lieu L’échéance 2017 de tous les baux des bâtiments Axa a fait réfléchir à une nouvelle approche. Un millier de collaborateurs ont déjà quitté la rue Belliard et le quartier général de Watermael-Boitsfort pour rejoindre le nouveau site, bien mieux desservi par les transports en commun. Les 2.000 autres rejoindront le bâtiment Trône (en face de Marnix) d’ici 2017. À la migration vers le centre-ville s’ajoutent les New Ways of Working (NWoW). Les collaborateurs d’Axa fonctionnent dans un environnement numérique et connecté. Le nombre de postes de travail au mètre carré est réduit, dans les nouveaux bâtiments. Le personnel doit pouvoir travailler indépendamment du temps et du lieu ; l’employeur encourage donc le télétravail. Ceux qui le peuvent ont le droit de travailler à la maison, mais doivent être au bureau au moins deux jours par semaine pour la coordination de l’équipe. Plus personne n’a son propre bureau, à l’exception de quelques fonctions techniques, dont les graphistes. On choisit son lieu de travail en fonction de l’activité. Activity based working, disent les Anglais. 22 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 Comme le disait Disney Au centre de chaque étage, la Heart Zone : machine à café, frigo et sièges confortables. Les équipes ont pris l’habitude d’y entamer la journée autour d’un café. Trois types de zones aux alentours : les quiet zones (silence obligatoire, Selon Hilde Eygemans, Sodexo a opté pour « the best of both worlds ». R.A. R.A.

Le lieu de travail se fait domicile (et vice versa) TOPIC Les bureaux paysagers étaient très en vogue ces dernières décennies. La crise économique a renforcé encore la quête d’efficacité. Mais on a constaté plus récemment que de tels espaces ouverts entravaient les tâches nécessitant de la concentration. Les problèmes acoustiques et les nuisances sonores nécessitaient des solutions. « D’où la tendance à la diversification », déclare Daniel Thieren, expert et consultant auprès de l’agence immobilière DTZ. « Avec la crise qui se termine, de nombreuses entreprises se font plus attentives à leur personnel. Les employeurs comprennent qu’ils ne pourront fidéliser les meilleurs éléments qu’en leur assurant des conditions de travail de bonne qualité. Ils proposent donc le télétravail : le travail qui se rend à domicile. Mais l’inverse existe aussi : le domicile reconstitué sur le lieu de travail. Si vous avez, chez vous, l’habitude de lire vos mails sur le divan, pourquoi ne serait-ce pas possible au bureau ? Cette tendance a déjà donné le jour à du mobilier de bureau qui frôle l’utopique. Les ‘bubbles’ ont démontré leur utilité pour des conversations privées. Des cuisines confortables avec de petites tables et chaises qui peuvent aussi servir pour des réunions ont fait leur apparition parce qu’elles sont plus relax que des salles de réunion officielles. Par contre, le ‘cocoon container’, où vous pouvez piquer un roupillon d’un quart d’heure (une bonne idée en soi) reste difficile à accepter. Ce sont pourtant les idées un peu dingues qui conduisent à l’innovation. » on se tait), les semi-concentration zones et les collaboration zones. La moquette se veut signalétique : plus la couleur est vive, plus la zone est destinée à la collaboration. Une conversation (téléphonique) sans être dérangé ? Utilisez donc une des nombreuses bubbles. Les salles de réunion sont plus nombreuses et leur réservation facultative. Un programme Outlook les gère. Un écran sur la porte permet d’indiquer la durée d’utilisation du local. « Le collaborateur devient régisseur de sa vie et de son travail, mais le client reste prioritaire », explique Elly Swalens. « Les membres de l’équipe sont censés se mettre d’accord de façon efficace. Cette démarche nécessite bien sûr une culture de la confiance et du feed-back. » Chaque collaborateur dispose d’un ordinateur portable et d’un casque d’écoute. Le système Lync permet d’appeler, de chatter et de vérifier la disponibilité des collègues. Parmi les autres modes de collaboration virtuelle, citons les softphones et les caméras 360° (qui se braquent automatiquement sur la personne qui parle durant une réunion). Les bureaux n’ont plus rien à voir avec Watermael-Boitsfort. Un groupe de travail constitué de collaborateurs de tous les départements s’est penché sur l’aménagement intérieur. Des représentants du personnel ont testé bien à l’avance une série de meubles et de sièges de bureau. Les bureaux respirent l’espace, sans être froids ni austères. Les limites des diverses zones se fondent les unes dans les autres. Dans un coin, une table ronde entourée de chaises de multiples couleurs et d’une cloison en bois qui intègre un banc. Des éléments acoustiques absorbent le bruit. Un peu plus loin, un baby-foot invite à la détente et aux rencontres informelles. Chaque étage du bâtiment Marnix a sa couleur et son thème (people, protection, prevention, diversity, climate, research, longevity et culture), rehaussé d’une citation. La Place du Village regroupe toutes les couleurs dans un arcen-ciel. Son thème people s’illustre de ces mots de Walt Disney : « You can design and create, and build the most wonderful place in the world. But it takes people to make the dream a reality ». Au même étage, la Marnix Lounge accueille l’executive committee. Tous les thèmes se sont donné rendez-vous sur un mur. L’ascenseur nous amène au troisième étage orange, où nous découvrons la dynamic room, équipée d’une caméra et d’un grand écran. On peut s’y connecter depuis son domicile pour une brève réunion quotidienne. Des Belges célèbres Sodexo occupe depuis la fin décembre son nouveau siège à l’avenue de la Plaine, à proximité de l’ULB. Et revoici le principe des thèmes, dans ce bâtiment flambant neuf, mais cette fois en rapport avec des Belges célèbres. À l’étage de la musique, les salles de réunion répondent aux noms d’Adolphe Sax, Jacques Brel, Stromae et Toots Thielemans. L’étage des sports met à l’honneur Kim Clijsters, Tia Hellebaut et Eddy Merckx. À l’étage de la mode, on retrouve les noms de Martin Margiela, Diane von Fürstenberg et Dirk Bikkembergs. Et à celui du cinéma, vous croiserez les noms de Jean-Claude Van Damme, Audrey Hepburn et Cécile de France. La décoration d’intérieur met l’accent sur la marque Sodexo et l’expérience qu’elle évoque. Les trois cages d’escalier sont peintes aux couleurs Sodexo (rouge, bleu, blanc et gris) et arborent des messages ludiques du style « mind your step, not your phone ». Ce nouveau bâtiment bruxellois est érigé en exemple pour les autres sites Sodexo dans le monde (85 pays en tout). Ici encore, tout est régi par le NWoW. Caroline Botteman, manager RH, et Marceau Ghesquière, project manager, ont tout préparé pendant un an et demi. Des casiers verrouillables destinés aux effets personnels garantissent le respect du clean desk. Le travail à domicile est encouragé. Les collaborateurs font un usage intensif de nouveaux moyens de communication tels que le softphone, Lync et le videoconferencing. La consommation de papier a diminué radicalement. L’entreprise encourage des solutions alternatives pour les navetteurs. Sodexo supprime les bureaux fixes, même si chaque département reçoit un espace de travail bien défini. Le personnel choisit sa place en fonction des tâches à effectuer : BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 23

TOPIC « Nos salles de réunion sont encore très classiques », admet Mylène Peemans, Facilities Director. « Après notre déménagement vers l’aéroport à la fin 2016, nous aurons des salles de réunion nettement plus novatrices, comme c’est déjà le cas dans nos bureaux d’Anvers : une décoration à la mode, des formules de réunion formelles et informelles, des équipements et des possibilités de présentation à la pointe de la technologie. » Une déclinaison du concept Greenhouse, chez Deloitte. un cockpit (1 à 2 personnes), un cocoon (2 à 4 personnes), une salle de réunion ou une creative room (pour les brainstormings et les projets de longue haleine). La lumière du jour à foison L’entreprise privilégie une structure transparente et ouverte qui facilite les synergies entre départements. De nombreux murs de partition ont été démolis. « Les grandes surfaces vitrées, l’agencement judicieux des espaces de travail, les armoires basses et les murs réduits au minimum nous inondent de lumière du jour », explique Hilde Eygemans, vice-présidente en charge de la communication et membre du comité directeur du projet de déménagement Happy Move. Espace ouvert ou convivialité ? Sodexo opte pour « the best of both worlds », selon Hilde Eygemans. « L’aménagement peut sembler un peu austère au premier abord, mais le recours à de nombreux éléments en bois, à des couleurs et à des divans fait que l’on s’y sent chez soi. La même convivialité nous attend dans les coins cafétéria spacieux et dans le restaurant, bien sympathique. » Les contributions du personnel ont été très appréciées. Les collaborateurs sont intervenus dans le choix des types de sièges et de revêtements de sol. Ils ont choisi les noms des salles de réunion. Le personnel peut participer bénévolement à quelques initiatives de développement durable au printemps 2015 : l’apparition de ruches sur le toit et l’aménagement d’un potager bio. L’entretien devrait en être confié à quelques collaborateurs. Le concept de Greenhouse Deloitte fait intervenir le branding dans l’aspect de ses immeubles de bureaux. Le site bruxellois a remanié ses espaces de réunion à la demande de la maison-mère DTTL. Comme partout dans le monde, ces espaces véhiculent à présent le concept de Greenhouse au travers des couleurs verte, blanche et noire. Deloitte Belgium a aussi rénové sa business unit consulting en 2011. La transformation s’aligne sur les mêmes principes que dans les deux entreprises déjà citées : pas de bureaux fixes pour les partenaires, une politique du clean desk, l’organisation en fonction des activités, une multitude de bubbles et de petites salles de réunion, des lieux de travail silencieux (bibliothèque), l’attention portée à l’accessibilité et la mobilité (ceux qui le souhaitent peuvent louer un vélo pliable de l’entreprise). 24 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 Le grand déménagement est en gestation. Deloitte implique dans chaque projet de restyling un groupe de travail comprenant des collaborateurs de tous niveaux, ainsi que des experts. Mylène Peemans : « L’aménagement de nos bureaux résulte toujours de mesures objectives prises par des consultants indépendants au cours de journées où la charge de travail fluctue. Ces experts répertorient les postes de travail, ‘bubbles’ et salles de réunion occupés ainsi que les tâches que l’on y effectue. » Des solutions sur mesure sont essentielles, étant donné que les consultants ne sont presque jamais au bureau et qu’ils peuvent en quelque sorte se contenter d’un ordinateur portable. Ce n’est pas le cas des comptables de Deloitte Fiduciaire : ils prestent des services pour les PME, sont beaucoup plus souvent au bureau et sont moins flexibles parce qu’ils traitent plusieurs dossiers par jour. La décoration des bureaux de Deloitte est moderne, avec quelques « points de convivialité » tels que les coins cafétéria à chaque étage, le coffee bar et le restaurant d’entreprise. « Nous aimons la transparence et utilisons donc beaucoup de verre », explique Mylène Peemans. « Nous apportons partout des touches de couleur bleu-vert-blanc, pour vous mettre dans l’ambiance Deloitte dès que vous franchissez la porte. » ● Des espaces animés de couleurs vives, chez Sodexo. R.A. R.A.

Alstom, acteur de la mobilité urbaine Chaque fois que vous prenez le métro ou le train, il y a de fortes chances pour qu’un système Alstom soit à l’œuvre. Géant mondial du transport ferroviaire, Alstom est aussi une entreprise implantée à Bruxelles, juste en face de la gare du Midi – le plus gros nœud de communication du pays et de la capitale. En prise directe avec la mobilité urbaine. Le transport ferroviaire est, avec l’énergie, l’un des deux secteurs historiques sur lesquels Alstom a développé ses activités. Demain, ce sera même son unique spécialité. Dans quelques mois, le pôle énergie sera en effet cédé à General Electric qui, en sens inverse, transférera à Alstom sa propre activité de signalisation ferroviaire. Recentré, le groupe comptera 28.000 collaborateurs répartis dans 70 pays, dont le nôtre. « Après la cession du pôle énergétique, en juin, Alstom occupera encore un millier de personnes sur trois sites belges, à Charleroi, Bruxelles et Anvers, où nous venons d’acquérir un nouveau site dans le port », explique Sonia Thibaut, Communications Director. À Bruxelles, Alstom occupe 2.400 m² de bureaux dans l’immeuble South Titanium, juste en face de la gare du Midi. « Nous nous développons de plus en plus à Bruxelles, et les projets de transport urbain dans la capitale n’y sont pas étrangers », poursuit Sonia Thibaut. « Il est important que nos équipes soient à proximité de nos clients, particulièrement pour les projets complexes. À la gare du Midi, nous sommes directement connectés aux réseaux de train et de métro. » Compétence intégrée « Notre force, c’est notre compétence intégrée et transversale dans les différents métiers ferroviaires. En Belgique, nous en exerçons principalement deux. D’une part, la signalisation et l’automatisation, qui accompagnent le conducteur et assurent la sécurité ; d’autre part la traction : nous fournissons des composants de train, des éléments de traction, des convertisseurs auxiliaires (qui transforment la tension électrique captée par la caténaire ou par le 3e rail, ndlr)… Nous avons développé des systèmes de traction pour métro particulièrement efficaces, vendus jusqu’en Chine où des constructeurs locaux vont les intégrer sur leur propre matériel roulant. À ces deux cœurs de métier – signalisation et traction – s’ajoutent encore les services qui prennent une importance croissante : service après-vente, entretien et maintenance, rénovation, mise à niveau… » En Belgique, Alstom a déjà fourni de nombreuses solutions aux acteurs du transport ferroviaire. « Nous avons livré la signalisation actuelle du réseau de métro de la STIB ainsi qu’une grande partie du matériel roulant. À Liège, nous venons d’être retenus comme soumissionnaire préférentiel pour le nouveau tram », détaille Frédéric Devisch, Directeur commercial. « C’est également Alstom qui fournit des équipements de signalisation pour le réseau ferroviaire belge. En 2014, nous avons signé un important contrat avec la SNCB pour équiper 449 trains du système ETCS 2, qui permettra de contrôler en permanence et avec précision la vitesse des trains. » Fiers des projets belges « Ce sont des projets majeurs pour nous », reprend Sonia Thibaut. « Réussir en Belgique, sur notre marché local, est très important. Et puis, c’est une grande fierté pour nos collaborateurs. » Un autre grand projet, au cœur de la mobilité bruxelloise, est suivi de près par Alstom : celui de l’automatisation du métro bruxellois. Selon Frédéric Devisch, l’automatisation permettra d’abaisser l’intervalle entre deux métros à 90 secondes. Le marché doit être attribué cette année et Alstom est bien sûr candidat. « Nous livrons du métro automatique (matériel roulant et signalisation) depuis plus de vingt ans. Actuellement 180 rames de métro automatique Alstom sont en service, parcourant 60.000 km par jour. Un engagement unique de fiabilité et sécurité. Nous avons équipé Singapour, Lausanne, Milan... À Bruxelles aussi, nous proposons un système performant, fiable, sûr et durable, énergétiquement efficace. » « Nous voulons contribuer à la mobilité bruxelloise », résume Frédéric Devisch, « en apportant des solutions de transport attractives avec un service de proximité réactif. » Alstom a notamment fourni du matériel roulant pour la ligne 14 de métro automatique, à Paris.

TOPIC OFFICE Le boom des sans-bureau-fixe Nomade. C’est le point commun d’une nouvelle génération de travailleurs mobiles qui n’ont plus besoin de bureau fixe pour être productifs. Ce phénomène se cristallise depuis quelques années avec l’apparition, dans les entreprises, de nouveaux espaces de travail, plus flexibles, moins conventionnels. Visite guidée de deux sociétés pionnières. Gaëlle Hoogsteyn N otre visite démarre chez Belfius Banque où l’on travaille selon le concept du mobile work depuis quelques années déjà. De grandes tables de travail communes lumineuses, des bureaux à l’écart, des salles fermées, du bambou, de la couleur… De prime abord, les lieux sont plutôt agréables. « Cela me fait plaisir », nous dit Marc Awouters, responsable du Facility Management, « car, contrairement à la majorité des autres entreprises, nous avons créé ce concept seuls, sans consultants, et dans les bâtiments existants. Lancée en 2008, l’implantation de ce concept s’est faite par étapes. Nous avons d’abord aménagé un étage ‘pilote’. Dès 2009, nous avons progressivement étendu le mobile work à tous nos bâtiments. » Le processus s’est achevé il y a peu : en décembre 2014, les derniers occupants du bâtiment Pacheco ont déménagé à la Tour Rogier. En six ans, Belfius est passée de cinq bâtiments à deux, soit de 210.000 à 120.000 m². Les bureaux de la STIB n’ont rien à envier à ceux de Belfius. Tout en hauteur et en transparence, ils comprennent, eux aussi, divers types de poste de travail. « Jusqu’en 2008, notre siège social était réparti sur plusieurs sites », explique Françoise Ledune, porte-parole. « Comme nous souhaitions centraliser toutes les divisions, un déménagement s’imposait et nous avons décidé d’accompagner celui-ci par l’implantation d’un concept de ‘dynamic office’. Nous nous sommes fait conseiller par des experts et nous avons aussi donné la parole aux membres du personnel et aux syndicats. Car si le concept est standard, un certain nombre de ‘customisations’ sont tout de même possibles (choix du PC, des sièges, matériel ergonomique…) et certaines personnes (comme les graphistes qui travaillent sur des Mac) ont gardé un poste fixe. » Une situation win-win ? L’objectif premier pour les entreprises : réaliser des économies. Chez Belfius comme à la STIB, le ratio est de 8 bureaux pour 10 employés. Françoise : « D’après nos calculs, nous aurions pu descendre jusqu’à 6 bureaux. Nous ne l’avons pas fait afin de garantir un plus grand confort aux employés. » Cette diminution de la surface permet donc aux sociétés de réaliser des économies, mais pas que… « Les tâches journalières des travailleurs sont de plus en plus variées », avance Marc. « Certaines tâches nécessitent des réunions et un travail en équipe, d’autres beaucoup de 26 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 De grandes tables de travail communes lumineuses, du bambou, de la couleur : vous êtes chez Belfius ! concentration et de confidentialité. Un environnement de travail flexible et modulable permet donc de travailler plus efficacement ». À une condition tout de même, être respectueux. La règle de base pour bien vivre dans un espace de travail mobile est de respecter le concept mis en place. « Le concept du ‘mobile work’ est là pour répondre à des besoins qui ont été détectés. Choisir son poste de travail en fonction de son activité du moment est essentiel. Les collègues qui s’installent toujours à la même place entravent le bon fonctionnement du système en se privant par la même occasion de ses avantages.» La STIB, de son côté, constate que le modèle du dynamic office a permis de mettre en place une autre culture managériale. « Nous sommes plus dans un esprit de coaching que de hiérarchie coercitive. Les gens se parlent davantage, il y a des possibilités de réseautage qui n’existaient pas autrefois. Chacun voit ce que fait l’autre, qu’il soit employé ou chef d’équipe. Le système repose sur la confiance et la responsabilisation de chacun. C’est d’ailleurs dans cette optique que nous avons ouvert des possibilités de télétravail. » Et qu’en pensent les employés ? « À la STIB, la plus grande difficulté a été de faire accepter le concept. Il y avait beaucoup de craintes et nous avons dû faire un gros travail de communication interne. Au fur et à mesure de l’avancement du projet, lorsqu’ils ont vu les nouveaux espaces de travail, les membres du personnel ont été rassurés. Six mois après le déménagement, 85 % des collaborateurs estimaient s’être facilement adaptés au concept et 71 % étaient satisfaits de leur nouvel environnement », explique Françoise. R.A.

En bref… TOPIC • Connaissez et comprenez le fonctionnement du mobile working. • Choisissez votre lieu de travail en fonction de vos activités. N’hésitez pas à bouger plusieurs fois au cours de la journée. • Ne « squattez » pas les salles fermées. Utilisez-les uniquement si vous en avez vraiment besoin. • Pour passer de longs coups de téléphone, isolez-vous. • Lorsqu’une tâche requiert un haut degré de concentration, optez pour le télétravail. Si ce n’est pas possible, isolez-vous dans un bureau fermé. • Vous échangez à plusieurs ? Travaillez impérativement dans une salle annexe. • Respectez vos collègues, mais respectez-vous également. Posez vos limites et soyez assertif. « Tout changement implique une période d’adaptation », confirme Marc, « et il y aura toujours des gens qui ne seront pas contents, mais globalement, le concept est plutôt bien accepté. Compte tenu des économies que cela permet de réaliser, Belfius ne pouvait qu’aller dans cette direction. Les collaborateurs le comprennent. À côté de cela, il y a aussi des avantages pour les membres du personnel, qui ont par exemple davantage accès au télétravail. Nous menons par ailleurs régulièrement des enquêtes de satisfaction afin de voir si des améliorations sont possibles. » Respecter son entourage Un point négatif ressort régulièrement des enquêtes : celui du bruit et des difficultés de concentration. Pour Marc, c’est étonnant : « Lorsque les lieux de travail sont bien utilisés, le plateau doit être un endroit calme. Les pics de bruit doivent migrer vers des endroits où ces activités peuvent être effectuées sans nuire à la concentration des collègues. » Françoise confirme : « Vous devez discuter avec un collège ? Faites-le dans un lounge. Vous savez que vous allez passer une heure au téléphone ? Isolez-vous dans un cocoon. Vous devez montrer des données sur écran à un collègue ? Allez dans une salle de réunion. Dès que l’on échange plus de quelques mots, on doit s’isoler. » Les bureaux mobiles facilitent par ailleurs l’entrée en communication : on voit tout le monde d’un simple coup d’œil, il n’y a pas de porte à pousser pour aller discuter. Mais attention à ne pas abuser. « Si vous allez faire des photocopies, vous pouvez être tenté d’en profiter pour échanger quelques nouvelles avec un collègue. Mais sachez que ce n’est pas parce que vous êtes disponible que les autres le sont », illustre Marc. « À l’inverse, si un collègue vous sollicite alors que vous travaillez sur un dossier important, n’hésitez pas à lui dire poliment que vous êtes occupé, mais que vous l’aiderez volontiers après. Posez vos limites et soyez assertif. » Ma bulle à moi Dans les espaces de travail mobile où le clean desk est de rigueur, les bureaux sobres sont la règle, « même si nous essayons de mettre plus de fun dans les étages », déclare Marc, « notamment en laissant les membres de la division Un atrium distribue la lumière naturelle à tous les étages des bureaux de la STIB. Nos deux experts concluent en rappelant quelques règles. Marc : « Pour que le système fonctionne, celles-ci ne doivent pas être tacites, mais formalisées quelque part. N’hésitez donc pas à (re)lire régulièrement les informations disponibles sur votre intranet ou à aborder le sujet lors des réunions d’équipes. » Et Françoise de confirmer : « Lors du lancement du concept, nous avions désigné des Floor Stewards, dont le rôle était de rappeler gentiment les règles, mais aussi de faire remonter les problèmes de cohabitation afin que nous puissions adapter le concept ou lancer des actions si nécessaire. Mais toutes les règles ont besoin d’être répétées, c’est pourquoi une campagne de communication interne sera lancée à la STIB sur ce thème. » ● BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 27 choisir le thème central de la décoration ». Toujours est-il qu’au quotidien, les collaborateurs peuvent avoir le sentiment de ne pas investir complètement leur environnement. « Une photo, un calendrier personnalisé, un dessin de vos enfants… Sans aller jusqu’à transformer son bureau en boîte à souvenirs, il est important pour certaines personnes de pouvoir personnaliser leur espace. Placer l’un ou l’autre effet personnel sur votre bureau et le ranger le soir ne prend que quelques minutes. Pensez aussi aux fonds d’écran personnalisés et à votre casier », conseille Françoise. R.A.

ENTREPRENDRE STARTERS Racines : tradition culinaire à l’italienne C’est dans le bas de la chaussée d’Ixelles, non loin de la place Flagey, que va bientôt s’ouvrir un tout nouvel espace dédié à la haute gastronomie italienne. Baptisée Racines, cette nouvelle table transalpine est née de l’association entre Francesco Cury et Ugo Federico. Guy Van den Noortgate R acines Bottigliera, Gastronomia e Cultura. Comme son appellation complète le laisse entendre, cette nouvelle enseigne bruxelloise est empreinte d’un parfum d’Italie. À son origine, on trouve deux amis qui ont décidé de lancer à Bruxelles un concept associant cuisine de terroir et culture. Le premier, Ugo Federico, est originaire d’Anacapri (sur la célèbre île de Capri, dans le golfe de Naples), et le second, Francesco Cury, est florentin. Tous deux se sont rencontrés il y a quelques années à Florence au Cibreo, un lieu incontournable de la cité toscane qui se décline en restaurant, trattoria, café, théâtre, etc. Au fil des années, ils ont tous deux progressé au sein de l’établissement. Ugo Federico, dont les qualifications mêlent art culinaire et école de commerce, prenant en charge en la gestion de la cave et Francesco Cury, journaliste de formation féru de gastronomie, se chargeant entre autres de la communication pour le théâtre et le restaurant. Il y trois ans, ils songent à monter leur propre affaire : un lieu qui mêle gastronomie et culture ; chacun apportant ses compétences, son expérience et ses réseaux. Après avoir réfléchi à l’endroit, leur choix se porte sur Bruxelles qui est, comme ils le soulignent, « une ville cosmopolite ouverte aux nouvelles idées et qui offre plein d’opportunités ». Une ville où la communauté italienne est de plus bien représentée, tant par les Italiens issus de l’immigration que par ceux qui travaillent au sein des diverses institutions internationales de la capitale. Le public visé par les deux entrepreneurs ne se limite toutefois pas à leurs compatriotes mais comprend tous ceux qui apprécient les produits de qualité. Avant de se lancer dans le bain, ils ont d’abord effectué une petite étude du marché et parcouru les cartes et menus des multiples restaurants italiens que compte Bruxelles. À l’arrivée, ils entendent proposer une cuisine régionale concoctée selon la tradition italienne de nos (de leurs) grands-mères : « Nous proposerons un menu de saison soigné et composé d’ingrédients uniques et de qualité. La carte comprendra 80 % de plats que l’on ne trouve pas dans les établissements italiens à Bruxelles et 20 % de plats qui existent déjà. Francesco Cury et Ugo Federico. Nous donnerons systématiquement la préférence aux légumes cultivés localement et autres produits locaux. La filière courte et raisonnée sera la ‘racine’ fondatrice de nos fourneaux. Notre partenaire dans cette opération sera Campesiño-Bruxelles, un marché de producteurs locaux en vente directe. » Bien plus qu’un restaurant Mais le concept est bien plus large et plus riche qu’un restaurant. En effet, Racines est d’abord une épicerie fine ouverte toute la journée de 8h30 à 22h, ensuite un restaurant de 12 à 15h et enfin un bar à vin de 17h30 à 22h. « Pour chaque verre de vin, nous offrirons au client une petite portion cuisinée qui fait écho à un de nos plats », ajoute Ugo Federico. « Nous choisirons très attentivement les vins de nos régions et nous ne cachons pas que nous préférons les productions biologiques, voire mieux encore biodynamiques. » Une sélection de produits italiens sera naturellement utilisée en cuisine mais également disponible pour la vente à emporter, comme des pâtes fraîches préparées sur place. Last but note least, notons que Racines proposera également deux soirs par semaine de la musique (jazz, blues…), avec des artistes italiens, mais pas seulement… Plus d’infos: www.racinesbruxelles.com ● 28 BECI - Bruxelles Métropole -février 2015 R.A.

ENTREPRENDRE SELF-EMPLOYED CORNER Les restaurants passent à la caisse Avant le 28 février 2015, environ 40.000 restaurants en Belgique devront s’enregistrer comme utilisateur d’une caisse enregistreuse avec module fiscal. Ce système devra être activé pour le 31 décembre 2015 au plus tard. Le point sur la question et l’avis du secteur. Que dit la règlementation ? Les établissements Horeca dont plus de 10 % du chiffre d’affaires est constitué de repas consommés sur place devront s’équiper d’un système de caisse enregistreuse (SCE) avec module fiscal. Le gouvernement Michel Ier n’a pas apporté de modifications au calendrier arrêté par son prédécesseur. En pratique, tous les établissements concernés doivent s’enregistrer pour le 28 février 2015 sur le site du SPF Finances. Ils auront alors un délai, finissant au plus tard le 31 décembre 2015, pour s’équiper et activer une caisse enregistreuse reliée au « Fiscal Data Module » (la « black box », sorte de mouchard électronique). Objectif du gouvernement : rendre inaltérables et aisément contrôlables tous les enregistrements de commandes et de recettes, et lutter ainsi contre le « noir » dans ces établissements. Quelle est la position du secteur ? La Belgian Restaurants Association (BRA) réunit des centaines de chefs et dirigeants de restaurants dans les trois régions du pays. Nous avons interrogé son Président, le chef Yves Mattagne, et son Secrétaire Général Miguel Van Keirsbilck. « La grande majorité des dirigeants de restaurants souhaitent valoriser leur entreprise dans la transparence, et travailler sur un marché délivré de la concurrence déloyale. » En ce sens, la BRA n’est pas opposée en soi à la caisse enregistreuse avec module fiscal. Par contre, ils soulèvent que la « black box » est surtout le révélateur d’un problème de fond qui affecte le secteur des restaurants, à savoir leur fragilité économique extrême. Qui dit restaurant artisanal, dit haute intensité en main d’œuvre. Nécessairement. Et heureusement. Le coût salarial en Belgique est tellement élevé qu’il étrangle la rentabilité de bien des restaurants. Le droit du travail, notamment en matière de temps de travail, reste étriqué et rigide dans un métier qui exige des horaires alignés sur les attentes des consommateurs. « À notre grand regret, les gouvernements qui se sont succédé depuis 2009 ont, dans ce dossier, mis la charrue avant les bœufs, ou la chapelure avant les œufs pour rester dans l’image culinaire ! Les compensations sous forme de réductions de cotisations ONSS patronales sont trop faibles, et limitées à cinq travailleurs. Miguel Van Keirsbilck (à gauche) et Yves Mattagne. Les réductions structurelles de cotisations patronales sont annoncées au plus tôt pour 2016 ou 2017. Entretemps, de nombreux restaurants auront diminué leur personnel… ou tout simplement fermé boutique. » La BRA s’inquiète par ailleurs de ce que la « black box » soit imposée aussi comme un instrument de mesure du temps de travail dans les restaurants, ou qu’elle permette de corriger des exercices fiscaux antérieurs par comparaison. Enfin, et ceci concerne chacun, elle soulève l’atteinte à la vie privée que représentera le nouveau ticket TVA, lequel détaillera demain tout ce que vous avez consommé ou bu au restaurant. « Le fisc doit-il vraiment le savoir ? Nous ne le pensons pas ! » « Nous attendons à présent une accélération et un approfondissement des réductions de charges patronales, une plus grande flexibilité en matière d’heures supplémentaires, un taux de TVA pour la nourriture et les boissons non alcoolisées plus proche de la moyenne des pays voisins, et une meilleure déductibilité des frais des restaurants pour les indépendants et les entreprises », concluent les représentants de la Belgian Restaurants Association. ● BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 29

ENTREPRENDRE La transmission : un enjeu bruxellois La transmission des entreprises, en particulier des PME, constitue l’un des enjeux majeurs de la prospérité économique européenne – et bruxelloise en particulier. Parmi les États membres, près de 690.000 entreprises doivent être transmises chaque année. En Belgique, pays de PME par excellence, près de 300.000 entreprises devront changer de mains d’ici 2025. Mais faute de transmission bien préparée, beaucoup d’entre elles risquent de disparaître, avec toutes les conséquences que cela implique… Gaëlle Hoogsteyn L a transmission/cession d’entreprises, on en parle depuis près de… 20 ans ! En effet, c’est en 1994 que la Commission européenne s’est penchée pour la première fois sur la question. Elle a produit une recommandation invitant les États membres à prendre une série de mesures visant à faciliter la transmission des PME afin d’assurer leur survie et le maintien des emplois attachés. En 2005, à l’initiative du Ministre bruxellois de l’Emploi et de l’Economie, un plan global sur la transmission/ cession d’entreprises avait été lancé. Dix ans après, force est de constater que ces projets n’ont pas permis d’améliorer autant que souhaité la situation. Et depuis plusieurs années, la problématique de la transmission/ cession d’entreprises est encore accentuée par le vieillissement de la population. conséquences que cela implique en termes d’emploi et de valorisation du tissu économique. Pire même : beaucoup d’entreprises disparaissent au lendemain d’une transmission mal préparée. C’est regrettable, car elles disposent de relations avec des clients, des fournisseurs, des banques, du personnel, une notoriété, etc. Des enjeux de taille Les principaux enjeux de la transmission et de la cession sont la sauvegarde de l’emploi et la valorisation du tissu économique. Si rien ne change, un nombre important de ces entreprises disparaîtront. Or, la disparition d'une entreprise est nécessairement accompagnée de pertes d'emploi. Sans repreneur, outre l’emploi, c’est la création de valeur qui disparaît. Actuellement en Belgique, 23 % des entreprises transmissibles envisagent purement et simplement la disparition de leur société faute de repreneur. À Bruxelles : • Plus de 37.000 entreprises devront changer de mains dans les 10 prochaines années. • 31 % des entrepreneurs belges ont plus de 50 ans et 12 % plus de 60 ans. • 147.000 emplois risquent d’être perdus dans les 10 ans à cause d’une transmission mal préparée. Il est donc urgent de mettre en place des solutions pour éviter que ces entreprises ne disparaissent. Un manque de vision à long terme En termes de préparation, près de 50 % des entrepreneurs qui envisagent la cession dans les deux ans n’ont encore entrepris aucune action. La vision du chef d’entreprise sur la cession est en général à court terme. Or, une transmission réussie se prépare sur deux à trois ans. C’est là que le bât blesse… De nombreuses entreprises viables finissent par fermer leurs portes parce qu’elles n’ont pas prêté suffisamment attention aux différents aspects de la transmission avec toutes les Notre Hub Transmission BECI souhaite jouer un rôle-clé dans le processus de transmission/cession des entreprises. C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui un Hub Transmission. Notre objectif : réunir les acteurs clés qui gèrent les transmissions afin de créer le meilleur environnement économique, juridique et social favorable pour l’accompagnement des entrepreneurs dans cette démarche. Au cours des prochaines semaines et des prochains mois, le Hub Transmission formulera ses recommandations dans ce sens. Pour en savoir plus : rendez-vous sur notre site www.beci.be /HUBtransmission. ● 30 BECI - Bruxelles Métropole -février 2015

ENTREPRENDRE Transmission : affaire de famille Les conditions d’une transmission familiale réussie ? Beaucoup de réflexion, de dialogue et de respect. Telle est l’expérience d’Henry Everard, aux commandes de GMP Bibliofilm – une PME bruxelloise à l’identité familiale, dont il est aujourd’hui le dépositaire. Emmanuel Robert «Q uand mon père a décidé de prendre sa retraite, en 2004, il a voulu transmettre la direction de sa société avec un grand souci d’équité entre ses deux fils », se souvient Henry Everard. « C’est ainsi que mon frère et moi sommes devenus ‘co-administrateurs-délégués’. Mais, comme sur un bateau, on ne peut pas facilement naviguer avec deux co-capitaines… Il faut donner un seul cap. » Flash-back : en 1986, Florent Everard, le père d’Henry, entrepreneur dans l’âme, décide de quitter Xerox pour racheter une petite société, Bibliofilm, jusqu’alors spécialisée dans les systèmes d’archivage sur microfilm. Florent Everard la réoriente vers la distribution de fax et copieurs, en plein essor. Quelques années plus tard, il y ajoute encore des systèmes de reliure et plastification, en obtenant notamment la distribution de la marque coréenne GMP et de l’américaine Powis Parker. Aujourd’hui, GMP Bibliofilm, qui occupe une quinzaine de personnes à Evere, reste spécialisée dans la distribution des machines de finition auprès des bureaux et des entreprises graphiques. Elle fournit aussi des solutions pour la personnalisation de cartes plastiques – notamment utilisées par la STIB et la SNCB pour les cartes Mobib. Faire la part de l’affectif « Travailler en famille est un bel idéal, mais ce n’est pas toujours facile à vivre », confie Henry Everard. « Il y a une part de relation affective, une dimension émotionnelle qui se mêle au travail et qui peut interférer avec les exigences d’une bonne gestion. » Réussir une transmission familiale nécessite d’abord, à ses yeux, beaucoup de réflexion et de dialogue : « Il faut que chaque membre de la famille actif dans l’entreprise s’interroge sur ses motivations et ses ambitions. C’est ce que nous avons fait, mon frère et moi. Il est arrivé à la conclusion qu’il préférait choisir une autre voie, ce qu’il a fait, tandis que moi je souhaitais prendre le leadership. Dans le même temps, en 2011, on a réorganisé l’actionnariat en nous faisant aider par notre conseiller fiduciaire et par une société spécialisée dans la transmission. Notre père était resté actionnaire majoritaire ; mon frère et moi ne disposions que de parts minoritaires. Tous deux m’ont vendu leurs parts ainsi que l’immobilier, ce qui m’a donné les moyens de mettre en œuvre ma propre vision stratégique. On a évité les risques de fragmentation du capital et de blocage, qui guettent souvent l’actionnariat familial. » S’il reste un regret à Henry Everard, c’est d’avoir sousestimé la communication avec les proches non actifs dans Henry Everard la société, « pour qui l’entreprise familiale représente aussi quelque chose de fort. » « Il faut anticiper, surtout dans le chef du cédant et du repreneur : prendre le temps de bien communiquer, d’échanger sur les décisions et leurs motivations sous-jacentes, prises dans un esprit d’équité, de pérennité de l’entreprise, mais aussi de la bonne entente familiale. Dans le même ordre d’idées, il faut également rassurer les collaborateurs que la transmission peut inquiéter. C’est important de préserver l’équipe. » Ouvert à tous les scénarios Qu’est-ce qui a changé pour Henry Everard, devenu actionnaire principal ? « Les décisions sont plus rapides et plus fluides. J’ai pu concrétiser rapidement certaines ambitions, dont celle d’ouvrir un bureau à Paris, où travaillent aujourd’hui deux personnes. » Pour garantir une transmission « en douceur », l’attitude de la génération précédente est également déterminante : « Céder la responsabilité demande un certain cran. Mon père reste toujours impliqué ; il s’enquiert régulièrement de l’entreprise et il y reste forcément très attaché. » Quant à Henry Everard, imagine-t-il déjà sa propre succession ? « J’ai trois filles, dont la plus grande n’a que 13 ans, et je ne les vois pas forcément reprendre le flambeau un jour. Pour moi, tous les scénarios sont envisageables le moment venu : rachat par un confrère, mais peut-être aussi par des collaborateurs motivés. Leur transmettre l’entreprise serait pour moi une forme d’aboutissement. » ● BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 31 R.A. R.A.

ENTREPRENDRE « D’abord et avant tout bien s’entourer ! » TRANSMISSION La cession se prépare et plutôt deux fois qu’une. Et lorsque l’on envisage de céder son entreprise, il convient de s’adjoindre les compétences de professionnels. Guy Van den Noortgate E n 2004, Françoise Lanoizelet, Emmanuel Hankard et Vincent Alexandre fondent une entreprise – The Mailing Factory – dans un secteur qu’ils connaissent bien : le marketing direct. Avec pour objectif de la revendre dans les cinq ans. Chose faite en 2009. Si Vincent Alexandre a choisi de rester au sein de The Mailing Factory, Françoise Lanoizelet et Emmanuel Hankard ont décidé de voler de leurs propres ailes et se sont lancés avec succès dans l’horlogerie, en créant une boutique baptisée Hall of Time. Laquelle, en l’espace de cinq ans, s’est imposée sur le marché. Interview avec Emmanuel Hankard. Dès la création de The Mailing Factory, vous envisagiez la cession ? Au départ, nous avions en effet l’idée de revendre dans un horizon plus ou moins proche, de l’ordre de cinq ans, mais cela pouvait être aussi bien trois ans et demi que sept. En outre, notre premier objectif avant la cession était de développer la société pour qu’elle soit rentable. Prenons l’image du promoteur immobilier : construit-il une maison telle qu’il aimerait qu’elle soit pour y vivre, ou simplement pour la revendre ? Nous avons d’abord opté pour développer une société dans laquelle nous étions contents de travailler, et non pas dans le but exclusif de la revendre rapidement, fortune faite. Vous ne vous imaginiez pas demeurer trente ans dans le marketing direct ? Non. J’estime pour ma part en avoir fait le tour. Il faut préciser qu’il y a dix ans, vous aviez globalement deux types d’acteurs sur ce marché : les artisans qui faisaient du « sur mesure » et les grosses sociétés qui privilégiaient le volume. Nous avons voulu prouver que l’on pouvait mener les deux de front. Alors que la cession s’est déroulée en pleine crise, vous avez finalement revendu relativement rapidement ? En effet. La société était saine et surtout avait encore un beau potentiel de progression. C’est facile à dire évidemment, mais il vaut mieux vendre une société qui a de l’avenir qu’une entreprise en difficulté. L’acheteur, Philippe Massin, se félicite d’ailleurs de son acquisition et a fusionné son entreprise avec The Mailing Factory dont il a conservé le nom. C’est une belle reconnaissance. 32 BECI - Bruxelles Métropole -février 2015 Emmanuel Hankard et Françoise Lanoizelet. Quels conseils donneriez-vous à un entrepreneur qui souhaite céder sa société ? D’abord et avant tout de bien s’entourer. C’est particulièrement vrai pour des sociétés de moins de 50 personnes. Au-delà, vous disposez souvent de compétences en interne. On ne peut pas être bon en tout. Or, la cession d’une société est plus complexe que l’achat d’une voiture ou d’une maison. Notre contrat de cession comptait 150 pages. Il faut tenir compte d’aspects légaux, fiscaux, financiers, environnementaux, etc. Il convient de bien évaluer la société sur la base du passé mais également du présent et du futur. Et accepter de se faire auditer et contrôler. Y-a-t-il un moment privilégié pour vendre ? Oui. Quand vous continuez à progresser et surtout que vous avez des perspectives. Si vous devez céder votre entreprise le couteau sous la gorge, la donne n’est pas la même. De manière générale, il faut préparer la cession et se dire que cela ne se fera pas en un jour. Dans notre cas, le processus – entre la mise en vente et la vente effective – s’est déroulé en huit mois. Y-a-t-il des freins à la cession ? Personnellement, j’en vois deux. D’une part, le contexte familial ou entre associés. D’autre part, l’absence de projet du cédant une fois qu’il a vendu son entreprise. Beaucoup rechignent à céder leur entreprise car ils ne savent pas ce qu’ils vont faire après. C’est beaucoup plus courant qu’on ne le croit. Ce n’était pas votre cas ? Absolument pas. Quand nous avons mis l’entreprise en vente, nous savions très bien ce que nous allions faire par la suite. Et en 2009, nous avons mené de front la cession de The Mailing Factory et le lancement de Hall of Time. ●

EEXPERIENCE LIFE DIFFERENTLY XPERIENCE LIFE DIFFERENTLY OPTIMISER SES COÛTS ÉNERGÉTIQUES ! C O P R H A O O I I T O R O V C T L W I BELPOWER, c’est une gamme de produits 100% énergies renouvelables. La valeur ajoutée de BELPOWER consiste à vous aider à optimiser vos économies d’énergie, afin d’améliorer votre compétitivité. Venez découvrir notre offre d’électricité 100% verte, respectueuse de l’environnement et parmi les moins onéreuses du marché. Vous voulez réduire vos dépenses de chauffage ? Vous pouvez remplacer partiellement ou totalement votre système, et même l’améliorer en le combinant avec une pompe à chaleur, des panneaux thermiques ou un boiler thermodynamique. Vous souhaitez changer votre éclairage intérieur/extérieur ? BELPOWER vous propose une large gamme d’éclairage et d’ampoules LED de tous types. Cet investissement vous fera potentiellement économiser 80% de votre consommation d’électricité en éclairage. Vous privilégiez des déplacements pratiques et confortables? N’hésitez pas à venir tester notre vélo à assistance électrique « Bcompact ». Un modèle pliable au design original et intelligent. Fort de 12 ans d’expérience, votre partenaire BELPOWER assure la conception, la réalisation et la maintenance de votre installation photovoltaïque ou thermique. BELPOWER est une entreprise innovante et 100% belge. Ses produits de qualité participent au respect de l’environnement, ce qui représente un atout considérable pour notre futur à tous. BELPOWER INTERNATIONAL SA/NV www.belpower.be Tél. 02/421 99 99 monenergie@belpower.be code promo: beci I A N E D H Y D S E M L T B C S

ENTREPRENDRE Testez la voiture électrique et plug-in ! MOBILITÉ Dès janvier 2015, BECI, D’Ieteren et Interparking lancent dans le cadre du Hub Mobilité une action de promotion de la voiture électrique et plug-in en conditions réelles, c’est-àdire... dans et autour de Bruxelles. Vous aussi, prenez part à l’essai ! Vincent Campeol D urant plusieurs mois, les membres de BECI auront l’occasion de s’essayer à la mobilité électrique en VW e-Golf, 100 % électrique, ou en Audi A3 e-tron et VW Golf GTE, deux hybrides plug-in. Les trois modèles seront équipés de cartes Interparking Pcard et du système de partage de véhicules OTA Keys (voir article ci-contre). Contraints à réduire drastiquement les émissions moyennes de leurs gammes, les constructeurs automobiles n’auront sans doute jamais autant innové qu’aujourd’hui pour nous proposer des véhicules toujours plus efficaces, propres et économiques. Les Régions ne sont pas en reste, avec des objectifs environnementaux ambitieux également dictés par l’Europe. Résultat, la fiscalité s’essaie au « vert », et certains centres-villes se veulent low emission... Et pourtant, même dans ces conditions, la voiture électrique peine à décoller... En Belgique, en tous cas : 500 immatriculations à peine en 2013. Faute de conditions favorables à son expansion ou « simple » méconnaissance du produit et de ses avantages ? Sans doute un peu des deux. Les craintes liées à l’autonomie ( ou range anxiety ), le surcoût ou encore le manque d’infrastructures sont des arguments souvent entendus. À raison ? 95 % des trajets en électrique ? Chiche ! Si l’on s’en tient aux déplacements des Belges, pas vraiment ! Avec une distance moyenne domicile-lieu de travail de 22 km, le Belge est considéré comme un « gros rouleur ». Mais, même chez nous, le véhicule électrique peut satisfaire à 95 % des trajets. Et pour le reste ? Des alternatives existent : location, carsharing... Rappelons qu’en moyenne le Belge ne fait que trois déplacements de plus de 100 km par an. D’un point de vue financier, par contre, on ne peut pas dire que l’électrique d’aujourd’hui jouisse, pour les particuliers, de la même attractivité qu’un diesel de moins de 105 grammes de CO2 minimale de 25,10 euros. VW e-Golf et Audi A3 e-tron : deux voitures que vous pourrez tester avec BECI ces prochains mois. d’emplacement de parking en entreprise ou à domicile. À cet égard, les véhicules test de D’Ieteren seront équipées de cartes Pcard pour recharger sans contrainte sur les nombreuses bornes Interparking. /km d’hier... Pour les entreprises en revanche, il reste très intéressant fiscalement : frais et loyers sont déductibles à 120 % à l’impôt des sociétés, pas de taxe de mise en circulation en Flandre et « cotisation » CO2 Restent les infrastructures qui, il est vrai, tardent à se développer. Des 21.000 bornes fixées à 2020 par directive européenne pour le territoire belge, on en dénombrerait moins de 500. Pas de quoi motiver tous ceux qui ne possèdent pas 34 BECI - Bruxelles Métropole -février 2015 En attendant, l’hybride plug-in associe sans doute le meilleur des deux mondes : un moteur électrique couplé à une batterie rechargeable, dont l’autonomie peut atteindre les 50 kilomètres, et un moteur classique qui prendra le relais au-delà. De quoi contribuer à une meilleure qualité de l’air tout en profitant de la flexibilité du moteur thermique. ● Réservez votre essai Vous souhaitez essayer cette solution ? Réservez sans tarder un test de véhicule électrique ou hybride plug-in en envoyant un e-mail à Vincent Campeol, vc@beci.be.

Du neuf dans le partage de véhicules de service MOBILITÉ Partager l’usage d’une voiture de société pour en faire une voiture de service : voici l’idée géniale portée par des sociétés comme OTA Keys et Ubeeqo. Johan Debière À l’heure où les voitures de société deviennent de plus chères en raison d’une fiscalité de moins en moins avantageuse, les entreprises peuvent désormais opter pour une solution intelligente : le partage de voitures entre plusieurs collaborateurs, voire entre travailleurs d’entreprises différentes. Très bien, mais qu’en est-il de l’accès aux véhicules ? Et comment être sûr de pouvoir compter sur un véhicule partagé au jour et à l’heure dite ? C’est pour répondre à ces questions qu’OTA Keys (acronyme d’Over The Air Keys) est née. Virtualiser la clé de voiture Constituée en joint-venture avec les groupes D’Ieteren et Continental, OTA Keys propose la virtualisation de la clé de voiture. Désormais, celle-ci est stockée sur le smartphone des conducteurs. Pour pouvoir partir au volant du véhicule, il leur suffit d’activer l’ouverture des portes et le démarrage au moyen de leur téléphone ; la réservation du véhicule ayant été effectuée au préalable sur une plateforme et/ou une app mobile également mises à disposition. Steven Verheecke, Sales and operations manager chez OTA Keys : « Nous sommes pour l’instant actifs dans huit pays européens, dont les Pays-Bas et l’Allemagne, avec des clients qui ont déjà fait une offre commerciale à partir de notre solution. Notre but ultime est d’avoir dans chaque pays un représentant qui connaît bien la mobilité dans sa zone, et qui a des compétences et/ou des liens avec des sociétés qui peuvent faire l’installation. » L’installation prend entre une demi-heure et une heure en fonction des options choisies par le client. Et si le véhicule est pourvu d’un dispositif keyless start, l’installation peut même être ramenée à un quart d’heure pour certains modèles. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la solution convient à tout type d’entreprise. Dès lors que le véhicule est utilisé pour deux ou trois personnes, l’avantage est déjà perceptible : « Nous facturons un prix par véhicule, plus une licence mensuelle d’utilisation pour toutes les fonctionnalités, sans limitation du nombre d’utilisateurs pour ce véhicule », explique Steven Verheecke. La solution revient à la modique somme de 15 euros mensuels, outre le placement du boîtier pour lequel il faut payer une soixantaine d’euros (ndlr : en Belgique, où OTA Keys procède elle-même à l’installation). Ceci dit, tout utilisateur peut aussi décider d’acheter le boîtier chez OTA Keys et de le faire placer par son garagiste habituel. Des arguments en béton La solution est idéale pour une entreprise qui dispose de véhicules de service, mais elle convient également pour les sociétés qui disposeraient d’un parc de voitures de société. « La plupart du temps, la voiture de société est utilisée pour effectuer le déplacement domicile-lieu de travail, mais le plus souvent, elle reste sans bouger d’un millimètre sur son emplacement de parking toute la journée. OTA Keys permet d’en faire un véhicule de ‘pool’, mis à la disposition des collaborateurs d’une même entreprise, voire d’utilisateurs d’un même parc d’entreprises, avec répartition des frais liés à l’utilisation réelle du véhicule », souligne M. Verheecke. En outre, dans un environnement urbain où les places de parking deviennent chères, cette fonction du partage de véhicules permet de limiter au strict minimum le nombre d’emplacements, donc les frais liés à ce type de mobilité. Dans ce créneau, OTA Keys évolue en compagnie du français Ubeeqo, qui offre la même possibilité du partage automatisé des véhicules agrémenté de services complémentaires. Concurrent plutôt solide à en croire Emmanuel Nedelec, Managing Director France and Benelux chez Ubeeqo, puisque la société fait partie du groupe Mobivia, lui-même dépendant de la constellation Mulliez (ndlr : Auchan, Décathlon...). Info : http://otakeys.com ; http://ubeeqo.com BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 35 OTA Keys

COMMUNITY NEWS ESP A CE MEMBRE Moonpeel : le nouveau réseau professionnel pour artistes Les lauréats du Grand Prix aux côtés du Ministre Gosuin. Avec Moonpeel.com, une nouvelle plateforme internet avec un concept innovant, les artistes de tous types peuvent enfin facilement se promouvoir, trouver des collaborateurs, et être engagés localement, ou n’importe où dans le monde. Contrairement aux autres sites internet et réseaux sociaux existants, elle permet de résoudre de nombreux problèmes que les artistes rencontrent au quotidien dans leur carrière artistique. Comment ? Moonpeel réunit et connecte professionnels de l’industrie, fans et artistes de tout art (arts scéniques, cinéma & télévision, danse, dessin, littérature, mode, musique, peinture, photographie, radio, et sculpture) sur une même plateforme unique en son genre, et leur offre des fonctionnalités essentielles et des outils professionnels adaptés. Les artistes peuvent se promouvoir ainsi qu’offrir leurs services à l’aide d’un portfolio d’images, vidéos, fichiers audio, écrits, événements, cours et bien plus encore. Moonpeel sert alors également de plateforme multimédia « à la carte ». Imaginez une sorte de YouTube boosté et dédié à l’art, avec bien plus que des vidéos, que vous pouvez filtrer comme jamais auparavant avec des centaines de catégories et sous-catégories de votre choix : type d’art, genre, langue, domaine, style, etc. Moonpeel Ltd www.moonpeel.com info@moonpeel.com des États à travers le monde), tandis que le Prix des Experts a été attribué à Brieuc Thoumsin et Vasileios Vallas pour leur projet Odyseed (une serre d’intérieur connectée qui permet de cultiver toutes sortes de fruits et légumes biologiques dans un environnement automatisé et contrôlé). Le MIC Brussels et le cluster lifetech.brussels lancent par ailleurs en ce début février un nouveau programme d’accélération de quatre mois pour startups e-Health de la région Bruxelloise. Du 27 février au 1er mars, le Cluster lifetech.brussels et ses partenaires organisent le premier Startup Weekend thématique « Ageing Population ». Ce sera l’occasion de sensibiliser les entrepreneurs et de contribuer et générer des idées et projets pour répondre au défi de vieillissement de la population. I.M.M. décroche un méga contrat en Algérie Sonelgaz, l’opérateur public algérien d’électricité, a confié à International Montage Maintenance s.a. (I.M.M.) la réalisation d’un ensemble de neuf centrales électriques dans le grand sud du pays. Prix Boostcamp : l’innovation récompensée Les lauréats du 6e Boostcamp, organisé par le Microsoft Innovation Center (MIC) et qui récompense les projets innovants dans le domaine ICT, ont été révélés. Le Grand Prix, doublé du Prix innoviris doté de 3.000 €, est revenu à Jonathan Guzy pour son projet CarASAP (un service – légal, insite le communiqué – de transport à la demande de personnes). Les premiers véhicules CarASAP circuleront dans Bruxelles dès ce mois de février. La réservation se fait via application mobile, sur ordinateur ou par téléphone. Le Prix de la Région de Bruxelles-Capitale a été remis à Edoardo Camilli, pour son projet hozint (qui aide les « analystes risques-pays » en suivant la stabilité et la sécurité 36 BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 Attribué à l’issue d’un appel d’offres international, ce contrat de plus de 83 millions d’euros consiste en l’étude, la fourniture et l’installation de 34 moteurs thermiques ainsi que tous les auxiliaires composant des centrales complètes pour une puissance totale installée de 65 MW ISO. Les neuf sites concernés se situent dans le sud-ouest et l’extrême sud du pays. Ces installations sont destinées à un fonctionnement continu en base. Un accent particulier a donc été mis par I.M.M. sur la fiabilité et la robustesse, permettant l’exploitation optimale de ces équipements dans les conditions climatiques très sévères de ces localisations. La mise en service de ces centrales est prévue au printemps 2015, selon un planning de réalisation extrêmement serré de dix mois. Ce contrat important se place dans la continuité d’une collaboration fructueuse de plus de 20 ans entre I.M.M. et le groupe Sonelgaz. www.immsa.be R.A.

COMMUNITY L’actualité BECI en photos Notre nouveau magazine, Bruxelles Métropole, dont vous tenez en main le deuxième numéro, a été présenté en avant-première le 6 janvier – jour de la galette des rois ! Le 18 décembre, BECI organisait son traditionnel Christmas Afterwork dans les salons de l’hôtel Warwick Barsley, avenue Louise. BECI a pris part, au mois de novembre dernier, à la mission économique conduite par la Princesse Astrid en Malaisie et à Singapour. À cette occasion, un protocole d’entente (Memory of Understanding) a été signé à Kuala Lumpur avec la Chambre nationale malaisienne de commerce et d’industrie. De gauche à droite : Sabine Soetens (International Business Development Manager, BECI), Simon Whitelaw (Vice-President Malaysia National Chamber of Commerce & Industry) et Johann Leten (Vice-President Belgian Chambers). BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 37 © Belga Images © Belga Images

A la recherche de la perle rare dans le secteur du tourisme, de l’hôtellerie ou de l’événementiel ? BRUSSELS HOTELS TOURISM CONGRESS EVENTS I I & 20-03-2015 BECI Pourquoi participer ? • Plus de 700 candidats potentiels, de tout âge, de toutes qualifications, dans les métiers que vous recherchez • Des candidats bien préparés grâce aux Pre Job Days • Des entretiens d’embauches immédiats • Vous repartez avec une liste de candidats intéressants à recontacter • Vous concentrez sur une seule journée le travail de plusieurs jours ! Le prix pour la participation est en fonction du nombre de salariés au sein de votre société. Une ristourne est octroyée aux membres BECI. En partenariat avec : Avec la collaboration de : Une initiative de : Vendredi 20 mars 2015 BIP I 10 Place Royale I 1000 Bruxelles 10h – 12h30 13h30 – 17h Plus d’infos ? 02 643 78 05 - pc@beci.be www.jobdays.beci.be

AGENDA ➜ Brigitte van der Mensbrugghe +32 2 643 78 30 – bvdm@beci.be Management & RH, Personal improvement 10.02.2015 Je me sens seul et je cours derrière mes objectifs, ras-le-bol ! 11.02.2015 60’chrono : Les conditions d’une association gagnante 24.02.2015 Plus de 90 trucs pratiques pour récupérer du temps et des capacités de concentration Fiscalité et Finances 11.03.2015 60’ chrono : Comment (re)faire du cash Droit commercial 09.02.2015 Dirigeants d’entreprise, que risquez-vous ? 25.03 au 03.07.2015 Opleiding Bemiddeling/Mediation te Hasselt** Formations sur mesure Vous souhaitez développer vos compétences, accroître la performance de vos collaborateurs, renforcer l’esprit d’équipe de votre entreprise ? Nos formations peuvent se décliner dans votre entreprise. Vous ne trouvez pas la formation que vous cherchez ? Contactez-nous ! Notre programme de formations est établi en fonction des demandes que vous nous formulez. Législation sociale 10.02.15 Actualité en matière de pension légale et complémentaire 23.02.15 « Plan Cafétéria » : oui, mais quel est le menu ? 13.03.15 BECI HR Lunch 16.03.15 Evaluez les risques sociaux de votre entreprise! ➜ Frédéric Simon +32 2 643 78 17 – fs@beci.be Envrionnement, urbansime, mobilité 20.03 au 22.06.2015 Cycle de 7 séances : l’immobilier bruxellois et la cohabitation des fonctions urbaines 03.03.2015 Bail de bureau : attention aux mauvaises surprises ! 24.03.2015 Acheter ou louer sa surface de bureau ? Aspects pratique, juridique et fiscal ➜ Erick Thiry 32 2 643 78 36 – eth@beci.be 24.02.2015 Zinner Circle 26.02.2015 Speed Business Lunch 25.03.2015 Entrepreneurs night 01.04.2015 Speed Business Lunch 02.04.2015 Afterwork ➜ Beci Events +32 2 643 78 13 – events@beci.be ** Uniquement en Néerlandais 12.02.2015 EU priorities for financing projects in Central and Eastern countries 17.02.2015 Opportunités du marché Halal 24.02.2015 Mission des autorités douanières 13.03.2015 Vos formalités à l’export 17.03.2015 TVA en matière d’import/export 19.03.2015 Certifier ses produits aux USA : mode d’emploi ➜ Beci’s International Department +32 2 643 78 02 - sso@beci.be 10.02.2015 Origine des marchandises 11.02.2015 Découvrez Enterprise Europe Network Cycle de formation : l’immobilier bruxellois et la cohabitation des fonctions urbaines De mars à juin 2015, BECI vous propose, en partenariat avec l’USL-B*, un cycle de 6 journées de formation sur la thématique « L’immobilier bruxellois et la cohabitation des fonctions urbaines », qui se conclura par une synthèse autour de cette question essentielle : quelles tendances pour l’immobilier à Bruxelles en 2025 ? L’objectif est d’aborder, de manière dynamique, les différents aspects impactant le marché immobilier dans les dix années à venir, en mettant l’accent sur la cohabitation des fonctions urbaines. Une occasion pour les professionnels de l’immobilier et de l’urbanisme, mais aussi les architectes, juristes ou les entreprises publiques, de développer leurs connaissances dans ce domaine à la lumière des grandes évolutions économiques et démographiques. Les journées se diviseront en cours ex cathedra et en visite de terrain. *L’Executive Master en Immobilier de l’Université Saint-Louis, Bruxelles propose une formation de haute qualité reconnue et accréditée par la Royal Institution of Chartered Surveyors (RICS). Programme** L’immobilier de bureaux et l’Europe • L’implantation en ville des équipements à la population (écoles, centre sportifs,…) • Adaptation de l’offre immobilière en regard de l’évolution démographique • La logistique urbaine et la mobilité utilitaire • Impacts de l’économie du partage sur l’immobilier • Perspectives de l’immobilier touristique et de congrès • Conclusion : Quelles tendances pour l’immobilier à Bruxelles en 2025 ? ** L’inscription peut porter sur le programme complet ou sur des modules individuels. Info : Lise Nakhlé – lna@beci.be 39

Découvrez un secteur MICE plein de Meetings & Events Hainaut contrastes surprenants ! Avec ses villes d’art, son patrimoine Unesco, ses voies d’eau et une vie culturelle intense et créative, le Hainaut est un endroit unique pour organiser des réunions, des séminaires ou tout autre type d’événement d’entreprise. La région possède une situation idéale entre Bruxelles et Lille et dispose d’un réseau de transport performant. En outre, le Hainaut est, cette année, le centre de toutes les attentions avec Mons - Capitale Européenne de la Culture et ses centaines d’activités culturelles programmées en 2015. Son nouveau centre de congrès, le MICX et ses nouveaux hôtels permettent à Mons d’offrir des infrastructures particulièrement adaptées aux besoins des entreprises à la recherche de confort et de convivialité. Meetings & Events Hainaut vous prodigue gratuitement aide et conseils lors de l’organisation d’événements dans l’ensemble de la région. Contact : meetings.events@hainaut.be www.meetingsandevents.be 01. 02. Action Team Training Action Team Training est spécialisée dans la création et l’organisation d’événements de team-building destinés aux entreprises. « Apprendre, créer et agir » sont les concepts clés de leur approche. Action Team Training possède plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans le secteur du team building et n’est pas peu fière de son programme d’apprentissage Action Team Learning : il s’agit d’une autre manière de concevoir les sessions de team building, fondée sur l’apprentissage. En bref, cette entreprise gère l’organisation d’un événement qui conjugue les expériences humaines avec des résultats concrets. Contact : vincent@actionteamtraining.com www.actionteamtraining.com Action, apprentissage et expériences humaines !

©Jonathan Berger Château de la Poste Aux portes de l’Ardenne, notre hôtel trois étoiles de 42 chambres est posé au milieu d’un parc de 42 hectares, à 45 minutes de Bruxelles. Décoration moderne, style confortable et élégant, sans chichi. Les nombreux salons du rez-de-chaussée invitent à la réunion familiale. Le restaurant propose une cuisine de saison et des produits du terroir. Nombreuses infrastructures pour les séminaires, disponibles sans obligation de résidence dans l’hôtel. Dix salles modulables. Possibilités de pratiquer différents sports d’extérieur et équipements récréatifs. Logement insolites : cabane perchée, bivouac de trappeurs et « loftcube » unique. Nouveau: Formule séminaire « Anti-Crise » et « Clins d’œil » en option pour vos séminaires (Detox, Un peu de sport, Bol d’air). Infrastructures : • Château dans un domaine de 42 hectares • Chambres : 42 • Salles de réunion : 10 • Capacité de réunion : JUSQU’À 250 • Nombreux équipements sportifs Contact : info@chateaudelaposte.be www.chateaudelaposte.be 04. Radisson Blu Palace Hotel Spa Situé dans le centre animé de la station thermale de spa, cet hôtel est muni de toutes les infrastructures modernes et directement relié aux thermes de Spa par un funiculaire privé. Profitez de la terrasse chauffée et des spécialités de la brasserie Les Saisons de Spa. Deux salles entièrement aménagées, pouvant être chacune scindée en quatre salles séparées, accueillent jusqu’à 300 invités lors de réunions, cocktails ou banquets. La vaste terrasse privée est idéale pour vos pause-café, un buffet ou un apéritif. Finissez la journée par un barbecue dans le bois ou par un dîner de gala au casino ou au circuit de Spa-Francorchamps. Conjuguez harmonieusement les affaires et le bien-être. Infrastructures : • Chambres : 120 • Réunions : 8 salles/300 personnes • Liaison directe avec les thermes de Spa • Parking souterrain Contact : info.spapalace@radissonblu.com www.radissonblu.com/palacehotel-spa Un séjour dans la nature, une expérience inoubliable ! 03. L’alliance parfaite entre affaires et bien-être ! ©Jonathan Berger

L’abbaye de Stavelot 05. L’abbaye de Stavelot – la plus ancienne de Belgique – se dresse au coeur d’une région magnifique marquée par l’omniprésence de l’eau. Trois musées ont pris place dans les bâtiments, notamment le musée historique de la principauté de Stavelot-Malmedy. Chaque musée a reçu cinq soleils, ce qui les classe parmi les meilleures attractions de la Wallonie. En ce moment, vous pouvez admirer une collection constamment renouvelée de voitures de course au musée de l’automobile de Spa-Francorchamps. Des endroits chargés d’authenticité tels que le réfectoire des moines ou la cave des Blancs Moussis sont disponibles pour l’organisation d’événements ou de réunions. Infrastructures : • Superbe site historique • Trois musées sur place • Six salles disponibles • Capacité : de 15 à 500 Contact : p.erler@abbayedestavelot.be www.abbayedestavelot.be 06. Martin’s Hotels Les Martin’s Hotels offrent, pour chaque événement, des infrastructures parfaites qui se caractérisent par leur élégance, leur identité particulière et leur charme. Martin’s Manoir à Genval est un authentique hôtel de charme capable d’accueillir jusqu’à 70 hôtes dans trois salles de réception. Des salles plus spacieuses sont à disposition dans le Château du Lac, situé à proximité. La salle Argentine, complètement rénovée, équipée et modulable, peut contenir jusqu’à 1 050 personnes. Martin’s Spa ou le jeu de rôles Crime Scene Investigation viendront conférer une touche particulière à votre événement, tandis que le Martin’s Grand Hotel à Waterloo et son restaurant La Sucrerie feront de chaque séminaire une expérience historique inoubliable. Tous les hôtels du groupe Martin’s proposent des services professionnels d’événements. Infrastructures : • Trois sites différents dans les environs • Capacité de la plus grande salle à manger : 850 • Capacité de la plus grande salle d’événement : 1 050 • Incentives Contact : mice@martinshotels.com www.martinshotels.com Rencontres divines dans la plus ancienne abbaye de Belgique La solution adéquate pour une réunion parfaite ! © Martin’s Hotels

The Belgian commune: democracy or demagoguery? IMPRESSION OF A BRIT There’s a lot to be said for the Belgian commune – after all, this modest but self-engrossed body is the closest you can get to the public, and it attempts to represent the standards and attitudes of the local community. At the same time, the commune tends to shape a style of life that is not representative of everyone in the community, while enforcing sanctions for petty infringements in an authoritarian way. Richard Hill T he Merriam-Webster dictionary describes a commune as “the smallest division of local government in some countries especially in Europe”. According to the Government website, there are 589 communes in Belgium, i.e. 589 opportunities to do or get things wrong! Speaking of the capital’s 19 communes in his book Brussels, André de Vries says “The city authorities wanted jurisdiction over the surrounding suburbs on the basis that the canal system and ports could not be run efficiently by several communes.” How right they were, but public sentiment in support of localism prevailed! The communes, which already existed before the creation of the Belgian state, were formally recognised in the 1831 Constitution, according to the Government website. “Their organisation is laid down in the law of 1836. (…) From the time they were set up, reference was made to ‘communal autonomy’.” “That does not mean that the local politicians can do anything they like”, the website explains, “but they do have extensive autonomy in the context of the powers that they exercise, under the supervision of higher authorities.” Indeed they do have the autonomy, but how effective is the supervision? Some communes are decidedly authoritarian in their creation and application of trivial regulations. Early in 2014, one Brussels commune introduced a ‘règlement général’ imposing a fine of up to 350 euro on persons allowing weeds to grow on the pavement outside their home. And in November 2014 the burgomaster of Tournai imposed the civic obligation to apply for official permission before installing a window box on the sidewalk in front of a house. Only totalitarian states, the communes, aspire (or descend) to this level! They also have a local police force to ensure these regulations are respected… Communal officials, as many expatriates here have noted, often seem to be apologetic when telling you that what you are doing infringes these regulations… Part of their embarrassment may be due to the fact that many of these regulations are incoherent, or at least inconsistent in the way they are applied. Even day-to-day relationships with and between local administrations, including the police, can be Kafkaesque. Take the regulations relating to dogs for example (there are a lot of Belgians with little idea of how to train and discipline a dog, which contributes to the confusion). One expatriate known to me found himself embroiled in a situation where the regulations cited on the communal website conflicted with the ones actually applied by the commune! When another hapless expatriate walked unannounced into his communal offices for an identity card, he was told that he had to apply for a formal appointment. He asked how to apply, and the official said the quickest way would be by phone. So the expatriate went out to the lobby where there was a public phone and called back to the office he had just left. He got an appointment right away – much to the surprise and disgruntlement of the official when he presented himself a few seconds later… Frustrating formal procedures add to the opportunities for pettifogging bureaucrats to flout individual democratic rights. This state of anarchy is reinforced by a network of communal spies – often shopkeepers and publicans who curry favour with their friends in the communal administration (“scratch your back and you’ll scratch mine”). The result is a state of co-conspiratorial cronyism which is in complete contradiction to the founding spirit of the Belgian commune. More damaging is the fact that the communal system militates against effective concerted action on matters of real importance. This was dramatically illustrated last December when the president of the Brussels’ CPAS social assistance NGO had to appeal for intercommunal cooperation in providing shelter for the homeless people. “We are witnessing a blockage by the communal administrations,” she said with finality. ● BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 43

Le conseiL resto du magazine agenda gaspar ••• Pour dire la vérité, c’est à reculons que l’on s’est rendu chez Gaspar. En cause, un 13/20 attribué par le guide Gault&Millau… alors que l’adresse était à peine rodée et que les échos du début étaient pour le moins contrastés. Tout cela flairait un peu trop les petits arrangements entre amis. Du coup, on a voulu voir ce que l’endroit avait vraiment dans le ventre. Tuons le suspens dans l’œuf : ce déjeuner fut l’un des meilleurs de l’année. Le cadre est celui d’une brasserie classieuse qui joue avec les matières nobles, le tout éclairé par des luminaires hétéroclites. Le service est efficace et courtois, il manque toutefois un peu de chaleur. La cuisine ? Épatante. On en a eu la preuve avec un lunch deux services à 18 euros. Sur la table, trois gougères au fromage sont offertes pour ouvrir l’appétit. Bingo : l’équilibre pâte à choux et comté est idéal. En entrée, le chef Michel Borsy interprète le vitello tonnato à sa façon, c’est-à-dire ponctué de virgules de poivrons marinés. Ceux-ci ajoutent une note vinaigrée à la viande de veau déjà soulignée par la sauce au thon. Une sauce qui se tient et qui se marie parfaitement avec les quelques croûtons ajoutés pour apporter un relief croquant. Le plat, généreux, pousse le curseur du bon un cran plus loin. Il s’agit d’une joue de bœuf finement tranchée accompagnée de potiron braisé. La rondeur de la composition atteint son paroxysme grâce à une sauce peu épaisse mêlant des petites olives AGENDA, c’est Le magazine des sorties à Bruxelles, lu chaque semaine par plus de 150.000 personnes. Les lecteurs y trouvent un panorama complet de ce que la ville a à offrir: concerts, expositions, films, restos et bien plus encore. En plaçant votre annonce dans AGENDA, vous touchez des Bruxellois actifs francophones, néerlandophones et anglophones. Vous trouverez plus d’information sur www.agendamgazine.be/pub noires italiennes et le jus des joues. Une caresse pour le palais. Pour tout dire, le lunch était à ce point copieux que l’on n’a plus eu de place pour le dessert. Mais, pour les avoir testées, on recommande chaudement les glaces qui viennent de chez Stephen Vandeparre. Enfin, mention pour la carte des vins qui panache classique – Jaboulet, Drouhin… - et flacons de vignerons – Souhaut, Coume Del Mas. michel verlinden Info 165 rue Franz Merjay, Ixelles 02-344.37.12, www.gaspar-bistrot.com ma > sa 12 > 23.00, di 10 > 18.00 Pour plus de conseils resto : agendamagazine.be © Saskia Vanderstichele

DEMANDES D’ADMISSION DEMANDES D’ADMISSIONS PAR PRÉSENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION 4 All Services Group SPRL Rue Picardie 43 - 1140 Bruxelles Code Nace : 14120 - Fabrication de vêtements de travail 33110 - Réparation d’ouvrages en métaux 42130 - Construction de ponts et de tunnels del. : Abdulkadir Sakrci Allo Nounou Services SNC Rue Verrept-Dekeyser 60 - 1080 Bruxelles Code Nace : 88911 - Activités des crèches et des garderies d’enfants 88912 - Activités des gardiennes d’enfants del. : Abdelilah Elmahsini Bati-Tout SPRL Rue de Picardie 43 - 1140 Bruxelles Code Nace : 25110 - Fabrication de structures métalliques et de parties de structures 43110 - Travaux de démolition del. : Selami Sakizci Bisnode Belgium SA Allée de la Recherche 65 - 1070 Bruxelles Code Nace : 58120 - Édition de répertoires et de fichiers d’adresses 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 70210 - Conseil en relations publiques et en communication del. : Martine Bayens Bonne pioche PPE Rue Georges Lorand 28 - 1050 Bruxelles del. : Erwan Douarinou C43 Management SPRL Rue de Gages 5 - 7866 Bois-de-Lessines Code Nace : 63120 - Portails Internet 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 73110 - Activités des agences de publicité del. : Charles D’Yve Carlier Thomas- Tous chantiers PPE Rue Veydt 11 - 1060 Bruxelles Code Nace : 46190 - Intermédiaires du commerce en produits divers 46731 - Commerce de gros de matériaux de construction, assortiment général del. : Thomas Carlier CMJC SPRL avenue de l’Escrime 116 - 1150 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Christophe Caudron Dapesco SPRL Fleming Science Park Rue Granbonpré 4 - 1348 Louvain-la-Neuve Code Nace : 43211 - Travaux d’installation électrotechnique de bâtiment 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 71121 - Activités d’ingénierie et de conseils techniques, sauf activités des géomètres del. : Tanguy Detroz Dedeur & Degroodt SPRL avenue Legrand 88 - 1180 Bruxelles Code Nace : 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 63120 - Portails Internet del. : Philémon Dedeur Dimo Services SPRL Rue de Hesbaye 8 - 4347 Fexhe-le-HautClocher Code Nace : 43910 - Travaux de couverture 3320001 - Conception, assemblage et entretien de systèmes de contrôle des processus industriels continus 4321101 - l’installation de câbles et appareils électriques del. : Mohamed Khelil Explor Business Projects SPRL Rue du Moulin 228 - 5350 Ohey Code Nace : 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Gérard Mélot Fast Forward Architects- Wdog Architecten BVBA Rue du Houblon 47 - 1000 Bruxelles Code Nace : 71111 - Activités d’architecture de construction del. : Wim Tielemans Garnet Consulting SPRL avenue Prekelinden 93 - 1200 Bruxelles Code Nace : 62020 - Conseil informatique del. : Thomas Happel Geo Transit SA Cocody Riviera 3 Lot 9063 - Abidjan – Côte d’Ivoire del. : Patrick Davy Mdlindhala Gil Van Den Berghe - Easy Way Consulting PPE Route de Lennik 451 - 1070 Bruxelles Code Nace : 63990 - Autres services d’information n.c.a. 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Gil Van den Berghe Global Lingua Services SPRL Boulevard Barthélémy 31 - 1000 Bruxelles Code Nace : 74300 - Traduction et interprétation del. : Khadim Samb Mikolajczak & Associates SPRL avenue Louise 367 - 1050 Bruxelles Code Nace : 7021001 - Conseils et assistance opérationnelle aux entreprises dans les domaines des relations publiques et de la communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del. : Christophe Mikolajczak Mpoy Wa Beya Patrice Rue Steenvelt 30 - 1180 Bruxelles del. : Patrice Mpoy Wa Beya Partners Assurances Verzekering SA Avenue Gustave Demey 66 - 1160 Bruxelles Code Nace : 65121 - Opérations directes d’assurance non-vie del. : Paul Vogelgesang Recupel ASBL Boulevard Auguste Reyers 80 - 1030 Bruxelles Code Nace : 38322 - Récupération de déchets métalliques 38323 - Récupération de déchets inertes 82990 - Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. del. : Peter Sabbe SEFF Creative Production SCRL Rue du Bien-Faire 32 - 1170 Bruxelles Code Nace : 1814001 - Pliage, assemblage, agrafage, reliure, collage, massicotage, dorage de feuillets imprimés à insérer dans des livres, brochures, périodiques, catalogues, etc. 46510 - Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques périphériques 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias del. : Françoise Demarez Soielegante SPRL Rue de Russie 7 - 1060 Bruxelles del. : Fathia Abdillahi The Core Concept/Amina Langedijk PPE Chaussée de Louvain 87 - 1932 SintStevens-Woluwe Code Nace : 70210 - Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del. : Amina Langedijk Transcomat - Avenir Vert Recycling SPRL Rue de Ligne 11 - 7903 Chapelle-à-Wattines Code Nace : 38110 - Collecte des déchets non dangereux 38211 - Prétraitement avant élimination des déchets non dangereux 38213 - Traitement et élimination des déchets non dangereux, sauf boues et déchets liquides del. : Mélina Van Kerckhem Urbina Karina - Bring the Business Chemin du Stoquoi 28 - 7822 Meslinl’Evêque del. : Karina Urbina Virginie Depreay PPE Rue Van Meyel 28 - 1080 Bruxelles del. : Virginie Depreay VLM Airlines NV Antwerp Airport - Airtport Building Luchthavengebouw B50 - 2100 Antwerp Code Nace : 51100 - Transports aériens de passagers 52230 - Services auxiliaires des transports aériens del. : Nathalie Devos BECI - Bruxelles Métropole - février 2015 45

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